Le chantre Félix Didolanvi alias “Pêcheur”, est décédé mardi 25 novembre 2025 dans sa 92ᵉ année.
Deuil au sein de l'Église du Christianisme céleste du Bénin. Le vénérable Suprême Évangéliste Félix Didolanvi s'en est allé. Son décès a été annoncé ce mardi. Félix Didolanvi est une figure emblématique du Gospel béninois. « Il a consacré sa vie au service du Seigneur à travers la musique sacrée. (…) Son départ laisse un grand vide, mais son héritage, lui, demeure : un engagement sans faille, un amour profond pour la louange, et une empreinte indélébile dans l'histoire musicale de notre église », écrit le président Chargé Paroissial d'Akpakpa Centre dans une publication sur Facebook.
A.A.A
Au terme des travaux du 7e Sommet UA-UE tenu à Luanda, les deux institutions continentales ont salué leur partenariat stratégique et pris de nombreux engagements. A travers le communiqué final publié au terme de deux jours d'échanges et de rencontres, les 80 délégations présentes à ce rendez-vous ont réitéré leur volonté commune de soutenir et de promouvoir le multilatéralisme, seule option pour éviter le chaos.
Fin du 7e Sommet UA-UE. Les pays ont insisté au cours des assises sur le multilatéralisme pour permettre des avancées conjointes, une convergence stratégique et un renforcement de la coopération, au service d'une gouvernance mondiale et d'un système financier plus efficaces, s'appuyant sur les progrès réalisés cette année au G20 et à la Conférence sur le financement du développement, pour promouvoir un nouveau paradigme financier, dépassant un modèle d'aide au développement désormais obsolète. Selon le communiqué final publié ce mardi 25 novembre 2025 au terme des deux jours d'échanges et de rencontres, outre l'évolution vers un modèle de partenariat fondé sur la co-propriété et le co-investissement, la Fondation Afrique-Europe se félicite de l'accent mis dans la Déclaration sur plusieurs piliers essentiels déjà portés par son Groupe de Haut Niveau et son rapport 2025, notamment, le renforcement de la lutte contre les flux financiers illicites (FFI) ; la libération du potentiel de l'économie bleue ; la promotion de l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur ; l'amélioration de la résilience des systèmes de santé ; et du rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe.
Renforcer la lutte contre les flux financiers illicites (FFI)
Ces flux représentent en moyenne une perte annuelle de 90 milliards de dollars pour l'Afrique, autant de ressources qui pourraient être investies dans le développement mais qui affaiblissent au contraire le potentiel économique et les finances publiques. Le 7ᵉ Sommet réaffirme un engagement commun à intensifier l'action contre « les flux financiers illicites, l'évasion fiscale, la criminalité organisée, la fraude et la corruption, ainsi que le financement du terrorisme », et en faveur de la coopération sur l'optimisation fiscale. Selon le State of Africa-Europe 2025 Report, la rétention de ces fonds sur le continent aurait pu accroître le stock de capital africain de plus de 60% et relever le PIB par habitant de 15%. La Déclaration souligne également que la mobilisation des ressources domestiques constitue le pendant indispensable à ces efforts, et un impératif partagé pour renforcer la résilience à long terme.
Libérer le potentiel de l'économie bleue
Pratiquement absente du Sommet de 2022, l'économie bleue figure désormais dans la Déclaration de cette année, qui engage les pays à « promouvoir le développement d'une économie bleue durable ». Le State of Africa-Europe 2025 Report rappelle son poids croissant : dans l'UE, elle génère environ 890 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel ; en Afrique, près de 300 milliards de dollars, avec une projection à 576 milliards d'ici 2063, et soutient 50 millions d'emplois. Situé au carrefour du commerce, de la sécurité, de la résilience climatique, de la biodiversité et de la transformation économique, ce secteur constitue un levier stratégique pour optimiser l'allocation des ressources - une priorité de la Fondation Afrique-Europe, qui accompagne la création d'un « Hub africano-européen de la finance et de l'innovation pour l'océan », lancé lors du Blue Africa Summit.
