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La gendarmerie dresse le bilan du premier semestre : Alarmante recrudescence de la criminalité

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:47

Outre le trafic de drogue et de psychotropes, les cambriolages et les agressions, 3 affaires d’homicide volontaire ont été traitées!

Abordant la criminalité globale, enregistrée au cours de ce semestre, les gendarmes ont dressé leur bilan! Alarmante recrudescence de la criminalité. Ces affaires concernent la criminalité de droit commun, la criminalité organisée, les infractions aux lois spéciales et l’exécution des mandats de justice.

En effet, pas moins de 2100 affaires ont été traitées et 750 individus ont été arrêtés par les unités du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger, dans le cadre de son action dans le domaine de la police judiciaire, durant les quatre premiers mois de 2018, pour divers crimes liés à l’atteinte aux personnes et aux biens notamment pour vol, coups et blessures volontaires, faux et atteinte à l’économie nationale.

L’examen des statistiques présentées permet de relever une augmentation considérable en matière d’affaires traitées par rapport à la même période de l’année écoulée. «Les unités du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger ont enregistré, dans le domaine de la police judiciaire, durant les quatre premiers mois de l’année 2018 à Alger, 2 122 affaires pour divers crimes dont 1229 crimes d’atteinte aux biens et 794 affaires d’atteinte aux personnes, outre 53 crimes liés à la famille et aux moeurs», selon le lieutenant Souad Ounis. Il s’agit également de sept affaires liées à la sécurité et l’ordre publics, précise-t-on. Les saisies de drogue connaissent de plus en plus une hausse. Ces derniers mois ont été marqués par la saisie de 6 kg et 64 grammes de kif traité et 243 grammes de cocaïne, en sus de 4 383 comprimés psychotropes.

Outre le démantèlement de plusieurs réseaux, à Alger, pour escroquerie, faux et usage de faux en écritures administratives, trafic de drogue et de psychotropes, cambriolage et agressions contre des citoyens, ces unités ont traité lors de la même période, trois affaires d’homicide, dont les mis en cause ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Dans ce même ordre d’idées, on note que, les mêmes services ont démantelé un réseau composé de 18 individus impliqués dans le vol de 875 quintaux de ronds à béton, la récupération de produits alimentaires impropres à la consommation et de 8 quintaux d’abats congelés de dinde destinés à la consommation, le certificat médical du vétérinaire et le registre du commerce étant manquants. Les mêmes éléments ont procédé a la saisie de 3950 kg de fromage. Quant à l’identification des personnes et des véhicules, l’officier supérieur a indiqué que les unités relevant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale ont procédé, lors des quatre premiers mois de 2018, à l’identification de 192.005 individus et 69.536 véhicules, ce qui a permis l’arrestation de 434 individus recherchés et la restitution de 22 véhicules.
L’officier supérieur a relevé, en outre, que dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, 42 migrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés avant d’être déférés devant les juridictions compétentes.
Enfin, il est important de souligner que la recrudescence de la criminalité sous toutes ses formes appelle à la conjugaison des efforts à tous les niveaux.

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Categories: Afrique

Cybersecurity agency hopes for 24/7 crisis response centre in Brussels

Euractiv.com - Thu, 06/07/2018 - 12:46
The EU cybersecurity agency ENISA wants to open its first Brussels office by mid-2019 to manage major crises around the clock.
Categories: European Union

Gaid Salah à la 12ème division d’infanterie mécanisée: « La force de l’ANP provient du moral de ses éléments »

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:44

Par Ikram GHIOUA.

«Nos ambitions de modernisation de l’Armée nationale populaire, sont grandes et infinies.»

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, effectue depuis hier, une visite de travail et d’inspection de deux jours en 1ère Région militaire. Lors de la première journée, la visite a été entamée à la 12ème division d’infanterie mécanisée à Djelfa. Infatigable, le vice-ministre de la Défense nationale a redoublé d’efforts en ce mois pour garder le contact direct avec ses éléments. A l’issue de cette visite l’hôte de la wilaya de Djelfa, a lors d’une rencontre en compagnie du général-major Habib Chentouf, commandant de la 1ère Région militaire, avec les cadres et les éléments de la division d’infanterie prononcé un discours, tout en donnant des orientations, non sans avoir évalué le degré du rendement de l’Armée nationale populaire et non sans avoir averti à la clôture de son allocution: «L’Armée nationale populaire a gardé un oeil sur l’Algérie et a veillé à sauvegarder sa souveraineté nationale, ainsi nous avons toujours rappelé que l’Algérie est l’élan et en est la finalité. Elle est l’aboutissement pour lequel nous oeuvrons, au sein de l’Armée nationale populaire, et pour lequel nous ne ménageons aucun effort afin de réaliser davantage de développement, et obtenir plus de facteurs de force et de modernité.»
S’adressant à son assistance, le vice-ministre de la Défense nationale avait entamé son intervention en soulignant: «Je confirme, en vous regardant droit dans les yeux et en lisant les expressions de la force et de la vigueur sur vos visages, que vous représentez la pierre angulaire d’un édifice dont les fondations sont profondes, nommé l’Armée nationale populaire», il ajoute avec la même détermination, s’adressant aux soldats: «La force de votre armée provient du moral de ses éléments, et ceci est une certitude bien évidente, dont nous avons pleine conscience en tant que Haut Commandement, et dont nous oeuvrons inlassablement à renforcer les fondements entre les rangs, et constatons avec grande satisfaction les fruits à travers ce moral solide, bien mis en évidence par les contributions des éléments militaires dans toutes leurs catégories, chacun dans le cadre de ses compétences, et dans tous les domaines, notamment l’accomplissement de la mission de lutte contre le reste des terroristes jusqu’à leur totale éradication.»
Le général de corps d’armée tient à rappeler devant ses troupes: «Nous continuons à affirmer que nos ambitions de modernisation de l’Armée nationale populaire, sont grandes et infinies, qui exigent de se doter en permanence de détermination, et de ne pas succomber au piège de l’autosatisfaction, peu importe l’ampleur des résultats obtenus.» Il estime donc que «c’est ainsi et sur cette voie qu’est adoptée la réévaluation continue des méthodes utilisées, car la parfaite réévaluation exige de l’individu d’effectuer des examens successifs des travaux réalisés en veillant à les soumettre aux tests nécessaires». Dans son intervention pleine de sens, le chef d’état-major de l’ANP revient sur certains critères dont doivent jouir sans modération les soldats attestant que «nous sommes parfaitement convaincus que la contribution ayant trait à l’aspect de compétences, des qualifications et des aptitudes, dans tous les sens portés par cet aspect dans le rehaussement de la disponibilité et de la réussite sur le terrain, est une contribution importante et nécessaire. Nous sommes pleinement conscients, que les exigences de l’aspect moral et ses contributions dans la promotion des degrés d’état-prêt au combat et opérationnel des éléments et des unités, est une contribution vitale, voire impérative».
Dans cet objectif précisément, a-t-il ajouté, «nous continuerons à remémorer à chaque occasion, au sein des rangs, les tenants d’un moral solide, qui sont les exploits de notre Histoire nationale, et le soin de les enraciner dans les coeurs et les esprits des personnels, de faire de ses événements, de ses faits et ses multiples stations, une motivation pour davantage d’efforts, un encouragement pour le travail fructueux et un exemple dont les leçons sont à suivre».
Tout en saluant les efforts remarquables de la 12ème division d’Infanterie mécanisée et l’ensemble des unités et des formations déployées à travers la 1ère Région militaire, il ajoute: «Je vous exhorte, au sein de la 12ème division d’infanterie mécanisée, à faire de vos bras solides les piliers inébranlables de nos Forces armées, de faire de vos esprits une source d’innovation au combat, et à veiller à faire de vos coeurs un rempart de l’amour de l’Algérie.» Insistant sur l’importance de garder un moral solide, il ajoute: «Nous avons oeuvré à rendre le moral des éléments un fondement des plus importants, sur lequel s’érige l’ensemble de nos efforts de développement, car nous sommes convaincus que la mesure véritable et rationnelle pour juger l’état-prêt d’une armée, est l’évaluation du moral, alors, veillez à en conférer l’importance qui lui revient. Celui qui maîtrise parfaitement et amplement la formule de la réussite, trouvera sans aucun doute sa voie vers le succès.»
Cet aspect mental se traduit, selon le vice-ministre de la Défense nationale «par une sagesse dans la réflexion, une rationalité de la pensée, une opinion avisée lors de l’exercice des missions, une lucidité, un discernement, un réalisme et une objectivité en faisant ressortir les critères de la réussite et les facteurs du succès». Ces critères, sont pour lui «les clés de la perfection, de l’innovation et du talent, voire du succès». D’où son insistance sur «le bilan des résultats obtenus année après année, le bon emploi de la pratique et des expériences acquises, aussi bien lors des opérations que pendant l’entraînement et la préparation au combat dans toutes ses phases et ses niveaux, ou lors des étapes des multiples formations, sont les moyens les plus adaptés et les plus efficients afin d’obtenir les résultats escomptés».
Ainsi donc pour le général de corps d’armée «l’aspect de sensibilisation et de prise de conscience sont un pilier stable qui maintient les édifices du travail laborieux, et nous oeuvrons pour cela avec persévérance, car au regard des évolutions des événements et des mutations s’opérant dans la région et la sous-région, l’Armée nationale populaire a gardé un oeil sur l’Algérie et a veillé à sauvegarder sa souveraineté nationale, ainsi nous avons toujours rappelé que l’Algérie est l’élan et en est la finalité.
Elle est l’aboutissement pour lequel nous oeuvrons, au sein de l’Armée nationale populaire, et pour lequel nous ne ménageons aucun effort afin de réaliser davantage de développement, et obtenir plus de facteurs de force et de modernité». Le message du vice-ministre de la Défense nationale intervient comme pour avertir des dangers qui assiègent le pays et des énormes efforts de l’ANP pour préserver l’Algérie.

