Le Bénin va participer aux côtés de 53 autres Nations africaines, aux 4e Jeux africains de la jeunesse, prévus pour se dérouler en Angola, du 10 au 20 décembre 2025.
Le Bénin sera présent aux 4e Jeux africains de la jeunesse, événement multisports continental majeur. Les 39 athlètes qui vont représenter le pays dans les différentes disciplines auront la lourde responsabilité de porter haut les couleurs nationales et de montrer le talent des jeunes béninois sur la scène africaine.
A cet effet, le Comité national olympique et les fédérations sportives béninoises accompagnent ces jeunes dans leur préparation, afin de leur permettre de donner le meilleur d'eux-mêmes et viser de belles performances. Au-delà des médailles à remporter, l'objectif est de valoriser le sport béninois et encourager la jeunesse à s'impliquer davantage dans les activités sportives.
Les 4e Jeux africains de la jeunesse vont regrouper des jeunes athlètes âgés de 14 à 17 ans de 54 pays africains, dans environ 33 disciplines sportives. L'objectif de ces jeux est de promouvoir le sport, découvrir et développer des talents pour des compétitions comme les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (pour lesquels ils serviront de qualifications), et favoriser l'intégration et les échanges culturels entre les pays africains.
F. A. A.
La tentative de renversement du gouvernement qui a eu lieu le dimanche 7 décembre, instigué par le lieutenant-colonel Pascal Éloge Tigri et ses acolytes a échoué dans son entreprise. Mais est-elle le fruit d'un projet interne ou aurait-elle pu bénéficier d'une aide extérieure ?
Ce dimanche, la capitale s'est réveillée au son des déflagrations et des coups de feu. Des mutins ont tenté de renverser le pouvoir dirigé par Patrice Talon. Le lieutenant-colonel Tigri, présenté comme le chef de cette tentative de coup d'État avortée, s'est réfugié dans un pays voisin. Un mandat d'arrêt international devrait être émis à son encontre par les autorités dans les prochains jours. Mais ce qui interroge à l'heure actuelle ce sont les soutiens dont il aurait pu bénéficier.
En effet, on remarque des coïncidences plutôt étonnantes. Deux navires russes le Stoikyi et le Yelnya se trouvaient précisément au large des côtes béninoises lors de ce putsch. Le premier est un bâtiment militaire détenant des capacités de surveillance et de renseignement avancées ainsi que des hélicoptères permettant une projection rapide. Le second, un ravitailleur. Pourtant, aucune communication officielle de la part de l'État béninois n'a fait état d'exercice ou de coopération en cours. Les bateaux se trouvaient précisément dans les couloirs maritimes menant à la capitale lors des événements. Équipés d'appareils de brouillage et capables d'aider à une coordination tactique à distance, il est évident que l'on peut se poser des questions. Ces capacités auraient été opportunes à quiconque menant des opérations tactiques à proximité.
A l'heure actuelle aucun élément ne permet de dire si ces navires et leurs équipages ont joué un rôle dans cette tentative de renversement du pouvoir en place. Cependant, nous devons restés vigilants. Dans ces périodes de troubles, où les tentatives de déstabilisation et de renversement des pouvoirs établis se multiplient, ces corrélations doivent nous alerter et notre vigilance face aux ingérences doit demeurer. Restons attentifs.
Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_Ndar
Capago Algérie , le prestataire exclusif de la collecte des demandes de visa pour la France, a informé les Algériens d’une suspension temporaire de son […]
L’article Visas France – Algerie : Capago Algérie annonce une interruption temporaire de ce service est apparu en premier sur .
L’Algérienne des autoroutes a prévenu ce jeudi d’un changement de circulation sur l’autoroute Est-Ouest, à hauteur de Khmiss El Khechna, dans la wilaya de Boumerdès. […]
L’article Autoroute Est-Ouest : l’ADA annonce une déviation sur un axe très fréquenté dès ce vendredi 12/12 est apparu en premier sur .
