(B2) Un hélicoptère autrichien de l’opération de stabilisation de l’UE en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea) est intervenu ce dimanche (15 mars) aux côtés d’une quarantaine de sauveteurs du secours en montagne bosnien (GSS) dans le massif du Prenj.
(crédit : GSS avril 2019 – Archives B2)Le GSS bosnien avait reçu un appel à l’aide vers 12h30 d’un groupe de randonneurs car l’un de leurs membre était tombé des falaises de Veliki Osobac. Malheureusement sans succès, selon le GSS. Le corps de l’alpiniste Z.Š. a fini par être retrouvé en fin d’après-midi, à quelques centaines mètres du point de chute.
(NGV)
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(B2) Miguel Angel Moratinos a été ministre espagnol des Affaires étrangères, ambassadeur espagnol en Israël, puis envoyé spécial de l’UE pour le Moyen-Orient. Pendant sept ans, de 1996 à 2003, il a parcouru la région avec un but : la paix entre Israël et la Palestine. Il livre son témoignage, et ses analyses géopolitiques
Pas besoin d’être un fin connaisseur du conflit entre Israël et la Palestine pour lire ce livre. L’ancien envoyé spécial emmène le lecteur avec lui, comme un confident, et lui décrit les lieux, les personnages… C’est comme si vous étiez dans la salle de négociation. Il ne mâche pas non plus, disant vertement ce que d’autres disent plus bas, mezzo vocce.
Un manque de leadership en Europe sur le Proche-Orient
« Les Européens ont toujours caché leur mauvaise conscience en payant, puisqu’ils n’avaient pas le courage d’exercer davantage de pression politique sur les États-Unis », dénonce clairement Miguel Angel Moratinos dans son livre. Mais les déclarations ne suffisent pas non plus.
« L’unanimité dans les formes, dans les principes, dans les déclarations, dans les conclusions, c’est très bien, mais quand il faut passer à l’action politique réelle, il y a des divergences car il n’y a pas, en Europe, de leadership. » Un conseil important à l’heure de la Commission géopolitique voulue par Ursula von der Leyen.
Mais l’ancien envoyé spécial « est convaincu que l’Europe est suffisamment responsable et capable d’aider à faire la paix au Proche-Orient et que les Européens, mêmes s’ils doutent de leur ressources et de leur potentiel, sont dotés d’une capacité à faire bouger les choses ».
La paix n’est pas une utopie… ou presque
« Oui, la paix n’est pas une utopie ; oui, la paix est possible et la lecture de ce livre a prouvé la volonté, la capacité et l’envie de paix de tous les acteurs. » Miguel Angel Moratinos est formel. Il y a de l’espoir. Et c’est bien ce sentiment que donne son livre.
Néanmoins, l’ancien ambassadeur reste réaliste. Il se désole par exemple que « ce processus de paix, nécessaire au commencement, est devenue malheureusement au fil du temps un ‘but en soi’ et non la quête du but final, à savoir la paix définitive. La communauté internationale s’est accommodée, de guerre lasse, d’une situation bancale et elle s’est contentée d’un processus qui, avec ses hauts, ses bas et ses atermoiements, s’est avéré incapable en fin de compte de résoudre définitivement le conflit historique. Aujourd’hui, il n’y a plus ni de feuille, ni plan, mais ce qui est le plus grave, c’est qu’il n’y a pas de route non plus ».
Enfin… Ne ratez pas la dernière partie. Elle établit un panorama complet des revendications des deux parties, et offre une frise chronologique. Très utile pour les néophytes comme les esthètes. On s’y perd parfois !
(Aurélie Pugnet)
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(B2) Après les décisions prises en France et en Belgique, comme en Italie auparavant, le lockdown (fermeture des écoles, cafés, restaurants et bars, commerces, salles de spectacles) devient la norme en Europe
Couvrir ou ne pas couvrir ?
Le mot Coronavirus (Covid-19 pour les experts) est désormais sur toutes les lèvres, en une de tous les médias, comme d’internet, en ‘full time‘ des émissions de télévisions ou de radios. C’est logique. Cette épidémie soudaine est susceptible de toucher tout le monde. Et les milieux du pouvoir n’en sont pas exempts. Au contraire, ce sont les premiers atteints, comme l’ont prouvé les premières alertes dans le milieu européen de la défense (lire : Le Coronavirus frappe au cœur de la défense européenne). Est-ce l’essentiel du monde aujourd’hui ? Faut-il rajouter une couche à cette sur-couverture médiatique ? Ne faut-il pas porter notre regard ailleurs ? Voici les questions qu’on peut (doit) se poser.
