Le Festival des Masques revient à Porto-Novo. La deuxième édition aura lieu les 2 et 3 août 2025.
Après une première édition réussie en 2024 avec plus de 40 000 visiteurs, les masques reprennent vie à Porto-Novo en août 2025.
Pendant deux jours (2 et 3 août), la ville au trois noms vibrera à nouveau au rythme des sons, des danses et des couleurs du patrimoine immatériel du Bénin. Entre traditions Vodun et créations profanes, ce rendez-vous culturel mettra en lumière l'univers des masques béninois.
Le festival ne se limite pas à des défilés. Il s'agit d'un véritable moment de communion artistique et culturelle. En 2025, les visiteurs pourront découvrir des spectacles en plein air, des concerts, des expositions, mais aussi des animations de rue.
Un village du festival proposera artisanat, gastronomie et rencontres avec des créateurs venus du Bénin et d'ailleurs. Des chercheurs et experts interviendront également pour explorer les origines et symboliques des masques.
Cette nouvelle édition veut renforcer la place de Porto-Novo comme pôle culturel en Afrique.
M. M.
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Le Festival des Masques revient à Porto-Novo. La deuxième édition aura lieu les 2 et 3 août 2025.
Après une première édition réussie en 2024 avec plus de 40 000 visiteurs, les masques reprennent vie à Porto-Novo en août 2025.
Pendant deux jours (2 et 3 août), la ville au trois noms vibrera à nouveau au rythme des sons, des danses et des couleurs du patrimoine immatériel du Bénin. Entre traditions Vodun et créations profanes, ce rendez-vous culturel mettra en lumière l'univers des masques béninois.
Le festival ne se limite pas à des défilés. Il s'agit d'un véritable moment de communion artistique et culturelle. En 2025, les visiteurs pourront découvrir des spectacles en plein air, des concerts, des expositions, mais aussi des animations de rue.
Un village du festival proposera artisanat, gastronomie et rencontres avec des créateurs venus du Bénin et d'ailleurs. Des chercheurs et experts interviendront également pour explorer les origines et symboliques des masques.
Cette nouvelle édition veut renforcer la place de Porto-Novo comme pôle culturel en Afrique.
M. M.
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Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) d'Adrien Houngbédji justifie son existence légale en dépit de sa fusion avec l'Union Progressiste (UP). Sur le plateau de Daabaru TV, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s'est prononcé sur la question.
En 2022, l'Union Progressiste (UP) et le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) ont fusionné pour donner naissance à l'Union Progressiste, le Renouveau (UPR). En dépit de cette fusion, l'ex-parti d'Adrien Houngbédji continue de faire usage de son nom et de ses attributs. Se prononçant sur la question, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé que la Cour constitutionnelle a entériné la fusion, ce qui entraîne la disparition juridique des parties d'origine (UP et PRD). « L'accord entre les deux, me semble-t-il, indique même que sur une période de quinze ans, il n'est pas possible pour l'un ou l'autre de revendiquer et d'exploiter des attributs qu'il avait avant », souligne Wilfried Houngbédji. Il précise que ni le PRD, ni l'UP ne peuvent donc faire usage de leur nom ou attributs avant la fin de ce délai. « Les textes internes des partis ne sont pas au-dessus des lois de la République », a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole du gouvernement, les membres mécontents peuvent quitter l'UPR et créer une nouvelle formation politique. « Les tentations d'aller ailleurs peuvent arriver. C'est leur libre choix d'après les textes de la République. Mais ils iront créer un autre parti, certainement pas celui du même nom », a-t-il indiqué.
En continuant de revendiquer son existence, le PRD cherche surtout à préserver ses intérêts dans la perspective des prochaines échéances électorales. « Ce sont de grands acteurs politiques, expérimentés. Ils sauront trouver des solutions à un moment ou à un autre pour avancer », a affirmé Wilfried Houngbédji.
A.A.A
La ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé a procédé, mardi 10 juin 2025, au lancement des épreuves écrites du BEPC au Collège d'Enseignement Général de Gbégamey, à Cotonou.
Les candidats affrontent depuis la matinée de ce mardi 10 juin 2025, les épreuves écrites du Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC). Le lancement officiel a eu lieu au Collège d'Enseignement Général de Gbégamey, à Cotonou en présence de la ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé.