Promouvoir l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur
Le Sommet s'engage à « soutenir tous les pays africains dans leurs efforts de développement, d'industrialisation, de diversification des exportations et d'intégration aux marchés régionaux » en promouvant « le développement durable des chaînes de valeur », notamment dans les minéraux critiques et stratégiques. Cette coopération est essentielle pour montrer qu'il est possible de concilier développement et climat : en alignant investissements dans les infrastructures, l'accès à l'énergie, les minéraux de transition et l'économie bleue, l'Afrique et l'Europe peuvent bâtir une industrie verte compétitive. Les coopérations pilotes sur l'hydrogène, l'ammoniac ou encore l'acier, le ciment et l'aluminium verts illustrent ce potentiel de partenariats « gagnant-gagnant ».
Améliorer la résilience des systèmes de santé
Pilier historique du partenariat, l'investissement dans les capacités de fabrication africaines - pour garantir souveraineté et sécurité sanitaire - demeure l'un des exemples les plus concrets de transformation des engagements UA-UE en actions. La Déclaration réaffirme le soutien au « développement de la production locale de produits de santé en Afrique » et souligne l'importance de « financements de santé prévisibles, domestiques, innovants et mixtes ». Après l'annonce en janvier 2025 de la suppression de 83% des contrats de santé de l'USAID (soit un déficit de 5,7 milliards de dollars), le rapport met en avant le Compact d'Accra comme une feuille de route essentielle pour passer de la dépendance à la souveraineté sanitaire.
Reconnaître le rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe
La Déclaration souligne l'importance du secteur culturel pour renforcer « la solidarité, la paix, le dialogue ouvert et inclusif ». Le rapport 2025 identifie également la culture et les industries créatives comme des moteurs de transformation économique - notamment grâce à la révolution numérique - et comme un pilier d'un nouveau modèle de partenariat, particulièrement prometteur pour la jeunesse.
Les différentes délégations à Luanda ont estimé que pour que l'Afrique et l'Europe intensifient concrètement leur action, il est désormais essentiel de se concentrer sur la mise en œuvre des décisions du Sommet, au niveau granulaire des projets, stratégies et investissements, dans une logique de leadership partagé réelle.
F. A. A.
Le milieu de semaine s’ouvre sous une ambiance résolument hivernale. Ce mercredi 26 novembre, une nouvelle dégradation marque la météo en Algérie, avec des pluies […]
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Le ministre du Cadre de vie et des Transports, Didier Tonato, a défendu, mardi 25 novembre 2025, devant les députés un budget en nette progression pour 2026.
La dotation du Ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du développement durable atteint 455,7 milliards FCFA, contre 359,8 milliards FCFA en 2025. La hausse est de 26,64 %. L'essentiel de l'augmentation vient des dépenses en capital. Elles passent à 439,5 milliards FCFA, soit 96,4 % du budget. Leur progression annuelle atteint 27,11 %. Le ministère explique cette évolution par un renforcement des investissements financés sur ressources intérieures et par une hausse des appuis extérieurs pour les infrastructures, l'environnement et les transports.
Les dépenses de fonctionnement restent limitées. Elles s'élèvent à 16,27 milliards FCFA. Elles couvrent les services essentiels, les transferts aux structures sous tutelle et l'appui aux communes.
Le budget 2026 intègre un volet gouvernance à travers le Programme de pilotage et de soutien aux services. Le ministère prévoit une meilleure gestion, une digitalisation des outils, un suivi-évaluation renforcé et une professionnalisation de la commande publique.
Les priorités portent sur la modernisation du réseau routier, le développement du transport multimodal, la construction de logements et d'infrastructures publiques, ainsi que l'aménagement durable des villes. L'accent est mis sur l'assainissement pluvial et l'amélioration des services urbains.
Le ministère annonce un budget sensible au climat. Le Programme Environnement, Forêt et Climat consacre plus de 43 % de ses crédits à l'adaptation et à l'atténuation : restauration des terres, lutte contre les feux, agro-écologie, agriculture climato-intelligente et protection du littoral. D'autres programmes intègrent des normes résilientes pour les routes, les ponts et les ouvrages d'art, ainsi que des actions de résilience urbaine et d'efficacité énergétique dans la construction.
