You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 month 1 week ago

La Cstb appelle à un sit-in couché ce jeudi devant l'Assemblée

Thu, 07/05/2018 - 01:05

La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) invite les travailleurs et les populations à sortir massivement pour participer au sit-in couché de protestation qu'elle organise, ce jeudi 05 juillet 2018, sur l'esplanade de l'Assemblée Nationale, à Porto -Novo. L'objectif de ce mouvement, d'après le communiqué en date du 04 juillet, signé par le secrétaire général, Nanigni Kassa Mampo, est de protester contre certains sujets d'actualité. Il s'agit de dire ''non à la révision de la constitution ;
non à la vassalisation de l'Assemblée nationale ;
non aux lois scélérates votées telles que celles du retrait du droit de grève aux travailleurs ;
non à l'interdiction de l'essence kpayo ;
non à l'augmentation des tarifs sur les postes péage ...etc''.
La CSTB invite les populations à sortir massivement pour prendre part a ce sit-in ''pour sauver la démocratie en danger''.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les personnes expropriées pour le projet traitement des boues de vidange bientôt dédommagées

Thu, 07/05/2018 - 00:22

Le gouvernement vient d'approuver les modalités de dédommagement des personnes affectées par la mise en œuvre du projet de construction d'une station de traitement de boues de vidange à Abomey-Calavi. La capacité de l'infrastructure est de 600 m³/jour à l'horizon 2025.

Selon le conseil des ministres de ce mercredi, « Ce projet vise l'amélioration du cadre de vie des populations d'Abomey-Calavi et d'une partie de Cotonou, à travers l'accessibilité des ménages aux infrastructures d'assainissement ». Ledit projet, présenté par le ministre de l'Eau et des Mines a nécessité l'expropriation d'un domaine de 19ha 23a 84ca et sa réalisation permettra de « suppléer la seule station de traitement actuellement disponible et dont les capacités sont dépassées », a indiqué le Conseil des ministres.
C'est l'une des actions prioritaires du Plan Directeur d'Assainissement des eaux usées (2015-2035) des villes de Cotonou, Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi et Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un appel pressant aux Etats pour le développement transfrontalier au Sahel

Wed, 07/04/2018 - 23:02

Le séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel lancé hier, mardi, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou a pris fin ce mercredi 4 juillet 2018. A l'issue des deux jours de réflexion, les participants lancent à travers les conclusions, un appel pressant aux gouvernements des différents Etats, aux autorités administratives, coutumières, communales et aux partenaires techniques et financiers.

Cette Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE, dont le but principal est de proposer une vision alternative des frontières de la région s'est achevée par des conclusions. Il s'agit d'un descriptif sur le mode opératoire de mise en oeuvre des projets transfrontaliers à l'intention d'un ensemble de partenaires financiers.

Durant les deux jours de réflexion, les participants sont arrivés à la conclusion qu'il faut se constituer en réseau pour en finir avec la dispersion des initiatives qui empêchent la construction d'une véritable ambition politiques sahélienne et ouest africaine de coopération transfrontalière. Ils ont demandé à L'UEMOA et la CEDEAO responsables de l'intégration sociale et économique des mêmes peuples de mettre en œuvre un leadership commun, proclamant la coopération transfrontalière, de mettre en œuvre un leadership commun pour placer la coopération transfrontalière au cœur des préoccupations et des financements.

Il s'agit : du fonds fiduciaire d'urgence pour le sahel mise en place par l'Union européenne, de l'alliance pour le sahel, des fonds climatiques et toute autre grande source de financement international.

Par ailleurs il a été décidé le cofinancement du fonctionnement du réseau et l'organisation deux fois par an, d'un panel représentatif des responsables communautaires et nationaux, d'élus locaux, d'organisation de la société civile, des chercheurs, des ONG et des partenaires internationaux.
Il a été souhaité la mise en place d'une plate-forme de concertation et de capitalisation des bonnes pratiques. Les participants ont enfin exprimé leur volonté de voir converger politiquement le processus de décentralisation et d'intégration régionale.

A partir des conclusions retenues, il sera élaboré un document de politique pour une grande coordination.

« Ce séminaire international porte une lueur d'espoir et au-delà de cette lueur, ce séminaire sera le déclencheur du développement transfrontalier au Sahel », a fait savoir Monsieur Abdou Kader Dicko, Conseiller régional de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC).

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

La Fondation Etisalat Bénin dote le centre de santé de Grand popo, d'une table de réanimation pour nouveau né

Wed, 07/04/2018 - 21:00

En vue de réduire considérablement le taux de mortalité infantile dans les hôpitaux et centres de santé, la fondation Etisalat Bénin fait œuvre utile en dotant le centre de santé de grand popo d'une table de réanimation de nouveau né d'une valeur de 3.550.000FCFA ce mercredi 04 juillet 2018

C'était à l'occasion d'une cérémonie de remise officielle qui a réuni l'équipe communale de la ville de Grand popo, le coordonnateur de la zone sanitaire Come, Bopa, Grand popo, Houeyogbe, le médecin chef du centre de santé de Grand popo, le bureau de l'association Nonvitcha et les populations de la ville qui n'ont pas manqué de témoigner leur profonde gratitude à l'endroit de la fondation Etisalat Bénin.

Cette table de réanimation rappelons le, est la seule table pour toute la région du mono ( Bopa, Come, grand popo et Houeyogbe).

