Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 11 juillet 2018, plusieurs décrets. Il s'agit du :
décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement des organes de gestion du différend frontalier Bénin/Burkina-Faso devant la Cour internationale de justice ;
décret portant composition, attributions, fonctionnement de la commission nationale chargée des réfugiés ;
Outre ces deux décrets, six autres décrets portant agrément de diverses sociétés au régime ‘'A'' et ‘'B'' du code des investissements ont été adoptés pour favoriser le développement de leurs activités. Les sociétés bénéficiaires de ces régimes sont :
« MACELEC SARL » au régime ‘'B'' pour l'installation d'une usine de transformation d'acier à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi ;
« Industries laitières et de boissons au Bénin SARL » au régime ‘'B'' pour l'installation d'une unité de fabrication d'eau de table, de boissons non alcoolisées et de jus de fruits tropicaux à Ouessè, dans la commune de Ouidah ;
« La distillerie béninoise SARL » au régime ‘'A'' pour l'extension d'une unité de production de l'eau de vie locale, le SODABI de marque TAMBOUR à Agori dans la commune d'Abomey-Calavi ;
« BENINBOX SARL » au régime ‘'A'' pour l'installation d'une unité de fabrication d'emballage métalliques pour peinture dans la zone industrielle d'Akpakpa, commune de Cotonou ;
« GROUP- AKI SARL » au régime ‘'A'' pour l'installation d'une unité de production d'eau minérales et de jus de fruits Honviguéli-Yénawa dans la commune de Covè ;
« PROSIGN SARL » au régime ‘'A'' pour l'installation d'une unité de fabrication de panneaux de signalisation routière dans la zone industrielle d'Akpakpa, commune de Cotonou.
F. A. A.
Les membres du gouvernement ont adopté en Conseil des ministres, ce mercredi 11 juillet 2018, une Stratégie nationale du Conseil agricole (SNCA) au Bénin. Cette nouvelle génération de SNCA a pour objectif de contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population, puis à l'augmentation durable de la contribution du secteur agricole à la croissance économique.
A cet effet, des mécanismes innovants de financement durable, le renforcement de la couverture thématique et géographique du Conseil agricole, et le développement des mécanismes assurant la synergie entre le Conseil, la formation et la recherche agricole seront déployés.
Selon le relevé du Conseil des ministres, une première génération de SNCA a été opérationnalisée entre 2008 et 2017, avec un diagnostic final qui révèle une évolution du contexte. Ce diagnostic est caractérisé par l'émergence de nouveaux acteurs, la structuration des filières et l'intégration de leurs producteurs, puis l'apparition d'une nouvelle catégorie de producteurs plus aguerris, avec des exploitations de plus en plus vastes, et des besoins pointus en conseil agricole.
Le Conseil agricole est une approche d'accompagnement des exploitants agricoles, et la Stratégie nationale du Conseil agricole est le document de référence pour tout acteur désireux d'accompagner les exploitants agricoles dans la gestion de leurs entreprises.
F. A. A.
L'évaluation des enseignants sera reprise le 28 juillet 2018. C'est ce qu'a décidé le conseil des ministres de ce mercredi 11 juillet 2018. "Dans le but de mettre en place au titre de la formation continue des enseignants, des programmes de renforcement des capacités pertinentes répondant à leur besoin, le gouvernement a entrepris de réaliser un diagnostic de leurs capacités pédagogiques", précise le communiqué. Mais au regard de " l'évaluation organisée à cet effet, le 16 juin 2018, à l'attention de tous les enseignants de la maternelle et du primaire du secteur public, et d'une partie du privé ", il a été ramarqué de nombreuses défaillances et irrégularités.
Le conseil indique que " plusieurs omissions ont été constatées sur les listes de composition de certains enseignants". Aussi, souligne-t-il que d'autres enseignants n'ont pas pris part aux épreuves d'évaluation.
" Ces dysfonctionnements n'ont pas permis de prendre la mesure de la situation réelle en vue de la conception et de la mise en œuvre d'un programme efficace de renforcement des capacités pour relever le niveau de qualification des enseignants, améliorer la qualité de l'enseignement et partant, les performances de notre système éducatif ", indique le relevé du conseil des ministres. Conscients de la situation de l'école béninoise, le conseil des ministres souligne que " l'enjeu de cette évaluation et pour l'avenir de l'école béninoise " imposent à ce que les enseignants reprennent l'évaluation. Ce qui permettra " d'assurer la participation de tous, dans des conditions d'organisation et de crédibilité requises". Le conseil des ministres décide alors à ce que " les enseignants composent dans les mêmes matières que précédemment, c'est à dire en français, en mathématiques et en pédagogie appliquée".
Giscard AMOUSSOU
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi en présence du Chef de l'Etat. A l'issue de la rencontre, plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. (Lire l'intégralité du compte rendu)
Compte rendu du Conseil des MinistresSous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 11 juillet 2018.
Les décisions ci-après ont été prises.
I. Au titre des mesures normatives
Le Conseil a adopté les décrets portant :
./ création, attributions, organisation et fonctionnement des organes de gestion du différend frontalier Bénin/Burkina Fasodevant la Cour Internationale de Justice ;
./ composition, attributions et fonctionnement de la Commission nationale chargée des réfugiés.
