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Lanceurs d'alerte: la Commission européenne propose enfin une large protection

Coulisses de Bruxelles - Tue, 04/24/2018 - 22:23

La pression exercée par le Parlement européen, le Conseil de l’Europe sis à Strasbourg et la société civile a fini par payer : la Commission européenne s’est finalement résolue à proposer, lundi, une directive organisant la protection des lanceurs d’alerte. Le texte présenté par l’exécutif européen (1), c’est un événement en soi, a globalement satisfait les Verts et les Démocrates et Socialistes, les deux groupes politiques de l’Europarlement les plus engagés dans ce combat en faveur des «whistleblowers» (en anglais «personnes tirant la sonnette d’alarme»), à l’image de l’eurodéputée allemande Julia Reda, du parti Pirate, qui s’est réjouie sur Twitter : «Cette fois-ci, la Commission est vraiment au service de l’intérêt public.» Car «les lanceurs d’alerte sont indispensables à la presse d’investigation, précise sa collègue Virginie Rozière (radicaux de gauche, France). Il est nécessaire pour la liberté de la presse de garantir la protection de ses sources».

C’est en avril 2016 que la problématique des lanceurs d’alerte s’est invitée au niveau européen, lors du vote, par le Parlement de Strasbourg, de la directive sur la protection du «secret des affaires». Si son article 5 prévoit bien que ceux qui violent le «secret des affaires» ne pourront pas être poursuivis s’ils ont «agi pour protéger l’intérêt public général», cette exception est limitée aux seuls cas où il s’agit de révéler une «faute, une malversation ou une activité illégale», ce qui exclut, par exemple, les problèmes éthiques d’une activité légale (comme dans le cas des «Luxleaks»). C’est pourquoi le Parlement a demandé, en votant la directive sur le secret des affaires, que la Commission propose rapidement un texte sur les lanceurs d’alertes, une demande réitérée plus précisément dans une résolution d’octobre (rédigée par Virginie Rozière) adoptée à une très large majorité.

«Redorer son blason»

Le texte présenté lundi surprend par son ambition, alors que la Commission s’opposait il y a à peine deux ans au principe même d’une protection, à la fois en affirmant qu’il n’y avait pas de base légale dans les traités et en prétendant que cela n’était pas nécessaire puisqu’il existait déjà des législations dans une dizaine de pays (Royaume-Uni, Suède, France, Italie, Allemagne, Espagne, Luxembourg ou encore Espagne). «On sent qu’elle a pris conscience qu’il lui fallait redorer son blason, tant en matière d’indépendance à l’égard des entreprises que de lutte contre les conflits d’intérêts ou de transparence», ironise Virginie Rozière.

La Commission, pour contourner les objections des Etats qui estimeraient qu’elle sort de ses compétences, propose de protéger les personnes divulguant, dans le cadre de leur travail, qu’elles soient salariées, indépendantes ou stagiaires, ou travaillent dans le public ou le privé, des informations portant sur des violations du droit de l’Union, violation entendue au sens le plus large possible, c’est-à-dire incluant des actes potentiellement illégaux ou des abus. Les domaines couverts vont des intérêts financiers de l’Union aux règles de concurrence, en passant par les marchés publics, les services financiers, la sécurité des produits et des transports, la sûreté nucléaire, la protection des consommateurs, la protection des données personnelles… c’est-à-dire une grande partie des compétences communautaires.

Améliorer la proposition

Le projet de directive prévoit la mise en place obligatoire de mécanismes internes de signalement qui protégeront l’identité du lanceur d’alerte et devront agir dans les trois mois. Des autorités indépendantes devront aussi être créées dans chaque pays au cas où les mécanismes internes se montreraient insuffisants ou défaillants. Enfin, un lanceur d’alerte pourra s’adresser au public (et donc à la presse) si nécessaire (défaillance des organes internes et externes ou urgence). Il bénéficiera d’une forte protection. Notamment, s’il fait l’objet d’une sanction, la charge de la preuve sera inversée : son employeur devra prouver qu’elle n’a aucun lien avec l’information révélée. De même, on ne pourra pas lui reprocher d’avoir violé une loi ou un contrat. Enfin, les Etats qui souhaiteront aller plus loin dans la protection des lanceurs d’alerte pourront le faire.

Pour les Verts et les socialistes, la proposition de la Commission doit être renforcée : ils souhaitent fournir une aide juridique et financière au lanceur d’alerte, inclure des secteurs comme le commerce international, l’ensemble des questions fiscales, la migration et l’asile, la politique étrangère, la coopération policière, etc., et surtout permettre un recours plus large à la presse. Pour entrer en vigueur, le texte devra être adopté par le Parlement européen, ce qui ne devrait pas poser de problème, et par le Conseil des ministres (où siègent les Etats), ce qui s’annonce un tantinet plus ardu.

(1) Encore une fois, le texte de la directive n’est disponible qu’en anglais. Il faudra attendre le 7 mai pour disposer des versions française et allemande. Les autres langues attendront encore plus longtemps. Privilégier une version linguistique unique, toujours anglaise en fait, pose un problème démocratique.

Categories: Union européenne

MCIS Soft power panel

Russian Military Reform - Tue, 04/24/2018 - 18:47

Today’s MCIS slides installment comes from Lt. General Sergey Kuralenko, the Deputy Commander-in-Chief for Peacekeeping Operations of the Russian Ground Forces. This comes from the breakout session on soft power as a tool to pursue military-political objectives.

Sadly, it seems that the Russian MOD has not posted video or speech texts from the breakout sessions, so I’ll provide a brief summary here, in addition to the slides. Kuralenko’s speech can be summarized in three points:

  1. Russia is in Syria to help Syrians.
  2. The U.S. is in Syria to pursue its geopolitical ambitions and does not care about collateral damage.
  3. People in the military, regardless of country of origin, understand the consequences of conflict and seek to avoid it. More mil-mil contact would help to avert the worst consequences of war.

