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Défense

Initiative européenne d’intervention : Ca ne peut pas faire de mal, selon les militaires (A. Billon-Galland)

Bruxelles2 - Wed, 10/31/2018 - 12:30
(B2) A l'approche de deux réunions majeures, les 7 et 9 novembre, pour lancer l'Initiative européenne d'intervention (IEI), où en est ce projet ? Deux chercheurs ont interrogé des responsables des différents pays participants pour tacher de mettre en lumière leur compréhension de ce dossier. Alice Billon-Galland est chercheure au European Leadership Network, think-tank basé […]
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La prise d’astreinte française au battlegroup 2019 se prépare

Bruxelles2 - Tue, 10/30/2018 - 13:23

(B2) La France va prendre l’astreinte de la force de réaction rapide de l’Union européenne le 1er janvier prochain pour douze mois. Une durée double de la période ordinaire, pour cause de… Brexit. Elle s’y prépare

Afin de préparer cette prise de mandat, la France a commencé à former les officiers alliés qui prendront part à cette alerte. 13 Espagnols, 2 Grecs, un Belge et un Italien ont commencé ainsi à prendre leurs marques avec 15 de leurs collègues français en banlieue parisienne, au début du mois, vient d’annoncer l’état-major des armées. Une formation qualifiante, dispensée par l’Institut français pour l’enseignement stratégique et opératif (IFESO)

L’équipe des officiers embryon du PC de commandement du battlegroup français (crédit : ministère français de la Défense / DICOD / EMA)

Adossé au CPCO au Mont Valérien

Situé au sein du fort du Mont Valérien à Suresnes, adossé au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le QG d’opération est une structure non-permanente devrait être apte à commander l’envoi d’un battlegroup dans le cadre d’une opération de la PSDC (politique de sécurité et de défense commune). Il pourra servir de quartier général à l’envoi du groupement tactique de l’UE durant toute l’année 2019 et non pas de six mois comme d’habitude. La France a, en effet, repris le créneau que devait assurer le Royaume-Uni, mais qui — départ de l’UE oblige — elle a renoncé à assurer.

Le commandement sur deux battlegroups de permanence

Au premier semestre, seront de permanence un groupement tactique espagnol (avec les Italiens et Portugais) et un groupement tactique français (avec les Belges). Au second semestre, le groupement tactique sera armé surtout par les Français. A signaler qu’un autre groupement tactique sera de permanence, constitué des pays de Visegard (Polonais, Tchèques, Hongrois et Slovaques) avec un QG d’opération situé en Pologne (1). La montée en puissance de l’OHQ du Mont Valérien devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2018 afin d’être pleinement opérationnel début 2019.

Une force théorique… pour l’instant

En théorie, cela permet à l’Union européenne de dépêcher dans un rayon de 6000 km une force d’environ 1500 à 2500 hommes, par exemple à des fins d’interposition en cas de conflit, d’évacuation de citoyens européens ou de soutien à une opération humanitaire d’ampleur. Encore faut-il que les Européens le veulent. Jusqu’ici, ils ont toujours refusé de le faire… même quand l’occasion s’en est présentée.

Commentaire : un retour dans les commandements européens

Pour la France, 2019 (année électorale européenne) pourrait être le signe d’un retour dans les missions et opérations européennes. A la prise de commandement pour les battlegroups, il faut en effet ajouter la prise de commandement de l’opération EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine par un officier supérieur français (lire : Brexit oblige, le commandement de l’opération EUFOR Althea va passer à un Français), ainsi que le transfert de Londres à Brest du MSCHOA, le centre de sécurité maritime pour la Corne de l’Afrique, à destination de la marine marchande (lire : Piraterie maritime. Le MICA de Brest prêt à héberger le MSCHOA et prendre le relais de Northwood), sans oublier la prise de commandement de la mission de formation de l’armée centrafricaine (EUTM RCA) à la moitié de l’année.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Un scénario sur une sécession en Afrique

