Sur les 12 points inscrits à l'ordre du jour de la 3ème session extraordinaire de l'année 2018, les députés réunis en plénière, ce mardi 28 août 2018, au palais des gouverneurs à Porto-Novo, ont adoptés à l'unanimité 3 points. Il s'agit entre autres du projet de loi portant autorisation de ratification des accords-cadres pré-mis en œuvre et de mise en œuvre, signée à Tunis, le 03 avril 2018, entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey. Cette section Béroubouay-Malanville, longue de 169,4 km est d'un montant de 3 milliards 870 millions de francs FCFA. Les autres points adoptés concernent le projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID) dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III) dont le montant s'élève à 15 milliards FCFA et du projet de loi portant autorisation de ratification du protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes, adopté à New-York, le 06 octobre 1999.
Après lecture des rapports de commission et débats, toutes ces lois ont été adoptées à l'unanimité par les députés présents et représentés à l'hémicycle.
Au terme du vote de ces lois, les travaux ont été suspendus et reprendront le jeudi 30 août prochain avec l'examen du code électoral.
F. A. A.
Les députés ont adopté en plénière ce mardi 28 août 2018, le projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID). Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III) et s'élève à un montant total de 15 milliards de francs CFA.
F. A. A.
Les députés ont adopté à l'unanimité, ce mardi 28 août 2018, le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord-cadre pré-mis en œuvre et de mise en œuvre, signé à Tunis, le 03 avril 2018, entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID). Cet accord de financement s'inscrit dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey, section Béroubouay-Malanville, longue de 169,4 km pour un montant total de 3 milliards 870 millions de francs FCFA.
F. A. A.
Le président de l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) a déploré au cours d'une conférence de presse, ce lundi 27 août 2018, le comportement de certains cadres sur la déclaration des biens et patrimoine une fois promus à certains postes de responsabilité. Il les invite donc au respect de la loi.
La déclaration des biens et patrimoine devient la préoccupation que l'Anlc ne veut plus lâcher. Selon les informations livrées par les membres de l'Anlc, tous les membres des institutions de la République ne sont pas en règle avec les exigences de l'article 3 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 qui leur impose la déclaration de leurs biens et patrimoine avant et après les fonctions auxquelles ils ont été appelés. Conformément aux exigences de cette loi portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, seuls le chef de l'Etat et 22 membres du gouvernement ont déclaré leur patrimoine. Ce constat a été fait jusqu'à la date du 28 juin 2018. D'autres d'autres se sont conformés à cette prescription après cette date. Il s'agit des ministres en charge de la Défense nationale, de la Santé et de la Justice.
Quant aux ministres Ange N'koué, Rafiatou Monrou et Hervé Hêhomey, ils ont déclaré les leurs à la cessation de leurs fonctions au sein de l'Exécutif.
Le pire est celui des députés où seuls 58 des 82 élus siégeant actuellement au parlement ont déclaré leur patrimoine. Jean Baptiste Elias informe aussi que les sept sages de la nouvelle Cour constitutionnelle n'ont pas déclaré leur patrimoine à leur entrée en fonction le 6 juin dernier mais après le 28 juin. Les membres des institutions telles que la Cour suprême, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), la Commission électorale nationale autonome (Cena), l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), la Haute Cour de justice (Hcj), le Médiateur de la République, la Grande chancelière et le Vice-Grand chancelier de l'Ordre national, tous sont en règle.
Au niveau du Conseil économique et social (Ces), il reste 08 conseillers qui n'ont toujours pas déclaré leurs biens et patrimoine sur les 30 membres de cette institution.
Au niveau de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), ils sont 4 à ne pas se conformer aux exigences, à la date du 28 juin dernier.
Concernant l'Arcep-Bénin, Jean Baptiste Elias souligne que le conseiller Hakim Akpiti n'a pas encore satisfait à l'obligation de déclaration de patrimoine.
Le président de l'Anlc invite chacun des cadres dont la loi impose la déclaration de biens et patrimoine à la faire jusqu'au 17 septembre prochain.
« Passé ce délai, l'Anlc va saisir le président de la Cour suprême pour la mise en application de l'article 4, alinéa 6 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 », insiste Jean-Baptiste Elias.
Selon lui, le contrevenant est « puni d'une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue ou à recevoir dans la fonction occupée ».
Giscard AMOUSSOU
Le 13 août dernier, les dirigeants de tous les secteurs de la société incluant le Conseiller du Cap, les directeurs d'universités et des enseignants professionnels se sont réunis au Sommet pour la paix des dirigeants africains 2018 au Cap, Afrique du Sud pour discuter de méthodes pratiques pour réaliser la paix sur le continent africain en créant une culture de paix.
