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24 Heures au Bénin

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Alex Chodaton inhumé mercredi prochain

Mon, 10/28/2019 - 17:05

Précédemment journaliste sportif à l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB), Alexis Chodaton, décédé le 09 octobre dernier, sera conduit dans sa dernière demeure le mercredi 30 octobre 2019 au cimetière de Vasseho, dans la commune de Ouidah. Selon le programme des obsèques, une messe corps présent sera dite en l'église Saint Jean-Baptiste de Cotonou mardi 29 octobre.
Celui que la presse béninoise pleure aujourd'hui est l'un des pionniers de la presse sportive au Bénin. Il a servi à la Division sport de l'ORTB et animé de nombreuses émissions sportives avant son admission à la retraite.
Il a rejoint la demeure céleste le 09 octobre dernier dans sa 68è année.

A lire aussi : Les sinistrés reçoivent l'aide des bonnes volontés A lire aussi : Il recouvre la liberté après 05 ans de prison A Lire aussi : Le statut de ll'opposition clairement défini A lire aussi : Voici les conditions à remplir pour être chef de file de l'opposition A lire aussi : Recommandations des experts du dialogue politique : Les conditions à remplir pour être chef de file de l'opposition

F. A. A.

Categories: Afrique

Des séances d'exercices militaires à Allada

Mon, 10/28/2019 - 16:36

L'Etat-major général des Forces armées béninoises va organiser des séances d'exercices militaires dans la commune d'Allada. Selon un communiqué de la mairie d'Allada en date du 25 octobre, ces manœuvres militaires vont durer du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre 2019.
Au cours de leur séjour, les militaires vont parcourir à pied des localités et seront munis d'armes et de cartouches pour leurs exercices.
Le Secrétaire général de la mairie d'Allada, à travers le communiqué, invite ses administrés à la sérénité la vue des hommes en uniforme.
Les populations sont invitées à « ne pas s'affoler devant les manœuvres militaires qui ne sont rien d'autres que des séances d'entraînement », précise le communiqué.
La clôture des séances d'exercices militaires d'Allada est prévue vendredi prochain.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les sinistrés reçoivent l'aide des bonnes volontés

Mon, 10/28/2019 - 16:18

La montée des eaux du fleuve Mono a détruit beaucoup d'habitations et des hectares de cultures dans les communes riveraines. En dehors du gouvernement, plusieurs personnes de bonne volonté ne sont pas restées insensibles aux cris de détresse des populations. Dimanche dernier, c'est le député Euric Guidi, qui est allé porter assistance aux sinistrés des communes d'Athiémé et de Grand-Popo.

L'élu sur la liste de l'Union Progressiste (UP), accompagné d'une délégation composée des cadres du département du Mono et des autorités politiques et administratives a fait don des vivres aux sinistrés d'Athiémé et de Grand-Popo, le 27 octobre.
Des sacs de riz, du sucre, des bidons d'huile alimentaire, des cartons de boîtes de conserve et de pâtes alimentaires, des moustiquaires, des nattes, de la fripe et une enveloppe financière de 500.000 FCFA, c'est le don offert aux sinistrés dans chacune des communes d'Athièmé et de Grand Popo.
A Athiémé, le député a porté assistance aux sinistrés, qui se sont installés sous des tentes dans les localités riveraines.
A Adjaha et Houndjohoundji, dans la commune de Grand-Popo, l'He Euric Guidi a constaté que les infrastructures socio-communautaires à savoir les écoles, les centres de santé, les lieux publics et des habitations sont dans l'eau. Il a demandé que les enfants de moins de 05 ans et les femmes enceintes soient prises en charge dans chacune des communes.
Heureux de l'assistance portée aux personnes sinistrées de leurs communes, les maires ont promis répartir les vivres convenablement.
Le préfet du Mono, Komlan Sena Sedzro Zinsou, a saisi l'occasion pour solliciter l'aide des structures et des personnes de bonnes volontés qui peuvent assister les populations sinistrées de son département.

Lire aussi : Arrêté pour avoir tué l'amant de son épouse : Il recouvre la liberté après 05 ans de prison Lire aussi : Rapport des experts sur les recommandations : Le statut de l'opposition clairement défini Lire aussi : Recommandations des experts du dialogue politique : Voici les conditions à remplir pour être chef de file de l'opposition Lire aussi : Recommandations des experts du dialogue politique : Les conditions à remplir pour être chef de file de l'opposition

A.A.A

Categories: Afrique

Il recouvre la liberté après 05 ans de prison

Mon, 10/28/2019 - 16:17

Le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, statuant en matière criminelle a condamné, vendredi 25 octobre 2019, le sieur Gouegnon Amadou à 04 ans d'emprisonnement ferme pour avoir assassiné l'amant de son épouse. L'accusé recouvre sa liberté après avoir passé 05 ans en prison.

