Le Chef de l'Etat Patrice Talon a reçu, vendredi 25 octobre, du comité d'experts chargé de la formulation technique des recommandations, le rapport des travaux effectués dans le cadre du dialogue politique du 10 au 12 octobre dernier. Selon le facilitateur du dialogue, Professeur Dorothée Sossa, plusieurs articles du code électoral seront modifiés.
« S'agissant de l'assouplissement du code électoral et de la préservation des avancées législatives dans ce domaine, il conviendrait de modifier et de compléter la loi 2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin en ces articles 41, 46, 47, 241, 242, 267, de les compléter par de nouveaux textes de façon à offrir aux partis politiques la possibilité de corriger les insuffisances des dossiers de candidatures aux consultations électorales », a signalé Prof. Dorothée Sossa.
Pour les recommandations, il est question, entre autres, de « poser le principe de la disqualification du candidat et non celle du parti en cas de doublon constatée par la commission électorale nationale autonome, de préserver la prépondérance des partis politiques dans les compétitions électorales et assurer la promotion des partis politiques suffisamment représentatif au plan national ».
Le facilitateur du dialogue a souligné le mécanisme de parrainage par des élus politiques notamment communaux en ce qui concerne l'élection présidentielle et aussi « l'effectivité du financement public des partis politiques avec un effet immédiat en faveur de tous les partis régulièrement constitués ».
Plusieurs dispositions seront modifiées tels que l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges aux législatives et les 10% de suffrages exprimés, l'article 46 du code électoral définissant les pièces de candidature à une élection au Bénin. Sur ce dernier point, les pièces telles que : le quitus fiscal, le casier judiciaire, l'attestation de résidence, la caution, la carte d'électeur et la déclaration sur l'honneur des candidats seront maintenus dans les dossiers de candidature.
A.A.A
Le Royaume du Maroc décroche la 53ème place à l'échelle mondiale au classement Doing Business 2020 de la Banque Mondiale, réalisant ainsi un bond de 7 places.
Selon un communiqué du Département du Chef du gouvernement, « cette avancée marque un progrès significatif dans la réalisation de l'objectif du Maroc consistant à atteindre le Top 50 des plus grandes économies du monde d'ici 2021 ».
Conservant son avance en Afrique du Nord, le Maroc se classe au 3ème rang des pays de la Région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l'Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l'Egypte (114ème).
En Afrique, le Maroc maintient sa 3eme position derrière les îles Maurice, qui se classent au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l'Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème).
« Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l'adoption d'une série d'importantes mesures et réformes liées aux affaires et aux activités des entreprises marocaines, et qui s'inscrivent dans le cadre du programme de travail du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA) », indique le communiqué.
Des réformes qui ont amélioré le climat des affaires
Plusieurs réformes ont été menées pour améliorer le climat des affaires au Maroc. Il s'agit notamment des réformes liées au « développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu'à la simplification et à la numérisation d'un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, outre la création de plates-formes électroniques pour les services et des guichets uniques ».
Aussi, il y a-t-il « les réformes de la loi N° 17.95 relative aux sociétés anonymes et de la loi N° 5.96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation », entrées en vigueur au cours de l'année.
Toutes ces réformes ont permis de « renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d'établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine ».
Dans l'Indice de protection des investisseurs minoritaires, le Maroc est passé de la 64ème à la 37ème place, et occupe le 16ème rang mondial concernant l'Indice d'octroi des permis de construire.
Le Royaume a également fait des prouesses en ce qui concerne l'Indice de raccordement au réseau électrique. De 59éme, il passe au 34ème au niveau mondial.
Le rapport Doing Business mesure les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l'entreprise.
Ces domaines sont entre autres : la création d'entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts, les permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l'accès au financement, l'exécution de contrats, la protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers des entreprises en difficulté.
A.A.A
Le ministre de la Communication et de la Poste a pris contact ce vendredi 25 octobre 2019, avec le personnel de la direction générale de la poste du Bénin. Me Alain Orounla a fait part des attentes du gouvernement Talon pour ce secteur.
Selon Alain Orounla, en créant un ministère dédié à la poste, le gouvernement vise un meilleur rendement de la structure. « Soit la poste du Bénin se montre performante, soit elle meurt. Mais le gouvernement ne souhaite pas cela et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il s'est avéré nécessaire de créer un ministère spécial dédié à la poste », a déclaré le ministre de la communication et de la poste.
Pour lui, il faut qu'il y ait une certaine compétitivité.
« Il n'y a pas de raison pour qu'au Bénin nous ne parvenions pas à opérer une restructuration de la poste comme c'est le cas dans tous les autres pays du monde », a affirmé le ministre Alain Orounla.
Afin d'atteindre cet objectif, Alain Orounla suggère un dialogue sincère.
Les cadres techniques de la direction ont exprimé leurs préoccupations au cours de cette séance de travail.