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Categories: Afrique

Neue Regierung in Spanien vereidigt

Euractiv.de - Thu, 06/07/2018 - 12:40
Spaniens neue Regierung steht, heute wurden die Minister eingeschworen. Allerdings werden noch vor 2020 Neuwahlen erwartet.
Categories: Europäische Union

Banken: Niedrige Zinsen haben Postfinance zugesetzt

Blick.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:39

BERN - BE - Niedrigzinsen und gesetzliche Regulierung haben das Geschäftsmodell der Postfinance laut Konzernchef Hansruedi Köng in die Krise gestürzt. Damit begründet er den Abbau von 500 Stellen. Künftig könnten Kunden keinen Berater mehr haben, sondern ein Call-Center anrufen.

Seit 2012 sei der Zinsertrag drastisch erodiert und um 0,5 Milliarden Franken gesunken, sagte Postfinance-Chef Hansruedi Köng am Donnerstag an einem Mediengespräch in Bern. Das sei einer der Gründe, weshalb es zum geplanten Abbau von 500 Stellen bis 2020 kommt. Diesen hatte das Unternehmen am Dienstag angekündigt.

Neben den Niedrigzinsen macht der Post-Tochter die Gesetzeslage zu schaffen. «Die Regulierung ist eine Giftpille», sagte Köng. Der Bund als Besitzer mache ihnen das Leben schwer. Die Regulierung sei komplex, teuer und drücke auf das Ergebnis. Von Gesetzes wegen darf die Post-Tochter selbst keine Kredite vergeben.

Diese beiden Faktoren stosse die Postfinance weg von ihren traditionellen Geschäftsmodell, welches gemäss Köng «in der Krise steckt». Das Unternehmen wird nun umstrukturiert und sich digital transformieren.

Betroffen sein werden zunächst vor allem Beraterinnen und Berater. Der Konsultationsplan, der wegen des Stellenabbaus nötig wird, sieht vor, dass diese künftig kein Portfolio mit eigenen Kunden mehr haben. Vielmehr will Postfinance eine «Kampagnensicht» einführen. Das heisst: Die Kunden haben bei Fragen nicht ihren persönlichen Berater, sondern rufen ein Call-Center an. Ein Berater wiederum nimmt Kontakt mit unterschiedlichen Kunden für spezielle Angelegenheiten auf.

Die Umstrukturierung sieht zudem eine Automatisierung und Digitalisierung vor. So sollen repetitive Prozesse automatisiert werden und andere Prozesse ausgelagert werden. So werden Konten künftig digital eröffnet. Für diese Aufgabe hat Postfinance bereits im Jahr 2016 mit Axon Ivy das Joint-Venture Finform gegründet.

Postfinance-Chef Köng erläuterte im Video-Interview mit Keystone_sda, dass auch neue Geschäftsfelder eröffnet und dort Stellen geschaffen werden. Diese Geschäftsfelder sollen die wegfallenden Erträge aus dem Zinsgeschäft auffangen. Eine neue Einnahmequelle will Postfinance zudem über die Einführung von Gebühren erschliessen.

Weg vom alten Geschäftsmodell, hin zu einem digitalisierten neuen Weg, lautet das Credo. «Die Postfinance ist noch viel zu analog aufgestellt», gibt Köng zu. Das definierte Ziel der Finanzabteilung der Post ist nichts weniger als «die führende digitale Bank in der Schweiz und unter den Top 10 der digitalen Banken in Europa» zu sein. Das sei ambitiös, sagt Köng. Doch dass Unternehmen müsse sich aber nun transformieren, um überlebensfähig zu sein. Es müsse ein «Digital Powerhouse» werden.

Für die Gewerkschaft Syndicom kommen diese Massnahmen zu spät, wie sie bereits am Dienstag mitteilte. Die Postfinance-Geschäftsleitung habe es verpasst, die digitale Transformation des Unternehmens frühzeitig anzugehen. Die Leidtragenden seien nun die Mitarbeitenden.

Categories: Swiss News

EU loses €60 billion annually to counterfeits

Euractiv.com - Thu, 06/07/2018 - 12:36
According to a study by the EU’s Intellectual Property Office, revenue losses generated by counterfeiting in Europe remain high. EURACTIV.fr reports.
Categories: European Union

Une piétonne renversée par un tram est décédée

24heures.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:36
Une femme hospitalisée depuis lundi a succombé à ses blessures après avoir été happée par un tram.
Categories: Swiss News

Cseh és szlovák cégek neve is felmerült a leleplezett magyar számlagyár kapcsán

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 06/07/2018 - 12:35
Egyszerre több mint 240 pénzügyi nyomozó, pénzügyőr és informatikus dolgozott azon, hogy Magyarország több mint hetven pontján lefoglalják a bizonyítékokat, írta a Hírpress.hu.

