La ville de Parakou s'apprête à vivre un moment historique, ce samedi 4 octobre 2025, à l'occasion de la cérémonie officielle d'investiture du duo Romuald Wadagni- Mariam Chabi Talata pour l'élection présidentielle de 2026.
Plus de 20 000 participants sont attendus à la cérémonie d'investiture du candidat Romuald Wadadgni et de sa colistière Mariam Chabi Talata.
Délégations officielles, militants, sympathisants, élus, membres du gouvernement et figures politiques de tous horizons sont déjà dans la cité des Kobourou.
Les partis alliés tels que l'UPR, le BR, Moele Bénin, Renaissance Nationale, ainsi que d'autres forces seront également représentés.
« C'est historique ! Toute la ville est mobilisée. Il n'y a plus une seule chambre disponible dans les hôtels de Parakou », confie le responsable d'un établissement hôtelier du centre-ville.
Parakou s'apprête à vivre un week-end exceptionnel, marqué par une démonstration de force politique sans précédent.
Marina HOUENOU (Stagiaire)
Le Bloc Républicain (BR) et le Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) s'apprêtent à signer un protocole d'accord en vue des élections générales 2026. L'annonce a été faite à l'issue d'une rencontre tenue, jeudi 02 octobre 2025, au siège du BR, à Cotonou.
La délégation de Moele-Bénin était conduite par son président, Jacques Ayadji. Elle a été reçue par Abdoulaye Bio Tchané, président du Bloc Républicain.
Dans un communiqué conjoint, les deux partis annoncent un accord législatif « imminent » en vue de mutualiser leurs forces pour mieux peser lors des prochains scrutins législatifs et communaux.
Le texte précisera les modalités de collaboration entre les deux formations. Il vise à « renforcer leur synergie et leur engagement commun au service du développement du Bénin », dans la continuité de la gouvernance initiée par le président Patrice Talon.
Le BR n'en est pas à sa première entente politique. Il a déjà scellé des accords avec l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE).
Pour Moele-Bénin, en revanche, ce serait une première incursion dans une alliance électorale à cette échelle.
Le parti de Jacques Ayadji veut franchir un cap. Il espère obtenir des sièges à l'Assemblée nationale et dans les conseils communaux à l'issue du double scrutin de janvier 2026.
La signature officielle du protocole est attendue dans les prochains jours.
M. M.
La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), en collaboration avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC Bénin), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), et la West african alliance for carbon markets and climate finance (WAA), organise depuis ce jeudi 2 octobre 2025, un atelier de haut niveau sur les marchés carbone à l'intention du secteur privé béninois. L'initiative vise à promouvoir la compréhension et l'engagement des opérateurs économiques béninois au sein des marchés carbone, en mettant en lumière les opportunités économiques et réglementaires.
En dépit du potentiel significatif dont dispose le Bénin en matière de crédits carbone, la participation du secteur privé reste limitée. Et ce, par manque d'information, d'expertise technique et de projets structurants. La SIPI-BENIN, structure en charge de l'exploitation et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), et ses partenaires, ont alors décidé de mobiliser le secteur privé béninois autour des opportunités offertes par les marchés carbone, en particulier dans le cadre de l'Accord de Paris et des mécanismes de croissance économique bas-carbone.
Par cet atelier, les organisateurs selon la directrice générale de la CDC Bénin, ambitionnent d'apprendre, de comprendre, et surtout, d'expérimenter avec pragmatisme, « la manière dont les crédits carbone peuvent être monétisés à travers des projets concrets ». Il s'agit d'une « opportunité unique » de passer de la connaissance générale à l'« application appliquée de la pratique », a-t-elle souligné évoquant l'ambition des organisateurs, celle qui consistent à « maîtriser les mécanismes de marché volontaire et de conformité, d'explorer le cadre béninois et surtout, dégager une feuille de route opérationnelle pour transformer les projets en leviers de réduction des émissions, et en ressources de revenus additionnels.
Maryse LOKOSSOU a formulé le vœu que les participants soient plus édifiés au terme des assises avec une idée claire de la manière dont on peut exploiter le plein potentiel des crédits carbone sur les différents projets.
