C'est la psychose et la désolation dans le rang de la communauté peuhl de Tourou Monnon ferme, dans le premier arrondissement de Parakou. Un vieux peuhl a été charcuté et son fils d'environ 16 ans froidement abattu samedi 17 août dernier.
Pour l'heure, les auteurs de cet acte crapuleux ne sont pas encore identifiés. De même, les causes et les raisons ayant conduit les assaillants à poser un tel acte ne sont pas connues.
La police républicaine s'est saisie du dossier et les investigations sont en cours pour appréhender les auteurs de ce crime.
Le chef du premier arrondissement de Parakou, Amadou Abdou Razack renseigne que les assaillants, après avoir tué le jeune garçon, ont disparu en laissant sur les lieux le troupeau qu'il faisait paître.
Le vieux, poursuit-il, serait entrain de suivre des soins intensifs au Service des urgences du CHD Borgou-Alibori.
F. A. A.
Les taxis minibus assurant la liaison Akassato-marché Dantokpa sont en grève. Les conducteurs de ces minibus sont confrontés à des tracasseries policières à cause des chargements ou déchargements sur la ligne.
Les conducteurs réclament la fin des tracasseries policières. Certains conducteurs confient qu'ils sont en permanence arrêtés par les policiers pour chargement de clients au bord de la voie. Un ordre qui viendrait du préfet de l'Atlantique/Littoral, alors que ces transporteurs ne disposent pas d'arrêt bus sur le trajet.
Pour manifester leur mécontentement, ils ont décidé ce lundi matin d'observer un arrêt de travail. Les conducteurs demandent la libération de tous les mini-bus en fourrière et l'identification des arrêts bus.
Cette situation met les usagers de ces mini-bus en difficultés notamment les femmes qui se rendent au marché Dantokpa pour leurs activités.
Akpédjé AYOSSO
L'évaluation des enseignants Ace de la promotion 2008 au Bénin, continue de nourrir des polémiques. La menace d'un boycott augmente de jour en jour. Dans une déclaration faite le 16 août dernier à Cotonou, le Front d'action des syndicats de l'éducation n'entend pas baisser la garde. Il demande la suspension de tout le processus.
Ils ne partagent pas la volonté du gouvernement à faire composer les enseignants. Les enseignants réunis au sein du Front d'action des syndicats de l'éducation appellent à la suspension du processus de l'évaluation du 24 août 2019. Une composition à laquelle le gouvernement a décidé de soumettre exclusivement les enseignants reversés en agents contractuels de l'Etat en 2008 au primaire et au secondaire. Confiant de ce que le chef de l'Etat est garant de l'unité nationale et de la cohésion sociale, il l'appelle à sursoir au processus. Ceci « aux fins d'éviter à notre pays une situation insurrectionnelle aux conséquences graves et imprévisibles ». Estimant que cela pourrait avoir de « multiples conséquences sur l'année scolaire à venir et de façon plus générale sur la paix et la cohésion nationale », le Front estime que « les Ace reversés de 2008, bien qu'étant formés à coût de milliards déboursés par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et le contribuable béninois ont, dans le cadre de l'évaluation projetée, été diabolisés, humiliés et blessés dans leur dignité d'homme comme s'ils n'ont rien apporté à l'école béninoise ». Soulignant qu'il s'agit d'un « climat de déchirure morale et de désespoir », le Front constate l'appel au boycott systématique de ladite évaluation. Au même moment, l'exécutif « continue de brandir sa menace de radiation ». Ce qui selon le Front montre que « La situation prend progressivement une allure insurrectionnelle dans tout le pays ».
Le Front souhaite « que les multiples points d'ombre qui persistent soient d'abord clarifiés et que le consensus soit fait sur les objectifs et les finalités d'une telle évaluation ».