A travers ce don, la Fondation Etisalat Bénin, dont le thème de la campagne sociale 2018 est Ensemble, sauvons des vies, réaffirme son attachement aux valeurs sociales de la marque et son combat à l'éradication de la mortalité infantile dans les centres de santé.

Madame Dolorès CHABI KAO, secrétaire exécutive de la Fondation Etisalat Bénin n'a pas manqué de réaffirmer l'engagement de la Fondation dans les domaines de l'éducation et de la santé, aux côtés des couches vulnérables de la population .

Paul Tonon

La cérémonie de remise du don en images


Categories: Afrique

Les noms de domaine en Afrique au cœur des assises

Wed, 07/04/2018 - 20:44

Le sixième forum africain sur le Domain Name Server se déroule à Cotonou depuis mardi 3 juillet 2018. Pendant trois jours, les acteurs se pencheront sur comment promouvoir le domaine. Plusieurs communications meubleront ces assises.

Regroupant 31 pays africains, ce forum dont le thème est " Bâtir une industrie durable des noms de domaine en Afrique" vise la promotion des domaines en Afrique. Co-organisé par la société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur internet (ICANN), l'Association africaine de noms de domaine de premier niveau (Aftld) et AfRegistrar, ce forum abordera des questions clés concernant l'industrie régionale. Accueilli par l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), ce forum sera auréolé d'importantes communications. Le président de l'Arcep-Bénin, Flavien Bachabi, se dit heureux d'accueillir cette édition dédiée au nom de domaine en Afrique. Selon lui, " Les autorités compétentes du pays ont pris toutes les dispositions pour rendre le séjour agréable à tous ". Le thème de ce forum est selon lui, évocateur et interpelle tous. Même s'il estime que " l'Internet peut être embryonnaire en Afrique ", il rassure qu'il est véritablement en ascendance. Il confirme l'importance pour l'Arcep de réorganiser le domaine point bj. " L'Arcep met en œuvre la gestion du site et sa gestion technique est confiée à un prestataire ", fait-il savoir. " Cette réorganisation permettra d'aller au model épais. Cela permettrait de moderniser et d'allerger le système d'enregistrement, et d'autres paramètres ", a expliqué M. Bachabi. Le président de l'Arcep se dit être convaincu que cette assise permettra de donner à l'Afrique une image nouvelle qui donnera à ses citoyens un accès à internet favorable ".
Alex Corenthin président de l'Aftlb pense que " C'est un honneur pour le président de l'Arcep-Bénin d'avoir accepté que ce forum se tienne chez lui ". Il dira que " l'extension nationale est une valeur aussi forte que le drapeau national ". Il souhaite que chacun soit abonné à ce domaine lié à l'identité du pays ". L'objectif est de créer une économie autour du nom de domaine. Il y a un ensemble de chose une fois mis ensemble, vont créer une ascension. Pour Alex Corenthin, " Il faut que nous soyons fiers d'avoir une identité numérique. L'Arcep a cette mission de promouvoir l'identité numérique. Il faut que les gouvernants exigent aux gens de promouvoir l'identité numérique pour les publications sur internet ". La souveraineté numérique dira-t-il, voudrait que l'ensemble des domaines liés à l'identité numérique soit localisé.
Pierre Dandjinou de l'Icann, souligne que " Ce n'est pas toujours facile d'organiser un évènement du genre, qui est à sa sixième édition ". Il confie que " l'ICANN est heureux de s'associer à ces événements". Pour l'Afrique, soutient-il, il faut avoir les capacités pour pouvoir suivre les enjeux. " Le nom de domaine, c'est la base de l'économie numérique et centrale à nos vies", explique Pierre Dandjinou. Confiant du parcours non moins élogieux de cette initiative, il rappelle que, " nous avons commencé ceci, il y a six ans et l'objectif est de mettre en place une plateforme pour réfléchir autour de l'Afrique. Nous sommes là parce qu'il est temps de réfléchir ". Aussi, se demande-t-il "qu'allons nous faire pour les prochaines années pour que le nom du domaine soit en partie soutenu ". " Nous voulons écouter la jeunesse sur l'avenir de l'Internet en Afrique ", a-t-il ajouté. Représentant de AfRegistrar, Mohamed Diop confie que " tout le monde croit à l'industrie numérique mais peu se soucis de ce qu'il faut faire pour que ça crée l'économie". Pour lui, " Il faut créer de la valeur mais que cet environnement soit un environnement sécurisé. Il faut que se fassent des discussions sérieuses entre tous les secteurs d'innovation et de création de valeur ", insiste-t-il. Cela permettra selon lui, de se dire la vérité pour aider à créer l'environnement pour développer. Directeur de cabinet du ministre de l'économie numérique et de la communication, Yarou Ahmed a fait l'historique de l'Internet au Bénin et la vision du gouvernement à faire du Bénin, un pays numérique. " Le Bénin est l'un des premiers pays ayant connu l'Internet en Afrique ", a-t-il déclaré. Depuis lors, il fait savoir que " la connectivité a connu une accession significative" . Il avoue que le gouvernement est conscient de " la protection des données et la vie privée, les possibilités d'investissement dans le DNS en Afrique". Ce qui martèle-t-il, " participe à la concrétisation de la vision du chef de l'État à faire du Bénin une plateforme de l'Internet en Afrique." M. Yarou salue l'organisation de ce forum au Bénin qui une fois témoigne de l'importance que revêt l'internet et surtout le nom du domaine. Il remercie au nom du ministre tous les participants à ce forum et se dit convaincu que les résultats de ces assises permettront de promouvoir au Bénin et en Afrique le nom du domaine qui reste notre identité. Il n'a pas manqué de dire son satisfecit pour le combat de l'Arcep non seulement dans la promotion du point bj mais aussi pour favoriser un accès à internet à moindre coût.