Selon l'ABP, les faits remontent au 6 décembre 2014, dans la commune de Malanville aux environs de 23 heures. Le sieur Gouegnon Amadou a remarqué que son épouse dame Gowoga Djéo, qui dormait à ses côtés n'était plus dans le lit conjugal. Enervé, il a pris un gourdin et alla au domicile de Iliassou Moussa.
Le sieur Amadou avait connaissance de l'infidélité de son épouse, qui entretenait des rapports sexuels dans la chambre d'un certain Iliassou Moussa avec le nommé Seni Abdoulaye, un boucher résident à Garou-Tédji, dans la commune de Malanville.
En dépit des avertissements du sieur Amadou qui a ordonné plusieurs fois au boucher Seni Abdoulaye de laisser sa femme, ce dernier n'a pas cessé ses fréquentations.
S'étant rendu au domicile de Iliassou Moussa, le sieur Gouegnon Amadou a vu son épouse en plein ébats sexuels avec Seni Abdoulaye et lui donna des coups de bâton à la tête et au tibia. Transporté à l'hôpital, Seni Abdoulaye gravement blessé rend l'âme quelques heures plus tard.
A la barre, Gouegnon Amadou a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Si j'ai commis ce crime, c'est parce que je voulais sauver mon honneur. Car, la victime m'a trop humilié. À plusieurs reprises, le délégué lui a demandé avec mes interventions de laisser tranquille ma femme mais il n'a pas cru devoir me laisser ma femme », a déclaré l'accusé qui regrette son acte.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, Abdou Karimi Adeoti, a requis 04 d'emprisonnement ferme.
Pour la défense représentée par Aboubakar Baparape, c'est un ‘' un crime passionnel''.
Le tribunal après en avoir délibéré contradictoirement en matière criminelle et au premier ressort, a déclaré Gouegnon Amadou coupable des faits d'assassinat mis à sa charge et note en la cause de l'accusé une excuse atténuante et le condamne à 04 ans d'emprisonnement ferme.
L'accusé ayant déjà passé 05 ans en prison recouvre sa liberté.

A.A.A

Categories: Afrique

Les Evêques espèrent l'organisation d'un dialogue national inclusif

Mon, 10/28/2019 - 15:55

Suite aux violences enregistrées au Bénin dans le cadre des dernières élections législatives, le clergé catholique a entamé une médiation avec les principaux acteurs du pays. Pour la résolution de la crise politique que traverse le Bénin, le clergé a rencontré des proches du pouvoir ainsi que des acteurs de l'opposition. Mais aucun point n'a été fait par le clergé pour rendre compte des démarches effectuées dans ce sens.

Dans un communiqué publié au terme de sa première session plénière ordinaire au titre de l'année pastorale 2019-2020 à l'archevêché de Parakou du 20 au 23 octobre 2019, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), dit avoir suivi de près la tenue du dialogue politique du 10 au 12 octobre dernier et espère l'organisation d'un dialogue national inclusif pour le dégel de la situation.
La CEB a « suivi avec beaucoup d'attention, la tenue concomitante du 10 au 12 octobre dernier, du dialogue convoqué par le Président de la République, au palais des congrès, et des assises de la résistance organisées par les partis politiques de l'opposition, au Chant d'oiseau à Cotonou », indique le communiqué.
Les Evêques du Bénin considèrent « ces initiatives comme une étape significative pouvant conduire à un dialogue national inclusif en vue d'une authentique réconciliation entre tous les fils et les filles du Bénin ».
Sans rendre compte des démarches menées dans le cadre de sa médiation pour le retour à la paix, le clergé catholique croit en la tenue d'un dialogue national.
Il y a quelques semaines, une fausse information a circulé faisant état de la suspension de sa médiation. Les Evêques du Bénin ont apporté un démenti formel en notifiant que la « mission de médiation est toujours en cours selon la disponibilité des uns et des autres ».
Au terme de ses assises, le clergé catholique n'a fait aucune communication à propos des actions menées.
Toutefois, à travers leur communiqué, les Evêques restent disponibles à œuvrer pour le retour de la cohésion sociale et la réconciliation entre les fils et filles du Bénin, qui selon eux, passe par l'organisation d'un dialogue national.

A.A.A

Categories: Afrique

Le statut de l'opposition clairement défini

Mon, 10/28/2019 - 13:53

Le comité d'expert a transmis au chef de l'Etat son rapport. Plusieurs propositions ont été faites dans le but de permettre une facilité dans l'étude des recommandations par l'Assemblée nationale. Au nombre de ces propositions, le statut de l'opposition. L'article 2 du projet souligne que « l'opposition est constituée de l'ensemble des partis politiques qui, dans le cadre juridique existant, ont choisi de professer pour l'essentiel, des opinion différentes de celles du gouvernement en place et de donner une expression concrète à leurs idées dans la perspective d'une alternance démocratique ». A cet effet, l'opposition a sa ligne directive même si elle s'emploie à avoir des avis contraire à celui du gouvernement. L'opposition selon les experts, a pour rôle de critiquer le programme, les décisions et les actions du gouvernement. Elle doit développer des programmes propres et proposer des solutions alternatives à la nation. Aussi devra-t-elle opter pour l'alternance du pouvoir par des voies légales.
Le comité d'experts a aussi réservé une partie pour le droit de l'opposition et toute personne qui constituerait un handicap à l'exercice de ces droits tombera sous le coup de la loi. Les partis de l'opposition doivent avoir une existence légale comme tous les partis soutenant l'action du gouvernement. Ils doivent bénéficier aussi de l'aide de l'Etat au financement des partis.
G.A.