Pour les membres du Front, il y a un secret entretenu autour des résultats de l'audit du reversement de ces enseignants Ace. Aussi pensent-ils que les objectifs et les finalités de l'évaluation projetée ne sont pas clairement définis. Ils se disent prêts au dialogue et invitent chacun au calme tout en félicitant la mobilisation dont font montrent les enseignants.
G.A
Difficile désormais pour les étudiants non-européens d'étudier en France. Dès la rentrée de septembre 2019, les frais de scolarité s'élèvent à 2.770€ (1. 814.350 FCFA) en Licence et 3.770€ (2.469.350 FCFA) en Master.
Selon une enquête publiée par l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), il s'agit d'une hausse considérable du coût de la vie étudiante, 02 fois supérieure à l'inflation pour cette rentrée 2019.
D'après l'UNEF, la précarité étudiante devient plus pénible avec une augmentation de 2,83% du coût de la vie étudiante contre une inflation de 1,20% sur un an.
Les étudiants étrangers, non-européens sont les plus touchés par cette hausse de frais de scolarité. Ces derniers ont des difficultés à avoir un logement dans le parc des CROUS (les résidences universitaires) ou dans le parc privé. Pour avoir accès au CROUS, il faut être d'abord boursier, or pour l'être l'étudiant doit disposer de la nationalité française.
Les étudiants étrangers ont aussi des soucis relatifs à l'obtention et le renouvellement des visas, à l'ouverture d'un compte en banque et l'accès aux soins.
L'enquête du syndicat en France s'est aussi penchée sur les lourdes dépenses qui s'imposent aux étudiants. Il s'agit des loyers dans lesquels ils dépensent plus de la moitié de leur budget mensuel (69%). A cela s'ajoute les transports en commun et les coûts liés à la restauration universitaire.
A l'annonce de l'augmentation des frais d'inscription des étrangers non-européens au titre de la rentrée 2019 par le gouvernement français, les établissements d'enseignement supérieur se sont opposés à cette décision. Certaines universités décident de ne pas appliquer cette hausse des frais de scolarité.
Le coût d'une inscription en licence qui était de 170€ (111.350 FCFA) par an passe à 2.770€ (1. 814.350 FCFA) et pour le Master de de 243€ (159 165 FCFA) à 3.770€ (2. 469.350 FCFA).
Akpédjé AYOSSO
La première session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué s'ouvre ce lundi 19 août 2019.
13 dossiers sont inscrits au rôle de cette session qui est la première et la seule de l'année en cours dans le ressort de la Cour d'Appel d'Abomey.
Selon le procureur de la République près le tribunal d'Aplahoué, Fidèle Ayédjo Iko-Afè, il s'agit de 07 dossiers de viol, 02 d'assassinat, 01 de meurtre, 02 de coups mortels et 01 de parricide. Pour le procureur de la République, la nature des faits poursuivis traduit les déviances observées dans les régions concernées par cette session. « Il est loisible à travers ces infractions de constater que le crime de viol souvent perpétré sur des mineurs, être fragiles, passe en tête des faits répréhensibles », a-t-il souligné. Fidèle Ayédjo Iko-Afè précise que cela traduit la survivance de pratiques ancestrales dans une région réputée pour les cas d'enlèvement en public de jeunes filles les jours de marché, et sur les lieux de diverses manifestations en vue de mariage forcé ou arrangé. Il souligne aussi que c'est pour donner une solution judiciaire concrète et correcte à toutes ces déviances sociales, et permettre aux concitoyens du ressort de la Cour d'Appel d'Abomey à travers la juridiction d'Aplahoué, de savoir que la justice est à leur service que ladite session est lancée.
La session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué s'ouvre en application de la réforme instaurant le double degré de juridiction en matière criminelle.
F. A. A.
Le roi de Savalou Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV est bel et bien vivant. Une rumeur sur les réseaux sociaux faisait état de qu'il serait décédé puisque le roi est malade depuis peu.