European Youth Event 2018

Euractiv.com - Thu, 06/07/2018 - 12:33
The European Youth Event is a unique opportunity for young Europeans to make their voices heard. EURACTIV went to Strasbourg to learn more about their hopes for the upcoming European Parliament elections, as well as their visions for the future of the EU.
Categories: European Union

Három szlovákiai egyetem a legjobb ezer között

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 06/07/2018 - 12:33
Három szlovákiai felsőoktatási intézmény került fel a QS World University Rankings toplistájára, a világ 1000 legjobb egyeteme közé.

Citizens and sustainable development are big losers in EU’s next research programme

Euractiv.com - Thu, 06/07/2018 - 12:31
The Commission has unveiled its proposal for Horizon Europe 2020 and this comes at a critical time for the EU. But there needs to be close monitoring of the research agenda set, as current proposals could have dire consequences for democracy and sustainable development, writes Jill McArdle
Categories: European Union

«Big Five»-Ligen cashen ab: Fussballmarkt auf Rekordniveau

Blick.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:30

Düsseldorf – Der europäische Fussballmarkt bewegt sich einer Studie zufolge dank der TV-Vermarktungsrechte auf Rekordniveau. Ein Löwenanteil entfällt dabei auf die «Big Five»-Ligen.

So seien die Gesamtumsätze der Ligen in der Saison 2016/17 um vier Prozent auf 25,5 Milliarden Euro gestiegen - Transfererlöse ausgenommen, teilte die Unternehmensberatung Deloitte am Donnerstag mit.

Dabei entfielen mit einem Marktanteil von 58 Prozent 14,7 Milliarden Euro (plus neun Prozent) auf die sogenannten «Big Five»-Ligen - England, Spanien, Deutschland, Italien und Frankreich.

«Der Trend der vergangenen Jahre setzt sich also ungebrochen fort - was klar für die weiter steigende Popularität des europäischen Fussballs spricht», sagte Stefan Ludwig, Partner und Leiter der Sport Business Gruppe bei Deloitte.

Grösster Wachstumsmotor seien die Fernseh-Vermarktungsrechte. Spannend sei aber, wie sich die Digitalisierung, die sich verändernde Mediennutzung und die Internationalisierung der Clubs auf die Erlösentwicklung auswirken werden.

In der Saison 2016/17 dominierte mit grossem Abstand die englische Premier League den europäischen Fussballmarkt mit einem Umsatz von 5,3 Milliarden Euro. Wegen der neuen TV-Vermarktungsrechte in Spanien überholte die Primera Division mit einem Umsatz von 2,9 Milliarden Euro die Bundesliga, die 2,8 Milliarden erlöste.

In Deutschland trat der neue TV-Vertrag erst in der jüngst abgelaufenen Saison in Kraft. Auf Platz vier rangiert die italienische Serie A mit 2,1 Milliarden Euro gefolgt von Frankreichs Ligue 1 mit 1,6 Milliarden auf Platz fünf.

Categories: Swiss News

Les parlementaires en course d'école

24heures.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:30
Cette année, le PLR s’est rendu en Suisse centrale, tandis que le PDC a pris la direction de Fribourg. Reportage en vidéo.
Categories: Swiss News

Major plans for Hong Kong-style hub in Central Asia revealed

Euractiv.com - Thu, 06/07/2018 - 12:29
Wheels are in motion to set up a Hong Kong-type financial hub in Kazakhstan, following the unveiling of plans by the governor of the Astana International Financial Centre (AIFC) at an international conference marking the 20th anniversary of Astana, on 5 June.
Categories: European Union

Portugal-algérie, aujourd’hui à 20h15 : Fernando Santos : «Il y a beaucoup de talent dans cette équipe algérienne»

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:26

Said F.

«Cristiano Ronaldo sera présent face à l’Algérie»

Le sélectionneur portugais, Fernando Santos, a animé hier un point de presse avant la rencontre amicale de ce soir face à l’Algérie. Celui qui a mené le Portugal au sacre lors du précédent Euro 2016 est revenu sur son adversaire du jour à savoir l’EN : «Bien sûr que nous prêtons une forte attention à nos adversaires. Nous essayons de les connaitre. Nous avons des vidéos de nos adversaires. Nous savons que l’Algérie a des joueurs de grande qualité. Et ce n’est pas le résultat de son match face au Cap Vert qui va exercer une quelconque influence sur le match de demain même si nous avons beaucoup de respect pour l’équipe du Cap-Vert», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Il est évident que les joueurs d’Algérie vont aborder le match du Portugal d’une manière bien différente que   contre le Cap Vert. Le match de demain sera l’occasion pour les joueurs d’Algérie de montrer ce dont ils sont capables.»

«Je connais Mahrez, Slimani et Brahimi, ce sont des joueurs pétris de qualité»
Le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos n’a pas tari d’éloges sur la sélection algérienne. Présent hier en conférence de presse, l’entraîneur portugais a également déclaré connaitre le duo Yacine Brahimi-Islam Slimani au vu de leur expérience au Portugal avec le FC Porto et le Sporting Lisbonne : «Nous allons affronter une équipe algérienne de valeur avec beaucoup de qualités techniques. Je connais Mahrez, Slimani et Brahimi. Ce sont des joueurs qui possèdent beaucoup de qualités techniques.»

«On n’a pas oublié la consécration de Madjer en LDC et son but face au Bayern»
Le sélectionneur du Portugal a également évoqué les souvenirs de la consécration du FC Porto en C1 face au Bayern Munich grâce notamment à un but d’anthologie inscrit par l’actuel sélectionneur national, Rabah Madjer. «On n’a pas oublié la consécration de Madjer en LDC et son but face au Bayern Munich», a-t-il déclaré. Voilà qui devrait faire plaisir à Madjer.

«Cristiano Ronaldo sera présent face à l’Algérie»
N’ayant rejoint que cette semaine le stage de préparation de la sélection portugaise à Lisbonne, Cristiano Ronaldo devrait tenir sa place sur le terrain ce soir face à l’EN. C’est ce qu’a affirmé le sélectionneur portugais, Fernando Santos, hier, en conférence de presse : «Comme en 2016, Cristiano Ronaldo et Pepe étaient arrivés un peu en retard en sélection avant le début de l’Euro en raison de leur participation à la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid. Cette année, il n’y avait que Cristiano Ronaldo qui est arrivé en retard avant le début de ce mondial en raison, une nouvelle fois, de sa participation à la finale de la Ligue des champions avec le Real. Cristiano sera très certainement présent demain (Ndlr : aujourd’hui) face à l’Algérie.»

«Ce n’est pas le résultat du match de l’Algérie face au Cap-Vert qui va exercer une quelconque influence sur la rencontre de ce soir»
Le sélectionneur du Portugal a également été interrogé sur la situation de Cristiano Ronaldo. Le quintuple Ballon d’Or avait laissé entendre qu’il pourrait quitter le Real Madrid à l’issue de la finale de la LDC face à Liverpool. Connu pour être proche de CR7, Fernando Santos a été interrogé sur l’état d’esprit du joueur du Real Madrid à son arrivée au stade de la sélection portugaise : «On a écrit beaucoup de choses sur lui. Mais ce que je peux vous assurer est que Cristiano Ronaldo sera titulaire demain face à l’Algérie.»

