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Défense

Crash d’un hélicoptère canadien lors d’une manœuvre de l’OTAN avec 6 militaires à bord

Bruxelles2 - Thu, 04/30/2020 - 20:13

(B2) Un hélicoptère militaire canadien s’est abîmé en mer Méditerranée entre l’Italie et la Grèce, au large de l’île grecque de Kefalonia, dans la nuit de mercredi à jeudi (30 avril).

Cet hélicoptère de type CH-148 Cyclone embarqué à bord du NCSM Fredericton participait à des manœuvres de l’OTAN dans le cadre de l’opération ‘réassurance’ commandée depuis le QG de Naples.

Six militaires se trouvaient à bord : quatre de l’armée de l’air canadienne et deux de la Navy a indiqué le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan confirmant le décès confirmé pour l’un d’eux et cinq disparus.

Plusieurs moyens italien, grec, turc et américain ont été engagés pour les recherches, indique le commandement maritime de l’OTAN (Marcom).

(NGV)

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Sortir du confinement cérébral

Défense en ligne - Thu, 04/30/2020 - 14:40

Pour des raisons futiles voire des préjugés discutables (oui, il est à la tête de plusieurs concessions automobiles Peugeot, et alors ?), notre actuel ministre de la culture n'est pas follement aimé du « milieu ». Il est vrai qu'il manie la langue de bois sans faiblir, et que ses propositions « coronavirus », work toujours in progress, restent souvent difficiles à mettre en œuvre. Pourtant, ce ministre qu'on dit transparent, dont on a même tendance à carrément oublier l'existence, a une qualité remarquable : (...)

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Sahel : migrer par temps de coronavirus

Défense en ligne - Thu, 04/30/2020 - 14:39

L'apparition du Covid-19 en Afrique ne correspond toujours pas, deux mois après l'identification des premiers cas, à la catastrophe annoncée par le Quai d'Orsay ou la philanthrope américaine Melinda Gates. « L'Afrique a pris des mesures », a tonné le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, médecin congolais. En effet, des mesures de fermeture des frontières et de restriction des mouvements ont été prises partout. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un œil sur le site Flightaware, qui permet de suivre les (...)

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Crise sanitaire : la démocratie en danger?

