Par une décision unilatérale, le président Buhari a décidé de fermer les frontrières du Nigéria avec voisins dont le Bénin. Et depuis le 20 août, les échanges commerciaux sont restées quasi impossibles vers le Nigeria. Interviewé par Jeune Afrique, le Togolais Kwami Ossadzifo Wonyran, docteur en économie, explique que cette situation pèse sur l'économie régionale.
En dehors du Bénin, qui est le plus affecté par cette fermeture des frontières, les pays voisins aussi subissent les séquelles de leur côté.
Le Togo voisin immédiat du Bénin reste touché par les conséquences de cette fermeture des frontières.
Dr Kwami Ossadzifo Wonyra, de l'université de Kara pense que cette fermeture doit amener les pays à diversifier ses partenaires. Ce qui selon lui évitera que l'économie des pays voisins ne soit plus asphyxiée par la fermeture de la frontière nigériane. Dr Kwami Ossadzifo Wonyra indique que l'impact est très prononcé et tous ceux qui utilisent le commerce informel sont touchés. Cela n'a nullement épargné le Togo.
Il précise que le secteur de la construction prend un coup du fait du ralentissement de l'importation du ciment Dangoté. Au même moment, les producteurs voient leur chiffre d'affaires baisser, créant une surproduction sans précédent surtout sur tout le littoral.
Au Togo par exemple, pour ce qui est des exportations, certains produits risquent de périr, ce qui va entraîner un manque à gagner pour les producteurs togolais.
Il faut noter que cette guerre entre le Bénin et le Nigéria ne date pas d'aujourd'hui seulement que cette fois-ci, tout semble une guerre de sourds entre les deux pays.
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
En vérité, il s'agit de tout prêtre d'Afrique francophone incardiné en France, c'est-à-dire devenu membre à part entière du clergé français, sous la juridiction de l'évêque français de son diocèse, dans cette France dont les « prêtres meurent et ne sont pas remplacés », où « le nombre de catholiques ‘‘pratiquants réguliers'' est devenu marginal (entre 2 et 4% aujourd'hui [2018], contre 25% en 1960). » Mais de focaliser sur le Bénin permet d'illustrer le paradoxe aujourd'hui d'une situation transposable, par exemple, sur Madagascar.
Prenons deux dates. En 1861 arrive au Bénin le premier missionnaire, un vrai, pas un aumônier des bateaux négriers. En 1928 est ordonné le premier prêtre béninois. De 1861-1928 à aujourd'hui, le Bénin s'est-il approprié « le dépôt de la foi » de sorte que des prêtres béninois puissent le restituer dans sa densité à la France qui l'a reçu et mûri avec les autres nations d'Europe pendant près de deux mille ans ? Car la foi est une affaire de transmission et pas de récitation. Question donc de légitimité du prêtre africain en France. Deux autres dates. Le 23 juillet 1981, Jean-Paul II, souffrant, fait du cardinal béninois Bernardin Gantin son légat au 42ème congrès eucharistique international de Lourdes. Au moment de l'homélie, arrêt soudain du système de sonorisation. Ici et là on y a vu une panne délibérée pour « faire taire ce Nègre » qui ose s'adresser aux Français au nom du Pape. Le 13 janvier 1995, obéissant au même Souverain Pontife, le même cardinal retire à Mgr Jacques Gaillot son siège d'Evreux. Suite à cela, le prélat béninois essuya des salves de lettres venues de France agonir et remettre à sa place « ce Nègre qui doit tout à la France ». Effaré, un de ses prêtres, Alphonse Quenum, historien, fit un autodafé des valises d'injures pour innocenter l'Eglise universelle. De 1981-1995 à aujourd'hui, les Français ont-ils apaisé leur regard sur l'Africain de sorte qu'un Béninois, curé d'une paroisse de France, puisse aux Français « annoncer la bonne Nouvelle du Salut » ? Question donc de crédibilité du prêtre africain en France.
Un Juif catholique a été archevêque de Paris. Il a même obtenu qu'on dise à ses obsèques le « Chema Israël ». Imagine-t-on aujourd'hui un prêtre africain évêque du diocèse le plus obscur de France ? Il est certain qu'il sera perçu et rejeté par les fidèles résiduels comme un vil usurpateur. Qu'on l'utilise à rabâcher le dogme, d'accord ! Mais que le Pape ne s'y trompe pas : la cathèdre de la cathédrale est réservée à un Français de France. Fût-il juif.
La France s'est déchristianisée, c'est sûr. Pour diverses raisons, les Français estiment aujourd'hui qu'ils ont bien mieux à faire que d'aller remplir les églises. Les séminaires se vident. Pour autant on ne doit pas laisser croire que la foi catholique française est un arrangement aujourd'hui en panne auquel un prêtre africain francophone peut tendre une main secourable. Entretenir la mèche qui fume encore en France n'est pas son rôle. Ce peut être celui du prêtre polonais (l'archevêque juif de Paris était d'origine polonaise), héritier lui aussi de l'Europe aux racines chrétiennes depuis près de deux mille ans. La mèche qui fume encore en France peut redevenir flamme qui éclaire, mais pas grâce à des prêtres burundais.
