(B2) Donald Tusk reçoit en ce moment à tour de bras, de façon visible ou très discrète. Objectif : sonder les chefs d’État et de gouvernement sur leur candidat préféré pour lui succéder au poste de président du Conseil européen
Donald Tusk et Dalia Grybauskaite le 10 avril à Bruxelles (crédit : Conseil de l’UE)Lors du dernier sommet des chefs d’État et de gouvernement, le 10 avril, consacré au Brexit, Donald Tusk a ainsi reçu successivement le Slovène Marjan Šarec, la Lituanienne Dalia Grybauskaitė, le Letton Krišjānis Kariņš, le Néerlandais Mark Rutte, et, bien sûr, Theresa May
Des entretiens rituels… mais pas que
Le président du Conseil européen reçoit régulièrement ses homologues pour de courts entretiens avant le sommet, ceux qu’il n’a pas pu voir à d’autres occasions. Mais, en l’espèce, il ne s’agissait pas uniquement de préparer le Brexit. La période des élections européennes approche. Et Donald Tusk a commencé à sonder les uns et les autres pour savoir qui ils voyaient — ou qui ils ne voyaient pas — le remplacer à la tête du Conseil européen, comme à la succession de Jean-Claude Juncker à la Commission européenne. Les questions sont en général assez ouvertes de deux ordres — qui verrais-tu pour ce poste ? qui ne verrais-tu pas — voire plus directes — es-tu candidat(e) ou as-tu un candidat ?
Une passation de relais entre Est-Européens
Avec Dalia Grybauskaite, qui termine dans quelques jours ses fonctions comme présidente lituanienne, l’entretien s’est déroulé de la façon la plus conviviale possible, selon ce qu’on a pu en savoir. Entre les deux dirigeants venus de l’Est de l’Europe, il y a une certaine convergence de vues. Et au-delà des étiquettes politiques différentes qui peuvent exister entre les gouvernements des pays d’Europe centrale et orientale, il existe une volonté intrinsèque : avoir un (ou une) des leurs occuper un des postes de premier plan (les ‘tops chefs’).
Une certaine vision de l’Europe, intégrée, mais pas trop, ferme vis-à-vis de la Russie
Il s’agit, en effet, de ne pas laisser toute la marge de manœuvre au couple franco-allemand et de pouvoir faire entendre leurs vues. Ils veulent conserver certains acquis européens qu’ils estiment fondamentaux, notamment la liberté et l’égalité d’accès au marché. Enfin, vis-à-vis de Moscou, ils militent pour une politique de fermeté, vitale pour ces pays frontaliers de la Russie… Reste à savoir si cette passation de relais conviendrait aux autres membres du Conseil européen.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi : Conseil européen, Commission, Haut représentant… Qui pour occuper les top jobs européens en 2019 ?
Cet article Des entretiens bilatéraux qui n’ont pas uniquement pour objet de se voir est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (08.05.2019). Confidentiels (Fonds défense. EUCAP Sahel Niger mandat. Agence européenne de défense. Engagements et projets PESCO. Déclaration Sibiu). PESC (Sanctions Masood Azhar). Opérations (Burkina Faso Bundeswehr. EUNAVFOR Med USA). Diplomatie (JCPOA avertissement. Venezuela options. Israël-Gaza avenir. Turquie élections. Mali accord politique. Myanmar grâce. EAU décès). Voisinage (Elargissement). Aides (x). Sécurité (Espace Schengen Rutte, Interopérabilité). Pouvoirs (Spitzenkandidat Orban, Juncker. Nombre de commissaires Kurz). Nominations (Petkova, Jamie Shea). Elections 2019 (sondages Finlande, Lituanie sondage). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) A six mois de son départ, l’actuel président de la Commission européenne a reconnu mardi (7 mai), deux grandes « erreurs » durant son mandat. Un mea culpa tardif
La réaction tardive sur les Luxleaks : une « grave erreur »
Sur les mécanismes d’évasion fiscale révélés par les Luxleaks en 2014, « j‘ai attendu trop longtemps avant de réagir, ce fut une grave erreur. Il m’a fallu deux semaines pour réagir. J’aurais du le faire immédiatement », reconnait l’ancien Premier ministre luxembourgeois. NB : à l’époque, la Commission européenne avait nié en bloc tout problème préférant ne pas communiquer sur le sujet (lire : Luxleaks ! Une formidable opportunité d’agir… un peu gâchée).