En outre, six décrets portant agrément de diverses sociétés aux régimes " A" et "B" du Code des investissements ont été adoptés, aux fins de favoriser le développement de leurs activités.
Les sociétés bénéficiaires de ces régimes sont :
1. « MACElEC SARL » , au régime « B », pour l'installation d'une
usine de transformation d'acier à Akassato dans la commune
d'Abomey-Calavi ;
2. « Industries laitières et de boissons du Bénin SARL », au régime
« B » également, pour l'installation d'une unité de fabrication d'eau de table, de boisson non alcoolisée et de jus de fruits tropicaux, à Ouessè dans la commune de Ouidah ;
3. « la Distillerie béninoise SARL », au régime « A », pour l'extension d'une unité de production de l'eau de vie locale, le SODABI de marque TAMBOUR à Agori, commune d'AbomeyCalavi ;
4. « BENINBOX SARL », au régime « A », pour l'installation d'une unité de fabrication d'emballages métalliques pour peinture, dans
la zone industrielle d'Akpakpa, commune de Cotonou ;
5. « GROUP-AKI SARL », au même régime « A », pour l'installation d'une unité de production d'eaux minérales et de jus de fruits à Honviguéli-Yénawa, dans la commune de Covè ;
6. « PROSIGN SARL », au régime « A », pour l'installation d'une unité de fabrication de panneaux de signalisation routière dans la zone industrielle d'Akpakpa, commune de Cotonou.
II- Au titre des communications
Les dossiers ci-après ont été approuvés :
II-1. Autorisation de ratification d'accords de crédit dans le cadre
du projet d'investissement, de résilience des zones côtières en
Afrique de l'Ouest.
Il s'agit de deux accords de crédit. Le premier, d'un montant de 2,585 milliards de FCFA, est conclu avec le Fonds Nordique de Développement (NDF).
Le second, signé avec l'Association Internationale de Développement (AID), porte sur un montant de 16,5 milliards de FCFA, un don de 8,25 milliards de FCFA au titre de Droits de tirages spéciaux, puis un autre don de 6,362 milliards de FCFA du Fonds pour l'Environnement Mondial. L'objectif du Projet est d'améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés, y compris le changement climatique
affectant les communautés des zones côtières du Bénin.
De façon spécifique, ces crédits sont destinés à :
réaliser une étude de faisabilité technique détaillée, une étude d'impact environnementale et sociale pour la stabilisation de la berge sud du fleuve Mono à Gbèkon ;
réaliser des opérations de dragage, de stabilisation et de travaux pour régénérer le couvert végétal de la berge sud reconstituée ;
assainir puis réhabiliter la piste allant de l'hôtel de Grand-Popo à l'arrondissement central de Avlo-plage ;
renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de gestion du littoral au Bénin ;
mettre en place des dispositifs de protection contre l'érosion côtière du segment transfrontalier Hillacondji/Grand-Popo ;
contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines ;
assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers du chenal Gbaga ; et
renforcer la résilience des populations du littoral béninois aux inondations.
En raison de l'importance de ces crédits pour la mise en oeuvre du programme de protection de toute la côte béninoise contre l'érosion, le Conseil a instruit les Ministres en charge de ce dossier, d'accomplir les diligences nécessaires pour solliciter de l'Assemblée Nationale, dans de brefs délais, l'autorisation de ratification.
II-2. Politique nationale de la Qualité en République du Bénin.
Les questions de qualité revêtent une importance particulière parce qu'elles conditionnent la compétitivité et l'accès des produits aux marchés régionaux et internationaux. Aussi a-t-il été engagé le processus d'élaboration d'un document de politique nationale de la qualité des biens et services, assorti d'un plan d'actions.
Il s'agit d'un outil qui permettra au Gouvernement de prendre les mesures appropriées pour harmoniser et mettre en adéquation les attributions des dispositifs d'évaluation de conformité prévus dans le cadre des réformes engagées.
Cette Politique nationale de Qualité ainsi approuvée est conforme à l'axe stratégique relatif à l'assainissement du cadre macroéconomique et au maintien de la stabilité, dans le pilier W 2 du Programme d'Action du Gouvernement, à savoir : engager la transformation structurelle de l'économie. Elle permettra de mettre à niveau les petites et moyennes entreprises et impactera toutes les politiques sectorielles au Bénin.
C'est pourquoi en l'adoptant, le Conseil a instruit les Ministres de travailler à sa mise en oeuvre diligente.
II-3. Stratégie nationale du Conseil agricole au Bénin.
Le Conseil agricole est une approche d'accompagnement des exploitants agricoles. Quant à la Stratégie nationale du Conseil agricole (SNCA), c'est le document de référence pour tout acteur désireux d'accompagner les exploitants agricoles dans la gestion de leurs entreprises.
