Les ‘'criminels rituels'' se sont encore illustrés ce jeudi 23 août 2018 à Houèto dans la commune d'Abomey-Calavi. Alors que Gloria, une fillette en classe de Cp revenait des cours de vacances, un homme âgé de la trentaine environ l'a embarquée de force dans son véhicule aux alentours du Gazoduc à Maria-Gléta. Un zémidjan ayant observé la scène, a sollicité deux de ses collègues et le trio s'est mis à la poursuite du véhicule en criant olé !olé ! Des cris qui ont soulevé l'attention de la population qui s'est aussi mise à la poursuite du véhicule. N'en pouvant plus, le monsieur a du s'immobiliser à Houèto carrefour. Interpellé, il a reconnu les faits. Les populations prises de colère, s'apprêtaient à lui appliquer la loi du feu quand les éléments de la police républicaine sont intervenus et l'ont embarqué pour le commissariat. Mais son véhicule a été saccagé.
F. A. A.
Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a procédé, ce vendredi 24 août 2018, à l'inauguration de l'hôpital de la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè. La cérémonie a connu la présence du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, de l'ambassadeur du Japon près le Bénin ainsi que les élus locaux et communaux du département de l'Atlantique.
Les populations d'Allada et environs n'ont plus à se tracasser pour avoir des soins de santé appropriés. La construction dans un bref délai de l'hôpital de Zone dans ladite commune, vient pallier d'énormes problèmes notamment l'évacuation sanitaire des patients vers d'autres localités. D'un coût global de 11 milliard de francs CFA et financé à hauteur de 10 milliards FCFA par la République du Japon, le joyau est doté d'une capacité de 65 lits.
L'établissement comprend les services de la radiographie, l'ophtalmologie, la gynécologie, et le bloc opératoire.
« Une population en bonne santé est un facteur de développement pour la nation », a déclaré Benjamin Hounkpatin. Le ministre s'est réjoui de la réalisation de cet établissement hospitalier qui répond aux normes internationales. Pour lui, ce joyau va diminuer le taux de mortalité dans la zone sanitaire. Par ailleurs, il a indiqué que ce projet s'inscrit dans le programme de réformes dans le secteur sanitaire depuis l'avènement du président Patrice Talon. Ceci dans le but d'améliorer les conditions de vie des populations. Il a exhorté le personnel à faire un bon usage du joyau afin de bénéficier d'une extension jusqu'à 120 lits.
Le maire d'Allada, Michel Acléhinto a salué le chef de l'Etat pour la réalisation de cette infrastructure dans sa commune. « L'inauguration de cet hôpital de haute facture est un soulagement pour la zone sanitaire », a-t-il affirmé.
Quant à l'ambassadeur du Japon près le Bénin, il a souligné que son Etat contribue à l'amélioration de la qualité des soins sanitaires au Bénin. Il a fait part du leadership du président de la République et de sa vision de développement. La cérémonie a été clôturée par une prière de bénédiction du roi Kpodégbé Toyi Djigla d'Allada.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
(Par Roger Gbégnonvi)
Il s'agit de ladite ‘‘Nouvelle liste des œuvres littéraires au programme de français'' dans les lycées et collèges du Bénin, de la 6ème à la Terminale. Une professeure béninoise enseignant aux USA l'a eue entre les mains ; elle s'est arraché les cheveux. Elle l'a fait parvenir à son collègue béninois enseignant en France, et lui de s'enflammer : ‘‘On devient quoi avec ce programme ? Voilà comment on assassine la jeunesse et la culture.''
La liste comporte 4 Africains non béninois, 8 Français dont 7 classiques, 15 Béninois encore en vie, sauf Jean Pliya, le seul qui soit un peu lu hors du Bénin. La commission qui a siégé aura voulu, c'est visible, promouvoir les auteurs béninois. Après tout, pourquoi pas ? Toute création est à saluer quand on sait ‘‘Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson / Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson / Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare''. Louis Aragon parlait ainsi des nuits et des jours passés par l'écrivain en l'occurrence à raboter, polir et ajuster pour que son texte, une fois paru, parle partout à tous les cœurs, car toute littérature a vocation à l'universalité. Or ce qui gêne au niveau des ‘‘œuvres littéraires'' désormais proposées aux jeune apprenants du Bénin, c'est leur exigüité, leur courte portée. Dans un Bénin sans mécène pour promouvoir les arts (Louis XIV le fit durant tout son règne) et sans vraie maison d'édition, les 500 ou 1.000 exemplaires d'un écrit publié à compte d'auteur ont tôt fait de disparaître sans que l'écrit publié soit passé par l'épreuve de la critique dans un Bénin où le métier de critique d'art n'existe pas. Comble d'exigüité, les 15 auteurs appartiennent presque tous à l'aire géographique et culturelle Aja-Tado, Sud-Togo et Sud-Bénin. Si donc leurs écrits parlent de l'homme et des choses ici et maintenant, quid de l'homme et des choses dans les Collines et dans l'Atakora ? Non seulement donc leurs écrits ratent la cible de l'universalité mais encore celle de la simple territorialité.