Brexit : un silence coupable
« Ma seconde erreur a été d’écouter le gouvernement britannique, d’écouter Monsieur Cameron (1) qui m’a demandé de ne pas intervenir dans la campagne du Brexit. C‘était une erreur de ne pas intervenir et de ne pas interférer dans la campagne du référendum. Nous aurions été les seuls à pouvoir démonter tous les mensonges qui circulaient à l’époque. » Pour le président de l’exécutif européen, « rester silencieux à un moment aussi important a été une erreur »…
Elections : inquiétude
Malgré un optimisme de bon aloi, Jean-Claude Juncker n’a pas caché cependant son inquiétude à moins de trois semaines des élections européennes. « Tout le monde doit aller voter! […] Si tout le monde vote pour les extrêmes, à quoi ressemblera l’Europe de demain ? »
(Leonor Hubaut)
(1) David Cameron était alors le Premier ministre conservateur britannique
Cet article Brexit, Luxleak : les mea culpa de Jean-Claude Juncker est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Avec qui gouverne la ministre des Armées, Florence Parly ? Son cabinet est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les Européens et Américains profondément préoccupés par l’attitude turque dans la zone économique exclusive chypriote est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
« Il fut une époque où je pensais beaucoup aux axolotls. J'allais les voir à l'aquarium du Jardin des plantes et je passais des heures à les regarder, à observer leur immobilité, leurs mouvements obscurs. Et maintenant je suis un axolotl. » J'ai récemment relu la nouvelle « Axolotl » de Cortázar. Je venais de revoir ces étranges créatures aquatiques au Jardin des plantes. Elles semblent nous observer derrière la vitre de l'aquarium, comme dans le texte de Cortázar. Paru en 1959, il a fait l'objet de nombreuses (...)
- Contrebande / Personnalités, Culture, Identité culturelle, Immigration, Migrations, Littérature, Iran, France, Animal(B2) L’extrême droite pourrait se profiler comme un des vainqueurs des élections européennes de mai. Sans atteindre un poids majoritaire
Marine Le Pen à Sofia (Photo : RN)Le groupe ENL Europe des Nations et des Libertés pourrait plus que doubler son poids au Parlement européen, passant de 37 sièges aujourd’hui à plus de 80 sièges. Ce qui le propulserait à la quatrième place des groupes politiques européens, talonnant les libéraux et démocrates européens.
Des progressions de plusieurs partis
Le groupe profite en effet d’un double phénomène : d’une part, une poussée électorale de plusieurs de ses membres, en particulier la Lega Nord italienne et le Vlaams Belang belge ; d’autre part, le ralliement de certains partis anciennement dans d’autres groupes comme l’AFD allemande (qui a évolué d’un parti anti-européen à un parti d’extrême-droite) ou le parti du peuple danois, qui deviennent plus radicaux. Certaines progressions sont importantes au plan national, par exemple en Finlande ou en Estonie, mais elles ne produisent pas d’évolutions majeures en termes de nombre de sièges. Quant au Rassemblement national français, son score annoncé au-dessus des 20% ne doit pas faire illusion. Il rattrape en fait son niveau de 2014 et un nombre de députés sensiblement équivalent et pourrait ne plus être le premier parti français au Parlement européen (1).