Partenaire d'ARISE, la SIPI-BENIN, pionnière des opportunités du marché carbone au Bénin
Partenaire du groupe ARISE dans le développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, la SIPI-BENIN selon son directeur général, investit dans le marché du carbone depuis 2021 avec l'acquisition de 35% d'AERA, leader dans le développement de projets carbone, et plus récemment dans Crystalchain, une entreprise spécialisée dans la traçabilité du carbone. ARISE a par la suite, développé des capacités en interne en créant OKALA, leader dans le domaine du monitoring de la biodiversité, et SEQUOIA, développeur de projets carbone d'agroforesterie et d'énergie, a expliqué Létondji BEHETON. Ce faisant, le Groupe d'après lui, a créé ainsi une équipe consolidée (plus d'une vingtaine de chercheurs, un desk carbone en interne), capable de couvrir la chaîne de valeur de création de projets carbone dans son entièreté : comptabilisation des émissions, conception et développement des projets, monitoring des émissions (MRV), coordination des audits et commercialisation.
Ces efforts, informe le DG de la SIPI-BENIN, ont été couronnés par plusieurs distinctions internationales en matière de durabilité et de performance carbone. Il a cité entre autres, Environmental Finance en 2022, Sustainable Development Pioneer en 2023, et décerné par Reuters, EDGE Champion en 2024, attribué par la Société financière internationale (SFI), pour l'engagement du Groupe dans la réduction des émissions dans le secteur des infrastructures.
« En 2023, la valeur du marché mondial du carbone a atteint près de 949 milliards de dollars US, donc 87% concentrés en Europe. En Afrique de l'Ouest, le potentiel est considérable, estimé à plus de 50 millions de tonnes équivalent CO2 par an dans des secteurs clés tels que l'énergie, l'agriculture, la foresterie et la gestion des déchets », a informé Létondji BEHETON, mettant l'accent sur le marché du carbone comme « une source majeure de financement pour le continent ».
Selon les données de l'Africa carbon markets Initiative (ACMI), l'Afrique pourrait mobiliser jusqu'à 6 milliards de dollars US par an, offrant aux États et aux entreprises, une opportunité unique pour accompagner la transition bas-carbone. « Au Bénin, ce potentiel est énorme avec plus de 4 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles éligibles, représentant un atout stratégique sur les marchés carbone », a poursuivi le DG de la SIPI-BENIN, précisant qu'au-delà du secteur forestier, des opportunités existent également pour les acteurs industriels.
L'entreprise Benin Cashew, un modèle à la GDIZ
A la zone industrielle de Glo-Djigbé, la société Benin Cashew, spécialisée dans la transformation des noix de cajou avec une capacité annuelle de 120 000 tonnes, a initié un projet carbone grâce à son unité de transformation de coque de noix de cajou en huile, le Cashew nut shell liquid (CNSL), qui pourrait lui permettre de générer, selon les estimations, plus de 300 000 tonnes de CO2 valorisables en crédit carbone sur une période de 10 ans.
Toutefois, la participation du secteur privé à cette dynamique demeure très limitée, freinée par un déficit d'informations, de compétences techniques et de projets structurés. Des fonds d'amorçage et une gouvernance nationale claire sont également nécessaires pour permettre l'émergence de projets nationaux. Ces deux journées seront donc l'occasion de mieux comprendre les marchés du carbone, d'identifier les opportunités pour les entreprises locales, de partager les défis et les besoins, et de renforcer les partenariats entre acteurs publics, privés et investisseurs.
Pour Jonathan DOSSEH, représentant la BOAD, la lutte contre le changement climatique exige des solutions novatrices et inclusives. Et les marchés carbone, en particulier ceux développés dans le cadre de l'article 6 de l'accord de Paris offrent de réelles opportunités comme la mobilisation de financement climatique additionnel, la possibilité de stimuler l'innovation technologique et industrielle, et enfin, valoriser les efforts de réduction d'émissions déjà entrepris par les secteurs productifs. Ces opportunités, a-t-il souligné, ne pourront être pleinement saisies qu'avec une forte implication du secteur privé.
Ces premières assises sur les marchés carbone s'achèvent ce vendredi 03 octobre 2025.
F. A. A.
L’Ambassade des États-Unis à Alger renouvelle son engagement culturel en participant au Festival International de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA), qui se tient du 1ᵉʳ […]
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Pour aider les entreprises européennes à se développer, la Commission prévoit « un ensemble unique et simple de règles », a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, vendredi 3 octobre.
