Pas d'ouverture des frontières nigérianes sans un accord avec les pays voisins. Le gouvernement fédéral a ordonné la fermeture complète de ses frontières en interdisant les entrées et les sorties des marchandises via ses frontières terrestres.
Le colonel à la retraite Hameed Ali l'a notifié aux douanes nigérianes lors d'une conférence de presse mixte sur une patrouille conjointe des frontières baptisée "Ex-Swift Response".
Selon le colonel à la retraite Hameed Ali rapporté par le site ‘'Nairametrics'', les marchandises n'entreront dans le pays que par voies aériennes et maritimes car elles peuvent être contrôlées grâce aux scanners.
A en croire le colonel Hameed, cette mesure d'interdiction d'importation et exportation de biens via les frontières terrestres du pays est prise jusqu'à ce qu'un accord soit conclu avec les pays voisins.
La fermeture des frontières nigérianes est une décision du gouvernement fédéral intervenue depuis le 20 août 2019. Elle a été prise suite aux activités massives de contrebande, en particulier de riz, qui ont lieu sur son corridor.
Le gouvernement fédéral avait annoncé une fermeture partielle et temporaire des frontières afin de permettre aux forces de sécurité nigérianes « de développer une stratégie sur la façon d'endiguer l'exportation frauduleuse des produits agricoles à travers la frontière nigériane ».
La décision de fermeture des frontières nigérianes entrave la libre circulation des personnes et des biens au sein de l'espace CEDEAO.
Pour le contrôleur général des services des douanes du Nigéria, le pays veut par cette mesure s'assurer que son peuple est protégé.
A.A.A
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon prendra part à Tokyo le 22 octobre, à la cérémonie d'intronisation du nouvel Empereur du Japon, Son Altesse impériale NARUHITO.
Après 30 ans de règne de AKIHITO, NARUHITO a officiellement pris la succession le 19 mai dernier, et sera intronisé le mardi 22 octobre prochain.
Le président Patrice Talon, à l'instar de plusieurs autres chefs d'Etat d'Afrique et du monde va honorer de sa présence cette grande cérémonie d'intronisation du 126è empereur du Japon
Depuis 202 ans, c'est la première fois que la succession au Pays du Soleil levant se fait du vivant de l'empereur sortant, et lui confère le titre d'empereur émérite.
Après l'étape de Tokyo, le président Talon va se rendre à Sotchi en Russie où il participera au premier sommet Russie-Afrique du 23 au 24 octobre. Il s'agit d'un sommet dont l'objectif est de rechercher de meilleurs moyens pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties.
Il sera l'occasion pour les participants de traiter du développement des liens unissant la Russie et l'Afrique dans les domaines de la politique, de l'économique et de la culture.
Les débats tourneront également autour des défis actuels dans le monde, et la recherche de moyens pour renforcer la stabilité régionale. Au terme des assises, une déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains sera signée, renseigne Kremlin.
En marge des travaux dudit Sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises.
F. A. A.
Le président la République Patrice Talon va conduire la délégation béninoise au premier Sommet Russie-Afrique qui se tiendra du 23 au 24 octobre 2019 à Sotchi.
L'information a été confirmée au cours d'un briefing avec la presse, ce lundi 14 octobre à Cotonou, par S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin et le Togo.
''C'est confirmé. Nous avons reçu une note du ministère des Affaires étrangères du Bénin qui confirme que la délégation de la République du Bénin avec le président de la République en tête sera présente à notre Sommet à Sotchi'', a déclaré le diplomate russe.
En dehors de la délégation officielle, des opérateurs économiques ainsi que le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada, seront aussi à la rencontre dans la célèbre station balnéaire estivale ayant accueilli les JO d'hiver en 2014.
Le président Patrice Talon sera parmi les cinq premiers chefs d'État et de Gouvernement qui vont lire leur discours à la tribune du sommet.
Le voyage de Sotchi qui constitue la première visite officielle du président Patrice Talon en Russie s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales qui ont été établies depuis 1962.
La dernière visite officielle d'un chef d'Etat béninois en Russie est celle de S.E.M. Mathieu Kérékou, Président de la République Populaire du Bénin, à Moscou en 1986. Cette rencontre a été soldée par la signature de la Déclaration sur l'amitié et la coopération entre les deux pays.
La visite de Patrice Talon à Sotchi sera la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans. Elle pourrait déboucher sur la signature de plusieurs accords de coopération.
‘'Rentrée de la Russie en Afrique''
Avec ce premier Sommet Russie-Afrique, Moscou va ''démontrer son intention solide d'approfondir et de développer les liens mutuellement avantageux dans tous les domaines avec les pays africains'', a expliqué S.E.M. Igor Evdokimov.