Selon le roi de Savalou joint par l'Abp, il s'agit d'une fausse rumeur. « Je suis bel et bien vivant. Au nom des mânes de nos ancêtres, le roi de Savalou est encore présent et est entrain de continuer les œuvres que ses pères, les mânes de nos ancêtres lui ont confiées. Je vais l'assumer jusqu'à leur volonté et non à la volonté humaine », a-t-il déclaré.
Le roi de Savalou a expliqué les raisons de son absence aux festivités de la fête de l'igname le 15 août dernier. « J'étais un peu maigre. Je ne voulais pas faire passer ça dans les caméras, dans des vidéos, c'est pour ça je suis resté au palais », a confié le roi Gbaguidi XIV.
A.A.A
Des sources judiciaires indiquent que les parents des personnes décédées en mai dernier lors des violences post-électorales d'avril 2019 sont autorisées à récupérer les corps de victimes pour inhumation.
Bon nombre de citoyens ont été tués dans les violences post-électorales des législatives du 28 avril.
Les enquêtes judiciaires n'ont pas permis aux familles d'avoir accès aux corps des victimes pour les obsèques.
Aux dernières nouvelles, certains parents seraient déjà entrés en possession de ces corps afin de procéder à l'inhumation.
Les élections législatives du 28 avril 2019, sans les partis de l'opposition, avaient été marquées par des manifestations dans certaines régions du Bénin. Au lendemain du scrutin, des soulèvements ont éclaté à Cadjèhoun dans la ville de Cotonou, les 1er et 2 mai suite à une supposée arrestation de l'ex chef d'Etat Boni Yayi.
La tension est montée d'un cran peu après dans plusieurs communes dont Savè et Tchaourou, ville d'origine de l'ex président Yayi.
Lors de ces manifestations, plusieurs personnes ont perdu la vie.
Suite à ces actes de violence, une enquête judiciaire a été ouverte pour faits d'incitation directe à un attroupement non armé et participation à un attroupement non armé.
Les familles des victimes pendant des mois n'ont pu récupérer les dépouilles.
Désormais, les corps des victimes seront remis aux familles pour inhumation.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
En 1936, dans l'introduction à son ouvrage référence ‘‘La Géomancie à l'ancienne Côte des Esclaves'', Bernard Maupoil écrit : ‘‘L'ensemble de croyances et de sentiments sur lequel s'élève Fa subit, depuis l'occupation européenne, une considérable évolution.'' Est-ce possible quand FA est la divinité vouée à dire la vérité (Fá dò nùgbó) et que la vérité se doit de rester stable ? Or l'observation de nos us et coutumes sur une durée de 60 ans révèle que FA soumet volontiers sa vérité à nos évolutions politique, économique et démographique.
1er exemple. On consultait FA pour connaître le nouveau chef de la collectivité familiale. Il arrivait que la divinité jette son dévolu sur un pauvre paysan. La houe remisée, l'heureux élu recevait l'allégeance de tous. Pour se financer, financer les rites et venir en aide aux démunis, il disposait des palmeraies et des cocoteraies de la collectivité familiale, qu'il faisait exploiter à bon escient. Mais entretemps, on a procréé beaucoup, et la pauvreté s'est accrue. On a morcelé les terres, on les a distribuées aux ayant-droit, on a dépossédé la collectivité. Aujourd'hui encore on consulte FA pour connaître le successeur du chef défunt. Mais la divinité prend soin de jeter son dévolu sur un homme qui a beaucoup de biens personnels. Il arrive donc que des élus, radins, refusent leur choix, et qu'on passe toute une décennie à rechercher l'oiseau devenu rare. Attentif à la situation nouvelle, l'oracle divin ne porte plus des gens pauvres à la tête des collectivités. FA dit la vérité de l'instant présent.