Soit, par exemple, la phrase : ‘‘Le plaisir musical est analysé à partir des pages d'Un Amour de Swann de Proust. Mais c'est surtout l'analyse du Boléro de Ravel qui est le couronnement de cette prise d'assaut de la forteresse de la sensibilité, de l'affectivité et de la spiritualité, par la pensée plane.'' C'est l'une des millions de phrases par lesquelles Barthélemy Adoukonou offre aux chercheurs du monde entier son volumineux ‘‘essai d'une herméneutique chrétienne du Vodun dahoméen''. En effet, au temps de son baccalauréat philo-lettres au Dahomey, on ne servait pas aux apprenants des textes hâtifs, mais des œuvres accomplies. Forts de la solidité du socle qui les a portés, ils peuvent lâcher plus tard les amarres et aller chercher loin, au fond d'eux-mêmes, pour l'offrir au monde, en étant crédibles, ce qui manque au monde du fait que l'Afrique manque au monde. Sur la base de la ‘‘Nouvelle liste des œuvres littéraires au programme de français'', un Béninois candidat à des études supérieures en sciences humaines dans une université européenne est assuré de voir porte close parce que, ‘‘sur les 26 auteurs qui vous ont accompagné au baccalauréat, 18 n'ont aucune résonnance ici. Votre mise à niveau prendra deux ou trois ans. ''
Les blessures de l'Ecole Nouvelle et des Nouveaux programmes ne se sont pas encore tout à fait refermées que voici la Nouvelle liste. Liste sans doute par trop complaisante. Quel malin plaisir pousse les responsables de l'enseignement au Bénin à se précipiter, à refuser aux programmes et aux réformes le droit à ce que Aimé Césaire appelle ‘‘un mûrissement, une lenteur, année par année, anneau par anneau'', à refuser l'effort conseillé par Boileau : ‘‘Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage'' ? Est-il encore temps d'enchanter la Béninoise qui s'est arraché les cheveux aux USA et le Béninois criant en France à l'assassinat de la jeunesse et de la culture ? Nous aimons la culture. Nous aimons notre jeunesse.
Malgré le vote de la loi portant charte des partis politiques, l'opposition béninoise peine à se regrouper en blocs au regard des nombreuses querelles politiques qu'elle nourrit en son sein.
L'opposition en berne au Bénin. Aucune initiative sidérante. Aucune sortie sérieuse sur les questions d'actualité et les actions du gouvernement de la Rupture.
A quelques mois des élections législatives où les partis de la mouvance affûtent déjà leurs armes, les forces de l'opposition ont du mal à s'organiser pour aller au front. La seule chose dont on est sûr pour le moment est que les partis de l'opposition ne veulent pas s'accorder pour former un grand ensemble. L'opposition aujourd'hui affiche une apparente cohésion au sein de la classe politique béninoise. Mais en réalité, c'est un rassemblement d'acteurs aux objectifs contradictoires, voire diamétralement opposés. Même si certains adhèrent à la politique de l'opposition, il est difficile de dire qu'elle est sérieuse envers elle-même, au regard de la léthargie dans laquelle elle végète. Avec ce qui se dessine, elle se crée déjà ses propres blocages puisque l'entente entre ses leaders peine encore à se concrétiser
D'ailleurs, du point de idéologique, chacun reste figé dans sa position. L'une des plus anciennes formations politiques notamment le Parti communiste du Bénin (Pcb) n'est pas encore prêt à collaborer avec les capitalistes qui ont déjà une vision dominatrice. Sans oublier que des divergences et pas des moindres apparaissent au grand jour, relatives aux anciennes querelles. C'est le cas de l'ancien Président de la République Boni Yayi, qui aura du mal à sentir Candide Azannaï à ses côtés, jusqu'à former une coalition avec ce dernier. Et pour cause, il aura du mal à collaborer avec lui, eu égard aux propos tenus par ce dernier, il y a quelques années contre l'ancien chef de l'État. Azannaï risque d'aller seul aux législatives 2019, s'il ne trouve pas à qui s'accrocher dans cette opposition à géométrie variable.