La tentative de coup d'État perpétrée contre le président Patrice Talon n'est pas seulement une attaque dirigée contre un homme ; elle constitue, dans toute sa gravité, une blessure profonde infligée à la Nation entière. Elle est un affront à la paix chèrement acquise, à la stabilité patiemment construite, et au rêve collectif d'un Bénin moderne, attractif et respecté dans la sous-région. Car ce qui a été visé ce jour-là, ce n'est pas uniquement l'intégrité d'un chef d'État, mais l'équilibre fragile de tout un pays, l'espoir de millions de citoyens et l'image internationale durement gagnée au fil des ans.
Les pertes humaines survenues au cours de cet évènement tragique ajoutent au drame une dimension encore plus douloureuse. Parmi elles, la disparition de Berthe BADA, épouse du général Bertin BADA, demeure l'un des symboles les plus poignants de la barbarie et de l'absurdité d'un tel acte. Une vie innocente, arrachée dans un contexte où nul ne devrait perdre la sienne pour des ambitions politiques ou militaires. Son nom restera à jamais associé à l'injustice de ce moment sombre, rappelant que derrière chaque crise, chaque manoeuvre insurrectionnelle, il y a des familles brisées, des destins fauchés, des cicatrices qui peinent à se refermer.
Au-delà du drame humain, cette tentative de déstabilisation a fait voler en éclats une partie de la confiance accumulée au prix d'efforts considérables. Depuis plusieurs années, le Bénin s'était engagé dans une transformation profonde, visant à hisser le pays au rang des destinations les plus attractives de la région : réformes structurelles, modernisation des infrastructures, assainissement de l'économie, renforcement de la sécurité, amélioration du climat des affaires. Tout concourait à faire du « Bénin nouveau » une réalité tangible. Des investisseurs étrangers, séduits par cette dynamique, nourrissaient l'envie de participer à cette renaissance. Des touristes, curieux et enthousiastes, redécouvraient un pays où l'on pouvait voyager en paix, admirer la culture et sentir le vent de renouveau.
Cette affaire, malheureusement, jette aujourd'hui une ombre pesante sur cette ascension. Même s'il est regrettable d'en convenir, un doute subsiste désormais dans l'esprit de certains partenaires du Bénin, une crainte s'installe : celle de voir ce climat d'incertitude se prolonger, celle de se demander si le pays demeure à l'abri des convulsions politiques qui, ailleurs dans la région, ont parfois anéanti des années de progrès. L'image d'une nation stable peut se détériorer en un seul instant et cette tentative de coup d'État s'inscrit précisément dans cette catégorie de chocs susceptibles d'effrayer les plus audacieux et de stopper brusquement un élan pourtant prometteur.
Pourtant, le Bénin n'a jamais été un pays de violences politiques récurrentes. Les Béninois, dans leur immense majorité, ont toujours fait le choix de la paix, parfois même au prix de lourds renoncements, car ils savent que la paix est le socle de tout développement durable. Certes, le climat politique actuel est loin d'être parfait. Les tensions existent, les frustrations sont réelles, les critiques abondent et c'est là le propre d'une société vivante, aspirant à mieux. Mais une vérité demeure : un coup d'État n'a jamais été, nulle part, une solution durable aux dysfonctionnements d'un État ou aux divergences politiques. Il détruit plus qu'il ne résout ; il divise plus qu'il ne rassemble ; il replonge un pays dans l'instabilité au moment même où il devrait poursuivre son ascension.
Les Béninois méritent mieux que la peur. Ils méritent mieux que la violence politique. Ils méritent un avenir construit sur le dialogue, la justice, la critique constructive, les institutions solides, la responsabilité des dirigeants et la maturité des citoyens. Ceux qui ont tiré, organisé, financé ou encouragé cette tentative ont commis un crime contre la République, un crime contre le peuple et un crime contre l'idée même de progrès. Car la démocratie n'est pas un terrain de conquête par la force ; elle est un espace d'échange, de contestation pacifique, de compétition régulée par la loi et d'alternance par les urnes.
