Dans le cadre de l'effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou invite les responsables à divers niveaux impliqués dans dans le secteur de l'enseignement primaire, à lui faire parvenir les fiches d'évaluation des enseignants en situation de classe sous leurs ordres. Il l'a fait savoir à travers un communiqué en date de ce mercredi 22 août 2018.
Selon ce communiqué, les responsables sont appelés à faire diligence pour que toutes les fiches soient mises à la disposition du Comité de formation et d'évaluation des enseignants avant la date butoir du 31 août 2018.
Pour une rentrée dynamique et prévoyante des résultats catastrophiques, souligne le ministre, la connaissance du potentiel intellectuel et moral des enseignants est indispensable pour la mise en place d'un programme de formation digne de nom.
F. A. A.
La commune de Malanville et les localités avoisinantes risquent de connaître les affres de l'inondation, suite à la montée des eaux du fleuve Niger.
Le maire de Malanville, Inoussa Dadankoe, vient de lancer un communiqué pour inviter les populations à éviter les comportements à risques. Le président de la Plateforme communale de réduction des risques de catastrophes et d'adaptation aux changements climatiques, demande aux populations, en cette période de la montée des eaux du fleuve Niger et de ses affluents, d'éviter le transport avec barque artisanale, la baignade dans les eaux, le contact du fil électrique traînant dans l'eau et la consommation des eaux souillées qui entraîne des maladies diarrhéiques telles que le choléra.
Inoussa Dadankoe invite par ailleurs les populations à quitter définitivement les zones à risques pour éviter les pertes en vies humaines, comme ce fut le cas, lors des précédentes inondations.
F. A. A.
Déjà, en 28 mois sur les 60 de ce 1er mandat du Président Patrice TALON, de mémoire de béninois aucun gouvernement n'a jamais autant fait depuis l'avènement de notre pays à la souveraineté nationale, à travers des faits majeurs et historiques pour le secteur.
Depuis son installation officielle, le gouvernement du président Patrice TALON se bat pour offrir aux Béninois un mieux-être économique et social. Et le secteur énergétique y tient une place de choix pour ne pas dire prioritaire. Les signaux sont bons. Très bons même et le plus dur reste à venir ! Et ce n'est donc pas le moment de dormir sur ses lauriers dans le domaine de l'énergie.
C'est pourquoi, dès son retour des congés annuels , le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, entend multiplier les actions aux fins de donner plus que jamais, une plus grande visibilité voire totale à un secteur aussi important pour le Chef de l'État, Patrice TALON et donc pour l'avenir de notre pays.
Mais pour en arriver là, compte tenu de l'ambition clairement affichée par le Chef de l'état, il a fallu prendre rapidement le taureau par les cornes. Et la nomination dès le 6 avril 2016 de Dona Jean-Claude HOUSSOU au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines n'est pas un fait anodin. Le Chef de l'Etat, en bon stratège et visionnaire hors-pair, a su détecter rapidement les compétences qu'il faut, y compris à l'étranger pour garantir la transformation structurelle de notre économie pour l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, voulue à travers le PAG, le Bénin Révélé. Il ne s'y est donc pas trompé. Car il a su mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et pour cause !
Déjà beaucoup d'efforts
Aujourd'hui dans le quotidien et le langage des Béninois, le délestage n'existe plus. Ce n'est d'ailleurs qu'un souvenir douloureux. Sans langue de bois, et sans démagogie aucune, il faut reconnaitre que la fourniture de l'énergie électrique a connu une nette amélioration au Bénin. Plus de coupures intempestives qui duraient parfois des jours et qui empoisonnaient la vie et les affaires des populations béninoises.
En un an le Bénin a gagné 5 points dans les indicateurs « doing business » de la banque mondiale. Rien que ça et c'est historique pour notre pays depuis l'existence de ces indicateurs de mesure des performances au niveau mondial ! Seules quelques courtes et éphémères interruptions inhérentes à l'exploitation, la distribution de l'énergie électrique ou au vandalisme ou à l'incivisme sont constatées, ou des aléas liés aux importations d'électricité. Et c'est le moment aussi de louer l'expertise et le savoir-faire du ministre de l'Energie que le Président Patrice TALON est allé « rapatrier » de l'Hexagone où il officiait précédemment, puisque pétri d'expérience dans le secteur en ayant passé un quart de siècle soit 25 ans chez la plus grande entreprise française d'électricité, EDF ( Électricité de France) à différents niveaux de responsabilités et dans différents compartiments du secteur.