Des délégations conduites par des chefs d'Etat et de gouvernement d'une quarantaine de pays africains seront à Sotchi pour s'entretenir avec leurs collègues russes « de manière amicale et constructive comme de vieux amis et partenaires qui sont prêts à faire des pas conjoints vers le renforcement et la diversification des relations russo-africaines ».
En annonçant cette ''rentrée'' que la Russie effectue en Afrique, le diplomate russe a rappelé que l'amitié entre Moscou et les pays africains a ‘'une histoire longue et glorieuse''.
En marge des travaux du sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises.
D'importants d'accords seront signés entre différentes parties dans les domaines du commerce, de l'économie et de l'investissement.
L'ex Union soviétique a accordé une grande aide désintéressé aux peuples africains dans leur lutte contre le colonialisme. Après leur accession à l'indépendance, l'URSS a construit des dizaines d'usines et fabriques en Afrique, des milliers d'Africains ont été formés dans les universités soviétiques'', a rappelé Igor Evdokimov.
La présence de la Russie en Afrique a été réduite à partir de décembre 1991 avec la dislocation de l'ex Union soviétique. Par exemple, le nombre de bourses d'études supérieures qui était accordé au Bénin a chuté de 150 à 60 et pour certains pays africains, il ne dépasse pas une dizaine.
La coopération russe en Afrique
La Russie considère l'Afrique comme un partenaire important dans les relations internationales. “Sans participation active des pays africains aux affaires internationales et à la vie économique internationale, il est impossible de créer un système cohérent et stable de sécurité mondiale”, a rappelé le diplomate russe. Selon l'ambassadeur Evdokimov, la Russie est prête à proposer à l'Afrique non seulement le dialogue politique égal, mais aussi la coopération mutuellement avantageuse dans les domaines économique, militaire, culturel et humanitaire.
Par exemple, au cours des dernières années, les échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique ne cessent d'augmenter. Ils sont passés de 17,4 milliards USD en 2017 à 20.4 milliards USD en 2018.
La Russie fournit aux pays africains des produits pétroliers et chimiques, des engrais, des machines agricoles et autres marchandises.
Au cours des dernières années, le volume des fruits et légumes livré par le Côte-d'Ivoire, le Bénin, le Nigéria et la Guinée à la Russie est en nette augmentation.
Le business russe se développe avec des partenaires africains dans les domaines de l'industrie, l'agriculture, l'agro-industrie, la géologie, des mines et des télécommunications.
« Moscou est prête à aider les pays africains à développer l'énergie atomique, ce qui a pour l'Afrique une importance stratégique, car le continent manque gravement d'énergie électrique », a indiqué Igor Evdokimov. La Société russe d'Etat ROSATOM a déjà signé des accords de coopération avec l'Egypte, le Soudan, la Zambie et l'Afrique du Sud, a-t-il précisé.
Dans le domaine de l'éducation, la Russie a poursuivi son programme de formation des cadres. En 2019, près de 30 000 Africains ont fait des demandes pour faire des études en Russie.
L'année dernière, l'aide humanitaire que la Russie a apporté à l'Afrique est estimée à de plus d'un (01) milliard de dollars US.
Dans le domaine de la santé, Moscou déploie des moyens financiers significatifs à l'OMS pour lutter contre différentes maladies sur le continent africain. Cette année, la Russie a expérimenté le vaccin le plus efficace contre Ebola dans plusieurs pays affectés (RD Congo, Guinée, Sierra Leone, Liberia…).
Par ailleurs, la coopération russo-africaine militaire et technique a redémarrée avec plusieurs pays.
L'Afrique, comme l'a souligné l'ambassadeur Evdokimov, représente pour la Russie un allié naturel et un partenaire sur la scène internationale. « Cependant, il est nécessaire de donner une impulsion puissante à la coopération russo-africaine. C'est dans ce but que le Premier Sommet Russie-Afrique ouvrira ses portes les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi », a-t-il expliqué.
I. FANOU
Les hors-la-loi se sont illustrés à l'école urbaine centre de Djougou en fin de semaine écoulée. La direction du groupe E selon les informations, a été cambriolée et plusieurs documents emportés. Les mêmes sources renseignent que près de 100 cahiers d'activité et une quarantaine de manuels des classes de CI et CP ont été emportés malgré la présence sur les lieux, d'un agent de sécurité.
Les auteurs de ce cambriolage pour l'heure, ne sont pas encore identifiés.
Une enquête est ouverte par la police.