G. A.

Categories: Afrique

Des agents de la ferme Samiondji sous poursuites judiciaires

Wed, 07/04/2018 - 20:00

Le chargé de production animale de le ferme agricole de Samiondji, dans la commune de Zogbodomey, Pacôme Djèbou, et certains de ses collaborateurs seront bientôt poursuivis par la justice. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 04 juillet 2018. Il est reproché au chargé de production animale, la vente frauduleuse de seize bovins pour un montant total de 1. 780. 000 FCFA. L'intéressé a reconnu les faits et passé aux aveux concernant d'autres opérations qu'ils a mené avec les sieurs Prosper Mèhomè, comptable de la ferme, Gérard Agbanté, caissier et Jassaou Koutchiko, chef d'équipe. Selon le relevé du Conseil des ministres, les opérations menées portent sur la vente frauduleuse de carcasses de bovins, l'affermage d'une partie du domaine à des transhumants et l'exploitation du bois d'œuvre de la ferme par un exploitant forestier, le tout contre rémunération.
Des mesures conservatoires de sanctions disciplinaires ont été prises par le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche contre les mis en cause.
F. A. A.

Categories: Afrique

Vers la création des sociétés d'Etat pour la diffusion numérique

Wed, 07/04/2018 - 18:43

Le gouvernement lors de la session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 04 juillet 2018, a autorisé la création de la société de radiodiffusion dénommée Bénin Diffusion, et la société de patrimoine dénommée « Société Nationale des Infrastructures de Radiodiffusion numérique ». La décision de créer ces sociétés fait suite à l'adoption au cours du même Conseil, des décrets d'application de la loi relative à la radiodiffusion du numérique en République du Bénin. Au total, cinq décrets ont été adoptés. Il s'agit : du décret fixant les normes et spécifications techniques relatives à la Télévision Numérique Terrestre en République du Bénin ; du décret portant régime d'agrément ou d'homologation des équipements terminaux et des équipements ou installations aux services de communication audiovisuelles en République du Bénin ; du décret portant condition d'exercice des activités d'édition, de diffusion et de distribution des services de communication audiovisuelle par le privé en République du Bénin ; du décret portant modalités de gestion et clé de répartition du fonds de dividende numérique en République du Bénin ; du décret portant interdiction d'importation et de commercialisation des postes téléviseurs non conformes aux normes en vigueur pour la télévision numérique terrestre en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, ces décrets permettront au pays de disposer d'un cadre juridique approprié en vue de la mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre et de la radiodiffusion sonore terrestre.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le compte rendu du Conseil des Ministres du 04 juillet 2018

Wed, 07/04/2018 - 17:18

Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 04 juillet 2018 sous la direction du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici les grandes décisions dudit conseil.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-07-04/download

Categories: Afrique

La gestion du domaine « .bj » bientôt mise en concession

Wed, 07/04/2018 - 17:12

La gestion du domaine « .bj », sera désormais mise en concession. C'est ce qu'a annoncé, ce lundi 2 juillet 2018, le président de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep-Bénin), Flavien Bachabi, à l'occasion du Forum africain sur le système des noms de domaine. Une rencontre qui se tient depuis lundi à Cotonou.
Organisée en prélude à la célébration des 20 ans de la gouvernance de l'internet en Afrique, l'édition 2018 du Forum africain sur le système des noms de domaine est placée sous le thème : « Bâtir une industrie durable des noms de domaine en Afrique ». Une occasion qui permet aux pionniers et acteurs de l'internet en Afrique, de mener des réflexions autour des questions importantes. Lors de cette séance, le président de l'Arcep-Bénin a évoqué les innovations en cours dans le secteur au Bénin. Il s'agit notamment de la mise en concession de la gestion du domaine « .bj » dans un bref délai. « Arcep-Bénin a prévu de mettre en concession la gestion du domaine .bj. Ainsi, la gestion administrative de ce nom sera directement assurée par l'Arcep-Bénin, pendant que sa gestion technique irait à un prestataire recruté », a déclaré Flavien Bachabi. Il ajoute que le recrutement de ce prestataire est effectif et que la convention pour la gestion de ce domaine a été déjà signée. L'Arcep-Bénin en prenant cette décision veut garantir la pérennité du nom de son domaine. Cette concession apparaît comme une étape décisive dans la régulation des communications électroniques.
L'édition 2018 du Forum africain sur le nom de domaine sur internet est organisée par la communauté internet africaine et prend fin le 5 juillet prochain. La célébration des 20 ans de la gouvernance de l'internet en Afrique est prévue pour le 6 juillet 2018.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les comptes de GERDDES-Afrique-CIRD fermés