Une première génération de SNCA a été opérationnalisée entre 2008 et 2017, avec un diagnostic final qui révèle une évolution du contexte. En effet, celui-ci est caractérisé par l'émergence de nouveaux acteurs, la structuration des filières et l'intégration de leurs producteurs, puis l'apparition d'une nouvelle catégorie de producteurs plus aguerris, avec des exploitations de plus en plus vastes, et des besoins pointus en conseils agricoles.
C'est pourquoi la finalité de cette nouvelle génération de SNCA est de contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population, puis à l'augmentation durable de la contribution du secteur agricole à la croissance économique.
Pour y parvenir, des mécanismes innovants de financement durable, le renforcement de la couverture thématique et géographique du Conseil agricole, et le développement de mécanismes assurant la synergie entre le Conseil, la formation et la recherche agricole seront déployés.
Aussi le Conseil des Ministres a-t-il adopté cette nouvelle génération de Stratégie nationale du Conseil agricole au Bénin.
II-4. Reprise de l'évaluation des compétences pédagogiques des enseignants des écoles maternelles et primaires publiques, pour le renforcement de leurs capacités.
Dans le but de mettre en place, au titre de la formation continue des enseignants, des programmes de renforcement de capacités pertinents répondant à leurs besoins, le Gouvernement a entrepris de réaliser un diagnostic de leurs capacités pédagogiques.
L'évaluation organisée à cet effet le 16 juin 2018, à l'attention de tous les enseignants de la maternelle et du primaire du secteur public et d'une partie du privé, a été émaillée de nombreuses défaillances et irrégularités.
En effet, plusieurs omiSSions ont été constatées sur les listes de composition de certains enseignants. De même, d'autres n'ont carrément pas pris part aux épreuves d'évaluation.
Ces dysfonctionnements n'ont pas permis pas de prendre la mesure de la situation réelle en vue de la conception et de la mise en oeuvre d'un programme efficace de renforcement de capacités, pour relever le niveau de qualification des enseignants, améliorer la qualité de l'enseignement et partant, les performances de notre système éducatif.
C'est pourquoi, au regard de l'enjeu de cette évaluation pour l'avenir
de l'école béninoise, il s'avère nécessaire de la reprendre pour assurer
la participation de tous, dans des conditions d'organisation et de
crédibilité requises.
Pour ce faire, les enseignants composeront dans les mêmes matières que précédemment, c'est-à-dire en français, en mathématiques et en pédagogie appliquée.
Le Conseil a décidé de fixer la date de la reprise des épreuves au 28 juillet 2018.
III- Mesures individuelles.
Sur proposition des Ministres sectoriels, les nominations suivantes ont été prononcées :
./ Au ministère de la Défense nationale
Directeur de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou, cumulativement avec ses fonctions actuelles : Médecin Colonel Vao Félicien HOUNTO
./ Au ministère de la Santé :
Directeur de cabinet :
Dr Enagnon Pétas AKOGBETO
Conseiller technique aux Soins de Santé primaires :
Dr Lamidhi SALAMI
Conseiller technique à la Médecine hospitalière :
Dr Sybille ASSAVEDO
Conseiller technique juridique :
Monsieur Louis-Jacques MARTIN-CORREA
Conseiller technique au Suivi de la Performance du Secteur :
Madame Mathilde HOTEGNI née AGBODANDE
Conseiller technique aux Partenariat et Politique Sanitaire, Point Focal de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé :
Dr Achille Bernard BATONON
Secrétaire général adjoint du ministère :
Monsieur Richard Venance GANDAHO
Directeur de la Prospective et de la Programmation :
Dr Cossi Athanase HOUNNANKAN
Directeur national de la Santé publique :
Dr Cossi Pius GOUNADON
Directrice des Soins infirmiers et obstétricaux :
Madame Clarisse AHANHANZO épouse AGONGLO
Directeur départemental de la Santé du Zou :
Dr Evariste TOKPLONOU
./ Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur général de l'Institut national des Recherches agricoles du Bénin (IN RAB) :
Monsieur Adolphe ADJANONHOUN
./ Au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :
Conseiller technique chargé de fa Recherche, de l'Innovation, de l'Insertion et des Etablissements privés :
Professeur Anne FLOQUET
Directeur général de l'Agence béninoise de Valorisation, de la Recherche et de l'Innovation technologique :
Professeur Pierre DOSSOU-YOVO
Directeur général de l'Enseignement supérieur :
Professeur Kokou ASSOGBA
./ Au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi :
Directeur général du Fonds national de Promotion de l'Emploi des Jeunes :
Monsieur Kingnidé Paulin AKPONNA
./ Au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale:Chargé de mission du préfet du Zou
Monsieur Boniface Eric CHRYSOSTOME.
Fait à Cotonou, le 11 juillet 2018.
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO
Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour télécharger le fichier https://sgg.gouv.bj/cm/2018-07-11/download
Un candidat a été pris en flagrant délit de tricherie ce mardi 10 juillet 2018, deuxième journée de composition de l'examen du Brevet d'étude du premier cycle au centre du collège d'enseignement général de Sèkandji dans la commune de Sèmè-Kpodji. Le mis en cause avait dissimulé des ‘'cartouches'' dans le casier de sa table et les recopiait en pleine composition de l'épreuve de science de vie et de la terre. Les surveillants de salle l'ayant remarqué, l'ont épinglé. Interrogé, il a reconnu les faits.
