Le sélectionneur du Bénin, Gernot Rohr a rendu publique ce jeudi 05 juin 2025 une liste de 24 joueurs retenus pour le match amical contre le Maroc, prévu le 9 juin à Fès (Maroc).
Gardiens de but :
DANDJINOU Marcel – JDR Stars (Afrique du Sud)
ALLAGBÉ Kassifa Saturnin – FC Botev Vraca (Bulgarie)
OBASSA Serge – Remo Stars (Nigéria)
Défenseurs :
4. KIKI David – Steaua Bucarest (Roumanie)
5. MOULERO Gabriel – Dila Gori (Géorgie)
6. OUOROU Tamimou – Hatta CSC (Émirats Arabes Unis)
7. ROCHE Yohan – ACS Petrolul (Roumanie)
8. SANKAMAO Rabiou – Wydad Athletic de Fès (Maroc)
9. TIJANI Mohamed – Yverdon FC (Suisse)
10. VERDON Olivier – Ludogorets PFK (Bulgarie)
Milieux de terrain :
11. ALOKO Rodolfo – Kustosija Zagreb (Croatie)
12. AMOUSSOU Romaric – ASEC (Côte d'Ivoire)
13. AHLINVI Mattéo – Arsenal Tula (Russie)
14. AHOUANGBO Mariano – AS Soliman (Tunisie)
15. AHOUDO Gislain – AS Gabès (Tunisie)
16. ATTIDJIKOU Samadou – Al Masry (Égypte)
17. D'ALMEIDA Sessi – Apollon Limassol (Chypre)
18. DOKOU Dodo – Smouha SC (Égypte)
19. HASSANE Imourane – Grasshopper Club Zürich (Suisse)
Attaquants :
20. DOSSOU Jodel – Victoria Rosport (Luxembourg)
21. FIOGBÉ Candas – Atalanta Bergame (Italie)
22. MOUNIÉ Steve – Augsburg FC (Allemagne)
23. OLAITAN Junior – Grenoble Foot 38 (France)
24. RACHIDOU Razack – Sobemap FC (Bénin)
Sélectionneur : Gernot Rohr
Le commissariat de Tanougou, situé dans la commune de Tanguiéta, près du parc national de la Pendjari, a été la cible d'une violente attaque armée hier, mercredi 4 juin 2025, vers 17h50. Cette seconde offensive en moins d'un mois, menée par un groupe armé non identifié, marque une intensification des tensions sécuritaires dans cette région frontalière du nord du Bénin. Malgré la violence de l'assaut, les forces de sécurité béninoises ont répondu avec détermination, démontrant leur résilience face à une menace persistante.
Par Yêdafou KOUCHÉMIN / nùdokàn
Selon des sources militaires et des témoignages locaux, un groupe important de combattants armés, équipés d'armes automatiques, a surgi à pied depuis les zones montagneuses environnantes, profitant d'une pluie torrentielle pour lancer leur assaut. L'attaque, qui a débuté par des tirs nourris sur le commissariat, visait à déstabiliser les forces de l'ordre stationnées dans ce poste stratégique. Renforcé récemment par les troupes d'élite Mirador à la suite d'une première attaque survenue en mai 2025, le commissariat a fait face à une offensive d'une intensité rare.
Les échanges de tirs, d'une violence extrême, ont duré près d'une heure. Les assaillants, bien organisés, ont tenté de submerger les positions des forces de l'ordre, mais la riposte des policiers et des militaires présents a été immédiate et robuste. Un hélicoptère d'attaque, déjà en opération dans la zone nord du département de l'Atacora, a été redirigé vers Tanougou pour appuyer les troupes au sol. Cette intervention aérienne a joué un rôle déterminant, forçant les assaillants à battre en retraite vers les forêts denses du parc de la Pendjari, où ils ont finalement disparu.
Une résistance exemplaire
Le bilan de cette attaque, bien que tragique, témoigne de la capacité des forces béninoises à limiter les pertes face à un adversaire déterminé. Deux policiers et trois militaires ont perdu la vie dans les combats, portant à cinq le nombre de victimes au sein des forces de défense et de sécurité. Trois blessés ont été recensés : l'un, dans un état grave, a été évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Natitingou, tandis que deux autres ont été transférés vers des structures médicales à Tanguiéta. Aucun décès n'est à déplorer parmi les blessés à ce stade, grâce à une évacuation rapide et efficace.