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Une nouvelle page s'ouvre sur les relations entre le Royaume du Maroc et l'Union Européenne. Signature, ce vendredi 03 octobre 2025, au siège de la Commission européenne à Bruxelles, de l'échange de lettres portant amendement de l'accord agricole entre le Maroc et l'Union Européenne. Ce texte confirme que les produits agricoles des Provinces du Sud bénéficient des tarifs préférentiels accordés par l'UE au Maroc au titre de l'Accord d'Association.
Le Royaume du Maroc et l'Union Européenne ont signé, ce vendredi 3 octobre 2025, au siège de la Commission européenne, à Bruxelles, l'échange de lettres amendant l'accord agricole liant les deux parties. Cet accord confirme la solidité du partenariat fondé sur une coopération multidimensionnelle élargie aux produits du Sahara marocain.
L'accord, signé, ce vendredi, au nom du Royaume du Maroc par l'ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de l'UE, Ahmed Réda Chami, entre immédiatement en application provisoire, en attendant la finalisation des procédures internes des deux parties.
En vertu de cet accord, les produits agricoles des provinces du Sud bénéficient des mêmes conditions d'accès préférentiel au marché européen que ceux du reste du Royaume, conformément à l'Accord d'Association Maroc-UE.
L'accord confirme que les conditions d'accès au marché européen des produits européens seront appliquées aux produits du Sahara marocain.
Il introduit des ajustements techniques destinés à faciliter l'accès des produits et à les valoriser, notamment en matière d'information du consommateur par un étiquetage mentionnant les régions de production au Sud du Royaume – "Laayoune-Sakiat el Hamra" et "Dakhla-Oued Eddahab".
Maroc, principal partenaire de l !'UE
Conclu dans le même esprit de l'échange de lettres signé en 2018 entre les deux parties, le texte vient ainsi conforter une relation commerciale forte et consolider un partenariat solide et dense, le Royaume du Maroc étant le principal partenaire économique de l'UE en Afrique et dans le monde arabe.
La conclusion de cet accord traduit la volonté commune du Maroc et de l'UE d'approfondir un partenariat de longue date, sachant que sa mise en œuvre est à même de contribuer d'une manière significative au produit intérieur brut agricole national, tout en soutenant l'emploi et l'investissement, en particulier dans les provinces du Sud du Royaume.
La signature de cet accord ouvre la voie à une coopération plus ambitieuse et plus structurée avec Bruxelles, en renforçant les mécanismes politiques existants et en posant les bases d'un partenariat stratégique entre les deux parties.
Grâce à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain est devenu une zone de développement, de connexion et de prospérité et l'UE confirme l'intérêt des grandes puissances mondiales et régionales pour les activités économiques dans les Provinces du sud, et leur volonté d'encourager le commerce et l'investissement dans la région.
Partenaire fiable et crédible
L'objectif est de faire du Sahara marocain un trait d'union entre Europe et Afrique, entre Méditerranée et Atlantique.
Plusieurs faits illustrent cette situation. Il s'agit de de la déclaration de soutien des Etats Unis la semaine dernière et de l'organisation du Forum économique Maroc-France prévu à Dakhla le 9 octobre. Sans oublier l'action projetée par l'Agence britannique UK Export Finance.
Selon la déclaration faite, jeudi, par le Ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, cet accord témoigne du soutien de l'UE aux efforts sérieux et crédibles menés par le Maroc dans ses provinces du sud, et souligne les positions de nombreux Etats membres de l'UE exprimant leur appui à l'initiative marocaine d'autonomie, dans le cadre de la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
L'Accord pemettra de créer des miliers d'emplois dans les Provinces du sud et conforte le Partenariat stratégique entre le Maroc et l'UE.
Le Maroc est un partenaire fiable et crédible, avec lequel l'UE entretient la plus grande part de ses échanges commerciaux en Afrique et dans le monde arabe, pour un montant annuel dépassant les 60 milliards d'euros, incluant produits industriels, équipements et produits agricoles.
Sa Majesté le Roi a toujours voulu que le Partenariat Maroc-UE se déploie par des actions communes, concrètes et diversifiées.
En dehors du domaine agricole, le Partenariat Maroc-UE s'étend sur les domaines politique, économique, social, environnemental, la migration et de la mobilité, la sécurité, le numérique et la culture.