En commémorant la naissance de Tata Nelson Mandela et de Mama Albertina Sisulu, cette conférence sous le slogan de « L'Afrique que nous voulons : Réaliser la paix en notre temps », visait à chercher la solution aux guerres entre religions et ethnies mais aussi comment résoudre les problèmes sociaux tels que la discrimination et la corruption.
Le Sommet pour la paix des dirigeants africains 2018 a été organisé conjointement par le Comité organisateur du Sommet pour la paix des dirigeants africains, la Commission de l'Union Africaine, Culture céleste, Paix mondiale et Restauration de la Lumière (HWPL), le Groupe International de la Jeunesse pour la Paix (IPYG), le Groupe International des Femmes pour la Paix (IWPG), les étudiants de l'université du Cap ainsi que d'autres universités et la presse. Les dirigeants de secteurs variés comme le gouvernement, la religion, la jeunesse, les femmes, la presse, et enseignants participèrent a ce sommet qui s'est articulé autour de trois volets.
Discussion pour la mise en œuvre du droit international pour la paix
Lors de la session de plaidoyer, les participants discutèrent de comment établir un ordre international stable basé sur la Déclaration pour la Paix et Cessation des Guerres (DPCW) en collaboration avec la société internationale.
La DPCW, rédigée par HWPL et les experts en droit international, aborde des principes holistiques pour développer un règlement pacifique des conflits, promouvoir des relations amicales entre les États, encourager la liberté de religion et diffuser une culture de paix
Un conseiller municipal du Cap, Mzwakhe Nqavashe, s'exprima de la sorte, « J'ai réalisé la campagne ‘Peace My City' dans des villes comme le Cap et Gugulethu pour diffuser une culture de paix en tant que principe désigné dans la DPCW. Grâce à des activités telles que le nettoyage de l'environnement, les régions dangereuses menacées par la criminalité ont été converties en parcs de paix et la campagne a conduit à une forte diminution du taux de criminalité. En tant que conseiller municipal, je pense qu'au travers de la collaboration avec HWPL, la lumière de la paix a brillé sur l'Afrique et que le Cap est devenu un modèle d'exemple en Afrique. »
« Aucun pays n'existe sans son people. De la même manière, aucun président ne peut exister sans un pays. Les présidents ont été placés à leur place par le peuple. Les lois de chaque pays ne stipulent-elles pas que le pouvoir réside dans les mains du peuple ? Par conséquent, chaque président doit à tout prix signer ici en guise de support à la DPCW dans l'intérêt de la culture de leurs citoyens et de la paix dans leur pays », a souligné M. Man Hee Lee, président d'HWPL.
L'Education à la paix pour les générations futures, protagonistes de l'ère de la paix
Lors de la session d'éducation à la paix, la question de fournir une éducation de qualité aux étudiants en Afrique, compatible avec les objectifs de développement durable des Nations Unies, a été discutée. Au cours de la session, des mémorandums d'accord entre HWPL et 12 écoles, dont le lycée Holy Cross Girls, l'école primaire de Liesbeeck et le lycée Bonteheuwel, ont été signés pour étendre l'éducation à la paix encore plus en Afrique du Sud. Actuellement, HWPL a établi un partenariat pour introduire l'éducation à la paix avec 153 établissements d'enseignement dans 11 pays, dont l'Inde, les Philippines et les États-Unis.
Religion, d'un instrument de conflit à un noyau de paix
La session du bureau WARP (Alliance mondiale des religions pour la paix) a réuni des dirigeants chrétiens, hindous, bouddhistes, islamiques et du mouvement Hare Krishna pour partager leurs expériences au travers de dialogues interconfessionnels sur les textes sacrés et réfléchir sur le rôle de chef religieux dans la cessation des conflits religieux et la réalisation de la paix par l'harmonie religieuse.
En ce qui concerne la violation des droits de l'homme survenue en Corée du Sud à la suite d'une discrimination religieuse, « Une femme âgée de 27 ans a été forcée à participer à un programme de conversion religieuse et fut retrouvée morte. Nous nous sommes réunis ici pour apporter une solution fondamentale à la discrimination religieuse dans le monde entier qui a été à l'origine du récent incident », a déclaré le pasteur Mathias Tsine, pasteur chrétien du Zimbabwe. « Le bureau WARP a fait d'énormes progrès pour amener les dirigeants de différentes religions à parler d'une seule voix dans un effort de tolérance mutuelle et de coexistence harmonieuse », a-t-il ajouté.
Dans son discours sur le rôle des religions dans la consolidation de la paix, le président Lee d'HWPL a déclaré, « Puisque la religion n'est pas l'invention d'une personne, la recherche de la vraie signification de la religion devrait se faire au travers de l'étude comparative des textes sacrés menée par les dirigeants religieux plutôt qu'en fonction de la culture ou de la tradition d'un pays. C'est ce que nous devrions faire pour laisser un héritage de paix aux générations futures. »
HWPL est une organisation non-gouvernementale enregistrée auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et mène une campagne dans 170 pays pour mettre en place un droit international pour la paix. En Afrique, des conférences périodiques sur la promotion de la paix par le biais de l'harmonie interreligieuse se tiennent sous la forme de bureau WARP, et des activités visant à sensibiliser le public à la paix telles que des marches pour la paix et des campagnes culturelles sont menées conjointement avec des organisations de la société civile.