Kuralenko was followed by Vladimir Padrino Lopez, the Minister of Defense of Venezuela, who made the argument that many countries use soft power as a tool for political domination of weaker countries without having to resort to military force. He contrasted positive soft power, a tool for cooperation as practiced by Hugo Chavez when he led Venezuela, with negative soft power, as practiced by the United States for subjugation and regime change. He also helpfully pointed out that the United States was using the humanitarian crisis in Venezuela to destabilize the country and also noted that there was no humanitarian crisis in Venezuela…

The sole American speaker, Ariel Cohen, highlighted the transition of the concept of soft power from a national branding tool to a weapon. Starting from Joe Nye’s original conceptualization of soft power, he focused on soft power as a tool for expanding national influence through persuasion and attraction, rather than through military or economic pressure. Soft power is the idea that any product of human activity can be weaponized to achieve geopolitical goals.

He was followed by the Russian journalist and television personality Vladimir Soloviev, who gave a typically inflammatory speech. Soloviev opened by saying that he didn’t believe in soft power, since it can only be useful in addition to hard power rather than in and of itself. He argued that the West had rejected all of the norms of international law and had aggressively rejected diplomacy as well. He likened the West (and the United States specifically) to a casino owner telling the players what the rules should be. He accused Boris Johnson of lying about the Skripal case. His larger point was that the West was using soft power together with its technological advantages to solve its military and political issues, with the dollar being the most effective soft power tool. He argued that a new iron curtain was descending over Europe, but this time from the Western side.

Soloviev made the argument that Russia needs  to become more active in defending itself against soft power attacks. Russia, for him, has not been pushing an ideology. Furthermore, since it does not own or operate the platforms, it will always be behind.  It therefore needs to leave the casino altogether and stop playing the game.

Soloviev’s arguments were seconded by Yakov Kedmi, an Israeli expert who has developed a reputation for his pro-Russian positions. In discussing  soft power, he highlighted that power is the key word in that phrase, with the soft modifier being secondary. Soft power is used to pressure opponents or support allies in circumstances when military power can’t be used. He then argued that soft power is as illegitimate as any other use of force and should therefore be prohibited through international law and countered with military power, as that is the most effective tool against it.

After a completely unmemorable presentation by the first deputy defense minister of Argentina, the final (and best) presentation was given by Dan Smith, director of SIPRI. He countered Kedmi’s perspective quite effectively, noting that power is not the same thing as coercion or the use of force. The most effective kind of soft power is silent, intangible and irresistable. It comes from culture, economic strength, and reputation  and offers influence and helps diplomacy. At its most effective, it stops conflicts before they start. It can change the nature of the game. Soft power in the world has declined in general as trust of other countries has declined. No state has as much power today as it used to and none are viewed as models for others.

Here are Kuralenko’s slides… I’ll have one final post on MCIS later this week with overall impressions and takeaways.

Egy fotó története az ostromlott Szarajevóból

Balkáni Mozaik Blog - Tue, 04/24/2018 - 13:16

1994 tavasza volt. A boszniai főváros akkor már két éve ostrom alatt áll, a környező hegyekből a szerb hadsereg szünet nélkül lőtte a várost, a házak tetejéről mesterlövészek vadászták az embereket. Ekkor készült egy kép egy nőről, amint emelt fővel, egyenes tartással, mintha egy kifutón lépkedne, ment a homokzsákok előtt. A képet Tom Stoddart brit fotóriporter készítette.

A fotó ismert lett az egész világon, megjelent a Life Magazinban, a Sunday Times-ban, az amerikai Cracked magazin „bátor nőkről, a történelem lázadóiról” készített fényképes összeállításában. A nő,aki elbűvölte a háborús övezetet” írták a fényképe alá az amerikai magazinban, akinek eleganciája és szépsége a 60-as évek Sophia Lorenjére emlékeztet.

                                        1994 tavasz Szarajevó

Meliha Varešanović, a fotó főalakja mit sem tudott arról, hogy híres lett, őt akkor az foglalkoztatta, hogyan éljen túl még egy napot az ostromlott Szarajevóban.

 „Azon a reggelen, amikor a fénykép készült, a testvéremnél voltam Dobrinjan, hozzá költöztem, mert néhány hónappal előtte halt meg az édesanyánk, és itt éppen munkába mentem. Természetesen gyalog, ahogyan mindenki, keresztül a lakótelepen két mesterlövész és egy géppuska fészek között. A ruhám az egyik kedvencem, lila-kék virágos, ahogyan a fekete magas sarkú szandálom is. Emlékszem, az volt az első nap rövid hajjal, mert nem volt víz és sampon, ezért levágtam a hajamat, könnyebb volt frizurát csinálni. Rúzst tettem fel, sminket és kifestettem a körmömet is. Lassan mentem, magasra emelt fejjel. Soha nem futottam, különösen a háborúban nem.  Nem akartam, hogy azok, akik a mesterlövész puskákon át figyelnek, azt lássák, hogy félek.  Én a háborúban a legjobb ruháimat viseltem, ami csak volt a szekrényemben.”

Miközben a homokzsákok mellett ment el, lőttek, egy pillanatra megállt, majd ment tovább. Később tudta meg, hogy a brit fotós, Tom Stoddart csak néhány méterre volt tőle egy menedékhelyen, és onnan fényképezte le őt. Stoddart, amikor a fotója híres lett, elmondta, hogy valójában nagyon félt a lövöldözéstől, örült, hogy legalább a homokzsákok némi védelmet nyújtottak. A munkája szerint fotó esszét kellett készítenie a szarajevói nőkről. És akkor megjelent Meliha.

„Büszkén járt, magasra emelt fejjel, kisminkelve, magas sarkúban, színes ruhában. Sikerült három vagy négy képet készítenem Leica gépemmel, míg elhaladt előttem.”

Meliha egy interjúban elmondta, hogy a külseje, a tartása, a járása, a rendezett kinézete volt az egyetlen fegyvere, amit szinte a tökéletességre fejlesztett és ezzel harcolt az agresszió ellen.

„Ez nemcsak azoknak volt válaszom, akik minket gyilkoltak, akik úgy akartak legyőzni minket, hogy elvették a vizet, hogy ne tudjunk mosakodni sem. Ez válasz volt a nemzetközi közösségeknek, a külföldi médiának, mindenkinek. Emlékszem, a külföldi újságírók csak az üldözött nőket fényképezték, a szegény menekülő asszonyokat… Ez volt az igazság, a szörnyű igazság, de az is igaz, hogy a szarajevói nők mindent megtettek azért, hogy legalább a külsejükkel ellensúlyozzák a rettenetes háborús képeket.