Si les prêtres africains, notamment béninois, croient qu'ils peuvent contribuer à rechristianiser la France, ils se trompent. Ils risquent en sus de passer pour d'utiles réfugiés économiques, à l'instar des médecins africains très présents dans la banlieue parisienne, très peu dans les bourgs africains démunis ; ils sont certes mieux tolérés et moins méprisés que les éboueurs africains dans les rues de France. Mais il ne sied pas que des prêtres africains, notamment béninois, ramènent leur sacerdoce à un boulot de survie économique. Prêtres africains incardinés en France, voilà un paradoxe, un de ces attrape-négro où l'Africain, se croyant honoré, se laisse enfermer, loin de la dignité et de l'honneur de l'Afrique.
Le Parti du Renouveau Démocratique ( Prd) tient son université de vacances ce Samedi 28 Septembre à Porto-Novo.
Voici en intégralité l'allocution d'ouverture du Président du parti Me Adrien HOUNGBEDJI
Chers amis venus répondre à notre invitation
Chers militants du PRD
Merci à vous tous d'être aussi nombreux.
Merci pour la joie qui se lit dans vos yeux, pour l'engagement que traduisent vos voix.
Ce rendez-vous est un rendez-vous fraternel.
Vous apportez encore la preuve ce midi, que le PRD est toujours plus grand, plus haut, plus fort.
Plus haut, plus grand, et plus fort, malgré les épreuves.
Certains nous ont quittés ! D'autres nous ont rejoints.
Ceux qui sont partis ont beau s'en aller, nous sommes toujours là, plus grands, plus hauts, plus forts.
Nous sommes le dos au mur, c'est vrai !
Mais être le dos au mur, c'est une bonne position pour repartir à l'attaque, pour prendre de l'élan, pour gagner.
Tchoco choco !
Je vousremercie, tous et chacun.
J'aime ce cercle de fraternité que vous constituez.
J'aime être parmi vous.
Je voudrais pouvoir vous serrer la main à tous, et recevoir à votre contact,un peu de cette chaleur, un peu de cette foi, qui vous rendent si confiants.
Je vous respecte ; je vous remercie pour la confiance que vous n'avez cessé de me témoigner, envers et contre tout.
Je tiens aussi à vous féliciter.
Malgré les frustrations, vous êtes restés aux yeux des Béninois, et aux yeux du monde, vous êtes restés le Parti de la paix,le parti de la démocratie,le parti de l'unité nationale.
Il y a quelques mois, notre pays a failli retomber dans les divisions qui l'ont souvent miné.
Notre Pays a étéla proie de l'intolérance.
Vous avez contribué, par votre calme, à ramener la paix.
La paix est essentielle pour le Bénin.
CHERS CAMARADES
Votre comportement pendant ce qu'il est convenu d'appeler la crise électoraleet post-électorale, a servi la paix.
Votre comportement a servi le Bénin.
Merci, merci et merci.
La plus grande satisfaction pour un homme politique, c'est de pouvoir dire qu'il a contribué, par ses efforts, par ses sacrifices, par ses prises de position, à ramener la paix dans son Pays.
Je vous félicite et vous remercie de m'avoir aidé dans ce rôle, par votre maturité,par votre sens de la Patrie.
Oui, c'est du pays qu'il s'agissait.
Le PRD n'a pas voulu vous jeter mains nues dans la rue, pour affronter des forces de sécurité sur-équipées, sans une réflexion stratégique préalable, et sans perspectives de résultats.
Morts pour rien ? Blessés pour rien ?
Nous n'avons pas voulu cela !
Soyez sans regret, d'avoir gardé votre calme lorsque vous avez été injustement exclus des élections législatives.
Soyez sans regret d'être restés chez vous,et de n'avoir perturbé ni la campagne électorale, ni le scrutin, ni l'installation de la nouvelle Assemblée Nationale.
Soyez sans regret !
CHERS CAMARADES
Je sais qu'en venant ici ce midi, vous cherchez à savoir pourquoi votre parti, le PRD, a été exclu des élections.
Leplus ancien parti du renouveau démocratique de notre Pays ;
Le seul parti qui a participé à toutes les compétitions électorales depuis 30 ans ; le parti qui peut se targuer d'être le plusreprésentatiflorsqu'on regarde le nombre cumulé de ses élus, députés, maires, conseillers ; le parti qui a toujours prôné et pratiqué le consensus et la non-violence.
Pourquoi ce parti-là a-t-il été exclu de la compétition électorale, alors que les premiers, les tout premiers, nous avons obtenu le certificat de conformité ?
Oui c'est la question que vous n'avez cessé de me poser à chacune de nos rencontres.
C'est la question que vous posez encore ce midi ; avec colère.
CHERS CAMARADES
Ne cherchons pas à savoir. Ne cherchons pas à parler.
A vouloir le faire, à vouloir parler, nous risquons de réveiller les vieilles querelles.Ce n'est pas nécessaire.
Ce qui s'est passé appartient au passé. Mettons-le sur le compte des erreurs humaines d'appréciation,sur le compte des malentendus.
Nous sommes ici, aujourd'hui,pour fermer une page ; pour en écrire une autre.
La nouvelle page, c'est la page des prochaines élections locales, municipales et communales.
Oui, le PRD ira aux prochaines élections locales, municipales et communales.
Nous irons, car nous sommes légalement constitués et reconnus.
Nous avons obtenu notre récépissé provisoire et notre certificat de conformité ;
Le PRD est debout ; plus grand, plus haut, plus fort.
Soyons donc sans rancœur pour les erreurs et les malentendus dont nous avons été victimes.
Tournons-nous résolument vers l'avenir.