F. A. A.
Contrairement à ce qu'on peut lire dans les média et sur les réseaux sociaux, le Conseil constitutionnel n'a pas donné gain de cause aux étudiants étrangers qui contestent l'augmentation discriminatoire des droits d'inscription dans les universités françaises. Sa décision du vendredi 11 octobre 2019 se résume en ces termes : Les universités françaises sont gratuites,… mais il faut quand même payer. Certes, le Conseil pose clairement le principe de la gratuité de l'éducation, même dans l'enseignement supérieur. Mais il ajoute que cela n'empêche pas le gouvernement français d'exiger des droits d'inscription dans les universités. Devant l'emballement optimiste que suscite cette décision, il y lieu de préciser son contexte et sa portée : le Conseil ne fait que rappeler un vieux principe de droit administratif, et ne dit nullement que les étudiants étrangers ont les mêmes droits que les étudiants français en matière de gratuité et d'égalité d'accès à l'enseignement supérieur.
Les faits, la procédure et la question de droit posée au Conseil constitutionnel.
Par un arrêté du 19 avril 2019, le gouvernement français avait décidé une augmentation discriminatoire des droits d'inscription dans les universités publiques, visant les étudiants étrangers extracommunautaires (De 170 € à 2 770 € pour la licence ; et 3 770 € pour le master [243 € avant] et le doctorant [380 € avant]). Le 25 juillet 2019, suite à une saisine d'associations d'étudiants visant à contester la légalité de cet arrêté, le Conseil d'Etat a sursis à statuer, et a soumis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité. Par cette question les étudiants demandent au Conseil constitutionnel de décider que l'article 48 de la loi de finances du 24 mai 1951, qui prévoit en son alinéa 3 que des droits d'inscription dans les établissements publics sont fixés par arrêté, n'est pas conforme à la constitution. Qu'il méconnait les exigences de gratuité de l'enseignement public et d'égal accès à l'instruction, telles que posées par le treizième alinéa du préambule de la constitution française de 1946.
Par une décision du vendredi 11 octobre 2019, le Conseil constitutionnel confirme le principe de gratuité de l'accès à l'éducation, mais rejette la demande des étudiants. Les avocats des associations étudiantes réclamaient un accès à l'université 100% gratuit, sans droits d'inscription. Ce qui ne correspond pas à la revendication des étudiants étrangers, qui ne refusent pas de payer les droits d'inscription. Ce qu'ils refusent c'est l'augmentation discriminatoire de ces droits, qui leur est opposée. Dès lors, on peut remettre en cause la pertinence et l'intérêt pour les étudiants étrangers.de cette question prioritaire.
Selon le Conseil constitutionnel, la gratuité et l'égalité devant le service public de l'éducation n'excluent pas des droits d'inscription et des différences tarifaires.
Il ne découle aucunement de cette décision que la mesure gouvernementale d'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers est anticonstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel a rejeté la demande des étudiants et de leurs avocats, et autorise le gouvernement à fixer des droits d'inscription, malgré le principe de la gratuité de l'éducation qu'il réaffirme. A notre sens, les avocats des associations étudiantes ont manqué de poser au Conseil constitutionnel la question pertinente pour défendre les étudiants étrangers. La question prioritaire de constitutionnalité qu'ils ont posée est un remake d'une veille question de droit administratif que connait tout étudiant en droit : la gratuité du service public est-il compatible au paiement par les usagers d'un ticket modérateur ou de droits modiques ? La question pertinente pour les étudiants étrangers est de savoir si le gouvernement a le droit, en appliquant la loi de finances de 1951, d'instaurer une discrimination tarifaire entre les usagers du service public de l'éducation, et au détriment des étrangers ? Le Conseil d'Etat devra répondre à cette question, en décidant si le gouvernent français a le droit ou non de discriminer les étudiants étrangers, pour l'accès comme pour leur traitement dans le service public de l'éducation. Sauf si le Conseil d'Etat estime que les principes constitutionnels de gratuité et d'égalité d'accès à l'instruction ne concernent que les nationaux, la décision d'augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers sera annulée.
Toutefois, le Conseil d'Etat a déjà validé des discriminations tarifaires dans l'accès à l'éducation, au motif de l'intérêt général. Avec la limite que les tarifs les plus élevés ne dépassent pas le coût de fonctionnement du service public en question. Ce principe de discriminations tarifaires dans l'accès aux services publics a aussi été consacré par une loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions. Cette loi précise clairement que les discriminations tarifaires ne font pas obstacle à l'égal accès de tous les usagers au service public. Le gouvernement français pourrait s'appuyer sur ce principe ; faire de la communication politique ; revoir sa copie et sa méthode ; invoquer des motifs d'intérêt général ; et adopter une nouvelle mesure d'augmentation des droits d'inscription pour les étudiants étrangers. Mais ce serait une vaine peine, car les discriminations susceptibles d'être justifiées par l'intérêt général doivent avoir pour finalité de favoriser l'accès de tous les usagers au service public, notamment les plus démunis. Or les étudiants africains, dans leur grande majorité, ont moins de moyens que les étudiants français. Le gouvernement français pourrait aussi être amené à faire voter une loi pour entériner cette discrimination. La légalité d'une telle loi pourrait à son tour être contestée. En effet, le fait de financer l'université publique par des droits de scolarité exorbitants, imposés aux étudiants les plus pauvres, est une grave atteinte au principe d'égalité d'accès à l'instruction. Enfin, le gouvernement français pourrait aussi s'obstiner à faire adopter cette discrimination tarifaire en brandissant l'argument de la différence de situation appréciable (Une telle discrimination est admise par le Conseil d'Etat), sur la base de l'extranéité. Ce qui serait problématique pour les étudiants étrangers.