Pour le compte de l'examen du BEPC, session de juin 2025, le nombre total des candidats inscrits est de 128 893 dont 64 209 filles, représentant 49,81 % des effectifs. Les candidats composent jusqu'au 12 juin 2025.
A.A.A
L'hôtel 2 février à Lomé (Togo) accueille les jeudi 12 et vendredi 13 2025, la première édition des BOAD Developpent Days.
« Le financement de la transition énergétique de l'agriculture durable : Défis, opportunités et solutions », c'est sous ce thème que se tiendra les 12 et 13 juin 2025 à Lomé, la première édition des BOAD Development Days. L'objectif est de sensibiliser aux enjeux du développement en mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays de l'UEMOA et les solutions endogènes existantes ; les limites des modèles de financement traditionnels et l'émergence de nouvelles approches de financement (financements innovants, partenariats publicprivé, l'amélioration de l'accès aux services financiers par les fintechs, etc.). Il est également question de promouvoir les projets financés par la Banque, de renforcer les partenariats à travers des collaborations avec d'autres acteurs du développement. Pendant ces deux jours de travaux, les discussions seront axées sur les défis de l'accès universel à l'électricité dans l'UEMOA face à la transition énergétique et les défis de la souveraineté alimentaire dans l'UEMOA par une agriculture durable.
L'évènement va réunir des Banques Multilatérales de Développement ; les acteurs du secteur financier (BRVM, banques commerciales, fonds d'investissement, fonds de garantie etc.) ; les institutions communautaires : UEMOA, BCEAO, AMFUMOA, le Secteur privé ; les sociétés civiles ; experts, porteurs de projets financés par la Banque ; représentants des gouvernements et de la BOAD etc. Parmi les conférenciers attendus à ce rendez-vous international, il y a entre autres l'économiste Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin ; le diplomate en sciences nucléaires géophysicien Pr Lassina Zerbo, ancien premier ministre du Burkina-Faso ; l'économiste au Global Sovereign Julien Marcilly etc.
Akpédjé Ayosso
Le port de Cotonou, avec environ 700 à 1 000 navires par an (198 au troisième trimestre 2024, La Marina BJ), est un carrefour économique vital pour le Bénin, mais aussi une porte d'entrée pour les réseaux criminels. Au Bénin, comme dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest, le trafic de drogue, d'armes, ainsi que la fraude douanière, notamment à travers la falsification de documents officiels, alimentent d'importants flux financiers illicites. Selon les estimations du GIABA, ces activités auraient généré entre 50 et 90 milliards de dollars américains de flux illicites sur le continent africain entre 2015 et 2020. Cette situation représente un défi majeur pour les autorités béninoises dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le Bénin, avec un score de vulnérabilité de 85/100 pour les sources du crime, est en effet particulièrement exposé.
Comme le révélait dès 2013 le journal 24 Heures au Bénin, le port Autonome de Cotonou (PAC) est un nœud du blanchiment international. Douze ans plus tard, les failles persistent, amplifiées par la position stratégique de Cotonou, l'un des principaux hubs du Golfe de Guinée. Ces flux illicites ne sont pas qu'économiques : ils financent directement des groupes terroristes, comme ceux impliqués dans l'attaque récente du commissariat de Tanougou (5 juin 2025), où la porosité des frontières a permis le transfert de fonds criminels. Pour briser ce cycle, un renforcement urgent des contrôles portuaires, de la crédibilité des documents officiels et de la transparence s'impose.
Pour en savoir plus : Le livre Blanchiment en liberté est disponible sur Amazon : https://amzn.eu/d/aGEfLaa
Sources : GIABA (2023), Rapport ENR/CENTIF (2018), 24 Heures au Bénin (2013), La Marina BJ (2024).
L'auteur : Gilles FELIHO, est rompu au droit communautaire africain (OHADA, UEMOA, CEDEAO). Fort d'une expérience au cœur des institutions régionales (BIDC - ancien conseiller du Président - Cauris Management) et de conseil pour des réformes majeures, il possède une compréhension intime des mécanismes financiers et des vulnérabilités juridiques. Formateur Consultant et dirigeant (GSF Formation), il est aussi auteur à succès.