Après un diagnostic profond et sans concession, le ministre HOUSSOU, avec la confiance du Président TALON et le soutien de ses collaborateurs, a mis en place un plan de relance. A commencer par la location des groupes électrogènes opérationnels et qui ont permis aux Béninois de faire, on s'en souvient, les fêtes de fin d'année 2016 sans grandes difficultés énergétiques, en tout cas avec de la lumière comme l'a exigé dans la feuille de route au Ministre et promis par le Chef de l'état à ses concitoyens. Ensuite, la réhabilitation des anciennes centrales à l'abandon de Porto-Novo, Parakou et Natitingou a été entreprise pour environ 30 MW. Mieux, la restructuration de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) a été une option salutaire. Le contrat-plan entre l'état et la société, la Gestion déléguée, la remise de plus de 18 milliards FCFA accordée par l'état, le renouvèlement du Conseil d'administration etc... sont autant de mesures qui permettent à la SBEE de se mettre dans une nouvelle dynamique pour enfin jouer le rôle qui lui est dévolu, en tout cas attendu !
Ces préalables établis, le Gouvernement de la Rupture s'est engagé dans la voie de grands projets de construction de centrales thermiques, centrales solaires et de barrages hydroélectriques. En effet, la centrale thermique dual fuel de 120 MW est en phase de réalisation avancée à Maria Gléta et permettra d'effacer les mauvais souvenirs en mémoire pour cette localité et pour notre pays. Elle va livrer ses premiers kilowattheures dès le second semestre de 2019. Et de sources bien renseignées, une 2e centrale de capacités similaires sera bientôt lancée sur le même site de Maria Gléta dans la commune d'Abomey-Calavi.
Les énergies renouvelables (solaire, biomasse) pour permettre un mix énergétique responsable pour le Bénin sont autant d'initiatives qui impactent déjà le quotidien des Béninois. A l'heure du bilan final en tout cas, plus de 760 milliards F.CFA sont prévus à cette fin dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021). Avec les quatre projets phares et structurants en cours, le Bénin va produire à l'horizon 2020-2021 près de 400 Mw. Ce qui lui permet de satisfaire largement les demandes et de se tourner également vers le Marché régional de l'électricité de l'Afrique de l'Ouest lancé le 29 Juin 2018 dernier, à Cotonou sous le leadership du Ministre HOUSSOU qui a accueilli pour l'occasion l'ensemble de ses pairs de la CEDEAO. Il est d'ailleurs devenu à cette occasion Président en exercice du bureau exécutif du réseau des Ministres de l'Énergie de la CEDEAO en même temps d'être le Président du Conseil des Ministres du Gazoduc ouest africain. A côté de ces projets à court et moyen termes, il y aussi ceux de la constructions des barrages hydroélectriques à vocation multifonctionnelle ( électricité, irrigation, gestion intégrée des ressources en eau ) sur les sites notamment d'Adjarala,de Dogobis etc.. C'est la preuve de la détermination et l'engagement du chef de l'Etat béninois et de son gouvernement à sortir définitivement le Bénin de la précarité énergétique. Les résultats encourageants déjà obtenus sont également un motif supplémentaire de motivation et d'encore plus d'implication. Ce qui est sûr, sur les 28 mois des 60 que le peuple béninois a accordé à ce 1er mandat du Président Patrice TALON, les prouesses sont déjà bien palpables et cela change déjà la vie des béninoises et béninois.
Après deux semaines de vacances gouvernementales, c'est plus que jamais le moment de redoubler d'efforts, et de ne pas dormir sur ses lauriers. Le Ministre de l'énergie doit maintenant, comme il en a d'ailleurs l'habitude, se consacrer au suivi encore plus que rigoureux, des projets en cours, et au développement du secteur des énergies renouvelables. Car au soir de son 1er mandat de cinq ans, le Président Patrice TALON doit exhiber les réalisations ayant bonifié le quotidien de ses compatriotes. Et le secteur très stratégique de l'énergie électrique y jouera un rôle important.