Le Conseil Constitutionnel ne dit pas que la gratuité et l'égalité d'accès à l'université concerne les étrangers au même titre que les français.
Si le gouvernement français brandissait l'argument de l'extranéité, les avocats des étudiants étrangers auraient du fil à retordre, avec des nœuds difficiles à dénouer. Les dispositions constitutionnelles ne disent pas que le principe de la gratuité du service public s'applique indistinctement aux français et aux étrangers. Il en ressort qu'il n'est pas possible de déduire de la décision du Conseil constitutionnel que les étudiants étrangers sont concernés par le principe de la gratuité et l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur.
Il faut trouver d'autres arguments pour démontrer que ce principe, posé par l'alinéa 13 du préambule de la Constitution française du 27 octobre 1946, concerne à la fois l'adulte français et l'adulte étranger. L'alinéa 5 de cette même constitution pose le principe qu'il ne peut y avoir de différence de traitement dans l'accès à l'emploi, en raison de l'origine. Ce qui voudrait dire que les étrangers ont les mêmes droits que les français d'accéder à l'emploi. Or il existe une discrimination légale dans ce domaine, au détriment des étrangers : Leur droit de travailler en France est subordonné à la délivrance d'une autorisation de travail (Article L5221-2 du code du travail). Mieux, l'alinéa 12 vise exclusivement les français quand il pose le principe de la solidarité et de l'égalité devant les charges dues aux calamités nationales. Mieux encore, si les avocats des étudiants étrangers se livraient à déduire de la décision Conseil constitutionnel la gratuité de l'enseignement supérieur pour ces derniers, tout étranger pourrait s'appuyer sur l'alinéa 18, stipulant que « la France garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques », pour dire qu'il a les mêmes droits que les français d'accéder aux fonctions publiques. Ce qui est une chimère !
Contrairement à ce que laissent penser le brouhaha médiatique et la liesse de certains étudiants étrangers, le combat ne fait que commencer, aucune bataille n'a été gagnée.
Aliou TALL,
Président du RADUCC.
raducc@hotmail.fr
Une délégation parlementaire béninoise participe depuis dimanche 13 octobre 2019, à la 141ème Assemblée générale de l'Union Interparlementaire (UIP) à Belgrade en Serbie. La délégation béninoise conduite par le président de l'Assemblée Nationale Louis G. Vlavonou est composée de plusieurs cadres parlementaires et des députés Mathias Kouwanou et Dakpè Sossou. Jusqu'au 17 octobre 2019, les participants vont réfléchir sur des questions relatives au respect du droit international conformément à la Charte des Nations-Unies, les relations entre les Parlements et l'ONU et le rôle des Parlements pour garantir le droit à la santé.
« Renforcement du droit international : rôles et mécanismes parlementaires, et contribution de la coopération régionale », c'est le thème autour duquel réfléchissent les participants à ce 141 Assemblée générale de l'UIP. Ces assises rassemblent tous les organes statutaires de l'Union Interparlementaire (UIP) tels que : le Conseil directeur, les Commissions permanentes, le Comité des droits de l'Homme des parlementaires, le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, ainsi que le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires.
Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour de ces assises. Il s'agit de : élection du président et des vice-Présidents de la 141e Assemblée, examen de demandes d'inscription d'un point d'urgence à l'ordre du jour de l'Assemblée, débat général sur le thème retenu, la réalisation de l'objectif de couverture sanitaire universelle d'ici 2030 et le rôle des parlements pour garantir le droit à la santé.
Aussi, sera-t-il procédé lors des travaux à la présentation des rapports des Commissions permanentes de la paix et de la sécurité internationale, du développement durable, du financement et du commerce et des Affaires des Nations-Unies.
Le thème d'étude pour la Commission permanente de la démocratie et des droits de l'Homme à l'Assemblée de l'UIP sera également approuvé.
A ces points s'ajoutent la désignation des rapporteurs et amendements aux Statuts et Règlements de l'UIP.
Plus 700 parlementaires dont 70 présidents de parlement, 40 vice-présidents en provenance de 140 pays prennent part à ces assises
A.A.A
Les accidents de circulation sont de plus en plus récurrents sur la voie inter-État Cotonou-Bohicon à hauteur d'Allada et Toffo.