Boni Yayi ne souhaiterait pas le voir sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Quant à Sébastien Ajavon avec son parti Usl, il doit pouvoir se méfier des politiciens qui sont prêts à l'escroquer jusqu'aux os. Compte tenu de sa suffisance, il pourrait décider de ne s'aligner avec aucun parti.
Du côté de la Renaissance du Bénin (Rb) des Soglo, on se cherche encore, surtout que le litige concernant cette formation politique est pendante devant la justice. L'image que présente l'opposition aujourd'hui au Bénin ne présage pas un avenir radieux pour celle-ci.
Le combat contre la révision de la constitution a été véritablement la seule vision qui les a réuni pour un bref moment.
L'opposition doit revoir sa copie pour montrer au peuple qu'elle existe et pour une fois elle doit commencer son regroupement.
G.A.
La Police Républicaine a lancé à partir de la nuit de ce vendredi 24 août 2018, la phase répressive contre les motos sans plaque d'immatriculation. Dans la nuit de vendredi à samedi, des centaines de motos contrôlées sans plaque sont saisies et mises en fourrière dans les unités de police à Cotonou, Porto-Novo et dans d'autres localités du pays.
L'opération lancée, ce vendredi 24 août 2018, a permis la mise en fourrière systématique de toutes les motos sans plaque d'immatriculation dans le département du Littoral, de l'Ouémé et dans d'autres régions du pays.
Les chefs d'unités ont été instruits pour saisir et mettre en fourrière toutes les motos sans plaque d'immatriculation. Selon des sources proches de la police, l'intervention va durer 03 jours et se fera uniquement en temps de nuit, soit entre 19h et 6h du matin.
Des camions sont mobilisés pour le convoyage des motos dans les unités. Mêmes les collaborateurs policiers des unités ne seront pas épargnés par l'opération.
Les chefs d'unités sont instruits pour éviter toutes formes de rançonnement, de violences illégitimes, les chasses ou les poursuites et l'usage abusif de la force au cours de l'opération.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, à travers une note circulaire en date du 22 août 2018, rappelle aux agents de santé que la vente illicite de médicaments et consommables médicaux, le rançonnement des patients et le vol de matériels sont des infractions punies par le code pénal et la loi portant protection du consommateur en République du Bénin, d'une peine privative de liberté assortie d'une amende.
Selon la note du ministre, au plan disciplinaire, ces actes sont considérés comme faute grave et passibles d'une révocation ou d'une rupture de contrat de travail, conformément à la loi portant statut général de la fonction publique. Les directeurs et autres responsables des formations sanitaires sont tenus d'enclencher les procédures appropriées à l'endroit de toute personne mise en cause. A défaut, avertit Benjamin Hounkpatin, ils seront tenus responsables de la non-dénonciation de ces actes. Le ministre précise qu'il est attendu de chaque directeur et responsable de formation sanitaire, une application sans faille, des dispositions prévues en la matière.
F. A. A.
Les hors-la-loi ont encore fait parler d'eux à Dowa, dans la ville de Porto-Novo ce jeudi 23 août 2018. Sylvain Agossou, militaire en service à l'Ecole nationale supérieure des armées (Ensa) a été agressé vers 23h15. Il est grièvement blessé à la poitrine et aux mains et ses objets emportés. La victime est conduite d'urgence à l'hôpital.
Ce braquage fait suite à celui perpétré dans la même ville, le 16 août dernier, et qui a conduit à la mort par balle de la victime.
Une enquête est ouverte par la police.
F. A. A.
La validation du rapport global de mise à l'échelle de Sayana Press en milieu communautaire a fait l'objet d'un atelier ce jeudi 23 août 2018 au ministère de la santé à Cotonou. Les travaux se sont déroulés dans la salle de réunion du Programme Santé de lutte contre le sida (Psls), en présence de plusieurs acteurs intervenants dans le domaine de la santé de la reproduction dont la Dsme, l'Usaid l'Apc et Grafed Ong, qui a mobilisé les ressources financières pour l'élaboration dudit plan.