Préparons-nous à gagner.
Et gagnons ensemble, avec les autres partis qui soutiennent le Gouvernement.
Que notre victoire soit leur victoire ! Que leur victoire soit notre victoire !
La diversité est une richesse.
Apportons à ce grand ensemble qu'on appelle la mouvance, ce rien d'enthousiasme, ce rien d'adhésion populaire, ce rien de fraternité, sans lesquels les partis politiques ne sont que le champ clos des luttes d'intérêt et des intrigues.
La vie et le dynamisme d'un parti ne se mesurent pas sur papier. Ils se mesurent sur le terrain, dans les structures de base, dans la capacité de mobilisation, dans la capacité de fraterniser.
Bien sûr, certains de nos compatriotes sont taraudés par la haine du PRD, taraudés par l'ambition d'effacer le PRD du paysage politique, taraudés par l'ambition de nous gommer de l'Histoire de ce pays.
Ceux-là n'ont pas renoncé : soyons vigilants.
Soyons vigilants dans préparation des élections locales.
Prouvons à ceux-là que nous ne sommes pas un appendice dans l'histoire du Bénin.
Prouvons-leur que nous sommes le vrai Bénin, le Bénin dont la culture de paix et de démocratie est partout salué dans le monde.
Ne permettez pas qu'on oublie, ou fasse oublier, ce que nous avons été pour le Bénin ce que nous sommes, pour le Bénin chaque fois que la démocratie et la paix ont balbutié.
Soyons vigilants, car là aussi, c'est du Bénin qu'il s'agit.
La répétition du scénario que nous avons connu, peut être une source de désordre.
Le Bénin a besoin de paix, et d'hommes de paix.
L'année 2019 est une année d'épreuves pour notre Pays.
Les violences du mois de mai et leurs séquelles sur la cohésion nationale sont encore dans tous les esprits.
Le drame des otages de la Pendjari atteste que le terrorisme international est à nos portes, si ce n'est dans nos murs.
Enfin, la fermeture de nos frontières avec notre grand voisin le Nigéria, est un drame aux dimensions et aux conséquences incalculables.
On peut changer l'histoire dedeuxpays.
Il est difficile dechanger la géographie.
Ce n'est pas violer un secret de dire que depuis un mois, des véhicules gros porteurs, sont stationnés à Kraké : que cela fait problème et que les Béninois s'interrogent.
Le Gouvernement devrait communiquer pour éclairer l'opinion : il ne fait pas.
L'Assemblée Nationale devrait interpeler le Gouvernement en question d'actualité : elle ne le fait, laissant le champ libre aux réseaux sociaux et aux fakenews pour intoxiquer l'opinion
Nous implorons nos dirigeants, des deux côtés de la frontière, de s'asseoir autour d'une table.
Nous les prions de redonner du sens à l'esprit de fraternité et de solidarité.
Nous les prions, de mettre fin à ce bras de fer qui n'a que trop duré, et de trouver des solutions pour mettre fin aux souffrances. Car les populations souffrent.
La sagesse consiste dit-on à prendre la juste mesure des choses.Prenez la juste mesure !
CHERS CAMARADES
Je sais aussi que beaucoup d'entre vous sont frustrés de constater l'espèce de dédain dans lequel nous sommes tenus, malgré le soutien franc, risqué et loyal que nous avons apporté au Gouvernement pendant toute la 7ème législature.
Je sais que beaucoup d'entre vous sont tentés, à cause de cette frustration, de renier la ligne d'Ifangni et de basculer dans cette opposition que nous avons rejetée avec force.
Beaucoup d'entre vous le souhaitent : de bonne foi !
Nos adversaires nous y poussent : c'est un piège.
Ne tombons pas dans le piège.
Gardons la tête froide ! Gardons le cap que nous avons fixé le samedi 21 février 2014 à Ifangni.Avançons !
Le soutien que nous apportons désormais au Gouvernement, sans député, sans ministre, n'est pas inédit en politique ; il a un nom : c'est un soutien sans participation.
Il a des inconvénients ! Il n'a pas que des inconvénients ! Imposé surtout à un grand parti comme le PRD.
Continuons d'apporter au Gouvernement et à Patrice TALONnotre soutien franc et loyal, car les villes et les villages où nous sommes influents ont eux aussi, besoin de routes, de ponts, de maternité, d'écoles, de centres de santé, d'eau et d'électricité.
Et nous en voyons quelques-uns, en cours de réalisation : nous ne pouvons le nier.
Basculer dans l'opposition, c'est renoncer à tout cela. Nous en avons fait l'expérience.
Nous sommes heureux de constater qu'ici et ailleurs le Bénin est en chantier.
Nous sommesheureux de constater que les régions où nous sommes influents ne sont pas laissées pour compte.
Etre ministre ou ne pas être ministre, est aujourd'hui pour nous,un objectif secondaire.
L'objectif principal à cette étape, est de contribuer par notre positionnement, au mieux vivre et au mieux-être de ceux dont nous sommes responsables.
Le moment viendra où nous ferons le bilan de la ligne d'Ifangni.
CHERS CAMARADES
Loin de moi l'idée que nous puissions limiter les aspirations de nos populations, à la seule satisfaction des besoins d'infrastructures que sont les routes, les ponts, l'éclairage public, les écoles, les hôpitaux… etc.
Les Béninois veulent aussi que leur niveau de vie soit amélioré : ils veulent pouvoir se nourrir sans difficulté ; se soigner, mieux que par le passé.