Conformément aux dispositions en vigueur, les responsables du centre lui ont fait signer la décharge sur laquelle il est passé aux aveux avant de l'expulser définitivement du centre de composition.
Dans la même commune, un faux surveillant de salle venu surveillé à la place de quelqu'un d'autre, a été arrêté au centre du Ceg d'Agblangandan et mis à la disposition de la police du commissariat d'Agblangandan le lundi 09 juillet 2018.
Un autre surveillant fraudeur a été interpellé au centre du Ceg Pobè et placé en garde à vue au commissariat de police de la même ville.
En dehors du candidat tricheur qui a été relâché, les deux surveillants fraudeurs, selon nos sources devraient être présentés normalement aux autorités judiciaires, ce mercredi 11 juillet 2018.
F. A. A.
La communauté peulh de Cobly a été victime d'une attaque sanglante au cours du week-end écoulé. L'affrontement a fait au moins cinq morts dans le rang des éleveurs. Cette agression a entraîné plusieurs milliers de déplacés et des habitats de fortunes réduits en cendre.
Cinq morts et des milliers de déplacées dans le rang des éleveurs peulhs. C'est le bilan des attaques contre ces derniers dans la commune de Cobly. Selon les informations livrées par l'Abp, c'est à la suite de la découverte, samedi dernier, du corps éventré d'un homme dans sa ferme dans le village de Tchamonga, arrondissement de Datori, dans la commune de Cobly que la population s'est déchaînée contre les éleveurs peulhs. Les accusant de ce crime crapuleux, les populations sont sorties, armées de coupe-coupe, de haches, de fusils artisanaux et autres armes blanches pour attaquer cette communauté d'éleveurs avec qui elles cohabitent depuis des années. Dans leur sale besogne, les populations ont tout saccagé sur leur passage. Ils n'ont épargné aucuns biens. Des enfants et des femmes sont portés disparus et des habitations saccagées et brûlées. Les éleveurs ont fui par milliers pour aller se réfugier à Matéri et Cobly centre.
Une délégation conduite par le préfet Lydie Déré Chabi Nah, accompagné d'un détachement militaire s'est rendue sur les lieux pour constater les faits. La désolation était au rendez-vous au regard des constats. Aussi bien à Matéri, sur le site de Gouandé ayant accueilli 35 personnes que ceux de Tcharikouanga (150) Kouforpissiga (41) et Samahoum (50). Le maire de la commune de Matéri, Sorikoua Sambiéni, a pris des dispositions pour accueillir les victimes et leur apporter les premiers secours.
« L'agence nationale de la protection civile est déjà à pied d'œuvre pour apporter du soutien et la Croix rouge sera là également », a rassuré l'autorité préfectorale.
Le préfet a ajouté que des dispositions sont aussi prises pour apporter des moustiquaires et des soins surtout aux enfants et aux malades.
Face à la persistance de ces affrontements, l'autorité préfectorale a confié que l'urgence serait de déplacer tous les peulhs de la commune de Cobly. Pour le moment grâce au dynamisme des autorités et des forces militaires, le calme est revenu dans la localité.
G. A.
Le démarrage des travaux d'asphaltage ou de pavage des rues dans les grandes villes du Bénin est imminent. Après la publication de la liste des entreprises attributaires des différents lots[https://www.24haubenin.info/?Liste-des-entreprises-attributaires-par-lot-du-projet-Asphaltage-des-rues-de]votre journal publie ici en exclusivité la cartographie ainsi que la liste des rues retenues à Porto-Novo.
Le projet est structuré autour de types de rue. Il y a des rues primaires à paver ou à asphalter, des rues secondaires à paver ou à asphalter ainsi que des rues tertiaires à paver ou à asphalter.
PORTO-NOVO
La cartographie des rues
Typologie des rues
Le projet ‘'Bénin Taxi'' a été lancé lundi 9 juillet 2018 dans les villes de Tanguiéta, Natitingou et Djougou. La cérémonie de lancement s'est déroulée à la préfecture de Natitingou, en présence des préfets des départements de l'Atacora et de la Donga, du directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (CePED), des maires et plusieurs autorités religieuses.
Une dizaine de véhicules Bénin-Taxi flambant neufs équipés de wifi sont désormais mis en circulation à Natitingou, Tanguiéta et Djougou. La phase pilote de ce projet, dans le septentrion a permis de déployer cinq taxis dans la ville de Natitingou et deux à Djougou. Le directeur général du CePED, Assan Séibou, confie que « le prix de la course dans la ville de Natitingou est de 1000 francs CFA. En dehors de la ville, il varie selon la distance en accord avec l'artisan ». Il a annoncé que les autres véhicules seront convoyés progressivement. Ce projet initié par le gouvernement vise selon Assan Séibou, à soutenir les pôles touristiques et économiques.
