L'évaluation diagnostique des enseignants ACE 2008 lancée par le gouvernement connaît ce samedi 7 septembre, sa dernier phase. Cette session qui prend en compte les malades et ceux qui ont boycotté la session du 24 août dernier est la dernière chance offerte par le gouvernement aux enseignants concernés.
Cette évaluation selon le gouvernement permet de constituer un statut pour ces enseignants qui sont contractuels depuis plus d'une dizaine d'années. Aussi permettra-t-elle de jauger la compétence de ceux qui peuvent toujours continuer dans le secteur.
A l'occasion de cette session spéciale, le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo s'est déplacé au Lycée Mathieu Bouké et au Ceg Hubert Maga de Parakou pour une supervision.
Pour cette session spéciale, plus de 698 enseignants sont inscrits dans les départements du Borgou et de l'Alibori pour l'enseignement secondaire.
Par contre, plus de 800 enseignants de la maternelle et du primaire composent au Ceg Hubert Maga.
Au plan national, ils sont environ 4780 enseignants inscrits.
Cette composition met fin à l'évaluation des enseignants ACE 2008 qui nourrit depuis son lancement de vives polémiques.
Pour l'évaluation du 24 août dernier, malgré le boycott, ils sont environ 75% à répondre favorablement à l'appel du gouvernement.
G.A.
Le Chef du 5ème arrondissement de Porto-Novo, Hyppolyte Akpata, serait impliqué dans une affaire domaniale.
Selon les informations, Hyppolyte Akpata qui s'est rendu vendredi dernier au commissariat a été gardé à vue.
Aux dernières nouvelles, le chef du 5ème arrondissement est libéré et mis sous convocation pour mardi prochain.
A.A.A
Désormais ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a passé service à son successeur Me Alain Orounla au poste de ministre de la communication et de la poste.
La cérémonie s'est déroulée ce vendredi 06 septembre 2019 dans les locaux du ministère. En présence des cadres du ministère, parents, amis et invités les deux autorités ont pris l'engagement de mener à bien leurs missions.
Selon la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, de nombreuses prouesses ont été réalisées dans le domaine de la communication et des médias. Elle cite entre autres « l'effectivité de la Télévision numérique terrestre au Bénin avec l'opérationnalisation du projet et les formations aux professionnels des médias, le programme de modernisation de l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin et le projet de restructuration de l'Onip, l'Abp et du Fapa ». A en croire la ministre, il reste beaucoup à faire et « tant qu'il reste à faire, il faut donner de son temps et de son énergie ». Elle invite les acteurs des médias à accompagner le nouveau ministre dans sa mission.
Se réjouissant de la confiance placée en sa personne par le chef de l'Etat, le nouveau ministre chargé de la Communication, Alain Arounla s'engage avec la collaboration des cadres du ministère et des professionnels des médias à œuvrer pour la modernisation de la presse béninoise. « Nous veillerons à la préservation des acquis sociaux et trouverons ensemble les moyens de gagner le pari de la modernisation de la presse ».
Le ministre Alain Arounla invite les professionnels des médias à exercer leur métier avec plus de professionnalisme. « Nous veillerons à l'existence d'une presse plurielle et libre mais compétente et responsable. Nous devons travailler ensemble pour que ce qui est écrit et diffusé soit au moins prouvé et que l'on ne dise pas n'importe quoi, n'importe quand et n'importe comment ». a-t-il affirmé
A.A.A
Par communiqué en date du vendredi 06 septembre 2019, le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya suspend les instructions donnés à ses agents en ce qui concerne la répression des véhicules équipés de poste téléviseur ou écran vidéo.
Le contrôleur général de police, à travers un communiqué datant du 05 septembre 2019, avait instruit ses éléments à mettre en fourrière tout véhicule équipé de ces installations et de contraindre le propriétaire à la désinstallation du dispositif avant la libération dudit véhicule.
Cette instruction est suspendue jusqu'à nouvelle par ordre.
Un mort par noyade est enregistré ce vendredi 06 septembre au niveau du fleuve Okpara. Il s'agit d'un agent des forces de défense nationale. Selon les informations, l'agent SBP2 N. A. C. aurait choisi délibérément de se donner la mort. Arrivé au niveau du fleuve Okpara une première fois à moto, il a constaté qu'il y avait beaucoup de personnes et s'est retourné. Quelques heures plus tard, il est revenu sur les lieux. Après avoir garé sa moto, il s'est jeté dans le fleuve, rapporte un témoin.
Les raisons de ce suicide par noyage d'un agent des forces de défense ne sont pas encore élucidées.