Soha nem hordtam melegítőt, és még az ellenségeimnek sem engedtem meg, hogy erre kényszerítsenek. Amikor lőttek a közvetlen közelemben, körülöttem, soha nem futottam, a mosoly nem tűnt el az arcomról. Az üzenetem egyértelmű volt – nem fogtok minket leigázni. És én kitartottam ez mellett.”

Meliha a város négy évig tartó ostroma alatt egyetlen nap sem lépett utcára smink nélkül.

„Akkor 38 éves voltam, még elég fiatal, hogy ne kelljen túl sok sminket használnom. A neszeszeremben csak rúzs, szemfesték, körömlakk és hajlakk volt. A háború alatt a szemfestéket meleg vízbe tettem, felmelegítettem, körömlakkot még lehetett a piacon kapni. És a harisnya…az egy furcsa dolog volt. Békében egy harisnya volt, hogy csak három napig tartott, háborúban valahogy sokkal tovább kitartott. Isten valószínűleg ránk gondolt, és ezzel is segített”- mesélte mosolyogva.

Kalandos úton szerzett tudomást arról, hogy az arcképe után világszerte ismert lett. Egy angliai nőszervezettől humanitárius csomagokat kaptak és abban volt egy Life magazin a fotójával és egy másolat, amit az angol hölgyek bekereteztettek neki. Ez még ma is a nappalija falát díszíti.  

„Ez a fotó gazdaggá tett engem nem anyagi értelemben, hanem abban, hogy rengeteg barátot, ismerőst adott, és ami a legfontosabb, hogy el tudtam küldeni az üzenetemet: soha nem fogtok legyőzni!”

                             Meliha és Tom Stoddart (fotó: gettyimages)

Húsz évvel később találkozott Tom Stoddarttal Szarajevóban. Kimentek Dobrinjára, a helyre, ahol a fotó készült, és Tom elmesélte, hogy amikor Angelina Jolie meglátta a képet, kért egy másolatot, és ez volt a boszniai háborúban játszódó filmjének, „A vér és méz országában” inspirációja.

A rózsás ruha Bécsbe került Meliha nővéréhez, a fekete szandál pedig a tűzben végezte. „Be kellett fejezni a kenyér sütését, a tűz pedig alig pislákolt. Nem volt már semmi a lakásban, amit rá tehettünk volna, becsuktam a szemem és tiszta erőmből rádobtam a fekete szandálomat.”

Meliha ma már nyugdíjas. Egyenes dereka, büszkén magasra emelt feje változatlan. A háború mindennapi hősei köztünk járnak.


Categories: Nyugat-Balkán

Opération.... Hamilton ?

EGEABLOG - Tue, 04/24/2018 - 11:10

Dans le ramdam des propagandes qu'on nous a servi au moment des frappes, tout le monde s'empoignait à savoir s'il y avait vraiment du chimique, si c'était légal, s'il fallait punir, si cela aidait les Syriens et autres choses tellement passionnantes que les convaincus (en un seul mot) de tout bord ne s'étonnaient plus de rien, tout occupés qu'ils étaient à témoigner de leur conviction à la face de la terre. Ce fut une période pénible, avouons le. Du coup, personne ne s'est interrogé sur la raison du nom choisi pour l'opération française : Hamilton ?

source

Au début, je n'y fis pas attention, je pensais que c'était le nom de l'opération américaine ou alliée, même si cela ne correspondait pas aux codes états-uniens (en général, deux mots les désignent : Active Endeavour, Desert Storm, Restore Hope, etc...). Et puis l'information sourdit (du verbe sourdre, je le précise). C'était le nom de la partie française de cette opération conjointe.

Fichtre. Pas un nom de notre terroir, il faut en convenir. Pourquoi ce choix ?

Jean Guisnel rapporta (ici) que c'était en référence au photographe David Hamilton : Il s'agirait d'une "blague vaseuse visant à moquer le flou artistique entourant l'opération, à la demande de l'exécutif, en référence aux options techniques du célèbre photographe de « charme » David Hamilton, utilisateur systématique de ce procédé". Nul doute que cette explication potache ait circulé dans les couloirs de l'état-major. Il reste que c'est peu probable, les militaires sachant garder leur sérieux quand il le faut.

Or, ils ont une habitude de donner des noms assez neutres à leurs opérations. Ce fut longtemps des noms d'animaux (Manta, Epervier), plus récemment des noms géographiques du lieu de l'opération (Barkhane est une sorte de dune, Chamal est un vent). Ce qu'on dit en popote est réservé à la popote. Il est donc peu probable que ce nom ait été choisi à Balard, mais bien plutôt du côté des conseillers de communication de la MinArm ou de l'Elysée. Le vent nouveau souffle, il fallait témoigner de la modernité, que dis-je, donner du sens et de l'inspiration.

C'est l'explication donnée par Ava Djamshidi, journaliste au Parisien, qui l'explique au détour de son long reportage dans le JDD(ici) : "L'opération militaire conjointe a désormais un nom de code : Hamilton, en référence au lieutenant de George Washington devenu l'un des pères fondateurs de la Constitution américaine".

Cela est fort probable. Contactée sur Twitter, elle me précise : "J’ai donné le nom Hamilton qui m’a été confirmé par 4 sources! " et elle ajoute : "Mais il y aurait aussi des explicitations franco-britanniques à cette appellation!".

Voici donc un nom de baptême qui déroge à tous les usages afin de donner une "signification". Fichtre. Cela appelle plusieurs commentaires.

  • Sans vouloir dévaluer Alexander Hamilton, qui mena certes une colonne américaine à la bataille de Yorktown (victoire française), constatons que c'est surtout le secrétaire de Georges Washington. Bref, se désigner du nom du second de Washington paraît très délicat envers les Américains, mais n'est peut-être pas du meilleur effet sur les Français qui, bizarrement, ne sont pas Américains. Le symbole est plutôt celui du suivisme que de la liberté d'appréciation, même si l'on a probablement voulu suggérer la coopération franco-américaine. On a trouvé plus habile...
  • Surtout, vouloir donner du sens à nos noms d'opération risque de nous entraîner dans une instrumentalisation de l'histoire. La période n'y est pas favorable, tant on voit à quel point ces questions d'histoire soulève inéluctablement des passions. A quand une opération "Résistance" ou "Clemenceau" ? Cela serait très ridicule et bien loin de la neutralité appréciable des noms tirés des sciences naturelles, auxquels on ne va pas chercher de signification indue. Surtout, il va falloir désormais expliquer chaque nom de code en long et en large, susciter des débats sans fin, disperser les esprits. Un épervier c'est un épervier, point. Peut-on revenir à cette sobriété ?