Réunis en groupes de travail, les officiers de l’état-major européen ont d’abord établi la cartographie des acteurs stratégiques concernés par le referendum d’indépendance d’une région africaine fictive. Une crise dans laquelle l’Union européenne va devoir engager rapidement une force de stabilisation. Le tout en anglais, la langue de travail courante en opérations. « L’établissement d’une planification commune passe par une maîtrise indispensable de l’anglais, langue de travail courante », assure le chef d’escadrons Hugues, J5 au CPCO. « Mais il faut surtout savoir tirer parti de l’expertise de certains officiers maîtrisant particulièrement le processus de planification européenne, tout en prenant en compte les expériences opérationnelles de chacun. »

L’objectif de la formation était en effet de parfaire la connaissance des officiers sur la planification européenne. Des instructions communes, détaillant la méthode de planification européenne, ainsi que des phases de mise en situation réalisées sur le thème d’exercices proposés par les instructeurs. Au fil de la semaine, l’état-major a ainsi construit la directive de planification stratégique (strategic planning directive), premier document produit par un QG d’opération au lancement d’une crise. Pour clôturer le tout, les ‘stagiaires’ ont planché devant le général de division Daniel Grammatico, directeur des opérations de l’état-major de l’UE (EUMS) et le contre-amiral Jean Hausermann chef ‘Plans’ au CPCO.

(1) Un QG qui ne figure cependant pas dans la liste des QG d’opération, de niveau stratégico-militaire, agréé au niveau de l’UE

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Dans le naval, Iskandar Safa pour une « consolidation avec l’Allemagne »

Blog Secret Défense - Tue, 10/30/2018 - 10:56
L’Opinion a rencontré le patron des Constructions mécaniques de Normandie et de German Naval Yards
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Attention au décrochage, avertit Pascal Legai, le directeur du SatCen, le centre satellitaire de l’UE

Bruxelles2 - Tue, 10/30/2018 - 07:30
(B2) Le risque est grand que « cette capacité unique que constitue le SatCen soit en décrochage avec le niveau d'ambition de l'UE en matière de sécurité et de défense et la volonté d'autonomie stratégique » avertit Pascal Legai, le directeur du centre de satellite de l'Union européenne (SatCen).  Un propos tenu devant la commission […]
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Bertrand Badie, Quand le Sud réinvente le monde





Bertrand Badie, Quand le Sud réinvente le monde. Essai sur la puissance de la faiblesse, La Découverte, Paris, 2018
Dans son nouvel ouvrage, Bertrand Badie reprend les thèmes qui lui sont chers : le coût international de l’humiliation, l’échec de l’Etat importé et de la décolonisation, les conséquences d’une diplomatie de club trop longtemps confisquée par l’Occident, dans une tentative du vieux monde pour résister à la réinvention pourtant nécessaire du système international.
Le chapitre I, qui revient sur l’occasion ratée d’une décolonisation dont l’ancien maître colonial a tout fait pour limiter les effets, est l’un des plus convaincants. Incapables de tourner réellement la page de la violence physique et symbolique qui avait marqué la colonisation, les institutions post-coloniales ont détourné le sens d’ouverture du jeu mondial qu’aurait dû prendre la création de nouveaux Etats. Il en a découlé un certain nombre de réactions, ou plutôt de « contre-socialisations », dont l’islamisme politique fut l’une des manifestations. Au Sud, les nouveaux pouvoir n’ont pas réussi à dépasser le stade d’un nationalisme de combat pour imaginer un nouveau nationalisme de projet. Ils ne furent, à travers leurs expressions (de Bandoeng au mouvement des non alignes ou MNA), que réactifs.
Par la suite, Bertrand Badie nous montre comment le multilatéralisme qui aurait dû être inclusif fut contourné par les clubs (du G7 au G20) et autres formats diplomatiques ad hoc. Comment, surtout, la faiblesse des uns s’est imposée à la force des autres, au point que cette sociologie de la faiblesse est devenue un impensé majeur de l’étude des relations internationales. On retrouve là l’idée de la force du faible, ou de la nuisance plus forte que la puissance. Les conséquences de cette situation sur les sociétés en guerres (la guerre devenant cadre socialisateur pour de nombreux acteurs en quête de contre-socialisation), et sur l'intervention militaire de « seconde génération » après la fin de la guerre froide, n’en sont que plus forts.
Plusieurs hypothèses fortes émanent de ce livre. L’idée, par exemple, qu’un néo-souverainisme compatible avec la mondialisation, porté par les émergents avec un goût de revanche sur les humiliations passées, ouvre la voie à un renouvellement en profondeur du système international. Celle encore, selon laquelle l’acteur local a une marge de manœuvre supérieure à celle de l’acteur régional, qui lui-même est plus fort que l’acteur global. Une « re-régionalisation » du monde pourrait alors constituer une sortie de l’impasse.
En prenant le point de vue de l’exclu, ou du Sud, après être parti du point de vue du Nord dans son « Nous ne sommes plus seuls au monde » (2016), Bertrand Badie tente d’expliquer les dynamiques actuelles dans ce Sud porté vers l’autoritarisme (le Brésil en est le dernier exemple, consacrant encore un peu plus les BRICS comme club national-autoritaire). Comme toujours, le débat est ouvert, l’agitateur d’idées a donc accompli sa mission.