A.A.A
Décédé des suites d'une maladie à Paris en France, la dépouille de la star togolaise Jimi Hope est arrivée sur sa terre natale dans la nuit du mardi 03 septembre. Il sera inhumé le 14 septembre au Togo.
En attendant les obsèques prévues du 13 au 14 septembre, le corps du célèbre artiste séjourne à la morgue du centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio de Lomé. Plusieurs fans, parents, amis et membres du gouvernement ont effectué le déplacement pour accueillir le corps du grand rocker africain à son arrivée à l'aéroport de la capitale togolaise.
Les préparatifs pour les obsèques sont en cours et le défunt devrait être inhumé le samedi 14 septembre.
Un dernier hommage national lui sera rendu lors d'une veillée funèbre qui va réunir plusieurs personnalités et des artistes de renommée internationale.
Pour le ministre de la Culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbétonyo, « Jimi Hope, c'est une icône de la culture togolaise qui vient d'être arrachée à son cher pays par la mort››.
Né le 12 Octobre 1956 à Lomé, Jimi Hope de son vrai nom Senaya Koffi est décédé des suites d'une maladie dans la nuit du dimanche au lundi 5 août à Paris dans sa 63 année.
La vedette de la musique togolaise faisait du jazz, du rock et du blues.
En dehors de la musique, Jimi Hope était peintre, plasticien et dessinateur bref un artiste complet.
A.A.A
Remaniement ministériel de l'équipe gouvernementale du président Patrice Talon avec 6 entrées, 3 sorties et 2 scissions. La liste des nouveaux ministres a été rendue publique dans la soirée de ce jeudi 05 septembre 2019 après avis du bureau du parlement béninois. On note un total de 24 ministres dont 5 femmes dans le nouveau gouvernement Talon.
Adidjatou Mathys est maintenue à son poste de ministre du travail et de la Fonction publique et Aurélie Adam Soulé Zoumarou autrefois en charge de l'Economie numérique et de la communication devient ministre du numérique et de la digitalisation. S'agissant des entrées des femmes ministres, il y a Sadia Assouman, ministre de l'industrie et du commerce ; Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Véronique Tognifodé Mewanou, ministre des affaires sociales et de la micro finance.
L'effectif des femmes au sein du gouvernement Talon passe donc de 4 à 5 soit un pourcentage de représentativité qui avoisine 21%. En confiant 5 postes ministériels aux femmes, Patrice Talon fait un nouveau pas dans la promotion de la gent féminine. Un acte qui montre d'ailleurs combien de fois il est préoccupé par la promotion du genre.
A.A.A
L'Honorable Claudine Afiavi Prudencio vient d'être nommée à titre exceptionnel Conseiller Spécial du Parlement Panafricain. La décision de sa nomination signée du Très Hon. Roger Nkodo Dang date du 5 septembre 2019.
Hon. Prudencio assurera ses fonctions sous l'impulsion du Président et lui adressera des rapports de missions.
L'Honorable Claudine Afiavi Prudencio a été ancien ministre et plusieurs fois député à l'Assemblée nationale du Bénin. Elle est actuellement la seule femme responsable d'un parti politique au Bénin, l'Udbn.
Hilaire Adoun, c'est celui qui remplacera au parlement l'honorable Jean Michel Abimbola qui vient d'être nommé au gouvernement.
Jean Michel Abimbola est désormais chargé de gérer le portefeuille du tourisme, de la culture, et des arts dans ce troisième Gouvernement de Patrice Talon.
Il quitte donc ses collègues députés et laisse place à son suppléant qui va siéger à l'Assemblée nationale.
Jean Michel Abimbola a été élu dans la vingt-deuxième circonscription électorale (Kétou, Pobè) sur la liste du Bloc Républicain (BR). Son suppléant Hilaire Adoun occupera désormais son siège au sein de cette huitième mandature.
G.A.
Remaniement ministériel du Gouvernement du Président Patrice Talon #wasexo #gouvbenin https://t.co/3o3Kdjch3g
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) September 5, 2019
Annoncé depuis les dernières élections législatives, le troisième gouvernement du président Patrice Talon sera rendu public ce jeudi 05 septembre 2019.
Selon des sources proches du palais de la Marina, la liste des nouveaux collaborateurs du chef de l'Etat sera transmise au parlement en fin d'après-midi. Les mêmes sources renseignent que l'équipe gouvernementale a été remanié au quart de l'effectif actuel.
Six nouvelles entrées sont annoncées. Le député Jean-Michel Abimbola du Bloc Républicain, et 05 autres personnes, selon nos sources, pourront faire leur entrée au gouvernement.