Jeudi 5 juin 2025, deux présumés contrebandiers de carburant pour des groupes djihadistes ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les deux prévenus risquent de passer encore plusieurs mois en prison et de payer une amende, selon la réquisition du ministère public.
Une affaire d'approvisionnement de groupes terroristes en carburant traduit devant la justice. Deux hommes placés en détention préventive depuis plusieurs mois ont été entendus par les juges de la CRIET dans le cadre d'une nouvelle audience. Les deux mis en cause ne se reconnaissent pas dans les faits de contrebande mis à leur charge par le parquet spécial. À la barre, ils ont plaidé non coupable. Les prévenus affirment que les bidons de carburant n'étaient pas destinés aux djihadistes.
Selon l'accusation, les deux prévenus ont été interpellés à la rivière du Parc W dans le département de l'Alibori à bord de motos sur lesquelles ils transportaient 10 bidons de 25 litres. En dehors de ces bidons, les réservoirs des deux motos étaient remplis d'essence. La quantité d'essence transportés par les deux prévenus dans cette zone terroriste est évaluée à plus de 250 litres, selon le ministère public.
Dans sa réquisition, le deuxième substitut du procureur spécial près la CRIET a demandé à la Chambre correctionnelle de retenir les deux prévenus dans les liens de prévention des infractions de contrebande. Il a requis huit (8) mois de prison ferme et cinq-cents mille (500.000 ) francs CFA d'amendes contre les deux prévenus. Le délibéré du procès est renvoyé au mois de juillet 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l'Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) se dote d'un équipement médical de pointe. Un scanner de dernière génération sera bientôt mis en service dans ce centre.
Le gouvernement béninois continue de renforcer les formations sanitaires en équipements. Il est annoncé la mise en service très bientôt d'un scanner de 64 barrettes/128 coupes avec option cardiaque au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l'Ouémé et du Plateau (CHUD-OP). Ce scanner de dernière génération permettra une meilleure précision dans le diagnostic, notamment en imagerie cardiaque.
L'acquisition de ce scanner par le gouvernement béninois renforce la qualité des soins offerts aux populations. Elle s'inscrit également dans la dynamique impulsée par le gouvernement béninois, résolument engagé dans le renforcement du plateau technique des formations sanitaires à travers tout le pays.
A.A.A
Octave Cossi Houdégbé, ex député et promoteur de l'université Houdégbé n'est pas passé de vie à trépas !
L'ex député à la 8è législature serait décédé, lundi 09 juin 2025, à l'hôpital de zone de Ouidah à l'âge de 80 ans. Cette information est fausse. C'est plutôt son grand-frère Boniface Houdégbé qui est décédé.
Octave Cossi Houdégbé est le promoteur de ‘'Houdegbe North Americain University Benin''. Il est titulaire d'un Ph.D en Economie du développement de l'Université de New Hampshire et d'un Master à l'Institute of Natural Resources Economics.
Il a été chargé de mission du Président de la République centrafricaine et Secrétaire d'Etat du Président de la République en relation avec le Haut-Commissariat du Plan.
M. M.
Les Guépards du Bénin ont affronté les Lions de l'Atlas en match amical dans le cadre des préparations aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Retour sur la rencontre disputée, lundi 9 juin 2025 au Grand Stade de Fès (Maroc).
Dès le début de la rencontre, les Lions de l'Atlas ont pris le contrôle du jeu avec un pressing haut et une possession dominée.
Le Bénin, plus pragmatique, a cherché à rester compact et jouer en contre.
Le seul but de la rencontre est venu à la 45e minute grâce à El Kaabi.
Le score est resté inchangé (1-0) à l'issue de la seconde partie.
Les Lions de l'Atlas viennent d'enchaîner ainsi leur douzième victoire consécutive.
Les Guépards du Bénin doivent tirer des enseignements de cette rencontre pour la suite de leur préparation aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui reprennent en septembre prochain.
M. M.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé, jeudi 5 juin 2025, une Masterclass sur le thème « Comment être un bon chef d'entreprise ».
La vision stratégique 2025-2030 de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) se déploie en faveur des chefs et cheffes d'entreprises. Conformément à l'axe 4, une session en lien avec le programme « Talents » s'est déroulée, jeudi 5 juin 2025, sur le thème « Comment être un bon chef d'entreprise ». La CCI Bénin outille ainsi les chefs d'entreprise à la bonne gestion pour assurer la prospérité de leur entreprise.