Vrai/Faux. Quand Charles Michel défend le F-35, ses arguments sont-ils judicieux ?

Bruxelles2 - Mon, 10/29/2018 - 18:30

(B2) Le Premier ministre belge Charles Michel a entendu défendre la position de son gouvernement sur le choix de l’avion américain F-35. Si certains arguments sont intelligibles et doivent être pris au sérieux, d’autres sont (beaucoup) plus discutables

Charles Michel à la RTBF La première face à Rachel Crivellaro s’explique sur le choix du F-35 par la Belgique (crédit : flux RTBF – sélection B2)

Dans cette affaire, énormément commentée, entre les cris d’orfraie de certains commentateurs qui se découvrent des âmes de militant européen uniquement parce qu’un produit français a été refusé à l’export, l’épais tissu de fumée, dressé à coups d’une grille d’arguments par les officiels belges et la guérilla politique qui fait se confronter majorité et opposition, il est difficile d’y voir clair. B2 a passé les déclarations du Premier ministre faites vendredi dernier sur la RTBF au tamis du ‘vrai-faux’.

La trahison de l’Europe de la Défense. Dire que la Belgique a trahi l’Europe est « ridicule. »

La Belgique achète aussi européen. « Nous choisissons d’autres matériels européens ».

  • Exact. Le choix d’autres matériels européens par la Belgique est la réalité. S’il est un pays qui a souvent fait le choix d’un matériel européen (et non uniquement national), c’est bien la Belgique. Cela a été le cas pour l’avion de transport terrestre Airbus A400M ou les futurs ravitailleurs A330 MRTT, les chasseurs de mines ou les frégates de la marine (achetés en commun avec les Néerlandais) ou les matériels terrestres (allemands ou français qui équipent l’armée belge). Maintenant l’achat d’un avion de chasse est à la fois plus structurant en termes économiques (montant investi) et plus significatif en termes stratégiques que d’autres achats.

Partenariat terrestre. « Le partenariat européen est très développé dans le cadre du matériel roulant (NB : terrestre), il le sera dans le cadre de la marine. Ce matériel roulant extrêmement performant sera le point de départ d’une industrie européenne qui aura un impact majeur pour l’Europe de la Défense. »

  • Exact. La Belgique a passé un méga contrat de fourniture de matériel terrestre (1,6 milliard d’euros) à la France, un contrat qui ne consiste pas juste à acheter du matériel, mais concerne également la maintenance, l’organisation, la gestion des équipements. On se dirige ainsi vers une ‘vraie’ imbrication techno-politique de part et d’autre du Quiévrain qui facilitera sans nul doute l’engagement en commun.