Wed, 07/04/2018 - 17:06

Les comptes de GERDDES-Afrique-CIRD, dirigé par Me Sadikou Ayo Alao sont fermés à la SGB (Société Générale Bénin). Le président-fondateur de l'Ong a été informé de la situation par une lettre en date du 26 juin 2018, signée par le directeur commercial clientèle privée et professionnelle, Alfred G. Kpemavo. « Nous n'avons plus convenance à maintenir les relations commerciales qui nous unissent », souligne le document. Ainsi, la banque va procéder à la clôture des comptes de l'Ong dans un délai de 8 jours à compter de la date d'envoi de la correspondance. La SGB demande également au président de GERDDES-Afrique, de lui faire parvenir avant cette date, les chèques et tout autre moyen de paiement en sa possession. « Nous ne sommes plus en mesure également d'effectuer toute opération de versement espèces ou de transfert à l'étranger », précise la lettre.
Pour le moment, aucune information n'est fournie sur ce qui a conduit la banque a fermé les compte de GERDDES-Afrique-CIRD.
Le GERDDES-Afrique (Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social) est une OING panafricaine non partisane créée en 1990 par des cadres et intellectuels africains d'horizons divers (avocats, juristes, économistes, professeurs d'université, fonctionnaires internationaux, ingénieurs etc.). Il est présent dans une trentaine de pays d'Afrique de l'Ouest, du Centre, de l'Est et du Sud.
Son siège est à Cotonou au Bénin, où il jouit de certains privilèges dans le cadre de l'accord de siège signé avec le gouvernement béninois. Le GERDDES-Afrique a été en outre agréé par le Conseil Economique et Social des Nations Unis au titre des OING de la catégorie II en juin 1995.
Le GERDDES-AFRIQUE-CIRD est un Mouvement démocratique non partisan qui fait la promotion de la démocratie au service du développement économique et social.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Unstb menace de se désengager du dialogue social

Wed, 07/04/2018 - 15:51

Le Secrétaire général de l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) s'est prononcé dans un communiqué, en date du lundi 02 juillet 2018, sur les différentes décisions qui font l'actualité au Bénin. Il s'agit notamment du retrait du droit de grève à certains agents de l'État et la hausse des tarifs au niveau des postes de péage/pesage.

Depuis le jeudi 28 juin 2018, la Cour Constitutionnelle a retiré le droit de grève à trois catégories de fonctionnaires. Pour le secrétaire général de l'Unstb, « La décision de la Cour Constitutionnelle présidée par le professeur Djogbènou d'interdire l'exercice du droit de grève aux magistrats, aux agents de santé et autres, en lieu et place du respect du droit de grève pour tous mais de façon encadrée comme en a décidé la Cour Constitutionnelle présidée par le professeur Holo a violé le principe de l'autorité de la chose jugée ». Ce choix de la Cour Constitutionnelle explique-t-il met en danger la paix sociale dans notre pays.
Pour dénoncer une telle décision, l'Unstb, se fonde d'une part, sur les dispositions de l'article 34 de la Constitution qui stipule que « Tout citoyen béninois, civil ou militaire a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances la Constitution et l'ordre constitutionnel établi ainsi que les lois et règlements de la République » et d'autre part sur l'alinéa 2 de l'article 19 de la Constitution qui dispose que « Tout individu, tout agent de l'Etat est délié du devoir d'obéissance lorsque l'ordre reçu constitue une atteinte grave et manifeste au respect des droits de l'Homme et des libertés publiques ».
Concernant la décision portant augmentation de 100% les taux de péage au Bénin, l'Unstb déplore le fait que le gouvernement n'ait cherché à consulter au préalable les partenaires sociaux.
« Une fois encore le gouvernement a manqué ses engagements. Face à cela, l'Unstb s'engage à œuvrer pour combattre avec la dernière rigueur cette décision », a déclaré Emmanuel Zounon. ''
L'Union affirme être prête à se désengager de tous les organes du dialogue social et « appelle à une mobilisation générale pour faire halte à de telles pratiques qu'elle juge sataniques au niveau de la haute juridiction ».

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La Constitution béninoise : un mal…bénin

Wed, 07/04/2018 - 12:53

Réunis en session plénière le lundi 04 juin 2018, les députés ont adopté à l'unanimité, la loi 2018-15 portant code pénal en République du Bénin. Ainsi, 1007 articles, répartis en quatre livres, définissent les crimes, délits et contraventions, ainsi que les peines qui leur sont applicables. Cette importante « révolution », s'est déroulée dans l'indifférence générale. D'ailleurs, au sein de l'hémicycle, à peine une quinzaine de députés, sont restés tard dans la nuit, pour adopter la nouvelle loi. On l'aura compris, le code pénal ne parle pas de politique « politicienne ».Alors… basta ! Et le seul point ayant fait objet de quelques frémissements dans l'opinion, est celui relatif à l'interdiction du commerce de l'essence frelatée. Eh oui, l'essence ici a quelque part, une forte odeur de politique, au regard du nombre d'électeurs concernés. Au-delà, on s'en fout. On vous l'a dit : les députés et leurs électeurs, ne s'intéressent qu'à la politique. Avec ses intrigues et ses coups bas. Tant pis donc pour le code pénal. Le mardi 3 juillet, les députés récidivent, en adoptant sans « politicaillerie », la loi 2018-20, portant code pastoral en République du Bénin. Ce texte vise à encadrer le pastoralisme et la transhumance transfrontalière, mais aussi et surtout, à apaiser les relations souvent exécrables, entre agriculteurs et éleveurs. Chaque année, on déplore de nombreuses pertes en vie humaine, dans ce dossier…Une fois encore, cette importante reforme n'a pas intéressé grand monde. Nos activistes du web, et autres spécialistes autoproclamés de la veille citoyenne, avaient mieux à faire. Alors, circulez, y'a rien à voir ! Cette question n'est pas politique. L'un des principaux centres d'intérêts ici, a pour nom, révision ou amendement de la Constitution. C'est selon. Ce véritable serpent de mer, traumatise nombre de politiciens, d'activistes, de coupeurs de cheveux en quatre, de juristes ou présumés tels…Depuis qu'un groupe d'ONG, a proposé une révision « chirurgicale » de la Constitution, aux fins d'aboutir à la création d'une cour des comptes, nombre de « défenseurs » de la Constitution, ont perdu le sommeil. Et lorsqu'on leur annonça, que des députés du Bloc de la Majorité Parlementaire, ont « osé » déposer sur la table du président de l'Assemblée Nationale, la proposition d'amendements, qui a été préalablement adoptée par la commission de lois, certains sont carrément au bord du coma. Qui donc veut réviser la « Bible » du Renouveau démocratique et à quelle fin ? De ruse et/ou de rage ? La sortie « pédagogique » de Bruno Amoussou, sur les écrans de la télévision nationale, n'a point rassuré .Loin s'en faut ! Dire pourtant que le « Renard de Djakotomey », a avancé des arguments qui, à la limite, méritent d'être contredits points par points, aux fins de faire évoluer le débat. Mais là n'est visiblement point leur problème. On veut réviser la Constitution, et cette option en soi, a valeur de haute trahison ou de crime contre …l'humanité. « Ici c'est le Bénin ! » proclamaient l'éternel Albert Tévoèdjrè et certains de ses affidés. Apparemment, la Constitution chez nous, est un mal plutôt …bénin. Ce n'est pas elle qui mérite d'être révisée ou revisitée, comme cela se fait banalement ailleurs. Mais le Béninois lui-même. Dans sa constitution, oui sa constitution, ou si vous préférez dans son ADN… « Ici c'est le Bénin ! » ; mais quel venin ?
Tafê