Avec 17,81 de moyenne, Gounou Ismaël Rezaould Adam Soulé, de la série D s'en sort 1er du Bénin au Bac 2018. La proclamation a été faite par le directeur de l'Office du baccalauréat Alphonse da Silva, ce lundi 27 août 2018, dans les locaux de la direction. La séance s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministère de l'enseignement supérieur, Professeur Bienvenu Koudjo et des superviseurs généraux de l'examen.
Les noms des meilleurs candidats ainsi que les établissements sont désormais connus. Gounou Ismaël R. Adam Soulé de la série D décroche le Bac avec la mention Très Bien avec une moyenne de 17,81/20. Elève au collège « Catholique Notre Dame de Lourdes » de Porto-Novo dans le département de l'Ouémé, il s'en sort ainsi premier au Bac 2018.
La deuxième au Bac 2018 se nomme Bassimath Adouké Eyitayo Adam, du Collège catholique « Les Cours de Soutien Scolaire » de Cotonou dans le département du Littoral. Issue de la série C, elle obtient aussi la mention Très bien avec 17,77/20.
Alphonse da Silva a indiqué que le Bac 2018 a enregistré 41 mentions « Très bien » avec un taux de réussite de 33,43%.
Quant aux meilleurs établissements, le Lycée des jeunes filles Général Mathieu Kérékou de Natitingou est à la tête, suivi du Prytanée militaire de Bembèrèkè et du Séminaire Notre Dame Fatima de Parakou.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La troisième session extraordinaire de l'Assemblée nationale sollicitée par 52 députés a été ouverte ce lundi 27 août 2018 par le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. A l'ouverture de la séance, 57 députés aussi bien de la majorité que de la minorité parlementaires étaient présents. Au cours de cette session qui va durer 15 jours, 12 points sont à l'ordre du jour et concernent des propositions et projets de lois, des ratifications et des demandes de poursuites judiciaires à l'encontre de cinq anciens ministres cités dans des affaires.
Le président a proposé de programmer l'examen du code électoral à la prochaine séance plénière pour permettre aux députés d'examiner les rapports.
La séance plénière est suspendue et sera reprise mardi matin à 10h.
F. A. A.
Les membres de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ont été installés, ce lundi 27 août 2018, par le Président de la Criet, Cyriaque Dossa à la Cour d'Appel de Cotonou. Cette nouvelle institution judiciaire a été créée suite à la modification de la loi n° 2001-37 du 27 août 2002 portant Organisation judiciaire en République du Bénin. A travers l'installation de ses membres, la Criet devient ainsi officiellement opérationnelle avec comme premier Procureur, Gilbert Ulrich Togbonon, précédemment Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Une nomination perçue comme la prime à l'efficacité et au bilan élogieux du magistrat.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est une Cour pénale spéciale ayant une compétence nationale. Elle est chargée de la répression des crimes de terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique tels que prévus par la législation pénale en vigueur ainsi que la répression du trafic de stupéfiants et des infractions connexes.
Elle peut également constater une flagrance ou être saisie par un arrêt de renvoi de la commission d'instruction instituée par la loi qui la consacre.
F. A. A.
Le président de l'Assemblée nationale a invité les députés à prendre part à la 3ème session extraordinaire, ouverte ce lundi 27 août, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'examen des dossiers d'autorisation de poursuite de 05 anciens ministres. Quelques citoyens béninois apprécient cette démarche.
L'autorisation de poursuite de certains anciens ministres du gouvernement Yayi a été sollicitée par le procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou. Il s'agit des ministres Simplice D. Codjo, Aboubacar Yaya, Komi Koutché, Fatoumata A. Djibril et Valentin A. Djènontin.
« Ce n'est rien d'extraordinaire si aujourd'hui des personnes qui ont géré les ressources de l'État se retrouvent devant les tribunaux pour répondre des éventuelles fautes qu'ils auraient commises pendant leur passage à la tête des ministères. Je dis éventuelle parce qu'ils bénéficient encore de la présomption d'innocence jusqu'à ce que les faits soient établis », a confié le juriste Pacôme Essegla. Vu l'imminence des élections, ce dernier ose croire que ladite procédure n'est pas engagée pour régler des comptes à des adversaires politiques, compte tenu de leurs positions sur l'échiquier politique nationale, mais plutôt pour voir clair dans leur gestion du bien public.
« Certainement ils sont impliqués dans une affaire qui nécessite éclairage auprès du procureur. Pour moi, il n'y a pas débat. Nous sommes juste en marche vers le vrai sens de la démocratie », a déclaré Damien Ahouangnihoue.