A.A.A
Le directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Selassie, en marge des travaux des assemblées annuelles de la Banque Mondiale à Washington, a organisé le week-end écoulé une conférence de presse au cours de laquelle il a lancé un appel pour la résolution rapide des problèmes liés à la fermeture des frontières entre le Nigéria et ses voisins. Selon l'expert, la politique monétaire du Nigéria avait été mal calibrée, malgré le taux d'inflation, qui a récemment augmenté. Ce taux croissant observe-t-il, est alimenté par une combinaison de facteurs.
Il serait nécessaire d'adopter des mesures pour mettre fin à la contrebande et aux autres activités illégales qui se développent au niveau des frontières, a souligné Abebe Selassie précisant que la fermeture des frontières a eu un impact sur le Bénin et le Niger. « Nous croyons comprendre que la frontière qui a été fermée, reflète les préoccupations relatives à la contrebande qui a eu lieu, au commerce illégal, et non au commerce légal que vous souhaitez faciliter », a-t-il souligné. Le directeur Afrique a par ailleurs émis le vœu que les discussions puissent permettre de résoudre les problèmes posés par le commerce illégal. « Si la fermeture de la frontière devait être maintenue pendant longtemps, elle aurait certainement un impact sur le Bénin et le Niger, qui, bien entendu, dépendent beaucoup de leur grand frère voisin. Nous espérons donc que le problème de la fermeture sera résolu », a-t-il ajouté.
F. A. A.
L'élection à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) sera réalisée par vote électronique. C'est ce qu'a déclaré l'administrateur provisoire de la CCIB, Alain Hinkati, ce jeudi 24 octobre 2019 à l'occasion de la signature d'une convention de partenariat entre la Chambre et le réseau de téléphonie Moov-Bénin.
Prévues pour décembre prochain, les élections consulaires à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB), se feront par vote électronique. « Nous avons décidé qu'on dématérialise l'opération de vote », a signalé Alain Hinkati. Selon lui, les dispositions sont déjà prises notamment la sélection d'un opérateur technique.
Par ailleurs, en cas de difficultés la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin pourra compter sur l'assistance de Moov-Bénin.
« Nous souhaitons qu'en cas de difficultés, comme Moov a des agences sur l'ensemble du territoire, que les opérateurs puissent se rendre dans l'une de vos agences pour accomplir les formalités », a formulé l'administrateur provisoire de la CCIB.
Selon Omar Nahli, directeur général de Moov-Bénin, la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin peut compter sur la disponibilité de Moov-Bénin pour l'accompagnement en tant qu'opérateur technique.
A.A.A
Les membres du comité chargé de la formulation technique des recommandations du dialogue politique ont remis ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport des travaux au Chef de l'Etat. Le Président Patrice Talon s'est prononcé sur les retouches éventuelles de certaines dispositions de la Constitution.
‹‹ (...) J'ai entendu dans les propos du coordonateur du comité un ou deux mots relatifs (...) à une (...) retouche éventuelle de certaines dispositions de la Constitution. Vous savez, Monsieur le coordonateur, Messieurs les membres du comité, que j'ai désormais une certaine aversion pour cette question. Et je l'ai dit ouvertement à plusieurs occasions que je ne souhaitais plus, pour le reste du mandat, revenir sur cette question qui soulève beaucoup d'incompréhensions et de polémiques, même si parfois, le bien-fondé n'est pas à démontrer.
C'est vrai que comme il faut le comprendre, sauf à trouver le contour juridique permettant la chose, ce sont les élections générales qui induisent forcément l'alignement des mandats, appellent à revoir la durée du mandat des députés, ce qui est d'ordre constitutionnel. Il en est ainsi d'une disposition éventuelle permettant une meilleure représentation du peuple par les femmes c'est-à-dire introduire une discrimination au profit des femmes qui pourrait être contraire aux prescriptions de la Constitution, donc le faire, nécessiterait une certaine retouche de la constitution.
J'avais secrètement espéré que la mise en œuvre de ces recommandations puissent trouver une habileté juridique qui peut être nous inviterait une retouche, mais je sais très bien que même si le droit peut être parfois habilement utilisé, en fait trouver le miracle de le contourner ou de le formuler de manière à atteindre les objectifs dans toutes les circonstances peut être difficile.
Je voudrais vous exprimer mes inquiétudes, ma réflexion quant à ce processus de révision. J'aurai beaucoup de difficultés à accompagner une telle démarche et m'impliquer même dans sa mise en œuvre par sa promulgation si des modifications devraient être effectivement faites, si nous ne trouvons pas les moyens de formuler ces modifications aussi minimes soient-elles, d'évacuer les craintes des uns et des autres, de rassurer les uns et les autres quant à toute possibilité aujourd'hui et à venir autour de la manipulation de ces modifications pour violer un esprit, un pilier fondamental de notre Constitution, qui est la limitation du nombre de mandat présidentiel.