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Le chef de file de l'opposition sera nommé en conseil des ministres

Mon, 10/28/2019 - 13:29

Sur proposition des experts du dialogue national, le chef de file de l'opposition politique sera nommé par décret pris en Conseil des ministres. Le comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations a fait une proposition de loi portant statut de l'opposition qui définit les dispositions générales, les critères d'appartenance à l'opposition, les droits et obligations de l'opposition et les dispositions diverses et finales.

Les critères d'appartenance à l'opposition sont énumérés dans les article 6, 7 et 8.
L'article 6 stipule que pour être parti de l'opposition, « il faut être un parti politique régulièrement enregistré, faire une déclaration officielle et publique de son appartenance à l'opposition et la faire enregistrer au ministère chargé de l'intérieur ». Ce dernier « transmet dans un délai de deux mois au plus tard l'enregistrement au journal officiel pour publication (…).
Un parti de l'opposition doit aussi « développer pour l'essentiel des positions et des opinions différentes de celles du gouvernement et ne pas accepter un poste politique à un niveau quelconque du pouvoir exécutif ».
Concernant les chefs de l'opposition, l'article 7 souligne : « Est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un parti politique de l'opposition dont le nombre de députés à l'Assemblée nationale constitue de façon autonome un groupe parlementaire ».
Est également considéré comme l'un des chefs de l'opposition, « tout chef d'un groupe de partis de l'opposition constitué en groupe parlementaire à l'Assemblée nationale ».
Enfin, est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, « tout chef de parti politique de l'opposition représenté ou non à l'Assemblée nationale mais ayant totalisé à l'issue des dernières élections législatives, au moins 15% des suffrages exprimés ».
Selon l'article 8, « est considéré comme chef de file de l'opposition, désigné, en son sein, le parti politique déclaré dans l'opposition, ayant le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale à l'occasion des dernières élections législatives ».
L'article précise aussi qu' « en cas d'égalité du nombre de députés, le chef de file de l'opposition politique est désigné par le parti politique déclaré dans l'opposition ayant le plus grand nombre d'élus communaux à l'occasion des dernières élections communales ». S'agissant du nombre de conseillers communaux pour ce qui concerne l'opposition parlementaire, en cas d'égalité, « le plus âgé est déclaré chef de file de l'opposition politique ».
« En cas d'inexistence d'opposition politique parlementaire, est désigné chef de file de l'opposition politique le représentant du parti politique déclaré dans l'opposition et ayant obtenu le plus grand nombre d'élus communaux.
En cas d'égalité du nombre d'élus communaux pour ce qui concerne l'opposition extraparlementaire, le plus âgé est déclaré chef de file de l'opposition politique », souligne l'article 8. Il précise également que le « chef de file de l'opposition politique est nommé par décret pris en Conseil des ministres ».
A.A.A

Categories: Afrique

Les conditions à remplir pour être chef de file de l'opposition

Mon, 10/28/2019 - 13:27

Sur proposition des experts du dialogue national, le chef de file de l'opposition politique sera nommé par décret pris en Conseil des ministres. Le comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations a fait une proposition de loi portant statut de l'opposition qui définit les dispositions générales, les critères d'appartenance à l'opposition, les droits et obligations de l'opposition et les dispositions diverses et finales.

Les critères d'appartenance à l'opposition sont énumérés dans les article 6, 7 et 8.
L'article 6 stipule que pour être parti de l'opposition, « il faut être un parti politique régulièrement enregistré, faire une déclaration officielle et publique de son appartenance à l'opposition et la faire enregistrer au ministère chargé de l'intérieur ». Ce dernier « transmet dans un délai de deux mois au plus tard l'enregistrement au journal officiel pour publication (…).
Un parti de l'opposition doit aussi « développer pour l'essentiel des positions et des opinions différentes de celles du gouvernement et ne pas accepter un poste politique à un niveau quelconque du pouvoir exécutif ».
Concernant les chefs de l'opposition, l'article 7 souligne : « Est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un parti politique de l'opposition dont le nombre de députés à l'Assemblée nationale constitue de façon autonome un groupe parlementaire ».
Est également considéré comme l'un des chefs de l'opposition, « tout chef d'un groupe de partis de l'opposition constitué en groupe parlementaire à l'Assemblée nationale ».
Enfin, est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, « tout chef de parti politique de l'opposition représenté ou non à l'Assemblée nationale mais ayant totalisé à l'issue des dernières élections législatives, au moins 15% des suffrages exprimés ».
Selon l'article 8, « est considéré comme chef de file de l'opposition, désigné, en son sein, le parti politique déclaré dans l'opposition, ayant le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale à l'occasion des dernières élections législatives ».
L'article précise aussi qu' « en cas d'égalité du nombre de députés, le chef de file de l'opposition politique est désigné par le parti politique déclaré dans l'opposition ayant le plus grand nombre d'élus communaux à l'occasion des dernières élections communales ». S'agissant du nombre de conseillers communaux pour ce qui concerne l'opposition parlementaire, en cas d'égalité, « le plus âgé est déclaré chef de file de l'opposition politique ».
« En cas d'inexistence d'opposition politique parlementaire, est désigné chef de file de l'opposition politique le représentant du parti politique déclaré dans l'opposition et ayant obtenu le plus grand nombre d'élus communaux.
En cas d'égalité du nombre d'élus communaux pour ce qui concerne l'opposition extraparlementaire, le plus âgé est déclaré chef de file de l'opposition politique », souligne l'article 8. Il précise également que le « chef de file de l'opposition politique est nommé par décret pris en Conseil des ministres ».
A.A.A