CRISE SANITAIRE : LA DÉMOCRATIE EN DANGER ?Publié sur le site du think tank Amadeus La crise sanitaire partie de Wuhan plonge le monde dans une période d’incertitude. Au-delà des considérations médicales et scientifiques, la problématique politique et même géopolitique demeure omniprésente. On en distingue au moins trois dimensions. La première d’entre elles est domestique : le contrôle d’une épidémie suppose un traçage de la population, ce qui génère immédiatement une problématique relative aux libertés fondamentales. La deuxième dimension du problème est internationale. La crise étant mondiale, elle touche différents types de régimes politiques. La comparaison entre les gestions respectives de cette crise s’impose donc : les régimes démocratiques sont-ils plus, ou moins, efficaces que les régimes autoritaires face à la menace actuelle ? Enfin, les conséquences internationales de cette crise, sinon sa fin définitive puisqu’elle semble se prolonger jusqu’à obtention d’un remède ou d’un vaccin, posent la question de la reconfiguration géopolitique mondiale. Y aura-t-il des vainqueurs et des vaincus de cette crise, et si oui, lesquels ?
La problématique interne : le prix de l’efficacitéLutter contre l’épidémie suppose, comme on l’a vu dans les démocraties asiatiques (Corée du sud, Taïwan), un traçage rapide et précis des populations. Cela pose naturellement la question des libertés publiques. Le recours à la technologie, aux smartphones personnels (donc aux données qu’ils contiennent), aux bases de données qui pourraient rassembler tous ces éléments, s’est avéré efficace. Mais l’utilisation qui peut en être faite à des fins commerciales ou surtout politiques, participe d’un débat amplement connu.Comme l’indique le débat parlementaire français actuel sur l’application « stopcovid », ou encore le débat politique allemand, ce type de mise en œuvre nécessite un contrôle démocratique et un encadrement normatif spécifiques. Encore s’agit-il là de deux démocraties solidement ancrées. On imagine donc les craintes que pourraient susciter l’utilisation de ces technologies dans un régime autoritaire. Plus largement, le risque de voir une dictature profiter de la crise sanitaire pour renforcer son contrôle sur la société, voire son poids dans la compétition internationale, est largement évoqué. Plusieurs exemples de changements constitutionnels ont suscité le doute. C’est le cas par exemple en Hongrie.
La problématique internationale : régime politique et gestion de criseUne compétition semble donc engagée entre différents types de régimes pour démontrer leur efficacité. La bataille fait rage notamment entre Pékin et Washington, qui s’accusent mutuellement d’hostilité ou de dissimulation, dans un contexte déjà a marqué par une guerre commerciale âpre. Les insinuations de la Chine selon lesquelles le virus aurait pu être importé par des militaires américains, et la rhétorique américaine sur le « virus chinois », alimentent une dynamique négative.Il existe une croyance tenace selon laquelle les régimes autoritaires détiendraient une supériorité naturelle de par la discipline qu’ils sont capables d’imposer à leurs populations. Or, face à une pandémie globale qui nécessite coordination, transparence scientifique, et mise à jour régulière du partage des données, les démocraties semblent mieux armées. On sait depuis l’accident de Tchernobyl que les dictatures gèrent mal les catastrophes, dissimulant tout ce qui peut remettre en cause leur image. Par nature, les régimes autoritaires n’acceptent pas les chiffres alarmants, ni les mauvaises nouvelles. Les démocraties, avec parfois une atteinte au moral mais dans l’exigence de vérité, « encaissent » les mauvaises nouvelles pour mieux gérer la réalité de la situation.Elles ont certes davantage de difficultés à imposer des restrictions et une discipline rigoureuse à leurs populations. Mais face à une pandémie, la liberté scientifique et le débat critique sont des atouts. Qu’on le veuille ou non, à la fin de l’épidémie, un bilan des différentes gestions sera dressé. La comparaison ne s’effectuera pas uniquement entre démocraties et autoritarismes. Au sein même des démocraties, la rapidité des mesures prises, les moyens que les Etats auront su mobiliser, la réactivité et la pédagogie à l’égard de la population, seront évalués. Déjà, des différences apparaissent, des polémiques s’installent. Le fait qu’en Asie, les régimes les plus démocratiques semblent maîtriser mieux l’épidémie tout en préservant leurs libertés, n’est pas neutre. Les gestions de Hong Kong, Taipei ou Séoul, sont remarquées et interprétées politiquement. La difficulté américaine à s’accorder sur une stratégie, notamment en comparaison avec l’Allemagne, autre système fédéral, l’a été également. La situation sanitaire, n’en doutons pas, a déjà eu et aura encore des conséquences politiques.
Prospective : interrogation sur « le monde d’après »Lire la suite sur Amadeus

L’opération Irini bientôt opérationnelle

Bruxelles2 - Wed, 04/29/2020 - 14:49

(B2) L’opération Irini va enfin pouvoir démarrer ses activités

La dernière conférence de génération de forces de la nouvelle opération de l’UE en Méditerranée (EUNAVFOR Irini) qui s’est tenue hier (28 avril), aura été plus fructueuse que la première (1). « Malgré le contexte actuel difficile », la « grande majorité des États membres ont pu s’engager pour fournir des moyens personnels et matériels », a précisé le porte-parole du SEAE, Peter Stano.

Trois navires et trois moyens aériens pour commencer

L’opération démarrera ainsi avec trois navires et trois moyens aériens (avions et hélicoptères). Il sera complété ultérieurement par trois autres navires et trois autres avions/moyens aériens, qui viendront pour une durée plus temporaire.

Selon nos informations, la Grèce et l’Italie, côté maritime ; la Pologne, l’Allemagne et le Luxembourg côté aérien, devraient fournir les moyens nécessaires.

L’Allemagne a finalement promis non seulement un avion P3 Orion et son équipage, pour la phase initiale, mais aussi un navire qui arrivera seulement à partir du mois d’août. La France devrait fournir des moyens aériens et une frégate FREMM en alerte, qui renforcera l’opération de façon occasionnelle.