Vous savez qu'un acquis important auquel nous sommes attachés unanimement dans le pays, c'est que nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels au Bénin quelles que soient les circonstances. Nous savons malheureusement que c'est devenu un peu la mode que chaque fois qu'une Constitution est touchée même simplement, techniquement pour régler un problème du moment, cette modification est évoquée comme changement de constitution, l'instauration d'une valeur publique pour remettre souvent les compteurs à zéro afin que le mandat durant lequel la modification de la Constitution a été effectuée ou les mandats passés avant cette modification soient considérés comme zéro, que le chiffre deux, à la limite des deux mandats commence à être décompté seulement après la modification. Ça conditionne nos concitoyens de sorte que personne ne veut toucher la constitution pour éviter ce risque-là. Moi-même, j'y tiens.
Je suis également conditionné par ce risque, par cette interprétation. Je n'ai pas de doute sur mes pulsions personnelles éventuelles, sur ce que mon esprit est capable de faire ou de devenir. Mais nous avons l'obligation de disposer pour aujourd'hui et pour demain. Nous avons l'obligation de prévenir également toute pulsion qui pourra venir de l'un quelconque d'entre nous demain, peut-être même de personne qui utiliserait même si elle n'est pas encore connue aujourd'hui, serait tentée d'utiliser de telles modifications pour des intérêts personnels.
Je n'ai pas tous les contours juridiques de la question, je l'exprime comme un citoyen ordinaire, comme un profane. Je le suis en la matière. Mais, je voudrais donc que le uns et les autres aient cela comme boussole afin que si on doit formuler une quelconque modification pour servir la cause qu'on vient d'évoquer, il faut impérativement trouver une formulation qui rassure tout le monde et qui empêcherait dans tous les cas, en toute circonstance une quelconque interprétation de ces modifications pour remettre en cause ce pilier fondamental de notre Constitution qui est la limitation des mandats du président de la République. Si on ne parvient pas à le faire, mon lobbying ne servira pas cette cause et je ne promulguerai une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires››.
Transcription : A. A.
La Banque Mondiale a publié ce jeudi 24 octobre 2019, le rapport Doing Business 2020 du climat des affaires. Selon ce rapport, le Bénin malgré les mauvaises performances enregistrées dans de nombreux domaines occupe la 149ème place sur 190 pays avec un score de 52,4 points alors qu'il occupait au classement précédent, la 153ème place avec un score de 51,42 points.
L' « enregistrement de la propriété » est l'indice qui a permis au pays de faire ce rebond qui augure de bonnes perspectives pour l'économie nationale les années à venir.
Sur le plan continental, le Bénin occupe la 28ème place, et la 6ème dans l'espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).
Le Togo et la Côte d'Ivoire occupent respectivement la 1ère et la 2ème place en raison des réformes opérées dans certains secteurs de leurs économies.
Le Mali occupe la 5ème place devant le Niger (4ème).
F. A. A.
Le comité chargé de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier a déposé, ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport de ses travaux au chef de l'Etat Patrice Talon. D'après le rapport transmis par Dorothée Sossa et ses collaborateurs, la mise en œuvre de certaines recommandations nécessite la révision de certaines dispositions de la constitution du 11 décembre 1990. Sur le sujet, la position du président de la République est sans équivoque. Pas question selon Patrice Talon de toucher à la loi fondamentale. Selon le rapport, la mise en œuvre des recommandations concernant l'organisation des élections générales, et la représentativité des femmes au sein des institutions nécessiterait qu'on touche à la loi fondamentale. Ce que Patrice Talon ne souhaite pas. « J'ai entendu un ou deux mots relatifs à la constitution. J'ai désormais une aversion pour cette question », a-t-il indiqué précisant qu'il aurait de difficultés à s'impliquer dans une telle démarche. « J'avais espéré que la mise en œuvre des recommandations nous éviterait de toucher à la constitution. J'aurais beaucoup de difficultés à m'impliquer dans une telle démarche », a-t-il expliqué. Dans le cas échéant, Patrice Talon affirme qu'il n'est pas disposé à soutenir un autre projet de modification constitutionnelle, si « nous ne trouvons pas le moyen de rassurer que toute retouche » n'ouvrira pas la porte à la manipulation des fondamentaux de la constitution ». « Je ne promulguerai jamais une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires », a conclu Patrice Talon.
Au cours de la cérémonie de remise du rapport au Chef de l'Etat, le Président de l'Assemblée nationale, M. Louis Vlavonou a, au nom de ses collègues, réitéré l'engagement du parlement à jouer sa partition en procédure d'urgence pour un apaisement du climat sociopolitique et pour le développement du pays.
F. A. A.
La montée des eaux du fleuve Mono continue de faire des victimes dans la commune d'Athiémé. Après le décès d'un homme présentant des troubles psychologiques, il y a quelques jours, la commune a enregistré mercredi dernier, un second cas de noyade dans le village de Ahoho.
Selon l'information rapportée par l'ABP, « la victime serait allée à la pêche quand le drame est survenu. Son corps sans vie a été plus tard retrouvé à l'issue d'intenses recherches ».
Le niveau de l'eau dans la commune selon la même source demeure au seuil critique de 8,30 m.
Inondés, la plupart des services administratifs de la commune ont dû suspendre leurs activités.