F. A. A.
Le Port Autonome de Cotonou(PAC) dont la gestion est confiée aux Belges poursuit ses travaux de modernisation. Entamées depuis quelques semaines, les opérations de dragage d'entretien du chenal d'accès et du bassin portuaire a déjà permis à la Société de Dragage International (SDI) d'excaver environ 2 millions m³ de sédiments des eaux. Ce qui donne une profondeur importante à ses voies d'eau.
Selon la direction du Port, le résultat est que la profondeur au chenal d'accès et auprès du Quai Sud soit à environ -15m et auprès de la Traverse et du Quai Nord entre -11,5m et -10m ». Après les travaux d'agrandissement et de modernisation de la plateforme d'accueil de la structure, l'objectif est d'atteindre d'ici trois ans avec les travaux de dragage entamés une profondeur de -15m à -16m, pouvant permettre ainsi l'accostage des bateaux plus longs, de 340 m (contre 275 m aujourd'hui).
Des chiffres qui ont confortent l'économie béninoise
Les performances du PAC ont été récemment saluées à travers des prix. Les chiffres du Port de Cotonou ne cessent de monter depuis le début de l'année 2019. Au 1er semestre de 2019, le trafic a atteint environ 6 millions de tonnes. Le mois de juin a consacré pour une troisième fois consécutive la hausse du trafic portuaire ». Un record du Port qui est essentiellement imputable « aux trafics de vrac solide (qui a presque doublé), de conteneurs (25 000 tonnes additionnelles comparé à mai 2019) et dans une moindre mesure de vrac liquide (+10.834 tonnes) ».
Comparativement au même mois de 2018, on note une forte croissance de 39%.
Le tonnage global à l'import (transbordement inclus) sur la période cumulée fait près de 5 millions de T, soit 48% du budget import 2019.
Concernant le trafic export, le Port de Cotonou a enregistré 178.887 tonnes soit une diminution de 2% par rapport à mai 2019. Toutefois, « le trafic cumulé affiche une progression de 16% avec 782.322 T à mi-parcours de 2019 (soit 55% du budget export 2019) contre 672.458 T en 2018 ».
Des volumes qui sont justifiés par les exportations de coton, de cajou et de bois ».
Le Port Autonome de Cotonou (PAC) grâce à ses activités participe à 90% aux échanges commerciaux et jusqu'à 60% au PIB du pays. Il contribue entre 80% et 85% aux recettes douanières et entre 45% et 50% aux recettes fiscales.
A.A.A
Bénin : le Port autonome de Cotonou a traité plus d'un million de tonnes de marchandises en mai 2019 https://t.co/kb9F8fFwKc pic.twitter.com/ykHhoobJMh
— Agence Ecofin (@agenceecofin) June 26, 2019
Les négociations entre le gouvernement et les centrales et confédérations syndicales démarrent ce jeudi 5 septembre 2019 à l'Infosec de Cotonou. L'objectif de ces assises entre l'Exécutif et les partenaires sociaux est d'assurer une rentrée scolaire 2019-2020 apaisée aux apprenants. De sources proches du ministère de travail et de la fonction publique, les échanges entre les deux parties seront également consacrés aux différents points revendicatifs.
La date pour la prochaine rentrée scolaire est fixée au lundi 16 septembre.
F. A. A.
La Tunisie, le Kenya et le Togo sont actuellement les trois pays abritant différentes compétitions de tennis dans lesquelles le Bénin est engagé. Du côté du Comité exécutif de la Fédération béninoise de tennis (Fbt) présidé par Jean-Claude Talon, toutes les dispositions ont été prises et les compétiteurs, traités aux petits oignons, promettent se donner sur les courts afin d'honorer fièrement la faîtière.
La fierté du Bénin passe aussi par le sport et parmi les Fédérations qui redorent au Quartier Latin, ce blason comme le reconnaissent les analystes, figure celle de tennis. Dans leur volonté de faire un pas de plus chaque mois afin de rendre une copie propre à l'heure du bilan, le président Jean-Claude Talon et ses pairs du Comité ne pensent laisser aucune page de leur programme non feuilletée. Conséquence, ils se battent pour que le Bénin soit présent sur tous les tournois sous-régionaux ou continentaux ; et mieux, quelle que soit la catégorie concernée. Dans cette logique, trois catégories de compétiteurs sont envoyés au front pour le compte de ce mois de septembre. Il s'agit des 14 ans et moins actuellement en Tunisie pour le championnat d'Afrique sur terre battue, des 18 ans et moins, présents au circuit junior Itf de lAfrique de l'Ouest et du Centre, étape de Lomé ; et des seniors qui se sont envolés ce jeudi 05 septembre pour le Kenya dans le cadre de la Coupe Davis.