«Je n’ai pas encore dans ma tête le onze qui débutera le Mondial»
A la question de savoir si la présence de Cristiano Ronaldo va le pousser à revoir son système de jeu, Fernando Santos a répondu : «Non, on continuer à jouer comme nous avons l’habitude de le faire.»   Il ajoutera : «Si j’ai encore des doutes sur le onze qui va débuter le mondial face à l’Espagne ? Mais bien sûr que oui. J’ai vingt-trois joueurs en qui j’ai beaucoup  confiance. Il nous reste encore une semaine avant d’affronter l’Espagne. On verra ce qui se passera d’ici là. On ne peut pas établir dès maintenant un onze pour un match qui va se jouer d’ici à une semaine. Bien sûr qu’il y a un schéma de base qui est défini. C’est évident. Mais j’ai une forte confiance en mes joueurs.»

«Voilà pourquoi le match de l’Algérie est très important pour nous»
Concernant ses attentes pour ce match amical d’aujourd’hui face à l’EN, le premier responsable à la barre technique du Portugal, Fernando Santos, dira : «Notre objectif pour ce match amical face à l’Algérie est de chercher à faire évoluer l’équipe. Nous allons essayer d’analyser tout ce qui va se passer pendant ce match afin d’apporter les derniers réglages avant le début du Mondial. Il ne faut pas oublier que c’est notre dernier match amical avant le tant attendu match face à l’Espagne en coupe du Monde. Il va falloir donc prendre ce match amical très au sérieux afin d’être  prêts pour le début du Mondial.»

«J’espère qu’il y aura une forte présence de notre public ce soir»
Alors que la sélection portugaise reste sur une série très négative de trois matchs de suite sans le moindre succès (Une défaite contre les Pays-Bas et deux matchs nuls contre la Tunisie et la Belgique), les coéquipiers de Cristiano Ronaldo tenteront de se ressaisir ce soir face à l’Algérie et  à quelques jours seulement du début du Mondial. Le sélectionneur portugais attend d’ailleurs un soutien indéfectible de la part des fans lors de ce dernier match amical avant le Mondial : «J’espère qu’il y aura une forte présence de notre public demain (Ndlr : aujourd’hui) face à l’Algérie. J’espère aussi que le public va continuer à nous soutenir comme cela avait été le cas à Paris lors du dernier Euro.»

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Categories: Afrique

Le proxénétisme marocain en plein essor à Cotonou

24 Heures au Bénin - Thu, 06/07/2018 - 12:24

Cotonou connaît de plus en plus une nouvelle forme de prostitution surtout celle étrangère. Ramenées principalement de Casablanca, la capitale marocaine, des jeunes filles séjournent au Bénin sous des contrats de travail de sexe établis par des proxénètes qui ciblent une clientèle spéciale et d'un certain standing social. Le phénomène prend davantage de place avec une clientèle plus exigeante.

Samedi soir, 21h30, un véhicule haut de gamme, noir et d'immatriculation béninoise, franchit le portail de l'hôtel situé en plein cœur du quartier Ganhi, non loin du monument aux morts. Il se glissa et s'immobilisa devant la porte qui conduit au night club de l'hôtel. A son stationnement, le concierge du coin se précipita et ouvrit les portières du véhicule. Au bout de quelques secondes, six (06) jeunes filles sortent, toutes blanches avec, pour la plupart, des voiles. Deux autres portent le foulard islamique encore appelé tchador. Elles sont, à première vue, des musulmanes.
« Le conducteur est un Béninois et fait souvent ce travail presque deux fois par semaine, les deux soirées du week-end », confie le concierge, qui officie au sein du personnel de l'hôtel depuis bientôt quatre (04) ans. Au service d'une société privée de sécurité et de gardiennage, il n'a jamais été muté depuis qu'il a été affecté à cet endroit.
Les filles, sorties du véhicule, se dirigent à la porte d'entrée et s'éclipsent au fond de la pièce éclairée par une lumière tamisée et une musique assourdissante. A l'intérieur, un petit monde comprenant une dizaine d'autres filles de peau blanche. Ces dernières s'étaient regroupées dans un coin, un peu loin du dancing floor et des sièges du hall. Un endroit spécial aménagé pour elles et qui leur permet de se faire remarquer autrement à travers un coup d'œil dans la pièce. Elles sont toutes musulmanes, à majorité, marocaines ramenées spécialement pour ce travail dans la ville de Cotonou et environs.
« Je suis de Casablanca et suis arrivée au Bénin, il y a vingt (20) jours à peine. Ce n'est qu'ici que j'ai retrouvé mes compatriotes marocaines », confie T., une des jeunes filles descendues du véhicule.
Les raisons qui motivent leur venue au Bénin sont de divers ordres mais le but reste et demeure le même : être employées pour assouvir l'appétit libidinal de certains hommes friands des musulmanes et ayant un statut social agréablement apprécié. Dans le rang de la clientèle, des personnalités béninoises, des Libanais et des Indo-pakistanais vivant à Cotonou, au Bénin.
Le même phénomène s'observe à la Haie Vive. Dans un restaurant de ce quartier résidentiel, situé non loin de l'aéroport international de Cotonou, l'accès y est strictement réservé aux personnes d'une certaine classe sociale et aux étrangers, habitués du coin. Un accès filtré et rigoureusement contrôlé afin de ne laisser aucune faille pouvant entraver les activités, « plus ou moins illicites » qui s'y mènent.
A la devanture, pas d'affluence et aucun signe suspect. Tout semble être calme et les quelques rares clients qui viennent, maîtrisant déjà « le code », ne se font pas attendre et disparaissent au bout de quelques secondes. Après près de trois heures d'horloge passées en observation, une dizaine à peine de clients a été seulement remarquée.
Vers 2h du matin, deux (02) véhicules d'immatriculation béninoise et d'une plaque bleue (officielle) s'ébranlent et sortent des lieux. La teinte noire des vitres ne permet pas d'identifier les passagers à bord de ces véhicules mais tout porte à croire qu'il s'agit des personnalités et hauts cadres de l'administration béninoise.
« Des personnalités de la République fréquentent ici. Elus ou nommés, opérateurs économiques et hommes d'affaires de haut rang, ils viennent souvent pour se satisfaire et satisfaire leurs envies sexuelles », commente l'agent de sécurité des lieux qui confie également que « le phénomène, loin d'exister uniquement dans ces lieux publics, se déroule dans des domiciles et propriétés privés ».
« La clientèle si variée prouve l'accueil chaleureux réservé souvent aux usagers qui y trouvent pour leur goût sexuel. Dans le lot, les musulmanes (quelques Marocaines) sont en nombre dominant », dévoile l'agent de sécurité qui requiert l'anonymat.