F. A. A.
Face au constat de certaines écoles privées qui ont entrepris de fonctionner en journée continue, le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou ordonne le respect des normes en la matière.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 24 octobre 2019, le ministre des enseignements maternel et primaire souligne que « cette pratique contraire aux dispositions de l'article 11 alinéa e du décret n°2007-279 du 16 juin 2007 fixant les conditions générales de création ou d'ouverture, d'extension, de scission, de gémination, de transfert, de fermeture, de changement de dénomination des établissements maternel, primaire et secondaire général ne saurait être encore tolérée ».
Il exige que les promoteurs de cette pratique se conforment rigoureusement et sans délai à l'esprit et à la lettre des textes en vigueur.
Le ministre rappelle les conditions d'un fonctionnement en régime spécial notamment l'article 76 du même décret qui stipule que « toute personne désireuse d'ouvrir un établissement privé des enseignements maternel, primaire et secondaire général à régime spécial utilisant une langue de travail outre que le français et ou exécutant des programmes d'études autres que ceux en vigueur en République du Bénin, doit produire un dossier comprenant sous peine de rejet : une demande d'autorisation d'ouverture, la précision des programmes d'études à exécuter, de même que la masse horaire, le calendrier scolaire, les diplômes envisagés et un engagement légalisé à respecter la constitution, les lois et règlements en République du Bénin ».
Les promoteurs d'écoles qui ne se conformeront pas aux textes en vigueur seront tenus seuls responsables des conséquences qui découleraient de leur comportement.
A.A.A
Le Maroc a signé le 23 octobre 2019, un accord pour la construction d'un complexe pétrochimique.
Les documents ont été paraphés avec les partenaires russes en marge du forum économique Russie-Afrique, tenu à Sotchi les 23 et 24 octobre.
L'accord pour la construction de la raffinerie de Nador a été signé par le directeur général de la société MYA Energy, Youssef El Alaoui, le président de la Banque de développement de la Fédération de Russie (VEB), Daniil Algulyan, et le vice-président du Centre russe pour l'exportation, Nikita Gusakov. Estimé à près de deux milliards d'euros, il est destiné à « la construction d'une raffinerie en utilisant l'expertise et les dernières technologies russes pour le raffinage et le stockage de produits pétroliers ».
Selon la compagnie MYA Energy, ledit projet va permettre au Royaume de contribuer à la réglementation “IMO 2020”, signée par le Maroc dans le cadre des engagements de la COP 22 à Marrakech.
Cette réglementation implique la réduction des émissions de soufre.
En partenariat avec les experts russes, la société marocaine procédera à la réalisation du projet.
Le futur joyau sera doté d'une capacité de raffinage de 100.000 barils par jour, et pourra atteindre la capacité de 200.000 barils par jour.
Le projet de construction d'un complexe pétrochimique au Maroc sera aussi source de milliers d'emplois directs et indirects dans la région du nord du Royaume et mettra à profit les installations portuaires de Nador West Med.
A.A.A
Le comité chargé de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier a déposé, ce vendredi 25 octobre 2019, le rapport de ses travaux au chef de l'Etat Patrice Talon. D'après le rapport transmis par Dorothée Sossa et ses collaborateurs, la mise en œuvre de certaines recommandations nécessite la révision de certaines dispositions de la constitution du 11 décembre 1990. Sur le sujet, la position du président de la République est sans équivoque. Pas question selon Patrice Talon de toucher à la loi fondamentale. Selon le rapport, la mise en œuvre des recommandations concernant l'organisation des élections générales, et la représentativité des femmes au sein des institutions nécessiterait qu'on touche à la loi fondamentale. Ce que Patrice Talon ne souhaite pas. « J'ai entendu un ou deux mots relatifs à la constitution. J'ai désormais une aversion pour cette question », a-t-il indiqué précisant qu'il aurait de difficultés à s'impliquer dans une telle démarche. « J'avais espéré que la mise en œuvre des recommandations nous éviterait de toucher à la constitution. J'aurais beaucoup de difficultés à m'impliquer dans une telle démarche », a-t-il expliqué. Dans le cas échéant, Patrice Talon affirme qu'il n'est pas disposé à soutenir un autre projet de modification constitutionnelle, si « nous ne trouvons pas le moyen de rassurer que toute retouche » n'ouvrira pas la porte à la manipulation des fondamentaux de la constitution ». « Je ne promulguerai jamais une modification de la constitution qui pourrait demain nous créer des histoires », a conclu Patrice Talon.
Au cours de la cérémonie de remise du rapport au Chef de l'Etat, le Président de l'Assemblée nationale, M. Louis Vlavonou a, au nom de ses collègues, réitéré l'engagement du parlement à jouer sa partition en procédure d'urgence pour un apaisement du climat sociopolitique et pour le développement du pays.
F. A. A.
Le préfet du département de l'Atlantique et le Directeur Général des infrastructures ont effectué une visite mardi dernier sur le pont de Djonou, à Godomey. Cette visite intervient après celle du ministre des infrastructures et des transports lundi 21 octobre 2019.