Ce quil faut savoir des compétitions énumérées
Sous les ordres du capitaine de Coupe Davis Bruno Danhouan, Alexis Klégou, Delmas N'Tcha, Sylvestre Monnou et Arnaud Sèwanou prendront part du 11 au 14 prochain à la Coupe Davis dans la capitale kényane. Investis d'une mission bien connue, le drapeau national leur a été remis hier dans un restaurant de la place au détour d'un dîner symboliquement organisé en leur honneur. Pour le secrétaire général de la Fbt, Bernardin Codjo Agossou à l'occasion, il s'est agi d'une cérémonie qui devient de par sa régularité, « une tradition ». Et, dans la logique de mettre un point d'honneur à l'ordre du jour, le président Jean-Claude Talon en a profité pour remettre le drapeau national au capitaine de Coupe Davis. Quoique submergé par l'émotion qui découle d'une telle cérémonie, Bruno Danhouan a levé un coin de voile sur les engagements pris à savoir : « garantir une meilleure participation à la compétition ». En d'autres termes, s'octroyer à travers une performance remarquable, la promotion qui passe par la montée au groupe II à Nairobi. Des souhaits qui exigent des joueurs, une sublimation pour y arriver. La preuve, selon le président Jean-Claude Talon, les réformes au sein de la faîtière (Itf) exigent désormais des barrages plus tard afin de s'offrir le précieux sésame. Pour Arnaud Sèwanou, la préparation a été faite en conséquence et le Bénin à Nairobi doit être rangé dans la dimension des pays favoris de la compétition. « Cest une fierté pour moi d'y être et notre souhait est de se qualifier », dira Sylvestre Monnou. Au Kenya, les représentants béninois en découdront avec des adversaires comme le Kenya pays hôte, la Tunisie, la Namibie, l'Algérie, le Nigeria, le Mozambique et Madagascar, tous annoncés dans la compétition.
Quid des autres compétitions
Du 09 au 14 septembre prochain, le drapeau béninois flottera dans le ciel tunisien. Au motif que Rodia Noudogbessi et les frères Nahum (Gloriana et Gillian) seront quant à eux, présents au championnat d'Afrique de tennis des 14 ans et moins sur terre battue en compagnie de l'entraîneur Christian Allowakinou. De par son statut de joueuse figurant parmi les 8 meilleurs du continent, Gloriana Nahum pourrait en cas d'une grosse performance, poursuivre son séjour tunisien. Car, elle participera aux masters des 14 ans et moins qui auront lieu du 16 au 21 septembre 2019. Ce mercredi 4 septembre, la délégation s'est envolée pour la capitale tunisienne.
Du côté de Lomé où se déroule le Circuit junior Itf des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, le Bénin a aussi signalé sa présence. Carmine Bécoudé, Lassissi Bishola, Carmène Kpadonou, Emeline Honfoga (catégorie filles), Vence N'Tcha, Prince Gandonou, Mariano Kpodéziaou, Amour Gandonou, Sodick Noudogbessi, Aristide Sètomè (catégorie garçons) sont dans ce tournoi, ses dignes représentants. Partis le dimanche dernier, ils se signalent à travers leur prestation dans ce circuit qui se déroule en deux étapes. Cest-à-dire la première du 1er au 08 et la seconde du 08 au 15 prochain.
A toutes fins utiles, rappelons que Cotonou prendra le relais dès le 16 septembre prochain.
En somme, le mois de septembre est très riche en activités pour ces joueurs béninois qui n'en demandent pas plus.
Moteb Azar (Coll. Ext.)
L'attaquant international béninois Rudy Gestede ne pourra pas jouer les deux matches amicaux des journées Fifa contre la Côte d'ivoire et l'Algérie les 6 et 9 septembre 2019, respectivement à Caen en France et à Alger en Algérie. Rudy Gestede est forfait pour les deux matches suite à une blessure à la cuisse a-t-on appris de source fédérale.
L'attaquant de Middlesbrough rappelé en sélection après une longue période d'absence s'est blessé mardi à la cuisse alors qu'il s'entraînait avec la sélection béninoise pour la préparation du match contre les Éléphants de la Côte d'ivoire. Rudy Gestede ressentait des douleurs à la cuisse. Mis au repos mercredi, les examens complémentaires ont confirmé l'élongation musculaire. Le joueur sera indisponible pour une dizaine de jour.
Marcel HOUETO
Le directeur général de l'Agence nationale de protection civile (ANPC) informe les populations du département du Mono et celles d'Athiémé en particulier que le barrage de Nagbeto se prépare à effectuer des lâchers d'eau. Selon le communiqué, ces lâchers d'eau interviendront au plus tard le 15 septembre.