Des Marocaines « recrutées » sous des Contrats à durée déterminée (CDD)

Ces filles marocaines, selon les informations, foulent le sol béninois sur l'initiative de certains opérateurs économiques et personnalités de haut niveau qui investissent dans leur transport et s'occupent également de leur hébergement une fois sur place.
Elles sont souvent acheminées au Bénin par la compagnie Royal Air Maroc, qui opère plusieurs vols par semaine en direction de Cotonou.
La plupart de ces filles échouent dans des snacks bars et autres coins chauds comme serveuses ou gérantes. Ces statuts sont officiels mais officieusement, c'est une autre activité qui s'y cache.
A l'ambassade du Maroc au Bénin, la plupart de ces filles n'est pas enregistrée et ne dispose pas de papiers officiels. « Difficile pour nous de se prononcer sur le sujet », se désole-t-on au secrétariat de l'ambassade à Cotonou.
Les filles descendant d'un véhicule à Ganhi

« J'ai été informée par le biais d'une voisine du quartier qui est revenue du Bénin décrivant le pays comme étant le plus paisible de l'Afrique de l'Ouest et où une telle activité se mène sans gêne contrairement à ce qui se passe au Maroc », raconte T., marocaine. La trentaine, elle précise que tous les papiers concernant son voyage ont été pris en compte par la structure qu'elle maîtrise très peu. A son arrivée à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, T. raconte qu'elle a été accueillie par deux jeunes hommes qui l'ont conduit à un domicile où son passeport et tous ses papiers lui ont été retirés. « Dans l'immeuble et après mon installation, je fais la connaissance de trois de mes compatriotes résidant déjà au Bénin depuis un temps selon leurs dires. Et c'est le même scénario avec pratiquement les mêmes acteurs », dévoile-t-elle.
Des Marocaines au stade Mathieu Kérékou de Cotonou

Il n'y a pas de réseaux de maquereaux mais des intermédiaires qui mettent à disposition des lieux d'exercice ou un carnet d'adresses mais ne gèrent pas les filles, selon les différentes confidences faites par ces Marocaines. « Une fois passée la frontière marocaine, un réseau se met en place. Un système presque codé puisqu'on recrute et on organise le déplacement de ces filles et leur hébergement sur place ici à Cotonou », décrit un des coursiers ou accompagnateur des filles.
« Un contrat de travail et de collaboration de trois (03) mois a été signé deux jours après mon arrivée au Bénin », explique T..« Quand j'avais demandé pourquoi une telle durée du contrat, ils m'ont répondu que cela court la période accordée par l'Etat béninois pour des étrangers sans visa », ajoute la Marocaine.
Un contrat qui pourrait être renouvelé une seule fois selon les efforts fournis et la rentabilité de cette dernière. Mais le renouvellement de ce contrat sera conditionné par l'obtention d'un visa de séjour au Bénin. « Alors, ces filles en général, sortent du pays à deux jours de l'expiration de leur délai de grâce, se réfugient juste dans un des pays limitrophes et reviennent à nouveau afin de bénéficier de ce temps sans visa au Bénin », confie un agent du service de l'immigration à Cotonou.
De retour à nouveau au Bénin, elles reprennent leur activité après le renouvellement, bien sûr, de leur contrat avec le proxénète responsable de leur séjour dans le pays. « La rémunération des filles est subordonnée à leurs efforts et en fonction du nombre de clients satisfaits par semaine, par mois et pendant la période du contrat », clarifie un jeune commissionnaire béninois en service dans un night club dans le 5ème arrondissement de Cotonou.
Si certaines filles débarquées dans la capitale économique bénéficient de traitement spécial, d'autres par contre, arpentent les boulevards et s'exposent surtout sur l'esplanade du stade de l'amitié de Cotonou. Là, c'est un autre calvaire qui s'y ajoute.
Des filles dans un night club à Cotonou
Habillée en robe bleue foncée, debout avec son voile noir sur la tête, elle est sur les lieux depuis une demi-heure. Sur cette esplanade extérieure du stade de l'amitié Mathieu Kérékou de Cotonou, N., Marocaine de 29 ans, attend désespérément des « clients » pour que démarre sa soirée. Mais au bout de quelques minutes d'attente sans clients, une scène inattendue se produit à notre grande stupéfaction.
Un monsieur géant, bien musclé et accompagné de deux autres de ses camarades arrive sur les lieux et se positionnent devant la jeune marocaine qui mâchait du chewing-gum, son petit sac à main en bandoulière.
« As-tu réglé le compte avant de te positionner ? », lui lance l'homme en Anglais. Au bout de quelques minutes de discussion qui a failli échouer sur des gifles, les trois sieurs ramènent la jeune fille dans un des hangars où attendaient déjà une dizaine d'autre hommes agissant, selon leurs dires, en tant qu'agents sécurité et maîtres des lieux.
La scène qui s'est produite avec la fille pourrait paraître très banale mais c'est la tasse que devrait boire toute nouvelle recrue ou venue au stade de l'amitié pour cette activité. En fait, N. passait sa troisième nuit au Bénin et en attendant de rejoindre le camp de ses compatriotes mieux logées, elle devrait aussi passer par cette étape si obligatoire.
« Nous veillons sur les filles ici et pour cela, il leur faut s'initier avec une petite dot qui leur permet de s'intégrer et de mener en toute quiétude leur activité », répond Franck, un des membres du clan, sur les raisons qui motivent un tel traitement. « En fait, c'est sa tutrice ou sa ‘'patronne'' qui devrait s'en occuper, mais elle n'a rien dit avant d'embarquer avec un client », clarifie Noël, un autre membre du groupe. Et pour n'avoir pas honoré cet engagement et procédé à cette initiation, il lui sera difficile, voire impossible de mener cette activité sur l'esplanade du stade et même aux alentours.
Ce n'est qu'après cette étape franchie que les filles marocaines pourront aisément discuter avec leurs clients et fixer leurs prix qui varient selon la tête du client et des lieux de rencontre. Comme on pouvait s'en douter, leurs prix diffèrent de ceux pratiqués par les Béninoises qui exercent cette activité.

De 50 000 à 100 000 CFA la passe pour les « escorte de luxe »