Il est donc essentiel, pour la mémoire des victimes, pour la cohésion de la Nation et pour le respect de notre destin collectif, que cet épisode serve d'avertissement. Le Bénin ne peut, et ne doit jamais, s'autoriser à revenir sur le chemin dangereux de la déstabilisation politique. Le choix de la violence est une impasse ; celui de la paix, bien qu'exigeant, est la seule voie qui mène vers la prospérité.
Refuser le coup d'État, condamner fermement toute tentative de prise du pouvoir par les armes, ce n'est pas soutenir un homme. C'est protéger une Nation. C'est affirmer que le Bénin est plus grand que nos colères, plus important que nos frustrations, et plus précieux que les ambitions de quelques-uns. C'est choisir l'avenir. Et c'est, surtout, honorer la mémoire de ceux qui ont payé de leurs vies le prix de cette folie.
Jérôme Bibilary
Accords opaques, documents falsifiés et indulgence de l'UE envers l'élite au pouvoir en Serbie : une menace pour la mémoire culturelle et les standards démocratiques et juridiques.
- Libres opinions. L'espace de débat du Courrier des Balkans / Serbie, Belgrade Waterfront, Culture et éducation, Blogs - Diaporama,
Dans le cadre de son plan stratégique 2021-2025, la transformation initiée post-Covid par JAMG (Jeune Afrique Media Group) porte ses fruits, avec une croissance solide soutenue par la progression des revenus digitaux et des revenus événementiels. Le chiffre d'affaires consolidé pour l'exercice 2024 passe le cap des 30M€ (30,03M€), en hausse de 6% par rapport à 2023.
Depuis deux ans, la transformation éditoriale des titres du Groupe (Jeune Afrique, The Africa Report et Africa Business) repose sur un choix assumé : privilégier la qualité à la quantité, en s'appuyant sur des rédactions renforcées par des analystes sectoriels, des data-journalistes et une équipe de fact-checking élargie.
Depuis sa création à Tunis en 1960, « Jeune Afrique Media Group » occupe une place centrale dans l'écosystème de l'information en Afrique. Son lectorat, majoritairement panafricain – sur le continent comme au sein des diasporas – constitue l'essentiel de son audience, et une large part des lecteurs africains consulte régulièrement les titres du Groupe : ‘Jeune Afrique', ‘The Africa Report', ‘Africa Business+', entre autres.
Le Groupe a toujours joué un rôle de passerelle vers l'international auprès des rédactions nationales en Afrique, renforçant ainsi les liens entre le continent et le reste du monde. Pionnier dans la digitalisation du secteur et dans le développement de formats éditoriaux premium, « Jeune Afrique Media Group » contribue également à valoriser les expertises locales et à renforcer la capacité des rédactions africaines à traiter les enjeux extranationaux avec des standards exigeants.
Le repositionnement de JAMG s'accompagne d'une dynamique commerciale soutenue, portée notamment par le développement du département abonnements. Ainsi, toutes publications confondues, le portefeuille B2B progresse de plus de 25%, avec un engouement croissant auprès des professionnels de la finance, du droit et de l'industrie.
La publication spécialisée ‘Africa Business+' enregistre une croissance à deux chiffres de ses abonnements corporate au premier semestre 2025, stimulée par ses classements sectoriels et ses suivis de deals, devenus des références pour les avocats d'affaires et les experts du secteur minier africain.
Le Groupe compte aujourd'hui 32.000 abonnés digitaux et réunit chaque mois plus de 3,2 millions de lecteurs en ligne dont près des deux tiers sont des cadres dirigeants d'entreprises panafricaines et internationales. L'innovation éditoriale et la digitalisation des titres ont profondément transformé la structure de revenus du pôle média : le digital représente désormais 40% du chiffre d'affaires.