Selon Janvier Cakpo-Chichi, enseignant dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, ce processus enclenché est pour mettre fin à l'impunité dans la République. « Chaque dirigeant doit répondre de ses actes », a-t-il affirmé.
« Je pense d'une part que c'est une bonne initiative pour élucider certaines affaires concernant ces derniers dans le régime passé. Mais d'autre part, je me demande si ce n'est pas un règlement de compte du gouvernement actuel », a signalé Enselme Dansou étudiant à l'Université d'Abomey Calavi.
Un autre étudiant Gaël Dégbé, pense qu'à première vue cette procédure apparaît comme une chasse aux sorcières. « On a tendance à croire que c'est parce qu'on ne peut pas toucher directement l'ancien président concernant certains dossiers, qu'on attaque ses ex collaborateurs. Il suggère que cette poursuite se fasse dans la transparence et dans la tranquillité.
« Affaire de politique là, moi ça ne m'intéresse pas ; ce sont les mêmes qui tournent depuis et s'amusent avec nous. On tourne en rond, on n'avance pas et tout devient de plus en plus cher », a déploré une dame, qui a requis l'anonymat.
Dans le rang de certains citoyens, cette demande d'autorisation sollicitée par le procureur est une bonne démarche. Francine Amoussou, institutrice à la retraite affirme : « Que cela soit une affaire de règlement de compte ou pas, je pense que la poursuite entamée est une belle démarche. On en marre de rester dans un pays où ceux qui nous dirigent peuvent faire tout ce qu'ils veulent. Ils doivent répondre chacun de leur acte », s'est-elle réjouie.
Vahid Afédjou soutient aussi qu'une telle décision rappelant les fautifs à l'ordre est la bienvenue car pour lui, la question d'impunité était restée dans l'ombre depuis des années et occasionnait assez de pagailles, de détournements de la part des autorités étatiques. « Ça pourrait éduquer la nation », a-t-il ajouté.
Les citoyens béninois espèrent vivement que rien d'autre ne se mêle à cette affaire et que justice soit faite.
Introduite en avril 2018, ledit dossier de poursuite de ces ministres devant la Haute Cour de Justice sera enfin examiné par le parlement. Conformément aux textes en vigueur, ce vote requiert les 2/3 de voix, soit 56 députés.
L'ancien ministre Simplice D. Codjo est cité dans une affaire de détournement de primes des policiers. Quant à Aboubacar Yaya, il est poursuivi pour une affaire de concours frauduleux au ministère des finances. Komi Koutché, Valentin Djènontin, Fatouma A. Djibril, sont impliqués dans des dossiers de mauvaise gestion de la filière cotonnière sur la période allant de 2014 à 2016.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les habitants du quartier ‘'Honmèho'' dans la commune de Bohicon, ont découvert ce samedi 25 août 2018, le corps sans vie d'un jeune homme âgé de la trentaine environ et baignant dans du sang. Suivant les constats, sur plusieurs dizaines de mètres, des traces de sang sont répandues, jusqu'au lieu où le jeune homme atteint de coups de machette a rendu l'âme, non loin du domicile de ses parents. Certains habitants du quartier auraient entendu ses cris de détresse vers 4 h du matin.
La victime apprend-on, est reconnue pour des actes de vols et de délits qu'il commet habituellement dans les environs.
Le corps a été récupéré, en présence de ses parents et des éléments de la police républicaine.
F. A. A.
Les leaders nationaux africains se sont rassemblés pour laisser la paix en héritage aux générations futures
Le 10 août, pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance de l'ancien président de l'Afrique du Sud Nelson Mandela et de l'activiste des droits humains Albertina Sisulu, le Sommet pour la paix des leaders africains a eu lieu à l'hôtel Hilton à Gauteng, Johannesburg, Afrique du Sud pour discuter des moyens d'atteindre une Afrique sans conflits. L'ancien Président du Mozambique, le Président de l'Assemblée nationale de Madagascar, la Reine Mère de la Royal Bakokeng Nation, le prince royal du royaume de l'eSwatini (Swaziland), les vice-présidents de parlement, les anciens vice-présidents, entre autres, y participaient.
Ce sommet a été organisé conjointement par le comité d'organisation du sommet pour la paix des leaders africains, Culture céleste, Paix mondiale et Restauration de la Lumière (HWPL), le Groupe International des Femmes pour la Paix (IWPG) et le Groupe International de la Jeunesse pour la Paix (IPYG). Il a rappelé les rôles des leaders dans la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique et proposé un plan pour la mise en oeuvre de l' « Agenda 2063 » de l'UA.
Les organisateurs ont expliqué que le but de ce Sommet était de sensibiliser les leaders à leurs rôles et d'achever une Afrique pacifique au milieu du récent conflit politique au Zimbabwe et de la discrimination à l'embauche basée sur le niveau de l'éducation ou le sexe qui existe dans la société africaine.