Categories: Afrique

Bruno Amoussou explique les fondements de la proposition de loi

Wed, 07/04/2018 - 11:42

Le président de l'Union fait la nation (UN), Bruno Amoussou, invité sur la télévision nationale dans la nuit de ce mardi 03 juillet 2018, a expliqué les fondements de la proposition de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990, dont il fait partie des initiateurs.

Selon le président de l'UN, conformément à la constitution, l'Exécutif tout comme les députés ont l'initiative des lois. Dans le contexte actuel, ce qui nous amène ici à nous intéresser à cette question est que « nous sommes à la charnière d'une situation qui nous amène où à faire des élections en 2019, à faire des élections en 2020, en 2021 et successivement », a-t-il rappelé. Lorsqu'on va au-delà, poursuit-il, on voit bien une situation qui doit préoccuper tout le monde, notamment les députés et deuxièmement, il y a longtemps qu'à l'Union fait la nation, les militants se sont battus pour revoir le système politique dans le pays. Parce qu'il apparaît que si on n'agit pas à ce niveau, tous les efforts qui sont consentis ne donneront rien du tout. Il était donc utile de partager cette expérience avec d'autres forces politiques et c'est la conjonction de tout cela qui amène à prendre l'initiative non pas d'une révision constitutionnelle, mais à prendre l'initiative de revoir le code électoral et de revoir la charte des partis politiques, a expliqué Bruno Amoussou. S'il s'avère qu'il faut aller plus loin dans ce qui est sur la table des députés aujourd'hui, il faut toucher à la constitution. Raison pour laquelle les propositions qui sont faites sont limitées à quatre points essentiels utiles à la résolution des problèmes qui sont évoqués, à savoir la suppression de la peine de mort, la question de la Cour des comptes, la question de la représentativité des femmes au parlement et enfin le couplage des élections.

Il rejette les opinions qui y voient derrière la main du président de la République et affirme que les quatre propositions étaient sur le tapis bien avant l'arrivée de Patrice Talon au pouvoir et que des débats ont été faits et tout le monde était d'accord. Pour ces différents points, souligne le président d'honneur du PSD, il y a eu des difficultés majeures à ce qu'on prenne des dispositions législatives pour favoriser la présence des femmes à l'Assemblée nationale.

A propos des élections, Bruno Amoussou a expliqué que nous avons une série à référence de cinq ans. Il rappelle qu'en 1991, il y a eu la présidentielle, quatre ans après, il y a eu les législatives, mais au moment où on faisait ces législatives, il reste un an pour le président de la République mais juste après cette élection du président de la République, trois ans après, nous allons aux élections législatives et après l'élection du président de la République, la phase suivante, nous allons aux élections un an après aux législatives qui ont coïncidé avec la présidentielle en 2011. Un scénario qui va se reproduire 20 ans après. Ainsi, nous avons des décalages successifs entre les législatives et les présidentielles soit de 4 ans, soit de 3 ans soit de 2 ans ou de 1 an. « D'où la nécessité de revoir l'ensemble pour que de façon fixe, nous ayons des élections groupées », soutient Bruno Amoussou. Pour y arriver, la première chose à faire, selon le président d'honneur du PSD, c'est de porter le mandat des députés à 5 ans.
L'autre question selon lui, est de savoir s'il faut faire les élections dans la même année ou décaler les élections législatives par rapport à l'élection présidentielle comme certains l'ont proposé. Le débat a été mené et il a été retenu que les deux élections aient lieu dans la même année, informe le président. Cela est indispensable pour que le pays ait une année pour s'occuper de ces questions et les autres pour penser à réfléchir aux difficultés du pays. Cette proposition a été faite depuis 2012 suivant les propositions des deux commissions Ahanhanzo et celle de Gnonlonfoun, mises en place en 2011 par le président Boni Yayi. La commission Gnonlonfoun notamment a recommandé cela et a aussi fait la même recommandation. Selon le président de l'Union fait la nation, il ne faut pas s'asseoir pour voir quel point de la constitution il faut réviser. « Il faut s'attaquer aux problèmes qui se posent au pays. Si pour résoudre un problème, c'est juste un arrêté qu'il faut, peut-être pour l'autre c'est un décret et pour d'autre, c'est une loi, et s'il s'avère nécessaire qu'il faut toucher à la constitution, on va s'asseoir pour réviser la constitution », a-t-il indiqué. Selon lui, pas de révision de la constitution pour le principe. Il faut l'associer à la résolution d'un problème précis. Dans le cas d'espèce, il s'agit de l'alignement des mandats. Le système actuel ne permet pas de stabiliser le calendrier électoral. C'est un système qui se renouvèle tous les 20 ans. La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, c'est-à-dire, nous allons faire des élections en 2019, 2020 et 2021. Un système que le pays a connu 20 ans plus tôt en faisant des élections législatives en 1999 et la présidentielle en 2001. Il s'agit de la même chose, un décalage de 2 ans. Et cette situation, nous pourrions la vivre en 2031. Au lieu de cela, indique le président de l'UN, on ramène tout à 5 ans et on maîtrise cela et on a un système plus stable que ce qui se fait aujourd'hui.