Un groupe constitué de plusieurs partis
Ce groupe serait dominé par les Italiens et les Français qui devraient fournir, à eux deux, une bonne moitié des effectifs. Dans le détail des derniers sondages, cela donne :
* Membre du groupe EFDD ils ont rejoint ou annoncé rejoindre le groupe ELN
Un leader italien et non français
A l’intérieur du groupe, un renversement de tendances s’opère. En l’état actuel des sondages, le Rassemblement national français de Marine Le Pen (ex. Front national) perd sa position de tête au profit de la Lega Nord ou Ligue du nord italienne de Matteo Salvini. Ce qui n’est pas le moindre des changements et pourrait provoquer quelques grincements de dents à terme.
Extrême droite ou droite nationale
Contrairement à ce qu’on peut penser, ce groupe ne serait pas situé à l’extrémité de l’échiquier européen (2). Celui-ci compte aujourd’hui quelques partis qu’on peut qualifier d’extrémistes, voire de néo-nazis, à l’image du Jobbik hongrois ou de l’Aube dorée grecque, qui s’effritent (pour le premier) ou sont carrément en perte de vitesse (pour le second).
Un pouvoir d’influence
Ce poids ne sera pas suffisant pour influer de façon notable sur la politique européenne. Mais il sera assez important sur certains projets européens pour avoir un effet d’attraction sur les autres groupes eurosceptiques, voire certains partis appartenant aux groupes traditionnels tels la Fidesz de Viktor Orban (PPE) ou le PIS polonais de Jarosław Kaczyński (Conservateurs). Notamment sur des sujets tels que l’immigration, les pouvoirs de la Commission européenne ou l’intégration européenne. Il pourrait avoir un effet de retardement sur certains projets européens.
Des moyens renforcés
De façon plus concrète, cette progression donnera aussi au nouveau groupe des moyens plus importants, tant au plan du nombre de postes dévolus au groupe que des moyens financiers ou d’usage des moyens logistiques du Parlement (salles de conférence, etc.). Ce qui sera un levier appréciable pour nombre de partis le composant et aura un effet d’attraction supplémentaire sur des petits partis dispersés.
Un poids politique supérieur
Elle lui donnera droit aussi — si la règle de proportionnelle améliorée (dite loi D’Hondt) est respectée —, à des postes clés au Parlement comme la présidence de commissions. Il faudra simplement bien observer si le groupe utilise le levier du travail parlementaire de façon plus efficace qu’il ne l’a fait jusqu’ici. La possibilité d’obtenir un des postes de vice-présidence du Parlement est plus symbolique en termes de pouvoir, mais il a un effet de visibilité maximale, puisque les vice-présidents président à tour de rôle la plénière, et lui donne un droit de parole quasi-inépuisable.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Ce papier appartient à une série de courtes analyses sur l’évolution des groupes politiques, lire aussi :
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Cet article (B2 Pro) L’émission d’un mandat d’arrêt est réservé aux autorités judiciaires, pas à un ministère public est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Les discussions au Conseil européen revêtent une alchimie qui tient tout autant de celle d’un club de dirigeants que d’une assemblée politique, opposant des partis politiques. Aujourd’hui, cette alchimie semble difficile à réaliser. Et une certaine prime à l’immobilisme existe. Pourquoi ?
Les évolutions au sein du Conseil sont plus lentes que l’apparence. Elles se déroulent au fil des élections nationales, qui se contre-balancent l’une et l’autre, et empêchent finalement tout basculement brutal. Mais elles existent. Il est intéressant de les observer car elles sont autant de marqueurs concrets de l’évolution des discussions ou des blocages.
Trois tiers équivalents en 2017
Pour sentir l’évolution actuelle, il faut voir la situation préexistante. Il y a deux ans, début 2017, le Conseil était constitué en trois tiers à peu près équivalents : 8 appartiennent aux Chrétiens-démocrates du PPE, 7 aux Libéraux et Démocrates de l’ALDE, et 8 appartiennent aux socio-démocrates (PSE). Il traduisait un équilibre aux 2/3 à droite et centre et 1/3 à gauche : 19 dirigeants peuvent être assimilés à la droite (ALDE, PPE et 2 conservateurs et 2 indépendants qui peuvent leur être assimilés) et 8 dirigeants à gauche (7 PSE et 1 Gauche).