Bref, de grâce, messieurs les spin doctors des puissants qui nous gouvernent, que ce coup d'essai soit sans suite. Car c'est tout sauf convaincant. On a le droit de faire des essais, on a aussi le droit de se rendre compte que ce sont des bêtises. Nul ne vous en tiendra rigueur, au contraire.

O. Kempf

Categories: Défense

Frappes en Syrie - Opération Hamilton : les dessous d'une appellation fâcheuse

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Mon, 04/23/2018 - 21:44
Florence Parly ne tolere pas le sexisme, mais l'operation du 14 avril a ete denommee << Hamilton >>, comme David Hamilton, le photographe pedophile.
Categories: Défense

Frappes en Syrie - Opération Hamilton : les dessous d'une appellation fâcheuse

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Mon, 04/23/2018 - 21:44
Florence Parly ne tolere pas le sexisme, mais l'operation du 14 avril a ete denommee << Hamilton >>, comme David Hamilton, le photographe pedophile.
Categories: Défense

SelmayrGate: Juncker et Selmayr, deux "morts-vivants"

Coulisses de Bruxelles - Mon, 04/23/2018 - 15:50

Pour le Parlement européen, la nomination de l’Allemand Martin Selmayr comme secrétaire général de la Commission est un «coup de force à la limite de la légalité, voire au-delà», ce qui rend nécessaire de «procéder à une nouvelle évaluation de [sa] procédure de nomination». La réponse de la Commission ne s’est pas fait attendre. Quelques minutes après le vote à une écrasante majorité de cette résolution particulièrement dure «sur la politique d’intégrité de la Commission, en particulier la nomination du secrétaire général de la Commission européenne»«sur la politique d’intégrité de la Commission, en particulier la nomination du secrétaire général de la Commission européenne», l’Allemand Günther Oettinger (CDU), le commissaire chargé de la fonction publique, a envoyé sèchement paître les eurodéputés. Dans un communiqué, il proclame que la «nomination du nouveau secrétaire général de la Commission ne peut être révoquée et elle ne le sera pas» puisque «la Commission a respecté tant l’esprit que la lettre de toutes les règles»… Pour mieux se faire comprendre, il n’hésite pas à accuser les eurodéputés de ne pas avoir examiné «les choses de manière sereine, objective et lucide». Un communiqué dans lequel on reconnaît la patte de Selmayr, qui montre ainsi qu’il n’a aucune intention de céder le moindre pouce de terrain aux parlementaires. «C’est vraiment la cour de récréation», se désole une eurodéputée influente: «le côté nananère est désolant».

Cette «arrogance», dénoncée par Dennis de Jong (gauche radicale néerlandaise), est d’autant plus lunaire que c’est la première fois dans l’histoire communautaire que la nomination d’un fonctionnaire est ainsi mise en cause par le Parlement, la seule instance européenne élue au suffrage universel. Comme le note la résolution, cette nomination a réussi l’exploit de «susciter l’irritation et la désapprobation de vastes pans de l’opinion publique» jusqu’à entacher «la réputation» de l’Union. Elle va même jusqu’à demander que la Commission reconnaisse publiquement que le «Selmayrgate» a «été préjudiciable à sa réputation».

Deux promotions en une minute

De fait, le Parlement confirme toutes les étapes du coup d’Etat, révélé par Libération, mené par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, au profit de Selmayr qui sont autant de violations du statut de la fonction publique européenne, un texte voté par le Parlement et les Etats. Rappelons les faits : le 21 février, Juncker décide de promouvoir Martin Selmayr, qui était jusque-là son chef de cabinet, au poste de secrétaire général, la tour de contrôle de la Commission. Simple conseiller principal, sa fonction dans l’administration, il s’est d’abord porté candidat à un poste de secrétaire général adjoint (SGA), qu’il a fait opportunément libérer fin janvier en promouvant sa titulaire. Une procédure taillée sur mesure pour lui : seul autre concurrent, sa cheffe adjointe de cabinet, Clara Martinez, qui retire sa candidature dès l’appel d’offres clôt… Le 21 février, il est donc nommé SGA.

Puis, Juncker annonce que le secrétaire général sortant, le Néerlandais Alexander Italianer, prend sa retraite (à 61 ans), après trois ans seulement à son poste. Dans le même mouvement, il nomme Selmayr à sa place, sans qu’aucun des 27 commissaires ne proteste. Deux promotions en une minute, une procédure de recrutement bidonnée, le passage par l’étape SGA étant nécessaire pour être nommé SG, aucun appel à candidatures pour le poste de SG afin d’éviter la concurrence. La résolution du Parlement se lit d’ailleurs comme un long acte d’accusation listant toutes les irrégularités ou les mauvaises pratiques qui ont émaillé la nomination de Selmayr. Le Parlement met aussi en cause la faillite du politique dans cette affaire. La résolution s’étonne que «pas un seul commissaire», tous d’anciens Premier ministre ou ministre (comme le socialiste Pierre Moscovici, chargé des affaires économiques), «ne semble avoir mis en doute cette nomination surprise ni avoir demandé le report de la décision de nomination».