Categories: Afrique

Pour les élections générales trois hypothèses à explorer

Sun, 10/27/2019 - 21:49

L'organisation des élections générales en République du Bénin est l'une des recommandations faites par les partis présents au dialogue politique du 10 au 12 octobre 2019.
Le Comité d'experts émet trois hypothèses pour l'organisation des premières élections générales.

Selon le comité d'experts, « la question de la meilleure échéance pour l''organisation des premières élections générales peut s'analyser autour des possibilités de choix qu'offrent les prochaines élections communales, municipales et locales de 2020, la prochaine élection présidentielle de 2021, les élections législatives de 2023, les élections communales, municipales et locales de 2025, ou encore l'élection présidentielle de 2026 ».
D'après les experts, « l'élection présidentielle étant la clé de voûte du modèle politique du Bénin, il serait préférable de prendre l'une des prochaines élections présidentielles comme point de départ des élections générales ».
Ils précisent que deux hypothèses sont à prioriser à savoir 2021 et 2026.
Toutefois, le comité a estimé qu'il n'est pas sans intérêt d'analyser l'hypothèse 2020.

Les hypothèses pour les élections générales

A en croire les experts, « en prenant pour repère l'occasion des prochaines élections communales et locales en 2020 pour l'organisation des premières élections générales, il faudra satisfaire à une double condition : celle de raccourcir les mandats courants des députés et celui du Président de la République dont les termes sont respectivement prévus pour 2021 et 2023 ».
D'après le comité, il sera difficile d'y parvenir au regard des textes en vigueur en République du Bénin.
Pour la deuxième hypothèse relative à l'organisation des élections générales en 2021, le comité souligne qu'il « faudra satisfaire une double condition à savoir, prolonger le mandat en cours des conseillers communaux, municipaux et locaux d'un an, soit de 2020 à 2021 et écourter la durée du mandat des députés actuels de quatre ans à deux ans ». Dans ce cas, « les difficultés identiques à celles de l'hypothèse 2020 se posent toujours ».
En ce qui concerne la dernière hypothèse, celle de l'organisation des élections générales en 2026, « la huitième législature effectuera son mandat de quatre ans, mais le mandat de la neuvième législature devra être un mandat de transition de trois ans. Les conseillers communaux, municipaux et locaux qui seront élus en 2020, le seront pour un mandat de six ans ».
« Aucun des deux mandats, celui des conseillers communaux, municipaux et locaux à partir de 2020 et celui des députés de la 9ème législature en 2023, n'étant encore entamé, il est bien possible d'introduire dans l'arsenal juridique, des dispositions transitoires qui permettent l'opérationnalisation de cette hypothèse », indique le rapport.
S'agissant des mesures proposées, au sujet des élections générales, « il s'agira de modifier la Constitution du 11 décembre 1990 en ses articles 50 et 80 de même que le code électoral en certaines de ses dispositions.
Au sujet des élections locales déconcentrées, « il s'agira de créer des commissions ad hoc au niveau communal sous la supervision de la CENA et d'organiser leur mission.

A.A.A

Categories: Afrique

Le nombre de députés porté à 109 dont 24 femmes

Sun, 10/27/2019 - 21:40

De 83, le nombre de députés au parlement béninois pourrait passer à 109, soit une augmentation de 26. C'est l'une des propositions contenues dans le rapport du comité d'experts du dialogue politique remis au chef de l'Etat le vendredi 25 octobre dernier à la présidence de la République. Pour ce faire, une disposition de discrimination en faveur des femmes suggère de compléter ou de modifier l'article 25 de la constitution du 11 décembre 1990, de même que les articles 240, 241 et 242 du code électoral.
Selon l'article 240 de la proposition de modification du code électoral du comité d'experts du dialogue politique, « le nombre de députés à élire est fixé à 109 dont 24 femmes au moins à raison d'une femme au moins par circonscription électorale ».
Une disposition qui pourra permettre de résoudre le problème de la représentation des femmes dans les instances de décision au Bénin.

F. A. A.

Categories: Afrique

Une poste de VP de la République suggéré en cas de vacance de pouvoir

Sun, 10/27/2019 - 21:35

Le comité d'experts chargé de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019, a suggéré dans le rapport déposé au chef de l'Etat le vendredi 25 octobre dernier, la création d'un poste de ‘'Vice-président de la République'' en cas de révision de la constitution.
La création de ce poste, selon les experts, a été proposée afin d'éviter le risque d'organisation d'une élection présidentielle anticipée en cas de vacance du pouvoir exécutif conformément aux dispositions de l'article 50 de la constitution du 11 décembre 1990. Cette proposition selon Dorothée Sossa et ses collaborateurs, s'inscrit dans celle de l'organisation d'élections générales retenue au terme des travaux du dialogue politique.
Les attributions du Vice-président de la République selon le rapport des experts, seront très « limitées ».
Le vice-président de la République précise le rapport, ne doit pas être un membre du gouvernement. Son rôle sera d'achever le mandat présidentiel en cas de vacance de pouvoir.
Cette proposition a été faite par les experts en raison des limites observées dans la gestion de la transition du pouvoir exécutif dans certains pays de la sous-région par le président de l'Assemblée nationale ou du président de la Cour constitutionnelle.