2ème exemple. On n'enterre pas un parent défunt sans consulter FA sur les raisons de sa mort et sur la bonne organisation de ses obsèques. Depuis quelque temps, contaminé lui aussi par le consumérisme et le m'as-tu-vu, FA révèle invariablement que le défunt exige que l'on fasse manger et boire abondamment les gens venus l'accompagner. Mais parfois désormais, une voix s'élève pour faire observer au devin officiant : ‘‘C'est bien dit. Mais où prendrons-nous ce qu'il faut pour festoyer ? En partant, il n'a rien laissé.'' Non pas que l'on conteste le dire de FA, mais on voudrait que l'oracle divin fût aussi raisonnable qu'il l'est désormais pour la désignation des chefs de collectivité, compte tenu de la pénurie ambiante.
Et l'on dirait d'ailleurs que les ‘‘métamorphoses étranges'' entrevues par Maupoil sur la route de FA en 1936 s'observent aujourd'hui sur la route du Dieu de Jésus-Christ à cause d'une situation économique morose sur fond de démographie et de chômage en hausse. On disparaît trois à six mois au Nigeria, et l'on réapparaît au Bénin, pasteur ou prophète d'une Eglise évangélique, nanti des mots propres à faire prospérer les quêtes et pâlir d'envie les prêtres et pasteurs des Eglises établies. A propos de celles-ci, sans aucune arrière-pensée vénale, mais sur la seule base de leurs bonnes habitudes d'antan, certains catholiques béninois romains ont très mal aux vérités évolutives de Vatican II. Ils rongent leur frein en priant pour qu'advienne le bon Pape qui refera du latin la seule langue de Dieu. De même ils résistent, de toute leur foi, à ceux des leurs qui, voici dix ans, ont inversé le dogme fondateur de Dieu-fait-homme, inversion qui a recueilli l'adhésion de milliers de Béninois. Ô Seigneur !
A peine conscient qu'il fait évoluer la vérité de FA et de toutes divinités, l'homme ne s'avoue pas encore qu'il les a créés. Il se l'avouera. Alors la question ne sera plus : ‘‘Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?'' (Luc, 18/8), mais quelle foi il trouvera. Une foi raisonnée, barrière à la désespérance. Car tu n'imposeras plus à personne la vérité de la divinité que tu as créée dans ton petit champ clos, hors du tout-monde. Ce ne sera pas encore toute la réconciliation, mais la première vraie sortie des déroutes pour enfin faire route vers la grande consolation, au bout des siècles de chaîne, camp, épuration, cendre, fosse commune, enfilés pour l'amour d'une vérité baptisée ‘‘Dieu sanglant''.
Les membres de la Commission d'indemnisation du projet de construction de la caserne militaire d'Allada étaient vendredi 16 août 2019 à Déssa/Ahouannonzoun. L'objectif de cette visite selon Victorien Kougblénou, président de la Commission d'expropriation et d'indemnisation des sites du PAG, est de faire la reconnaissance in situ des immobilisations ainsi que les limites du site. Cela permet aussi à tous les membres de la commission d'avoir les éléments d'appréciation quant au calcul des coûts de dédommagement, a-t-il expliqué. Selon M.Kougblénou, ce dédommagement ne tardera pas.
Avec le projet de construction de la caserne d'Allada, le camp militaire Ghézo de Cotonou sera délogé et transféré sur ce nouveau site.
F. A. A.
Les fidèles chrétiens catholiques seront ce week-end en pèlerinage à Dassa-Zoumè. Comme chaque année, ils seront encore nombreux à se réunir au pieds de la grotte mariale pour prier. La célébration liturgique de cette 65ème édition du pèlerinage marial sera présidée par le cardinal Jean Zerbo.
Premier cardinal du Mali, Jean Zerbo qui est déjà présent au Bénin clôturera dimanche 18 août ce pèlerinage à la grotte mariale d'Arigbo.
Placé sous le thème « Marie, modèle de tout engagement missionnaire », cette 65ème édition du pèlerinage connaît la participation de milliers de fidèles dévoués à la Vierge Marie venus des quatre coins du monde.