Un pas en avant pour l’Europe de la défense. « Trente pour cent des composants fabriqués en Europe c’est un pas en avant vers une Europe de la défense. »

  • Faux. Totalement Faux. Cette réponse est très illustrative d’une volonté de mélange des genres. Ce n’est pas parce qu’un avion fabriqué à l’étranger produit certaines retombées dans un ou deux pays européens, que c’est un pas pour l’Europe de la défense. C’est le contraire même. Le principe de l’Europe de la défense est, en effet, de maitriser le processus de production et le contrôle des équipements militaires. Ce n’est pas le cas avec le F-35 qui dépend du rythme de production américain, reste soumis aux décisions US que ce soit pour les futures mises à jour et même l’utilisation de certaines armes. Avec ce genre d’arguments, il n’y aurait non seulement pas d’Europe de la défense, mais pas d’Europe tout court. Il n’y aurait plus d’industrie européenne propre mais juste des sous traitants. Il vaudrait mieux ainsi acheter un Boeing 747 qu’un Airbus A400M, ou acheter qu’un Airbus A300, ou utiliser le GPS Us que le Galileo européen. C’est du grand n’importe quoi.

La pression US. « En aucun cas, il y a une pression (américaine) à laquelle nous aurions cédé ».

  • Un gros doute. Il y a eu une réelle pression américaine, exprimée à plusieurs reprises, à plusieurs niveaux. De manière subliminale par Donald Trump, de façon très claire par Jim Mattis, le secrétaire à la Défense, qui a adressé une lettre en ce sens à son homologue belge, sans oublier les démarches plus discrètes mais efficaces, ou les rappels à ses obligations du pays qui héberge l’Alliance atlantique. Sans oublier les différents lobbyings engagés à la fois par le constructeur et l’ambassadeur US. Mais chaque concurrent a engagé un tel lobbying. Il est un fait : le lobbying américain a été le plus efficace. Dire que la Belgique n’a pas cédé est donc faux, puisque finalement elle s’est rangé à cet avis. En 2003, les pressions américains sur la Belgique étaient sans doute au moins aussi fortes pour qu’elle se range dans le camp des pays interventionnistes en Irak. La Belgique dirigée alors par un libéral également (Guy Verhofstadt) et n’avait, là, pas cédé.

Un choix d’autres pays. « La plupart des pays européens au sein de l’OTAN ont choisi le F-35. La décision belge n’est pas extravagante. Ce qui permet d’être interopérable. »

  • Exact. La décision belge ne parait pas solitaire, mais elle n’est cependant pas tout à fait comparable à celle des autres pays. Certains pays (Royaume-Uni, Italie, Danemark) ont participé au développement de l’appareil. D’autres (Norvège, Danemark) ne participent pas au projet ‘Défense’ de l’Union européenne. Lire aussi : Avions de chasse. Les Européens adorent acheter américain. Pourquoi ?

La participation à l’avion du futur européen. « Nous pouvons le faire. 360 millions d’euros sont réservés précisément pour permettre à la Belgique de participer à l’avion du futur. Et nous souhaitons avoir plus d’information sur cet avion du futur »

  • A voir. Reste à savoir si tout d’abord les Français et les Allemands seront d’accord pour une participation des Belges a minima. Alors que ceux-ci n’auront plus de possibilité d’achats, étant ‘rincés’ par l’achat du F-35. Il faut définir ensuite si cette somme est suffisante pour faire la différence. A priori non. Cela ressemble donc davantage à un dégagement en touche.

La procédure. « La procédure a été transparente comme jamais en matière d’achats militaires dans l’histoire de ce pays [..] Par le passé, notre pays a été confronté à des scandales de corruption en matière d’achats militaires. »

  • Très exact. Le Premier ministre touche, là, un point sensible quand on connait les antécédents de Dassault dans l’affaire Agusta Dassault qui a marqué la vie politique belge. La modernisation des F-16 par l’industriel français à la fin des années 1990 donne lieu à une solide affaire de corruption, touchant principalement les socialistes et entraînant des démissions en cascade, dont le secrétaire général de l’OTAN de l’époque, Willy Claes ! NB : on peut noter que certains pays (France) quand il s’est agi de renouveler leur flotte aérienne ou maritime n’ont pas procédé à des appels d’offre. Ce qui n’est pas obligatoire, en matière d’équipements stratégiques.