Plusieurs autres pays (Estonie, Hongrie, Lettonie, etc.) participeront à l’opération, mais uniquement avec du personnel déployé à l’état-major d’opération situé à Rome.

Des premiers survols de la zone ont eu lieu depuis dimanche (26 avril) selon le site italmilradar repérant un avion de type Fairchild Merlin IVC basé à Sigonella. Celui-ci  appartient (selon nos informations) à la compagnie luxembourgeoise CAE Aviation et avaient déjà été contractés par le gouvernement luxembourgeois pour le compte de l’opération EUNAVFOR Med (Sophia).

D’autres informations suivront

(NGV)

  1. Lire : L’opération EUNAVFOR Med Irini sans navires, pour l’instant. La génération de forces se poursuit

Lire notre dossier N°81. L’opération de contrôle d’embargo sur les armes au large de la Libye EUNAVFOR Med IRINI

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La France pourra-t-elle conserver son modèle d’armée ?

Blog Secret Défense - Wed, 04/29/2020 - 09:09
Force expéditionnaire + dissuasion nucléaire + forte demande de secours aux populations : est-ce supportable financièrement ? Le débat est indispensable.
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Sous-marin Suffren : première plongée imminente

Blog Secret Défense - Wed, 04/29/2020 - 08:44
Les essais se déroulent au nord-ouest du Cotentin.
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L’ironie de la bataille contre la désinformation

Bruxelles2 - Wed, 04/29/2020 - 06:45

(B2) Depuis une semaine, le service diplomatique européen fait face à des critiques particulièrement intenses sur son dernier rapport, publié vendredi (24 avril) autour de la désinformation liée au Covid-19

(© NGV / B2)

Sous pression chinoise, Bruxelles aurait revu à la baisse sa dénonciation des activités chinoises, en adoucissant les termes utilisés. Le SEAE, lui, défend l’indépendance et la qualité du travail de son service de lutte contre la désinformation

La Chine fait de la désinformation

Le rapport, rédigé par la division ‘communication stratégique’ service diplomatique européen, met bien en cause la Chine, parmi d’autres États (Syrie, Iran, Russie…) qu’il accuse de participer à la désinformation sur le Covid-19. Ceux qui suivent le sujet habituellement savent qu’il n’y a rien de nouveau ici. Le rapport, par exemple, pointe que la Chine « tente de diminuer les mentions de Wuhan comme origine du Covid-19, avec des restrictions nationales sur la publication des recherches qui y sont liées ». Il signale que des « réseaux contrôlés par l’État diffusent la théorie selon laquelle l’épidémie est liée à des représentants militaires américains ». L’existence « de preuves significatives d’opérations chinoises secrètes » sur les réseaux sociaux est mise en avant par le rapport, qui mentionne contournement de règles de publicité, campagnes d’influences, achat de publicités « vantant la gestion par la Chine de la crise », un partage massif de messages de l’ambassade de Chine en Italie, ou encore des attaques contre l’Union européenne. Le tout dirigé par le gouvernement chinois, ou ses supporters.

… et fait pression sur les institutions bruxelloises ?

Le scandale arrive d’abord de Politico, puis du New York Times, et du Financial Times. Ces médias affirment avoir eu accès à une version différente du document, dans laquelle le langage était beaucoup plus critique à l’égard de la Chine. Citant des sources internes, ils expliquent que les changements, ainsi que la publication du rapport, trois jours plus tard que prévu, s’expliquent par une pression chinoise.

Le démenti du service diplomatique

Une version activement démentie par Peter Stano, porte-parole du SEAE. D’abord, par une série de tweets, puis par un long exposé en salle de presse, et finalement dans une lettre envoyée à la rédaction en chef du New York Times, publiée sur le site du SEAE, lundi (27 avril) dans la soirée. « Permettez-moi d’être clair : l’Union européenne n’a pas cédé à de prétendues pressions politiques extérieures. Les allégations non fondées sont basées sur des fuites d’échanges internes, visant à tirer une conclusion qui est factuellement incorrecte. Cela fait le jeu de ceux qui cherchent à saper notre travail. »

Deux études, deux langages

Ce qu’il faut noter, c’est qu’il existe en fait deux rapports, insiste Peter Stano. Le premier, interne, est préparé avec l’IntCen (le centre d’analyse du renseignement de l’Union européenne), et n’a pas vocation a être rendu public. Ce n’est donc pas un « draft ». « L’Union européenne collecte, analyse et expose la désinformation sur le coronavirus. Dans notre travail, des éléments restent à usage interne, car nous sommes un service diplomatique », a rappelé Peter Stano dans sa lettre. Le second est rédigé pour être publié et diffusé au grand public.