Aucun corps d'assaillants n'a été retrouvé sur les lieux, ce qui suggère que les terroristes ont emporté leurs morts ou blessés lors de leur repli. Cette tactique, souvent utilisée par les groupes armés opérant dans la région, complique l'identification des responsables. Cependant, des sources sécuritaires pointent du doigt des groupes djihadistes affiliés à des organisations actives au Burkina Faso voisin, tels que le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) ou l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), connus pour leurs incursions transfrontalières.
Le système des Nations Unies au Bénin a célébré ce mercredi 4 juin 2025, la Journée mondiale de l'environnement (JME). Plusieurs personnalités dont le ministre du cadre de vie en charge des transports et du développement durable, ont marqué l'évènement de leur présence.
« Mettre fin à la pollution plastique mondiale », c'est le thème central au cœur de l'édition 2025 de la Journée mondiale de l'environnement, célébrée ce mercredi 4 juin 2025 par le système des Nations Unies au Bénin.
La célébration qui a eu pour cadre, la salle de conférence du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a été marquée par des communications détaillant le contexte global de la pollution en matière de plastiques, ainsi que son impact sur le climat, l'alimentation et la biodiversité au Bénin.
Cette journée selon la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Bénin, reste un moment de réflexion et d'engagement pour protéger la planète. « Chaque année, nous sommes confrontés à la réalité accablante du plastique omniprésent : dans nos environnements quotidiens, nos océans, et même en nous. À l'heure actuelle, nous devons choisir de lutter contre ce fléau », a déclaré Aminatou Sar.
La Journée mondiale de l'environnement est la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation du public à l'environnement. Initiée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) depuis 1973, elle est célébrée le 5 juin de chaque année.
F. A. A.
La République du Ghana considère le plan d'autonomie présenté par le Royaume du Maroc comme la seule base réaliste et durable pour une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara. La soutien d'Accra a été réaffirmé, ce jeudi 5 juin 2025, à Rabat, par M. Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre des Affaires étrangères du Ghana.
Cette position a été exprimée dans le Communiqué conjoint signé au terme de la réunion tenue, ce jeudi, à Rabat, entre M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, et M. Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana, lors de la visite de ce dernier au Maroc.
Cette première visite de Monsieur M. Samuel Okudzeto Ablakwa au Maroc, depuis sa nomination à la tête de la diplomatie du Ghana, intervient à la suite de la décision de suspension des relations diplomatiques avec la pseudo « rasd », prise le 7 janvier 2025 par son prédécesseur.
Désormais, le Ghana considère le plan d'autonomie présenté par le Royaume du Maroc comme la seule base réaliste et durable pour une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara.
Sur la base des récents développements, la République du Ghana salue les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional.
Le soutien réaffirmé par M. Okudzeto Ablakwa témoigne de la constance dans la position de la République du Ghana et s'inscrit dans le cadre de la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, en faveur du plan d'autonomie et de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
Grâce à l'impulsion donnée à la question du Sahara marocain par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, 46 pays, dont 13 africains, ont rompu ou suspendu leurs relations avec la pseudo « rasd » depuis 2000.
L'appui à l'Initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine est en évolution constante
Cette visite intervient dix jours après celle effectuée par le chef de la diplomatie du Kenya, M. Musalia Mudavadi, dont le pays est (tout comme le Ghana depuis le 6 mars 1957, ndlr) membre du Commonwealth. A cette occasion, M. Mudavadi avait exprimé l'appui de son pays au « Plan d'autonomie comme la seule approche durable pour la résolution de la question du Sahara ».
Sur le continent, l'appui à l'Initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine est en évolution constante au sein de l'Afrique anglophone et au niveau du groupe des pays africains membres du Commonwealth.
Par ailleurs, sur les 12 pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dont fait partie le Ghana, 11 pays ne reconnaissent pas la « rasd » et 09 pays disposent de Consulats Généraux dans les provinces du sud du Royaume.