Le maire de la commune de Natitingou, Antoine N'da, dira que c'est une révolution dans le monde du transport dans sa ville. « ‘'Bénin Taxi'' vient combler le besoin croissant de mobilité des populations de Natitingou et surtout de ces nombreux touristes et personnalités ». Le préfet de l'Atacora se réjouit de la concrétisation des projets du gouvernement à l'endroit des populations. Il ouvre ainsi les portes à la promotion du tourisme qui occupe une place importante dans le Programme d'actions du gouvernement. Lydie Déré Cbabi Nah se dit disponible à accompagner le projet. Elle appelle toutes les autorités politico-administratives des départements de l'Atacora et de la Donga à accompagner et soutenir le projet.
Giscard AMOUSSOU
La pollution marine due aux déversements accidentels d'hydrocarbures préoccupe les autorités béninoises.
Un atelier se tient depuis lundi 9 juillet 2018 à Cotonou sur trois jours sur l'opérationnalisation du plan d'urgence du Bénin en cas de déversement d'hydrocarbures en mer.
« Opérationnalisation du plan national d'urgence de déversements accidentels d'hydrocarbures en mer », c'est sur ce thème que réfléchissent depuis lundi les spécialistes de l'environnement. Cet atelier de trois jours vise à rendre opérationnel le plan d'urgence dans l'optique de faire efficacement face à un déversement accidentel de produits pétroliers en mer et de minimiser les impacts sur la sécurité maritime, la santé humaine et l'environnement. Les participants à cet atelier doivent s'approprier le contenu du plan en vue d'apporter les amendements pour son actualisation. Les déversements d'hydrocarbures en mer sont des événements imprévisibles créant d'importants dégâts à l'environnement. Etant situé dans le golfe de Guinée, le Bénin n'est pas à l'abri de la catastrophe. Pour le point focal de la convention d'Abidjan du Bénin, Faustine Zinzogan Coovi, les écosystèmes maritimes croupissent sous le poids de la pression humaine. Il s'agit surtout de la pollution par les hydrocarbures avec les bouleversements écologiques qu'elle engendre à court, moyen et long termes. « Il urge donc de renforcer les capacités d'intervention des acteurs pour faire face à ce type de pollution », préconise-t-elle.
Le secrétaire exécutif de la Convention d'Abidjan, coordinateur régional du plan d'action pour l'Afrique de l'Ouest, du Centre et du Sud, Abou Bamba, met l'accent sur l'article 5 de la convention d'Abidjan qui stipule : « Les parties contractantes prennent toutes les mesures appropriées, conformément au droit international, pour prévenir, réduire, combattre et maîtriser dans la zone d'application de la Convention, la pollution causée par les rejets normaux ou accidentels des navires et assurent l'application effective dans ladite zone des règles et normes généralement admises au niveau international, en matière de lutte contre ce type de pollution ». C'est aussi l'occasion pour lui de rappeler les décisions relatives à la mise en œuvre des décisions prises au cours de la 11e conférence des parties de la Convention d'Abidjan, tenue en mars 2015, portant sur les normes environnementales pour les activités d'exploration et d'exploitation Offshore des ressources pétrolières et minières aux larges des côtes des Etats-parties. Mettant l'accent sur les installations ayant servi à la production pétrolière de 1982 à 1998 sur le champ pétrolifère de Sèmè-Podji, le Ministre des Mines et de l'Eau, Samou Séidou Adambi, a souligné que le gouvernement avait pensé redémarrer la production sur le site de Sèmè au regard des nombreuses offres de développement du champ. L'état de dégradation avancée avec une pollution d'hydrocarbures contenus dans les conduites a fait qu'en avril 2017, le Bénin a demandé l'appui technique du programme des Nations-Unies pour l'environnement pour la mise hors service des installations Offshores abandonnées du site de Sèmè. « C'est dans la même logique que le gouvernement du Bénin a sollicité l'appui technique et financier de plusieurs organismes internationaux notamment l'Onu-Environnement qui a déjà effectué deux missions au Bénin pour l'évaluation des risques environnementaux liés aux installations abandonnées sur le champ pétrolier de Sèmè, assortie de propositions concrètes », a-t-il indiqué. Il fait savoir que la Convention internationale de 90 sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures, ratifiée par le Bénin la même année est « l'instrument international qui établit un cadre destiné à promouvoir la coopération internationale et l'assistance mutuelle en vue de la préparation et de la lutte contre les événements graves dus aux hydrocarbures ».
Giscard AMOUSSOU
Un mort et trois blessés, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu, ce mardi 10 juillet 2018, à Fongba, dans la commune de Lokossa. Selon les témoignages, l'éclatement d'un pneu serait à l'origine de cet accident. Les mêmes sources renseignent que les victimes, toutes d'une même famille, voyageaient en direction de Lomé, après des cérémonies funéraires à Toviklin, quand l'accident est survenu.
F. A. A.
En marge du lancement des épreuves du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), le ministre a rendu visite à la commission en charge de l 'étude du reste des dossiers de reclassement des ACE de 2008 du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. Une étude qui a démarré le lundi 9 juillet au Lycée Technique de Bohicon.
