Les membres de la Fédération béninoise de football (Fbf) tiennent ce samedi 24 août 2019, une assemblée générale extraordinaire.
A l'ordre du jour de cette rencontre qui sera présidée par le président de la Fbf, Mathurin de Chacus, figure la validation du nouveau logo de l'instance faîtière du football au Bénin, le bilan de la saison écoulée et les projections pour la saison 2019-2020.
La date du démarrage des championnats de Vitalor ligue 1, 2 et 3 sera également dévoilée lors des travaux.
Pour cette rencontre qui intervient trois mois après la saison 2018-2019, le Conseil national des supporters du Bénin (Cns-Bénin) est autorisé à participer aux travaux en tant qu'observateur.
F. A. A.
Les femmes membres de l'Union Progressiste ont organisé ce vendredi 23 août 2019, au siège national du parti au quartier Gbégamey à Cotonou, un don de sang pour aller au secours des malades dans les différents hôpitaux du Bénin. Cette initiative louable entre fait partie des actions sociables contenues dans le programme du parti.
L'Union Progressiste veut donner une autre image de ce qu'est un parti politique. Ce vendredi 23 août a été consacré à une séance de dons de sang au siège national du parti au quartier Gbégamey, Cotonou. Bien qu'initiée par les femmes de l'Union, cette activité fait partie des actions sociales prévues au programme du parti.
Certes il s'agit d'un milieu politique, mais les femmes du parti ont su intégrer ce volet social, pour montrer qu'on peut faire autrement la politique. D'où l'idée de la séance de dons de sang pour récolter plusieurs poches à mettre à la disposition des hôpitaux.
Le coup d'envoi de l'opération a été donné par Mme Christelle Houndonougbo, membre du bureau politique de l'UP, représentante du président du parti et Mme Sènamy Christelle Dan, président en exercice des femmes UP. C'était en présence de l'honorable Sèdami Medegan Fagla et de Anique Djimadja de la coordination départementale du littoral.
« Le Président Bruno AMOUSSOU donne plein pouvoir au creuset des femmes de l'Union Progressiste pour qu'elles s'engagent encore un peu plus pour la solidarité et l'entraide… », a fait savoir Christelle Houndonougbo.
« Donner de son sang, c'est faire un acte de solidarité. Nous rassurons le peuple béninois que l'Union Progressiste est dans son rôle. L'UP pense à l'individu, au peuple béninois.
Les femmes ont toutes accepté l'initiative de don sang pour sauver des vies humaines.
Cette initiative est en effet, partie d'un constat récurrent de perte en vies humaines quotidienne observée dans nos centres de santé. », Poursuit-elle.
Elle a précisé que le défi, en organisant cette séance ce jour, est d'avoir 100 poches de sang au moins. Mais, quel que soit le résultat que nous aurons obtenu, nous aurons contribué à participer à cette campagne de don de sang organisée sur le plan national.
« N'attendons pas les creusets officiels avant de donner du sang. En sauvant l'autre, nous nous sauvons également. Je remercie le Docteur Edgard Kpadonou et toute l'équipe technique pour leur disponibilité à accompagner l'initiative du creuset des femmes progressistes. Le pari de cette journée est gagné. Nous allons rester dans l'effort pour toujours maintenir le cap... », Conclue-t-elle.
Ravi de l'initiative, le Dr Edgard Padonou indiqué qu'elle s'inscrit dans la dynamique de l'appel du ministre de la santé à toutes les organisations et aux populations à se mobiliser pour donner un peu de leur sang.
A en croire la député Sèdami Medegan Fagla, donner de Notre sang, c'est la plus grande preuve de gratitude que nous faisons à l'humanité car en donnant un peu de notre sang. « Sauver des vies c'est se sauver soi-même. »
A l'issue de l'opération les femmes de l'UP espèrent collecter 100 poches de sang à mettre à la disposition des hôpitaux du Bénin.
M. H.
En détention depuis le 20 février 2018, l'ex Directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), Antoine Dayori pourra recouvrer sa liberté dès mardi 27 août prochain.
Condamné à trois ans d'emprisonnement par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), l'ancien patron du Cncb après 1 an 6 mois de détention, s'est distingué pour sa « bonne conduite ». Ce qui lui a permis de bénéficier de la grâce présidentielle accordée par le chef de l'Etat Patrice Talon, à certains détenus à l'occasion des 59 ans d'indépendance du Bénin.
Il était reproché à Antoine Dayori et certains responsables du Conseil national des chargeurs du Bénin, d'avoir décaisser des frais pour des activités non effectuées.
F. A. A.
En audience plénière jeudi 22 août 2019, la Cour Constitutionnelle a examiné la requête relative à la radiation du sieur Justin Gbènamèto qui demande à la haute juridiction de sanctionner la violation de ses droits humains. Radié du Conseil supérieur de la Magistrature en janvier 2014, l'ancien procureur de la République Justin Gbènamèto a été réhabilité par la Cour après analyse des éléments fournis par le requérant.