La peur d’une crise politique

Pourtant, le Parlement n’a pas osé aller jusqu’au bout de son analyse en demandant la démission de Selmayr. Pour la députée Ingeborg Grässle (CDU), la présidente de la commission du contrôle budgétaire, «le Parlement ne peut juridiquement pas le faire». Mais l’affaire était politique : comme organe de contrôle de l’exécutif, il pouvait mettre en cause Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, en exigeant de lui qu’il mette fin à cette farce. Mais celui-ci a mis sa démission dans la balance : «S’il part, je pars», a-t-il lancé en substance aux chefs de gouvernement conservateurs à la mi-mars. Ce qui a fait hésiter, non pas les conservateurs du PPE qui ont protégé sans état d’âme le président de la Commission, leur tête de liste lors des élections européennes de 2014, mais la très grande majorité du groupe socialiste. A l’exception des Français, des Néerlandais, des Belges et des démocrates italiens, il a eu peur d’une crise politique en plein Brexit…

La quasi-totalité des autres groupes (libéraux, verts, gauche radicale, eurosceptiques de l’ECR, europhobes) étaient prêts à aller à la crise, mais leurs troupes coalisées ne forment pas une majorité, loin de là. Reste que Martin Selmayr et Jean-Claude Juncker sont politiquement morts, comme en conviennent la plupart des députés. «Des morts-vivants», lâche même Philippe Lamberts, le patron du groupe vert, une expression reprise par la LR Françoise Grossetête.

N.B.: article paru dans Libération du 19 avril (et mis à jour).

Categories: Union européenne

KÉK KÖTELÉK A KIRÁLYDOMB FELETT

Air Base Blog - Mon, 04/23/2018 - 11:48

A hétvégén megrendezett VIII. Országos Rendőr- és Tűzoltónap programjának része volt a Légirendészeti Szolgálat helikoptereinek bemutatója. A gépek idén nem szálltak le. A kötelék hatalmas nyolcasokat leírva, többszöri áthúzással nagyjából tíz percet töltött a rendezvény felett.

Érkezik a kötelék. A vezér egy MD500-as, a kísérők a tavaly szolgálatba állított MD902-esek.

Az MD500-as faroklégcsavaros helikopterekre jellemző zúgását, az MD902-es NOTAR-sivítása egészíti ki.

A Romeo 906-oson az orr alá került a FLIR, a keresőfényszóró pedig a bal oldali csúszó talp végén kialakított konzolra.

A Romeo 904-esen mindkét eszköz a csúszó talpak elején kapott helyet.

A Romeo 502-es is hordoz egy apró FLIR-t. A jobb talpon a képtovábbító rendszer fehér antennája látható.

Vezér és (egyik) kísérője.

Az újabb áthúzáshoz átrendeződik a kötelék – az MD500-ast bal lépcsőben kísérik a 902-esek.

A távolodó Romeo 906-os napsütötte oldala.

Ez már a kék-ezüst festésű Romeo 900-as, amint a délutáni órákban magányosan tart a Duna felől a Városliget irányába.

A Terrorelhárítási Központ (TEK) számos eszközt, köztük egy-két különleges járművet is kiállított.

A 13 tonnás Scorpion a nagy tűzerejű fegyverrel rendelkező elkövetők elfogásánál egy teljes művelet csoportot képes a helyszínre juttatni. Páncélzata 12,7 mm-es géppuskáig és alárobbantásnál négy kilogramm robbanóanyagig nyújt védelmet a benne ülőknek.

*

A Toyota Land Cruiserből kialakított Centigon Flams taktikai felépítménye a gyors feljutást segíti emeleti ablakhoz, erkélyre, épület vagy magas kerítés tetejére valamint repülőgépre. Az 5,5 tonnás jármű páncélja kisebb kézifegyverek és kézigránát ellen nyújt védelmet.

*

A jól ismert BTR-80-as nem annyira különleges, inkább a festése érdekes. A járművet többnyire a honvédség zöld színében láthatjuk.

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Fotó: Szórád Tamás


Categories: Biztonságpolitika

KÉK KÖTELÉK A KIRÁLYDOMB FELETT

Air Base Blog - Mon, 04/23/2018 - 11:48

A hétvégén megrendezett VIII. Országos Rendőr- és Tűzoltónap programjának része volt a Légirendészeti Szolgálat helikoptereinek bemutatója. A gépek idén nem szálltak le. A kötelék hatalmas nyolcasokat leírva, többszöri áthúzással nagyjából tíz percet töltött a rendezvény felett.

Érkezik a kötelék. A vezér egy MD500-as, a kísérők a tavaly szolgálatba állított MD902-esek.

Az MD500-as faroklégcsavaros helikopterekre jellemző zúgását, az MD902-es NOTAR-sivítása egészíti ki.

A Romeo 906-oson az orr alá került a FLIR, a keresőfényszóró pedig a bal oldali csúszó talp végén kialakított konzolra.

A Romeo 904-esen mindkét eszköz a csúszó talpak elején kapott helyet.

A Romeo 502-es is hordoz egy apró FLIR-t. A jobb talpon a képtovábbító rendszer fehér antennája látható.

Vezér és (egyik) kísérője.

Az újabb áthúzáshoz átrendeződik a kötelék – az MD500-ast bal lépcsőben kísérik a 902-esek.

A távolodó Romeo 906-os napsütötte oldala.

Ez már a kék-ezüst festésű Romeo 900-as, amint a délutáni órákban magányosan tart a Duna felől a Városliget irányába.

A Terrorelhárítási Központ (TEK) számos eszközt, köztük egy-két különleges járművet is kiállított.

A 13 tonnás Scorpion a nagy tűzerejű fegyverrel rendelkező elkövetők elfogásánál egy teljes művelet csoportot képes a helyszínre juttatni. Páncélzata 12,7 mm-es géppuskáig és alárobbantásnál négy kilogramm robbanóanyagig nyújt védelmet a benne ülőknek.

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A Toyota Land Cruiserből kialakított Centigon Flams taktikai felépítménye a gyors feljutást segíti emeleti ablakhoz, erkélyre, épület vagy magas kerítés tetejére valamint repülőgépre. Az 5,5 tonnás jármű páncélja kisebb kézifegyverek és kézigránát ellen nyújt védelmet.

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A jól ismert BTR-80-as nem annyira különleges, inkább a festése érdekes. A járművet többnyire a honvédség zöld színében láthatjuk.

* * *

Fotó: Szórád Tamás


Categories: Biztonságpolitika

Frappes en Syrie : légitimes, mais illégales ?

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Mon, 04/23/2018 - 11:21
Avocat specialise dans le droit international, Daniel Soulez Lariviere s'interroge sur le raid conduit contre la Syrie. Interview.
Categories: Défense

Frappes en Syrie : légitimes, mais illégales ?