F. A. A.

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L'essentiel de la proposition de loi d'amnistie du comité d'experts

Sun, 10/27/2019 - 17:32

Le comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations du dialogue politique a élaboré une proposition de loi d'amnistie. L'amnistie des personnes ayant pris part aux actes de violences dans le cadre des élections législatives du 28 avril 2019 est l'une des recommandations des partis politiques invités au dialogue politique.
La proposition de loi d'amnistie en son article premier stipule : « Sont amnistiés, tous les faits constitutifs de crimes, de délits ou de contravention commis à l'occasion de l'organisation du déroulement et du dénouement des élections législatives du 28 avril 2019 au cours des mois d'Avril, de mai et de juin 2019 ».
« Par application de l'article premier de la présente loi, toutes les procédures engagées sont dépourvues d'objet, les jugements ou arrêts prononcés non avenus et les personnes détenues à titre provisoire ou à la suite de l'exécution des jugements ou arrêts prononcés doivent être libérés s'ils ne sont pas retenus pour autres causes légales », précise l'article 2.
Selon l'article 3, « la présente loi d'amnistie sera exécutée comme loi de l'Etat ».

A .A.A

Categories: Afrique

Des acteurs de l'action sociale outillés sur l'utilisation du SIDoFFE-NG

Sun, 10/27/2019 - 17:26

Du 23 au 25 octobre 2019, l'Hôtel ACF de Bohicon a abrité l'atelier régional de formation des Cps et des points focaux statistiques des zones pilotes sur l'utilisation de la base de données SIDoFFE-NG. Cet atelier a été organisé par l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) grâce à l'appui financier de l'Unicef.
Les travaux lancés par le conseiller technique aux affaires sociales et à la promotion du genre, Etienne Zannou, ont permis aux participants de s'approprier la base de données SIDoFFE-NG et ses différents outils de collecte de données.

Vingt cinq participants ont pris part à cet atelier régional tenu à Bohicon du 23 au 25 octobre 2019. Il a regroupé, entre autres, les chefs des Centres de promotion sociale (Cps) accompagnés des points focaux statistiques des départements de l'Alibori et du Zou.
Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie d'ouverture des travaux.

Dans son allocution, Rafiou Nondichao, Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Zou, a salué les efforts de la Direction générale de l'Observatoire pour son engagement constant dans la mise en place du SIDoFFE-NG.
Le Directeur Général de l'Offe, Nassirou Kassoumou, a salué la présence effective à cet atelier de formation de tous les chefs Cps et les points focaux statistiques.
Après avoir fait une brève présentation de l'historique du SIDoFFE-NG, le Directeur général de l'Offe a rappelé à ses collègues les responsabilités qui sont les leurs dans le bon fonctionnement du système et dans la production des données statistiques.
Aussi a-t-il, en évoquant les enjeux de la modernisation du SIDoFFE-NG, expliqué que : << les données statistiques constituent de nos jours des évidences sur lesquelles il faut s'appuyer pour convaincre les partenaires et mobiliser les ressources >>. Mieux, l'organisation de cet atelier à l'endroit des chefs Cps et points focaux des départements du Zou et de l'Alibori en vue d'intégrer les mêmes activités de renforcement de capacités à la tenue des outils de collecte, à la gestion du système d'information et au renseignement de la base SIDoFFE, à quelques jours de la mise en ligne de la base, constitue une doléance de l'UNICEF à l'Offe d'étendre la zone pilote d'expérimentation du SIDoFFE-NG à toutes ses zones d'intervention.
Et ce, afin qu'il y ait, à l'évaluation, une homogénéité de production de données statistiques pour l'ensemble des communes couvertes, ont indiqué les organisateurs.

Le SIDoFFE-NG et ses différents outils au cœur des travaux

Au cours de la première journée, les participants ont suivi une communication intitulée « Rappel du contexte du SIDoFFE-NG » avant de passer à la phase pratique des travaux sous la direction de l'équipe de l'Offe et du consultant principal du SIDoFFE-NG, Amine Idrissou. Cette phase a permis aux participants repartis par département de provenance d'entrer des données collectées dans la base.
L'un des mérites de cet atelier, c'est la phase de simulation qui a permis à ces derniers de déceler certaines difficultés dans le remplissage.
Des contributions et échanges fructueux entre les participants, les organisateurs et le consultant ont permis d'identifier des solutions pour remédier à ces difficultés pour un remplissage aisé de la base.
Au terme des trois jours d'intenses travaux, les Cps et points focaux statistiques des départements du Zou et de l'Alibori sont désormais tout comme leurs collègues du Couffo, des Collines, de la Donga et du Borgou, aptes à renseigner correctement la nouvelle base de données SIDoFFE-NG.
A la fin des travaux vendredi 25 Octobre 2019, le Directeur général de l'Observatoire, fier d'avoir atteint les objectifs fixés, a réitéré les remerciements de l'Offe à tous les participants pour leur implication active dans les travaux.
Aussi les invite-t-il à s'appliquer dans le renseignement de l'outil. << L'atelier qui se referme ce jour, est le dernier avant le lancement du SIDoFFE-NG>>, a conclu Nassirou Kassoumo.