Par décision DCC 19-270 du 22 Août 2019, Justin Gbènamèto est désormais rétabli dans ses droits par la Cour constitutionnelle. Toutefois, la Cour se dit incompétente à donner des injonctions au Conseil supérieur de la magistrature et au Président de la République. Justin Gbènamèto soutient que le sieur Thomas Boni Yayi, alors Président de la République a instrumentalisé le Conseil supérieur de la Magistrature pour porter atteinte à ses droits.
Suspendu de ses fonctions de procureur de la République de Cotonou le 17 octobre 2013, il a été radié du corps des magistrats, le 14 janvier 2O14 par une décision du Conseil Supérieur de la Magistrature. Une décision qui n'a « jamais été portée par un acte exécutoire, en l'occurrence, un décret ». Ce qui l'empêche « d'accomplir ses obligations professionnelles et viole par voie de conséquence l'article 33 de la Constitution ».
Le requérant notifie à la Cour qu'à « son retour d'exil et après constations par exploit d'huissier du 30 novembre 2016 de l'inexistence du décret portant sa radiation, il a introduit des recours auprès du Ministre chargé de la Justice, du Président de la République et du Conseil Supérieur de la Magistrature, aux fins de sa réintégration dans ses fonctions de magistrat, que lesdits recours sont restés sans suite ».
Ce silence de ces organes constituant pour lui une torture morale, un obstacle à son épanouissement et une atteinte à son droit à la justice, le sieur Justin Gbènamèto demande à la Cour de faire cesser les violations dont il fait l'objet, d'enjoindre au Président de la République la prise du décret portant sa reprise d'activité et la réparation des préjudices qui lui sont causés.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) représenté par le Secrétaire Général Adjoint William Kodjoh-Kpakpassou a signalé que le requérant a introduit une demande de réintégration au CSM en date du 4 janvier 2018. Après examen, le CSM a rejeté sa demande au cours de sa session du 5 mars 2019 puisque que le Conseil s'est aperçu que « la révocation prononcée à son encontre a été entérinée par le décret n° 2014-329 du 20 mai 2014 portant révocation de Monsieur Justin Séyivi Gbènamèto du corps de la magistrature béninoise ».
Le Conseil a produit « une photocopie du décret de révocation ainsi que celle de sa notification au Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la Législation suivant lettre en date du 08 mars 2019 ».
En réponse, le requérant rappelle que « le compulsoire établi par acte de maître Soulémane Bello, huissier de justice, le 30 novembre 2016, au Journal officiel, révèle que dans la période du 14 janvier 2014 au 05 avril 2016, aucun décret n'a été publié faisant état d'une quelconque sanction administrative à son encontre ».
A.A.A
Dari Narakoua, a porté haut l'étendard du Parc national de la Pendjarià l'occasion de l'édition 2019 de African Ranger Awards. Il a réussi à se faire une place sur les 50 finalistes provenant de 17 pays africains à mériter cette distinction de haut niveau.
Le lauréat, informe African Parks Network, exerce le métier de ranger, depuis 19 ans. Il a fait ses débuts en tant qu'éco-garde à l'époque où le Centre national de gestion des réserves de faune (Cenagref) assurait la gestion du parc.
Notre ranger Dari Narakoua est l'un des lauréats des African Ranger Awards ! Ces prix valorisent la contribution des rangers à la protection de la faune sauvage et des aires protégées d'Afrique.
Lisez le communiqué en anglais sur le site d'@AfricanParks : https://t.co/z0XjB9XMfA pic.twitter.com/pdgNyQo1GU
— Pendjari National Park (@PendjariNP) August 20, 2019
Dari Narakoua est le responsable de la logistique et de la supervision des opérations et de la salle de contrôle. C'est le premier ranger à rejoindre la Brigade spéciale à l'avènement d'African Parks.
Initié par Alibaba Foundation, la Paradise International Foundation et du fondateur d'Alibaba, le milliardaire chinois Jack Ma, African Ranger Awards est un prix qui valorise la contribution des rangers à la protection de la faune sauvage, et des aires protégées en Afrique.
F. A. A.
Le maire de la commune de Kandi, Abibou Bachabi Orou Ganni par arrêté N°54 du 19 août 2019 a mis fin aux fonctions de Salami Loukmane désormais ancien secrétaire général de la mairie. Il lui est reproché le refus d'accomplir des tâches relevant de ses attributions, et une incompétence dans le traitement des dossiers.
Des raisons pour lesquelles Abibou Bachabi Orou Ganni a dû se débarrasser du SG de la mairie.
Le secrétaire général adjoint assure son intérim en attendant la nomination d'un autre.