Ils veulent un peu plus de considération, un peu plus d'humanité, un peu plus de proximité, un peu plus de partage des richesses, car les réformes faites par les hommes sont faites pour les hommes.
Notre peuple veut vivre en bonne intelligence avec son grand voisin, le NIGERIA.
Notre peuple aspire à voir préserver la démocratie, les libertés, le pluralisme, les droits de l'homme, la solidarité … etc.
Nous nous questionnons nous aussi, comme un grand nombre de nos compatriotes.
Cette Assemblée Nationale là, élue et installée dans les conditions qu'on sait, et où ne siègent que nos camarades députés de la mouvance, peut-elle rester pendant quatre ans, la représentation de notre peuple et de sa démocratie ?
Pour soutenir le PAG, est-il indispensable que nous perdions notre identité, une identité forgée au prix de 30 années de sacrifices de nos militants ?
Réussirons-nousà sauvegarderla liberté d'opinion, la liberté de la presse, la liberté de manifestation pacifique ?
Nous ferons le bilan de la ligne d'Ifangni, en regardant de ce côté-là-aussi.
Voilà brièvement évoquées quelques questions parmi beaucoup d'autres, sur les quelles votre Université de Vacance est interpellée.
Vos travaux doivent éclairer le Bureau Politique, lorsque s'ouvrira le dialogue politique annoncé par le Président de la République.
C'est le lieu de féliciter encore, et d'encourager à nouveau le Président Patrice TALON, dans sa volonté d'organiser ce dialogue politique.
Nous l'avons déjà fait ; nous le faisons encore.Nous saluons sa décision comme un acte de paix.
Nous marquons notre entière disponibilité à participer à ce dialogue politique.
Nous souhaitons partager avec l'ensemble de la classe politique, nos expériences respectives, et nos approches respectives de solutions, aux problèmes qui interpellent le Bénin.
La délivrancedu certificat de conformité à plusieurs autres partis, le regain de vigueur observé depuis quelques semaines dans la presse, l'ouverture prochaine des journées de concertationavec les formations politiques, peuvent constituer, les premiers pas d'un retour aux fondamentaux de la Conférence Nationale.
Le PRD y croit fortement.
C'est avec cet espoir d'une synergie, entre vos recommandations et les travaux du dialogue politique, que je déclare ouverte la 6ème Université de Vacances du PRD.
Vive l'Université de Vacances
Vive le PRD
Vive la démocratie
Vive le Bénin
La liste des bacheliers boursiers dans nos Universités et Écoles au titre de l'annee Académique 2019-2020 vient d'être rendue publique.Cliquer ici pour lire.
Le sieur Jérôme K. Kossou, âgé de 35 ans, recherché pour plusieurs braquages et meurtres a été neutralisé, le 23 septembre dernier, au cours d'une opération de la police.
Lors de arrestation en son domicile, le mis en cause a pris la fuite après avoir ouvert le feu sur les agents de sécurité. Il a été mortellement atteint lors des échanges de tirs.
L'un des compagnons du sieur Kossou au moment de son interpellation a réussi à s'échapper. Il est recherché par la police.
F. A. A.
C'est parti pour l'Université de Vacances du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Les militants et sympathisants de ce parti démarrent leur grande rencontre des vacances ce samedi. L'Université de Vacances du PRD se tient au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo les 28 et 29 septembre.
A travers le thème : Les réformes politiques : quelles perspectives pour le PRD ?, les militants vont se pencher sur l'avenir du parti en ce moment de grandes réformes du système partisan.
Les délégations des partis politiques invités sont déjà présentes sur les lieux. On peut noter la présence des délégations du DUD avec le Professeur Léon Bio Bigou, de l'Union Progressiste avec Luc Sétondji Atrokpo, du parti Moele-Bénin avec Céphise Béo Aguiar et autres. Pendant deux jours, les délégués vont s'engager dans une nouvelle dynamique.
Ce serait certainement une occasion pour le président Adrien Houngbédji et ses militants de réitérer leur soutien au chef de l'Etat bien que le PRD soit disqualifié des dernières élections législatives.
G.A.
Une réunion ministérielle de haut niveau sur la République centrafricaine s'est tenue jeudi 26 septembre 2019 à New-York. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc a au nom des membres de la Configuration République Centrafricaine de la Commission de la Consolidation de la Paix, exposé les actions menées par cet organe présidé par le Maroc depuis 2014.
Dans son discours le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc Nasser Bourita a félicité le président de la République Centrafricaine pour la signature et la mise œuvre de l'Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation. Il a rendu un hommage aux garants de l'Accord, l'Union Africaine et la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale ainsi qu'aux Nations Unies.
Selon Nasser Bourita, « la signature de cet accord, qui peut être qualifié d'historique, a suscité beaucoup d'espoir au sein d'une population meurtrie par plusieurs années de conflits violents ».
La Configuration République Centrafricaine de la Commission de la Consolidation de la Paix présidée par le Maroc depuis 2014, dans son rôle de plaidoyer suit de près l'ensemble des développements survenus dans le pays.
D'après le chef de la diplomatie marocaine, la Configuration République Centrafricaine a « l'intention de soumettre des observations au Conseil de sécurité, en amont des négociations sur le renouvellement du mandat de la MINUSCA en mettant l'accent sur les préparatifs du prochain processus électoral ». Nasser Bourita a saisi l'occasion pour plaider auprès des membres du Conseil et des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la République Centrafricaine. Il s'agit de doter la MINUSCA du mandat nécessaire pour un soutien effectif au processus électoral, à l'instar de 2015 et de soutenir le processus en facilitant le bouclage du budget prévisionnel.