L'alerte rouge a été donnée afin que les populations évitent la fréquentation des zones à risque.
F. A. A.
Trois délégations de têtes couronnées ont été reçues en audience ce mercredi 04 septembre 2019 au cabinet du président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou. Au cœur des échanges, les délégations conduites respectivement par Sa Majesté Dè-kpotozoumè Hakpon 3, Sa Majesté Royale Oba Alajasè Abesan et Dada Daagbo Hounon Houna 2 ont abordé avec la deuxième personnalité de l'Etat plusieurs sujets dont la réforme relative à l'assainissement au sein de la communauté vodun.
« Nous sommes venus à l'Assemblée nationale auprès du Président parce qu'il est notre fils. Il est un Prince, et depuis qu'il est élu à ce poste nous ne sommes pas encore venus le voir », a déclaré Sa Majesté Dè Kpoto-Zounmè Hakpon III, roi de Porto-Novo à la tête de la première délégation. A en croire ce dernier, la délégation est venue lui donner « le pouvoir que nos aïeux utilisaient pour garder le pays pour qu'il garde l'Assemblée nationale et les députés dans la paix. Pour que leur aller et retour soient bénis et pour qu'ils soient unis du matin au soir ».
La seconde délégation conduite par Sa majesté Oba Alajasè Onikoyi Abesan VI, El Hadj Abdoul Rahmane Adjado A. Sanni, roi des Kaaro Ojiré (yoruba) de Porto-Novo a aussi félicité le sieur Louis Vlavonou pour son élection à la tête de la représentation nationale. « Nous savons que c'est un homme capable et que le Bénin n'a pas mal choisi. (...) Nous sommes donc arrivés ici pour lui dire que nous sommes avec lui et nous nous révélons comme toujours comme un appui au développement », a affirmé Sa majesté.
La dernière délégation, celle de Sa majesté Dada Daagbo Hounon Houna II, Chef spirituel suprême vodun xwendo, roi des mers et océans et Haut dignitaire des hautes autorités du Patrimoine ancestral spirituel vodun du Bénin a également exprimé sa satisfaction pour le choix de M. Vlavonou à la tête du Parlement et a évoqué la préoccupation relative à l'assainissement de la communauté vodun. « (...) nous, hautes autorités du patrimoine ancestral spirituel vodun xwendo, nous avions tenu le jeudi 25 Avril 2019 une journée nationale de prière pour la paix au Bénin. Pour que les élections soient pacifiques et inclusives. C'est de bon ton qu'on vienne quand même le féliciter ».
Abordant la question de la « mise en place imminente du parlement vodun du Bénin », Sa majesté Dada Daagbo Hounon Houna II indique qu'il faut « aujourd'hui assainir un peu la communauté vodun, parce qu'il y a un fourre-tout ». Selon lui, « la mise en place de ce parlement permettra de savoir qui est qui dans la communauté vodun ».
Aussi, la délégation a-t-elle échangé avec Louis Vlavonou sur des sujets relatifs aux droits des enfants, l'autonomisation de la femme.
« Dans notre groupe, nous avons un représentant des frères et sœurs de l'Outre Atlantique à savoir les Caribéens et autres. Leurs préoccupations majeures, c'est d'être reconnus comme fils et filles de ce pays et de l'Afrique. Parce que nous avons pris cette décision 68/237 de l'Assemblée générale de l'ONU qui parle de l'ascendance africaine. On doit pouvoir reconnaître », a-t-il affirmé.
Le Ghana, poursuit Sa majesté Dada Daagbo Hounon Houna II, a « déjà déclaré cette année 2019 comme année de retour ».
« Nous avons attiré l'attention de la haute autorité de l'Assemblée nationale pour dire que le Bénin étant un lieu sacré de pèlerinage, un haut lieu de mémoire, le Bénin peut aussi prendre une loi par rapport à cela. Et qu'on puisse déclarer une année comme année de retour. (...) », souhaite-t-il.
A.A.A
Dans le but d'avoir une certaine maîtrise sur la naissance de leur progéniture en fonction des moyens dont il dispose, il est souvent conseillé au couple d'adopter une des méthodes contraceptives. Lesquelles méthodes permettent d'avoir des enfants au moment voulu et en nombre voulu. Seulement, la problématique de qui peut prendre une telle décision au sein du couple crée de vives tensions allant jusqu'à l'éclatement des ménages.
‘'Tu dois sortir de cette chambre aujourd'hui. Je ne saurai continuer de partager mon lit avec une sorcière de ton espèce… je dis que tu dois rentrer chez tes parents''. Ce sont par ces mots violents de mon voisin, colocataire, que dans cette nuit profonde, autour de 2 heures du matin, je me suis réveillé.