F. A. A.
Lecture rapide
-Les pays africains produisent au moins 282.447 tonnes de déchets médicaux par an
Mais ces derniers ne sont pas traités suivant les normes de l'OMS et représentent un danger pour la santé
Le Bénin a décidé d'innover, en lançant une machine moderne de traitement de déchets, l'OMW, une première en Afrique de l'Ouest
Par : Florian Gbaguidi
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 15% des déchets générés par les activités de soins de santé sont considérés comme des matières dangereuses pouvant être infectieuses, toxiques ou radioactives.
Chaque année, on estime que 16 milliards d'injections sont administrées dans le monde, mais toutes les aiguilles et les seringues ne sont pas éliminées correctement par la suite.
De plus, la combustion à ciel ouvert et l'incinération de déchets de soins de santé peuvent, dans certaines circonstances, entraîner l'émission de dioxines, de furannes et de particules.
“Quelles que soient les qualités ou les compétences du médecin, si ce dernier travaille dans un environnement malsain, ses prestations seront toujours sujettes à caution.” Vital Adjadji, chercheur à la direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la santé publique - BéninEn Afrique subsaharienne, de nombreux pays ne disposent, ni de législation appropriée, ni de moyens pour la gestion de ce type de déchets selon les normes.
Dans une étude datant de 2016, les auteurs écrivent qu'en dépit d'une prise de conscience croissante, « la gestion des déchets ménagers urbains dans la plupart des pays africains était en deçà des normes. »
L'étude estime en outre que l'utilisation appropriée des codes de couleur, la formation périodique et le transfert hors site doivent être abordés en termes de reporting et de pratique.
La même étude estime que l'Afrique compterait 67.740 établissements de santé et produirait environ 282.447 tonnes de déchets médicaux chaque année.
Cependant, la composition du flux de déchets considéré comme dangereux et nécessitant un traitement spécial peut être supérieure aux 10 à 25% attendus, en raison des mauvaises pratiques de traitement des déchets rapportées dans de nombreuses études.
Au Bénin, si l'État a tôt pris le taureau par les cornes, les moyens semblent toujours insuffisants pour mettre en place une politique rationnelle de gestion.
« Quelles que soient les qualités ou les compétences du médecin, si ce dernier travaille dans un environnement malsain, ses prestations seront toujours sujettes à caution ».
C'est en ces termes que Vital Adjadji, chercheur à la direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la santé publique au Bénin, décrit l'importance de la promotion de l'hygiène en milieu hospitalier.
Celle-ci passe, selon lui, par une meilleure gestion des déchets biomédicaux (DBM). Il aura fallu attendre les années 2000 pour que les pouvoirs publics dans les pays d'Afrique subsaharienne prennent conscience de l'importance d'une gestion écologique, rationnelle et concertée des DBM pour commencer à mettre progressivement en place des dispositions idoines.
En dépit de certaines imperfections, le décret 2002-484 du 15 novembre 2002 au Bénin, pose les jalons de l'amélioration de la gestion des DBM dans les formations sanitaires du pays, suivant des principes-clés.
Il s'agit de la séparation obligatoire des déchets anatomiques humains, des déchets non anatomiques infectieux et déchets infectieux pointus et tranchants, de l'affectation des déchets à des récipients appropriés identifiables par leurs couleurs différentes, de la séparation des biomédicaux d'avec les autres types de déchets durant l'entreposage avec un temps de stockage inférieur ou égal à 48 heures…
« Le Bénin s'est aussi approprié cette exigence et a fait de la construction de fosses septiques et d'incinérateurs, de l'acquisition de matériels de protection des agents de santé et des usagers tels que les bottes, gants, etc., un axe stratégique dans la mise en œuvre de sa politique en la matière », selon Vital Adjadji.
Fort de tout ceci, le chercheur estime que « beaucoup de choses sont faites, aussi bien dans le public que dans le privé, en matière de promotion de l'hygiène hospitalière », pour résumer les efforts de l'État béninois.
Il est conforté par l'ingénieur des travaux en aménagement, protection de l'environnement et planificateur, Gabriel Tobada.
Ce dernier, convaincu aussi que la qualité des soins dépend de l'hygiène hospitalière, reste optimiste et estime que « l'espoir est permis, grâce aux réformes en cours au Bénin dans le domaine ».
Dans la foulée, le directeur de la structure chargée de la mise en application de la politique sanitaire nationale en matière d'hygiène et d'assainissement de base (DHAB), Akibou Osséni, se réjouit de la « renaissance de sa structure, qui a été, entre temps, réduite à un simple statut de service ».
Cadre législatif
Selon le décret du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux au Bénin, est considéré comme déchet biomédical tout déchet d'origine biologique ou non, résultant des activités médicales ou paramédicales.