Du mois d'août au début de ce mois d'octobre 2019, une vingtaine de cas d'accidents enregistrée.
Presque chaque semaine, un citoyen trouve la mort sur la route Cotonou-Bohicon à hauteur de la commune de Toffo.
Du mois d'août à octobre 2019, près de 20 cas d'accidents mortels ont été enregistrées sur cette voie. Plus de la moitié des personnes impliquées dans ces accidents ont perdu la vie. Selon le Centre National de Sécurité routière (CNSR), ces données statistiques ne surprennent pas. Selon Phirmin Koudérin, responsable Contrôle routier Éducation et Statistiques dans les départements de l'Atlantique et de l'Ouémé-Plateau, ce constat est généralement dû à l'accès de vitesse en agglomération. « Dans la commune de Toffo, au niveau du tronçon, il y a des dos-d'âne érigés sur lesquels sont passées des bandes blanches pour les rendre perceptibles. Mais ces bandes blanches sont totalement effacées aujourd'hui sous l'effet des intempéries naturelles.
Beaucoup de conducteurs en provenance du Nord pour Cotonou sont souvent surpris par la présence des dos-d'âne. L'autre chose, dans le virage, personne ne respecte la limitation de vitesses », a-t-il déploré.
Les deux derniers cas d'accident remontent à mercredi 02 et dimanche 06 octobre dernier. On dénombre un mort sur place et des blessés graves conduits à l'hôpital pour des soins d'urgence.
Il y a quelques semaines, deux jeunes hommes à moto ont été écrasés par un véhicule sur la voie à l'entrée de Houègbo, en quittant Bohicon. Deux conducteurs de taxi-moto ont aussi perdu la vie presque dans les mêmes conditions. L'ampleur que prend la situation inquiète les populations. « Il roule à tombeau ouvert en ce sens que ça met en insécurité parce qu'ils peuvent à tout moment vous cogner aussi », se désole Barnabé Ayissi, jeune étudiant. « Comment un chauffeur peut être à la 3ème ou 4ème position et commencer de là le dépassement alors qu'il ne sait pas ce qui l'attend devant », se demande un autre citoyen. « C'est quand les chauffeurs t'aperçoivent traverser la route qu'ils accélèrent encore la vitesse », a-t-il ajouté.
La plupart des accidents enregistrés sur la voie Houègbo-Allada sont commis par des automobilistes sur des piétons ou des motocyclistes. Il n'est pas fréquent de voir des véhicules entrer en collision sur ce tronçon, déplorent des usagers de la route.
Mahouwèna Cakpo
Suite à la disparition du régisseur de la Direction générale des impôts (DGI), la Brigade économique et financière (BEF) a ouvert une enquête.
Après l'audition ce vendredi 11 octobre 2019, d'une dizaine de personnes à la Criet y compris le DG Nicolas Yenoussi et autres cadres, des complices ont été démasqués et certains mis sous convocations.
Pour élucider cette affaire du régisseur Carlos Adohouannon et de disparition de plusieurs milliards de FCFA dans le caveau de la DGI, la BEF a procédé à l'interpellation des proches du régisseur, de certains responsables ainsi que l'épouse du principal mis en cause.
Parmi les cadres, il y a le Directeur de la gestion des ressources (DGR) le CEMAF, le Directeur général des Impôts et le Directeur des affaires financières et administratives du ministère de l'Économie et des Finances. Ces derniers ont été présentés au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon les informations, il serait question d'une affaire de complicité. Une perquisition aurait permis de retrouver dans le bureau du DGR des chèques à blanc délivrés au régisseur Carlos Adohouannon.
L'Interpol aux trousses du régisseur
Le véhicule du régisseur aurait été retrouvé sans plaque au domicile d'un des proches du sieur Adohouannon.
La transaction d'une somme de plus d'un milliard aurait été constaté sur le compte d'un proche du régisseur et 100 millions FCFA aurait été retrouvés au domicile de cette personne. Il s'agit du nommé Blaise Salanon mis sous mandat de dépôt avec pour chefs d'accusation complicité de détournement de deniers publics, recel et association de malfaiteurs.
Aussi, des chauffeurs privés au nombre de 03 ont-ils reconnu avoir transporté des colis mais ignoraient le contenu.
Le Directeur général des impôts ainsi que 08 autres personnes ont été mis sous convocation. Leur prochaine audition à la CRIET est fixée au 21 octobre 2019.
Un mandat d'arrêt international serait déjà lancé à l'encontre du régisseur qui serait le cerveau de l'affaire.