Par ces bruits inhabituels et la montée des tons de part et d'autres, toute la petite maisonnée de 3 ménages est alertée et debout. Cette scène de ménage que nous offrait ce couple voisin, pourtant calme et modèle dans le quartier, a poussé plus d'un à s'enquérir des raisons de ces vacarmes nocturnes.
‘'Ce n'est pas possible. Je ne peux pas vivre avec une femme qui me poignarde ainsi dans le dos. Depuis 3 ans, elle me fait croire qu'elle ne peut pas tomber enceinte alors que ce sont des pullules qu'elle prend. Je ne peux admettre cela. Elle doit rentrer chez ces parents cette nuit même sinon je ne répondrai plus de mes actes'', vocifère le sieur A.H. qui tentait d'expliquer la situation aux voisins. ‘'Nous avons déjà deux enfants. Je te demande juste un peu de temps pour m'occuper un peu de mon commerce. Tu ne veux pas comprendre'', retorque la femme toute en larmes, faible et abattue devant les accusations de son mari. C'est alors que nous, témoins de la scène, avons compris que le problème de ce couple tant apprécié dans le voisinage était lié à la planification familiale. Cette histoire peut ordinaire et inhabituelle nous a poussés à nous intéresser à la question pour mieux comprendre si la femme ou l'homme a le droit d'adopter une méthode contraceptive sans le consentement du conjoint ou de la conjointe.
Implication ou non du conjoint dans le choix d'une méthode
Qui au sein du couple doit décider de la planification familiale ? Une question pourtant anodine mais qui demeure très délicate et suscite beaucoup de polémiques. ‘'L'idéal serait que les deux conjoints se parlent et adoptent de commun accord une méthode qui est supportable par l'organisme de la femme afin de limiter au maximum les effets secondaires'', explique Suzanne Lokossou, responsable de l'ABPF à Lokossa.
Si la solution est aussi simple, comment comprendre alors que des femmes, surtout, sans avoir consulté leur mari se rendent dans les centres de santé pour adopter une méthode ?
‘'Mon mari et moi avons déjà 4 enfants. Mais son rêve de toujours est d'en avoir 6. Je lui ai proposé qu'on fasse une pause afin que je m'occupe un peu de mon travail pour mieux préparer l'avenir des enfants, mais il ne veut rien entendre. Alors, des amies m'ont conseillée de me rendre dans un centre de l'ABPF sans l'informer. Ce que j'ai fait mais j'ignore encore quelle sera sa réaction quand il va l'apprendre. Je sais qu'il le saura car quand je vais mettre du temps pour concevoir, il va se douter de quelque chose. Mais j'aurai du temps pour penser à moi-même en tout cas'', confie une dame à la sortie du centre de santé mais qui a requis l'anonymat.
En la matière, est-ce la loi autorise-t-elle une femme à adopter une méthode contraceptive sans aviser son homme ? Oui, répondra Suzanne Lokossou. ‘'La loi autorise cela. Si je prends par exemple une femme qui fait de l'hypertension chaque fois qu'elle tombe enceinte et qui explique à son mari et ce dernier ne veut pas comprendre, celle-là peut venir faire à l'insu de son mari. Dans ce cas, l'Etat autorise à faire si l'état de la femme est critique et que le mari ne fait pas preuve de compréhension. Il y a aussi le fait que certains maris ne s'occupent pas des enfants et c'est la femme seule qui se démerde pour subvenir aux besoins du foyers, et si ce mari ne veut pas comprendre qu'il faut planifier les naissances, la femme est obligée d'aller adopter une méthode contraceptive sans le consentement du mari. Et quelque part le mari doit comprendre car c'est la femme qui porte la grossesse. Si son état de santé ne lui permet pas de porter une grossesse, le mari doit pourvoir la comprendre et si le mari ne veut pas comprendre, alors naissent les problèmes'', explique la responsable de l'ABPF à Lokossa.
Dans ces conditions, l'homme dans son égo et dans son amour propre se sent trahi par sa femme. Cette situation engendre bien de conflits au sein des couples qui parfois peuvent conduire à l'éclatement.
Planning familial, dislocateur des ménages
La planification familiale qui doit être source de bonheur semble plutôt créer des tensions au sein de beaucoup de ménages au Bénin. Pour les spécialistes de la question, beaucoup de causes sont à l'origine de ces conflits.