Dans le but d'explorer les voies et moyens pour renforcer la paix, la sécurité et le développement, le Configuration a organisé pour la première fois une réunion durant le segment humanitaire de Haut niveau de l'ECOSOC à Genève, le 25 juin 2019.
Le ministre a indiqué que « la situation humanitaire continue d'être alarmante, et ce malgré une progression significative du financement de l'appel humanitaire, qui a atteint près de 50% pour 2019 ». « Plus l'autorité de l'Etat s'étend, plus les besoins humanitaires augmentent. Aussi, la sécurité et l'accès des humanitaires continuent d'être une grande source d'inquiétude », confie-t-il.
Par ailleurs, des progrès ont été réalisés dans le domaine judicaire, « avec le lancement des enquêtes de la Cour pénale Spéciale et la remise à niveau du système judicaire ordinaire à travers le pays ».
Renforcement des liens entre le Maroc et la Centrafrique
Selon le ministre Nasser Bourita, à travers un partenariat multiforme les liens entre le Maroc et la République Centrafricaine se renforcent au fil des années. « Le Maroc a été le premier pays à envoyer des troupes sous la bannière onusienne et ce, avant même la création de la MINUSCA. Aujourd'hui, près de 750 hommes et femmes sont déployés au sein de la mission onusienne, et jouissent de la confiance et de la gratitude des populations locales », a-t-il annoncé.
Sur le plan académique, souligne le ministre, « de nombreux étudiants centrafricains poursuivent leurs études dans les différents instituts, universités et grandes écoles marocaines ».
Les actions de renforcement des liens entre le Maroc et la République Centrafricaine sont aussi notées dans les autres secteurs.
« Le Maroc s'engage à maintenir son soutien effectif aux autorités et à la population centrafricaine, œuvrant de concert avec les autres partenaires de ce pays, formulant le souhait de voir la République Centrafricaine sortir de cette crise et emprunter résolument un chemin irréversible vers la stabilisation et la prospérité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume chérifien.
A.A.A
Le siège de l'ONU à New York a abrité le dialogue de Haut Niveau sur le Financement du Développement. S.E.M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc qui a participé mercredi 25 septembre 2019, à la table sur les partenariats et les initiatives pour le financement du développement durable présente les actions menées par son pays dans ce sens.
Selon S.E.M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc, « le succès de l'Agenda de 2030 demeure tributaire des efforts et de la volonté politique de chaque pays, du degré de mobilisation des ressources nationales et de l'engagement de la communauté internationale au moyen d'une coopération efficace, notamment à travers les partenariats multipartites ».
A en croire le ministre, la « promotion des partenariats durables occupe une place de choix dans la politique de développement et de coopération du Royaume du Maroc ». C'est dans cette dynamique que plusieurs initiatives ont été créées à l'occasion du Sommet africain de l'action, convoqué par Sa Majesté le Roi, en marge de la COP22, en 2016. Il s'agit de la Commission du Bassin du Congo, de la Commission de la région du Sahel et la Commission des Etats insulaires.
« Partenaire fondateur, le Maroc demeure mobilisé pour la concrétisation des objectifs de ces initiatives », a déclaré le chef de la diplomatie marocaine.
Aussi, le Maroc a-t-il lancé l'initiative Triple A pour l'Adaptation de l'Agriculture Africaine au changement climatique, ainsi que l'Initiative Triple S. Cette dernière, « portée conjointement par le Maroc et le Sénégal vise à soutenir la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique ».
En dehors de la « coalition lancée conjointement par le Maroc et l'Ethiopie sur l'accès durable à l'énergie, ciblant les populations résidant dans les régions isolées, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement a mis en place l'initiative ‘'The African Youth Climate Hub ». Une initiative qui a pour objectif de « favoriser un espace positif d'échange et de soutien concret pour les jeunes africains ».
Coopération rénovée au profit de l'Afrique
Toujours dans sa politique de développement et de coopération, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a lancé en 2000, dans le domaine du commerce, « l'initiative d'accès aux marchés en franchise de droits en faveur des pays les moins avancés d'Afrique ». Une action qui a « contribué à l'élan que connaissent actuellement les échanges commerciaux entre le Maroc et les PMA d'Afrique ». Autant d'exemples novateurs promus par le Maroc qui « s'inscrivent dans la droite ligne du Plan d'action d'Addis Abéba sur le financement du développement et de l'agenda 2030 et qui traduisent l'engagement du Royaume du Maroc à contribuer à la création d'une dynamique favorable au co-développement en Afrique ».
« L'Afrique a besoin d'un soutien ciblé et adapté à ses priorités en matière économique et sociale ; soutien qui lui permettra d'accélérer le rythme vers une croissance inclusive et durable qui lui permette de relever les ODD », a déclaré S.E.M. Nasser Bourita.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, « il est de plus en plus clair que la réalisation des engagements pris dans le cadre de l'Agenda 2030, repose en grande partie sur les progrès en Afrique ». C'est pour cela poursuit-il que « la communauté internationale est aujourd'hui interpellée pour asseoir les jalons d'une coopération rénovée au profit de l'Afrique, notamment en ce qui concerne la mobilisation du financement, autour duquel doit émerger un consensus et une solidarité mondiale ».