J. M.

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La proposition des experts sur les lois à polémique

Sun, 10/27/2019 - 17:09

Voici l'intégralité du rapport du Comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue politique, assorti des propositions de lois subséquentes.
Cliquer pour lire

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Des éléments de la Police activement recherchés

Sun, 10/27/2019 - 14:11

Il s'agit du sous brigadier 2eme classe Gouthon Emmanuel Romaric, précédemment en service au commissariat arrondissement Birni-Lafia ; l'agent de police 1ere classe Tognisse Kougbe Victor, en service à la section intervention Djougou ; le sous-brigadier de police 1er classe Gbokou Gandehossou Bertrant, en service au commissariat frontalier police Illara et le sous-brigadier police de 2eme classe, Savi Hyppolite Edossessi, en service au commissariat arrondissement Djegbé.
Le Sous-brigadier police 1er classe Gbokou Gandehossou Bertrant a quitté son unité depuis lundi 30 septembre 2019 et n'est pas de retour jusqu'à ce jour. Quant aux trois autres, ils n'ont pas rejoint leur unité après avoir bénéficié d'une autorisation d'absence, ou d'un congé administratif.
Des instructions ont été données à toutes les unités, en cas de découverte, de les appréhender et de les conduire à l'unité de police républicaine la plus proche.

A.A.A

Categories: Afrique

Plus de 200 classes sans enseignants, 35 cas de grossesse

Sat, 10/26/2019 - 22:09

La rentrée scolaire 2019-2020 ne se déroule pas normalement dans la commune d'Avrankou en raison du manque d'enseignants dans les classes. Lors de la tournée statutaire du préfet de l'Ouémé Joachim Apithy jeudi 24 octobre 2019, dans la cité des Djaka, le maire d'Avrankou a signalé également que 35 cas de grossesse sont déjà enregistrés dans les collèges.
« Monsieur le préfet, la commune d'Avrankou éprouve quelques difficultés depuis la rentrée scolaire. En matière des enseignements maternel et primaire, à ce jour, 211 classes n'ont pas d'enseignants au niveau du primaire, et 17 au niveau de la maternelle », a précisé le maire Eugène Lonégnon au préfet.
A l'instar de plusieurs autres écoles du Bénin, la pénurie d'enseignants dans les classes à Avrankou empêche le bon déroulement des activités pédagogiques.
Le maire Eugène Lonégnon a sollicité l'appui du préfet « afin qu'un plaidoyer soit adressé à qui de droit pour le rétablissement de la situation ». Selon le préfet de l'Ouémé et le directeur départemental des enseignements maternel et primaire, des diligences sont en cours pour régler ce problème.
Le maire d'Avrankou a aussi évoqué les cas de grossesse déjà enregistrés au titre de cette année scolaire 2019-2020. Le nombre des grossesses s'élève à 35 dans 6 collègues à savoir : CEG1 Avrankou (13), CEG 2 Avrankou (03), CEG Atchoukpa (04), CEG Kouti (07) CEG Sado (04) et CEG Malé (04). Les parents d'élèves et les acteurs du système éducatif doivent jouer leur partition pour freiner ce phénomène qui a de conséquences néfastes sur le devenir de la jeune fille.

A.A.A

Categories: Afrique

Des résolutions visant le renforcement des relations avec le continent

Sat, 10/26/2019 - 21:21

La Russie a organisé du 23 au 24 octobre 2019, la première édition du Sommet Russie-Afrique, co-présidée par Vladimir Poutine, président de la Russie et Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République arabe d'Égypte et président de l'Union Africaine. Plus d'une quarantaine de chefs d'Etat africains dont le président de la République du Bénin, Patrice Talon, ont pris part aux travaux.
Au terme des assises, une déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays du continent africain a été signée.

Les chefs d'État et de gouvernement de la Fédération de Russie et des États africains reconnus par l'Organisation des Nations Unies et les représentants des organisations économiques régionales africaines de premier plan ont pris plusieurs décisions.
Pour établir le Forum du partenariat Russie, le sommet Russie-Afrique sera convoqué tous les trois ans. Des consultations politiques annuelles réunissant les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et des États africains se tiendront entre les sommets.
En ce qui concerne la coopération politique, les participants ont décidé entre autres de : « développer un dialogue équitable en tenant compte des intérêts de la Fédération de Russie et des États africains sur la base d'un ordre mondial polycentrique », « collaborer étroitement dans la réalisation des buts et des principes de la Charte des Nations Unies » tout en renforçant « le rôle actif des Nations Unies dans les affaires internationales, surtout en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Il s'agit aussi d'approfondir le partenariat BRICS – Afrique, intensifier les contacts interparlementaires russo-africains et « développer les contacts interpersonnels entre la Russie et les États africains en profitant des possibilités offertes par les organisations non-gouvernementales et les différents forums, y compris ceux de jeunesse ».