Abordant la question du code pénal, l'invité de l'Ortb a affirmé qu'un nouveau code électoral a été rédigé parce que l'ancien est une compilation de plusieurs lois qui ont été votés sur une période de 7 à 10 ans. « On a mis côte à côte des lois, nous les avons rassemblées pour faire un code. Ces lois ayant été votées à des intervalles très différents dans des contextes différents, il y a des contradictions dans certains articles », renseigne-t-il. Il s'est réjoui de ce qu'il n'y ait pas eu de contestations lors des dernières élections, parce que chaque avocat trouvera un article pour défendre son client et l'autre aussi trouvera un article pour défendre son client. Il a été donc décidé de faire une véritable code, de fondre toutes ces différentes lois avec les dispositions habituelles de la loi.

Au cours des séminaires, les discussions ont porté sur certains points. Le plus imminent est qu'on demandait de résider pendant un an et sans interruption, sur le territoire nationale avant d'aller aux élections. Bruno Amoussou estime qu'il n'est pas juste de penser que c'est une introduction nouvelle. Cette disposition figurait déjà dans l'ancien code et date même de la conférence nationale.
La question du quitus fiscal n'est pas restée en marge des discussions. Selon le président, le quitus fiscal « n'est pas une invention qui est sortie de la tête comme ça ». Citant le rapport de la commission Ahanhanzo et celui de la commission Gnonlonfoun, celle qui a réuni la plupart des constitutionnalistes du pays, on trouvera que ces commissions ont proposé le quitus fiscal, et c'est de là qu'a été tiré la fusion, la proposition qui a été intégrée à la proposition actuelle, informe Bruno Amoussou. Pour lui, ce n'est pas quelque chose qui n'a jamais été pensé ou juste inventée pour nuire à quelqu'un. Le consensus est que si quelqu'un décide d'être député, on doit s'assurer qu'il s'est acquitté de ses impôts.
Au sujet des exigences du seuil alors qu'un député est élu dans une circonscription électorale, Bruno Amoussou pense que c'est une façon de renforcer la cohésion nationale. Prenant l'exemple de l'Allemagne, lorsque la liste sur laquelle vous vous trouvez, recueille au plan national un pourcentage infirme de voix, chaque liste ayant pour sous bassement une opinion, on considère que l'orientation que représente cette liste n'est pas significative au plan national, et que c'est une opinion locale qui peut s'exprimer et se défendre au niveau des collectivités territoriales. Il n'est donc pas possible de porter une opinion qui n'est pas soutenue par un nombre suffisant. « Donc si vous êtes élu dans une circonscription, vous êtes porteur d'une opinion extra minoritaire dans le pays et il est normal qu'on dise que votre opinion, ce que vous portez par votre liste n'est pas assez significative même si vous êtes élu dans une circonscription ».

F. A. A.

Categories: Afrique

La lagune de Cotonou, un scandale écologique

Wed, 07/04/2018 - 01:18
Voir en ligne : xPvObaWZARE
Categories: Afrique

Création de deux chambres de mis en état à la Cour constitutionnelle

Tue, 07/03/2018 - 23:15

Par ordonnance du 13 juin 2018, le président de la Cour constitutionnelle instaure deux chambres de mis en état. Lesdites chambres créées visent une bonne administration de l'institution. Cette initiative mise en place conformément à l'article 28 du règlement intérieur qui stipule, " la procédure devant la Cour est écrite, gratuite et contradictoire. Elle est publique sauf décision contraire de la Cour ", permettra aux chambres de mise en état de recevoir toutes les auditions, les mémoires et toutes pièces des parties aux fins de rapport. Les deux chambres sont composés de trois membres chacun. La première a à sa tête Razaki Amouda Issifou et comme conseillers Rigobert Azon et André Katary. Quant à la deuxième chambre, elle a pour président Sylvain Nouwatin et comme conseillers, Cécile Marie-Josée de Dravo Zinzindohoué et Fassassi Moustapha. En cas de besoin, le président de la Cour présidera l'une ou l'autre des deux chambres.
Les audiences plénières de la Cour sont fixées à chaque mardi tandis que celles de mise en état se déroulent les jeudi.
G. A.