L’écroulement des socio-démocrates
Deux ans plus tard, début 2019, cet équilibre a connu une certaine évolution. Les sociaux-démocrates du PSE se sont écroulé passant à 5 sièges. Ils ont ainsi perdu successivement 4 postes (Autriche, France, Tchéquie, Italie) au profit des libéraux et démocrates (France, Tchéquie), du PPE (Autriche), des Eurosceptiques (Italie). Le PPE a perdu un poste au profit des PSE (Espagne), mais a récupéré un poste occupé par un indépendant (Lettonie). A droite et au centre, les deux partis rivaux PPE et ALDE sont à égalité, à 9 sièges chacun.
Un rééquilibrage en cours
Le résultat des dernières élections ne doit pas être trompeur. La victoire des socio-démocrates (Finlande, Espagne…), est plutôt synonyme d’un certain rééquilibrage que d’une reconquête ou d’une révolution. Cette remontée ne permet pas encore de retrouver la position de 2017 et signifie plutôt un arrêt de la baisse. Quant à la droite, le rééquilibrage est aussi la norme, le PPE récupère une légère avance sur les Libéraux et Démocrates.
Le trio franco-allemand-espagnol en moteur de l’Europe
Si on ne prend en compte que les six plus grands pays, qui peuvent peser davantage au Conseil européen, cette image est différente. Trois sont dirigés par des leaders soucieux d’approfondir l’Union européenne (Allemagne, France, Espagne), trois par des leaders qui agissent plutôt dans le sens inverse (Italie, Royaume-Uni, Pologne). Ce qui donne clairement non plus à un couple, mais à un trio franco-allemand-espagnol, le soin d’être le ‘moteur’ de l’Europe… ou de ne pas l’être. Car ils n’appartiennent pas à la même mouvance : un est dirigé par un chrétien-démocrate (Allemagne), un par un centriste (France), un par social-démocrate (Espagne). Ce qui ne facilite pas toujours les accords.
Une prime à l’immobilisme
Même parmi les dirigeants dits ‘européens’, certains freinent des quatre fers à toute poussée supplémentaire d’intégration européenne : le chrétien-démocrate Viktor Orban figure parmi ceux-là, mais le Néerlandais Mark Rutte (libéral), le Danois Lars Løkke Rasmussen (Libéral) ou le Suédois Stefan Löfven (social-démocrate) sont assez réticents à tout pas d’intégration supplémentaire, au niveau politique comme au niveau monétaire. C’est une autre division, plus géopolitique que partisane qui se superpose aux clivages classiques. Une sorte de prime à l’immobilisme.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Au Conseil européen, des tensions internes, très politiques est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le patrouilleur espagnol Serviola (P-71) a libéré ce lundi (6 mai) l’équipage d’un navire battant pavillon maltais détourné par des pirates dans le Golfe de Guinée, annonce l’état-major de la marine espagnole
Une attaque pirate au large de la Guinée équatoriale
Alors qu’il était en patrouille, le ‘Serviola’ a reçu une communication du Centre des opérations et de la surveillance de la marine (COVAM), signalant qu’une attaque de pirates avait eu lieu sur un navire marchand. Le patrouilleur a alors mis les gaz pour se rapprocher de la zone et a fait jonction avec une frégate de la marine de Guinée équatoriale. Lundi 6 mai au matin, ils ont pu libérer les 20 membres d’équipage qui s’étaient réfugiés dans une pièce sécurisée située à l’intérieur du navire.
Un abordage à main armée
C’est dans l’après-midi de dimanche (5 mai) que tout avait commencé. Les marins ont repéré un petit bateau de pirates, avec sept pirates à bord, armés. L’alarme a été déclenchée. Et tout l’équipage a réussi à atteindre le compartiment sécurisé à temps, après avoir signalé l’attaque.