Le plan global de mise à l'échelle de Sayana Press au niveau communautaire est subdivisé en 5 parties. Ce document de 21 pages vise à porter le taux de prévalence contraceptive à 22% d'ici à fin 2020, selon le consultant Boris Soussia.
« La prévalence contraceptive est faible au Bénin et tourne autour de 12,5% en 2014 (enquête MICS) et les besoins non-satisfaits en Planification Familiale (PF) demeurent supérieurs soit 35,5% chez les femmes de 35 à 39 ans », a souligné Dr Gaston Ahounou, chef du service de planification familiale, santé des adolescents et jeunes à la Direction de la mère et de l'enfant du ministère de la santé (Dsme), en se référant aux résultats de l'enquête démographique et de santé au Bénin (Edbs) réalisée en 2011. C'est donc pour corriger cette situation et booster la PF, que le Bénin a pris plusieurs engagements au plan international, à Addis-Abeba en 2013, poursuit le spécialiste.
Pour respecter ses engagements, notamment celui inscrit au point 4 et qui consiste à élargir la gamme des méthodes contraceptives de planification familiale au niveau communautaire y compris les contraceptifs injectables (Sayana Press) dans les 34 zones sanitaires d'ici à fin 2019, le gouvernement a introduit en phase pilote le contraceptif injectable Sayana Press au niveau communautaire dans dix (10) zones sanitaires (ZS) du pays. Un an après la phase pilote, il est décidé de passer à l'échelle nationale.
La mise à l'échelle de Sayana Press se fera de façon progressive
Ainsi, pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant au Bénin, le Groupe de recherche d'action et de formation en épidémiologie et en développement (Grafed Ong) a, grâce à son dynamisme mobilisé les ressources financières pour l'élaboration d'un plan global de passage à l'échelle nationale de cette nouvelle méthode injectable au niveau communautaire.
« Sayana Press est entrain d'être introduit dans toute la sous-région et le Bénin s'est lancé aussi dans le mouvement et nous en tant que Grafed-Ong avons jugé de jouer notre partition en mobilisant les ressources financières pour l'élaboration d'un plan global de passage à l'échelle nationale de Sayana Press au niveau communautaire », a indiqué Jérome Chatigre, Directeur exécutif de Grafed Ong et coordonnateur de la Coalition des Ocs/Pf, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier.
Après la présentation du plan par le consultant Boris Soussia, les participants répartis en groupes de travail ont apporté des amendements au document qui a été validé par acclamations sous réserve des corrections.
Au terme de l'atelier, Dr Gaston Ahounou, qui a présidé les travaux, n'a pas manqué au nom de son chef hiérarchique de remercier tous acteurs impliqués dans le processus, principalement le Fonds des Nations-Unies pour la population (l'Unfpa) pour son appui financier et Grafed Ong pour son appui technique.
Juliette MITONHOUN
Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Odile Attanasso, à travers un communiqué en date du 20 août 2018, a procédé au lancement des concours d'entrée dans les écoles et instituts de l'enseignement supérieur. Ces concours concernent les bacheliers de nationalité béninoise.
Les nouveaux bacheliers béninois, âgés de 21 ans au plus au 31 décembre 2018, et ayant obtenu au moins la mention Assez bien au BAC 2017 ou 2018 peuvent s'inscrire aux divers concours d'entrée dans les écoles ou instituts de l'enseignement supérieur, au titre de l'année académique 2018-2019.
Le registre d'inscription, renseigne ledit communiqué, est ouvert du lundi 20 au vendredi 31 août 2018 à 18 h. Les lieux de dépôt des dossiers sont : ENS Natitingou, IFSIO Parakou, ENSET Lokossa, ENSTBR Abomey, INMeS de Cotonou et ENS Porto-Novo.
Les dates de déroulement desdits concours se présentent comme suit :
ENSPD, ENSTIC, et CEFORP lundi 10 septembre 2018 ;
INSPEI, mercredi 12 septembre 2018 ;
INMeS et IFSIO vendredi 14 septembre 2018 ;
ENS samedi 15 septembre 2018 ;
ENSET lundi 17 septembre 2018.
Les centres retenus pour la composition sont : le Lycée technique Coulibaly de Cotonou, le CEG1 Abomey (Abomey) et le Lycée Mathieu Bouké (Parakou).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Pour compter du 03 août 2018, une contribution sur la consommation des services de communication électroniques fournis par les réseaux ouverts au public est instituée en République du Bénin. Cette décision est entérinée par le Décret 2018-341 du 25 juillet 2018, signé par le président Patrice Talon.