Confusion ou désinformation

Selon un diplomate bien informé, cela faisait longtemps que Politico n’avait pas eu accès à des documents internes de la Commission européenne. Et il s’agirait par cette affaire de faire monter la pression. Il ne faut pas oublier non plus que les États-Unis ont choisi depuis plusieurs mois de mettre en accusation la Chine au travers de différentes instances, que ce soit à l’OMS ou à l’OTAN, faisant jouer de tous les ressorts pour tenter de contrer ce qui apparait comme son ‘vrai’ rival stratégique (et non plus tellement la Russie, son adversaire traditionnel). Alors, confusion ou désinformation ?

(Aurélie Pugnet, avec NGV)

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Lire aussi :

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Quatre hypothèses sur la situation économique

Défense en ligne - Tue, 04/28/2020 - 12:02

De nombreuses personnes n'auront bientôt plus le choix qu'entre sombrer dans la misère ou bien en venir à des impayés systématiques qui, par effet de report entre agents, iront se propager n'importe où dans l'économie. Il n'y a pas trente-six manières, dans l'urgence, de maintenir les gens dans leur situation matérielle quand leurs revenus s'effondrent d'un coup, il n'y en a même qu'une : que la puissance publique vienne se substituer à eux pour assurer la continuité de leurs paiements essentiels.

- La pompe à phynance / , , , , , , ,
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Quatre hypothèses sur la situation présente (1)

Défense en ligne - Tue, 04/28/2020 - 12:02

De nombreuses personnes n'auront bientôt plus le choix qu'entre sombrer dans la misère ou bien en venir à des impayés systématiques qui, par effet de report entre agents, iront se propager n'importe où dans l'économie. Il n'y a pas trente-six manières, dans l'urgence, de maintenir les gens dans leur situation matérielle quand leurs revenus s'effondrent d'un coup, il n'y en a même qu'une : que la puissance publique vienne se substituer à eux pour assurer la continuité de leurs paiements essentiels.

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SNA Suffren's first trip to the sea

CSDP blog - Tue, 04/28/2020 - 00:00

The French Navy’s new nuclear attack submarine made its first sea trip on April 28

Tag: Suffren

Retour chahuté de Barkhane : «L’information des personnels était largement perfectible...»

Blog Secret Défense - Mon, 04/27/2020 - 09:09
Les explications de l’état-major des armées, suite à notre article d’hier.
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Une centaine de femmes sans-abris hébergée dans un bâtiment européen à Bruxelles

Bruxelles2 - Sun, 04/26/2020 - 12:12

(B2) Un centre temporaire de 100 lits pour permettre l’hébergement de femmes sans abri va ouvrir cette semaine dans un des bâtiments du Parlement européen à Bruxelles, indique le Samu social de la capitale belge. Le bâtiment Helmut Kohl, situé 8 square de Meeûs, va permettre d’offrir un accueil résidentiel – ouvert 24h/24 – à des femmes qui bénéficieront d’un encadrement médico-psycho-social. Cette action est la troisième du genre après l’accueil dans les bâtiments à Strasbourg et la fourniture de repas par les cantines du Parlement. Une décision qui remonte début avril.

Lire : Accueil des sans-abris, centre de triage Covid-19 : le Parlement européen prête ses moyens

Voir la video

 

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Covid : un retour de Barkhane qui ne passe pas...