Interaction dans le domaine de l'assurance de la sécurité

Dans le but de combattre les défis traditionnels et modernes relatifs à la sécurité (terrorisme international, l'extrémisme, la criminalité transnationale, le trafic illicite des stupéfiants, des substances psychotropes), plusieurs résolutions ont été prises.
Tout en coopérant « sur le parcours antiterroriste et anti-extrémiste sur la base du droit international », les deux parties doivent intensifier « les contacts entre le ministère des affaires intérieures de la Fédération de Russie et les organisations de coopération policière des États africains ».
La communauté internationale doit également « entreprendre des actions communes ultérieures et appliquer des efforts plus complexes afin de lutter contre tous les groupes terroristes indépendamment de leurs formes et idéologies (…) ». Pour le règlement des conflits, le principe des "solutions africaines aux problèmes africains" demeure fondamental.
Des efforts communs doivent être entrepris pour la prévention de la course aux armements dans l'espace.
Dans le domaine des technologies d'information et de communication, il a été maintenu une coopération « en se basant sur la nécessité de travailler davantage sous l'égide des Nations Unies sur les règles du comportement responsable des États dans l'espace informationnel fixant les principes de non-recours à la force, de respect de la souveraineté d'État, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et prévoyant l'utilisation de ces technologies uniquement à des fins pacifiques ».

Coopération économique, commerciale et judiciaire

Dans la vision de donner un caractère plus social au système économique global, les deux parties vont unir leurs efforts « pour faciliter le commerce, les investissements et le développement durable », en soutenant les entrepreneurs russes et africains.
Des efforts doivent être faits pour « augmenter considérablement le chiffre d'affaires entre la Fédération de Russie et les États africains » et enfin « mener une lutte commune contre le diktat politique et le chantage monétaire dans la coopération commerciale et économique mondiale ».
Les décisions relatives à la coopération judiciaire sont entre autres, l'attachement « aux principes du droit international tels que reflétés dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies du 24 octobre 1970 » et au principe selon lequel les « États s'abstiennent du recours à la force ou à la menace de la force en violation de la Charte des Nations Unies, et condamner les interventions militaires unilatérales ».
A cela s'ajoute « le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États ».

Coopération scientifique, technique, humanitaire et informatique

A ce premier sommet Russie-Afrique, les participants ont résolu de faciliter la coopération dans le domaine « des projets conjoints de recherche scientifique, l'élargissement de contacts entre les universités et les centres de recherche majeurs de la Fédération de Russie et des États africains, l'organisation des conférences et des séminaires scientifiques ». Les échanges ultérieurs, l'enseignement conjoint, la coopération dans la sphère académique, culturelle, de l'éducation, des technologies, du sport, de la santé, du tourisme et des médias sont aussi à encourager.
Les deux parties sont aussi appelées à respecter la diversité des civilisations car « les contacts interpersonnels et les échanges culturelles sont extrêmement importants pour le développement de la compréhension mutuelle, de l'amitié et de la coopération entre les peuples de la Fédération de Russie et des États africains ».
Il sera également question d' « élargir la coopération dans la sphère de l'information, y compris le renforcement des relations entre les médias nationaux, les échanges de contenu, la formation, y compris continue, des journalistes, les contacts à travers les ministères et les agences concernés ».

Coopération environnementale

Pour une meilleure coopération environnementale, il a été décidé d' « intensifier les efforts pour lutter contre le changement climatique en Afrique, assurer le transfert des technologies pertinentes, renforcer les capacités et élargir les possibilités des États africains pour améliorer leur viabilité et la capacité d'adaptation aux conséquences négatives du changement climatique ».
Selon la déclaration, « le financement des mesures pour la lutte contre le changement climatique ne doit pas entraîner l'augmentation de la dette des États, surtout des États africains, ni menacer leur souveraineté ».

A.A.A

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Liste des 341 prisonniers graciés par le Chef de l'Etat

Sat, 10/26/2019 - 18:14

Ils sont au nombre de 341, les personnes détenues qui bénéficient de la grâce présidentielle promise par le Chef de l'Etat le 31 juillet dernier, la veille de la célébration du 59 ème anniversaire de l'indépendance du Bénin. Il s'agit des personnes condamnées à des peines criminelles ou correctionnelles par une décision devenue définitive des cours ou tribunaux de la République du Bénin à la date du 31 juillet 2019.