Aujourd'hui, force est de constater que l'appui à l'Initiative d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine est en évolution constante au sein des différents regroupements régionaux en Afrique et ce, grâce à la Vision éclairée de SM le Roi.
L'appel à candidatures de l'édition 2025 du concours d'art oratoire scientifique « Ma Thèse en 180 secondes », est officiellement lancé, et les doctorants inscrits dans une université au Bénin peuvent déjà déposer leurs dossiers. L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a donné le top à travers un communiqué de presse.
Les doctorants désireux de participer à l'édition 2025 du concours d'art oratoire scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » peuvent s'inscrire à l'Agence universitaire de la Francophonie qui reçoit les dossiers depuis le 28 mai 2025.
Les inscriptions prennent fin le 11 juin prochain à 23h59, heure du Bénin. Selon le communiqué de l'AUF, le lauréat du 1er prix du jury va participer à la finale internationale qui se déroulera, pour la première fois, à Bucarest (Roumanie) en octobre 2025.
« Ma Thèse en 180 secondes » est un concours international de vulgarisation scientifique qui donne l'occasion aux jeunes chercheurs francophones de présenter leur sujet de thèse en trois minutes chrono, de façon claire et accessible à tous. Le défi à relever consiste à convaincre un jury d'experts de la pertinence et de l'originalité de leurs travaux de recherche.
Trois prix du jury seront attribués au cours de la finale nationale, prévue pour le 25 juin 2025. Le lauréat du 1er prix participera à une sélection intermédiaire aux côtés d'autres vainqueurs issus des 28 éditions nationales organisées par l'AUF. Les 14 meilleurs d'entre eux représenteront leur pays au cours de la finale internationale de MT180, en octobre 2025.
La Fondation Claudine Talon organise à partir du 9 juin 2025, au Centre hospitalier universitaire départemental (CHD) de Porto-Novo, une campagne de dépistage et de traitement gratuits de la cataracte.
Des soins de santé gratuits à la Fondation Claudine Talon pour les personnes souffrant de la cataracte. Une campagne de dépistage et de traitement gratuits est organisée en leur intention au CHUD Ouémé-Plateau. L'information est rendue publique à travers une publication sur ses canaux digitaux de la fondation.
« Toute personne adulte souffrant de problèmes d'yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) à se rendre à Porto-Novo, au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l'Ouémé et du Plateau pour se faire dépister gratuitement les 10, 11 et 12 juin 2025 », précise le communiqué de la Fondation Claudine Talon.
Les personnes souffrant de cette affection sont invitées à se présenter dans l'hôpital indiqué à partir de 7h30 les jours de dépistage. Celles ayant une cataracte confirmée seront prises en charge gratuitement du 16 au 19 juin.
F. A. A.
La LNB met le feu à Nonvitcha avec deux soirées de concerts inoubliables à Grand-Popo.
La fête s'annonce mémorable à Grand-Popo ! La Loterie Nationale du Bénin (LNB) débarque à Nonvitcha pour un événement mêlant sport, culture et musique. Et pour marquer le coup, deux concerts grandioses sont prévus les 07 et 08 juin, avec une ambiance qui promet d'être tout simplement électrique !
Les jeux de la LNB seront au rendez-vous avec de nombreux lots à la clé.
Les festivités commencent dès 18h.
Nonvitcha est la fête identitaire et culturelle de retrouvailles entre les peuples Xwéda et Xwla. Les célébrations coïncident avec la Pentecôte.
M. M.
Les rideaux sont tombés, mercredi 4 juin 2025, sur la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou. Pour marquer cette fin en beauté, une journée riche en activités culturelles et économiques a été organisée pour les invités du président de l'Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou Vlavonou.
Hub industriel né de la volonté de transformer sur place les produits agricoles et matières premières du Bénin, la Zone industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ) a reçu la visite des parlementaires de pays francophones présents au Bénin dans le cadre de la 31è Assemblée régionale de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Parmi les personnalités présentes : Hilarion Etong, président de l'APF, Isidore Mvouba, président de l'Assemblée nationale du Congo.