L'Archevêque de Bamako, Jean Zerbo est le premier cardinal malien. Il a été créé en 2017, après le temps pascal, par le pape François.
Âgé de 75 ans, il a été par le passé préfet de la congrégation pour l'évangélisation des peuples. Il a été ordonné prêtre du diocèse de Ségou en 1971 et évêque en 1988.
G.A.
UNIVERSITÉ SAINT DOMINIQUE D'AFRIQUE DE L'OUEST (USDAO)
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Lieux d'inscription :
Campus de l'USDAO au Burkina-Faso
Tél : (+226) 54 38 79 79 et (+226) 64 78 13 25
Lieu de dépôt des dossiers :
Rez-de-chaussée de l'Immeuble Aziz Compaoré face à la porte 11 du stade municipal. La cité universitaire est à 300 mètres.
Site d'inscription à Cotonou : Couvent Saint Dominique, derrière la pharmacie Camp-Guézo.
Tél : (+229) 65 60 16 16 / 62 57 57 78
Site d'inscription à Abidjan : Couvent Saint Dominique, en face de l'école de la gendarmerie à Cocody.
Tél : (+225) 53 92 40 81 / 59 91 82 55
La Fédération béninoise de football (FBF) veut mettre en place des équipes nationales junior et sénior du football féminin.
Par un communiqué non daté, le secrétaire général de la FBF Claude Paqui informe le public de l'organisation des séances de détection de talents.
Les séances de détection des futures Ecureuilles prennent en compte tous les départements du Bénin suivant un calendrier précis. Du 28 au 29 août au Stade de Parakou pour les filles des départements du septentrion ( Atacora, Donga, Borgou, Alibori).
Les séances se tiendront du 31 août au 1er septembre pour les filles des départements du centre au stade de Bohicon ( Zou, Collines, Mono, Couffo).
Enfin du 2 au 03 septembre 2019 sur le stade de Akpro-Missereté pour les filles des départements du sud (Ouémè, Plateau, Atlantique, Littoral).
Les séances débutent à 09 heures précises et toutes les aspirantes doivent se munir de leur acte de naissance ou carte d'identité.
Les responsables des clubs, des ligues et centres de formation sont informés des dispositions pratiques pour la réussite des séances.
Akpédjé AYOSSO
Les fidèles musulmans de la ville de Djougou ont vécu une scène horrible la semaine écoulée. La mosquée de Yamoussagah située dans le 2ème arrondissement de la ville s'est effondrée causant un mort et des blessés dont un cas grave.
Selon les infomations, face à l'exigüité du lieu de culte à contenir les fidèles lors des prières du vendredi, ces derniers ont décidé de l'élargir. Alors qu'ils étaient en pleins travaux d'extension, la mosquée s'est effondrée du fait des matériaux utilisés. Au lieu de matériaux définitifs, les fidèles ont utilisé des matériaux précaires. Ce qui a provoqué l'effondrement de l'immeuble qui a coûté la vie à l'un d'entre eux. Deux autres ont été blessés dont un cas grave conduit d'urgence au CHD Donga.
F. A. A.
Invité sur l'émission 100% Bénin de la télévision Sikka Tv, Me Renaud Agbodjo, avocat de l'ex président Boni Yayi a renseigné un peu sur la santé de son client. Selon lui, l'ancien chef d'Etat serait contraint à un long repos sanitaire. Les 52 jours passés sous surveillance policière après les violences des 1er et 02 mai dernier en son domicile à Cotonou auraient beaucoup impacté sa santé. « Ce qu'il a subi pendant les 52 jours étaient suffisamment grave. Il est exposé à une dégradation assez sensible de sa santé », a confié l'avocat.
Yayi Boni qui a quitté le Bénin fin juin dernier pour se faire opérer d'une lombosciatalgie hyperalgique, serait actuellement convalescent. Ce qui nécessite selon Me Renaud Agbodjo, une longue période de repos.