Paul Tonon
En vue de la mise en œuvre de l'administration intelligente (Smart Gouv), engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a décidé, ce mercredi 22 août 2018, de l'élaboration des manuels de procédures. Une réforme qui nécessite l'allègement, l'harmonisation, l'information et la dématérialisation des procédures ainsi que l'archivage numérique des données.
Suivant le relevé du Conseil des ministres, l'état des lieux révèle une diversité de pratiques administratives et une pluralité de manuels de procédure. Une situation qui ne permet pas de standardiser les pratiques ni de favoriser l'apprentissage institutionnel et le développement de la culture administrative.
En prélude à l'informatisation intégrée des ministères, il est nécessaire que toutes les structures fonctionnelles disposent de manuels de procédures adaptées avec une architecture homogène, destinés à fournir aux acteurs les informations essentielles sur les normes de gestion du service public. D'où l'élaboration des lots de manuels de procédure qui prendront en compte toutes les structures techniques ou spécialisés des ministères et pourraient servir aux institutions.
A cet effet, le gouvernement a autorisé le ministre du travail et de la fonction publique à recourir à un cabinet spécialisé pour réaliser cette réforme majeure.
F. A. A.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 22 août 2018 sous la présidence effective du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici en intégralité le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur lelien ci-après pour lire :
Le gouvernement soucieux de la suite de la formation des étudiants inscrits à l'Unité de formation et de recherche en Odontostomatologie de la Faculté des sciences de la santé (Fss) de l'Université d'Abomey-Calavi, a décidé de les transférer dans des écoles spécialisées de la sous-région.
Selon le relevé du Conseil des ministres de ce 22 août, l'Unité de recherche et de formation en Odontostomatologie créée en 2011, avait à charge la formation et la recherche sur la chirurgie dentaire des étudiants. Mais à la pratique, de nombreuses difficultés ont empêché le bon déroulement du cursus universitaire et trois promotions d'étudiants se trouvent actuellement dans une situation très préoccupante quant à la poursuite de leur formation.
Suivant le Conseil des ministres, non seulement l'Unité a été ouverte au mépris des textes devant l'organiser, mais en plus de graves insuffisances ont émaillé le cursus des apprenants. Elles se caractérisent par l'inexistence sur le territoire national d'enseignants de rang magistral dans le domaine ; le sous équipement criard du seul laboratoire qui du reste est non fonctionnel, et l'inexistence d'autres laboratoires devant servir de cadre pour les travaux pratiques ; l'inexistence d'une clinique universitaire en Odontostomatologie pour les stages hospitaliers, une cause la mauvaise qualité de la formation pratique ; l'absence de coordination des activités académiques et l'inadéquation des stages cliniques.
Pour sauver la formation et l'avenir des étudiants concernés, dont certains sont déjà en 6ème année mais n'en ont pas en réalité le niveau, il urge selon le gouvernement, de prendre des mesures conséquentes en vue d'aider à renforcer le vivier national de spécialistes dans le domaine. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de leur transfert dans les écoles spécialisées de la sous-région aux frais de l'Etat.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministre de la santé sont instruits d'engager des études pour une redéfinition des conditions et normes de réouverture de cette spécialité à la Faculté des sciences de la santé de Cotonou.
F. A. A.
Les membres du gouvernement réuni en session ordinaire, ce mercredi 22 août 2018, ont décidé du maintien du prix plancher d'achat de l'amande de karité à 100 FCFA le kilogramme pour la campagne 2018-2019. Selon le relevé du Conseil des ministres, la campagne se déroulera du 06 septembre 2018 au 31 mai 2019.
Au cours du Conseil, le gouvernement a encouragé les collecteurs à continuer d'observer les meilleures conditions de traitement et de stockage des amendes afin d'améliorer sensiblement la qualité des produits.
En vue de préserver au mieux les intérêts des collecteurs et d'assurer la transparence dans les transactions, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou, veillera via l'Agence nationale de la métrologie, au contrôle et à la certification des instruments de mesure avant le lancement de la campagne.
En dehors de la Taxe sur le développement local, les communes sont invitées à cesser les prélèvements illégaux de taxes effectuées lors de la commercialisation des amendes de karité.