‘'Beaucoup de choses amènent des conflits. Premièrement, si au cours de la prise de décision la femme n'associe pas son mari et ce n'est qu'après l'adoption de la méthode que le mari sait que sa femme est sous contraception, il y a de problème. Ou c'est que le mari désire une grossesse en même temps et la femme ne se sent pas prête à porter une grossesse, et à l'insu de son mari elle adopte une méthode contraceptive. Lorsque plus tard le mari en est au courant, il y a conflit dans le ménage.'', explique Mme Lokossou.
De nombreuses personnes témoignent du danger que constitue le planning fait en cachette par l'un des conjoints.
‘'Je ne pouvais pas en parler à mon mari. Il voulait son quatrième enfant et moi je voulais me donner une pause d'abord. Alors, je me suis rendue dans un centre de planning pour adopter une méthode. Je ne vous dis pas ce que cela m'a coûté quand finalement il a su ce que j'ai fait. N'eut été l'intervention des parents, aujourd'hui, j'aurais foutu mon couple en l'air'', raconte dame H. B. Si cette dame a eu la chance de sauver son foyer, d'autres par contre ont vu s'envoler en fumée leur ménage juste par ce manque de communication.
‘'Aujourd'hui je connais un ménage qui s'est éclaté à cause de cette affaire. Ce sont des amis mais le mari n'a voulu rien comprendre du comportement de sa femme. Il estime qu'elle aurait pu lui en parler et franchement que d'aller en cachette adopter une méthode de planning familial'', confie dame Assanatou, une revendeuse de divers.
Quand les femmes estiment qu'elles le font pour empêcher une grossesse, les hommes eux, ne le voient pas de cet œil. Il pense que c'est plutôt les femmes « infidèles » qui usent de ce moyen pour tromper facilement leurs maris.
‘'Une femme qui se cache pour faire le planning à l'insu de son mari n'est ni plus ni moins qu'une femme infidèle. Car si tant est que c'est pour le bien de son foyer, elle doit pouvoir user de tous les moyens pour convaincre son mari. En tout cas, moi, je ne pardonnerai jamais ma femme si un jour je découvre qu'elle a fait le planning sans mon accord. De toutes les façons, je ne permettrai pas à ma femme de faire ça lui donnant ainsi le feu vert pour me tromper à tout moment sans risque.'', déclare le sieur Akim, un fonctionnaire d'Etat.
Il est donc clair que le problème de planification familiale est un problème délicat que les couples doivent gérer avec précaution. Aussi vrai que les méthodes contraceptives permettent d'avoir les enfants au temps voulu et en nombre voulu, l'adoption de l'une de ces méthodes doit être une décision concertée.
Même si la loi est du côté de la femme dans ce cas de figure, il est toujours souhaitable de privilégier le dialogue pour éviter entorse au bon fonctionnement du couple. Le planning d'accord, mais la vie du couple d'abord. Car la cellule familiale est et demeure le véritable point de départ de tout développement durable.
Cokou Romain COKOU
Une start-up ivoirienne a mis au point un bracelet connecté pour stocker les données médicales des patients
-* Lecture rapide
Plus qu'un simple bijou, cet outil baptisé Pass Santé Mousso est associé à une plateforme web et mobile qui permet à son propriétaire d'avoir sur lui et à tout moment ses données personnelles et médicales, ce qui facilite sa prise en charge et son suivi médical.
Corine Maurice Ouattara, directrice générale de MCM, l'entreprise initiatrice du projet, explique à SciDev.Net que l'initiative tire son origine de deux histoires.
« La première histoire est la mienne. Dans mon enfance, il arrivait que je fasse des crises d'épilepsie, d'asthme, et je souffrais de sinusite », raconte-t-elle.
“Il faut que le Pass Santé Mousso puisse communiquer avec tous les systèmes d'information sanitaire du pays, mieux, et au-delà.”La seconde, poursuit-elle, est celle d'une jeune fille, un mannequin nommé Awa Fadiga, décédée dans un hôpital d'Abidjan en mars 2014, des suites d'une agression, sans que l'équipe médicale ait eu accès à certaines informations capitales pour sa prise en charge.
« Produit de santé publique »
Le Pass Santé Mousso propose aux populations un carnet de santé électronique matérialisé par un bijou (bracelet ou médaillon), et aux professionnels de la santé, une plateforme sécurisée de gestion et de partage des dossiers des patients, ce qui en fait, selon Mme Ouattara, « un produit de santé publique ».
Avec pour l'heure 10.000 utilisateurs, il est disponible dans les locaux de MCM, dans la commune de Marcory (Abidjan), les centres de santé, cliniques et pharmacies partenaires, pour un coût de 5.000 Francs CFA (environ 7,62 euros), et un abonnement annuel de 1.000 francs CFA (1,52 euros), après la première année d'utilisation, en guise de frais d'entretien des données.