Sur place, la délégation a été accueillie par Faki Adje, directeur général adjoint de la GDIZ. S'en est suivie une présentation détaillée du site et une visite guidée.
Les visiteurs ont découvert avec émerveillement l'unité de transformation du coton, la fabrication de carreaux, et d'autres infrastructures modernes.
Les parlementaires ont été impressionnés par l'ambition du Bénin et la qualité des installations.
Immersion dans l'histoire et la spiritualité
Après l'industrie, place à la culture. Direction Ouidah, ville historique du Bénin.
Les visiteurs y ont exploré la forêt sacrée de Kpassè, le temple des pythons et la route des esclaves. Un voyage chargé d'histoire permis à chacun des hôtes du président Louis Gbèhounou Vlavonou de plonger dans les racines profondes du Bénin et de l'Afrique.
À la fin de la visite, des parlementaires ont partagé leur ressenti. « Je quitte le Bénin avec l'impression qu'un autre visage de l'Afrique est possible. À partir d'ici, on peut cesser de dépendre de l'Occident ou de l'Orient. Il suffit d'une chose : le leadership, la volonté », a indiqué l'honorable Laddy Yangotikala du Congo.
M. M.
Le ministre des Affaires étrangère, Olushegun Adjadi Bakari, a effectué du 3 au 4 juin 2025, une visite au Caire. Il a rencontré d'éminentes personnalités égyptiennes et procédé à la signature de nombreux accords de coopération renforçant ainsi la coopération entre le Bénin et l'Egypte.
Le Bénin et l'Egypte entretiennent depuis plusieurs décennies, de bonnes relations de coopération. Au cours d'une visite au Caire les mardi 3 et mercredi 4 juin 2025, le ministre des Affaires étrangères a rencontré plusieurs personnalités du pays, notamment son homologue Badr Abdelatty, le Général Abdelmegied Sakr, ministre égyptien de la défense.
La visite placée sous les auspices des présidents Patrice Talon et Abdel Fattah al-Sissi, a permis de renforcer la coopération entre les deux Etats, et d'ouvrir la voie à de nouvelles perspectives.
Avec Dr. Badr Abdelatty, Olushegun Bakari a procédé à la signature de deux accords majeurs. Un accord d'exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, spéciaux et de service, facilitant ainsi la mobilité des officiels et renforçant les échanges institutionnels ; et un accord de coopération en formation diplomatique, visant à mutualiser les expertises et à perfectionner les compétences des diplomates des deux pays.
Les échanges avec le Général Abdelmegied Sakr, ont porté sur les questions cruciales de sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et la sécurisation du Sahel. Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de collaborer et de renforcer la coopération dans le domaine militaire.
Quelques images de la visite du ministre
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari a rencontré au cours de sa visite en Egypte, le commandant en chef des forces armées et ministre de la défense et de la production militaire de l'Egypte, le général Abdel Mageed Saqr. La coopération entre le Bénin et l'Egypte, et les possibilités de son renforcement dans le domaine de la sécurité étaient au menu des discussions entre les deux personnalités.
Le chef de la diplomatie béninoise, Olushegun Adjadi Bakari, multiplie les rencontres en Egypte. Après une rencontre avec son homologue égyptien des Affaires étrangères, il a été reçu ce mercredi par le commandant en chef des forces armées, et ministre de la défense et de la production militaire de l'Egypte.
Avec ce dernier, il a examiné divers aspects de la coopération en matière de défense et de sécurité entre les deux pays. Sur le sujet, le commandant en chef des forces armées a exprimé son engagement et sa volonté de voir la coopération entre le Bénin et l'Egypte progresser, notamment dans le domaine militaire.
Olushegun Bakari et le général Abdel Mageed Saqr ont également abordé au cours des échanges, les questions sécuritaires dans le monde, et dans la sous-région, ainsi que leur impact sur la sécurité et la défense en Afrique.
Le chef de la diplomatie béninoise a salué le rôle actif de l'Egypte dans la région, ses efforts pour aider les nations africaines à résoudre divers problèmes et crises, contribuant ainsi à assurer la sécurité et la stabilité des peuples du continent.