F. A. A.
Cossi Alofa et Donatien Amoussou, principaux accusé du dossier Dangnivo n'ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés, lors de l'audience qui a eu lieu ce mercredi 22 août 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou. Pour Cossi Alofa, « cette affaire est une comédie ». Selon lui, c'est le colonel Sévérin Koumasségbo et l'adjudant-chef Lucien Dégbo qui lui ont demandé de se faire passer pour l'assassin de Pierre Urbain Dangnivo. Ces deux hommes de rang précise-t-il, lui ont promis en retour une récompense s'il faisait ces faux aveux.
Sur une trentaine de témoins attendus, c'est seulement une douzaine qui s'est présentée. Au nombre de ceux-ci, figure le syndicaliste Laurent Mètongnon. Le témoin capital dans cette affaire, le Camerounais Evouna Atangana surnommé ‘'Priso'' était absent.
Me Théodore Zinflou, avocat de la défense a demandé au président de la Cour de mettre à la charge de l'adjudant-chef Lucien Dégbo, la recherche de ce témoin. Me Magloire Yansunu, un autre avocat de la défense a prié le président de la Cour de demander au colonel Koumansségbo s'il a réellement fourni un garde du corps à ce témoin pour assurer sa protection.
F. A. A.
L'Ambassadeur des Etats-Unis est en fin de mission au Bénin. Son Excellence Mme Lucy Tamlyn est nommée nouvel ambassadeur en Centrafrique, en remplacement de Jeffrey Hawkins.
En poste à Cotonou depuis octobre 2015, cette diplomate qui connaît bien le continent est désormais affectée à Bangui. Après le départ de SEM Hawkins, la chancellerie américaine dans la capitale centrafricaine était dirigée depuis février 2017 par deux chargés d'affaires.
L'Ambassadeur Lucy Tamlyn quitte Cotonou, après avoir œuvré au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les Etats-Unis et le Bénin.
D. M.
Les résultats de l'examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) ont été proclamés, lundi dernier, au Collège d'enseignement général de Sègbèya à Cotonou. Le taux d'admissibilité au plan national est de 59,66%. Pour cette dernière session du Bts au Bénin, 3.577 candidats ont composé dans 23 filières de formation professionnelle. Les candidats n'ayant pas tiré leur épingle du jeu sont obligés de poursuivre les cours et se préparer pour la Licence. Le gouvernement ayant décidé de surseoir l'organisation de cet examen.
F. A. A.
09 conseillers communaux sur 17 réclament une session extraordinaire pour retirer leur confiance à Aboubakari Gomina, maire de la commune de Bassila. Les conseillers frondeurs reprochent à l'autorité communale la mauvaise gestion des affaires de la commune. Ces derniers fustigent notamment les fausses déclarations devant les membres du conseil du montant des paiements effectuées par l'entreprise Ebomaf dans le cadre du bitumage de la route Dassa-Djougou, la majoration unilatérale des tarifs à appliquer aux balances lors de la commercialisation des noix de cajou au titre de la campagne 2018. Ils reprochent également au maire la gestion calamiteuse du projet 50.000 plants d'anacardiers pour booster la culture de l'anacarde dans la commune, la construction d'un magasin sur le parking gros porteur de Bassila sans la délibération du conseil communal et la non célébration de la fête de l'indépendance le 1er août dernier dans la ville.
Le maire Aboubakari Gomina a fait croire à l'opinion que c'est le chef de l'Etat qui aurait interdit les festivités dans sa commune.
F. A. A.
Le procès de Pierre Urbain Dangnivo, démarré mardi, a repris ce mercredi 22 août 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou. Sur une trentaine de témoins attendus, seuls 12 ont répondu devant la barre. Au nombre des témoins attendus, figure le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Robert Gbian, l'ancien ministre de la justice, Grégoire Akofodji, le syndicaliste Laurent Mètongnon et le témoin clé de la défense Evouna Antangana dit ‘'Priso''.
Déplorant l'absence des témoins, Me Nicolin Assogba, un des avocats de la partie civile a demandé si le Parquet général a fait toutes les diligences pour les faire comparaître. De même, Me Théophile Zinflou, après avoir déploré l'absence du témoin clé ‘'Priso'' a demandé au Parquet de faire toutes les diligences pour que ce dernier comparaisse.