L'expert en stratégie Gilles Ayikue Atayi, a partagé avec les participants un modèle authentique basé sur les valeurs africaines. « Le chef d'entreprise est à la fois un guide, un tuteur, un leader qui inspire ses équipes. Il doit comprendre ses collaborateurs pour libérer leur potentiel », a-t-il développé. Pour lui, la pertinence, la praticité et l'authenticité sont les bases d'une bonne gouvernance.
Il a saisi l'occasion pour présenter son livre « Être un bon chef ».
Laetitia Kpoka, représentante d'une entreprise, a fait savoir que « sans une équipe engagée, les résultats sont difficiles à atteindre. Cette formation nous donne les outils pour mieux gérer nos équipes et renforcer la cohésion ».
Kurt Degnon, chef d'entreprise, a remercié la CCI Bénin pour cette initiative. « Cette Masterclass nous encourage à revisiter nos méthodes de management en nous appuyant sur notre culture. Cela ouvre la voie à une croissance durable », a-t-il conclu.
Selon Raymond Adjapka Abilé, Secrétaire général de la CCI Bénin, les 250 000 entreprises béninoises des secteurs industrie, commerce et services ont besoin d'un meilleur accès à l'information, à la formation, au financement et au marché. Ces leviers sont essentiels pour assurer leur pérennité.
Ces formations donnent l'occasion aux chefs d'entreprises d'« apprendre et d'échanger », a ajouté Casimir Migan, premier Vice-président de la CCI Bénin. « Souvent, on fonce sans regarder comment les autres réussissent », a-t-il indiqué.
La Masterclass s'inscrit dans le cadre d'une série de formations à l'endroit des chefs d'entreprises.
M. M.
A Papané, localité située dans la commune de Tchaourou, département du Borgou, des blessés graves ont été enregistrés ce dimanche 8 juin 2025, à la suite d'un accident de circulation. Un camion mal stationné est à l'origine du drame.
Des occupants d'un véhicule léger se sont retrouvés sous un camion ce dimanche 8 juin 2025 à Papané, non loin de l'hôpital. Ceci, du fait de l'incivisme de conducteurs de gros-porteurs qui font des stationnements défectueux sur les axes routiers, et sans signalisation.
Le véhicule léger après avoir percuté le camion, a fait un tonneau avant de se retrouver sur le flanc. Il a fallu l'aide des riverains pour secourir et conduire les victimes à l'hôpital.
F. A. A.
Le domicile de Julien Kandé Kansou, écrivain et militant du parti d'opposition "Les Démocrates (LD)", a été perquisitionné ce dimanche 8 juin 2025.
Militant du parti de l'opposition "Les Démocrates", Julien Kansou est toujours en garde à vue après son interpellation jeudi 5 juin. Selon Bip Radio, son domicile a été perquisitionné dimanche 8 juin 2025. Il est reproché à Kansou des infractions au Code du numérique.
A.A.A
Une collision entre deux motocyclistes a fait un mort et des blessés graves à Ouèssè dans le département des Collines. Le drame s'est produit ce dimanche 8 juin 2025, jour de la fête de Pentecôte.
Grave accident de circulation à Ouèssè ce dimanche 8 juin. Deux motocyclistes sont entrés en collision. Sous le choc, l'un d'entre eux est passé de vie à trépas. Les autres victimes, grièvement blessées, ont été conduites d'urgence à l'hôpital.
Les causes réelles de cet accident restent à déterminer, mais nos sources renseignent que l'un des motocyclistes avait remorqué trois personnes. Ce qui laisse croire à une éventuelle surcharge.
F. A. A.
Une enquête a été ouverte, après la découverte des corps sans vie d'un couple musulman et de leur bébé, vendredi 6 juin 2025, Akpakpa dans le 1er arrondissement de Cotonou.
Des cadavres ont été retrouvés dans une chambre à Akpakpa le jour de la Tabaski. Il s'agit des corps d'un couple musulman et de leur bébé. La découverte a été faite, au petit matin du vendredi 6 juin par l'un des fils de l'homme décédé. Le père de famille, El Hadj Djima Yessouffou est un opérateur économique. C'est un ancien coordonnateur communal du parti Moele-Bénin dans les Aguégués, département de l'Ouémé.