Avantages
Testé dans sa phase pilote dans une clinique privée d'Abidjan, le bracelet connecté est depuis quelques mois en phase d'implantation dans les centres de santé publics, grâce à une convention entre la start-up et le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, qui a très vite perçu les avantages de l'innovation.
Dans un pays où les accidents de la route sont récurrents - 1200 accidents enregistrés en 2018, pour un total de 1509 morts et 1902 blessés, selon les statistiques officielles -, « une telle innovation ne pouvait que susciter de l'intérêt chez les autorités sanitaires », relève le coordinateur national e-santé du ministère de la Santé, Franck Simon Bléhiri.
Selon le responsable ivoirien, les retours de terrain sont « édifiants ». « Avec ce bracelet, on a une traçabilité les actes médicaux antérieurs du patient. Les ambulanciers, pompiers, urgentistes et médecins, peuvent donc disposer d'informations pour une intervention efficace », illustre-t-il, formulant le souhait que le projet s'étende à tous les centres de santé du pays.
Un autre avantage du Pass Santé Mousso consiste en sa capacité de faciliter les synthèses épidémiologiques, affirme pour sa part le président de l'ONG Association Graine d'Ivoire et Santé (AGIS), Aboubacar Sylla, dont l'organisation est spécialisée dans la recherche scientifique et la prise en charge des maladies des enfants.
Grâce aux données recueillies auprès des familles connectées, AGIS arrive à transférer rapidement ses informations de terrain au ministère, notamment pour des interventions en matière de cardiopathie, insuffisance rénale et paludisme. « C'est un système avant-gardiste », estime M. Sylla.
Quant à l'informaticien de santé Jean-Michel N'Guessan, l'un des promoteurs du Pass Santé Mousso, il estime que cette innovation vient répondre au problème des dossiers médicaux papiers dans la plupart des établissements sanitaires.
Le Pass Santé Mousso, argumente-t-il, facilite l'accès à l'historique médical des patients, en cas de transfert dans un autre établissement de santé.
« Le bracelet connecté permet, quel que soit l'endroit ou le pays, de disposer des informations médicales des patients, pourvu que l'accès à l'Internet soit garanti », ajoute-t-il.
Système sécurisé
En ce qui concerne la sécurité des données, en plus de la certification du projet par l'Agence de régulation des télécommunications de Côte d'Ivoire, ses initiateurs sont engagés dans un processus de mise en conformité à la loi sur les données personnelles.
Ceci leur a permis de mettre au point un système sécurisé, de sorte que même en cas de perte du bracelet, le titulaire n'ait pas à craindre pour ses informations sanitaires.
« Avec votre identifiant et mot de passe, on peut vous générer un autre bracelet et personne ne peut accéder à vos données sans votre autorisation », ajoute Jean-Michel N'Guessan.
Interopérabilité
Le hic, regrette le coordinateur national e-santé du ministère de la Santé, Franck Simon Bléhiri, c'est le problème d'interopérabilité du Pass. « Il faut que le Pass Santé Mousso puisse communiquer avec tous les systèmes d'information sanitaire du pays, mieux, et au-delà », suggère-t-il.
A cela s'ajoutent les difficultés financières des promoteurs, qui travaillent sur fonds propres, sans aide extérieure, malgré de nombreux lauriers d'entreprenariat glanés à travers le monde.
Qu'à cela ne tienne, Corine Maurice Ouattara et son équipe, désormais représentées par des structures partenaires au Togo, au Bénin, au Tchad et au Niger, restent optimistes : « même si vers la fin, nous avons été abandonnés par certains (…), notre vision reste de faire du Pass Santé Mousso, le carnet de santé des Africains, et du continent africain, le premier continent en matière d'e-santé ».
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/sante/actualites/pass-mousso-04092019.html
Le Conseil des ministres de ce mercredi 04 septembre 2019, a marqué son accord pour l'acquisition de 500.000 moustiquaires imprégnées au profit du Programme national de Lutte contre le Paludisme.
Le Conseil des ministres en date du 20 mars 2019 avait autorisé la négociation avec le Fonds mondial pour l'acquisition de 500.000 moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action à travers la plateforme Wambo. Lesdites négociations arrivées à terme ont permis d'acquérir ces moustiquaires pour un coût total 1.572.395,32 dollars US soit 939.506.204 FCFA.
Selon le compte rendu, « le coût unitaire d'une moustiquaire revient à 1.879 FCFA contre une moyenne 3.750 FCFA antérieurement ». Ce qui permet de réaliser une importante économie.
Akpédjé AYOSSO