Réagissant à la demande de la partie civile et de celle de la défense, Me Emmanuel Opita, avocat général, a promis faire en sorte que le syndicaliste Laurent Mètongnon comparaisse.
Evoquant l'absence de ‘'Priso'', Me Zinflou estime qu'il suffira d'interroger le colonel Dégbé pour connaître sa position. Interrogé par la Cour, ce dernier dit avoir vu Evouna Antangana, il y a plus de 6 mois. Une déclaration qui n'a pas convaincu l'avocat qui a demandé à la Cour de lui en donner acte. Me Magloire Yansunu, un autre avocat de la défense pense pour sa part qu'on peut mettre la main sur ‘'Priso'' en interrogeant le Colonel Koumasségbo.
Abordant les résultats du légiste, il a fait remarquer que des prélèvements n'ont pas été faits sur les accusés pour vérifier la présence ou non de leurs empreintes sur le corps exhumé à Womey. Se prononçant sur le rapport du légiste, Me Olga Anassidé, avocat de la partie civile s'est offusquée du fait que le légiste dans son rapport, ait ‘'procédé par des postulats ‘' plutôt que sur de bases scientifiques solides.
Après ces différentes observations de la défense et de la partie civile, le procès a été momentanément suspendu.
F. A. A.
La Coopération entre la Mairie de Porto-Novo et l'ambassade de la Chine près le Bénin a porté ses fruits. Les efforts du maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou à rechercher des partenaires pour soutenir les actions de développement ont abouti. Grâce au partenariat entre la mairie de Porto-Novo et l'ambassade de la Chine près le Bénin, l‘école primaire publique de Ouando 2 (EPP), située dans le 5 ème arrondissement de la ville capitale bénéficie d'un projet de construction de 6 salles de classe, 02 bureaux et une 01 salle d'informatique avec l'appui de la fondation Adrien Houngbédji pour le numérique.
Dans cette école surnommée l'école de Boni Yayi pour avoir bénéficié d'un module de classes en matériaux précaires, s'activent une cinquantaine d'ouvriers. La présence du drapeau rouge et des gros engins sur le site justifie la réalisation des travaux par une équipe chinoise. Le Chef du 5ème arrondissement de Porto-Nono a confirmé le démarrage des travaux de construction de six classes, de deux bureaux et d'une salle d'informatique. « C'est un projet financé par l'ambassade de la Chine près le Bénin grâce au management du maire Emmanuel Zossou », a-t-il souligné.
A l'issue des quatre mois de travaux, l‘école primaire publique de Ouando 2 (EPP) présentera un autre aspect. Ces différentes initiatives ont été saluées par le président de l'Association des parents d'élèves de l'EPP de Ouando 2, Honoré Aklegbe. Pour lui, c'est au cours de ce mandat du conseil municipal que l'EPP de Ouando 2 a été. Pour faciliter la tâche aux ouvriers, le chef du 5e arrondissement de Porto-Novo Hypolite Akpata est allé sur le site le mercredi 15 août 2018, pour encourager les ouvriers.
Il faut préciser que la Fondation Adrien Houngbédji n'est pas resté en marge de l'initiative. La construction de la salle informatique qui fera de cette la première école numérique Porto-Novo est à mettre à l'actif de la Fondation Adrien Houngbédji.
De sources dignes de foi, La construction de l'école numérique de Porto-Novo est une initiative personnelle du président Adrien Houngbédji, à travers sa Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse (FAHNJ).
L'EPP de Ouando 2 bénéficiera à la fin des travaux de 6 salle de classes, 2 bureaux, une salle informatique et des aires de jeux pour le divertissement.
Marcel HOUETO
Portée sur les fonts baptismaux, il y a quelques années, l'Association Bénin Diasp'Active continue d'apporter sa contribution au développement du Bénin. Et dans ses ambitions d'œuvrer pour un mieux-être des populations, elle a initié trois (03) projets majeurs qui viennent de recevoir l'adhésion de l'ambassadeur et de la consule honoraire en France.