Selon les informations, les parents auraient conduit quelques heures plus tôt leur bébé dans une clinique privée en raison d'un malaise. Le corps de la mère a été retrouvé près de la porte et ceux des deux autres sur le lit.
Pour des besoins d'enquête, les corps ont été déposés à la morgue sur instruction du Procurer de la République. Une autopsie sera réalisée afin de connaître les causes des décès. Dans le cadre de l'enquête préliminaire, des voisins et l'un des fils de l'homme ont été placés en garde à vue au commissariat de Tokplégbé.
Intoxicarion alimentaire, empoisonnement, assassinat ou suicide ? Affaire à suivre...
A.A.A
La Première édition des Rencontres contemporaines de Cotonou (RCC) démarre le jeudi 12 juin 2025. En prélude à ce grand évènement de valorisation de l'art contemporain, les organisateurs ont animé une conférence de presse ce vendredi 6 juin 2025.
Les Rencontres contemporaines de Cotonou, c'est du 12 au 26 juin 2025. Trois temps forts vont marquer cette Première édition qui fait suite à une édition dite ‘'Zéro''. Il s'agit selon Christel Gbaguidi, initiateur de l'évènement, d'une phase préparatoire qui a démarré depuis le 26 mai dernier par une résidence d'artistes, l'exposition des œuvres d'un artiste (Michel Taïrou), une ‘'rencontre-discussion'' avec Charly d'Almeida, et une autre avec l'attaché culturel de l'Ambassade de France près le Bénin. Après cette phase préparatoire, suivront les activités proprement dites qui vont se dérouler dans les villes de Cotonou, d'Abomey-Calavi, de Ouidah, et de Porto-Novo. Selon Christel Gbaguidi, les différentes rencontres et activités prévues dans le cadre des RCC pourraient se poursuivre après la date du 26 juin. Ces rencontres contemporaines à l'en croire, s'inscrivent dans la volonté des artistes, des galeristes, et des collectionneurs de discuter autour de l'art contemporain et de le faire rayonner à travers la ville de Cotonou et ses environs, le Bénin, et par-delà, toute l'Afrique.
En dehors des panels de discussions et des expositions, des Masterclass sont prévus pour plus d'aptitude dans le secteur de l'art contemporain.
Souveraineté et unicité, deux concepts clés
Dans un contexte de transformations géopolitiques, le sujet qui intéresse les curateurs selon Albert TRAORE, est celui de la souveraineté que chaque artiste aborde selon sa technique, ses sensibilités, ses désirs. En tant que factchecker, il rassure déconstruire au moyen de sa technique, les fausses idées véhiculées çà et là. Le curateur malien n'a pas manqué d'évoqué la question des équipements culturels marquée selon lui, par la débrouillardise. « C'est de la débrouillardise. On se débrouille pour que l'art vive, on se débrouille pour que des choses puissent exister », a-t-il confié exhortant les Etats et les institutions à faire confiance à leurs concitoyens qui portent le « flambeau de l'art ».
La mission première de la galerie Arts Vagabonds selon Christel Gbaguidi, est de « créer un marché local ». « Le marché de l'art existe dans le monde, mais dans chaque pays africain, il revient à chaque artiste, chaque acteur, à chaque galerie de faire un travail pour que les africains consomment les africains », a-t-il souligné remettant en cause l'idée selon laquelle c'est en voyageant avec ses œuvres que l'artiste parvient à les écouler. D'où la question de l'unicité qui amène d'après lui, à s'unir et à faire bloc autour des Rencontres contemporaines de Cotonou sans penser forcément à l'argent quand bien-même c'est l'élément fondamental de toute chose.
Des représentants de 6 pays africains prendront part à cette première édition des RCC. On distingue parmi eux, le malien Albert Traoré, le béninois Fritos, la camerounaise La Quine Ebène, la togolaise Christelle Adjété, la béninoise Anne-Marie Akplogan. D'autres artistes n'ayant pas pu faire le déplacement de Cotonou ont travaillé à distance avec leurs curateurs (Steven Koffi Adjayi de la galerie Charly et Daniel Agbenonhossi du Togo).