F. A. A.
Le commandant en chef des forces armées et ministre de la Défense et de la Production militaire égyptien, le général Abdel Mageed Saqr, a reçu le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, et la délégation qui l'accompagne, actuellement en visite en Égypte. Lors de la réunion, les discussions ont porté sur les derniers développements régionaux et internationaux, ainsi que sur leur impact sur la sécurité et la stabilité en Afrique, dans le contexte actuel et les défis qui se présentent. Ils ont également abordé divers aspects de la coopération en matière de défense et de sécurité entre l'Égypte et le Bénin. Le général Saqr a salué les relations de longue date entre les deux pays et a exprimé son espoir de développer la coopération bilatérale dans les années à venir, principalement dans le domaine militaire.
De son côté, le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Olushegun, a salué le rôle actif de l'Égypte dans la région, évoquant les efforts déployés par le pays pour aider les pays africains à résoudre divers problèmes et crises afin de contribuer à la sécurité et à la stabilité des peuples du continent. La réunion s'est déroulée en présence du chef d'état-major des armées, le lieutenant-général Ahmed Khalifa, et de plusieurs hauts commandants militaires.
Texte traduit de l'anglais en Français par votre rédaction : https://egyptian-gazette.com/egypt/defence-chief-benin-fm-probe-ways-to-boost-security-links/
La Journée africaine des Frontières (JAF) est célebrée le 7 juin de chaque année. A l'occasion de cette 15è édition, le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a adressé un message à la Nation et dévoilé le programme de la célébration.
« Zones frontalières : espaces de cohésion sociale et de développement durable », est le thème de la 15è édition de la Journée africaine des Frontières (JAF). L'édition 2025 de cette célébration coïncide avec la 12e Semaine des Frontières Béninoises (SFB).
Cette journée, selon le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique permet de « sensibiliser les populations sur la culture du vivre ensemble, en vue d'éliminer les sources de tension aux frontières de nos États et à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d'intégration pour un développement économique, social, environnemental et culturel harmonieux ».
Alassane Seidou précise que « le maintien de la paix et de la sécurité au sein des communautés frontalières est primordial pour le développement stable de nos États ». C'est dans perspective que le ministre interpelle tous les acteurs.
Le Bénin en action depuis 2016
Pour le ministre, cette célébration est aussi l'occasion de relancer l'objectif de l'Union africaine : « Faire taire les armes ». L'atteinte de cet objectif passe par la réduction des vulnérabilités, la mise en place de politiques ciblées pour prévenir les violences et une meilleure gestion des risques.
Sous l'impulsion du président Patrice Talon, le Bénin a lancé en 2016 le Programme de Gestion intégrée des Espaces Frontaliers (PGIEF). Ce programme vise à « réduire les vulnérabilités des populations frontalières et à renforcer leur résilience ».
Un calendrier 2025 tourné vers l'unité
Au Bénin, plusieurs activités sont prévues pour célébrer la Journée.
Une rencontre annuelle se déroulera du 21 au 25 juillet à Cotonou. Elle réunira les structures béninoises de gestion des frontières et la Plateforme d'Échanges et de Coordination sur la Gestion des Espaces frontaliers de l'Afrique de l'Ouest (PECoGEF).
Le 23 juillet à Cotonou, ce sera la signature de protocoles d'entente officialisant des cadres de concertation entre les communautés Boo, Baatonu et Yoruba-Nago.
Un atelier sur la prévention de l'insécurité aux frontières est prévu pour le 24 juillet à Pobè.
Le 25 juillet à Ségbana, il y aura l'inauguration d'une aire de jeux par l'Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces Frontaliers (ABeGIEF), suivie d'un match de football pour la cohésion sociale.
M. M.
LE MESSAGE DU MINISTRE
La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a organisé, ce mercredi 4 juin 2025, une opération de mise en terre de plants sur le site de la Station de Traitement de Boues de Vidange (STBV) d'Adjagbo, dans la commune d'Abomey-Calavi. C'est dans le cadre de la 41e édition de la Journée nationale de l'arbre.