Faisant partie des revendications des enseignants lors des derniers mouvements de grève, le reclassement des enseignants reste une préoccupation pour le gouvernement. C'est ce qui a incité le ministre Kakpo Mahougnon à s'enquérir de la situation et d'encourager la commission à faire le travail avec dynamisme ». Selon le ministre des enseignements secondaires et de la formation technique et professionnelle, « Il s'agit des dossiers d'enseignants ayant obtenu d'autres diplômes en cours de carrière après la formation initiale. Donc, il est nécessaire qu'on puisse les reclasser dans d'autres corps ». Il précise par ailleurs que « Cela fait partie de l'une des plus grandes revendications de nos partenaires sociaux. Et comme ils sont en train de le constater, nous ne dormons pas sur ces dossiers. Tout est planifié et cela avance ». Environ 1697 dossiers seront étudiées par la commission. Pour plus de clarté, le ministre confie que « au cours du traitement, lorsqu'il y a un dossier incomplet, les intéressés sont aussitôt contactés pour apporter la pièce manquante ». Le ministre porte donc une attention particulière à la vie des enseignants du secondaire et de la formation technique et professionnelle. Ce qui fait qu'il prend déjà toutes les dispositions pour finaliser ce point important des revendications. « En dehors de cette étude qui se fait pour le reclassement, nous avons mis en place une commission pour établir un plan de carrière des enseignants de notre sous-secteur », a-t-il précisé. Kakpo Mahougnon invite les enseignants à avoir confiance au gouvernement notamment au chef de l'État qui a donné des instructions pour la satisfaction de bien des revendications. Il ajoute, « Nous allons traiter chacun de leurs dossiers avec sérénité et bonne foi ». L'étude des dossiers de reclassement des enseignants du secondaire en cours à Bohicon est menée conjointement avec les agents du Ministère du Travail et de la Fonction Publique, du Ministère de l'Economie et des Finances et surtout des partenaires sociaux. Ce qui permettra de prendre en compte tous les aspects nécessaires pour vider ce dossier qui tient à cœur aux partenaires sociaux.
Giscard AMOUSSOU
L'ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo est poursuivi par la justice béninoise. Deux mandats d'arrêt internationaux ont été émis contre lui en l'espace d'un mois par le juge du 7e cabinet du tribunal de première instance de Cotonou, sur demande du procureur de la République. Ce dernier a fait le choix des mandats d'arrêt internationaux parce que l'ex maire de Cotonou n'a pas répondu à la convocation de la Brigade économique et financière (Bef).
Le premier mandat a été délivré du fait de la résistance qu'aurait opposé le fils de Nicéphore Soglo quand la police a voulu perquisitionner son domicile. Le second mandat aurait été délivré à la fin du mois de juin dernier, après l'incinération des valeurs inactives de la mairie de Cotonou.
Léhady Soglo a été suspendu de ses fonctions depuis juillet 2017 pour « fautes lourdes » et révoqué le 02 août de la même année.
F. A. A.
Réunis à la Bourse du travail, ce lundi 09 juillet 2018, le collectif des syndicats de santé, à travers une déclaration rejette la décision DCC 18-141 de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories socioprofessionnelles dont leur secteur. Selon le collectif, le gouvernement devrait chercher à éradiquer le mal à la racine en s'interrogeant sur les grèves à répétition. Le dialogue est totalement en panne au Bénin, déplore le porte-parole du collectif, Adolphe Houssou. Si tant est que le gouvernement ne veut pas de la grève dans le secteur de la santé, pourquoi ne se préoccupe-t-il pas de la satisfaction des revendications qu'il a jugé lui-même de légitimes et pertinentes, s'est-il interrogé ? Pour lui, le gouvernement n'a jamais respecté ses engagements. « Le collectif prend l'opinion nationale et internationale à témoin et affirme que cette décision n'engage que la Cour Djogbénou et le gouvernement de patrice Talon », averti le porte-parole. Il entend étudier avec la base, les moyens les plus acerbes pour contrecarrer la liquidation des libertés syndicales à travers une tournée nationale dans les prochaines semaines.
F. A. A.
Le Labo numérique de l'Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l'Organisation internationale de la Francophonie organise depuis, ce lundi 9 juillet 2018, à l'Hôtel Paradisia à Godomey, un atelier de formation sur la fabrication et la commercialisation du livre numérique en Afrique de l'Ouest. La rencontre est organisée dans le cadre des 20 ans des Editions Ruisseaux d'Afrique basées au Bénin.
15 participants venus de 10 pays prennent part à cet atelier de formation dont le thème central tourne autour de la fabrication et la commercialisation de livres numériques en Afrique de l'Ouest. Plusieurs communications vont meubler cinq jours de travaux. Il s'agit de sept modules de formation avec pour principal formateur Gilles Colleu des Editions Vents d'ailleurs. La Fondatrice des Editions Ruisseaux d'Afrique, Béatrice Lalinon Gbado, a précisé dans son allocution d'ouverture le caractère impératif qui impose le perfectionnement des acteurs de la fabrication du livre. Cette réalité leur permet de s'adapter aux besoins technologiques en vue de l'équitabilité de l'accès aux livres. Laurence Hugues, Directrice de l'Alliance, souligne que les éditions représentées ont toutes à cœur la préservation de la diversité du livre. « Notre collectif défend la bibliodiversité », souligne-t-il. Représentant le ministre à cette rencontre, le Directeur des arts et du livre, Koffi Attédé se dit heureux de cet atelier qui répond aux besoins actuels notamment la dématérialisation du livre. Il met surtout l'accent sur la gestion des droits d'auteur en ligne et invite les participants à en tenir compte.