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Nachhaltiger öffentlicher Einkauf als Beitrag zu besserem Arbeitsschutz

Bonn, 23.04.2018. Vor fünf Jahren, am 24. April 2013 stürzte in Rana Plaza, Bangladesch ein Fabrikgebäude ein, in dem tausende Menschen an Kleidungsstücken für den Export arbeiteten. Bei dem Einsturz, der auf die Missachtung von Bauvorschriften und Vorgaben zur Arbeitssicherheit zurückzuführen ist, kamen 1.138 Menschen ums Leben. Damals lenkte die Katastrophe die öffentliche Aufmerksamkeit auf die Menschen- und Arbeitsrechte entlang globaler Wertschöpfungsketten. Doch was wurde aus der berechtigten Empörung der Weltgemeinschaft und werden Staaten ihrer Verantwortung heute gerecht? Rana Plaza war eines der schwersten Unglücke in der Bekleidungsindustrie in Bangladesch. Als mediales Ereignis hat diese Katastrophe die Öffentlichkeit über unzumutbare und mitunter lebensgefährliche Arbeitsbedingungen in Bangladesch und im gesamten Globalen Süden sensibilisiert. Einer der aussagekräftigsten Indikatoren dafür sind die Versprechungen großer Marken nicht nur höhere Standards bei ihren Zulieferern einzufordern, sondern diese auch zu kontrollieren. Verantwortungsvolle Nachfrage stärken Die Arbeitsgesetzgebung in Bangladesch ist durchaus fortschrittlich, nur mangelt es wie in vielen Produzentenländern des Globalen Südens an deren Durchsetzung. Der Fabrikeinsturz in Rana Plaza hat in Bangladesch und darüber hinaus Bemühungen um sicherere und bessere Arbeitsbedingungen verstärkt. Viele Probleme bestehen aber weiterhin. Es zeigt sich, dass breitenwirksame Regelungen zu fairen Produktionsbedingungen, beispielsweise in Gestalt der UN-Leitprinzipien zu menschenrechtlichen Sorgfaltspflichten von Unternehmen, kaum Auswirkungen haben. Gleichzeitig hat die Reaktion von Unternehmen und der Politik auf das Unglück von Rana Plaza die Notwendigkeit zur Verbesserung von Arbeitsbedingungen deutlich gemacht. Vielversprechender ist es daher, auf der Nachfrageseite Druck auf Unternehmen auszuüben und ihre Verantwortung für soziale und ökologische Folgen ihrer Produktion zu unterstreichen. Öffentliche Beschaffung als Hebel für nachhaltigen Wandel Weltweit macht die öffentliche Nachfrage 15-20 Prozent der globalen Wirtschaftsleistung aus und kann somit, wie auch der private Konsum, maßgeblichen Einfluss auf Produktionsbedingungen ausüben. Alleine in Deutschland beträgt das Einkaufsvolumen der öffentlichen Hand ungefähr 460 Mrd. Euro jährlich. Damit verfügt die öffentliche Nachfrage über eine enorme Hebelwirkung gegenüber Händlern und Herstellern. So wird nachhaltige öffentliche Beschaffung auch als zentrales Instrument zur Umsetzung des Agenda 2030-Ziele der Vereinten Nationen aufgeführt. Dank Reformen des Vergaberechts auf EU- und Bundesebene kann diese Hebelwirkung theoretisch auch für die Einhaltung von Sozial- und Umweltstandards bei der öffentlichen Vergabe genutzt werden. In der Praxis jedoch gibt es aber nur wenige öffentliche Auftraggeber, die entsprechende Kriterien berücksichtigen. Insbesondere bei den Kommunen, die ungefähr zwei Drittel des bundesdeutschen Einkaufsvolumens verwalten, gibt es nur einzelne Vorreiter. Auch Landesgesetzgebungen haben daran bisher nur wenig geändert. Genauso stellen faire Beschaffungsprojekte in Kommunen anderer EU-Staaten bislang eher die Ausnahme denn die Regel dar. Es handelt sich stets um positive Leuchtturmprojekte, eine flächendeckende Umsetzung durch Kommunen und andere öffentliche Konsumenten gibt es nicht. Die mögliche Hebelwirkung der öffentlichen Beschaffung für eine Transformation in Richtung Nachhaltigkeit wird kaum genutzt. Veränderungen in der öffentlichen Verwaltung anstoßen Erste Erkenntnisse legen nahe, dass die Eröffnung eines regulativen Möglichkeitsraums zur Verfolgung sozialer und ökologischer Ziele in der öffentlichen Beschaffung nur ein Bereich darstellt um Veränderungen anzustoßen. So werden im Zuge eines aktuellen Forschungsprojekts am Deutschen Institut für Entwicklungspolitik (DIE) zwei weitere, mindestens ebenso wichtige Bausteine zur Umsetzung fairer Beschaffung in Kommunen analysiert – die Verwaltungsstrukturen sowie die Rolle von engagierten Einzelpersonen. Praxisnahe Leitfäden zu nachhaltiger öffentlicher Beschaffung liegen seit Jahren vor, an Erkenntnisse zu Wandlungsprozesse innerhalb kommunaler Verwaltungen zu deren Umsetzung fehlt es jedoch. Genau diese Forschungslücke wird das Projekt mit Bezug auf kommunale Akteure in Europa, Lateinamerika und Sub-Sahara Afrika adressieren und dazu Stakeholder aus der Praxis einbinden. Die öffentliche Hand hat mit ihren Beschaffungsentscheidungen und deren Ausgestaltung ein machtvolles Instrument zur Verfügung, Marktversagen in sozialen und ökologischen Belangen zu korrigieren und Wirtschaftsakteure zu beeinflussen. Hierzu müssen jedoch institutionelle Veränderungsprozesse angestoßen werden, durch Weiterbildung, Change-Management und die Unterstützung überzeugter Individuen. Falls die öffentliche Hand es auf dieser Grundlage schafft große Teile ihrer Beschaffung nachhaltig zu gestalten, kann sie einen wichtigen Beitrag dazu leisten, dass sich Ereignisse wie das Unglück von Rana Plaza nicht wiederholen.