M. M.
Le ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines disposera en 2026 d'un budget de 175,27 milliards de FCFA, en recul de 13,72 % par rapport à l'enveloppe de 203,14 milliards votée en 2025, selon les données officielles. Malgré cette contraction, les investissements restent largement dominants, avec près de 98 % des crédits orientés vers les projets structurants.
L'énergie et l'eau concentrent les plus gros financements du budget 2026 du ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines. Le Programme Énergie recevra 59,37 milliards de FCFA pour améliorer la couverture électrique nationale et renforcer l'électrification, tandis que 108,43 milliards seront consacrés à l'eau potable, avec des objectifs ambitieux de desserte en milieu urbain et rural à l'horizon 2026. Les mines bénéficient de 2,19 milliards, destinés à stimuler les recettes extractives, et 5,28 milliards iront au pilotage et au soutien administratif.
L'année 2026 verra le démarrage des travaux préparatoires de deux nouvelles centrales électriques, l'une à Maria-Gléta (42 MW), l'autre à la GDIZ (148 à 225 MW). Le gouvernement poursuivra aussi l'implantation de centrales solaires dans plusieurs villes du pays, ainsi que le renforcement du réseau électrique.
Dans le domaine de l'hydraulique, il est prévu la réalisation de nouveaux forages, l'achèvement d'infrastructures dans les zones de socle, la mise en service du système d'alimentation en eau potable d'Akpakpa, de dizaines d'unités villageoises et de quatre barrages multifonctions dans le Nord.
Le ministère entend également accélérer les activités d'exploration pétrolière sur le champ de Sèmè et le Bloc 1, et prévoit la construction de deux laboratoires stratégiques : l'un dédié au contrôle de la qualité des produits pétroliers, l'autre à l'analyse des ressources minérales.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a abrité du 13 au 14 novembre 2025, l'African Buyers Programme (ABP), dirigé par Afreximbank. Cette rencontre stratégique a été l'occasion pour les participants d'explorer les opportunités d'investissement au sein de la zone économique spéciale, et de créer des rencontres B2B ciblées avec des fabricants de secteurs clés.
Afin d'élargir les possibilités d'approvisionnement de produits fabriqués sur le continent africain, des acheteurs venus du Nigeria, du Kenya, du Zimbabwe, du Botswana, de l'Éthiopie, de la Tanzanie, de Maurice et d'autres marchés, se sont réunis les 13 et 14 novembre dernier à la GDIZ, dans le cadre du Programme des acheteurs africains, une initiative de Afreximbank.
La délégation accueillie par Faki Adjé, directeur général adjoint de SIPI-BENIN S.A., a eu droit au cours de la première journée, à une présentation générale de l'écosystème industriel de la GDIZ, des infrastructures qui y sont implantées, le modèle d'investissement et la capacité de production de la zone. Une visite au sein de quelques unités de transformation visant à évaluer la qualité des produits et les normes opérationnelles, a marqué cette première journée.
La seconde journée de l'ABP à la GDIZ, a été consacrée à des visites supplémentaires sur site et à des réunions B2B structurées entre les participants et les industries basées dans la GDIZ. Ces sessions selon le service de communication de la SIPI-BENIN S.A., ont permis d'identifier des opportunités concrètes d'approvisionnement, des partenariats commerciaux potentiels et des pistes pour intégrer les fabricants de la GDIZ dans les chaînes de valeur régionales et continentales.
Ces engagements ont ouvert des voies concrètes pour la collaboration, de nouveaux canaux d'approvisionnement et des réseaux d'approvisionnement continentaux plus solides.
L'African Buyers Programme est conçu pour mettre en relation des acheteurs qualifiés avec des fabricants africains et afro-caribéens compétitifs, approfondir les chaînes de valeur régionales et accélérer le commerce intra-africain. L'une de ses activités principales consiste à faciliter les visites guidées des zones industrielles développées par ARISE IIP, permettant ainsi aux acheteurs d'évaluer directement les capacités de production et d'établir des partenariats commerciaux à long terme.
F. A. A.