L'engagement de l'Association Bénin Diasp'Active d'assister les personnes vulnérables et les sans-voix s'enracine davantage. Décidée à apporter sa pierre à la construction de l'édifice national, elle vient d'initier trois projets majeurs qui ont été présentés aux chefs de la diplomatie béninoise en France. Il s'agit notamment de la consule Inès Kérékou et de l'ambassadeur Auguste Alavo. Face aux deux autorités, Abdel Aziz Adjakpé et sa suite ont séduit par la pertinence de leurs projets. Le premier vise à doter les prisons de bibliothèques modernes. Cette initiative est guidée par la conviction selon laquelle la bibliothèque doit être le seul espace culturel permanent autour duquel peuvent s'organiser les autres activités culturelles et artistiques dans un établissement pénitentiaire.
A en croire le président de l'Ong Bénin Diasp'Active, la bibliothèque de prison a pour objectif d'offrir à chaque personne détenue les mêmes services que ceux d'une bibliothèque de lecture publique, tout en les intégrant au mieux à la politique éducative et d'insertion des personnes placées sous-main de justice de l'établissement. La mise en œuvre du projet nécessitera l'implication d'acteurs internes et externes à l'établissement pénitentiaire. Il s'agit, primo, du détenu bibliothécaire qui doit être formé et accompagné par des professionnels de la lecture publique. Secundo, l'administration pénitentiaire sera sollicitée pour l'établissement d'une convention entre le service pénitentiaire et l'Association pour définir des actions couvrant le personnel détaché qui prendra en charge, entre autres, la formation du détenu bibliothécaire. Outre ceux-là, les surveillants de détenus placés en isolement, les acteurs culturels nationaux ou locaux, les bénévoles et les Ong intervenant au profit de cette cible sont pris en compte par le projet.
Le second projet s'intéresse à la prise en charge des personnes handicapées mentales au Bénin. L'objectif spécifique est de contribuer à rendre la dignité à ces patients, en l'occurrence ceux du Centre psychiatrique de Jacquot, afin qu'ils soient traités avec plus de solidarité pour leur réinsertion dans la société. Cela, par la mise à disposition de biens vestimentaires et de médicaments aux personnes affectées, le renforcement des capacités techniques d'intervention du Centre. De plus, l'Association Bénin Diasp'Active projette des actions de sensibilisation par la diffusion des messages de santé mentale pour renforcer les capacités des malades et de leurs parents dans le but de prévenir d'éventuelles rechutes.
Quid de la capitale ?
Un autre projet de l'Ong Diasp'Active est la mobilisation de fonds de la diaspora pour le développement de la ville de Porto-Novo. Quatre cibles prioritaires sont retenues. Il s'agit des jeunes avec un taux de chômage élevé, des femmes discriminées dans l'accès aux opportunités et menacées par la santé, du secteur privé dont diverses opportunités sont encore inexploitées, de la diaspora dont les expertises et les compétences ne sont pas toujours organisées pour répondre au défi du développement.
Selon Abdel Aziz Adjakpé, il est tant de redonner à la capitale du Bénin ses attributs. « Il n'y a que nous, enfants et amis de Porto-Novo qui pouvons la transformer afin de faire de ce rêve une réalité : Porto-Novo en 2024 est une capitale attrayante avec un développement socio-économique, culturel et touristique durable dans un environnement sain où règne l'union, la paix, la sécurité soutenue par une bonne gouvernance », souligne-t-il.
En effet, aujourd'hui la cité des Aïnonvi ne présente pas un visage digne d'une capitale. Manque d'infrastructures sociocommunautaires, dégradation du patrimoine historique de la ville, dégradation des voies, dégradation du pont, existence de zones humides non valorisées, manque d'aires de jeu et de loisirs, tous les paramètres sont réunis pour l'inscrire sur le registre des villes secondaires du pays. Avec le Fonds de la Diaspora, l'Ong Diasp'Active entend mobiliser des ressources en vue de financer les projets de développement de la ville, de participer au financement des projets portés par la municipalité, de financer les très petites entreprises, de mettre à disposition de la ville les compétences de la diaspora, etc...
Nelson Avadamey (Coll)
Après la prière qui rappelle l'obéissance à Dieu d'Abraham qui voulut sacrifier son unique fils au Seigneur, les fidèles musulmans d'Akpakpa réunis, ce mardi 21 août 2018, à la place Idji de la Sobetex, ont sacrifié à la tradition en immolant un mouton conformément aux prescriptions divines.