Perchées sur leurs talons aiguilles, en minijupe ou en robe transparente, les sourcils tracés au crayon noir et le visage couvert de talc pour rehausser cette blancheur si recherchée, toutes les touches sont habituellement apportées pour séduire au mieux des clients béninois fortunés, libanais, indo-pakistanais, saoudiens, des émirati, ou même des maghrébins séjournant au Bénin.
Ces « escorte de luxe », comme elles aiment se décrire, ont entre 20 et 35 ans, la plupart originaires de Casablanca et ses banlieues, et pratiquent les tarifs les plus élevés au Bénin, où le Smig est à 40 000 FCFA.
Dans les night clubs à Cotonou, les filles marocaines sont les plus « chères ». C'est d'ailleurs pour cela qu'elles sont destinées à une classe sociale économiquement stable et qu'elles se font également appelées des « escortes de luxe ». Sur l'esplanade du stade de l'amitié et dans d'autres lieux publics où elles s'exhibent pour la même cause, les tarifs de la passe est tout autre.
« Laquelle des filles voulez-vous monsieur ? », a demandé la gérante du club à notre équipe de reportage qui s'est dirigée vers ces filles regroupées dans un coin. « Si c'est elle que vous voulez, vous nous devez cinquante mille (50 000) francs CFA », lance la dame en pointant du doigt une jeune fille d'une trentaine d'années, debout à quelques mètres du dancing floor.
Il sonnait déjà 1h du matin et il ne restait que cinq de ces filles toujours en attente de clients pour le reste de la nuit. Pour ne pas terminer la soirée rien qu'en tournant les pouces, elles s'arrangent pour accueillir aussi royalement que possible, tout nouveau venu du club.
« A cette heure-là de la nuit, le tarif est revu à la baisse afin de leur permettre de réaliser au moins quelques chiffres d'affaires avant la levée du jour. Sinon, c'est soixante mille (60 000) au minimum pour une de ces filles », renseigne le disc joker (DJ), ‘l'ambianceur' du club.
Le système est organisé tel que la fille, avant le lendemain à dix (10) heures, devrait rendre compte à la patronne ou le gérant, si elle n'a pu le faire avant de quitter le club.
« Si c'est nous qui négocions avec les clients, nous recevons 60% du tarif. Si ce sont elles-mêmes, elles bénéficient de 50% du tarif. Mais si les clients sont venus ici de leur plein gré et ont fait un choix délibéré, la fille sélectionnée engrange 45% de la paye », dévoile le gérant du club. Des propos confirmés par la responsable, une Béninoise, qui a refusé de décliner son identité, prétextant travailler pour une tiers personne. En somme, c'est un plan tarifaire standard dans ces clubs de la ville de Cotonou. Et ce plan varie de 50 000 à 100 000, voire même 120 000 francs CFA la passe, y compris parfois toute la nuit.
« Les transactions passent souvent par les gérants ou les représentants des patrons qui exploitent ou qui ont fait ramener ces filles. Les filles ne perçoivent qu'à la fin du trimestre contractuel et ne disposent que d'argent de poche pour de petites courses, au cas où elles passeront les nuits dehors avec des clients », témoigne un gérant de night club rencontré à la Haie Vive, un quartier résidentiel aussi dominé par cette activité illicite.

L'ampleur du phénomène à Cotonou

Au Bénin, la prostitution, le proxénétisme et autres activités portant atteinte aux bonnes mœurs sont réprimés par la loi et une brigade spéciale a été mise en place pour cela.
La brigade des mœurs est une structure sous la tutelle de la direction de la police judiciaire.
« La brigade réprimande toutes les infractions à caractère sexuel, outrage et attentat à la pudeur, les cas de viol, l'inceste, la prostitution et toute publication obscènes même sur les médias sociaux », signale Rigobert Koutangni, commissaire de police et chef de la brigade des mœurs à Cotonou.
« Pour le cas du proxénétisme, après s'être convaincu de l'activité de prostitution d'une femme et les preuves qui prouvent qu'elle est sous contrat sexuel, nous interpellons le proxénète et nous enclenchons la procédure judiciaire et ce dernier est envoyé devant le procureur de la République », a confié un agent de la brigade qui requiert l'anonymat.
Selon les données recueillies du secrétariat de cette brigade, 20 à 35 cas de proxénètes sont interpellés par an et la période 2014-2016 a connu un fort taux. De ces chiffres, le cas spécifique des Marocaines avoisine 8 voire 12 en 2016.
« Au total, la brigade a recensé mille trente deux (1032) sites de prostitution dans la ville de Cotonou avec un total de cent quatre vingt six (186) cas spécifiques concernant le proxénétisme exploitant les filles maghrébines et d'autres du continent », renseigne le secrétariat de la brigade des mœurs.
Des chiffres inquiétants qui prouvent l'état très avancé de cette activité dans la ville de Cotonou, une ville cosmopolite. Depuis 2012, plus de cent cinquante cas de proxénétisme pour les Marocaines et pays du Maghreb ont été traités et envoyés au procureur de la République. « Notre mission s'arrête donc à ce niveau et c'est le procureur qui prend le relais pour la suite de la procédure », confie l'agent de la brigade.
L'article 334 du code pénal au Bénin stipule clairement : « Sera considéré comme proxénète et puni d'un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d'une amende de quatre cent mille (400 000) à quatre millions (4 000 000) de francs CFA, sans préjudice de peines plus fortes s'il y échet, celui ou celle (…..) qui, sous une forme quelconque, partage les produits de la prostitution d'autrui, ou reçoit des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution, (…..), qui embauche, entraîne ou entretient, même avec consentement, une personne majeure en vue de la prostitution ou la livre à la prostitution ou à la débauche. Ou celui qui fait office d'intermédiaire, à un titre quelconque, entre les personnes se livrant à la prostitution ou à la débauche et les individus qui exploitent ou rémunèrent la prostitution ou la débauche d'autrui ». Cette peine est renforcée par l'article 334 bis du code pénal qui fait courir un emprisonnement de deux (02) à cinq (05) ans et d'une amende d'un million (1 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA.
« Malheureusement, la majorité des cas des proxénètes marocains qu'a enregistré le paquet n'a pas connu de grande avancée. Le procureur de la République les a relâchés soit pour insuffisance de preuves ou vice quelconque de procédure », renseigne des sources proches du tribunal qui précisent « qu'il s'agit souvent des gros bonnets derrière cette activité ». « Néanmoins, le paquet, de 2013 à décembre 2016, a réussi à envoyé une dizaine de coursiers ou de commissionnaires de ces proxénètes en prison. Les patrons l'ayant échappé pour insuffisance de preuves et autres », précise un responsable du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
De toute évidence, les efforts de la brigade des mœurs semblent donc être vains et mêmes les dispositions du code pénale semblent être bafouées à ce stade où les proxénètes, par de simple coup de fil ou instruction, sont relâchés pour poursuivre cette activité pourtant proscrite par les textes en vigueur en République du Bénin. « Mais la lutte contre le fléau sera sans relâche », s'engage le patron de la brigade des mœurs Rigobert Koutangni.

Josaphat DAH-BOLINON

Entretien avec la psychologue Sylvie Sossou
« Les ‘'travailleuses de sexe'' ont besoin de recorporalisation, de bilan médical et de soins »
La prostitution prend de plus en plus d'ampleur dans nos sociétés et ce commerce du sexe n'épargne pas la jeune génération qui ne veut plus gagner son pain à la sueur de son front. Les conséquences sont de plusieurs ordres sur celles qui se livrent à cette dépravation des mœurs. Sylvie Akoko Sossou, psychologue clinicienne et spécialiste des ressources humaines, lève un coin de voile sur le comportement des femmes qui se livrent au proxénétisme.

Que peut-on comprendre du proxénétisme ?

Selon le lexique des termes juridiques, le proxénétisme peut être défini comme une activité délictueuse de celui ou de celle qui, de quelle que manière que ce soit, contraint une personne à se prostituer, favorise ou tire profit de la prostitution d'autrui. De nombreux faits, pouvant directement ou indirectement faciliter la prostitution, sont assimilés par le législateur à l'infraction de proxénétisme. Et l'Afrique de l'Ouest en général, le Bénin en particulier est en proie à ce fléau grandissant et les rues des grandes villes du pays sont cotées à la bourse de l'immoralité et du commerce sexuel.

Parlez-nous des conséquences découlant de cette activité sur les femmes qui s'y adonnent
Les conséquences, comme vous pouvez le constater, sont de divers ordres. Permettez que j'y aille sur deux plans : l'aspect psychique, physique.