Au-delà de sa mission de gestion des déchets et de la salubrité, la SGDS est un acteur clé de la protection de l'environnement. Pour marquer l'édition 2025 de la Journée nationale de l'arbre, le personnel de la SGDS a procédé à la mise en terre de plus 200 plants Saule pleureur sur la Station de Traitement de Boues de Vidange (STBV) d'Adjagbo, commune d'Abomey-Calavi. « Sur toute station de boues de vidange, nous avons naturellement les nuisances olfactives », a indiqué Léa Tchédji, responsable contrôle qualité, hygiène, santé et environnement à la SGDS SA. A ses dires, bien que la technologie des lits plantés intégrée à la STBV d'Adjagbo réduit les nuisances olfactives, il est essentiel d'anticiper toute dégradation en reboisant autour des zones sensibles. Les arbres plantés, explique-t-elle, joueront un rôle de barrière végétale naturelle contre les odeurs, tout en servant à la captation du CO₂ et à l'amélioration du cadre de travail des agents de la station.
La 41e édition de la Journée nationale de l'arbre est célébrée sous le thème : « Faisons de nos enfants les ambassadeurs de la forêt pour un Bénin plus vert ». Selon le directeur Général de la SGDS SA, Gilles Amoussou, « planter un arbre aujourd'hui, c'est poser un acte pour l'avenir de nos enfants et de notre planète ». Il appelle à un engagement quotidien pour la préservation de l'environnement. « Ce n'est pas juste une journée, c'est tous les jours qu'on protège son environnement par ses gestes, par son comportement et par la sensibilisation que nous devons faire auprès de nos familles, concitoyens et amis », a déclaré Gilles Amoussou.
La SGDS a compris très tôt la nécessité de sensibiliser les enfants. En 2024, lors de la 40e édition de la Journée nationale de l'arbre, elle a sensibilisé plus de 200 élèves de l'Ecole Primaire Publique (EPP) Fifadji, à Cotonou, sur les bienfaits des arbres. « L'objectif cette année, est d'amener le personnel à comprendre l'importance de l'arbre et en parler à leurs enfants et ceux autour d'eux afin de faire de ces derniers les ambassadeurs des forêts », a expliqué Armelle Guèdègbé, cheffe division sauvegarde environnementale à la SGDS.
Nos enfants, poursuit-elle, doivent comprendre que l'arbre est utile pour l'homme et la nature. « L'arbre est utile pour la planète à travers la captation de CO2 (…). L'arbre est utile pour nos familles. Il nous donne des fruits, il nous fournit du bois. Mais pour jouir des bienfaits de l'arbre, il faut l'entretenir. Après la mise en terre, il faut garder un œil rigoureux parce qu'un arbre bien entretenu nous permet de jouir de ses bienfaits », a ajouté Armelle Guèdègbé.
Cette activité a été également l'occasion pour le personnel de la SGDS de mieux comprendre le fonctionnement de la STBV. Sous la supervision de Baruc Goussanou, chef de la division gestion des STBV, une visite guidée a permis de découvrir les différentes étapes du traitement : point de dépotage, bassin tampon, lits plantés, lagunes et laboratoire.
Akpédjé Ayosso
Le temps d'une course, les usagers du grand marché Dantokpa à Cotonou peuvent rentrer avec une tenue cousue sur place. A la découverte de la couture rapide…
A Dantopka, entre les étals de pagnes et les allées encombrées de la boutique ‘'Singbodji'' non loin des berges du lac Nokoué, se trouve le secteur des couturiers. Ceux-ci transforment, le temps d'une course, un simple tissu en tenue complète. « Si le client est pressé, en une heure, il repart avec un bomba (tenue locale, Ndlr) cousu sur place », explique Raïmi, un maître-couturier assisté de trois apprentis dans un atelier où le bruit de la radio couvre à peine le martèlement des aiguilles de machines.
Dénise Danton, surnommée la fille aînée de Olowo, une maîtresse-couturière du secteur, reçoit également ce genre de commande. « Les gens viennent avec leur tissu ou l'achètent ici (marché Dantokpa, Ndlr). Ils attendent dans le marché, puis passent récupérer leur habit fini », explique-t-elle penchée sur un boubou dame à livrer dans 1h de temps. Elle coud également des tenues françaises en mode rapide livrables 2 à 3 h après la commande.