Le meilleur rapport qualité prix. « Le F-35 apparaît comme le meilleur rapport qualité-prix. L’offre de F-35 était la plus intéressante. »

  • A voir. Tout dépend ce qu’on entend par qualité et par prix. Il est vrai que le Rafale actuel comme l’Eurofighter sont des avions qui ont été conçus à une autre époque et ne sont pas de la même génération que le F-35. Même avec un rabais, le prix conséquent du F-35 tout comme des performances qui restent encore à démontrer pour un avion qui n’a pas encore été éprouvé restent à prouver.

Pas de prix du Rafale. « J’aurais été ravi que les Français introduisent une offre, mais à ce jour je ne sais toujours pas quel est le prix de l’avion français. Quand j’achète une voiture, avant de signer le bon de commande, je veux savoir quel est le prix. »

  • Un problème si c’est le cas. J’ai demandé confirmation auprès des Français. La réponse tarde…

Pas de participation des Français à la procédure. « Les Français n’ont pas fait d’offre dans le cadre de cette procédure transparente, il y a eu une proposition mais qui ne correspondait pas aux critères de notre demande. »

  • La stricte réalité. Le choix français de se retirer de l’appel d’offres au dernier moment, tout en maintenant une offre est difficilement compréhensible. Soit on ne participait pas à l’appel d’offres et on présentait une autre offre. Soit on s’en retirait mais pas au dernier moment (comme l’ont fait Boeing avec le F-18, Saab avec le Gripen)

La Belgique, mauvais élève de l’OTAN. « La Belgique n’est pas un bon élève en matière de défense, on est même l’avant-dernier au sein de l’OTAN. Même avec les investissements décidés jeudi, probablement, on ne sera pas dans la moyenne des pays européens présents au sein de l’OTAN. »

  • Très exact. Ce schéma l’illustre amplement. La Belgique est un des plus mauvais élèves à la fois en termes de dépenses et en termes d’équipement. Seul le Luxembourg (mais avec une autre situation géographique) est derrière.

Les dés étaient-ils pipés ? « Les parlementaires de l’opposition ont été jusqu’à dire que les dés étaient pipés, je les mets au défi d’aller présenter un dossier chez le procureur du Roi. C’est très grave de tenir de tels propos, c’est de la diffamation. »

  • Un propos (très) discutable. Les parlementaires n’ont pas été les seuls à dire que les dés étaient pipés. Les deux industriels (Boeing et Saab) qui ont jeté l’éponge très vite l’ont dit de façon plus ou moins directe. « Nous regrettons qu’après avoir examiné la demande, nous ne voyions pas l’opportunité de concourir avec des règles du jeu véritablement équitables avec le Super Hornet F/A-18 » avait notamment indiqué le groupe américain en avril 2017 (2). L’industriel Dassault affirme aussi n’être « pas surpris par cette décision du gouvernement belge dont la préférence de certains acteurs pour le F-35 est manifeste depuis longtemps ».
  • Ensuite il peut y avoir une ‘orientation’ d’un appel d’offres envers une offre qui le favorise sans nécessairement avoir un acte répréhensible au plan pénal (digne du procureur).
  • Quant à la diffamation, qui est enfermée dans de strictes conditions, je ne suis pas sûr qu’elle soit applicable à des propos émanant de députés dans le cadre d’un débat politique qui doit garantir que la parole est libre.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) On peut noter l’engagement n°16 de la PESCO qui prévoit de « examiner en priorité une approche collaborative européenne afin de combler les lacunes capacitaires identifiées à l’échelon national et, en règle générale, ne recourir à une approche exclusivement nationale qu’après avoir mené un tel examen. »

(2) Voir notamment sur la RTBF

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Général Irastorza: «​Le 11 novembre est un jour triste, il n’y a rien à fêter, seulement des leçons à tirer»

Blog Secret Défense - Mon, 10/29/2018 - 18:22
Un entretien avec le président de la Mission du Centenaire, ancien chef d’état-major de l’armée de terre
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DGSE : «Le Bureau des légendes» existe-t-il vraiment ?