Grâce au renforcement des synergies entre les rédactions du Groupe et son pôle événementiel, l'Africa CEO Forum et l'AFIS (Africa Financial Summit) se sont imposés comme des plateformes de dialogue incontournables pour les milieux d'affaires et politiques du continent. L'édition 2025 de l'Africa CEO Forum, organisée à Abidjan (Côte d'Ivoire), a réuni près de 3.000 dirigeants. La dernière édition de l'AFIS, consacrée à la « souveraineté financière africaine », s'est tenue à Casablanca (Maroc) les 3 et 4 novembre. Après la finance et le secteur privé, JAMG a également lancé un nouveau programme événementiel, LEAD, qui vise à rassembler la nouvelle génération de hauts fonctionnaires africains autour de politiques publiques de classe mondiale.
« Nous avons fait le choix de concentrer, plutôt que d'élargir, le modèle qui a fait le succès de ‘Jeune Afrique' depuis sa création en 1960. Les performances en matière d'abonnements corporate, la progression de nos revenus digitaux et la fréquentation record de nos événements confirment la pertinence de cette stratégie. ‘Jeune Afrique' reste le journal de référence des décideurs africains et, plus généralement, de tous ceux pour qui le continent occupe une place prépondérante dans leurs activités », défend Amir Ben Yahmed, Directeur Général de Jeune Afrique Media Group.
Fondé à Tunis en 1960, Jeune Afrique Media Group est un groupe de médias panafricain basé à Paris. À travers ses différentes publications (‘Jeune Afrique', ‘The Africa Report' et ‘Africa Business+'), le groupe propose, en français et en anglais, une couverture de l'actualité africaine et internationale ainsi que des pistes de réflexion sur les enjeux politiques et économiques du continent.
Premier éditeur de presse panafricain en termes de diffusion et de lectorat, Jeune Afrique Media Group a également bâti une présence de premier plan dans l'événementiel avec la création de l'AFRICA CEO FORUM, de l'AFRICA FINANCIAL SUMMIT et de l'initiative LEAD.
BMZ (Germany’s Federal Ministry for Economic Cooperation and Development or Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung) is consulting on how to implement a material reduction in its Official Development Assistance (ODA) budget. In this paper, we review where remaining funds would have the greatest impact, and propose a series of reforms accordingly. We recommend:
Focussed thematic allocation: Germany’s development projects have been substantially diluted over the last decade. We find that BMZ projects have progressively targeted a broader range of Sustainable Development Goals (SDGs). The number of projects that target more than four goals, for example has risen almost nine-fold from 72 to over 600 in the last ten years. Evidence suggests that less complex measures would have been more efficient and effective.We suggest focussing on 4–5 SDGs that align with the Government’s priorities and BMZ’s expertise render overall ODA allocation more effective.
Strategic country allocations: BMZ currently funds projects in a 110 of the 141 ODA-eligible countries in total. It seems clear this will need to be reduced. Providing development finance makes the biggest difference to those in greatest need, so we undertake an analysis to ascertain the level of ODA that each of these recipients receives from other countries, expressed in terms of ODA per person in extreme poverty. We identify 31 BMZ partner countries that are under-prioritised—of which 13 are significantly under-prioritised. In contrast, we find 48 countries that are over-prioritised by other providers. We urge BMZ to fully protect budgets in the 31 under-prioritised countries, and concentrate reductions in the 48 over-prioritised. This enhances the impact of BMZ funding overall and enables German funding to represent a larger and more influential share of recipients’ economies.
Sharpening instruments: Over the last five years, funding for the “Multilateral and European development cooperation” federal budget instrument has been cut by 34 percent, while there has been 20 percent cuts in bilateral efforts. Germany is below average in the share of its international finance that is allocated multilaterally. We argue this split should be reversed. First, multilateral organisations are assessed as highly effective by independent assessments, and surveys of the German public also suggest they garner a high level of trust. But there is an additional compelling geopolitical case for allocating funding multilaterally. Following the abrupt withdrawal of the United States from a number of organisations, the international system is more vulnerable than ever. It is difficult envisage a future where Germany is secure and prosperous if the multilateral system fails to endure. We urge the German government to shield its multilateral contributions in from these cuts, refocus earmarked multilateral spend towards core funding, and increase its core multilateral share to at least 40 percent in the next two years. Regarding the remaining bilateral share, we propose that Germany reconsider its current approach to the volume and tendering of technical assistance.