Categories: Afrique

Cotonou, carrefour de la coopération transfrontalière en Afrique de l'Ouest

Tue, 07/03/2018 - 19:38

Un séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel a démarré ce mardi 3 juillet 2018, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE, la cérémonie d'ouverture a été présidée par le Ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Barnabé Dassigli.

Ce séminaire qui va durer deux jours (3 et 4 juillet 2018), a pour but de proposer une vision alternative des frontières de la région. Elle met en lumière la contribution cruciale des espaces et populations frontalières au processus d'intégration régionale.

Le Président de la commission Economique et Financière des collectivités territoriales de l'UEMOA El Hadj Malick Diop, a fait savoir que « Cette préoccupation de l'UEMOA a été confortée par les expériences de décentralisation menées dans les pays et qui ont vu l'émergence de nouveaux acteurs de développement que sont les collectivités territoriales à travers lesquelles s'expriment dorénavant les légitimes aspirations des populations à participer aux instances de décisions qui régissent leur quotidien et leur avenir. »

Le Directeur du secrétariat du CSAO, OCDE, Laurent Bossard a signalé que « Le Bénin possède un peu moins de 2 mille kilomètres de frontière terrestre. Et 57 % de son territoire est situé à moins de 130 kilomètres d'une zone frontalière avec le Nigéria, le Niger le Burkina-Faso ou le Togo. »

« A l'intérieur de ces zones à 50 kilomètres d'une frontière vivent près de 70% de la population béninoise. Et pour eux, la frontière n'est pas et ne doit pas être une barrière entre les peuples. Parce la notion forgée pas l'histoire proscrit la notion de barrière entre les peuples », a-t-il précisé.

A le croire, ces espaces frontaliers et transfrontaliers sont au cœur des problématiques de l'intégration régionale ouest africaine.
Pour le Directeur résident suppléant, DDC, Bénoît Meyer Bisch, « Ce séminaire est une bonne opportunité pour partager les résultats de ces appuis entre les acteurs. Il permet aussi d'élargir les horizons et d'écouter les initiatives opérationnelles concrètes dans d'autres espaces transfrontaliers avec des institutions et partenaires multi formes. »

« Nous attendons de séminaire les trois résultats suivants. Il est essentiel que nous puissions échanger afin de renforcer la cohérence de nos interventions, une confirmation de la pertinence de l'approche de planification concertée à l'échelle transfrontalière et à l'issue de ce séminaire, un agenda de travail devrait être disponible et annoncé clairement les collaborations envisagées », a fait savoir M. Meyer Bisch.

Allant dans le même sens que M. Bisch, le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli a approuvé les objectifs de la rencontre.

Il a expliqué que « Les objectifs assignés à cette rencontre me paraît fonder et pertinent à plus d'un titre. Ils permettent entre autre d'échanger des connaissances et expériences sur la coopération transfrontalière entre les acteurs, institutions et les partenaires de l'Afrique de l'ouest à partir des initiatives portées par le conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA, de dégager les limites rencontrées et de débattre des mécanismes innovants de coopération. »

« Au terme des travaux, les résultats auxquels vous aboutirez permettront entre autre d'envisager les schémas d'aménagement transfrontalier et la détermination des axes de développement des systèmes productifs locaux de notre espace au fin d'impacter nos économies nationales », a-t-il assuré.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Léon Christian Kpobly, CA par intérim de Godomey

Tue, 07/03/2018 - 17:55

Léon Christian Kpobly, c'est le nom du nouveau chef d'arrondissement de Godomey. Après la suspension, ce lundi 02 juillet 2018, de Germain Cadja Dodo, le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada, a porté son choix sur ce conseiller pour conduire les affaires dans l'arrondissement. Selon l'article premier de l'arrêté du maire, « le chef de l'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo, est suspendu de ses fonctions. Pendant toute la durée de cette suspension, Léon Christian Kpobly, conseiller d'arrondissement de Godomey, assure son intérim et le supplée dans ses fonctions administratives ».
F. A. A.

Categories: Afrique

Trois communes du Couffo vont bénéficier de complexes sportifs

Tue, 07/03/2018 - 17:35

L'entreprise Sino Hydro a reçu officiellement du ministre de la culture du tourisme et des sports, Oswald Homèky, ce lundi 02 juillet 2018, trois sites pour la construction de complexes sportifs dans chacune des communes d'Aplahoué, Djakotomey et Dogbo. La cérémonie s'est déroulée sur chacun des sites en présence du préfet du Couffo Christophe H. Mègbédji et des maires des communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (PAG), ces infrastructures sportives seront réalisées dans un délai de 12 mois pour compter du 18 juillet prochain dans les trois communes. Les complexes sportifs seront construits sur des superficies allant de 06 à 11 hectares.
Le préfet Christophe H. Mègbédji se réjouit de cette initiative qui prend en compte trois communes de son département. Pour lui, cela permettra désormais aux résidents du Couffo de mieux jouer sur de bonnes aires de jeu.
Le chef des ingénieurs et représentant du directeur de Sino Hydro, M. Peng Pan a, au nom de l'entreprise pris l'engagement de terminer dans le délai contractuel les travaux.
Les maires des communes bénéficiaires ont promis au ministre d'accompagner l'entreprise pour la réalisation des ouvrages de bonne qualité.
Les complexes sportifs à réaliser sont composés d'un stade omnisport, d'une aire de jeu de football avec un terrain synthétique, d'une piste d'athlétisme, de huit couloirs, d'une tribune à 3 000 places, des aires de jeu de main, d'une clôture et d'une administration.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les apprentis mécaniciens : Des anges aux portes de l'enfer

Tue, 07/03/2018 - 17:28

La vie d'apprentis mécaniciens, ils l'ont découverte dans un garage sous le châssis d'un véhicule. Leur corps frêle soumis à l'épreuve de la force, doit également s'habituer aux coups de courroie et autres châtiments réguliers que le patron estime si juste de leur administrer, en cas de fautes. Une vie rude que ces mineurs subissent dans l'indifférence totale de leur entourage.