Blog Secret Défense - Mon, 10/29/2018 - 15:23
Un entretien avec Bruno Fuligni, auteur du « Bureau des légendes décrypté ».
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Carnet (29.10.2018). Confidentiels (France-Rapport, COPS). PSDC (Eutm-Rca pilier sécurité et commandement 2019, Eubam Libya révision). Défense (IEI méconnue, Finlande-priorités, Espagne-salon). Diplomatie (USA-Pittsburgh, Mexique-dialogue, Chine...

Bruxelles2 - Mon, 10/29/2018 - 12:30
(B2) Parus récemment : Sommet inédit à Istanbul pour débloquer la crise syrienne Le Parlement veut réclamer un contrôle accru des exportations d’armes et un embargo vers l’Arabie Saoudite (blog) Un bateau pirate repéré par les forces d’Atalanta détruit au large de la Somalie (blog) Dernières nouvelles des missions et opérations PSDC (octobre 2018) Lancer […]
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Sommet inédit à Istanbul pour débloquer la crise syrienne

Bruxelles2 - Mon, 10/29/2018 - 09:30
(B2) Réunis à Istanbul dans un format inédit, samedi 27 octobre, les dirigeants turc, français, russe et allemand se sont engagés à « travailler ensemble afin de créer les conditions pour la paix et stabilité en Syrie » et à « encourager » une solution politique. Nouvelle constitution, cessez-le-feu et aide humanitaire sont au cœur […]
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Le Parlement veut réclamer un contrôle accru des exportations d’armes et un embargo vers l’Arabie Saoudite

Bruxelles2 - Mon, 10/29/2018 - 09:06
(B2) Les eurodéputés devraient voter, lors de la session plénière de la mi-novembre, une résolution qui demande davantage de transparence et de contrôle sur les exportations d'armes. Selon un rituel bien rôdé, le Parlement européen adopte chaque année un rapport examinant l'application de la position commune sur l'exportation des armes adoptée il y a dix […]
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Un bateau pirate repéré par les forces d’Atalanta détruit au large de la Somalie

Bruxelles2 - Sun, 10/28/2018 - 22:05

(B2) Les marins de l’opération anti-piraterie de l’UE dans l’océan indien ont saisi ce dimanche un baleinier d’un groupe d’action des pirates (PAG), dans une baie de la côte somalienne, puis l’ont détruit.

(crédit : EUNAVFOR Atalanta)

Après une attaque de pirates contre le vraquier KSL Sydney battant pavillon de Hong Kong le 16 octobre dernier (lire : Attaque pirate au large de Mogadiscio), le contre-amiral espagnol Alfonso Perez de Nanclares, chef de la force en mer anti-piraterie de l’UE (EU NAVFOR), avait ordonné à ses forces de se rendre dans la région pour retrouver les auteurs du méfait.

Un avion de patrouille et de reconnaissance maritime espagnol (P3 Orion) a alors survolé la zone pour recueillir le plus d’informations possible. Les informations recueillies par l’avion ont permises de repérer un bateau-mère, de type baleinier, actif dans la zone. Le baleinier pirate a été retrouvé par l’équipage du navire de débarquement espagnol ESPS Castilla (L-52), dans une petite baie située au large de la côte somalienne. Il a été saisi, remorqué en mer pour y être détruit en sécurité.

(NGV)

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Dernières nouvelles des missions et opérations PSDC (octobre 2018)

Bruxelles2 - Sun, 10/28/2018 - 15:00

(B2) En octobre, Européens de l’EUNAVFOR et Chinois coordonnent leurs efforts dans la réalisation d’un exercice médical au large de la Somalie. En Cisjordanie, dix officiers de police de la Special Police Force Unit ont suivi une formation au commandement, fournie par EUPOL Copps. Quant à la mission d’observation en Géorgie, EUMM Georgia, elle, fête ses dix ans.