A.A.A
Après son succès au championnat d'Afrique et au master africain des 14 ans et moins de tennis à Tunis, Gloriana Nahum a été accueillie ce vendredi 27 septembre 2019 à sa descente d'avion par la Fédération béninoise de tennis (FBT). Un accueil à la hauteur de l'exploit accompli en terre tunisienne par la pépite du tennis béninois.
Responsables fédéraux, membres de l'Académie du Tennis club de l'amitié (Tca), techniciens, parents et amis étaient de la partie pour accueillir la récente vainqueur du championnat national de tennis, édition 2019. Très honorée, elle ne s'en cache pas. « Je suis très contente de l'accueil qui m'est réservé et je promets faire davantage au prochain championnat », a-t-elle laissé entendre. « Je voulais revenir avec le trophée mais les nombreuses séances d'entraînement et les matchs qui ont duré des heures, ont eu raison de moi ». Pour son entraîneur Christian Allowakinou, les résultats dans l'ensemble sont satisfaisants. Partie avec son frère Gillian et Rodia Noudogbessi, Gloriana Nahum a obtenu sa qualification pour le Master africain des 14 ans et moins à l'issue du championnat d'Afrique des 14 ans et moins qui s'est déroulé du 09 au 14 septembre 2019. Terminant 4ème sur treize pays participants à ce championnat, elle a validé sa qualification et disputé le master africain des 14 ans et moins qui par conte a eu lieu du 16 au 21 septembre 2019. Pour un ensemble de cinq matchs disputés pour le compte du Master, elle en a gagné 02 et perdu 03. Cette prestation la hisse au terme du Master à la 5ème place dans sa catégorie sur le continent. Selon un membre de la Fédération Béninoise de Tennis qui a préféré requérir l'anonymat, l'accueil qui lui a été réservé est motivé par la prouesse réalisée en terre tunisienne. Subjuguée par le chef d'oeuvre de la jeune fille qui est en partance pour le Centre de Tennis de Casablanca dont elle est désormais pensionnaire, l'instance faîtière dirigée par Jean-Claude Talon a voulu lui témoigner sa reconnaissance et son soutien de tous les jours.
Ghislain Printant
Le Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage (Fodefca) a validé ce jeudi 26 septembre 2019, son nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années. Responsabilisé de la mise en œuvre de la Politique nationale de la formation professionnelle, le Fodefca dispose d'un nouveau plan stratégique pour la période 2020-2024. Ce plan validé sous réserve des amendements et recommandations par les participants d'un atelier reste un instrument indispensable pour la structure.
Ce n'est qu'après plus d'une décennie que cet établissement public à caractère social se dote d'un plan quinquennal pour satisfaire les besoins en main-d'œuvre qualifiée.
Créé depuis 1999, cet établissement entre dans une nouvelle dynamique. « Ceci dans le but d'assurer le développement des possibilités d'adaptation ou d'accès de la main-d'œuvre à un emploi rémunérateur », a expliqué le ministre du travail Adidjatou Mathys. « Nous avons pris la mesure des choses et nous allons relever le défi », a-t-elle précisé.
Ce document a été rédigé après un audit organisationnel et institutionnel réalisé en 2015, où des dysfonctionnements ont été signalés.
Le président du Fodefca, Gaston Rotinor Gouton, pense qu' « Il fallait sortir la formation professionnelle des sentiers battus pour regarder et affronter l'avenir avec ambitions et cohérence ».
Les maux dont souffre cette structure sont entre autres, l'insuffisance de ressources financières et du personnel, des conditions de travail peu motivantes, la faible visibilité du Fonds et l'absence de plan prévisionnel des ressources humaines. Aussi note-t-on, l'absence de pôles d'ingénierie des compétences au sein des associations et branches professionnelles de cet établissement.
Le Secrétaire exécutif du Fodefca, Roger Comlan Adanhounzo indique que « Ce plan se refuse d'être un carcan ; il ne fixe pas non plus d'œillères sur un terrain turbulent et aussi volatile que celui des compétences, à l'ère de la course effrénée vers les technologies les plus avancées ».
G.A.
Trois voleurs présumés de batteries de lampadaires sont tombés dans les mains de la population de Dovi. Ils ont été arrêtés le mardi 24 septembre 2019 dans cette localité située dans la commune de Zagnanado. Les trois jeunes ont été arrêtés en flagrant délit puis confiés à la police. Selon les informations, ces divorcés sociaux sont spécialisés dans le vol de batteries de lampadaires implantés dans les quartiers de l'arrondissement de Dovi.
Cette réaction des populations fait suite à l'appel du gouvernement à surveiller les lampadaires afin de lutter contre les vols et le vandalisme.
G.A.
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développementa approuvé, ce jeudi, un prêt de 61,77 millions d'euros en faveur du gouvernement du Bénin pour la mise en œuvre du Projet d'électrification rurale (PERU) à destination de 309 communes.
Le projet PERU, qui sera réalisé sur trois ans, va bénéficier à une population estimée à un million d'habitants. « Son objectif est d'améliorer le taux d'accès à l'électricité en milieu rural, de 8,11% en 2018 à 13,78% en 2022 », a souligné Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale chargée de l'Afrique de l'Ouest pour la Banque.