Blog Secret Défense - Sun, 04/26/2020 - 10:39
Nous publions un témoignage sur les conditions dans lesquelles des militaires rentrent du Sahel après plus de quatre mois sur le terrain. Direction Creil et confinement...
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Les guerres de l’ombre de la DGSI, par Alex Jordanov

Bruxelles2 - Sat, 04/25/2020 - 20:12

(B2) Merah, Bataclan, hyper casher, Charlie Hebdo, bonbonnes de gaz à Notre-Dame… Des noms qui ont la même connotation pour beaucoup désormais : terrorisme. Pour le combattre, en France, c’est la direction générale de la sécurité intérieure et sa section anti-terroriste qui sont à l’oeuvre, jour et nuit, pour déjouer les plans des extrémistes islamistes

Un roman policier 

Loin d’être une spécialiste de la DGSI et des services secrets, c’est plongée au coeur d’histoires surréalistes et comme sorties d’un film américain que je me suis retrouvée en lisant Les guerres de l’ombre de la DGSI. 300 pages, lues en une après-midi. Un livre écrit comme un roman policier, truffé d’espions, de secrets et des grands noms des attaques terroristes des dernières années en France.

Alex Jordanov interview des agents des services de la DGSI. Ils font partie de la section anti-terroriste. Tour à tour, ils racontent leurs histoires, répondent aux questions et expliquent leur travail. Le tout, très détaillé, et écrit à perdre haleine. On s’y verrait presque. On les imagine, ces hommes et femmes s’infiltrer dans les quartiers et les mosquées, cachés dans les buissons à prendre des photos des entrainements « sportifs » des terroristes, depuis leurs maisons en Corse, en filature sur l’autoroute, à planter des micros dans les lampes et sous les jantes de voitures. De Toulouse à Trappes, en passant par Paris, Bruxelles, Nice, la Corse, jusqu’à la frontière turco-syrienne et le Pakistan.

… à prendre comme tel

Au travers des témoignages, on découvre un aperçu du fonctionnement de la DGSI, vue par les agents du terrain. On y lit notamment nombre de critiques sur le fonctionnement en silos de l’organisation, la compétition, les ordres de la hiérarchie incompris… Dans une grande partie du récit résonne la frustration des agents, qui racontent que telle personne, « on l’avait presque, elle était tout prêt mais on n’a pas eu le droit de faire l’arrestation pour telle ou telle raison de la hiérarchie ».

Malheureusement, seul leur point de vue est donné. Des témoignages à prendre donc avec le recul nécessaire et qui laissent des questions en suspens : Est-ce que les attentats du 13 novembre auraient pu être évités ? Est-ce là une représentation suffisamment complète de la DGSI ? Qui décide des arrestations ? Qui sont vraiment ces agents secrets ? À quel point la Direction est-elle « politisée » ?

Une leçon à retenir

La leçon du livre, comme le confient ces agents secrets, de ce qu’ils appellent le « French B.I. » est celle-ci : « Tous sont d’accord sur une chose. La France, comme d’autres pays européens, est au bord de l’affrontement communautaire, en état de siège permanent. Le « but tant souhaité » par les islamistes », écrit Alex Jordanov. Heureusement, ils sont plusieurs centaines, en France, à tout faire pour les stopper.

En somme, un bon livre de confinement pour se changer les idées. À éviter pour les stressés des attaques terroristes.

(Aurélie Pugnet)

  • Nouveau Monde Éditions, 2019, Paris, 296 pages, 19,90 euros

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Elysée : l’amiral Rogel restera CEMP (au moins) jusqu’au 31 juillet

Blog Secret Défense - Fri, 04/24/2020 - 09:27
Un décret paru aujourd’hui au JO confirme prolonge le cehf d’état-major particulier à son poste
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France, Pays-Bas et Royaume-Uni se coordonnent dans les Caraîbes

Bruxelles2 - Thu, 04/23/2020 - 17:40

(B2) La France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont (enfin) décidé « d’unir leurs efforts » dans les Caraïbes face au coronavirus et aux ouragans à venir

Le Karel Doorman à son départ du port de Den Helder vers Saint Martin le 9 avril (crédit : Marine néerlandaise)

La nouvelle a été annoncée aujourd’hui par le ministère français des Armées. Les Néerlandais l’avaient déjà fait il y a deux bonnes semaines (le 9 avril)…

Une réponse militaire coordonnée

Pour les trois pays, il s’agit d’apporter une « réponse militaire coordonnée » en appui aux civils dans la gestion de l’épidémie du coronavirus qui touche aussi les territoires d’outre-mer, mais aussi de contribuer à assurer le maintien de l’ordre (une préoccupation surtout côté néerlandais) et se préparer à la saison des ouragans qui commence dans six semaines (préoccupation britannique).