Ces déchets sont produits par les établissements de soins de santé, les établissements de recherche et d'enseignement à caractère médical et vétérinaire, les établissements d'enseignement des soins de santé, les laboratoires d'essais et de recherche clinique et les établissements qui s'occupent de la production ou de l'essai de vaccins.
Sur la quantité totale de déchets générée par les activités de santé, 15 % sont considérés comme des matières dangereuses pouvant être infectieuses, toxiques ou radioactives. Ceci explique pourquoi les déchets biomédicaux représentent un risque pour la santé publique.
Dès lors, la gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) est une préoccupation majeure dans les pays subsahariens aussi bien dans le secteur public que privé.
Consacré hôpital de référence après sa certification à la norme de qualité environnementale ISO 9001-2008, le Centre hospitalier et universitaire de la Mère et de l'Enfant, à l'instar du Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoucou Maga de Cotonou, l'autre formation sanitaire de référence du pays, fait de la promotion de l'hygiène hospitalière l'un de ses objectifs prioritaires, confie le laborantin Maxime Assogba, même s'il faut reconnaître que beaucoup reste à faire pour gagner définitivement le pari.
Face aux exigences du décret N° 2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin, qui rend tout producteur de déchets responsable de l'élimination des déchets qu'il produit et en fait une condition pour l'ouverture de centres de santé privés, la responsabilité du secteur sanitaire privé devient encore plus accrue.
Conscient de ses responsabilités, ce dernier ne ménage aucun effort pour relever le défi de la gestion durable des déchets biomédicaux.
Il veut aller au-delà des méthodes expérimentées jusque-là et qui ont tôt fait de montrer leurs limites.
C'est le cas des incinérateurs et des autoclaves qui fument, faisant échapper des éléments toxiques et polluants dans l'air, avec une forte charge de contamination des populations.
Un défi permanent
Or, fait observer le juriste Serge Prince Agbodjan, la constitution béninoise du 11 décembre 1990 dispose en son article 27 que « toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable… ».
C'est pour juguler de manière efficace ce problème que le Bénin innove dans la sous-région ouest-africaine, en décidant d'expérimenter une nouvelle technologie mise sur le marché depuis 2013, aux Etats-Unis : l'OMW - « Ozone Machine Waste ».
C'est une initiative de la Plateforme du secteur sanitaire privé Impact+ Sa (PSSP). La toute nouvelle machine acquise auprès de la Company of Waste Management & Environment (CWME), basée en France, partenaire de l'américain Clean Waste System, vient d'être installée à une dizaine de kilomètres au sud-est de Cotonou.
Des essais sont actuellement en cours et bientôt, il sera mis en service. C'est le nouveau « joyau » technologique pour suppléer l'incinérateur, le four à micro-ondes et l'autoclave, dans le cadre de la gestion des déchets biomédicaux.
La machine a été la grande attraction du symposium international du secteur sanitaire privé qui s'est déroulé en juillet à Cotonou.
Le processus du traitement se décline en trois phases. D'abord, les molécules d'oxygène sont chargées par voie électrique et peuvent être fractionnées.
Les atomes fractionnés se lient aux molécules d'oxygène restantes pour ainsi former de l'ozone ; ensuite, la molécule d'ozone, instable, est relâchée pour attaquer et détruire des pathogènes ; enfin, après avoir détruit les parois de cellules des pathogènes, les atomes libres se recombinent pour reformer de l'oxygène.
Toutefois, la question de la gestion des déchets médicaux reste un défi permanent et l'OMW n'est sans doute pas une panacée.
Une fois en marche, la machine ne manque en effet pas d'émettre des bruits forts.
En somme, elle ne semble être qu'un nouveau pas vers le bout du tunnel dans la gestion du casse-tête que représentent les déchets biomédicaux dans l'espace de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
Pour parodier un participant, « la bataille est loin d'être gagnée, et la veille doit donc être permanente. »
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/sante/article-de-fond/dechets-bio-benin-22082019.html
Les agents du commissariat de Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi, viennent de démanteler plusieurs ghettos. Les investigations menées par les hommes en uniforme ont permis d'interpeller quelques délinquants. Cinq individus ont été arrêtés et une dizaine de motos volées retrouvées et conduites au commissariat.
Des sources proches de la police renseignent que les personnes victimes de vol de motos peuvent se rendre au commissariat de Godomey munis des pièces de leur engin pour pouvoir les récupérer.
F. A. A.
Invité du Journal télévisé de la télévision nationale ce jeudi 22 août 2019, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kakpo Mahugnon a rassuré les enseignants ACE (Agents Contractuels de l'Etat) reversés en 2008, et concernés par l'évaluation diagnostique du samedi 24 août prochain, que les emplois seront sauvés au terme du processus. « Les enseignants réticents n'ont aucune raison de continuer d'hésiter. Le gouvernement est en phase avec les centrales syndicales et tous les engagements qui ont été pris lors de la rencontre du 23 juillet dernier avec le chef de l'Etat seront respectés ».