Les pays représentés à cet atelier sont : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Haïti, Madagascar, Togo et Sénégal.
Giscard AMOUSSOU
Les campus universitaires ont abrité, ce lundi 9 juillet 2018, l'élection des organisations syndicales les plus représentatives. Au terme du scrutin, le résultat provisoire propulse deux organisations en tête.
L'Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) vient en tête avec 49,5% des suffrages. La Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) s'offre la deuxième place avec 43,00%. Quant à l'Union Nationale des Etudiants du Bénin (UNEB), elle ferme la manche avec 7,4%. Ce scrutin qui s'est déroulé sur tous les campus universitaires vise à retenir les organisations estudiantines les plus représentatives. Selon les organisateurs, toute structure ayant réuni 30% au moins des suffrages est représentative et pourra discuter avec les autorités au nom des étudiants. Des résultats provisoires, il en ressort que l'UNSEB est l'organisation la plus représentative de l'UAC, suivie de la FNEB. Pour le moment, on peut dire que l'UNEB bien que reconnue, n'est plus habilitée à discuter au nom des étudiants auprès du gouvernement.
Si la proclamation définitive des résultats venait à confirmer l'UNSEB et la FNEB, ces deux organisations seront désormais les seules à porter la voix des étudiants auprès des autorités.
Giscard AMOUSSOU
Par un communiqué signé de son directeur de cabinet, le ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle informe que malgré l'interdiction systématique de la confiscation des convocations et cartes d'identité devant permettre aux élèves de se présenter aux différents examens, des chefs d'établissement continuent de garder par devers eux, lesdits documents. Pour régler partiellement la situation en attendant de prendre des mesures à l'encontre de ces derniers, le ministre demande aux chefs centres de permettre aux candidats concernés de composer. M. Mahougnon Kakpo ordonne aux chefs d'établissement impliqués de libérer lesdits documents sous peine de sanctions. " Tout contrevenant au présent communiqué, s'exposerait à la rigueur de la loi", indique-t-il.
Cette décision est intervenue suite aux informations faisant état de la confiscation des convocations et cartes d'identité de certains candidats qui n'ont pas soldé les frais de scolarité.
G.A.
La communauté internationale célèbre le mercredi 11 juillet 2018, la Journée Mondiale de la Population. Au Bénin, la commune de Lokossa arbrite la cérémonie officielle. En prélude à l'événement, le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a accordé à la presse, un entretien au cours duquel, il a expliqué de long en large l'importance de cette journée.
(Lire l'intégralité de l'entretien du Ministre d'Etat Bio Tchané avec la presse )
Pourquoi une Journée Mondiale de la Population ?
La célébration de la Journée Mondiale de la Population remonte au 11 juillet 1987, date à laquelle la population mondiale a atteint cinq milliards : la « Journée des cinq milliards ». Deux ans après cette célébration, le Conseil d'Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement a recommandé de faire de la date du 11 juillet de chaque année, la Journée Mondiale de la Population (JMP).
Ainsi, elle a été célébrée pour la 1ère fois en 1990 dans plus de 90 pays dont le Bénin. Dès lors, elle est commémorée chaque année sous la bannière d'une thématique pour impulser la réflexion sur les différents problèmes que posent la dynamique et l'état de la population sur les différents continents.
Quel est le thème retenu pour cette édition 2018 et quel est son intérêt pour le Bénin ?
La communauté internationale a choisi pour l'édition 2018 le thème intitulé : « Planification familiale est un droit humain ». Ce thème est un rappel à l'histoire de l'humanité que les efforts pour planifier et éviter les grossesses non désirées ont été une lutte privée endurée par les femmes et les filles.
La planification familiale, qui est l'ensemble des moyens concourant à la régulation des naissances, a pour but de réduire la mortalité maternelle et de permettre aux familles d'avoir des enfants quand elles veulent. La planification familiale présente beaucoup d'avantages :
la mère et les enfants sont en meilleure santé lorsque les grossesses à risque sont évitées.
les familles qui ont peu d'enfants ont plus d'argent et de nourriture pour chaque enfant.
les parents ont plus de temps pour exercer une activité économique et échanger avec leur famille.
les jeunes filles sont maintenues dans leur cycle scolaire et sont plus émancipées si elles retardent la première ou la deuxième grossesse.
Dans quelle ville Quelles sont les principales activités prévues au plan national pour marquer la Journée Mondiale de la Population ?
Cette année, nous avons retenu la ville de Lokossa dans le département du Mono, conformément au principe de rotation qui a cours depuis plusieurs années. En dehors des manifestations officielles, plusieurs autres activités seront menées dans la commune de Lokossa. Il s'agit par exemple des causeries sur le thème retenu, le dépistage volontaire du VIH/SIDA, des campagnes de dépistage gratuit du cancer des seins et bien d'autres activités socioculturelles et éducatives. Dans chacun des autres départements, des activités de même nature seront menées pour commémorer cette Journée Mondiale de la Population.