S.E. Joaquim Alberto, ancien Président du Mozambique, a dit, « Aujourd'hui j'ai entendu parler de la cessation des guerres et que tout le monde veut la paix et non la guerre. Cependant, il y a une chose que je voudrais ajouter, et c'est que la cessation des guerres n'est pas possible sans la cessation des conflits individuels et familiaux. Et nos enfants ont besoin de recevoir l'éducation à la paix et d'apprendre la culture de paix. »
S.E. Veronica Nataniel Macamo, Présidente de l'Assemblée nationale du Mozambique a déclaré, « Je crois que la paix peut être instaurée à travers la Déclaration pour la Paix et la Cessation des Guerres (DPCW) et j'espère que toutes les nations pourront atteindre la paix non seulement pour les générations futures mais aussi pour notre génération actuelle. »
Un discours du président Man Hee Lee d'HWPL, une ONG internationale qui a coorganisé ce sommet, a suivi. « Je suis venu en Afrique pour parler de l'oeuvre de la paix. D'innombrables personnes ont travaillé pour la paix sur cette planète, cependant combien de paix avons-nous aujourd'hui ? », a-t-il demandé en appelant les auditeurs à agir pour la paix. Il a aussi parlé de la manière dont il a confirmé le désir universel pour la paix à travers 29 voyages autour du monde, en disant, « Il n'y a rien de plus grand que nous puissions laisser comme héritage aux générations futures que de mettre fin à la guerre sur cette planète et de créer la paix. »
Son Altesse Royale le Prince Hlangusempi, ministre de la Planification économique et du développement, a participé à cet événement comme émissaire spécial du roi de l'eSwatini. Il a signé une « Déclaration de solidarité nationale pour la promotion de la DPCW » comme soutien national pour la consolidation de la paix dans un cadre mondial. Egalement signée par le Président des Seychelles, la déclaration représente un soutien officiel pour la DPCW à travers la signature du chef de l'Etat en fonction.
La DPCW est un document légal rédigé par HWPL et proclamé le 14 mars 2016, visant à créer un instrument juridiquement contraignant pour la cessation des guerres et la paix. Elle est composée de 10 articles et 38 clauses, et propose des principes globaux comme la résolution pacifique des conflits, la promotion des relations amicales entre les Etats, la liberté de religion et la diffusion d'une culture de paix, pour faire avancer la paix dans les nations et les sociétés civiles.
L'événement a été diffusé en direct via la chaîne de télévision sud-africaine eNCA et le fournisseur de nouvelles Internet EA.]
HWPL est une ONG affiliée au Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies dont les principales initiatives de paix sont d'établir un droit international pour la paix, une harmonie interconfessionnelle entre les religions et une éducation à la paix. En tant qu'organisation partenaire d'HWPL, l'IPYG approuve la campagne Lettre de Paix pour promouvoir la participation de la jeunesse dans la consolidation de la paix en collectant des lettres d'appui pour la paix adressées aux leaders nationaux.
La troisième session extraordinaire de l'Assemblée nationale sollicitée par 52 députés a été ouverte ce lundi 27 août 2018 par le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. A l'ouverture de la séance, 57 députés aussi bien de la majorité que de la minorité parlementaires étaient présents. Au cours de cette session qui va durer 15 jours, 12 points sont à l'ordre du jour et concernent des propositions et projets de lois, des ratifications et des demandes de poursuites judiciaires à l'encontre de cinq anciens ministres cités dans des affaires.
Le président a proposé de programmer l'examen du code électoral à la prochaine séance plénière pour permettre aux députés d'examiner les rapports.
La séance plénière est suspendue et sera reprise mardi matin à 10h.
F. A. A.
Les femmes cadres de l'Union fait la nation (UN) veulent désormais s'impliquer dans les différentes réformes engagées par le régime du Nouveau départ et jouer pleinement leur partition. Elles ont organisé, ce samedi 25 août 2018, une journée d'échanges et de formations sur les différentes réformes en cours dans le pays afin de mieux cerner les enjeux, les approprier et les défendre valablement au moment opportun.
Deux communications ont meublé les échanges lors de cette journée. Elles portent sur : Mécanisme d'amélioration de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions ; et la réforme du système partisan, la charte des partis politiques et la proposition de loi portant code électoral.
Selon la représentante des femmes UN, Sèdami Mèdégan Fagla, cette formation apportera une compréhension poussée aux femmes. Pour elle, le défi de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions est d'autant plus préoccupant pour tous qu'elles-mêmes ne doivent pas rester en retrait. Cette formation sera l'occasion, selon Sèdami Mèdégan Fagla, de voir les dispositions à prendre pour qu'en dépit de l'échec de mesures exceptionnelles en faveur des femmes, elles soient plus présentes et plus visibles dans les instances de prise de décisions du parti.