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Afrique et Prix Nobel de la Paix

Sat, 10/26/2019 - 16:49

(Par Roger Gbégnonvi)

​Le Prix Nobel de la Paix 2019 est le Premier Ministre éthiopien, Abiy Ahmed. En 2018, ce fut le médecin congolais Denis Mukwege. Le tout premier Africain nominé fut, en 1960, le sud-africain Albert John Luthuli, ancien président de l'ANC. De 1960 à 2019, l'Afrique, blanche et noire, aligne environ 15 Nobel de la Paix, en comptant chaque individu des duos Mandela-de Klerk en 1993, Sirleaf-Gbowee en 2011, et du quartet tunisien en 2015. L'Afrique ne peut que se féliciter de cette moisson qui fait d'elle un continent riche en paix.
​Parce que riche en guerres. Si domestiques et rudimentaires soient-elles, comparées à 14-18, à 39-45, et à DAECH, etc. L'analyse de la liste des Prix Nobel de la Paix en Afrique révèle un certain penchant du Jury d'Oslo pour les héros qui ne bousculent pas trop l'ordre établi. En prenant position contre l'apartheid dans la paix du Christ, Mgr Desmond Tutu a été nominé en 1984 dans une Afrique du Sud déchirée. L'avocat Nelson Mandela, qui plaidait avec force pour la justice et pour l'égalité entre tous les Sud-Africains, connaîtra 27 ans de prison. Après quoi, assagi et gagné à la modération et au dialogue, il obtint le Prix, quitte à le partager avec l'ennemi. En Inde, le Jury hésita sur le nom du Mahatma Gandhi jusqu'à son assassinat. Cet apôtre de la non-violence bousculait trop l'ordre britannique établi.
​L'ordre établi c'est aussi le partage mondial des tâches. Pour l'Afrique Noire, ce partage fut théorisé par La philosophie bantoue du prêtre belge Tempels, résumée et validée par Senghor décrétant que « L'émotion est nègre comme la raison est hellène. » Et voici l'homme noir regardé d'abord et surtout par la lucarne des errances ‘‘guerre et paix'', sur fond de chants et danses, et de visages aux ‘‘sourires bon-enfant''. C'est donc naturellement que le Jury d'Oslo destine à l'Afrique blanche, notamment à la partie blanche de l'Afrique du Sud, les Prix Nobel africains à caractère scientifique, sans connotation pacifico-folklorique.
​Or, sans préjugé, le Jury d'Oslo aurait sans doute remarqué le Franco-Béninois Bertin Nahum. La France le célébrait encore en 2017 : « Pionnier de la robotique médicale, il a mis au point un robot chirurgical qui opère le cerveau avec une fiabilité et une précision sans égales. » Le jury aurait remarqué aussi le Guinéen Mountaga Keita. Après avoir travaillé longtemps dans la banque aux USA, il rentre à Conakry en 2013, crée en 2017 ‘‘Tulip-Industrie'' pour « révolutionner le monde médical en Afrique mais aussi dans le monde ». A cet effet il a inventé la « borne médicale numérique capable d'examiner les patients ». Les données sont inscrites sur l'ordinateur. Tout est digitalisé. Une illustration de l'intelligence artificielle par un Guinéen dans sa Guinée à peine sortie de 50 ans d'une dictature broyeuse d'hommes et de talents. Le Jury aurait remarqué de même le Béninois Jérôme Fagla Mêdégan. L'aîné des ci-devant quadragénaires doit sa crinière blanche au fait qu'il vit plus souvent enfermé dans un laboratoire qu'à l'air libre. Pendant des décennies, il a interrogé la forêt et la science et a fini par extraire la molécule VK500 qui soulage les drépanocytaires béninois, africains, allemands turcophones, etc. Passionné par la recherche, la foi chevillée au microscope et aux éprouvettes, il jure qu'il enverra la drépanocytose au cimetière des maladies avant qu'on ne le porte lui au cimetière des humains. Dieu l'entende.
​Bien que leurs inventions contribuent à la paix dans le monde, ces trois scientifiques mériteraient, chacun ou ensemble, un autre Prix que celui de la Paix. A condition que le Jury d'Oslo n'enferme pas l'Afrique Noire dans « les rires banania » que même Senghor voulait « déchirer sur tous les murs de France ». Déchirés ou pas, ils polluent notre inconscient. Puisse le Jury d'Oslo nettoyer les écuries d'Augias pour montrer à tous hommes que les portes de la science, de la technique et de la technologie ne sont fermées à aucun peuple.

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Le Représentant résident de JICA/JOCV chez Modeste Kérékou

Sat, 10/26/2019 - 13:05

Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, Modeste Kérékou, a reçu en audience dans l'après-midi de vendredi 25 octobre 2019, M. Koichi Sasadate, représentant Résident de Japon International Cooperation Agency/Japan Overseas Cooperation Volunteers (JICA/JOCV) au Bénin.

L'objectif de cette visite de M. Koichi Sasadate est d'échanger avec Modeste Kérékou sur les pistes d'intervention possibles dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d'aide publique au développement.
En charge des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, le ministre Kérékou a plaidé pour entre autres : « la prise en compte des politiques et programmes de soutien et d'accompagnement des PME et du secteur de l'artisanat en matière de formation, de renforcement de capacités, la nécessité de faciliter l'accès de la production industrielle et artisanale du Bénin au marché nippon à des conditions préférentielles au besoin par la mise en place d'accord et ou partenariats spécifiques ».
Selon le représentant Résident de JICA/JOCV, cette rencontre d'échange fait suite au souhait formulé par le Président de la République S.E.M Patrice Talon, lors de la Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD VII), tenue du 28 au 30 août 2019 à Yokohama au Japon.

A.A.A

Categories: Afrique

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