Selon ce décret, cette contribution payable mensuellement, est prélevée par l'opérateur ou le fournisseur ayant délivré le service et versée au Trésor public au plus tard le 10 du mois suivant le prélèvement et fixée, à raison de 5% du prix hors taxe du service pour tous les services ; et de 5 FCFA hors taxe par mégaoctet dans le cas de l'accès à l'internet utilisé pour fournir un service par contournement (plateforme OTT) ou une plateforme de réseaux sociaux.
En cas de manquement à l'obligation de versement au Trésor public de cette contribution, précise le décret, une majoration de 10% est appliquée sur les sommes dont le paiement est différé.
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre de l'économie numérique et de la communication sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'application du décret.
←F. A. A.
Deux présumés malfrats sont déjà mis aux arrêts et gardés par les éléments de la police républicaine de Porto-Novo, dans le cadre de l'enquête sur le braquage perpétré à Ouando, le 16 août dernier.
De sources policières, les personnes arrêtées auraient avoué les faits. En dépit de cela, la police s'est lancée sur les traces des autres membres du gang. Des arrestations qui interviennent quelques jours après le point de presse des hauts gradés de la police républicaine pour solliciter le collaboration des populations.
Le braquage a coûté la vie à la caissière de l'Ong Børnefonden intervenant à Adjohoun. Cette dernière revenait d'une banque après une opération de retrait de fonds quand les malfrats l'ont attaquée et emporté la somme d'argent qu'elle détenait.
F. A. A.
Plusieurs morts, des blessés graves et de nombreux dégâts matériels, c'est le bilan de l'accident qui s'est produit ce vendredi matin avec un bus de transport en commun à Zè. Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.
Les secours sont sollicités pour venir en aide aux victimes.
D. M.
Le chef de l'Etat et son gouvernement sont résolument déterminés à mobiliser des ressources dans différents secteurs pour la concrétisation de leurs ambitions. Ils ont une fois de plus soumis plusieurs projets de ratification en étude à l'Assemblée nationale dans le but de révéler le Bénin à travers leur programme d'actions.
Le gouvernement de la Rupture a décidé de mettre réellement le pays en chantier. Comme promis par le chef de l'Etat, plusieurs chantiers sont en cours depuis le début de l'année. Et le précurseur de la Rupture ne s'en lasse pas. Plusieurs projets sont encore envoyés à l'Assemblée nationale par le gouvernement pour autorisation de ratifications. La preuve que la politique gouvernementale de réalisation du programme d'actions tient son coup. La santé des Béninois, la situation économique du pays et la réalisation des infrastructures routières sont autant de secteurs ayant bénéficié une fois de plus, l'attention du gouvernement. Ainsi, les députés vont reprendre encore le chemin du parlement ce lundi 27 août 2018 pour entre autres accompagner les nobles actions du chef de l'Etat à travers l'étude du Projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de crédit signée à Paris le 05 mars 2018 entre la République du Bénin et l'Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du financement du Programme d'Appui des Villes au changement Climatique (PAVICC).
Le changement climatique est devenu aujourd'hui, l'une des préoccupations planétaires qui n'épargnent aucune nation, l'Afrique Subsaharienne étant la plus touchée. Toute chose pour laquelle le gouvernement sollicite la diligence des députés afin d'aider un temps soit peu les populations contre le fléau. Aussi, sollicite-t-il du parlement, l'autorisation de ratification du projet de loi portant sur la convention de crédit signée à Cotonou le 14 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID), dans le cadre du programme AQUA-VIE.
L'autre projet d'envergure qui tient à cœur au gouvernement est celui relatif à la loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement signé par échange de courrier, le 25 juin 2018 entre la République du Bénin et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dans le cadre du financement partiel et de la tranche d'urgence du programme d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou, objet de décret n° 2018-359 du 31 juillet 2018, est aussi programmé au cours de ladite session extraordinaire.
La réalisation des infrastructures routières annoncée par le chef de l'Etat notamment le corridor Cotonou - Niamey pour la facilitation du transport avec la proposition de l'étude du projet de loi portant autorisation de ratification des accords-cadres pré-mise en œuvre et de mise en œuvre, signée le 03 avril 2018 entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey : section Béroubouay - Malanville (169,4 km).
D'autres chantiers sont en instance de lancement par le gouvernement dans les prochains jours. Ceci pour la joie des populations riveraines.