Accompagnés des cadres techniques du ministère des infrastructures et des transports, du premier adjoint au maire d'Abomey-Calavi, le Directeur Général des infrastructures, Jacques Ayadji et le préfet du département de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia sont allés constater le problème afin d'y apporter une solution.
Les autorités et les techniciens ont cherché à identifier les sources de cette situation qui créent d'énormes problèmes à la circulation. Sur le côté droit en quittant Cotonou, des habitations érigées le long du lac avec des clôtures seraient l'une des causes du débordement des eaux sur la route inter-Etat.
Le Directeur général des infrastructures et le préfet de l'Atlantique ont constaté les actes d'incivisme des riverains qui ont érigé des bâtiments le long du trajet des eaux. « Il est vrai que les pluies de cette année sont exceptionnelles. Cependant, nous venons de découvrir un comportement d'incivisme. Au cours de la réalisation de la route Godomey-Calavi, nous avons construit un exutoire pour évacuer les eaux vers le pont. A notre surprise, les propriétaires d'ici ont décidé de prolonger unilatéralement l'exutoire et ensuite clôturer le domaine, du coup, le lit d'écoulement de l'eau. Aussi, leur système a-t-il entraîné le blocage du lit naturel de l'eau », a déploré Jacques Ayadji.
Le préfet estime qu' « On aurait pu ne pas vivre cette situation, si les eaux circulaient normalement même si nous reconnaissons que les pluies de ces derniers temps sont vraiment exceptionnelles ». Il invite les riverains à faire preuve de patriotisme et à protéger les biens et infrastructures publics.
Un des propriétaires de maison rencontré sur les lieux a reconnu qu'ils sont eux-mêmes à la base de la situation. « Nous sommes des citoyens et nous devons exécuter ce que le Dg et le préfet nous ont dit. Donc nous ne nous opposons pas à ce qu'ils nous demandent », a-t-il reconnu.
Des bulldozers et autres engins des travaux publics ont été déployés pour faciliter la circulation des eaux vers le lac afin de dégager la voie.
Pour le moment, la situation n'est totalement pas résolue puisque l'eau continue toujours d'assiéger la voie bitumée.
G. A.
Ouverts mercredi 23 octobre 2019, les travaux du premier sommet Russie-Afrique ont pris fin jeudi 24 octobre à Sotchi. Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains dont le président de la République du Bénin Patrice Talon ont répondu à l'invitation du président russe Vladimir Poutine.
« Russie-Afrique : Révéler le potentiel de la coopération », c'est le thème qui a réuni à Sotchi pendant deux jours les chefs d'État africains, les dirigeants des plus grandes organisations et associations de la région.
Procédant à la clôture du forum, le président russe a déclaré que « cet évènement permet d'écrire une nouvelle page dans les relations entre la Russie et les États du continent africain ».
Vladimir Poutine dit vouloir doubler les échanges commerciaux entre Moscou et l'Afrique. « Nous sommes persuadés qu'il est possible d'atteindre un niveau plus élevé et d'augmenter nos échanges commerciaux jusqu'à 40 milliards de dollars », a-t-il affirmé.
Ce premier sommet Russie-Afrique, qui marque officiellement le retour de Moscou sur le continent africain est un véritablement succès dans la mesure où les échanges ont eu lieu dans une ambiance « amicale et chaleureuse ». Rendez-vous historique dans les relations russo-africaines, le sommet a été co-présidé par Vladimir Poutine, président de la Russie et Abdel Fattah al-Sissi, président de la République arabe d'Égypte et président de l'Union Africaine ». Le sommet Russie-Afrique sera organisé chaque 3 ans.
A.A.A
Contribuer au renforcement et à la modernisation de MTN-Bénin avec des matériaux de dernières technologies, et la 5G, c'est l'objectif d'un accord de partenariat signé dans la matinée de ce jeudi 24 octobre 2019 à l'hôtel Novotel Cotonou entre le réseau de téléphonie mobile et le groupe suédois Ericsson.
« La maîtrise des performances des réseaux mobiles de leur montée en débit et de l'efficacité énergétique constituent un enjeu essentiel », a souligné Stephen Blewett, directeur général de MTN-Bénin. Pour lui, il ne s'agit plus uniquement de proposer aujourd'hui un réseau près à connecter, mais de le rendre performant et accessible à tous sur le territoire national. D'où la signature de l'accord de partenariat avec Ericsson pour sa modernisation, et l'optimisation de ses infrastructures avec des matériaux de dernière génération. Cette modernisation selon le directeur général de MTN-Bénin, vise une nette amélioration du réseau au quotidien à travers le développement des capacités de couverture, l'importation de nouveaux sites radioélectriques dans les zones non encore couvertes, le perfectionnement des sites existants à travers le déploiement de technologies sophistiquées pouvant supporter l'internet des objets et la 5G.
« Nous consoliderons par ailleurs les performances de nos réseaux mobiles 2G et 3G et travaillerons à la normalisation de la 4G dans tout le Bénin. Un effort mené de façon ciblé avec une priorité donnée au réseau très haut débit mobile pour répondre à l'explosion du trafic et aux attentes de nos abonnés », a-t-il expliqué.