Des crises tout aussi graves aujourd’hui
Rapportée aux autres défis et enjeux du monde, cette épidémie est (très) grave sans doute. Mais pas le drame absolu. Songez que le conflit syrien fait plus d’une centaine de morts par jour, sans compter les blessés et traumatisés à vie. Ce depuis neuf ans et pour un pays d’à peine 18 millions d’habitants (l’équivalent de la population des Pays-Bas). Largement plus relativement que le rythme du Covid-19. Le conflit latent au Sahel et ses dizaines de morts réguliers, militaires et civils, chaque semaine, ne peut être négligé. Même le conflit, oublié, à l’Est de l’Ukraine fait toujours quelques morts par jour (plus d’une dizaine les jours de crise), ce depuis 2014 et pour un pays qui compte à peine 45 millions d’habitants. Etc.
Faut-il ajouter une couche d’anxiété
Le sujet est hyper couvert. Et nous ne voyons pas ce que B2 pourrait vraiment ajouter de plus. Nous n’allons pas décompter pays par pays les mesures prises, ni les victimes ou personnes atteintes. Cela n’aurait pas de sens et serait ajouter une couche d’anxiété supplémentaire.
Porter notre regard ailleurs
En faire le point central de l’actualité serait une erreur, surtout pour un site consacré à la géopolitique et aux questions européennes. Il nous parait tout aussi important de porter notre regard ailleurs, en profitant justement de cette accalmie de l’actualité européenne pour couvrir, ou approfondir, certains sujets que nous n’avons pas eu le temps de traiter.
La parcimonie de règle
Nous avons donc décidé, à partir d’aujourd’hui, de couvrir ce sujet de façon limitée. Il n’est pas question de le passer totalement sous silence. Mais nous le ferons avec parcimonie, quand et là où cela parait très nécessaire (lire par exemple: La Chine vient au secours de l’Italie), ainsi que dans notre carnet de veille.
Le site de B2 sera donc à partir d’aujourd’hui ‘Coronavirus free’. Une terminologie qui reprend celle de l’Itar free‘ en cours dans l’industrie de défense, chez les tenants de l’autonomie stratégique (pas de composants soumis à autorisation de la réglementation US Itar), ou du ‘sans gluten’ en usage dans l’alimentation pour les allergiques.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Il y a quelques temps encore, les Européens avaient leur ‘core business‘ : l’aide humanitaire. En quelque sorte, l’Europe détenait un monopole : celui de la générosité. Épidémie de coronivus faisant, elle a perdu cette faculté, sur son territoire même… C’est la Chine qui a pris le relais.
l’équipe médicale chinoise sur le tarmac de l’aéroport (crédit : Croix-rouge italienne)Ironie de l’histoire, c’est à bord d’un Airbus A350 de China Eastern, affrété par la Commission nationale (chinoise) de santé et la Croix-rouge chinoise, qu’une équipe médicale chinoise a atterri, jeudi soir à l’aéroport de Rome Fiumicino. Objectif : aider l’Italie à contenir la nouvelle épidémie de coronavirus. Ce n’est pas une première. C’est la troisième équipe d’experts envoyée à l’étranger par les autorités chinoises. Deux équipes ont été envoyées, l’une en Iran, l’autre en Irak.
Une équipe de spécialistes du Coronavirus
À son bord, une équipe médicale de neuf membres, six hommes et trois femmes dirigés par le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, Sun Shuopeng. Des réanimateurs — dont le professeur renommé de réanimation cardio-pulmonaire, Liang Zongan —, des pédiatres, des infirmières et des personnalités, très au fait de l’urgence coronavirus. Car ils ont géré l’épidémie en Chine. L’avion transportait aussi, selon la Croix-rouge italienne, plusieurs tonnes d’équipement et de fournitures médicales, dont des ventilateurs, des moniteurs et des défibrillateurs, permettant de mettre en place 30 unités d’équipements de soins intensifs, et des dizaines de milliers de masques et autres appareils médicaux.