Le projet est en phase avec le Programme d'Actions du Gouvernement béninois (PAG 2016-2021), approuvé en 2016, notamment sur les piliers 2 et 3. Un pilier concerne la transformation structurelle de l'économie béninoise, l'autre est relatif à l'amélioration des conditions de vie des populations, en assurant entre autres, l'accès aux services sociaux de base, dont l'électricité.
Plus de 48 000 ménages en seront les premiers bénéficiaires directs. À leur intention, il est prévu de baisser le coût du raccordement à 25 000 francs CFA (38 euros) au lieu de 90 000 FCFA (137 euros), grâce au financement, par le projet, du matériel de branchement. En outre, 35 écoles seront raccordées à l'électricité et bénéficieront d'adduction d'eau potable dans le cadre du projet en appui au Programme national des cantines scolaires mis en place par le gouvernement béninois.
« Ce projet s'ajoute aux opérations de la Banque dans le cadre du programme gouvernemental de renforcement des capacités énergétiques du pays. Il bénéficie des résultats de toutes les interventions de la Banque dans le cadre de sa stratégie d'intégration régionale, qui vise à assurer un approvisionnement du Bénin en électricité, à moindre coût », a précisé Marie-Laure Akin-Olugbade.
Au 30 juin 2019, le portefeuille de la Banque au Bénin comptait 15 projets actifs pour un engagement total de quelque 443 millions d'euros. Il est constitué uniquement de projets publics, dont 12 nationaux et trois multinationaux.
Les inondations cycliques observées dans la ville de Cotonou pourront être définitivement conjuguées au passé dans les années à venir. Le Conseil d'Administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé ce jeudi 26 septembre 2019, le décaissement de 61 millions d'euros, soit près de 40 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du Projet d'appui au programme d'assainissement pluvial de Cotonou (PAPC).
Selon la directrice générale pour l'Afrique de l'Ouest de la BAD, l'objectif du PAPC est de renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine d'une part, et de promouvoir un changement de comportement pour la réduction des risques d'inondation et l'adaptation au changement climatique à Cotonou d'autre part. A l'en croire, les impacts attendus de ce projet sont nombreux et résultent de la prise en compte non seulement des enjeux du système d'assainissement, de l'aménagement urbain, de l'eau mais aussi de l'environnement et la santé, à travers la prévention de maladies d'origine hydrique, au profit de près de 100 000 bénéficiaires.
Le Projet d'appui au programme d'assainissement pluvial de Cotonou est un projet qui consiste en l'aménagement d'un bassin de rétention d'un volume de 220 500 m³, la construction de 33 140 ml de collecteurs et caniveaux, l'aménagement et le pavage de 12 220 km de voie, la reconstruction et de l'équipement de l'école béninoise des sourds et malentendants, et du laboratoire-type centre de santé communautaire.
Prévu pour durer 6 ans, le PAPC couvrira les 6ème et 10ème arrondissements de Cotonou.
Le financement de la BAD couvrira les 4 premières années. C'est un projet qui sera bénéfique à une population estimée à plus de 785 000 habitants, dont 51% de femmes.
Estimées à plus de 1700, les personnes affectées par le PAPC seront indemnisées.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La disparition du régisseur de la Direction Générale des Impôts (DGI) n'a pas encore livrée tous ses secrets. Selon les premiers éléments de l'enquête, " Réinventer la cité lacustre de Ganvié "
Un projet phare du gouvernement pour révéler davantage le Bénin 🇧🇯 au plan touristique avec plus de 40 milliards de FCFA d'investissement total et un impact socio-économique important.#TourismeBenin #wasexo pic.twitter.com/Oh6uIFPo6P
La disparition mystérieuse du régisseur de la DGI depuis vendredi 20 septembre, alors qu'il se rendait en mission à Ouidah, continue de susciter de nombreuses interrogations.
Des sources proches du ministère de l'économie et des finances révèlent que des irrégularités seraient constatées dans son bureau suite à une perquisition. Certaines sources non encore confirmées révèlent la disparition de plusieurs milliards de francs CFA.
Plusieurs personnes sont déjà interpellées dans le cadre de cette affaire.
L'enquête se poursuit.
Dossou MIALO
Un nouveau maire à la tête de la commune de Kalalé. Mme Kadidjatou Djegga Demmon vient d'être élue par 14 voix pour et 11 contre. Elle succède ainsi à Orou Sé Guéné déchu au terme d'une décision de la Cour suprême.
Avant son élection, Kadidjatou Djegga Demmon occupait le poste de premier adjoint et maire par intérim de la commune de Kalalé.
L'élection de ce nouveau maire dans la commune de Kalalé, rehausse le nombre de femmes maires dans le pays.
F. A. A.
L'épouse et le chauffeur du régisseur ainsi que le Chef service ressources matérielles et financières (C/MAF) viennent d'être convoqués à la Brigade économique et financière (BEF) dans le cadre de l'affaire sur la disparition de sieur Carlos Adohouannon.
Le Directeur des ressources humaines (DRH) a déjà été écouté puis relaxé jeudi dernier dans le cadre de l'enquête sur la disparition du régisseur de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Le régisseur Carlos Adohouannon est porté disparu depuis l'après-midi du vendredi 20 septembre 2019 alors qu'il devrait se rendre en mission à Ouidah. Il est resté introuvable jusqu'à ce jour.
Pour le moment, on ignore s'il s'agit d'un enlèvement, d'un assassinat ou d'une disparition volontaire.
Aux dernières nouvelles, son bureau a été mis sous scellés par un huissier.