Les conséquences psychiques

Les conséquences psychiques de la situation prostitutionnelle se manifestent par des troubles psychiques de type dissociatif, c'est-à-dire un véritable clivage ou dissociation psychique entre la personnalité prostituée et la « personnalité privée » de la personne prostituée, constituant l'aspect psychique de la décorporalisation.
Ce clivage est un mécanisme de défense psychique contre les agressions et violences vécues dans la situation prostitutionnelle ; la première de ces violences est de subir des rapports sexuels non désirés de manière répétitive.
Les notions fondamentales en matière de sexualité sont celles de désir, de plaisir et de partage, conséquent de la bilatéralité de la relation. Dans la situation prostitutionnelle, ces notions se trouvent complètement perverties, et la notion de bilatéralité de l'échange disparaît totalement. La situation prostitutionnelle n'est donc pas un échange ou une relation à caractère humain, pas plus qu'une forme de sexualité.
Le fait de subir ces rapports sexuels de manière répétitive et non désirée entraîne une dissociation psychique afin de pouvoir départager les deux univers de la personne, et surtout protéger le domaine privé des atteintes vécues dans le domaine prostitutionnel en se coupant de ce qui est éprouvé dans ce dernier. Celui-ci est totalement factices : c'est une situation simulant une relation humaine mais où tout est artificiel ; les sentiments et les émotions n'existent pas, ils sont refoulés car considérés comme des obstacles par l'acheteur de services sexuels. L'absence de tout affect humain (autre que négatif, tel que mépris de la personnalité, déni de ses désirs, ignorance de son identité humaine, assimilation à un objet sexuel totalement soumis, en résumé tout ce qui fait le caractère humain unique d'une personne est nié et doit disparaître au bénéfice du rapport strictement commercial) est extrêmement destructrice pour toute personne vivant cette situation.

Les conséquences physiques

La dissociation existant sur le plan psychique va se manifester aussi sur le plan physique, car on ne peut dissocier de manière contrôlée le ressenti physique de ce qui se passe dans la tête de la personne ; ces troubles perturbent le fonctionnement de la sensibilité corporelle des personnes prostituées, et sont aussi un mécanisme de défense : ne plus ressentir physiquement ce qui n'est pas désiré.
Les manifestations physiques essentielles vont être des troubles de la sensibilité nociceptive (ou coenesthésique), c'est-à-dire de la sensibilité à la douleur et aux sensations tactiles (du toucher), dus à la dissociation tête – corps, non – organiques. Seuil de tolérance à la douleur supérieure à la moyenne et très élevé. Elles sont capables de supporter des douleurs nettement supérieures à celles que peut tolérer une personne normale.
Dans ce cas, on parle de l'hypoesthésie. Ce terme désigne une sensibilité tactile avec la douleur inférieure à celle de la population moyenne d'une manière diffuse et générale. Plus la situation prostitutionnelle se prolonge dans le temps, plus l'hypoesthésie se transformera en anesthésie et la personne ne sent plus aucune douleur.
Quels pourront être les comportements sexuels de ces femmes dans la société ?
En premier plan, il y a des troubles de la sexualité qui sont tronquées,
dysfonctionnelles, ou quasiment absentes. Les subterfuges utilisés pour se protéger des sensations physiques liées à la relation sexuelle dans la situation prostitutionnelle contaminent la vie privée, et détruisent la qualité des relations sexuelles privées que ces personnes peuvent avoir.
Il est très important de bien comprendre la signification de l'ensemble de ces symptômes, non seulement sur le plan médical, mais aussi relationnel, social, psychologique et humain d'une manière générale.
Sur le plan médical, toute tentative de proposer des structures ou des actions de soins comme on le fait pour la population générale est vouée à l'échec. N'ayant plus la possession pleine et entière de leur propre corps, le concept même de soin n'évoque rien par rapport à un objet ou un instrument. Le soin se donne à un être vivant. Si le concept de corps dynamique et sujet disparaît, les concepts de soin et de santé disparaissent également. Ce qui n'est plus symbolisé n'est plus réel. L'absence de soins médicaux notamment, découlant de l'auto-négligence corporelle, se fait ressentir de façon importante dans l'évaluation de l'état de santé des personnes prostituées.
Sur le plan gynécologique, peu ou pas de suivi, de surveillance ou de dépistage pour les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) dont surtout le VIH/SIDA, pour les cancers gynécologiques, pour les problèmes péri – ménopausiques, pour la contraception, pour les grossesses, pour ne citer que ces cas là.
L'autre aspect est d'ordre traumatique. Les conséquences physiques et psychiques des violences corporelles et sexuelles (coups à mains nues, avec objets contondants, blessures par armes blanches, viols par les proxénètes et les acheteurs) dans la prostitution et la traite, et des violences verbales (menaces, injures, constituent souvent les tasses quotidiennes de ces femmes sexuellement exploitées pour des fins commerciales.

Y-a-t-il une prise en charge adéquate pour ces femmes ?

Difficile de le dire avec une certaine certitude. Ce qui est évident, c'est qu'on note une prise en charge presque inexistante des conséquences de la pratique prostitutionnelle sur le plan psychologique. Ces troubles d'ordre psychologique résultent de la dépression, de l'angoisse, de la phobie, tout ceci, aggravant la négligence à prendre soin de son corps et de sa santé. De plus, il y aura une aggravation de troubles ou de maladies à composante psychosomatique telles les dermatoses (eczéma, psoriasis), les gastropathies (ulcère gastrique ou duodénal, reflux gastro –oesophagien), et des problèmes rhumatismaux.
L'autre aspect très important à ne jamais négliger et qui prouve un manque de prise en charge est d'ordre additif, c'est-à-dire, la toxicomanie. Si cette dernière peut être primaire, elle est aussi souvent secondaire ou maintenue par la pratique prostitutionnelle, car les personnes prostituées expliquent que cela les aide à supporter leur activité de prostitution et les effractions sexuelles à répétition.

Est-il possible pour ces femmes de retrouver une vie normale après cette activité sexuelle commerciale ?
Oui. Mais en toute sincérité, toute relation suivie et vraie est difficile, voire quasiment inexistante. La dissociation et l'éloignement des affects et des sentiments pour se protéger rendent très difficile à construire une relation humaine nécessitant ces éléments. Il y a une ambivalence de la parole et un discours paradoxal, simplement parce que le psychisme est dissocié et la personnalité clivée. Il ne s'agit pas de mensonge ou de manipulation, mais d'alternance très rapide de temps et de lieux différents dans lesquels la parole ou le sens des mots n'ont pas la même valeur ou signification. La signification d'un moment et du lieu est toujours réelle pour la personne.
Que comprendre alors des actions capitales à mener ?

La constance et la permanence de l'écoute de cette parole sont donc indispensables pour construire une relation de confiance. Il faut savoir écouter tous les aspects d'une même parole pour pouvoir en retrouver le fil conducteur. Deux discours contradictoires chez une même personne prostituée ne sont pas révélateurs d'une simulation ou d'une dissimulation, mais d'une dissociation psychique provoquée par la situation prostitutionnelle.
Sur le plan social, toute action ou aide demande un investissement à long terme, avec présentation répétitive de l'offre d'aide. Le découpage psychique conduisant au découpage du temps et de l'espace en petites unités aléatoires rend difficile un travail d'une traite, avec un suivi optimal des différentes phases dans l'ordre chronologique. Le travail social ne peut démarrer qu'au moment où l'offre d'aide tombe dans le bon temps. La chronologie peut être très désorganisée, le suivi chaotique. Il peut y avoir reprise répétitive d'un travail amorcé sans parvenir à dépasser un stade donné pendant un certain temps. Et c'est pour cela que le suivi doit être permanent et continu.