A cette occasion, l'Imam Aboubacar Sari Abdoul a invité les fidèles à renaître de nouveau dans la foi. « La viande que nous égorgeons-là, le Tout-puissant ne veut pas ni sa peau, ni la viande ni le sang. Le Tout-puissant a demandé seulement la crainte. Il faut avoir la crainte de Dieu », a-t-il lancé à toute la communauté.
La ministre des affaires sociales et de la micro finance, Adam Bintou Chabi Taro, représentant le gouvernement, a dit des prières à l'endroit du peuple béninois. « La prière que je formule pour le peuple béninois, c'est que Dieu nous épargne de tout ce qui est mauvais », a demandé le ministre.
Se référant aux pays qui connaissent les catastrophes naturelles, elle a émis le vœu que Dieu épargne le Bénin et l'en éloigne. Confiant que sans la santé rien ne peut se faire, Adam Bintou Chabi Taro a prié Dieu pour qu'Il accorde la santé aux Béninois et exauce les vœux.
F. A. A.
Après quelques heures d'audience, Hubert Arsène Dadjo, président de la Cour d'Appel de Cotonou, a décidé de la suspension du procès de Dangnivo repris ce mardi 21 août 2018, jour de la Tabaski.
A l'ouverture de l'audience ce jour, Me Théodore Zinsou et Magloire Gnansounou, tous deux avocats de la défense ont voulu savoir si les ordonnances antérieures ont été approfondies. A cet effet, l'avocat général, Emmanuel Opita a rassuré que les prélèvements ont été faits sur des membres de la famille au prix de l'Etat.
La famille fortement représentée ce matin au tribunal, n'a plus confiance en personne selon le représentant du ministère public. Elle veut aussi faire ses propres textes d'ADN et aurait rencontré, il y a quelques semaines, le procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou. Selon Me Olga Anassidé qui assure sa défense, « en entendant le nom ‘'Dangnivo'', l'expert légiste se serait désisté prétextant voulant préserver sa petite vie ». L'enveloppe contenant les résultats du texte d'ADN diligenté aux frais de l'Etat sous pli fermé, a été ouverte ce matin aussi bien devant la Cour que le ministère public et les avocats.
Pour l'heure, les résultats ne sont pas encore divulgués. Me Nicolin Assogba également avocat de la partie civile a annoncé au cours du procès qu'il renonce provisoirement à ses expressions « d'inconstitutionnalité » soulevées il y a quelques mois pour ne pas retarder inutilement la procédure.
Après la composition du jury définitif, l'audience a été suspendue pour reprendre ce mercredi 22 août 2018.
Codjo Cossi Alofa et Donatien Amoussou, tous deux accusés d'assassinat et complicité d'assassinat étaient présents dans la salle habillés en tenue locale communément appelée ‘'Bohoumba''.
Hubert Arsène Dadjo avait à ses côtés Christophe Atinmakan et Victor Kpatindé comme accesseurs.
Le rendez-vous est donc pris pour ce mercredi 22 août 2018 pour que le peuple en sache sur la disparition mystérieuse de ce cadre du ministère des finances depuis août 2010.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Chers amis,
En cette heureuse occasion de l'Eïd El Kebir, je renouvelle à chacun mes meilleurs voeux. Rendons grâce à Allah qui nous accorde la grâce de cette célébration dans la paix, la joie et la bonne santé.
La Tabaski, l'une des plus importantes fêtes du calendrier musulman marque la célébration de la foi et de la soumission à Allah le Tout Puissant. C'est aussi l'occasion d'exprimer notre solidarité et notre générosité envers nos amis et surtout envers les personnes les plus nécessiteuses.
Bonne fête à tous !
Abdoulaye BIO TCHANE
L'Aïd El Fitr ou fête de la Tabaski, occasion pour les fidèles musulmans d'offrir le sacrifice du mouton à Dieu, rime depuis quelques années avec la morosité économique. Contrairement aux anciennes habitudes caractérisées par l'immolation de gros cabris dont les prix oscillent entre 500 000, 800 000 voire parfois 1 million de francs CFA, nombreux sont les fidèles musulmans qui s'en tiennent de nos jours au symbole du sacrifice. « Avec un petit mouton, le sacrifice est fait. Allah ne nous demande pas l'impossible », disent-ils.