F. A. A.
Les candidats au Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) composent du mardi 10 au jeudi 12 juin 2025 sur toute l'étendue du territoire national.
Après 9 mois de travail scolaire, les enfants des classes de 3ème, les candidats libres et les personnes en situation de handicap seront soumis dès ce mardi 10 juin aux épreuves du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session normale de juin 2025.
Pour cette session, 128.893 candidats sont inscrits, dont 64.209 filles, soit 49,81 % des effectifs. Ce chiffre marque une progression de 3,1 % par rapport à l'année 2024. Selon la ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé, c'est la « preuve de la vitalité de notre système éducatif et de l'engagement de tous les acteurs à favoriser la scolarisation inclusive ».
Elle rassure les candidats et parents que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un examen sécurisé, équitable et apaisé sur toute l'étendue du territoire national. « Vous êtes prêts. Les épreuves que vous affronterez sont conformes aux programmes enseignés. Gardez confiance en vous. Soyez disciplinés et concentrés. Ce moment est le vôtre », a ajouté Véronique Tognifodé. Elle exhorte les chefs de centres et surveillants à faire preuve de professionnalisme, de rigueur et de bienveillance pour garantir le bon déroulement des épreuves.
A.A.A
Le blanchiment de capitaux au Bénin (score de 90/100 pour ses conséquences) affaiblit les institutions et menace la sécurité régionale. La corruption, notamment dans la Justice ordinale (notaire, avocat) et étatique, mine la confiance des citoyens et décourage les investissements publics. L'attaque du commissariat de Tanougou (5 juin 2025) illustre le lien direct entre blanchiment et terrorisme : les fonds illicites, transitant par des circuits mal contrôlés, financent des groupes comme JNIM. En 2024, le Sahel a concentré 51 % des décès terroristes mondiaux, la majorité des attaques étant attribuées au JNIM et à l'État islamique au Sahel (Indice mondial du terrorisme).
Le Bénin, classé parmi les trois pays les plus vulnérables de l'UEMOA (score de 95/100, GIABA 2025), agit comme un maillon critique de l'insécurité régionale. Ses frontières poreuses et les failles de la CENTIF, limité par un manque de moyens techniques, facilitent la circulation des fonds criminels. Cette crise, régionale par nature, appelle une réponse collective : harmoniser les capacités des CENTIF et renforcer les contrôles transfrontaliers, comme ceux soutenus par l'OIM et les États-Unis (24 avril 2025, 24 Heures au Bénin).
Pour en savoir plus : Lisez le Blanchiment en liberté disponible sur Amazon https://amzn.eu/d/2ulIdWC
Sources : GIABA (2025), Indice mondial du terrorisme (2025), BBC (2025), France 24 (2025), Le Monde (2025), Le Devoir (2025), Ouestaf (2025).
L'auteur : Gilles FELIHO, est rompu au droit communautaire africain (OHADA, UEMOA, CEDEAO). Fort d'une expérience au cœur des institutions régionales (BIDC - ancien conseiller du Président - Cauris Management) et de conseil pour des réformes majeures, il possède une compréhension intime des mécanismes financiers et des vulnérabilités juridiques. Formateur Consultant et dirigeant (GSF Formation), il est aussi auteur à succès.
Un Sahara occidental indépendant dirigé par le Front Polisario deviendrait probablement une autre source d'insécurité régionale.
On pourrait oublier le Sahara occidental , un territoire situé sur la côte ouest de l'Afrique du Nord et peuplé de 600 000 habitants. Pourtant, c'est un lieu qui mérite d'être rappelé et qui traverse une période de transition dont les répercussions dépasseront largement ses frontières.
Le Sahara occidental était autrefois une colonie espagnole, mais il a été moins décolonisé qu'abandonné puis annexé par le Maroc en 1975. Après cela, les projets de référendums sur l'autodétermination n'ont jamais vraiment abouti.
Quelle que soit votre position sur l'indépendance nationale en général, dans ce cas, le Maroc est le seul obstacle à ce que le Sahara occidental devienne le foyer d'un gouvernement djihadiste.