A.A.A
Deux joyaux ont été réceptionnés vendredi 11 octobre par le Ministre de l'enseignement supérieur, Eléonore Yayi Ladékan à l'Université de Parakou. Il s'agit du laboratoire pluridisciplinaire et du centre d'information et de la documentation de l'université. D'un coût global de deux cents quatre-vingt-neuf millions six cent soixante-deux mille huit cent quarante-deux (289. 662. 842) francs CFA, ces infrastructures ont été entièrement financés par le budget national grâce au fonds du mois de solidarité. Il y a une construction de type R+1abritant le laboratoire pluridisciplinaire, d'une valeur de 203 millions de francs CFA. Elle comporte quatre (04) laboratoires principaux, douze (12) laboratoires d'essais, six (06) magasins, quatre (04) salles d'eau, deux (02) bureaux et un (01) hall. Pour un montant de 86 millions de francs, le centre d'information et de la documentation a été construit et équipé de matériels informatiques et des ouvrages didactiques au profit des étudiants et du personnel.
Selon Mme Eléonore Yayi Ladékan, ces investissements entrent dans le cadre de la vision du gouvernement de doter les universités d'infrastructures de formation adéquates et d'un capital humain de haute qualité. Plusieurs missions dont elle a accepté être porte-parole de l'Université de Parakou lui ont été confiées par les acteurs du monde universitaire. Il s'agit du dialogue social, le reclassement automatique des enseignants admis pour le Cames, et la mise en œuvre de certaines réformes.
Pour Prosper Gandaho, recteur de l'université de Parakou, « La présente visite qui s'inscrit dans le cadre de faire le point des préparatifs de la rentrée académique 2019- 2020, traduit pour nous, votre souci de vous assurer des dispositions prises au niveau de l'université de Parakou pour un démarrage effectif et à bonne date de la rentrée académique 2019-2020 ».
G.A.
2 buts partout. C'est le score du match de cet après-midi midi de dimanche au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo entre le Bénin et la Zambie.
Pour leur match test à domicile après la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, le Écureuils du Bénin ont croisé les crampons avec les Chipolopolo de la Zambie. Avec un système de jeu 4-1-4-1, les poulains de Michel Dussuyer ont bien démarré leur jeu. Il y avait plus d'espoir que de doute déjà dès le début de match. Malheureusement, ils ont très rapidement encaissé leur premier but à la 20 ème minute sur un long tir de Justin Shonga qui a crucifié le gardien béninois, Fabien Farnolle.
Les Écureuils ont très tôt répliqué environ un quart d'heure plus tard grâce à une tête de Steve Mounié qui remet les pendules à zéro. Le score est resté 1-1 jusqu'à la fin de la première partie.
A la reprise, les Écureuils n'ont pu prendre l'avantage après un pénalty manqué de Stéphane Sessegnon.
A la 78ème minutes, Justin Shonga retrouve une seconde fois les filets de Fabien Farnolle suite à une perte de balle de Olivier Verdon. Les Zambiens prennent donc l'avantage du match.
Mickaël Poté, le sauveur des Écureuils entré dans les toutes dernières minutes après un remplacement, a pu permettre à ses coéquipiers de revenir au score. Deux buts partout. C'est le score qui a sanctionné le match entre les Ecureuils du Bénin et les Chipolopolo de la Zambie ce dimanche 13 octobre 2019.
G.A.
Au terme du dialogue politique ce samedi 12 octobre 2019, Me Jacques Migan membre du Bloc Républicain s'est prononcé au micro de ‘'Guérite monde TV'' sur les rumeurs faisant état de ce que les délégués ayant pris part aux trois jours de travaux ont perçu de perdiem. Il a aussi abordé les points à l'ordre du jour des assises.
« Personne n'a touché un kopeck dans le cadre des assises que nous venons de faire. Nous sommes venus spontanément avec une volonté de bien faire. Il n'y a pas eu de perdiem comme on l'aurait demandé dans certaines circonstances. Les Béninois sont venus de toutes les régions de ce pays du Nord, du Sud de l'Est de l'Ouest et ont échangé tranquillement et chacun prenait ses dispositions », a-t-il déclaré. Selon Me Migan, membre du Bloc Républicain, les participants ont travaillé pendant ces assises dans des conditions de convivialité et de respect.
« Que l'on soit de la mouvance ou de l'opposition, nous avions pensé à l'intérêt de la Nation, au pays, à régler les problèmes qui concernent les Béninois », précise-t-il tout en notifiant que « les échanges étaient très riches et très pertinentes ».
A en croire Jacques Migan, il y a eu des points de consensus sur les 05 points retenus à savoir le toilettage des lois liées aux élections, le renforcement du système partisan, la recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes....), le statut de l'opposition et les mesures d'apaisement pour la paix et la cohésion nationale.
Au sujet des mesures d'apaisement plusieurs partis indique-t-il, ont souhaité que nous allions aux élections générales. « Je dirai même que tout le monde sans exception, les 08 partis représentés sur les 09 partis légalement constitués sont d'avis pour les élections générales », annonce-t-il.