Certaines sources indiquent que l'ex chef d'Etat ne reviendrait pas au Bénin de si tôt.
Mais son avocat se veut rassurant.
« M. Boni Yayi dans les dernières conversations que j'ai eues avec lui m'a laissé entendre qu'il est toujours dans la disposition de revenir au Bénin », a confié Me Renaud Agbodjo.
Convoqué par la justice pour l'affaire des violences postélectorales de mai à Cotonou, Boni Yayi a prétexté de la dégradation de sa santé pour aller se faire soigner en France.
F. A. A.
Le sieur Conaïde Akouèdénoudjè a formulé un recours en inconstitutionnalité contre l'arrêté interministériel portant « interdiction de délivrance des actes de l'autorité aux personnes recherchées par la justice du Bénin ». Dans ce recours enregistré à la Cour constitutionnelle vendredi 16 août 2019, il relève la violation de la constitution par ledit arrêté.
L'arrêté signé de Sacca Lafia et Séverin Quenum interdit la délivrance des pièces aux personnes recherchées par la justice du Bénin dont « des actes permettant de justifier la nationalité du citoyen tel que l'extrait d'acte de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d'identité et le passeport ».
Pour le sieur Akouèdénoudjè, les dispositions de cet arrêté sont contraires à l'article 15 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme qui fait partie intégrante de la constitution béninoise. Ledit article stipule que « tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité ».
Le requérant note également la violation du « principe de la présomption d'innocence prévu par l'alinéa premier de l'article 17 de la constitution. En effet, « Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumé innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie au cours d'un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées ».
Dans sa requête, M. Conaïde Akouèdénoudjè demande à la Haute juridiction de déclarer l'inconstitutionnalité de l'arrêté signé des ministres de la Justice et de l'Intérieur.
A.A.A
Un incendie a eu lieu jeudi 15 août 2019, à Godomey non loin du commissariat. Le bilan fait état de 2 morts. Les victimes sont des enfants de même mère âgés de 5 et 8 ans.
Alertés, les pompiers ont pu maîtriser le feu. Une enquête est ouverte pour connaître les causes de cet incendie.
A.A.A
L'assainissement des plans d'eau du Sud-Bénin a effectivement démarré mardi 12 Août 2019, conformément au calendrier établi par le gouvernement et ses partenaires. Le constat est bien réel sur le terrain. C'est sous la surveillance de la Police fluviale et maritime, des agents des eaux, forêts et chasse que se déroulent les activités sur les plans d'eau.
Les engins de pêches dévastatrices ont été enlevés et les branchages prêts à être introduits dans les plans d'eau saisis et brûlés.
Aussi, sont-ils enlevés les branchages comme acadja. Une fois débarrassés, ces branchages sont insinérés par l'équipe en charge des travaux.
Selon les information, on remarque au niveau du lac Ahémé au niveau du pont de Guézin (Mono), que tous les xhas, filets moustiquaires, Gbagbaloulou, lignes à hameçons non appâtés sont debarrassés.
Le Ministère en charge de l'environnement et celui de l'agriculture et de la Pêche à travers l'Agence de Rehabilitation du lac Ahémé et ses chenaux (Adelac) et la Direction de la production halieutique sont aussi présents sur les lieux pour constater l'évolution des travaux conformément aux clauses.
La phase opérationnelle de la réhabilitation... https://t.co/OqKi1tN3OX
— 24 Heures au Benin (@24haubenin) August 6, 2019
Les ONGs spécialisées dont celles membres du SRJS actives dans ces écosystèmes sont aussi sur le terrain en y apportant leur expertise notamment en ce qui concerne la logistique, la communication et l'assistance juridique.
Pour le moment, tout se déroule normalement afin de donner un nouvel aspect au plan d'eau déjà engorgé et comblé par les engins prohibés.
G.A.