Dans le secteur de la santé, le gouvernement a introduit au parlement, le Projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID), dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III).
Il faut dire que la troisième session extraordinaire à l'Assemblée nationale entre dans le cadre de l'accompagnement des députés à la réalisation effective du PAG.
G.A.
Après avoir vaincu en quelques mois le délestage sauvage dont souffrait affreusement le pays, voici le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude HOUSSOU qui se lance comme défi l'autonomie énergétique. Grâce à son leadership, l'ABERME vient de signer avec le MCA-Bénin II un accord de partenariat. La cérémonie a eu pour cadre, ce jeudi 23 août 2018, la salle de conférence du ministère.
Après la SBEE, la CEB et l'ABE, c'est au tour de l'Agence béninoise d'électrification rurale et de maîtrise d'énergie (ABERME) de signer un accord de mise en œuvre avec le Millenium Challenge Account Bénin II. Il s'agit d'un accord de partenariat qui définit expressément les axes de collaboration et les obligations de chacune des structures sur les questions relatives à l'électrification rurale, notamment l'électrification hors réseau et l'efficacité énergétique. Selon le Coordonnateur national du MCA-Bénin II, l'ABERME s'engage, au titre du présent accord, à collaborer pleinement avec MCA-Bénin II dans le domaine de passation des marchés, au suivi-évaluation et au suivi des activités du programme ambitieux d'électrification hors-réseau, particulièrement dans le milieu rural. Gabriel DÉGBÉGNI a fait savoir qu'à l'heure du bilan, leurs efforts seront couronnés de succès. Se réjouissant de l'acte posé sous son leadership, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a fait savoir que c'est une grande opportunité que l'ABERME doit saisir pour s'armer en vue de relever les défis en matière d'amélioration de l'accès à l'électricité au Bénin et en particulier dans le monde rural. Et parlant de défi, le Numéro 1 de l'Energie au Bénin a souligné que dans dix ans, malgré les extensions de réseaux, il y aura encore près de 2,5 millions de Béninoises et Béninois qui n'auront pas accès aux services d'électricité si rien n'est fait autrement de façon complémentaire. « Le défi que veut relever ce partenariat est d'apporter un service d'électricité hors réseau de qualité à ces populations en augmentant le taux d'accès », a-t-il insisté. Le Directeur général de l'ABERME, quant à lui, a réaffirmé l'engagement de sa structure à jouer sa partition. Par ailleurs, Jean-Francis TCHÈKPO a adressé ses chaleureux remerciements au ministre de l'Energie pour son leadership et son engagement sans faille pour la matérialisation de cette collaboration. Pour rappel, c'est un accord de don de 375 millions de dollars US avec une contrepartie béninoise qui porte le montant à 403 millions de dollars US soit près 232 milliards de FCFA, que le Bénin a signé avec l'Etat américain. Il reste encore trois ans et trois cent deux jours pour la mise en œuvre des différents projets, a précisé, à cette séance, le Coordonnateur résident Christopher BRIGHTON.
FINAFA H.
COMMUNIQUE DE PRESSE Cérémonie de signature de l'accord de mise en oeuvre du programme du MCA-Bénin avec l'Agence béninoise d'Electrification Rurale et de Maîtrise d'Energie (ABERME)Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche s'est prononcé, ce jeudi 23 août 2018, sur l'utilisation du glyphosate au Bénin.
Au cours de la conférence de presse, tenue au ministère de l'agriculture, Gaston Dossouhoui a expliqué que le glyphosate n'est pas dangereux pour la santé et n'a aucune conséquence sur l'environnement.
Compte tenu de l'importance du sujet et les réactions que cela suscite au sein de l'opinion publique, le ministre de l'agriculture a décidé de donner des clarifications sur l'usage du glyphosate, qui selon certains experts, est un produit dangereux pour la santé.
M. Dossouhoui a affirmé que tout produit phytopharmaceutique est régi au Bénin par une loi. Cette loi recommande que tout utilisateur, commerçant, importateur, et distributeur de ce produit soit agréé. Avant toute utilisation indique le ministre, le produit est d'abord homologué par le comité national de l'agrément des pesticides. Le comité tient compte de l'écotoxicité du produit, de sa toxicologie, de son impact sur l'environnement et de son efficacité biologique et des limites maximales de résidus.