D'après ce membre du Bloc Républicain, l'une des doléances faites est l'accélération du vote « de la loi sur le financement des partis, (...) pour qu'on détermine les critères pour financer les partis et que les partis ne soient plus des partis dépendant d'une seule personne ».
Au regard de la réussite de ce dialogue politique, Me Jacques Migan confie que « tout problème qui pourrait se poser au Bénin peut être réglé par les Béninois eux-mêmes ».
« Cela vient d'être démontré que nous n'avions pas besoin d'un apport extérieur, nous n'avions pas besoin de leçons extérieures. Le génie béninois peut régler beaucoup de choses », a-t-il affirmé.
« Au finish, il y a eu des points de consensus, il y a eu également des points de divergences, mais tous les points à travers le rapport ont été remis au Chef de l'Etat qui en avisera », a-t-il conclu.
A.A.A
La Cena, chargée des opérations d'enregistrement des électeurs et des candidats dans le cadre des élections à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), lance ses activités ce lundi 14 octobre.
À cet effet, 12 postes seront installés pour l'enregistrement et la réception des dossiers de déclaration de candidatures.
Les élections consulaires se tiendront le mercredi 18 décembre prochain.
La campagne électorale est prévue pour le 07 décembre 2019. La mission de la Cena s'achève le 26 novembre 2019 avec la transmission de la liste électorale.
A.A.A
Le secrétaire général national du Bloc Républicain (BR), Abdoulaye Bio Tchané, à travers un communiqué, félicite les délégués du parti, les membres du Bureau exécutif National et les membres du Bureau politique pour leurs contributions diverses aux résultats issus du dialogue national.
« La participation de notre parti au dialogue politique a été remarquable. Nos délégués se sont montrés dévoués, constructifs et disponibles durant les trois jours de discussions. Ils ont su porter valablement notre voix, et défendre nos intérêts qui en l'occurrence sont des intérêts généraux », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général national remercie également tous les participants pour leurs contributions à la réussite du dialogue politique.
Initié par le Chef de l'Etat, le président Patrice Talon, le dialogue politique s'est tenu du 10 au 12 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou.
Le Bloc Républicain a pris part aux travaux avec une délégation de douze membres conduite par le ministre Jean Michel Abimbola et porte-parole l'honorable Janvier Yahouédéhou.
A.A.A
Pendant trois jours, les acteurs de la politique béninoise se sont retrouvés autour de la table de dialogue sur initiative du chef de l'État.
Au cours des assises, plusieurs propositions ont été faites par les parties prenantes. Au termes de la rencontre, la présidente de l'UDBN livre ses impressions. « Je sors ragaillardie de ces trois jours de travaux. Le Chef de l'Etat a vu juste en nous invitant ici pour le dialogue politique. Je suis restée du début jusqu'à la fin des travaux parce que nous sommes à un tournant décisif de l'histoire politique de notre pays », a-t-elle indiqué. Elle se réjouit du fait que « Dans la salle, l'ambiance était vraiment empreinte de respect mutuel, de liberté d'expression et de sens aigu de patriotisme ». C'est déjà une avancée puisque l'honorable Prudencio avoue que « Nous avons franchement échangé entre acteurs politiques sur les vrais questions du moment et de l'avenir de notre Nation. Nous avons exploré tous les leviers à actionner pour faire baisser la tension dans le pays et aussi pour convenir d'un renforcement assez consensuel de la réforme du système partisan ». « Ce qui importe, c'est le Bénin. Celà s'est senti dans les travaux. Je souhaite que le seul parti qui n'a pas répondu à l'appel trouve les moyens de rencontrer le Chef de l'Etat pour échanger avec lui », a-t-ajouté. Pour elle, « Ce que l'UDBN a toujours prôné, c'est la paix. Et je pense que la mise en œuvre des conclusions du présent dialogue contribuera à la préservation de cette paix. Le rapport est remis au Chef de l'Etat. Je sais qu'il est un homme de parole et il saura faire ce qui est bien pour le pays. Nous l'encourageons et le soutenons dans ses efforts pour le développement du pays ».
Même si le rapport sera étudié en conseil des ministres, il faut déjà noter le consensus autour de certains points de désaccord.
G.A.
La Rupture continue ses réformes dans l'enseignement. Après les secteurs des enseignements maternel et primaire puis secondaire, c'est le tour des universitaires dans les tout prochains jours.
Le gouvernement prévoit une évaluation diagnostique à leur endroit.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, a dévoilé la nouvelle à l'université de Parakou vendredi 11 octobre. Dans son discours au monde universitaire, Yayi Ladékan a fait comprendre aux enseignants d'université la décision du président de la République.