Après avoir rappelé les projets du gouvernement dans le secteur du numérique, Stephen Blewett a réaffirmé l'engagement du réseau de téléphonie mobile dont il a la charge, à accompagner les initiatives du PAG (Programme d'actions du gouvernement) à travers le nouveau partenariat. L'exécution de l'accord de partenariat selon lui, ne fera que confirmer l'idéal de MTN qui est de rendre plus radieuse la vie de ses abonnés.
Le représentant Afrique de l'Ouest du groupe Ericsson, Mame Banda Sene, s'est dit très fier de pouvoir accompagner MTN dans ce projet. « Nous partageons la même vision qui est celle d'offrir à chaque Béninois les avantages d'une vie moderne et connectée », a-t-il précisé.
Mame Banda Sene a souligné que le partenariat avec MTN-Bénin consolide la confiance du réseau qui continue à montrer une forte croissance en data et en toute technologie numérique dans le pays.
Le déploiement d'un réseau moderne, rassure-t-il, permettra d'aller très bientôt à la dernière technologie qui est la 5G.
Le montant total de cet accord de partenariat est de 120 millions de dollars, soit environ 70 milliards de francs CFA.
La cérémonie de signature d'accord de partenariat s'est déroulée en présence des représentants du ministère de l'économie numérique et de la digitalisation, et ceux de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les images de la cérémonie
Le constant est ahurissant. La ville de Cotonou est sous l'eau. Elle renoue avec les inondations. Suite aux dernières pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Bénin, plusieurs quartiers sont déjà immergés. De nouveaux soucis pour les habitants. Et pour cause, les eaux de ces pluies ont rendu difficile l'accès à plusieurs quartiers.
Aucune rue n'est épargnée, surtout dans les quartiers les plus vulnérables. De Akpakpa à Kindonou, le constat reste amer. Mêmes les quartiers réputés à l'abri des eaux n'ont plus d'issue. Cette situation que vivent les populations du département du Littoral mérite une attention quant à la création d'un nouveau pôle économique. Depuis plusieurs années, la ville de Cotonou n'est jamais épargnée par les effets néfastes des fortes pluies.
Face à ce phénomène cyclique, il importe de se demander le rôle de la municipalité qui devrait prendre les dispositions idoines.
Cotonou encore sous l'eau et c'est le constat déplorable. Malgré, le programme 3CI (Cotonou en campagne contre les inondations, Ndlr), les mêmes situations se répètent et s'empirent presque. Cette fois-ci, en attendant les eaux de crue, la ville est déjà immergée. Plusieurs quartiers sont déjà invivables.
Des actions futures
La mairie étant impuissante pour trouver une solution à la catastrophe, le gouvernement à travers son programme d'actions a pris des mesures pour pallier la situation. C'est dans ce cadre qu'un projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt d'un montant de 20 milliards FCFA signé à Lomé le 25 juin 2018 entre la République du Bénin et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) dans le cadre du financement partiel de la tranche d'urgence du Programme d'assainissement pluvial de Cotonou a été soumis à l'Assemblée et adopté par la 7ème législature ont adopté le 6 septembre 2018. Elle vise à réduire de façon durable le taux d'habitations régulièrement inondées pendant la saison des pluies à Cotonou. Aussi permettra-t-il d'améliorer l'environnement urbain de sorte à faciliter la circulation des biens et des personnes dans les zones concernées par le drainage efficient des eaux pluviales dans les localités cibles du projet dans la capitale économique du Bénin.
Environ 13 410 mètres linéaires de collecteurs primaires à Cotonou dans 11 bassins versants répartis entre Cotonou Est, notamment les localités de Tokplégbé, Finagnon, Yénawa, Gankpodo, Minontchou, Agbodjèdo et Kpondéhou ainsi que Cotonou Ouest à savoir les quartiers de Vodjè, Cadjèhoun, Haie-Vive, Cocotiers, Zogbo, Zogbohouè et Ménontin seront aménagés. Quelques sections de support desdits collecteurs seront pavées, soit 21% des réalisations attendues dans le cadre du programme global.
Ainsi, la réalisation du programme permettra de réduire durablement la fréquence et l'envergure des inondations aux populations, d'assurer l'écoulement de façon convenable des eaux de pluie jusqu'à l'exutoire ; de réduire la propagation des vecteurs de maladies hydriques ; de faciliter aux populations, les activités économiques, et de créer de nombreux emplois directs et emplois indirects aux populations défavorisées.
Mais en attendant, la réalisation totale dudit projet visant à sortir Cotonou des l'inondations, le mal continue sa course.
G. A.
L'ancien député de l'opposition, Valentin Djènontin est cité pour comparaître le 08 novembre prochain au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Une citation directe a été déposée par voie d'huissier en son domicile jeudi 24 octobre 2019 à Abomey-Calavi, sur instruction du procureur de la République.