A un mois de la rentrée scolaire, période marquée par des dépenses liées notamment à l'achat des fournitures scolaires, à la scolarité des enfants et à leur habillement, les choix des moutons de la Tabaski cette année pour la plupart, sont portés vers de petits ruminants dont la valeur varie entre 30 000 et 50 000 francs CFA.
Un petit tour dans les marchés de vente de moutons suffit pour s'en rendre compte.
A Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji, les vendeurs aussi bien que les acheteurs se plaignent. Les premiers se plaignent de la baisse de leurs chiffres d'affaires tandis que d'autres crient à la morosité économique. Selon certains vendeurs de moutons, contrairement aux années antérieurs où ils pouvaient faire des chiffres d'affaires allant de 5 à 10 millions de francs, cette année ils varient entre 2 et 3 millions de francs CFA.
Les propos de Lamine Arouna, vendeur de mouton, sont illustratifs. « Aujourd'hui, je n'ai même pas encore trouvé un million de francs. Les clients n'achètent pas comme avant. Quand ils arrivent, c'est seulement un petit mouton qu'ils achètent et quand on leur dit le prix, ils trouvent que c'est cher ».
Pour les acheteurs, les obligations familiales obligent à rationaliser les dépenses. « La rentrée, c'est pour bientôt. Là encore, il y des dépenses à faire, il n'y a pas d'argent dans le pays, donc, nous devons faire les choses un peu un peu », a confié Razak Djawal.
On note ainsi qu'en raison de certaines obligations, le sacrifice à Dieu peut prendre un coup.
F. A. A.
Le tribunal de première instance de première classe d'Abomey-Calavi a statué lundi 20 août 2018 sur le sort de l'ex-chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja-Dodo poursuivi pour abus de fonction et détournement de fonds publics.
48 mois de prison et une amende pour l'ex chef d'arrondissement de Godomey. C'est la décision du juge ayant en charge le dossier. Placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de première instance d'Abomey-Calavi, l'ancien chef d'arrondissement de Godomey continue son séjour à la prison civile d'Abomey-Calavi. Il s'agit du verdict relatif au dossier de collecte illégale de fonds, et détournement de deniers publics dans lequel, sont impliqués l'ancien CA et plusieurs de ses collaborateurs.
Le Juge des libertés Nouatin, a donc décidé de renvoyer Germain Cadja Dodo et ses coacusés en prison. Il repart terminer sa peine derrière les barreaux. Il est condamné à 48 mois de prison dont 42 avec sursis et 6 fermes assortie d'une amende de 4 millions de francs CFA. Quant à Chantal Houenha, présidente de la commission des affaires sociales, elle écope de 36 mois d'emprisonnement dont 3 fermes et 33 avec sursis et une amende de 3 millions de francs CFA.
Le président de la commission relation avec la société civile, Franck Hessouh lui, s'en va pour 12 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de 1 million de francs CFA.
Pour ce qui concerne Nicole Mariano, Bernadin Sovèssi, chef quartier de Cococtomey Tokpa et Adrien Malè, Chef quartier de Womey centre, le juge a décidé de les mettre sous convocation. Néanmoins, chacun d'eux est condamné à 3 mois d'emprisonnement avec sursis et 50 000 FCFA d'amende pour recèle.
Aussi sont condamnés à 12 mois d'emprisonnement dont 6 avec sursis pour abus de confiance et une amende de 1 million de francs chacun des 6 membres des associations de Zemidjans et leurs pairs.
G.A.
Le dossier Dangnivo n'a pas été reporté malgré la Tabaski. Les juges vont siéger ce mardi 21 août 2018, malgré la célébration de la fête de l'Aïd El Fitr (Tabaski). Le président de la Cour d'Appel de Cotonou, Hubert Arsène Dadjo, a pris une ordonnance à cet effet.
Après deux ans de suspension, l'affaire Dangnivo va reprendre ce mardi à la Cour d'appel de Cotonou. Les sieurs Codjo Alofa et Donatien Amoussou, tous inculpés après la découverte du corps de Pierre Urbain Dangnivo exhumé à Womey, seront à nouveau devant les juges.
Pour ce dossier, ce cadre du ministère des finances du nom de Pierre Urbain Dangnivo a disparu depuis août 2010 et nul n'a retrouvé ses traces jusqu'à ce jour.
F. A. A.