La coopération entre Rome et Pékin renforcée
Luigi di Maio, le ministre des Affaires étrangères en personne, a tenu à remercier, lors d’une conférence de presse, l’aide chinoise et la coopération en cours d’élaboration. « Ce soir, l’Italie n’est pas seule. De nombreuses personnes dans le monde nous soutiennent. »
Alla croce rossa con i medici cinesi
Eccoci dalla sede della Croce Rossa Italiana insieme al team di medici cinesi arrivati ieri per sostenere i nostri medici e operatori sanitari. Collegatevi in diretta.
Gepostet von Luigi Di Maio am Freitag, 13. März 2020
Commentaire : L’Europe vient de perdre une bataille sur son propre territoire et son domaine normalement réservé, l’aide humanitaire et la solidarité entre les États membres. Comme pour la Grèce il y a dix ans où elle en avait été réduite à quémander l’aide du Fonds monétaire international, un de ses plus puissants États en est aujourd’hui réduit à quémander l’aide extérieure, ne recevant pas suffisamment de l’aide intérieure. Les remerciements ardents à l’aide chinoise ne semblent pas pure courtoisie. Ceci devrait laisser des traces. La nouvelle route de la soie, à visée politico-économique, trouve ici sa justification. Et les Européens, affaiblis, laissent faire.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) De violents affrontements ont éclaté entre deux groupes armés, à N’delé, ville centrafricaine située au Nord Est du pays (non loin de la frontière tchadienne), à deux reprises, le 2 mars et le 11 mars. Les violences ont fait, au moins 20 morts, dont 13 civils et un agent de sécurité de la MINUSCA, la force de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (1).
Plus de 10.000 personnes ont fui. La majorité sont des femmes et des enfants, selon l’office européen d’aide humanitaire (ECHO). Malgré la signature d’un accord de paix en février 2019, la violence qui touche les civils « continue d’être l’un des principaux facteurs de la situation humanitaire désastreuse dans le pays » rappelle ECHO. « Un quart des 4,8 millions d’habitants est toujours déplacé de force ».
Le nord de la Centrafrique est le terreau à des rebelles notamment du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), qui se réclame du sultanat de Dar-el-Kouti.
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(B2) Un militaire déployé au Liban, dans le cadre de la mission des Nations Unies (FINUL) ou opération Daman pour les Français, est mort ce vendredi (13 mars) dans un accident de la route
Un légionnaire du 1er REG
Le caporal Volodymyr Rybontchouk est un légionnaire du 1er Régiment étranger de génie (1er REG) basé à Laudun-l’Ardoise, dans le Gard. Membre d’une section de génie de la FCR, la Force Commander Reserve (FCR) de la mission des Nations Unies au Liban, il est mort « au cours d’une mission de reconnaissance d’itinéraire, menée à partir de l’emprise principale de la FCR », indique l’état-major des armées dans un communiqué.
Quatre autre passagers pris en charge
Peu après le départ, au matin, le véhicule de l’avant blindé (VAB) « sur lequel il servait comme radio-tireur a percuté un muret latéral, a quitté la chaussée et s’est renversé à la suite d’une perte de contrôle » précise l’armée de terre. Le véhicule circulait dans une courbe sur une route goudronnée, « en forte pente et très humide en raison des pluies importantes de la nuit ». Les gendarmes du détachement prévôtal se sont immédiatement rendus sur les lieux. Cet accident « n’a impliqué aucun autre véhicule ou piéton », précise l’armée française. Les quatre autres passagers du véhicule ont été pris en charge. Mais « leur état n’inspire pas d’inquiétude ».
Un soldat d’origine ukrainienne
Né le 30 juin 1995 à Kryjopil ville de l’Ouest de l’Ukraine, non loin de la Moldavie, le caporal Volodymyr Rybontchouk s’est engagé à 20 ans dans la légion étrangère, peu après Noël, le 29 décembre 2015. Il accomplit toute sa carrière dans ce 1er Régiment étranger de Génie. Il a été déployé à l’étranger : aux Émirats Arabes Unis en 2017, comme opérateur véhicule de l’avant blindé (VAB), puis au Mali et au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane de janvier à début juin 2018. Il sert alors comme conducteur d’engin du génie rapide de protection (EGRAP).