Selon cette citation, l'ancien ministre de Boni Yayi doit comparaître à la 3ème Chambre correctionnelle des citations directes du tribunal de Cotonou pour « complicité de vol, complicité de violation de correspondance, complicité de violation de secret professionnel, atteinte au secret des correspondances sur internet ».
Sa convocation est liée à l'affaire impliquant son beau-frère, agent de liaison du ministère de la justice, qui aurait réussi à soustraire frauduleusement un courrier confidentiel adressé au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) en date du 21 septembre 2018 pour le compte exclusif du sieur Djènontin. Un document que l'ex député aurait publié sur les réseaux sociaux.
F. A. A.
La République du Bénin participe activement au sommet Russie-Afrique ouvert depuis mercredi 23 octobre 2019 à Sotchi. En dehors de la délégation officielle conduite le Chef de l'Etat Patrice Talon à cette rencontre historique, plusieurs personnalités béninoises prennent part aux travaux notamment le président de l'Association des anciens étudiants de la Fédération de Russie et de l'ex URSS (Soyuz-Bénin), M. Narcisse Justin Soglo.
Le Bénin depuis plusieurs années bénéficie de bourses de formation dans les universités russes.
Le président de Soyuz-Bénin, qui participe activement aux travaux de ce forum, annonce que des négociations sont en cours avec les autorités russes pour le renforcement des liens de coopération dans le domaine de l'éducation.
Ces négociations vont bon train et pourraient aboutir à l'augmentation du nombre de bourses d'études dans prochaines les années.
Actuellement, une soixantaine de bourses d'études russes sont offertes au Bénin. Ce qui est largement en deçà des 150 offertes chaque année avant la dislocation de l'Union soviétique en 1990.
Selon l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin, Son Excellence Monsieur Igor Evdokimov, le nombre d'Africains qui ont fait la demande d'étude en Russie cette année s'élève à environ 30 000.
A.A.A
Mieux penser la question de l'éclairage public au Bénin, c'est le but d'une table ronde ouverte ce jeudi 24 octobre 2019 à Cotonou par le ministre de l'énergie, Dona-Jean-Claude HOUSSOU. Il est question pour les différents acteurs intervenant dans ce secteur, de faire des propositions pour une gestion plus efficace et structurée de l'éclairage public.
Très heureux de la tenue de ces assises sur son territoire, le maire de la ville de Cotonou, Isidore GONLONFOUN a rappelé que les collectivités locales sont confrontées de tout temps aux difficultés d'éclairage des places publics et grands artères. Malgré les efforts des autorités centrales et locales pour endiguer ce mal source d'insécurité dans les contrées, explique-t-il, la plupart des artères restent plongées dans le noir. Raison pour laquelle l'élu communal s'est réjoui de l'atelier dont les travaux déboucheront sur la prise de mesure en faveur d'une gestion efficiente de l'éclairage public pour le bonheur des populations qui ne cessent d'interpeller les autorités locales sur le déficit très remarquable en la matière. Isidore GONLONFOUN n'a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement pour l'amélioration de l'éclairage public au niveau des grands artères de Cotonou ainsi que dans les autres communes.
Se référant à la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, le président de l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB), Luc ATROKPO a indiqué qu'il s'agit d'un domaine stratégique de développement en raison de sa contribution significative à la sécurité individuelle et collective des citoyens. Pour lui, la question de l'éclairage public relève de compétence de la mairie qui garantit aux citoyens locaux un environnement nocturne sécurisé à travers une couverture suffisante des rues et espaces publics en éclairage public, éliminant ainsi le risque des viols, d'agressions physiques et d'accidents de la route. Le bilan après 15 ans d'exercice selon le président de l'ANCB montre que les communes n'ont pas exercé cette compétence . La principale cause de cette situation étant liée selon lui, à la fragilité institutionnelle dans laquelle les communes sont placées, et qui se caractérise d'une part, par la faiblesse des ressources transférées par l'Etat, et qui ne permettent pas de réaliser des investissements importants, et la situation du monopole de la SBEE qui détient le prestige exclusif sur le patrimoine de l'infrastructure du réseau conventionnel dans son rôle discrétionnaire de facturation de ses prestations d'autre part.
Selon le représentant des partenaires techniques et financiers (PTF), Gabriel DEGBEGNI, la table ronde ouverte sera l'occasion de réfléchir sur la question de l'éclairage public, notamment, les différentes expériences en termes de forces et faiblesses, les solutions d'avenir y compris les innovations technologiques, mais aussi la question de la maintenance et de la sécurisation des infrastructures, la question du financement, le secteur privé, la formation professionnelle etc. Il dit avoir mis l'accent sur ces points au nom des PTF parce que ceux-ci sont préoccupés de ce qui advient des infrastructures une fois que les projets sont terminés. Les PTF rassure Gabriel DEGBEGNI sont toujours disposés à accompagner le gouvernement et les communes pour toutes les questions qui concernent le développement du secteur de l'énergie dans le pays et les différentes localités.