Le représentant du président de l'UN, Louis Vlavonou, a félicité les femmes pour leur initiative. Il regrette les circonstances dans lesquelles les différentes lois d'amendement constitutionnel contenant les mesures exceptionnelles à leur endroit ont échoué du fait des intérêts égoïstes de certaines personnes. Le député Vlavonou reste convaincu qu'avec l'engagement des femmes cadres du parti, les fruits tiendront sans doute la promesse des fleurs pour que beaucoup de choses puissent changer à l'avenir.
« Si les femmes étaient mieux représentées à l'Assemblée nationale, je ne pense pas que la loi portant mesures exceptionnelles à leur endroit puisse connaître ce sort », a regretté Bintou Chabi Adam Taro, ministre des affaires sociales et militante du parti. Elle dit être prête à soutenir les femmes cadres dans cette initiative dont le Bénin a besoin.
Les recommandations issues de cette journée de formation seront adressées aux députés pour une meilleure exploitation.
F. A. A.
La révolte a eu lieu dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 août 2018, à la prison civile de Kandi. Selon les informations publiées par l'Abp, le soulèvement serait dû au décès d'un des détenus dans l'après-midi de vendredi 24 août 2018.
Les détenus à la prison civile de Kandi, ont refusé d'intégrer leurs cellules suite au décès d'un d'entre eux. Selon les informations, la victime aurait pu être sauvée, s'il avait eu les soins essentiels. Les détenus exaspérés à cause du traitement qui leurs sont infligés ont résolu de se manifester.
Malgré l'intervention du maire de la commune Alidou Démonlé Moko, les prisonniers ont refusé radicalement de rejoindre leurs différentes cellules. Le chef d'escadron Désiré Azatassou et 04 autres de ses camarades détenus seraient les instigateurs de ce mouvement. Pour apaiser la situation, les éléments de la compagnie républicaine de sécurité auraient fait usage de gaz lacrymogènes pour soustraire les incitateurs du lot, dans la matinée de dimanche.
La maison d'arrêt de Kandi enregistre ainsi, deux soulèvements des détenus en moins de 06 mois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Plusieurs mouvements et associations ont fait leur adhésion au parti ‘'Alternative citoyenne'' ce samedi 25 août 2018 à Cotonou. Il s'agit entre autres du Cercle de réflexion pour le développement de Comè (Crdc) du maire Pascal Hessou, de l'Union des jeunes dynamiques pour un idéal commun (Ujdic), du mouvement Union des jeunes et des femmes pour le développement du Bénin (Ujefd), du Rassemblement des artisans pour une nation épanouie (Rane), de la Quinzième citoyenne et du Mouvement des démocrates pour la liberté (Mdl).
Désormais membres de « Alternative citoyenne », tous ces mouvements et associations entendent mouiller le maillot pour la réussite des actions du chef de l'Etat Patrice Talon et gagner les prochaines élections.
Le porte-parole des présidents des mouvements et associations adhérents, Pascal Hessou, président du Crdc a déclaré que le ralliement de ces mouvements et associations est la conséquence de l'assurance que la Rupture pour un Nouveau départ n'est pas une rhétorique. Pour lui, « c'est le remède choisi par le peuple contre la poursuite effrénée de l'effondrement des valeurs et des repères ».
Depuis le 6 avril 2016, souligne le maire de Comè, il est observé une révolution silencieuse au Bénin. Cette révolution se caractérise, selon lui, par les réformes « courageusement » engagées par le président Patrice Talon et ouvrent une nouvelle ère sur le Bénin. « La gouvernance par l'exemple caractérise désormais les actions pour construire le pays et reconstruire le citoyen », a-t-il souligné.
Admettant les heurts, les gènes et les douleurs que ces réformes génèrent, Pascal Hessou justifie ces sentiments par notre séculaire familiarité étroite avec les facilités, les basses flatteries et les multiples tricheries. Il estime que la population devrait accepter ces réformes et comprendre qu'aucun sacrifice ne serait de trop pour apporter sa pierre au relèvement des défis. Autant de raisons qui ont poussé les militants, personnalités et notabilités des mouvements et associations à adhérer au parti Alternative citoyenne.
« Ce jour est un jour spécial », a déclaré Rock Gnanhoui David, président du parti ‘'Alternative citoyenne'', fier d'avoir enregistré de nouveaux membres. « Le Bénin révélé deviendra le pays élevé, puis mutera en nation célébrée », a-t-il rassuré avant d'indiquer que les actions sont engagées sur la bonne voie.
Invitant tout le monde à l'union, Rock Gnanhoui David a précisé que l'isolement ne serait pas la solution pour créer la grande famille politique qui permettra de gagner les élections.
Les nouveaux adhérents ont promis travailler et militer au sein du parti à travers leurs structures de base dans le respect des statuts et règlement intérieur pour l'atteinte des nobles objectifs fixés.