Albert Djotchou, président du secteur couturiers du Parc Auto 2, abonde dans ce sens. Il a vu passer des dizaines de clients par jour, certains venus d'Abidjan ou de Libreville, pour des commandes express massives.
Mais cette rapidité a un prix. Un supplément de 1 000 à 1 500 FCFA est souvent exigé pour une couture express. « Le client paie 2 500 FCFA pour un bomba lorsqu'il est pressé. Il peut débourser 4 000 à 5 000 FCFA pour la main-d'œuvre selon la tenue française commandée », révèle Noël Yegnon.
Le tarif ‘'express'' n'est souvent pas appliqué aux anciens clients, dans le souci de fidéliser ceux-ci, nuance une couturière.
Une pression constante sur les épaules
Si une commande express arrive, le jeune couturier Noël Yegnon met tout en pause. « Je pose ce que je fais, je prends la commande urgente et je fonce si c'est bien payé ».
Cette course contre la montre n'est pas sans conséquences. « Quand on accepte une commande express, on laisse d'autres clients en attente. Certains se fâchent. Il faut jongler, s'excuser, rassurer… », confie Dénise.
Les artisans couturiers font également face à la crise économique. « Avant, des étrangers commandaient jusqu'à 30 complets d'un coup. Maintenant, c'est rare. Les clients étrangers se font rare. La crise est passée par là », se désole Albert Djoctchou. La multiplication d'intermédiaires dans le marché complique aussi la tâche. Ces « rabatteurs » détournent les clients des ateliers habituels. Un vrai casse-tête pour les artisans établis.
Malgré les difficultés, tous les artisans sont unanimes : le métier de couturier nourrit son homme.
Raïmi a pu subvenir aux besoins de sa famille, payer son loyer et même mettre un peu d'argnt de côté. Albert a construit sa maison grâce à son métier de couturier.
Marc MENSAH
Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a effectué ce mardi 03 juin 2025, une descente au Centre de formation professionnelle des personnes handicapées de Péporyakou (Natitingou) et au Centre de promotion sociale des aveugles de Parakou.
C'est avec beaucoup de joie que les pensionnaires du Centre de formation professionnelle des personnes handicapées de Péporyakou ont accueilli Véronique Tognifodé, ministre des affaires sociales ce mardi 03 juin 2025. Accompagnée des cadres de son département ministériel et du préfet de l'Atacora, elle est allée s'enquérir des conditions de formation dans ce centre, encourager les pensionnaires et leur témoigner de la « solidarité constante » du gouvernement. Sur les lieux, l'autorité ministérielle s'est dite très satisfaite du dynamisme et la détermination des apprenants. Elle les a ensuite exhortés à maintenir leur engagement afin de contribuer activement à la réalisation de la vision du chef de l'Etat pour « une société plus inclusive et équitable ». Ces derniers ont profité de la visite du ministre pour exprimer leur reconnaissance au gouvernement pour les récentes mesures sociales et préférentielles en faveur des personnes handicapées au Bénin.
Après Natitingou, cap est mis sur le Centre de promotion sociale des aveugles de Parakou où Véronique Tognifodé a félicité les élèves malvoyants qui venaient de terminer les épreuves du Certificat d'études primaires (CEP). Elle a également adressé ses messages d'encouragement à l'endroit de ceux qui se préparent pour les examens du BEPC et du BAC.
Cette visite du ministre des affaires sociales s'inscrit dans une dynamique de suivi des actions sociales et de promotion des droits des personnes vivant avec un handicap au Bénin.
F. A. A.
A Yawi, une localité de l'arrondissement de Kilibo, dans la commune de Ouèssè, un bus de transport en commun a percuté un camion en panne dans la matinée de ce mercredi 04 juin 2025. Il n'y a pas eu de perte en vie humaine, mais des blessés graves ont été enregistrés.