Quelques images
Le Préfet par intérim du département du Littoral Jean-Claude Codjia, dans un communiqué en date du mercredi 14 août 2019 met en garde les indélicats qui ont repris avec l'occupation des espaces publics à Cotonou.
La préfecture de Cotonou ne tolère aucunement les vieilles et déplorables habitudes d'incivisme notoire qui ont repris dans la capitale économique. Et ce, « en dépit des maints efforts substantiels que ne cesse de consentir en la matière le gouvernement Talon dont l'ambition avérée se résume à faire de notre pays une véritable référence en termes de réussite et de développement ».
Il s'agit notamment de l'occupation des espaces publics passants ou non aux fins d'activités de toutes sortes, les stationnements anarchiques de véhicules de tous gabarits, l'insalubrité recrudescente sur les lieux publics, la vente à la sauvette, la vente informelle des produits pétroliers aux abords des artères nobles.
Le préfet intérimaire met en garde les auteurs de ces actes et informe ces derniers de la reprise « des opérations musclées de remise en ordre qui s'imposent afin que force reste à la loi ».
A.A.A
Les aspirants au métier d'enseignant ont répondu favorablement à l'appel du gouvernement. Contrairement aux rumeurs faisant état du report de la date de composition, ils sont nombreux à participer à ce test leur permettant d'avoir leur nom inscrit dans la base de données conçu à cet effet. Sur un total de 60229 candidats inscrits, 50820 ont effectivement composé le mercredi 14 août 2019 pour l'évaluation des aspirants au métier d'enseignant. Un pas de plus pour le secteur éducatif qui souffre déjà d'une pénurie cruelle d'enseignants. Cette forte participation donne sur le plan national un taux de 84,4%. En attendant la composition le 24 Août prochain des reversés de 2008, il faut souligner que la base de données des aspirants aux métier d'enseignant s'elargit au regard de ce taux important de participation à l'évaluation.
Taux de participation par département ALIBORI 89% ATACORA 83% ATLANTIQUE 87% BORGOU 83% COLLINES 88% COUFFO 88% DONGA 84% LITTORAL 77% MONO 84% OUÉMÉ 86% PLATEAU 90% ZOU 86%G.A.
Le tribunal de première instance de première classe de Parakou a condamné mardi 13 août 2019, un bouvier à la peine de 05 ans de réclusion criminelle. Il s'agit du sieur Asso Sanda âgé de 25 ans, accusé d'avoir incendié volontairement la cabane de la victime Zénabou Bagri.
Les faits d'incendie volontaire remontent en 2015 où dame Zénabou Bagri et sa compagne Hawaou ont été agressées par Asso Sanda en chemin alors qu'elles revenaient du marigot. Suite aux cris des victimes, les personnes environnantes sont intervenues et ont pu maîtriser et conduire auprès des sages du village.
La nuit, Asso Sanda décide de mettre le feu à la cabane des victimes.
A la barre, l'accusé a reconnu les faits mis à charge mais soutient que c'est dame Zénabou Bagri qui lui aurait demandé de l'argent et que c'est dans leurs discussions que son mari et un groupe de personnes de leur village sont venus le maîtriser. L'accusé estime qu'il a été humilié avant d'être présenté aux sages du village.
« C'est pour laver mon honneur que j'ai décidé de mettre feu à leur cabane sur conseil d'un ami », a-t-il déclaré.
Une déclaration fausse selon dame Zénabou Bagri appelée aussi à comparaître. Selon elle, c'est plutôt l'accusé Asso Sanda qui lui a proposé de l'argent alors qu'elle portait une bassine remplie d'eau et un enfant au dos.
Après les réquisitions du ministère public et les plaidoiries de la défense, le tribunal a déclaré le sieur Asso Sanda, coupable d'incendie volontaire et le condamne à la peine de 05 ans de réclusion criminelle.
Incarcéré depuis le 26 juin 2015, l'accusé retourne en prison pour purger le reste de sa peine.
Akpédjé AYOSSO