Toute la problématique, relève Gaston Dossouhoui se situe à ce niveau. Selon ses explications, quand on fait le traitement du glyphosate au champ, et qu'on met deux semaines après sur la même parcelle un grain de maïs ou d'arachide, ces derniers poussent. Ce qui veut dire que « le produit n'attaque que l'herbe, il n'attaque pas le sol, ni les éléments organiques qui sont dans le sol et qui assurent sa vie », a déclaré le ministre.
Aussi, l'OMS a-t-elle classé les produits phytopharmaceutiques en 05 catégories. Il y a ceux qui sont extrêmement dangereux, très dangereux, modérément dangereux, peu dangereux puis la dernière, la classe susceptible de présenter un danger.
La formulation de glyphosate utilisé au Bénin précise-t-il est le Killer 288 SL et ce dernier appartient à la troisième catégorie des produits peu dangereux.
Le produit « ne crée aucun dégât sur l'environnement et sur la santé des populations, il n'y a pas débat », a-t-il martelé.
Contrairement aux pays européens qui utilisent beaucoup de glyphosate, Gaston Dossouhoui, relève que le Bénin malgré les recommandations techniques de 3 litres de glyphosate à l'hectare, on a jamais dépassé 2 litres à l'hectare. Mieux, ce sont des appareils à bas volume portés au dos ou à la main qui sont utilisés. Les producteurs sont équipés d'outils nécessaires et savent très bien comment utiliser ces différents appareils.
Au-delà de ces techniques d'utilisation, il est recommandé aux producteurs de perforer les emballages une fois utilisés pour éviter leur réutilisation à d'autres fins.
Le glyphosate s'utilise depuis un bon bout de temps et « ça n'a jamais fait des hécatombes, ça n'a jamais créé des cancers connus, ça n'a jamais tué les gens », soutient le ministre.
Les précautions pour l'utilisation du glyphosate
Le ministre de l'agriculture a indiqué qu'en matière de précautions pour l'utilisation du glyphosate, les producteurs sont tenus au respect strict des comportements de l'environnement. Le gouvernement apporte donc son appui technique en matière de bonnes pratiques de l'utilisation des pesticides à travers des formations continues tous les ans.
De plus, la rotation des cultures permet de régler la question de l'environnement et aussi de sécuriser la fertilisation des sols.
Gaston Dossouhoui informe que récemment, il a été mis en chantier un programme de transition agricole en zone cotonnière, ce qui permet de développer des couvertures pour non seulement éviter l'érosion éolienne et hydrique mais surtout de fertiliser les espaces qui dans le temps ont perdu leur fertilité. Cette technologie souligne-t-il est pratiquée déjà dans au moins 10 grands villages de l'Alibori et du Borgou et s'est généralisée à tous les paysans depuis 2 ans. Elle fera l'objet de vaste programme de transition agricole en zone cotonnière pour essayer de remédier à la question des sols.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La salle de conférence Millénium de l'Hôtel Popo Beach d'Agoué a servi de cadre pour l'atelier d'appropriation et d'imprégnation des documents techniques d'actualisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (Lépi), les 22, 23 et 24 août 2018. Ces assises permettront de définir les grands travaux devant entrer dans le cadre de la correction et l'actualisation du Fichier Electoral National.
L'organisation d'élections crédibles et sans contestation passe par une liste électorale fiable et consensuelle. C'est ce qu'a compris Janvier Yahouédéou et Les membres de son bureau en organisant en collaboration avec le l'Agence Nationale de Traitement ANT, un atelier d'appropriation et d'imprégnation des documents techniques d'actualisation de la Lépi.
Ainsi, pour le président du Cos, l'Honorable Janvier Yahouédéhou « … notre mission consiste à court terme, à élaborer une version actualisée de la Lépi à utiliser pour les élections législatives de l'année 2019. » Et pour y parvenir il est bienséant de « mettre en commun les expériences » de chacun des acteurs impliqués dans ce processus. Aussi, pour la réussite dudit processus, quatre communications ont meublé l'atelier : le régime juridique encadrant les opérations d'actualisation du fichier électoral national, le mode opératoire, les dispositifs organisationnel, humain et technique. De plus, conformément au régime juridique en vigueur, l'actualisation et la correction du fichier électoral national consisteront à l'inscription sur la liste électoral des nouveaux majeurs et les omis, le transfert des citoyens dans des nouveaux centres de vote, la radiation des inscriptions frauduleuses et des citoyens décédés, la correction des erreurs, le dédoublonnage du fichier électoral, l'édition et l'impression des documents électoraux, la publication de la liste électorale nationale permanente et l'impression des cartes d'électeurs. Et pour mener à bien ces différentes applications, il faudra au travers du présent atelier, affiner la stratégie et le mode opératoire de l'actualisation du fichier national électoral, examiner les projets de document et se familiariser avec l'ensemble des documents pour une réelle appropriation. Cet atelier lance les hostilités sous de bons hospices afin de permettre au Cos-Lépi d'atteindre ses objectifs, gage d'une élection transparente.