F. A. A.
Les agents de la Police Républicaine, placés sous mandat de dépôt pour faits de complicité en bande organisée d'escroquerie sont fixés sur le sort depuis le vendredi 24 août 2018. Raoufou Abiola Oceni et Lavenir Houssotro sont condamnés respectivement à 10 ans et 5 ans d'emprisonnement ferme. L'agent Adelakoun Vicel Falade a été reconnu non coupable.
Les 03 agents de la Police Républicaine sont impliqués dans des faits de complicité en bande organisée d'escroquerie. Raoufou A. Oceni est retenu dans les liens de prévention d'abus de fonction, de complicité en bande organisée, de corruption et de recèlement de corruption et infractions connexes. Il a été condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme et à 25 millions de FCFA d'amendes et aux frais.
Concernant les faits de détournements de biens placés sous-main de justice et de destruction de biens de saisie, l'agent a été relaxé au bénéfice du doute.
Le major Lavenir Houssotro du commissariat Klouekanme, est condamné à 5 ans d'emprisonnement ferme et à une amende de 5 millions de FCFA et aux frais.
Le tribunal le retient dans les liens de prévention d'abus de fonction et de corruption. Par contre, il est reconnu non coupable au bénéfice du doute pour les faits de complicité en bande organisée.
Aussi, l'agent Adelakoun Vicel Falade est-il déclaré non coupable au bénéfice du doute pour les infractions qui lui sont reprochées. Le tribunal met les frais à la charge du trésor public.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Invité sur l'émission Ma part de vérité de ce dimanche, le bâtonnier Jacques Migan donne ses appréciations sur l'ordre du jour de la troisième session extraordinaire qui s'ouvre ce lundi 27 août 2018 à l'Assemblée nationale.
Environ douze points sont inscrits à l'ordre du jour de la troisième session extraordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2018. Plusieurs polémiques sont nourries autour de certains points clés. Des sujets sur lesquels le bâtonnier Jacques Migan a donné son point de vue. Tout d'abord, il dit son satisfécit aux députés et surtout au chef de l'Etat car, selon lui chacun dans son camp travaille réellement pour l'avancée du pays. « Nous sommes à la veille d'une session extraordinaire. On a beau dire mais les honorables députés travaillent. Dans le même temps où le gouvernement est dans les réformes, les députés en font les leurs ». Il se dit heureux que sur certains points, les députés arrivent à s'accorder leurs points de vue. « Il y a eu un consensus et c'est ce consensus que j'apprécie chez les députés. L'Exécutif est dans son rôle et les députés aussi dans leur rôle afin que le pays avance réellement comme l'a voulu le peuple en leur confiant ces responsabilités ». Abordant la question sur l'encadrement du droit de grève dans l'enseignement, l'avocat se dit satisfait de cet engagement. « Avant que les gens ne parlent d'encadrement ou de retrait de droit de grève, il faut aller au consensus », souligne Jacques Migan.
Il propose cette méthode puisque selon lui, « il faut qu'il n'y ai pas de grèves sauvages, de grèves qui paralysent le pays pendant longtemps ». Me Jacques Migan estime par ailleurs que logiquement, « Il y a certains secteurs comme le souhaite la loi, qui peuvent ne pas bénéficier du droit de grève. Et c'est ce que font les députés. Il faut qu'en même qu'on aille à une concertation pour y arriver au consensus ». Néanmoins, déplore le bâtonnier, « on a tendance à croire que les députés restent dans leur coin et ils nous sortent quelque chose ». Cela n'entache pas selon lui le rôle qu'ils jouent sans repos pour faire passer les lois. « Quelque part, ils font de leur mieux. C'est le cas de la loi portant charte des partis où il y a eu le consensus et le vote s'est passé normalement », indique-t-il.
Autres points à polémiques
« On ne peut pas modifier la loi portant charte des partis et ne pas toucher le code électoral », insiste le bâtonnier. Selon Jacques Migan, « C'est le code qui va nous orienter sur comment doit se dérouler les choses ». En ce qui concerne le quota indiqué pour le moment qui est de 200 millions FCFA, Me Migan pense que « c'est une loi qui vise le regroupement comme l'indique la charte. Si vous avez les moyens de votre politique vous pouvez avoir même 20 partis. Seulement, il faut que les textes soient respectés », soutient-il. L'avocat ne pense pas qu'il faille supprimer ce montant mais le maintenir pour montrer que chacun doit avoir les moyens de ses ambitions. Il martèle que, « pour les 200 millions, il faut maintenir. C'est une liste et ce n'est pas un individu qui paye. C'est le parti qui paye. Le choix que vous faites pour être député, c'est un choix qui vous démarque des autres. Vous devriez avoir les moyens de votre ambition ».