L'enquête se poursuit.
D. M.
Le ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Mme Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou et le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin ont effectué une visite jeudi 26 septembre 2019, dans deux formations sanitaires de la Commune d'Abomey-Calavi pour constater l'évolution de la phase pilote du volet assurance maladie du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).
Lancée par le gouvernement, il y a deux mois environ, la phase pilote du volet assurance maladie du projet ARCH se déroule convenablement. C'est le constat fait par la délégation ministérielle aussi bien à l'hôpital de Zone de Calavi qu'au Centre de Santé d'Akassato. Selon le médecin coordonnateur de la Zone Sanitaire Abomey-Calavi-Sô Ava, la phase pilote est un succès puisque plus de 500 patients ont été déjà traités.
« Le volet Assurance Maladie du dispositif ARCH est une pièce maîtresse dans la mise en œuvre de la stratégie de protection sociale du gouvernement au profit des couches démunies et je suis heureuse du constat fait ce jour sur le terrain », a confié le ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance. Aussi, a-t-elle apprécié la participation des Centres de Promotion Sociale (CPS) dans la sensibilisation des populations à la base.
A.A.A
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, ce jeudi à Abidjan, un prêt de 61 millions d'euros au Bénin pour la mise en œuvre du Projet d'appui au programme d'assainissement pluvial de Cotonou (PAPC), la capitale économique du pays étant sujette régulière à des inondations.
La phase d'exécution du programme est prévue sur une durée de 6 ans, dont quatre pour les volets financés par la Banque. Le PAPC doit bénéficier à une population estimée à plus de 785 000 habitants, dont 51% de femmes. Plus de 1 700 personnes affectées par les travaux devront être indemnisées.
« Ce projet vise, d'une part, à renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine et, d'autre part, à promouvoir un changement de comportement pour la réduction des risques d'inondation et l'adaptation au changement climatique à Cotonou », a expliqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale pour l'Afrique de l'Ouest de la Banque.
Le PAPC couvre précisément les 6ème et 10ème arrondissements de la capitale économique et plus grande ville du Bénin. Il consiste, notamment, en l'aménagement d'un bassin de rétention d'un volume de 220 500 m3, de la construction de 33 140 ml de collecteurs et caniveaux, de l'aménagement et du pavage de 12 220 ml, de la reconstruction et de l'équipement de l'école béninoise des sourds et malentendants et du laboratoire-type centre de santé communautaire.
« Les impacts attendus sont nombreux et résultent de la prise en compte non seulement des enjeux du système d'assainissement, de l'aménagement urbain, de l'eau mais aussi de l'environnement et la santé à travers la prévention de maladies d'origine hydrique, au profit de près de 100 000 bénéficiaires », a précisé Marie-Laure Akin-Olugbade.
Au 30 juin 2019, le portefeuille de la Banque au Bénin comptait 15 projets actifs pour un engagement total de quelque 443 millions d'euros. Il est constitué uniquement des projets publics, dont 12 nationaux et trois multinationaux.
Le Directeur des ressources humaines (DRH) a été écouté puis relaxé jeudi dernier dans le cadre de l'enquête sur la disparition du régisseur de la Direction Générale des Impôts (DGI).
D'autres responsables sont convoquées dans le cadre de l'enquête.
Le régisseur Carlos Adohouannon est porté disparu depuis l'après-midi du vendredi 20 septembre 2019. Ce cadre de la DGI qui devrait être en mission à Ouidah est resté introuvable jusqu'à ce jour.
Et depuis, aucun membre de sa famille, ni ses collègues, encore moins ses amis n'ont de ses nouvelles.
Pour le moment, on ignore s'il s'agit d'un enlèvement, d'un assassinat ou d'une disparition volontaire.
Aux dernières nouvelles, son bureau a été mis sous scellés par un huissier.
L'enquête se poursuit.
D. M.
Les 83 députes du Bénin suivent depuis jeudi 26 septembre 2019 à l'hôtel Royal de Cotonou, une formation sur l'utilisation des TIC en tant que outils de représentation et d'interaction avec les citoyens. L'ouverture de ce séminaire de formation de l'Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD) sous la direction de Louis Vlavonou, président de l'Assemblée Nationale a connu la présence de Mme Josiane Foundohou, représentante de NIMD Bénin, d'Alessandro Tedesco, chargé de programme-justice et droits de l'Homme de la Délégation de l'Union Européenne au Bénin et de Thijs Berman, directeur exécutif de NIMD.
Organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'appui à l'Assemblée Nationale du Bénin pour la promotion de la gouvernance participative et des droits de l'Homme financé par l'Union Européenne, le séminaire de formation est axé sur le thème : « Les technologies de l'information et de la communication comme outils de représentation et d'interaction avec les citoyens ».
La formation vise à accroître les connaissances des députés en matière de représentation et d'utilisation des TIC en tant que moyen pour interagir avec les citoyens.
Cette formation va permettre aux députés d'être au courant des canaux et outils de communication, afin d'instaurer une relation parlementaires-citoyens.
Selon le président de l'Assemblée nationale, les technologies de l'information et de la communication doivent être une chance d'apprendre, de dialoguer, d'approfondir la démocratie. Aussi, indique-t-il, les TIC doivent être une opportunité pour s'ouvrir sur le monde.
Au début du séminaire, chaque député est entré en possession d'une clé de connexion Usb.
A.A.A