De plus en plus de pays adhèrent à cette position. Le Royaume-Uni a récemment reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, rejoignant ainsi les États-Unis , la France et Israël . Même la Syrie s'est lassée du Front Polisario, principal mouvement séparatiste, qu'elle a expulsé du pays il y a quelques jours seulement.
Les principaux soutiens du Polisario sont l'Algérie et l'Iran, le nouveau gouvernement syrien soutenant désormais la revendication du Maroc sur ce territoire en grande partie désertique.
Avec des amis comme ça, il est clair que le Front Polisario ne devrait pas avoir une nation entière comme base d'opérations.
Un rapport du journal allemand Die Welt a révélé des liens directs entre le groupe et le Hezbollah soutenu par l'Iran, notamment des appels interceptés entre Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab, agent de liaison du Polisario en Syrie, et un agent du Hezbollah.
Lors de ces conversations, Al-Kitab exprime sa solidarité idéologique avec l'axe de résistance iranien , saluant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et envisageant un front uni incluant Gaza, le plateau du Golan, le sud du Liban et même le Sahara occidental. Il soutient explicitement l'idée d'attaques coordonnées contre Israël impliquant le Hamas, le Hezbollah, l'Algérie et l'Iran. Tout en reconnaissant les capacités limitées du Polisario, il sollicite une aide supplémentaire du Hezbollah et de l'Iran pour attaquer l'ambassade d'Israël au Maroc.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a accusé l'Iran d'« armer des groupes extrémistes et des entités séparatistes dans la région arabe, y compris le Front Polisario, en leur fournissant des drones dans le but de « saper la sécurité et la stabilité dans la région ». En 2022, un responsable du Polisario a déclaré que l'Iran leur fournirait également des drones kamikazes.
Autrefois perçu comme un mouvement nationaliste laïc, le Polisario s'est, ces dernières années, allié à certains des acteurs les plus radicaux de la région. Si l'idéologie marxiste a façonné le groupe, avec le soutien de Cuba et de la Libye de Kadhafi, cet héritage a laissé place à une réalité bien plus dangereuse. Aujourd'hui, les camps de réfugiés de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie – où plus de 170 000 personnes ont fui un précédent conflit avec le Maroc – sont sous le contrôle du Polisario. Ils sont devenus un vivier de recrutement djihadiste et un point de convergence pour les réseaux extrémistes opérant dans tout le Sahel.
Les liens du groupe avec l'extrémisme sont bien documentés. Adnan Abu al-Walid al-Sahrawi, ancien combattant du Polisario , a ensuite dirigé l'État islamique au Grand Sahel (EIGS) avant d'être tué par les forces françaises au Mali en 2021. En 2008, la cellule terroriste Fath al-Andalus a émergé des camps de Tindouf, suivie en 2009 par le groupe « Khilafah », qui a prêté allégeance à Daech. Un rapport des services de renseignement allemands a noté que « Daech et Al-Qaïda opèrent librement dans les camps de Tindouf et dans la région sahélo-saharienne au sens large ».
C'est le Polisario qui a mis fin à un cessez-le-feu de 29 ans en 2020, et le groupe a mené de multiples attaques contre des civils marocains depuis 2021. Le Polisario a également une longue tradition de recrutement d'enfants soldats. Une ONG basée à Genève a déclaré au Conseil des droits de l'homme de l'ONU que le Polisario empêche systématiquement les enfants de terminer leur scolarité, les forçant à suivre une formation militaire et à combattre.
Les critiques du contrôle du Maroc sur le Sahara occidental souhaitent revenir sur la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, arguant que Washington devrait revenir à sa position de 1991, qui soutenait un référendum soutenu par l'ONU pour permettre aux Sahraouis de décider qui les gouvernerait. Cet argument, qui a pu trouver un écho dans les années 1990, est aujourd'hui dépassé et va à l'encontre des intérêts américains.
La réalité sur le terrain a changé. Le Front Polisario n'est plus seulement un mouvement séparatiste ; il est aligné sur les adversaires des États-Unis, notamment l'Iran et les réseaux islamistes radicaux. Inverser la politique américaine aujourd'hui reviendrait à fragiliser un allié régional clé , le Maroc, à un moment où son rôle dans la lutte contre le terrorisme et la stabilité régionale devient de plus en plus crucial. Pendant des années, le Polisario a agi en toute impunité. Cela doit cesser.