(NGV)
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(B2) L’opération Evros 2020 est déclenchée. Près de 100 garde frontières supplémentaires sont déployés à la frontière gréco-turque
Les garde-frontières déployés à la frontière (crédit : Frontex)Une étape importante
« La présence de 100 officiers venus de toute l’Europe [22 États membres y participent] souligne le fait que la protection du domaine européen de liberté, de sécurité et de justice est une responsabilité partagée par tous les États membres » a justifié Fabrice Leggeri, directeur de Frontex, lors du lancement de l’opération, à Orestiada, ville frontière grecque, non loin de Edirne en Turquie. C’est « une étape opérationnelle importante pour nous ».
Une opération maritime en cours de déploiement
Outre l’opération terrestre, Frontex a aussi déclenché une opération d’intervention rapide maritime (dénommée Aegean 2020). « Un patrouilleur de haute mer, six patrouilleurs côtiers, deux hélicoptères, un avion et trois véhicules équipés d’une caméra thermique » avait promis la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen venue inspecter la frontière terrestre gréco-turque début mars (lire : Urgence à la frontière grecque. Frontex déploie une mission d’intervention rapide).
Ils sont attendus de pied ferme. Les États membres se sont engagés à fournir « des navires, des avions de surveillance maritime et des véhicules de vision thermique », souligne le chef de l’agence.
Durée des deux opérations (Evros 2020 et Aegean 2020) : deux mois minimum. Elles seront « prolongées si nécessaire », précise-t-on à l’agence.
NB : Frontex avait déjà en Grèce plus de 500 agents et 11 navires. Deux avions de surveillance des frontières sont déjà venus en renfort.
(CG, st. et NGV)
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Une jeune femme en butte à quelques difficultés lance sur son blog une idée simple pour résoudre les problèmes divers, argent, carrière, auxquels se heurtent les jeunes : les vieux devraient être assez généreux pour comprendre qu'ils en ont bien profité, et que s'éclipser serait leur dernier acte d'amour vis à vis de leurs enfants.
- Contrebande / Groupe de pression, Démographie, Santé, Société, Littérature(B2) La menace de coronavirus continue de frapper dans les différentes fores armées européennes. Les autorités norvégiennes ont annoncé, mercredi (11 mars), de mettre fin à l’exercice Cold Response 20 qui devait mobiliser sur leur sol 15.000 soldats venus de dix pays (1) jusqu’au 19 mars. Ce, « après un examen approfondi et des discussions avec les participants alliés et partenaires ».
(crédit : MOD Norvège)La découverte de cas suspects — au moins un militaire norvégien a été testé positif le 5 mars — et le placement en quarantaine d’environ 850 militaires de la caserne de Skjold, dans le nord du pays, avait commencé à jeter un doute sur la tenue de cet exercice. La décision de certains pays comme la Finlande de ne pas envoyer leur troupes sur place (annoncée le 8 mars dans un communiqué), comme la décision américaine de consigner ses forces à la maison, ont sonné le glas de l’exercice.
L’exercice Defender Europe mis en veilleuse
Même cause, même effet. L’exercice Defender Europe 20, qui a déjà commencé, a été mis en veilleuse. Le commandement US en Europe a annoncé sa décision de « réduire le nombre de participants américains ». « Nous prenons au sérieux l’épidémie de coronavirus et sommes convaincus qu’en prenant cette importante décision, nous continuerons à faire notre part pour empêcher la propagation du virus », indique le chef des forces US en Europe (EUCOM) dans un communiqué.
Cet exercice devait être cependant un des plus importants jamais engagés par les Alliés. Plus de 35.000 soldats devaient normalement y participer. Il devait comprendre plusieurs phases majeures destinés à démontrer au voisin russe à la fois la pertinence du dispositif allié et sa volonté de défendre les frontières de l’Alliance comme de ses voisins. Une partie de l’exercice devait ainsi se dérouler non loin de l’enclave de Kaliningrad. Et d’autres en Géorgie.
Interdiction de déplacement des militaires américains
Dans la foulée de l’annonce de Donald Trump, le Pentagone a annoncé mercredi (11 mars) des mesures drastiques de limitation des déplacements des militaires américains que ce soit à l’étranger ou sur le territoire même américain. Les membres du personnel venant d’un des pays considérés à risque par les États-unis (2) sont priés de rester confinés chez eux.
