According to Viktor Yesin, Russian weapons may simply be ineffective in case of an open armed confrontation. The point is about the withdrawal of the United States from the INF Treaty, which regulates the elimination of short and medium range missiles.
The Perimeter functions perfectly and has passed all stages of preparation and verification, the system can be used only if all of Russia's other nuclear weapons are destroyed as a result of the enemy's attack. This Russian system of automatic nuclear retaliation in the West is known as the Dead Hand.
The Perimeter system was put in operation in the USSR in 1985. In a nutshell, the system ensures the automatic launch of nuclear missiles in case of a nuclear attack against Russia, even if there is no one left to be able to give such an order. All the available data about the work of the system is served with such words as "probably," "possibly," and so on. No one knows how the system works exactly. In general, the Perimeter is a form of artificial intelligence that evaluates a multitude of factors about a nuclear attack on the basis of information received from radar stations, space satellites, seismic activity, etc.
Nuclear-capable missiles will thus be launched from silos, mobile launchers, strategic aircraft, submarines to strike pre-entered targets, unless there is no signal from the command center to cancel the attack. In general, even though there is little information available about the work of the Perimeter, one thing is known for sure: the doomsday machine is not a myth at all - it does exist.
The specialist is convinced that the United States can easily destroy Russia's nuclear arms. Without the INF Treaty, the USA will be able to deploy as many ballistic missiles as possible in Europe. According to Yesin, the Americans will thus be able not only to destroy Russian nuclear weapons, but to intercept them if Russia launches missiles to retaliate. The attack led to a massive nuclear exchange between the two countries that caused irreparable damage to the two states and claimed the lives of more than 400 million people.
Russia must revise its nuclear doctrine as soon as possible.
Source : Pravda.ru
Tag: RussiaINF TreatyPerimeterC’est un score digne d’une République populaire : par 79,5 % des voix, celles des 621 délégués représentants les droites européennes réunies en congrès à Helsinki (Finlande), l’Allemand Manfred Weber, 46 ans, membre de la CSU, l’alliée de droite radicale de la CDU d’Angela Merkel, est devenu jeudi le « candidat tête de liste » (« Spitzenkandidat » en allemand) du PPE (parti populaire européen, conservateur), c’est-à-dire le successeur potentiel si ce n’est probable de Jean-Claude Juncker, lui aussi du PPE, à la présidence de la Commission européenne.
Celui qui est actuellement le chef du groupe PPE au Parlement européen n’a laissé aucune chance à son challenger, Alexander Stubb, 50 ans, ancien Premier ministre de Finlande, plusieurs fois ministres, et même ancien député européen. Avec un peu plus de 20 % des voix, il fait beaucoup moins bien que le Français Michel Barnier qui, en 2014, avait réuni 42 % des suffrages contre Juncker. Le score de maréchal obtenu par Weber montre qu’il fallait du courage pour oser l’affronter. Car il est acquis depuis 2014 que la désignation du Spitzenkandidat est une affaire relevant pour l’essentiel de la CDU-CSU, le parti qui domine de la tête et des épaules le PPE et par voie de conséquence le Parlement européen, les conservateurs formant depuis vingt ans le premier groupe de l’assemblée. Nulle carrière ne peut se faire au sein du PPE sans accord des conservateurs allemands. Or Berlin ayant adoubé Weber au cours de l’été, les jeux étaient faits, exactement comme cela s’est passé en 2014 lorsque Barnier s’est heurté à la Chancelière allemande qui lui a préféré Juncker, un homme proche de l’Allemagne et soucieux des intérêts allemands.
Stubb, à défaut d’être l’homme de l’appareil du PPE, a tenté une campagne très moderne en s’adressant d’abord aux citoyens. A l’inverse de Manfred Weber qui a même refusé de débattre avec son adversaire. Homme d’appareil, Weber s’est comporté comme tel en demeurant à l’écart des caméras. Il est vrai qu’outre l’allemand, il parle seulement un anglais passable, ce qui le condamne à s’adresser à un public limité, à la différence de Stubb qui jongle entre les langues (dont le français).
En poussant la candidature Weber, Berlin montre qu’elle entend rafler la présidence de la Commission, un poste qu’elle n’a occupé qu’entre 1958 et 1967 avec Walter Hallstein. Le problème est que l’Allemagne est déjà particulièrement bien servie : présidence du Mécanisme européen de stabilité, de la Banque européenne d’investissement, de la Cour des comptes, du Conseil de résolution unique de l’Union bancaire ; des Allemands président les groupes politiques du PPE, des socialistes, de la gauche radicale et des Verts ; dans l’administration, les postes de secrétaire général de la Commission et de secrétaire général du Parlement (ainsi que son adjoint) reviennent aussi à des Allemands.
Reste que le profil de Weber n’est pas celui d’un président de Commission : à la différence de tous ceux qui ont occupé cette fonction, il n’a jamais été ministre ou Premier ministre et ne parle pas français, ce qui serait sans précédent pour un tel poste surtout au moment où la Grande-Bretagne va sortir de l’Union.
Photo: DR