Katonai és civil gépek a kabuli nemzetközi repülőtéren 2011-ben

Biztonságpolitika és terrorizmus - Sun, 04/22/2018 - 23:30

Egy cikk kapcsán keresgéltem régi fényképeket és meglepődve láttam (azaz dehogy lepődtem meg), hogy menniy képet készítettem különböző utazásaim során. Mármint azokra a képekre gondolok, amelyeket „érdekes” helyeken tettem, Afganisztánban vagy Irakban néha a Magyar Honvédséget aktuális misszióját tanulmányozva.
Bár talán ideírhatnám Ciprust is meg Koszovót, bár ez utóbbi tényleg inkább felszínes látogatás volt. De talán pont ez a lényeg, ami nekem felszínes látogatás, vagy komolyabb kutatóút, az a legtöbb embernek (akiket érdekel persze) lehetetlen lehetőség. Ráadásul nekem annyival különb dolgom is volt a katonákhoz vagy a katonai újságírókhoz képest, hogy engem mindenféle jogszabályok és belső visszatartó erők (biztos nem így mondják szépen) nem korlátoznak. Nem a HM/MH komplexumban dolgozom, szóval ha valami kijavíthatatlan hibát vétenék, az sem kerülnek az állásomba. Persze azért igyekszek nem véteni hibát, korrekt maradni.
Mindig mikor belekapok ezekbe a régi a fotókba, eszembe jut, hogy miért is nem rakom fel? Hát nincs időm és nem akarom csak úgy kontextus nélkül felhajigálni őket. Úgyhogy szinte mindig győz a lustaság. De most kivételt teszek. Az alábbi képek 2011-ben készültek, amikor még működött a PRT, a Mazarba érkeztünk, Pul-i Khumriba mentünk, megnéztük a PRT-t és a OMLT, majd Kabulba mentünk. Onnan repültünk vissza Mazarba, majd haza. Ez az egyik legérdekesebb utam volt, utazás, hozzáférés és látvány szempontjából is. Az egyik legérdekesebb tanulmányomat is ennek az útnak köszönhetem, amelyet – nyilván - a magyar hadtudomány egyik rejtett gyöngyszemének tartok, olyannak, amilhez hasonlót senki nem írt az elmúlt a rendszerváltás óta. Kell az önbizalom és magabiztosság :)
Na jó, nézzük a képeket. Az út alatt adta Magyarország a kabuli repülőtér vezető nemzeti beosztását (vagy valami hasonló), úgyhogy miután tisztáztuk a katonákkal, hogy minket minden érdekel (ez egy állandó visszatérő poén: elmegy a civil kutató katonákat nézni, akik a terepen mindig alul informáltak és defenzívek, hogy mit keres itt egy civil. Aztán némi beszélgetés után realizálják a helyzetet, és néha csodákra is képesek lesznek), körbeautózhattuk a repteret és egészen sajátos látószögből fotózhattunk. Asszem ezek a francia légierő Tigerjei voltak.



 Ezek itt random civil és katonai gépek. Egy kanadai C-130-as

Egy különleges Blackhawk

Egy civil An-32-es



Egy civil AN-26B



Szerintem ez az afgán légierő egyik C-27Aja, ami azért meglepő, mert ez az amerikai segélyprogram egyik legnagyobb kudarca volt, a gépek sosem álltak rendszerbe (de ezek szerint repültek azért velük)


Egy katonákat szállító kanadai kontraktor talán Bell 142essel?


Egy német C-160 Transall


A már említett Blackhawk, de melyik alváltozat?


Az afgán légierő helikopterei


És C-27esei


Egy beérkező Mi-8as, nem ENSZ-es, mert azokra rá van írva, egy "sima" kontraktor.


Ez a Vöröskereszt Nemzetközi Bizottságának (ICRC) Afganisztánon belüli shuttle járata. Utaztam ilyennel még 2006-ban Mazar és Kabul között, szerintem egy Beechcraft 1900-as.


Mi-8T, még én is le tudom olvasni, elég viseltes darabnak tűnt, ahogy nekigurulásból felszállt ez a helyi darab.



Egy beérkező Mi-8MTV-1-es



Egy elrugaszkodó An-32-es, nem tudok rájönni milyen társaságé volt.


Categories: Biztonságpolitika

Parlement européen: Macron ne marche plus seul

Coulisses de Bruxelles - Sun, 04/22/2018 - 19:31

Emmanuel Macron a lancé sa campagne en vue des élections européennes de mai 2019, mardi 16 avril, à Strasbourg, en répondant durant 3h30 aux questions des députés européens. Ce n’est pas un hasard si le Président de la République a choisi cette date pour honorer l’invitation que lui a adressé, au lendemain de son élection, Antonio Tajiani, le président du Parlement européen, comme il l’a reconnu: « ce moment » est « particulier », car « c’est celui qui nous sépare des élections européennes à venir, où nous aurons à faire vivre nos combats pour les idéaux qui nous ont faits ». Très combatif, il a donc proclamé qu’il n’avait renoncé à aucun de ses projets de réformes de l’Union énoncés lors de son discours de la Sorbonne de septembre dernier, même s’ils sont pour l’instant enlisés.

Macron choisit le débat

Surtout il a fait le déplacement de Strasbourg pour se positionner dans la réorganisation de l’échiquier politique européen qui s’annonce, En Marche n’ayant aucune existence au niveau européen, faute d’élus et faute d’appartenir à l’une des grandes familles politiques. Pour préparer son déplacement, il a reçu à Paris, la semaine dernière, les patrons des groupes politiques non eurosceptiques de l’europarlement... Sauf Guy Verhofstadt, le très fédéraliste patron du groupe libéral, victime collatéral des bombardements en Syrie: lui qui lui coure après depuis un an devra encore patienter…

« Je lui ai proposé deux formats pour son intervention », m’a expliqué Antonio Tajiani : « soit un discours sans question comme le font les chefs d’Etat et les rois, soit un débat avec les eurodéputés, un exercice auquel sont davantage habitués les chefs de gouvernement. C’est lui qui a choisi le second format qui est inédit pour un chef d’Etat français ». Et cela lui a réussi, Emmanuel Macron n’étant jamais aussi bon que dans l’échange musclé comme il l’a montré lors du débat de second tour face à Marine Le Pen ou lors de son entretien avec Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Il a d’ailleurs regretté de ne pas pouvoir le faire en France, Constitution oblige.