(Nicolas Gros-Verheyde, avec RM)
Mis à jour le 13 mars au matin, avec l’information Pentagone
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Donc c'est reparti pour un tour ? En réalité, avec la mondialisation financière, on sait bien que le manège ne connaît pas la pause : la convulsion y est de droit et la tranquillité d'intervalle. Depuis belle lurette on voit venir la crise d'après — elle est désormais la crise présente. Il ne faut cependant pas se tromper quant à sa nature.
- La pompe à phynance / Finance, Médecine, Santé, Banque, Crise financière, Économie, Politique(B2) Le contre-amiral espagnol Ignacio Villanueva Serrano doit remplacer à compter du 17 mars le commodore portugais José Vizinha Mirones comme commandant de la force (= en mer) de l’opération anti-piraterie de l’UE au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta). Il officiera à bord de la frégate espagnole qui est déjà sur zone Numancia (F-83) (lire : La Numancia relaie la Victoria).
La décision doit être adoptée par les ambassadeurs des États membres réunis au sein du comité politique et de sécurité (COPS) dans les prochains jours.
Ignacio Villanueva Serrano vient de la flotte aéronavale. Il en a assuré le commandement de 2014 à 2016 et a également commenté dans plusieurs publications (voir ici notamment) sa naissance et son existence.
(NGV)
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(B2) Le Minerva Vigo, un tanker battant pavillon grec, a été attaqué par des pirates dans le Golfe de Guinée, à 45 milles nautiques (83 km) au large du Bénin jeudi (5 mars).
Un groupe de six à huit pirates
Un groupe de six à huit personnes armées prend d’assaut le navire de la compagnie Minerva Marine qui venait des Pays-Bas en direction de Lagos (Nigéria). Les 21 membres d’équipage (dont six Grecs) ont le temps de se réfugier dans la citadelle du navire. Et le centre de surveillance maritime de Brest (MICA Center (1)) alerté.
Un avion français et un navire de patrouille béninoise
Deux moyens se mettent en mouvement aussitôt, selon des sources militaires. Un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la marine nationale française décolle de la base aérienne française d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Objectif : aider à la localisation du navire attaqué et assister les forces en mer. Dans le même temps, le centre opérationnel de la marine de Cotonou au Bénin fait rapidement appareiller le patrouilleur Oueme, avec une équipe de fusiliers-marins à son bord.
NB : face à la recrudescence des attaques dans les ports ou au large des côtes l’année dernière, le Bénin a décidé de mettre à bord de ses navires des fusiliers-marins (2).
Plus de pirates sur zone
Mais, au moment de l’arrivée des moyens aérien et maritime sur zone, plus aucun pirate n’est présent sur l’eau ni sur le navire. L’équipe de visite béninoise monte à bord, constate qu’il n’y a plus personne. L’équipage réfugié en citadelle est autorisé à en sortir.
(NGV)
Lire aussi :
Cet article Un tanker grec attaqué au large du Bénin. Les pirates font un tour et s’en vont est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
C'est en tant que chef des armées qu'Emmanuel Macron a présidé, pour la troisième fois depuis le début de la crise du nouveau coronavirus, un « conseil de défense » dont on n'est pas sûr qu'il porte bien son nom : pour organiser la guerre au loin ou aux frontières, passe encore ; pour mener la « guerre contre le terrorisme » dans l'Hexagone par policiers ou gendarmes interposés, c'est beaucoup plus discutable ; mais quand il s'agit de lutter contre un coronavirus, cela semble franchement hors de propos.
- Défense en ligne / Santé, Sécurité, Défense, France, Médecine, Politique, Protection sociale, État(B2) Formation pré-déploiement et cours de doctrine au Mali, fin de formation pour des policiers en Somalie, don de matériel à une clinique au Kosovo, formation médico-légale en Ukraine et relais en Bosnie-Herzégovine, Iraq et dans l’Océan indien… quelques unes des dernières informations des missions de la PSDC
Bamako (Mali). 170 soldats inaugurent le Premier pre-deployment training (PDT)
Environ 170 soldats des forces armées maliennes (FAMa) ont participé au Koulikoro Training Camp, à un pre-deployment training (PDT) organisé et mené par EUTM Mali, du 26 janvier au 21 février. Objectif : fournir à une compagnie d’infanterie la préparation nécessaire et les tactiques, techniques et procédures (TTP’s) requises pour le déploiement en opération. Et fournir aux équipes d’armes de soutien une formation spécialisée dans leurs systèmes d’armes respectifs.