Le bâtonnier pense que « par rapport au code électoral, si vous allez dans le Bénin profond et vous expliquez aux gens, ils comprennent ». Ce n'est donc pas pour lui, important de nourrir la polémique. En ce qui concerne l'exclusion cachée des anciens chefs d'Etat dont parlent plusieurs concitoyens, Jacques Migan estime qu'il faudrait que « les compatriotes comprennent, que quand vous êtes président et vous bénéficiez des avantages de l'Etat, il faut que vous ne discutiez plus avec les gens qui n'ont rien bénéficié ». Il donne l'exemple d'un ancien président déjà à la retraite pour élucider son argument. « Vous ne pouvez pas dire qu'après 70 ans, où la loi ne permet pas que vous soyez président, et vous estimez être député malgré vos avantages », soutient-il. C'est fort de ça, selon lui, que les gens disent que ce n'est pas normal. « Je suggère qu'on oublie cet aspect même. Si quelqu'un veut aller aux élections, il n'a qu'à y aller. Il y a un honneur, sa conscience l'interpellera. Si vous avez atteint un certain niveau, on devient une référence », explique-t-il.
L'autre sujet est relative au quitus fiscal que les gens exposent comme des exclusions aussi. « Comment voudriez vous être député ou président sans ne pas honorer des engagements citoyens. Vous devrez être un honorable. Vous devrez être un modèle pour les citoyens », estime le bâtonnier.
Le point non moins important abordé par le bâtonnier est celui de la poursuite de certains anciens ministres. Il indique que c'est parce qu'ils ont géré et on reproche des choses à leur passage qu'on veut qu'ils s'expliquent. « Ils n'iront pas chercher des gens qui n'ont pas géré pour les écouter. Si vous avez mal géré vous devriez être prêt à répondre. Ils doivent eux mêmes demander leur levée d'immunité pour se justifier. S'ils sont impliqués, ils répondent ; dans le cas contraire, ils seront libres », estime-t-il.
Giscard AMOUSSOU
Le Représentant permanent du Bénin auprès de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est en fin de mission à Paris. L'Ambassadeur Benoît Illassa va quitter la France à la fin de mois d'août pour Cuba. Il est nommé au poste de Conseiller culturel à l'ambassade du Bénin à la Havane.
Dans un courrier en date du 9 juillet 2018, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a notifié à M. Illassa que le but de sa nomination est de donner ''une nouvelle impulsion'' à la Représentation diplomatique du Bénin à la Havane.
D. M.
L'un des bus de la Poste du Bénin Sa qui assure le transport des passagers entre Cotonou et le Nord du pays a pris feu ce samedi 25 août à quelques kilomètres de Bohicon.
De sources concordantes, aucune perte en vie humaine n'est enregistrée. L'origine de l'incendie qui a mis le moteur hors d'usage n'est pas encore déterminée. Mais il pourrait s'agir d'un court-circuit.
F. A. A.
Les rois et têtes couronnées étaient à l'honneur ce samedi 25 août 2018. Ils ont eu une rencontre avec le chef de l'État Bénin Patrice Talon, qui a permis d'aborder divers sujets dont la réorganisation interne et l'assainissement de leur corporation.
C'était une rencontre de haut niveau qui a connu la participation des deux associations faîtières de ces hauts dignitaires gardiens des valeurs traditionnelles du pays. Le chef de l'Etat a reçu au cours de cette rencontre la bénédiction et les encouragements des têtes couronnées. Il s'agit d'une grande concertation qui a permis au président Patrice Talon d'avoir une idée sur le fonctionnement et tout ce qui se passe au sein de cette communauté. « J'ai tenu dans la matinée de ce samedi 25 août 2018, une rencontre d'échange avec l'ensemble des rois et des têtes couronnées du Bénin. Cette concertation avec les dépositaires du patrimoine historique et culturel de notre pays a eu pour principal objet de faire l'état des lieux de leur organisation interne et des réponses que notre État pourrait apporter à leurs difficultés », indique Patrice Talon. Conscients de ce qui se passe dans le pays en matière de réformes politiques, économiques et sociales, les hôtes du chef de l'Etat ont promis l'accompagner dans cette lourde mission pour le bonheur de tout le peuple. « Les chefs traditionnels, à travers leurs différents messages, ont exprimé leur vœu de voir leur cadre assaini et mieux organisé pour plus de crédibilité et de légitimité. Nous avons donc, ensemble, saisi cette opportunité pour lancer les jalons des propositions de réformes, dans le but de redorer le blason de la chefferie traditionnelle››, a souligné le chef de l'Etat.
Ladite rencontre a été pour le chef de l'Etat, une opportunité pour réitérer son attachement et son respect aux valeurs endogènes chères au pays.
« Cette communion avec les garants de nos us et coutumes a été également pour moi, l'occasion de réitérer mon attachement à nos valeurs endogènes et mon engagement à œuvrer pour la reconnaissance de la chefferie traditionnelle au titre de composante essentielle de notre pays », a avoué le chef de l'Etat.
G. A.