« Le chef de l'Etat a dit qu'après le niveau primaire et secondaire, ce sera le tour du supérieur (rires). Vous comprenez que j'ai souri et j'ai répondu oui, nous sommes prêts. Oui, nous sommes prêts. Autrement ça cacherait quelque chose. Voilà que je l'ai dit en votre nom, alors soyons prêts. Soyons vraiment prêts », a-t-elle souligné à ses collègues. Bientôt les enseignants du supérieur vont composer à l'instar de ceux du primaire et du secondaire.
G.A.
Par une note adressée aux Chefs de régions pédagogiques, la direction départementale des enseignements primaire et maternel du Zou à Abomey a notifié sur instruction du ministre de l'enseignent des enseignements primaire et maternel du Bénin, Karimou Salimane, les conditions d'âge d'entrée en 6ème.
Ladite note est relative à l'inscription à l'examen du Certificat d'étude primaire (Cep), session de 2019.
Les candidats à l'entrée en classe de 6ème des établissements de l'enseignement secondaire général doivent être âgés au 31 décembre 2020 : « de 09 ans au moins et de 14 ans au plus pour les garçons ; de 09 ans au moins et 15 ans au plus pour les filles ». Cette décision qui avantage les filles élèves en classe de CM2 est intervenue la veille du 11 octobre 2019, journée internationale de la fille. Elle constitue une opportunité pour les filles notamment celles qui commencent l'école à un âge avancé.
A. A. A.
Ouvert jeudi 10 octobre 2019, le dialogue politique national s'est achevé samedi 12 octobre 2019.
Le rapport des recommandations au terme des assises a été adopté par les délégués des partis.
Le rapport lu par Victor Prudent Topanou présente quelques points qui font consensus. Il s'agit notamment du toilettage des textes électoraux afin de permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. S'agissant des doublons, ce sont les candidats qui doivent « être tenus responsables et non les partis politiques ou le candidat qui figure sur plusieurs listes doit être purement retiré ».
Le principe du quitus fiscal est maintenu ainsi que le code.
Au sujet des élections locales, elles devraient se faire uniquement par la CENA.
Le vote de la loi sur le financement des partis politiques doit être effectif.
Les participants ont également souhaité la promotion de la femme dans les sphères de la République.
Par ailleurs, chaque parti a émis le souhait de rencontrer le président.
Aucune exigence à formuler mais avec des doléances telles que : élections générales anticipées en 2020, prochaine lois des finances, libération de certains prisonniers et abandon des poursuites.
A. A. A.
Environ 15 villages situés dans la commune de Athiémé sont inondés depuis quelques jours à cause de la montée des eaux du fleuve Mono. Ce vendredi 11 Octobre 2019, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Mme Mèdessè Véronique Tognifode Mewanou et le ministre de la Santé, M. Benjamin Hounkpatin ont effectué le déplacement dans ladite commune pour constater les dégâts.
L'objectif de cette visite de la délégation gouvernementale sur le terrain est non seulement de porter assistance aux sinistrés, mais aussi de constater les mesures déjà prises par les autorités communales. Après avoir exprimé aux sinistrés la solidarité de la nation béninoise, la ministre Véronique Tognifode a prodigué quelques conseils. « La situation géographique de la commune d'Athiémé l'expose naturellement à des risques d'inondation. Il importe que les populations évitent de s'installer dans des zones à risque pour ne pas être surprises désagréablement. Les autorités communales et locales aussi doivent prendre les mesures nécessaires pour la protection des enfants, surtout ceux qui doivent traverser les eaux avant de se rendre au cours », a-t-elle déclaré.
Le vice-président du Conseil Économique et Social Nestor Wadagni a aussi donné des orientations au conseil communal afin de prévenir ces genres de situation.
Les sinistres ont eu reçu du Fonds d'Appui à la Solidarité Nationale des vivres et autres biens.
A.A.A
Difficile pour les écoliers de l'EPP de Togbadji dans l'Arrondissement de Ouèdèmè-Adja, commune de Lokossa de se rendre à l'école en cette saison pluvieuse. Les apprenants à cause du débordement des pluies diluviennes de ces dernières semaines sont obligés de parcourir une longue distance dans l'eau avant d'accéder à leur lieu de savoir.
Le maire de Lokossa Pierre C. Awadji, accompagné d'une délégation a effectué la semaine écoulée le déplacement sur le terrain pour les constats.
Les pluies diluviennes constituent une situation assez pénible pour les écoliers.
Afin de vivre le quotidien des apprenants, le maire de la commune a parcouru plus de 800 m dans l'eau avant d'accéder à l'école de Togbadji, dans l'Arrondissement de Ouèdèmè-Adja. Dans cette établissement, le bâtiment de la cuisine est en mauvais état.
Le maire a promis faire de son mieux pour alléger la souffrance des apprenants.
A. A. A.