Pour le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane SEÏDOU l'initiative du ministère de l'énergie s'inscrit dans la dynamique du renforcement du processus de décentralisation à travers l'amélioration de l'exercice de compétences dévolues aux communes. Profitant de l'occasion, il a adressé ses remerciements à l'ANCB pour ses efforts permanents en faveur de toutes les communes à travers l'amélioration de leur capacité à exercer les compétences qui leur sont dévolues, et à saisir les opportunités qu'offre la coopération décentralisée. Alassane SEÏDOU a par ailleurs rassuré de la disponibilité du ministère dont il a la charge, à jouer pleinement sa partition afin que les recommandations issues de la table ronde, une fois validées par le gouvernement soient effectivement mises en œuvre pour le bonheur des populations.
Ouvrant les travaux, le ministre de l'énergie, Dona-Jean-Claude HOUSSOU fait savoir que la question de l'éclairage public sur l'ensemble du territoire national demeure une préoccupation majeure, et il faudra que tout le monde s'y penche. Pour lui, point besoin de rappeler les difficultés auxquelles les communes sont confrontées dans la gestion technique, financière et sociale de cette problématique. « La construction, la maintenance et la réhabilitation et ou le renforcement des réseaux d'éclairage public constituent aujourd'hui un sujet de préoccupation majeure », a insisté le ministre de l'énergie. « L'organisation de la présente table ronde avec l'ANCB doit permettre une évolution significative, et contribuer in fine à la mise en place d'un mécanisme adéquat en gestion durable et efficace de l'éclairage public dans le pays au bénéfice des concitoyens », a-t-il poursuivi. Selon Dona-Jean-Claude HOUSSOU, il faudra au cours de ces assises, « mieux cerner les problèmes, mieux les nommer, mieux les apprécier pour les remédier efficacement et durablement. […]. Il faudra certainement mieux définir les responsabilités, les droits et les devoirs, les obligations des uns et des autres pour obtenir de meilleurs résultats », a précisé l'autorité ministérielle.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un atelier sur l'évaluation et la cartographie des statistiques de migration et la validation des lignes directrices pour la collecte des données sur la migration dans les Etats membres de la CEDEAO se tient du 22 au 25 octobre, à l'hôtel Golden Tulip le diplomate à Cotonou. C'est le Secrétaire Général du Ministère d'Etat Chargé du Plan et du Développement qui a lancé les travaux mardi dernier en présence des Représentants du Bureau Suédois de la Statistique, de la commission de la CEDEAO, de la Commission de l'Union Africaine et des points focaux des statistiques de migration. Au menu des travaux, l'examen et la validation des outils méthodologiques pour la collecte des données sur la migration, afin de faciliter la collecte de données conformément aux normes internationales.
La cérémonie qui consacre l'ouverture des travaux a été marquée par plusieurs interventions. La Directrice Générale Adjointe de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique, Armelle AHAMIDE MEANGOUA, a ouvert le bal des allocutions. Elle a fait savoir que c'est la première fois que le Bénin accueille une rencontre réunissant les acteurs intervenants dans le domaine de la migration au niveau régional. Une rencontre qui permettra de procéder à l'évaluation, la cartographie et de rendre disponibles les statistiques sur la migration et d'examiner les lignes directrices pour la collecte sur la thématique dans la région CEDEAO. Selon le Représentant de la Commission de l'Union Africaine, Samson NOUGBODOHOUE, les travaux visent le renforcement des capacités des experts venus des 15 Etats de la CEDEAO afin de disposer des données de qualité relatives aux statistiques de migration. Il faudra, souligne-t-il, adopter une politique adéquate dans la gestion des flux migratoires lorsqu'on sait que 15 millions de personnes chaque année migrent vers plusieurs pays sans un minimum de protection sociale et de sécurité. Il sera donc question, dira le Représentant de la Commission de la CEDEAO, Christopher AJAERO de passer en revue les directives de la collecte des données de migration dans les Etats de la CEDEAO. Allant dans le même sens, Jean-Pierre NTEZIMANA, Représentant Suédois de la statistique a rappelé la pertinence et la portée des échanges. A l'en croire, les experts doivent examiner et valider les outils et méthodes en vue de la collecte des données statistiques sur la migration.
Dans son allocution d'ouverture, Zakari TASSOU a fait remarquer que c'est pour relever les défis majeurs que la direction de la recherche et des statistiques avec le soutien du projet de développement des statistiques de la migration mis en œuvre en partenariat avec l'Institut de Statistique de l'Union Africaine et le Bureau Suédois de la Statistique organisent le présent atelier dont le but est d'améliorer la production des statistiques sur la migration à travers d'une part, l'harmonisation des outils et méthodes de collecte et de gestion des données plus adaptées au contexte ouest africain et d'autre part, le renforcement des capacités des acteurs nationaux et régionaux sur l'utilisation de ces outils. Ainsi, ce sera une occasion pour les acteurs impliqués dans la chaîne de production des données administratives et de recensement au niveau des Etats membres de définir une bonne stratégie d'exploitation efficace et efficiente de ces principales sources de données pour la migration.
Notons que cet atelier prendra fin ce vendredi 25 octobre 2019 assorti de recommandations.
Finafa H.