Dans tout ce qui a été dit et posé comme acte depuis que le processus a été lancé, explique le ministre, il n'y a pas un plan qui consiste à éjecter certains enseignants du système éducatif. « Ce plan n'est pas celui du gouvernement. Le gouvernement n'a pour souci que d'améliorer la qualité du système éducatif », a insisté Mahugnon Kakpo invitant les enseignants encore réticents à faire foi à ce qui a été dit jusque-là.
Abordant le volet organisationnel du test qui aura lieu samedi prochain, le ministre assure que tout est fin prêt pour que cela se déroule sans faille. Le matériel lourd et le matériel sensible sont déjà en place, les superviseurs sont déjà connus, la liste des candidats affichée, les centres de composition sont connus des candidats, les surveillants de salle etc., tout est prêt pour cette évaluation.
Au plan sécuritaire, le ministre de l'enseignement secondaire a également rassuré que des dispositions ont été prises. « Des instructions ont été données au ministre de l'intérieur et aux forces de sécurité publique pour garantir la sécurité des enseignants qui décident d'aller composer. Les centres de composition et les voies d'accès à ces centres seront sécurisées », a-t-il indiqué.
Kakpo Mahugnon n'a pas manqué de mettre en garde les fauteurs de troubles. « Le gouvernement tient à mettre en garde tous ceux qui tentent de menacer, d'intimider par quelque moyen que ce soit, qu'ils subiront les rigueurs de la loi », a-t-il averti.
F. A. A.
L'évaluation diagnostique des enseignants reversés en 2008 initiée par le gouvernement reçoit l'accord de toutes les centrales et confédérations syndicales. Elles l'ont fait savoir à travers une rencontre avec les journalistes jeudi 22 août 2019.
Les syndicats invitent leurs militants à se rendre dans l'ordre et la discipline dans les centres de composition samedi 24 août 2019. Il s'agit de la CSA, la CGTB, la COSI-BENIN, l'UNSTB, la CSPIB et la CSUB.
Au cours d'un point de presse, les six centrales ont indiqué que cette sortie se fait « dans un contexte de vives polémiques générées par le processus de l'évaluation des connaissances académiques et professionnelles des enseignants contractuels de la promotion 2008, lequel processus est entamé par le gouvernement après une série de rencontres et de discussions, sanctionnées par des engagements dont la finalité est d'améliorer la qualité du système éducatif tout en préservant les intérêts matériels et moraux des enseignants concernés par ladite évaluation ». Les syndicats soulignent qu'au terme du processus de l'évaluation, aucun enseignant ne sera victime de la perte de son emploi. Aussi précise-t-ils que « Le gouvernement ne résiliera aucun contrat ni avant l'évaluation, ni pendant l'évaluation, ni après l'évaluation à moins que l'enseignant choisisse de son propre chef de démissionner ». Les centrales et confédérations syndicales indiquent qu'ils seront impliquées dans le déroulement du processus pour garantir sa transparence et pour veiller à la mise en application des points d'accord.
« Les épreuves doivent répondre à un format en phase avec la matière enseignée et leurs niveaux doivent être du CM2 pour les enseignants de la maternelle et du primaire et de la 3ème ou de la terminale pour ceux du secondaire selon les cas », révèlent-ils.
« La moyenne retenue pour l'admission à cette évaluation, qui n'est pas un concours, est de 10/20 », précisent les syndicats.
Après évaluation
Les centrales syndicales soulignent que « les enseignants qui obtiendront une note supérieure ou égale à 10 seront déclarés admis et vont acquérir le statut de fonctionnaires de l'Etat ».
Par ailleurs, « les enseignants qui seront en dessous du seuil mentionné supra, subiront une formation modulaire et ce, en continuant par exercer leurs activités professionnelles tout en conservant leurs salaires jusqu'à une seconde évaluation ».
A cet effet, les responsables syndicaux martèlent que « au terme de la seconde évaluation, les admis signeront un contrat avec l'Etat tandis que le dernier groupe sera reconverti dans d'autres activités au sein de l'administration publique ».
Les six (06) centrales et confédérations syndicales rassurent les enseignants de leur veille constante pour la tenue desdits engagements. Ils expliquent que « leur démarche s'inscrit dans une logique empreinte de dialogue en vue d'une sécurisation des emplois pour un règlement de cette question hautement sensible car touchant à la carrière et la vie de plus de 18 000 travailleurs et par ricochet de celle de leurs familles ».