Formation pré-déploiement au camp de Koulikoro (crédit : EUTM Mali)Bamako (Mali). Premier cours de doctrine pour 12 officiers
Douze officiers des FAMa (les forces armées maliennes) appartenant à plusieurs départements — la doctrine, l’armée de l’air, la sécurité militaire, les écoles militaires, l’état-major de l’armée de terre, le génie, la logistique, les transmissions et télécommunications et la garde nationale — ont suivi le premier cours de doctrine conjointement avec le directeur du centre interarmées des doctrines (CID) entre le 24 et le 28 février.
Trois officiers dont le directeur du centre Interarmées des doctrines (CID) ont dispensé le premier cours de doctrine (crédit : EUTM Mali)Mariupol (Ukraine). Kit médico-légal, cadeau de fin de formation
Des inspecteurs médico-légaux de la police nationale de la région de Donetsk ont suivi une formation média-légale de quatre jours de la mission consultative de l’UE (EUAM) à Marioupol. Son but : accroître l’efficacité et l’efficience de la police criminelle et de sa capacité d’enquête. Ils sont repartis avec un équipement médico-légal composé d’un kit balistique, d’un kit de source lumineuse et d’un râteau magnétique qui aide à détecter les traces métalliques.
Le kit médico-légal remis en fin de formation (crédit : EUAM Ukraine)Sarajevo (Bosnie-Herzégovine). Un nouveau chef du bataillon multinational
Le lieutenant-colonel Alfred Steingresz a pris, mardi (25 février), le commandement du bataillon multinational européen basé au camp Butmir de Sarajevo, chargé de veiller à la stabilisation et au maintien de la paix en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea). Il relaie son compatriote, le lieutenant-colonel Manfred Leitner.
Le lieutenant-colonel Alfred Steingresz lors de la passation des couleurs (crédit : EUFOR Althea)Leposavic (Kosovo). Don de matériel médical
Un véhicule, du matériel médical pour les salles d’urgence et de consultation, ainsi que du matériel informatique et de bureau, pour une valeur de 67.000 euros ont été remis par le chef d’EULEX Kosovo, Lars-Gunnar Wigemark, au centre médical de Leposavić.
Cérémonie de la remise du don, le 21 février (crédit : EULEX Kosovo)Lviv (Ukraine). Bonnes pratiques entre police et journalistes
Renforcer la communication et instaurer la confiance entre police et médias locaux étaient au programme de l’atelier de sensibilisation co-organisé par la mission de conseil de l’UE (EUAM Ukraine), mi-février.
Échanges entre journalistes et équipes de gestion et de presse de la police nationale et de la police de patrouille de la région de Lviv (crédit : EUAM Ukraine)Mogadiscio (Somalie). Inauguration du siège de la mission
Le nouveau siège de la mission de formation de l’UE auprès des forces somaliennes a été inauguré, le 19 février, sur le campus international de Mogadiscio, en présence, notamment, du commandant d’opération le général Esa Pulkkinen (chef de l’état-major de l’UE) et le ministre somalien de la Défense, Hassan Ali Mohamed.
Coupe symbolique du ruban (crédit : EUTM Somalia)Bagdad (Irak). Prise de poste pour le nouveau chef de mission
Le nouveau chef de la mission de conseil aux forces de sécurité intérieure irakiennes (EUAM Iraq), l’Allemand Christoph Buik a pris ses fonctions mi février (lire Relais allemand à la tête de la mission EUAM Iraq. Berlin entend garder des postes d’influence). Il a rencontré dans la semaine le chef de la délégation de l’UE, l’ambassadeur Martin Huth et le ministre irakien de l’Intérieur, Yassin al-Yasiri.
(crédit : EUAM Iraq)Océan indien. Relais hispano-italien
(Emmanuelle Stroesser)
En savoir plus :
Cet article Dernières nouvelles des missions de maintien de la paix de l’UE – PSDC (février 2020) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.