Enfoncer un coin dans le PPE

Dans son discours introductif, Emmanuel Macron a d’emblée voulu enfoncer un coin au sein du PPE (conservateurs européens), le principal groupe politique du Parlement, qui accueille sur ses bancs des partis qui sont plus proches de l’extrême droite que des valeurs de la démocratie-chrétienne des origines. Sans jamais citer le Fisdesz du Hongrois Viktor Orban ou les partis conservateurs alliés à l’extrême droite, à l’image des Autrichiens, il a mis en garde contre la réapparition d’une « forme de guerre civile européenne », « où nos différences, parfois nos égoïsmes nationaux paraissent plus importants que ce qui nous unit face au reste du monde »,« la fascination illibérale grandit chaque jour ». « Je ne veux pas laisser s’installer cette illusion mortifère qui, ne l’oublions jamais, ici moins qu’ailleurs, a précipité notre continent vers le gouffre. L’illusion du pouvoir fort, du nationalisme, de l’abandon des libertés. Et je récuse cette idée qui gagne même l’Europe que la démocratie serait condamnée à l’impuissance. Face à l’autoritarisme qui partout nous entoure, la réponse n’est pas la démocratie autoritaire mais l’autorité de la démocratie ». Pour Macron, « la démocratie européenne, je le crois très profondément, est notre meilleure chance. La pire des erreurs serait d’abandonner notre modèle, j’ose dire notre identité ».

S’il a abandonné l’idée, fantasmagorique, de détacher la CDU du PPE, le principal vecteur d’influence allemande au sein de l’Union, il n’a manifestement pas renoncé à affaiblir ce regroupement des conservateurs européens soit en le poussant à faire le ménage dans ses rangs, soit en détachant les partis les plus mal à l’aise avec amitiés malsaines, à l’image d’une partie des Républicains progressistes (et non de l’UDI comme écrit par erreur) ou de la Nouvelle Démocratie grecque tentée de moderniser son image. Un tel éclatement du PPE, encore improbable il y a six mois, a pris davantage de consistance avec sa droitisation menée tambour battant par l’Allemand Manfred Weber, membre de la très conservatrice CSU bavaroise, secondé par le très réactionnaire Partido Popular espagnol. Sentant le danger, des caciques du PPE ont proposé à En Marche de les rejoindre, ce qui serait évidemment un suicide pour Macron et pas seulement à cause de sa dérive droitière: aujourd’hui, ce groupe est la principale force de blocage des réformes européennes…

Un groupe autour d’En Marche

Le second groupe, « socialiste et démocrates » (S&D), est d’ores et déjà en lambeau après les élections allemandes et italiennes. Le parti démocrate italien semblait prêt à rejoindre En Marche, peu soucieux de rester dans le même groupe que le PSOE espagnol qui soutient, pour cause de crise catalane, Jean-Claude Juncker, le président PPE de la Commission, et son âme damnée et secrétaire général, l’Allemand du PPE Martin Selmayr, accusés d’avoir fait le jeu des démagogues en Italie par leur politique migratoire. Mais, pressés par leurs partenaires sociaux-démocrates, ils hésitent à franchir le pas. Ce qui risque de leur coûter cher, le Mouvement Cinq étoiles (M5S), qui a gagné les élections générales et est déjà donné vainqueur des prochaines européennes, ayant fait des offres de services à Macron en faisant valoir qu’il était sur la même longueur d’ondes sur les questions européennes…

L’Allemand Udo Bullman, le patron du groupe socialiste et démocrate (S&D), en lançant à Macron, « avec qui allez-vous travailler » a paru totalement déphasé et en retard d’un train. Car En Marche devrait agréger autour de lui, outre M5S ou les Démocrates, Ciudadanos, le parti qui caracole en tête des sondages en Espagne, trois quart du groupe libéral de Guy Verhofstadt, peut-être les Verts allemands et une partie du PPE. En Marche n’exclut même plus de devenir le premier groupe du Parlement, un pari qui paraissait fou il y a quelques mois encore. Macron, encore une fois, est servi par la chance: affaiblissement des chrétiens-démocrates allemands, crise catalane, effondrement des Démocrates italiens et normalisation du M5S, autant d’évènements qui ont rebattu les cartes européennes.

Macron ne renonce à rien

Macron a profité de ces grandes manoeuvres pour envoyer un signal de fermeté à Angela Merkel, la chancelière allemande, dont le parti semble toujours aussi peu allant dès qu’il s’agit de réformer l’Union et surtout la zone euro. Le socialiste Udo Bullman a d’ailleurs reconnu que « de petits Schäuble (du nom de l’ancien ministre des Finances) ont commencé à se positionner au Bundestag pour empêcher toute réforme de l’Union ». Macron n’a donc laissé aucun doute sur sa détermination de tout changer: la zone euro, avec un budget propre, une union bancaire, un ministre des finances et un parlement dédié. Le budget à 27 dont les dépenses devraient être conditionnés à des critères de convergence fiscale et sociale.

Les institutions en rejetant tout élargissement aux Balkans, comme le veulent Berlin et la Commission,: « on ne va continuer à cavaler sans réformes institutionnelles ». « Ce n’est pas le peuple qui a abandonné l’idée européenne, c’est la trahison des clercs qui la menace », a taclé le chef de l’Etat. « Il faut entendre la colère des peuples d’Europe. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire comme hier, c’est-à-dire refuser de parler d’Europe, répartir les places et accuser Bruxelles ou Strasbourg de tous les maux ». Macron veut donc répéter son succès hexagonal en faisant table rase de « l’ancienne Europe »… On aurait tort de le sous-estimer.

Photo: REUTERS/Vincent Kessler

N.B.: version longue et modifiée de mon article paru dans Libération du 18 avril.

Categories: Union européenne

Adaobi Tricia Nwaubani on the teenager fighting school bus sex pests

BBC Africa - Sun, 04/22/2018 - 01:15
How one girl started an app to stop harassment of students on the commute to school in Tanzania.
Categories: Africa

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Kim Jong-un, nouvel acteur du troisième âge nucléaire

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Sat, 04/21/2018 - 19:18
Pierre Vandier est amiral, mais pas que... Dans un livre qui tombe a pic, il decrit les nouvelles conditions de la dissuasion nucleaire. Bien vu !
Categories: Défense

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