Quelles solutions pour une prise en charge efficace et appropriée dans ce cas ?

La première chose pour stopper le processus de décorporalisation est l'arrêt de l'activité prostitutionnelle. Pour effectuer une réhabilitation médicale de la capacité et de l'autonomie de prise en charge sanitaire des personnes prostituées. Pour y parvenir, il faut la restauration de la parole de la personne prostituée, la dévictimisation, un terme criminologique désignant l'accompagnement des personnes victimes de toutes formes de violence et traumatisme et leur permettant de passer de la place de victime à une place de personne active ayant réintégré son schéma et son image corporelle. La réparation passe par la reconnaissance sociale, les soins, sans oublier la prévention de nouveaux cas de prostitution et la lutte contre les instances qui favorisent le développement de situations prostitutionnelles.
Le risque est que chaque étape de ce difficile parcours peut être l'occasion, pour une nouvelle fois, d'une survictimisation ; aggravation de la stigmatisation sociale et de situations imposées où la personne est considérée comme passive et non – décisionnaire.
Nous avons aussi la recorporalisation. C'est une méthode qui permet à la personne de se réapproprier son corps, d'être de nouveau à l'intérieur et en un seul « morceau ». La restauration de l'intégrité corporelle par des soins physiques appropriés, appelés thérapies à médiation corporelle tels que les soins kinési-thérapeutiques, des activités sportives en groupe qui sollicitent l'interaction de la personne avec les autres participants.
Ces propositions sont coûteuses en temps et en argent, mais elles sont incontournables et indispensables si on veut pouvoir réhabiliter physiquement les personnes prostituées.
Un mot pour conclure

Tout en vous remerciant de l'intérêt que vous portez à la santé psychologique de ces femmes « travailleuses de sexe », je tiens à vous préciser qu'en même temps que se fait ce travail de recorporalisation, le bilan médical et les soins pourront être entrepris. Puisque ces maux pouvant de nouveau prendre un sens sur un corps qui se remet à exister par une image et un schéma corporel en restauration, les soins venant alors s'intégrer eux-mêmes à ce processus pour le favoriser. Si je peux donc me permettre, l'ensemble de ces propositions thérapeutiques pourrait être mis en place dans le cadre d'un Centre de victimologie, qui permettrait d'une part de ne pas stigmatiser ces personnes, et d'autre part de réunir dans un même lieu toutes les phases du processus de restauration psychique et physique spécifique à ce type de violence, afin de ne pas mettre en péril la cohésion et donc la réussite de ce processus. Je vous remercie.

Propos recueillis par Josaphat DAH-BOLINON

Categories: Afrique

EU-Senegal

Council lTV - Thu, 06/07/2018 - 12:23
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Senegal and the EU have developped a close partnership which includes a structured political dialogue, strong trade relations, a fisheries agreement, and technical and financial cooperation in support of the country’s populations. It involves a sustained partnership as much with government authorities and public institutions as with civil society and the private sector.

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Categories: European Union

Tierwelt: Thurgauer Polizei rettet zwei Schlangen

Blick.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:22

SALMSACH - TG - Die Thurgauer Polizei hat diese Woche nach Salmsach und Tobel ausrücken müssen, um zwei Schlangen zu retten. Von einem Tier, eine ungiftige japanische Inselkletternatter, wird der Besitzer gesucht.

Am Mittwochabend kam die Kantonspolizei Thurgau in Salmsach zum Einsatz, wo sich eine rund 1 Meter lange Ringelnatter in einem Ablaufschacht verkeilt hatte und sich nicht mehr selbst befreien konnte.

Mit vereinten Kräften konnten die Polizisten das Tier schlussendlich aus dem Schacht retten und unverletzt am Bodenseeufer in die Freiheit entlassen, wie die Thurgauer Kantonspolizei am Donnerstag in einer Mitteilung schrieb.

Bereits am Dienstag meldete ein Anrufer bei der Kantonalen Notrufzentrale, dass in einer Tiefgarage in Tobel eine Schlange gesichtet worden sei. Ein Polizist rückte aus und nahm das rund 1,2 Meter lange Tier in Obhut.

Es stellte sich heraus, dass es sich um eine ungiftige japanische Inselkletternatter handelt, die in der Schweiz nicht heimisch ist. Das Tier muss demzufolge aus einem Terrarium entwichen oder ausgesetzt worden sein.

Categories: Swiss News

Asztúria hercegnője-díj – Svéd biológus a tudományos kutatás és technológia kategória nyertese

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 06/07/2018 - 12:22
Svante Pääbo svéd biológus nyerte idén a spanyol Nobel-díjnak is nevezett Asztúria hercegnője-díjat tudományos kutatás és technológia kategóriában.

Auszeichnung: Pardo d’onore für Regisseur Bruno Dumont

Blick.ch - Thu, 06/07/2018 - 12:21

LOCARNO - TI - Der französische Regisseur Bruno Dumont erhält den Pardo d’onore des Filmfestivals Locarno. Er nimmt die Trophäe am 4. August auf der Piazza Grande entgegen. Danach feiert dort seine burlesk-extraterrestrische Krimi-Serie «Coincoin et les z’inhumains» Weltpremiere.

Der 1958 im flämischen Bailleul geborene Dumont unterrichtete zunächst Philosophie und drehte Werbefilme. Als Spielfilmregisseur debütierte er als 38-Jähriger mit «La vie de Jésus». Der Film wurde für einen César nominiert und war ein grosser Publikumserfolg.

Er wurde auch zur renommierten Sektion Quinzaine des Réalisateurs in Cannes eingeladen und erhielt eine Mention spéciale - die erste von vielen Auszeichnungen für Dumont in Cannes. Schon sein zweiter Spielfilm «L'humanité» erhielt den Grossen Preis der Jury.

Nach weiteren Filmen wie «Flandres», «Hadewijch», «Hors Satan» und «Camille Claudel 1915» machte Dumont 2014 Furore mit der Thriller-Farce «P'tit Quinquin», die in eine TV-Miniserie umgewandelt wurde. In der Burleske, in der wiederholt Leichenteile in toten Kühen entdeckt werden, spielen ausschliesslich Laien - die Dorfpolizisten beispielsweise werden von zwei Gärtnern dargestellt. Betrachtet wird das Ganze aus dem Blickwinkel des Buben Quinquin.

Nun kehrt Quinquin - er nennt sich mittlerweile Coincoin - für eine neue Serie zurück. Auch diesmal geht es um übernatürliche Verbrechen. «Coincoin et les z’inhumains» sei eine gute Gelegenheit, die Piazza Grande für Serien zu öffnen, schreibt der künstlerische Direktor Carlo Chatrian in einer Mitteilung vom Donnerstag. Es sei ein Film, der «die Burleske mit politischen Inhalten» verbinde.

Categories: Swiss News

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