Un autre accident de circulation dans le département des Collines après celui de Dassa qui a coûté la vie à plusieurs personnes il y a quelques jours. A Kilibo, ce mercredi 04 juin, c'est un bus de transport en commun qui a percuté un camion en panne. Le bilan selon nos sources, fait état de trois blessés. L'une des victimes serait dans un état critique. Tous, ont été transférés à l'hôpital pour des soins. Le bus de transport en commun ayant causé l'accident selon Le Potentiel, serait de la compagnie Baobab. Selon le média, le défaut de signalisation du camion en panne serait la cause de l'accident.
F. A. A.
L'ex Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji n'a pas totalement disparu sur l'échiquier politique béninois en dépit de la fusion avec le parti Union progressiste (UP). Gratien Ahouanmeno, secrétaire général adjoint de la formation politique a apporté des clarifications lors d'un entretien sur Bip radio ce mercredi 04 juin 2025.
Malgré la fusion avec l'UP, le PRD garde ses attributs de parti politique au Bénin. Dans une interview accordée à Bip radio, le secrétaire général de la formation politique apprend que « les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD ». Au cours de l'entretien, il a rappelé avoir reçu un courrier du ministère de l'intérieur, lui reprochant l'usage des attributs du parti, considérant que celui-ci n'existe plus juridiquement.
En réponse à ce courrier, Gratien Ahouanmenou informe premièrement que l'accord de fusion a été signé le 21 août 2022, alors que « postérieurement à la signature », un récépissé définitif a été délivré au PRD le 26 août 2022. Ainsi, le PRD qui existait avant le protocole d'accord selon lui, a continué à exister après ledit accord. « La demande de récépissé définitif a été elle aussi introduite par lettre du 24 août 2022, donc postérieurement la signature du protocole d'accord », a-t-il confié soulignant que le ministère même a certifié que « la fusion n'a pas mis fin à l'existence du PRD ». Dans ses explications, il précise que « le protocole d'accord du 21 août 2022 a été signé en vertu d'une résolution du Conseil national du PRD en date du 19 août 2022. Cette résolution indique expressément que le président du PRD est autorisé à signer un protocole d'accord de fusion avec l'Union progressiste (UP), conformément aux dispositions des articles 90 et 91 des statuts du PRD. Ces deux articles énoncent, noir sur blanc, que les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD, lequel conserve ses attributs, son patrimoine et son autonomie fonctionnelle, exceptés ceux concédés. Il peut constituer un courant à l'intérieur de la nouvelle formation », a expliqué le secrétaire général adjoint soutenant que « la fusion conclue grâce à une résolution du Conseil national, n'a donc pas eu pour effet de faire disparaître le PRD ».
Les militants PRD à l'en croire, ne se sentiraient pas à l'aise au sein de l'Union progressiste le renouveau (UPR), formation politique née de la fusion entre l'ex PRD et l'ex Union progressiste. De ce fait, les Tchoco-tchoco, comme on les appelle, envisageraient une éventuelle rupture.
F. A. A.
Le Ministère des Enseignement Maternel et Primaire a publié la liste des conseillers pédagogiques, des inspecteurs et instituteurs, admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Un tricycle percute un jeune à moto ce mercredi 04 juin 2025 à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi. La victime n'a pu se relever avant d'être écrasé par un minibus.
Au sol après un accrochage avec un tricycle, un jeune homme circulant sur une moto de marque Dayang a été écrasé par un minibus.
La victime est morte dans l'accident survenu ce mercredi 04 juin 2025 à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi, département de l'Atlantique.
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Le corps sans vie du jeune motocycliste a été déposé à la morgue.
M. M.
La session ordinaire du Conseil des ministres n'aura pas lieu ce mercredi 04 juin 2025.
Pas de réunion des membres du gouvernement ce mercredi 04 juin 2025. La session ordinaire du Conseil des ministres est reportée à une date ultérieure. Les raisons de ce report du conclave hebdomadaire de l'Exécutif Béninois restent pour le moment inconnues.
Depuis 2016, il n'y a jamais eu de Conseil des ministres sans la présence effective du chef de l'Etat Patrice Talon. Toutes les fois que cette réunion gouvernementale n'a pas eu lieu, c'est qu'il est en voyage, hors du territoire national.