Rappelons que la phase de collecte des données d'actualisation sur le terrain démarrera le 1er septembre 2018 et va durer 21 jours.
A la faveur de la séance de concertation annuelle sur la coopération bilatérale entre le Bénin et le Japon tenue au cabinet du ministre du plan et du développement, il a été question de la coopération économique en vue d'accélérer le développement du Bénin à travers l'initiative du processus de la TICAD.
« Cette réunion vient à point nommé pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre le Bénin et le Japon », a fait savoir le représentant du Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Me Rufino d'Almeida Directeur de cabinet du ministère du plan.
Elle permettra souligne t-il, d'échanger sur les nouveaux projets et sur les grandes lignes du programme d'action du gouvernement et en particulier les projets phares.
Pour l'ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi « La coopération entre le Bénin et la Japon avance à grands pas », a-t-il laissé entendre dans son discours d'ouverture de la séance de concertation annuelle sur la coopération entre le Bénin et le Japon.
Il a salué les efforts du Bénin « Je voudrais , pour commencer , faire mention de l'attribution de note "B+ stable" pour le Bénin par l'agence de notation internationale Standard & Poor's au début de juillet 2018 qui a connu un accroissement significatif par rapport à "B stable" datant de 2011 », a souligné M.Konishi.
A en croire ses explications, le taux de croissance sera de 6,3 % sur la période 2018-2021 selon les prévisions de Standard & Poor's.
Ravi du renforcement des relations entre les deux pays, M. Konishi a fait savoir que le gouvernement du japon est en train d'exécuter sa coopération économique en vue d'accélérer le développement des pays d'afrique à travers l'initiative du processus de la TICAD.
« Le gouvernement du Bénin a toujours supporté ce processus et tous les présidents
de la république du Bénin ont toujours participé à tous les sommets de la TICAD », a-t-il précisé.
Il faut préciser que le ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonici était de la partie ainsi que le représentant résident de la JICA.
Pour rappel, c'est depuis 1980 que la coopération bénino-japonaise a pris corps. En dons, prêts ou coopération technique (envoi d'experts et de volontaires, stages), elle intervient dans les principaux secteurs que sont : l'Education, la Santé, l'Agriculture, l'Hydraulique villageoise.
Marcel HOUETO
Le réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin a tenu en haleine les populations de Savalou les 14 et 15 août, à l'occasion de la célébration de la fête de l'igname et le 18 août, celles de Dassa pour le pèlerinage marial. Plusieurs manifestations publiques ont fait vibrer les deux villes.
Sponsor officiel de la foire artisanale de Savalou, Moov Bénin comme à l'accoutumée, a marqué sa présence à la célébration de la fête de l'igname dans la commune de Savalou. La marée verte a donc battu le macadam à la gare routière des bus de Savalou les 14 et 15 Août 2018 à travers des activations terrain, la sensibilisation sur les offres et services de Moov par les brands ambassadeurs, des concours de danse suivis de la distribution de gadgets aux populations acquis à la cause de la marque Moov.
Les artistes Gbèzé et Ignace Don Metock, natifs de la localité, n'ont pas manqué de gratifier le public en liesse, d'un spectacle inédit.
Après Savalou, la cap a été mis sur Dassa le 18 Août, plus précisément à la maison du peuple à l'occasion du pèlerinage marial, où Moov a une fois encore pris langue avec les populations N'Datcha dans une ambiance festive. Les populations de Dassa ont répondu massivement présentes à ce grand concert qui a connu la participation des artistes talentueux tels que Aline D et Sagbohan Danialou. Des jeux concours, distribution de gadgets et animations ont meublé ce spectacle riche en couleurs.
Les populations de Savalou et de Dassa n'oublieront pas de si tôt, ces moments festifs que leur a offerts le réseau leader, Moov-Bénin.
Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine où il y aura certainement plus de sensations et de chaleur.
FINAFA H.
Quelques images des manifestations