Une fois à bord, les pirates ont demandé avec le mégaphone du navire à l’équipage de se rendre et de remettre tout l’argent à bord. Le capitaine a refusé de quitter la pièce sécurisée, les pirates ont alors percé un petit trou dans celle-ci et commencé à ouvrir le feu sans discernement. Heureusement aucun membre de l’équipage n’a été blessé. Les menaces et les tirs ont tout d’un coup cessé. Les pirates, ayant remarqué la présence d’unités militaires dans la région, se sont enfuis. Mais l’équipage n’a pas osé sortir, sans certitude du départ des bandits.
NB : Ce n’est pas la première fois que le ‘Serviola’ libère un navire détourné au cours du déploiement actuel. En avril dernier, il a déjoué une nouvelle attaque de pirates contre un navire battant pavillon nigérian.
(NGV)
Cet article Un patrouilleur espagnol délivre l’équipage d’un navire attaqué par les pirates dans le Golfe de Guinée est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Les États-Unis l’ont annoncé dimanche (5 mai) avec tambours et trompettes. Ils sont déterminés à faire plier l’Iran. Message signé de John Bolton
(crédit : US Navy / 6th Fleet)Ils vont déployer un groupe aéronaval constitué du porte-avions USS Abraham Lincoln (CVN-72) et d’une force aérienne de bombardiers dans la région du Central Command. C’est une « réponse à un certain nombre d’indications et d’avertissements inquiétants et d’escalade » indique le conseiller à la sécurité nationale américain dans un communiqué.
Un message clair au gouvernement iranien
Il s’agit « d’envoyer un message clair et sans équivoque au régime iranien que toute attaque contre les intérêts des États-Unis ou de ceux de nos alliés se heurtera à une force implacable ». L’avertissement se veut clair envers toutes les forces iraniennes. « Les États-Unis ne cherchent pas la guerre avec le régime iranien, mais nous sommes tout à fait prêts à réagir à toute attaque, que ce soit par procuration, par le corps des gardiens de la révolution islamique ou par les forces iraniennes régulières. »
Un groupe aéronaval présent en Méditerranée pour un exercice de l’OTAN
Le groupe aéronaval (CSG 12 ou Carrier Strike Group 12) est normalement composé, côté navires, de l’USS Bainbridge (DDG-96), de l’USS Mason (DDG-87), de l’USS Nitze (DDG-94), avec la contribution de la frégate espagnole ESPS Méndez Núñez (F-104), comme le précise le QG de la 6e flotte US. Côté avions, c’est le CAW7 – Carrier Air Wing 7 – composé de Super Hornet F/A-18 qui arme le groupe.
Exercice de l’OTAN et diplomatie navale
L’USS Abraham Lincoln était en Méditerranée, jusqu’à peu dans le cadre d’un exercice Mare Aperto, commencé le 29 avril et prévu pour se dérouler jusqu’au 10 mai (1). Il a également assuré plusieurs visites de ports, notamment le 3 mai en Albanie avec visite d’officiels à bord.
Un déploiement déjà prévu ?
De fait, il semble bien que le déploiement du groupe aéronaval soit un peu de la gesticulation puisque sa feuille de route indiquait d’ores-et-déjà qu’il allait rejoindre la mer Rouge, le golfe Persique et l’océan Indien… Simplement le déploiement a été un peu anticipé. De l’art de faire d’un déploiement ordinaire, une opération de communication politique agressive…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Un exercice considéré comme le plus ambitieux de la marine italienne, avec 40 navires participants, 5 sous-marins et 30 avions.
Cet article John Bolton s’en va-t-en guerre. L’USS Abraham Lincoln envoyé en guise d’avertissement est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Au sommet informel de Sibiu : se voir, échanger, mais pas décider. La déclaration en dix points des 27 est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.