Son nom, c'est Samuel, il a sept ans, et depuis deux ans, il vit dans un garage du quartier Djègan Kpèvi à Porto-Novo. Visage sombre, vieilli par la crasse, ce natif de Yoko, dans la commune de Sakété, a été confié à son oncle, propriétaire du garage, pour apprendre le métier de mécanicien. Réduit à des tâches assez audacieuses pour un enfant de son âge, son corps proteste en silence.
« Je dois remplir deux tonneaux d'eau chaque jour, aidé à transporter de lourdes pièces de véhicules. Entre ces corvées, le patron m'envoie régulièrement faire des achats », explique-t-il, le front bas, la mine triste.
La ration alimentaire quotidienne qui devrait rendre justice aux muscles éprouvés du petit Samuel suffit à peine à le maintenir en vie.

« Le patron me donne 100 francs CFA le matin pour le petit- déjeuner, 50 francs à midi et 100 francs le soir. Je ne mange pas à ma faim, mais je suis habitué », dit-il
Jérôme, un autre apprenti-mécanicien du quartier se reconnaît à travers le petit Samuel. Il avait presque le même âge que lui quand il a quitté ses parents pour le garage.
« J'avais six ans quand j'ai commencé ici. La vie n'est pas rose. On dort à l'intérieur des véhicules à la merci des moustiques et du froid. Le patron nous donne juste de quoi ne pas mourir de faim. Mais en grandissant, ça s'améliore. Aujourd'hui, j'ai seize ans et le métier n'a plus de secret pour moi. D'autres garages m'invitent à leur prêter main forte, quand ils sont débordés. Avec ces jobs, je gagne un peu d'argent maintenant », explique-t-il.
Samuel connaîtra-t-il le sort de son aîné ? En attendant que le destin en décide autrement, il doit pouvoir survivre. Les piqûres de moustique et les conditions d'hygiène dégradantes du garage, sont autant de menaces qui pèsent sur sa santé.
Camille Raoul Fassinou, docteur en droit de l'Homme, révèle d'autres causes de maladies chez ces apprentis mécaniciens.
« La durée de travail trop longue et source de fatigue est la cause de maladies chez ces enfants. La manipulation ou l'utilisation de plusieurs produits toxiques, peuvent également être nocive pour leur santé à court, moyen ou long terme, selon la durée d'exposition », affirme-t-il.
« Ils sont également exposés à des déformations à cause de leur posture au travail ou des charges sous lesquelles ils croupissent tout au long des journées de travail », ajoute l'universitaire.
D'après Victor, le patron de Samuel, peu sensibilisé sur les risques encourus par ses apprentis, il n'y a que la malaria et la malpropreté qui peuvent déteindre sur leur santé.
Victor ignore aussi que le Code pénal béninois en son article 166, interdit le travail des enfants jusqu'à l'âge de 14 ans.
Il reste donc un effort de sensibilisation à faire au Bénin pour soustraire ces enfants des griffes du travail.

Rufin PATINVOH

Categories: Afrique

Oswald Homeky lance la réhabilitation des stades omnisports

Tue, 07/03/2018 - 17:26

Le ministre des Sports, Oswald Homeky entame dès ce jour un périple dans le cadre de la promotion du sport au Bénin. Le grand projet annoncé dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG) vient de prendre corps. La construction et la réhabilitation de 21 stades omnisports est l'objectif du périple entamé par le ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky depuis, ce lundi 2 juillet 2018. Il a procédé ce mardi matin au lancement de la construction et la réhabilitation du stade de Comé. Dans l'après-midi, ce sera le tour de celui de Ouidah.
La remise des sites aux entreprises adjudicataires a débuté, après la phase des appels d'offres, lancé en novembre 2018. Ce qui va consacrer la phase active de ce projet de grande envergure. Il s'agit de quatre lots répartis comme suit : Banikoara, Bembèrèkè, Kouandé, Malanville, Nikki et Tanguiéta dans le Lot 1. Le Lot 2 concerne Abomey, Covè, Ouèssè, Savalou et Toffo. Le Lot 3 comprend Aplahoué, comé, Djakotomey, Dogbo et Grand-Popo et enfin le Lot 4 prend en compte Adjohoun, Avrankou, Kétou, Ouidah et Pobè.
Entre autres apports dont bénéficieront ces stades, il y a la reprise partielle, la réhabilitation ou construction de la clôture, l'aménagement d'une aire de football en gazon synthétique, la construction de deux (02) tribunes de 1500 places. Il sera aussi question de la fourniture de grille anti-hooligan et d'une piste d'athlétisme de 08 couloirs. La construction d'aire de handball en revêtement soif sportif, la construction d'aire de jeu pour basket-ball ainsi qu'un centre de logement des encadreurs et agents d'entretien y seront intégrés. Il y aura aussi la construction d'un château d'eau avec forage d'une capacité de 27 mètres cubes et sur une hauteur de 9m, l'éclairage du stade et l'aménagement parking et espaces verts.
Ce grand projet montre l'engagement du gouvernement à promouvoir le sport au Bénin.
G. A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.