Les centrales syndicales « demandent au gouvernement de veiller, avant la fin du processus, à la prise de toutes mesures légales administratives et règlementaires nécessaires au respect strict des engagements pris afin de rassurer d'avantage les enseignants sur les inquiétudes légitimes qu'ils expriment face aux signaux de privatisation de l'école béninoise ». Elles invitent les enseignants contractuels de la promotion 2008 à ne pas céder aux intimidations et à se rendre, dans l'ordre et la discipline, le samedi 24 aout 2019, dans les centres de composition ». Car pour ces centrales « Le clientélisme syndical ne saurait subsister face à l'enjeu de la préservation des intérêts des militants ».
G.A.
Le maire de la ville de Bohicon, Luc Setondji ATROKPO à la tête d'une délégation du Bureau national de l'ANCB, était en audience mercredi au cabinet de l'ambassadeur de la République Populaire de Chine près le bénin Bénin, Peng JINGTAO. Il est porteur de deux projets pour lesquels, l'Association Nationale des Communes du Bénin demande l'appui de la Chine.
la délégation composée entre autres personnalités du maire de Sèmè-Podji et Secrétaire général de l'ANCB Charlemagne HONFO, du maire de Porto-Novo et Vice-président de l'ANCB, Emmanuel ZOSSOU et des cadres de l'ANCB, la délégation est allée présenter au diplomate chinois, deux projets destinés à renforcer le développement à la base.
Le président de l'ANCB Luc ATROKPO a profité de l'occasion pour saluer les éfforts combien considerables de l'ambassadeur chinois dans l'aboutissement heureux d'une serie d'initiatives de l'ANCB en faveur des Communes béninoises.
Les doléances présentées par la délégation ont été bien reçues par l'ambassadeur chinois Peng Jingtao, qui a salué la démarche. Il a rappelé combien de fois la Chine est déterminée à accompagner les projets du genre. Mais il n'a pas manqué de souligner que tout projet doit faire l'objet d'une étude de faisabilité et son impact sur la population évalué.
Si pour le moment il n'est pas possible de conclure si la demande de l'Ancb recevra un avis favorable, tout au moins, la volonté de la Chine à accopagner les initiatives de développement local des communes béninoises n'est plus à démontrer.
Les deux parties ont également abordé les questions liées aux jumelages et à la coopération décentralisée entre les villes béninoises et chinoises avant d'exprimer leur satisfaction par rapport à la qualité des échanges.
M.H.
Un baobab au tronc creux dans la région de Boukombé au nord du Bénin
Voir en ligne : Le baobab au tronc creuxChaque année, les membres de l'Association des Tchabè pour le Développement (ATD) AJÓBÍ, se retrouvent pour leurs retrouvailles annuelles. Cette année encore, la tradition sera respectée.
La quatrième édition de ces retrouvailles est prévue dans la période du 06 au 08 septembre prochain dans les communes de Savè et de Ouèssè. Assemblée générale élective, soirées récréatives et culturelles et visite de sites touristiques sont quelques-unes des activités programmées.
Le point d'orgue de ces retrouvailles sera l'inauguration d'un module de latrines construit sur fonds propres de l'association à l'école Primaire publique de Ayédèro dans la commune de Ouèssè. Ce sera la contribution de l'association à l'éradication de la pratique de défécation à l'air libre, selon Martin Chaffara, le Président de l'association. Il rassure que toutes les dispositions sont en train d'être prises pour des retrouvailles réussies.
M. Chaffara lance un appel aux autorités locales afin d'accompagner les actions de l'association Ajóbí et de répondre présents aux manifestations.
Selon le chargé de l'organisation Emmanuel Adeossi, une trentaine de participants et bien d'autres invités sont attendus à cette rencontre.
Comme les années antérieures, rien ne sera négligé surtout que c'est la première fois que les retrouvailles se déroulent sur deux sites. Les petits plats seront donc mis dans les grands pour leur réussite, a-t-il ajouté.
Les retrouvailles visent à permettre aux fils et filles de l'aire culturelle tchabè de se retrouver sur leur terre natale pour se ressourcer, partager des moments de convivialité et surtout discuter des questions de développement conformément aux missions de l'association Ajóbí.
G.A.
Par communiqué, le préfet du département des Collines, Firmin Kouton rappelle à l'attention de tous que des attroupements non autorisés sur les lieux publics sont passibles de poursuite aux termes des dispositions du code pénal en vigueur au Bénin.
Un rappel qui intervient à la suite des nouvelles faisant état de manœuvres de certains individus mal intentionnés pour semer de troubles le samedi 24 août, jour de l'évaluation diagnostique du personnel enseignant reversé de 2008.
Selon le communiqué du préfet Firmin Kouton, « ces personnes par des chantages de diverses natures menacent les enseignants qui préparent ardemment leur composition afin d'être retenus, à l'issue de l'évaluation parmi ceux qui seront appelés à poursuivre le métier d'enseignant dans nos établissements primaires et secondaires ». Pour lui, « ce comportement qui viole les libertés individuelles et même syndicales ne saurait être toléré le jour de la composition ».