Djibouti. Européens et Chinois coordonnent leurs efforts au large de la Somalie

(Crédit : EU NAVFOR Atalanta)

L’équipage de la frégate italienne ITS Federico Martinengo (F-596), qui participe à la mission de l’UE de lutte contre la piraterie au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta), et la marine chinoise ont réalisé leur premier exercice médical conjoint, axé autour de l’évacuation médicale et l’assistance d’urgence. Les deux partenaires ont notamment établi des méthodes de communication, arrêté des paramètres d’opération et défini une structure de commande et de contrôle pour l’exercice. Du personnel médical militaire chinois a embarqué dans un hélicoptère italien pour porter assistance à différents blessés sur la frégate lance-missiles italienne qui les a transporté jusque leur centre médical sur leur nouvelle base de Djibouti. Cet exercice n’est que l’un des nombreux effectués conjointement par ces deux partenaires dans le cadre de la coopération contre la piraterie dans la région.

Jéricho (Cisjordanie). Des commandement et contrôle efficaces dans les opérations de police

(Crédit : EUPOL Copps)

Une formation vient de se terminer à l’école de la police (College for Police Sciences) de Jéricho. Donnée sous la supervision du Subintendent Norberto Rodrigues de la police portugaise, organisée et financée par EUPOL COPPS, la mission de l’UE de soutien aux forces de polices dans les territoires palestiniens, elle a permis durant trois jours, à dix officiers de police de la Special Police Force Unit d’appréhender les concepts de commandement et de contrôle, ou la notion d’échanges lors de la prise de décision sur des opérations de police. La gestion de la sécurité lors d’évènements majeurs ou d’opérations complexes, l’utilisation des outils de soutien de la décision d’un commandant lors de la planification et l’exécution d’opérations complexes était aussi au programme.

Dix officiers de police de la Special Police Force Unit représentant les 11 districts de la région ont également participé à un atelier de travail de trois jours à Jéricho animé par un expert portugais. Les participants ont échangé sur le concept de la ‘psychologie des foules’, la formation proposant des approches de gestion des foules, notamment de l’usage de la force graduelle, des évènements de masse et des services d’urgence.

Géorgie. La mission d’observation en Géorgie fête ses dix ans

(Crédit : EUMM Georgia)

EUMM Georgia, la mission d’observation en Géorgie a fêté ses dix ans le 1er octobre. Lancée pour assurer le respect de l’accord en six points qui a mis fin à la guerre russo-géorgienne de l’été 2008 (lire : Retrait des Russes de Géorgie, le texte de l’accord du 8 septembre), elle a pour rôle principal de ramener le calme dans la région. La limite administrative entre les deux provinces sécessionnistes de Géorgie (Ossétie du Sud et Abkhazie) est devenue frontière. Mais la présence des Européens, qui patrouillent régulièrement, et évaluent la situation, permet d’éviter aux éventuels incidents de prendre une tournure trop dramatique, d’éviter un retour des hostilités, de faciliter le retour à une vie normale et sûre autour de la ligne de démarcation  En dix ans, la mission a conduit plus 65.000 patrouilles et répondu à plus de 8.000 appels sur sa hotline.

Fin de mission pour le navire irlandais L.É. James Joice

Le navire irlandais L.É. James Joyce  a terminé son engagement en Méditerranée et est rentré chez lui après 100 jours d’activité au sein de l’opération Sophia (EUNAVFOR Med) de lutte contre les trafics. Le navire a, en grande partie, assuré un contrôle de l’embargo sur les armes : il a ainsi ‘hèlé’ 214 navires de commerce, effectué six approches amicales et mené deux inspections à bord de navires de commerce transitant dans la zone d’opérations.

(Informations recueillies par Aurélie Pugnet, avec NGV)

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Les prestations d’une agence de sécurité

Aumilitaire.com - Sat, 10/27/2018 - 13:14
Les agences de sécurité sont spécialisées dans la protection des biens immeubles, matériels et des personnes. Elles s’occupent de tous les types de sites tels que : les industries, les hôtels,  les sites commerciaux, les sites privés etc. Elles protègent ces différents sites contre toute forme de violation. Les agences de sécurité sont donc spécialisées en ...
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L'Otan chatouille la Russie avec ses grandes manœuvres