Une demi-douzaine de navires sur place

Les trois pays ont, en effet, plusieurs moyens sur place : le porte-hélicoptères (ou BPC) Dixmude, côté français ; le navire porte-hélicoptères RFA Argus et le HMS Medway, côté britannique ; le HNLMS Karel Doorman et le HNLMS Zeeland (basé à Curacao), côté néerlandais. L’objectif est d’« optimiser les contributions militaires nationales » et « apporter plus d’agilité et de flexibilité dans la réponse à la propagation du virus à travers les Caraïbes ».

Une coordination établie à Fort de France

Une cellule régionale de coordination militaire conjointe, a été établie à Fort de France, en Martinique. Elle est directement inspirée des « leçons tirées » de la coordination des interventions lors de l’ouragan Irma en 2017, qui avait mis quelque temps à accoucher (lire : Caraïbes. Français, Néerlandais et Britanniques unissent leurs forces. Enfin !). Elle prend appui également sur les discussions menées au sein de l’initiative européenne d’intervention (EI2).

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Opération Résilience

CSDP blog - Wed, 04/22/2020 - 14:10

BPC Mistral (Antilles et Guyane), BPC Dixmude (Réunion) et BPC Tonnerre (Corse) sont mobilisés.

Tag: BPCOpération Résilience

Tous ceux qui veulent la paix en Libye doivent soutenir l’opération Irini (Josep Borrell)

Bruxelles2 - Wed, 04/22/2020 - 07:45

(B2) Alors que le processus de Berlin est en danger d’enlisement dans les sables, le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, lance un appel pour mettre en place un cessez-le-feu sur le terrain, engager des discussions politiques, et surtout convaincre de la nécessité de soutenir et mettre en place l’opération Irini qui n’a toujours pas les moyens nécessaires pour commencer ses opérations maritimes de contrôle de l’embargo sur les armes

Le Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell (crédit : Conseil de l’UE)

Les combats se poursuivent en violation des engagements internationaux

Une guerre d’usure en cours

Le conflit en Libye, aux portes de l’Europe, se poursuit depuis des années, et affecte directement les intérêts de l’Union européenne. […] Aujourd’hui, la situation actuelle a changé. L’armée nationale libyenne (ANL), sous le commandement du général Haftar, s’est déplacée vers Tripoli pour tenter de prendre le contrôle de la capitale libyenne. Les forces du gouvernement d’accord national (GNA) reconnu par les Nations unies se battent et c’est une guerre d’usure qui est en cours.

Les engagements de Berlin violés

Les combats se poursuivent sans relâche. Ce, malgré les efforts intenses des Nations unies, et malgré l’engagement clair de travailler vers un cessez-le-feu, pris par toutes les factions libyennes et tous les grands acteurs internationaux, dont l’Union européenne, lors de la conférence de Berlin en janvier, et approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Un afflux d’armes et de militaires en violation de l’embargo

Les combats en Libye sont alimentés par des armes et d’autres renforts militaires provenant de l’étranger, en violation directe de l’embargo imposé par les Nations unies. Face à cette situation, l’Union européenne a compris qu’elle devait assumer une plus grande responsabilité dans la résolution de la crise libyenne. Outre les souffrances qu’elle inflige à sa propre population, l’instabilité en Libye affecte également la sécurité de ses voisins du Maghreb et du Sahel, et menace donc les intérêts européens, au sens large.