Le préfet prévient que « les organisateurs de tout attroupement non autorisé devant les centres de compositions retenus, seront systématiquement interpellés et présentés au procureur de la République ».
Tout en souhaitant une bonne composition aux enseignants concernés, il invite ces derniers à « se rendre librement dans les centres de composition respectifs pour satisfaire à cette obligation découlant du respect strict du lien de subordination, élément clé de tout contrat de travail ».
Akpédjé AYOSSO
La Conférence épiscopale du Bénin a démenti l'information livrée sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), mercredi 21 août 2019, faisant état de la suspension de la médiation entreprise par elle, dans le cadre de la résolution de la crise politique que traverse le Bénin.
Selon le communiqué signé du directeur de la cellule de communication de la Conférence épiscopale du Bénin, Père Eric O. Okpeitcha, il n'y a eu aucune communication au sujet de sa mission de médiation ces derniers jours. Ladite médiation est « toujours en cours selon la disponibilité des uns et des autres ».
A Dassa, informe-t-il les Evêques ont invité les pèlerins et le peuple de Dieu à la prière et à l'espérance. « L'occasion qui nous est gracieusement offerte aujourd'hui par la bienheureuse Vierge Marie, Notre Dame d'Arigbo de Dassa est bienvenue pour confier au Seigneur par l'intercession de sa Mère notre pays et sa situation actuelle qui continue de préoccuper vos Evêques que nous sommes. Nous sommes à un moment déterminant pour compter sur la vertu de l'espérance. Les démarches entreprises jusque-là restent valables », rappelle le communiqué.
La Conférence épiscopale du Bénin a profité de l'occasion pour indiquer à « l'opinion publique en général et aux professionnels des médias en particulier que le canal officiel de ses communications publiques demeure sa cellule de communication ». Elle renouvelle au peuple béninois sa disponibilité à prier et à œuvrer pour le retour de la cohésion sociale et de la réconciliation entre les fils et filles du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Des sachets, de mauvaises herbes, de feuilles mortes, de petits tas d'ordures et un gazon qui jaunit, tel est l'aspect que présente l'espace vert de Houéyiho situé dans le 11e arrondissement de Cotonou. Une situation qui témoigne une fois encore de la mauvaise gestion des espaces verts dans la ville de Cotonou.
Après la libération des espaces publics en janvier 2017, le gouvernement béninois a entamé la transformation de certains quartiers de Cotonou dont Houéyiho.
Dans le cadre du projet TPC (Projet d'aménagement des Terre-Pleins Centraux), le tronçon Barrière-Fidjrossè a été réaménagé et un espace vert a été mis en place avec des mobiliers urbains.
Quelques mois après la réalisation de ce projet qui a donné une nouvelle apparence à la capitale économique du Bénin, le constat est triste.
L'espace vert de Houéyiho est négligé, abandonné et laissé aux intempéries.
A la place d'un espace vert, c'est un paysage jaunâtre qui frappe à l'œil. Les gazons, les fleurs et autres aménagements ne sont plus entretenus, ni arrosés. Le même constat est déploré au niveau de plusieurs autres espaces verts dans la ville de Cotonou. Aucun agent ou mieux un horticulteur ne veille à la préservation de ce site nouvellement mis en place.
« Je n'ai plus jamais vu les gens qui s'occupent de l'entretien des lieux. Vous-même vous voyez puisque l'aspect des gazons a changé », a déclaré Dominique Gbaguidi, un revendeur du quartier.
A en croire dame Paulette, « les agents d'entretien étaient là au début ». « Depuis 1 à 2 ans, moi je n'ai plus vu quelqu'un venir nettoyer les lieux », a-t-elle confié.
Les petits tas d'ordures remplacent peu à peu les gazons de cet espace vert de Cotonou.
Selon Solange Adjovi, habitante du quartier Houéyiho, « c'est le vent qui accumule les petits tas d'ordures sur l'espace vert ». « Nous les citoyens, malgré la lutte contre la pollution, on continue de jeter des sachets un peu partout et puis beaucoup de citoyens ignorent l'utilité des espaces verts », a-t-elle ajouté.
Après la mise en place de ce site, l'entretien devrait être assuré par des agents qui doivent tailler les arbres, arroser les fleurs et le gazon, enlever les mauvaises herbes de façon périodique. Une tâche qui relève de la direction technique de la mairie de Cotonou.
Aménager des espaces verts à Cotonou afin de l'embellir est une initiative louable mais les services concernés sont aussi appelés à veiller à la préservation de ces sites qui participent à la protection de l'environnement et au bien-être de la population.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Première conséquence de la fermeture des frontières nigérianes, le prix de l'essence de contrebande a flambé au Bénin. De 325f mardi dernier, le prix a grimpé dans certaines localités jusqu'à 500f ce mercredi, au lendemain de la fermeture des frontières avec le Bénin.