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Sat, 10/27/2018 - 11:29
L'exercice Trident Juncture prend cette annee une dimension particuliere : quelle defense collective si un pays membre est attaque ? Un message a Moscou.
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Lancer la commission constitutionnelle en Syrie, la dernière grande ambition de De Mistura

Bruxelles2 - Fri, 10/26/2018 - 19:29
(B2) Après plusieurs mois de préparatifs, Staffan de Mistura estime qu'il est temps de mettre en place la commission constitutionnelle en Syrie. L’envoyé spécial de l'ONU s'en est expliqué avec les ambassadeurs de l'UE la semaine dernière à Bruxelles, dans un échange en format 'ambassadeurs seuls', comme il l'avait fait auparavant au Conseil de sécurité […]
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Eau, climat : les défis de l'adaptation de l'agriculture

Défense en ligne - Fri, 10/26/2018 - 15:42

Les politiques publiques de l'environnement sont désormais clairement orientées vers l'adaptation au changement climatique. La gestion de l'eau, notamment, en a fait son mantra. Mais derrière les apparences, une équivoque fondamentale subsiste. La nécessité d'une telle adaptation ne devrait-elle pas encourager l'invention d'une autre agriculture, d'un autre style de vie, basés sur d'autres fondements économiques de l'activité humaine ? Or c'est tout l'inverse qui se produit. J'accueille (...)

- Carnets d'eau / , , , , , , ,
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New Failure of Europe of Defense : the Belgian F-35s

CSDP blog - Fri, 10/26/2018 - 12:34

Unsurprisingly, Belgium has announced that it has chosen the American F-35 fighter.Unsurprisingly, Belgium has announced that it has chosen the American F-35 fighter. Second betrayal of partners by Belgium, "heart of the European Union" since the 1970s. After 48 years, new proof to what extent Belgium's policy is influenced by the Americans, which was also the case in 1970. New proof to what extent European integration can be considered serious. Quo vadis European integration?

Why has Belgium once again turned its back on the European preference?

Thanks to two defining criteria that were insinuated in the specifications for the replacement of the F-16: the ability to carry a US-made nuclear bomb and stealth. Two crucial criteria for the success of the F-35. Belgium has been carrying out the nuclear mission on behalf of NATO for decades. The F-16s stationed at Kleine-Brogel (F-16A) are capable of carrying and dropping an American B-61 nuclear bomb. In any case, Brussels who wishes to keep it, had made it known.

This skewed the competition and favored the American F-35 against its four competitors: F / A-18E / F Super Hornet, Rafale F3R, JAS-39E / F Gripen and Eurofighter Typhoon. Only the F-35 will be able to carry out the mission of nuclear attack by carrying a B-61 American gravitational bomb. It is designed as dual capacity (conventional and nuclear) and should be able to carry a bomb B-61 in a later phase (!) of its development, probably from 2022 (!).

What is not the case for other contenders to Belgian market, with the exception of the Rafale, which already carries a nuclear weapon. However, Germany has also made a formal request to the United States to integrate the B-61 under the Eurofighter. In theory, this ability could also be certified on the European fighter. Not sure if Washington shares with anyone the firing and releasing codes of the B-61s.

"Within the Alliance, Belgium has accepted, five decades ago, that its fighter jets have both conventional and nuclear capabilities, taking into account a joint analysis of the global threat. NATO is asking us to continue to maintain our combat aircraft available for any such missions, and we look forward to meeting all our obligations in this regard, " said Belgian Foreign Minister Didier Reynders.

In addition, the Belgian Air Force is close to that of the Netherlands, which without hesitation bought eight F-35s in March 2015 on a target of 37 aircraft.

Despite the fact that about 38,000 signatures were collected against the idea of ​​equipping the Belgian air force with F-35 stealth fighter jets, the finance committee of the House of Representatives refused to hear the arguments opponents of this project.

The F-35 project is the most expensive project ever seen. The aircraft had several hundred defeats (hardver + software) his "brother" the F-22 Rapter, after it was put in place with the US Army, was less effective in the fight against the Eurofighter and the former F-16 is stealth is also highly doubtful.

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