Quelles sont les dispositions prises par le Bénin pour promouvoir la planification familiale ?
Le Bénin a pris des dispositions aux plans institutionnel et opérationnel pour promouvoir la planification familiale comme droit de l'homme et contribuer au développement harmonieux de nos concitoyens.
•la Politique Nationale de Population (PNP) du Bénin, couvrant la période 2013-2025, dont le but principal est l'amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations.
•la Politique Holistique de Protection Sociale 2014-2024, assortie d'un plan d'action (2014-2018) et dont l'objectif général est de « réduire la vulnérabilité des populations face aux risques ».
•le PAG 2016-2021 dont le pilier 3 intitulé : « Amélioration des conditions de vie des populations » à travers l'axe 6 a consacré d'importantes actions et projets à l'emploi des jeunes, l'autonomisation des femmes et la santé maternelle et infantile.
•Le projet « Assurance pour le Renforcement du Capital Humain » (ARCH). A l'heure où nous parlons une équipe est déployée sur le terrain avec l'appui de la Banque Mondiale pour l'identification des ménages pauvres et pauvres extrêmes afin de mettre en œuvre à leur profit d'importants projets.
Notre pays continue, avec l'appui des Partenaires de consentir des efforts pour le renforcement des capacités de nos populations (les Préfets, les Maires, des Elus Communaux, les Etudiants des Universités d'Abomey Calavi, de Parakou et de Porto novo, des Leaders religieux) sur le concept de dividende démographique.
L'adhésion de notre pays avant la fin de cette année 2018 au Projet « Sahel Women Empowerment Demographic Dividend » (SWEDD) qui regroupe six (6) pays (la Côte d' Ivoire, le Burkina Faso, le Mali ; la Mauritanie, le Niger, le Tchad) dont l'objectif principal est de faire de l'autonomisation économique et sociale des femmes et des filles une passerelle pour la capture du dividende démographique, dénote de l'engagement de son Excellence le Président Patrice Talon à l'amélioration des conditions de vie de nos populations.
Je profite de cette occasion pour remercier particulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l'Agence Française de Développement (AFD) ainsi que les autres partenaires au développement qui ne cessent d'appuyer notre pays dans toutes les activités en faveur de la Population et du Développement et particulièrement pour la Célébration de la Journée Mondiale de la Population.
Propos reccueillis et transcrits pour la rédaction
La réunion de coordination des fréquences avec le Niger s'est officiellement ouverte ce lundi 9 juillet 2018 à Cotonou. L'objectif de cette rencontre est de réfléchir sur les mécanismes techniques à mettre en œuvre pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières.
Suite à l'accord tripartite signé en 2010 avec le Burkina Faso, ces assises entre pays transfrontaliers, permettront aux acteurs de la télécommunication d'opter pour la coordination des fréquences transfrontalières. Selon le conseiller technique de l'Arcep, Georges Yayi, « De nouvelles technologies sont apparues et les régulateurs que nous sommes ont la responsabilité de faire en sorte que l'utilisation de ces fréquences puisse permettre aux usagers d'avoir de bonnes qualités de services surtout dans les zones frontalières ». En procédant au lancement de cette rencontre, le conseiller technique appelle les participants à cette rencontre à unir leurs efforts afin de parvenir à aider les pays à coordonner leurs réseaux dans les zones frontalières.
A travers cette rencontre, les opérateurs de téléphonie mobile du Bénin et du Niger, feront une évaluation afin de s'adapter aux directives recommandées. Ahmed Jean-Boraud, chef département radiocommunications ARTP du Niger souligne cette rencontre est d'une importance capitale pour résoudre la problématique de la demande de fréquences. « Cela pose beaucoup de problèmes au niveau des régulateurs et cette pénurie se fait le plus sentir au niveau des frontières où le nombre d'utilisateurs se trouve démultiplié. Il faut trouver des mécanismes administratifs et techniques pour partager les ressources de façon à ce que la cohabitation puisse se faire dans de bonnes conditions », préconise-t-il.
Giscard AMOUSSOU
Le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, a tenu ce lundi 09 juillet 2018, une session extraordinaire du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC). L'objectif de cette session, est de statuer sur la révocation de Cadja Dodo Germain, ancien chef de l'arrondissement de Godomey, conformément aux dispositions de la loi N° 2013-05 du 27 mai 2013.
Lors de la session, les maires, leurs adjoints et autres participants ont soutenu à l'unanimité la décision de révocation de l'ex chef d'arrondissement de Godomey. Le préfet Jean-Claude Codjia a pris la décision de révoquer Cadja Dodo Germain, de son poste de chef d'arrondissement de Godomey.
Le CA Cadja Dodo Germain avait été suspendu par un arrêté en date du 2 juillet 2018, signée par le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada.
Le Chef d'Arrondissement de Godomey est accusé de malversations et de mauvaise gestion.
F. A. A.