Dans la commune de Djougou, le litre d'essence est passé de 350 à 500f ce mercredi 21 août 2019. A Cotonou, le prix a augmenté de 325 à 400 f.
Cette hausse du prix du carburant ''kpayo'' est la conséquence de la fermeture des frontières au Nigéria.
Pour la population béninoise qui dépend en majorité de ce pays en matière d'approvisionnement en carburant, cette fermeture constitue un coup dur pour les accros de l'essence frelatée.
La mesure décrétée par les autorités d'Abuja pourrait entraîner dans les prochains jours une pénurie d'essence dans les rues et de longues files d'attente dans les stations-services qui sont désertes du fait de la concurrence déloyale de l'essence ''kpayo''.
Actuellement, le prix de l'essence au niveau des stations-services est de 535f.
La flambée du prix de l'essence aura un impact réel sur les activités et le coût de vie de la population.
G.A.
Le Nigeria a décrété ce mardi 20 août la fermeture de ses frontières avec les pays voisins pour lutter contre l'insécurité, la prolifération des armes et la contrebande. Cette mesure ne manquera pas d'affecter le Bénin dont les frontières avec le géant de l'Afrique de l'ouest s'étendent sur près de 800 km.
A travers un communiqué de presse, le service de douane du Nigéria (NCS), renseigne que les mesures décrétées par les autorités d'Abuja visent à sécuriser les frontières terrestres et maritimes du pays.
De concert avec le service d'immigration (NIS), les forces armées du Nigéria (APN) ainsi que la police nigériane (NPF) et d'autres agences de sécurité et de renseignement, un exercice conjoint sur la sécurité de la frontière est organisé et baptisé « EX-SWIFT RESPONSE ».
Customs, Immigration services to secure borders across 25 states https://t.co/MzPXR7z6Qz
— Daily Trust (@daily_trust) August 21, 2019
L'opération est coordonnée par le Bureau du Conseiller pour la sécurité nationale (ONSA) et se déroulera dans 4 zones géopolitiques, à savoir : Sud-Sud, Sud-Ouest, Nord-Centre et Nord-Ouest. « On s'attend à ce que l'exercice favorise la coopération interinstitutions et renforce la préparation aux problèmes de sécurité transfrontalière tels que le terrorisme, le banditisme armé, la contrebande, la prolifération des armes légères et de petit calibre », précise le communiqué signé de Joseph Attah, responsable des relations publiques des douanes nigérianes.
L'exercice des forces de défense et de sécurité affecte également la circulation des personnes, des véhicules et autres biens dans les régions ciblées.
Tout en appelant les populations au calme, le service des douanes nigérianes indique que l'objectif général est d'assurer la paix et la sécurité dans le pays.
Les contrecoups de l'opération
Avec la fermeture des frontières, les véhicules immatriculés au Bénin sont interdits d'entrée sur le territoire nigérian. Déjà, au niveau des frontières d'Igolo et Kraké, ce mercredi 21 août 2019, les passagers en partance pour le Nigéria ont été contraints de descendre et de traverser la frontière à pieds avant de reprendre un autre taxi du côté nigérian, selon des témoins.
L'une des conséquences de cette mesure est la flambée du prix de l'essence de la contrebande et ses corollaires.
F. A. A.
Pour la rentrée 2019, 08 universités ont été autorisées en plus des 21 qui avaient déjà leur autorisation. 102 établissements d'enseignement supérieur sont fermés. C'est ce qui ressort de la conférence animée ce mercredi par le professeur Dodji Amouzouvi.
Le directeur des établissements privés d'enseignement supérieur a expliqué les critères qui fondent l'autorisation ou la fermeture des établissements. « Lorsqu'un établissement privé d'enseignement supérieur n'a pas de bibliothèque, des infrastructures adéquates ou présente une insuffisance de résultat aux divers examens, l'agrément lui est refusé ou retiré », a-t-il indiqué. Le professeur Dodji Amouzouvi signale entre autres que « Lorsque le promoteur d'un établissement privé d'enseignement supérieur a été une fois condamné ou qu'un établissement est condamné pour corruption ou infractions connexes, l'État retire dans ces cas son agrément ». Les établissements supérieurs d'enseignement privés sont donc sur la braise cette fois-ci. Contrairement à l'année dernière où la liste est sortie tardivement, pour la rentrée 2019, les établissements connaissent déjà leur sort. « Pour la rentrée 2019-2020, 45 établissements privés d'enseignement supérieur ont demandé l'agrément. 08 établissements ont obtenu l'avis favorable dont 04 sous délai. Enfin, 01 établissement a été rétabli. Au total, de l'année dernière à cette année, 29 établissements ont été agrées », a précisé le directeur Dodji Amouzouvi.
G.A.