Un cessez-le-feu nécessaire

Il est clair aujourd’hui qu’un cessez-le-feu effectif est nécessaire pour débuter des pourparlers politiques et le lancement d’un processus de réconciliation nationale entre les groupes rivaux libyens. L’arrêt des flux d’armes et de l’assistance militaire vers la Libye devrait modifier le calcul stratégique des parties et diminuer la viabilité de toute « solution militaire ». Cela devrait ensuite constituer un encouragement fort à accepter et à respecter un cessez-le-feu. En résumé : nous devons mettre un terme à l’afflux d’armes et créer un espace de travail pour la diplomatie. C’est le principal objectif de l’opération Irini

Le principal objectif d’Irini

Le contrôle de l’embargo sur les armes

Pour contribuer de manière significative à endiguer le flux d’armes, et ainsi créer un espace pour que la diplomatie réussisse, l’Union européenne a lancé une nouvelle opération navale en Méditerranée centrale, appelée Irini, comme la déesse grecque de la paix. [Cette] opération Irini, qui a remplacé l’opération Sophia, a été lancée dans des circonstances très différentes. L’opération Sophia a été lancée en 2015, au plus fort de la crise dite migratoire. Son objectif premier était la lutte contre la criminalité organisée responsable du trafic de migrants et de la traite des êtres humains. D’autres tâches ont ensuite été ajoutées à son mandat, notamment la mise en œuvre de l’embargo sur les armes imposé à la Libye par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2016.

Seule l’Union européenne a agi en mer sur le contrôle de l’embargo

L’expérience de l’opération Sophia a montré que même si tous les membres des Nations unies et les organisations régionales concernées sont invités à soutenir l’application de l’embargo sur les armes, notamment par l’inspection des navires en haute mer et la saisie des cargaisons illicites, seule l’Union européenne a contribué activement à ces efforts. Elle a également montré que la présence de moyens navals est cruciale, pour des raisons de crédibilité et d’efficacité.

La présence de moyens navals obligatoire

L’opération Irini ramène les moyens navals de l’UE en Méditerranée centrale, d’où ils étaient absents depuis près d’un an, ce qui coïncide à peu près avec le début de l’offensive du général Haftar sur Tripoli. Elle est clairement axée sur la mise en œuvre de l’embargo sur les armes. La résolution 2292 du Conseil de sécurité des Nations unies n’autorise que des mesures coercitives en haute mer. L’opération Irini sera bien équipée pour cela, et sa simple présence devrait avoir un effet dissuasif puissant sur les trafiquants en mer.

Surveiller la terre et l’air également

En même temps, il est clair que divers acteurs utilisent les routes aériennes et les frontières terrestres pour apporter des armes et un soutien militaire en Libye. Bien que cela soit également interdit par le Conseil de sécurité des Nations unies, il n’existe actuellement aucune autorisation internationale pour mettre fin à ces activités. Pour faire face à cette situation, l’opération Irini sera dotée de moyens technologiques, notamment satellitaires et aériens, au-delà de ce qui peut être détecté par les moyens navals, qui lui permettront, dans le plein respect du droit international, de rendre compte aux organes compétents du Conseil de sécurité des Nations unies, de manière aussi complète que possible, de toute autre violation potentielle de l’embargo sur les armes, par voie aérienne ou terrestre.

Un appel à tous pour soutenir Irini

L’Union européenne s’attend à ce que cette combinaison de contrôle maritime et de surveillance active d’autres routes aura un effet dissuasif fort sur tous ceux qui continuent à soutenir le conflit en Libye, malgré l’interdiction internationale claire, et malgré les souffrances que leurs actions causent. Nous leur demandons de se joindre à nous et de déployer leur énergie et leur influence pour promouvoir une solution politique, en toute bonne foi.

Rendre plus difficile toute ingérence étrangère

Nous savons que l’opération Irini n’est pas une solution miracle. À elle seule, elle n’apportera pas la paix et la stabilité en Libye. Mais elle peut contribuer à rendre plus difficile toute ingérence militaire extérieure, en exposant les responsables. Et si l’ingérence militaire extérieure est réduite, les chances d’un cessez-le-feu durable augmenteront, et avec cela les perspectives d’un véritable processus politique.

C’est pourquoi tous ceux qui veulent mettre fin à la guerre en Libye devraient soutenir l’opération Irini sans hésitation.

(Josep Borrell, Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)

Chapô, titre et intertitres sont de la rédaction

Lire notre dossier N°81. L’opération de contrôle d’embargo sur les armes au large de la Libye EUNAVFOR Med IRINI

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