Le gouvernement a procédé en Conseil des ministres, ce mercredi 29 août 2018, à 13 nominations pour le compte de la présidence de la République et de deux ministères. Il s'agit des ministères de la Justice et de la Législation et celui de l'Industrie et du Commerce. Ces nominations se présentent comme suit :
• Présidence de la République
Directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations : Monsieur Laurent Gangbes
• Au ministère de la Justice et de la Législation
Procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou : Monsieur Pierre Dassoundo Ahiffon
Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué : Monsieur Fidèle Ayédjo Iko Afe
• Au ministère de l'Industrie et du Commerce
Directeur de Cabinet : Monsieur Philéas Martial Yvon Pantinvoh
Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Houessou Alphonse Kakpo
Secrétaire général du ministère : Monsieur Amzat Salami
Conseiller technique juridique : Monsieur Djoulé Sabi Boum
Conseiller technique à la Propriété et à la Normalisation : Monsieur Jean Zoumenou
Conseiller technique à l'Intégration et au suivi des accords commerciaux et industriels : Monsieur Sêvi Rodolphe Adjaigbe
Directeur général du Commerce : Monsieur Jean Bernard Favi
Directeur de la Concurrence : Madame Denise Degbedji
Directrice du Commerce extérieur : Madame Ayissèna Abrielle Voglozin
Directeur de la Promotion industrielle : Monsieur Mondjannachi Antoine Zinsou
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Au cours d'une séance d'échange, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a annoncé que le Bénin aura les prix les moins chers de communication dans toute l'Afrique. Cette déclaration du ministre fait suite à la polémique autour du décret présidentiel qui fixe des taxes sur les services des réseaux Gsm, notamment la connectivité.
Selon le ministre des finances, il n'a pas été question d'augmenter le coût de la connectivité. « Si vous êtes ingénieur et que vous avez besoin de faire tourner des modèles, de faire de la recherche, le coût n'a pas changé », a-t-il expliqué. Mais par contre, « le coût change pour les réseaux sociaux et des usages ludiques », a précisé Romuald Wadagni. A l'en croire, si on télécharge de la musique, des films, ou qu'on fait des transferts d'images via Whatsapp pour critiquer le gouvernement ou des amis, on est libre de le faire, mais on paie le prix qui est légèrement plus fort.
Pour cette mesure, souligne-t-il, le gouvernement avait deux options. Il s'agit de maintenir le prix pour ceux qui font des recherches basiques (yahoo, gmail, etc) et d'augmenter pour ceux qui en font un usage ludique. « Nous sommes dans un modèle où la valeur du secteur chute et tout le monde aujourd'hui utilise Whatsapp pour appeler », a fait remarquer le ministre avant d'ajouter que cela fait perdre de l'argent aux entreprises de télécommunication et à l'Etat. Il était donc nécessaire pour le gouvernement de réagir car les entreprises de télécommunications qui sont aujourd'hui dans le digital, sont capables de faire beaucoup pour accompagner les jeunes dans ce secteur, et il faut qu'elles aient de quoi payer leurs investissements.
« Comment voulons-nous que Moov, Mtn etc investissent pendant ce temps tout le monde utilise Whatsapp pour appeler ? 0 », regrette Romuald Wadagni, qui rappelle qu'il y a un problème qui est là ; « la valeur du marché baisse parce que les usages ont changé ».
Evoquant le cas des pays européens, il a précisé que tout le monde a de problèmes, puisque même en France aujourd'hui, les gens préfèrent utiliser Whatsapp pour appeler. Ainsi, de façon générale, il y aura hausse des tarifs et la position du gouvernement est que, quand on est pays pauvre et qu'on veut faire du numérique un vecteur de développement, on ne peut pas augmenter de façon générale le tarif. « On crée une nuance sur les usages », a-t-il souligné avant d'annoncer que le gouvernement va veiller à ce qu'au Bénin, d'ici l'année prochaine, le coût de l'internet de base pour travailler soit le moins cher en Afrique. Pour l'instant, poursuit le ministre, le coût pour l'internet de base est maintenu.
Convaincu que ceux qui utilisent l'internet pour des besoins ludiques vont donner assez de ressources, Romuald Wadagni rassure que grâce à ces ressources, le coût de l'internet pour les recherches basiques sera revu à la baisse pour les travailleurs qui ont besoin de la connectivité pour travailler. « Si on augmentait pour tout le monde, on allait pénaliser ceux qui s'en servent pour des usages professionnels et même normaux par rapport à ceux qui l'utilisent vraiment pour [….] ».
Ce fut l'occasion pour lui le ministre de préciser que chacun des usages a une signature. « Quand vous prenez la data, télégramme, Whatsapp etc et que vous faites n'importe quoi, il y a une signature, on sait ce que vous faites », a-t-il notifié.
« L'année prochaine, si nous observons toujours continuation de ces usages et qu'il y a des contributions, grâce à ces contributions, nous allons baisser davantage et on va avoir les prix les moins chers dans toute l'Afrique pour la communication », a promis Romuald Wadagni.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les agents de la Sucrerie de complant du Bénin (SUCOBE-SA), ont tenu un sit-in ce mardi 28 août 2018, dans l'enceinte de l'unité de production. Il exige sans délai le versement des cotisations prélevées sur salaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Les travailleurs munis de banderoles rouge sur la tête, gongs, tam-tams et castagnettes en main se sont manifestés pendant plus de 5 heures au sein de l'administration.
Selon les responsables du Syndicat des travailleurs du sucre et d'alcool (Syntrasa), Julien Attolou et celui des travailleurs de Sucobe (Syntra-SUCOBE), Jean Gbèdon, les agents exigent le versement sans délai des cotisations de la CNSS prélevées sur salaires au titre de 2003 à ce jour. Aussi, réclament-ils, la vérification et la correction des irrégularités relatives au calcul et au paiement des moins perçus pour heures supplémentaires du décret 2000-162 et la formalisation des Contrats à durée indéterminée (CDI) des travailleurs. Les syndicats ont aussi dénoncé la non mise à leur disposition du rapport de la CNSS relatif aux dettes de la sucrerie et du montant global à verser par celle-ci.
Selon les travailleurs, les deux séances convoquées par l'administration de SUCOBE-SA pour échanger sur ces questions n'ont pas abouti.
Les deux instances syndicales annoncent des mouvements de grèves répétitifs qui vont interrompre la campagne de l'unité de production qui débute en novembre 2018, si rien n'est fait dans l'immédiat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 29 août 2018 sous la direction du Chec de l'Etat . Votre journal publie en intégralité le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien vu après :
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-08-29/download
Le gouvernement a décidé au terme de la session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 29 août 2018, de la mise en place de systèmes sommaires de gestion automatisée des postes de péage-pesage sur l'ensemble du territoire national.
En attendant l'aboutissement du projet de réhabilitation et de modernisation des postes de péage et de pesage du réseau routier national, précise le Conseil des ministres, le gouvernement a décidé d'optimiser et de sécuriser les recettes générées par ceux déjà sous la responsabilité du Fonds routier.
A la suite d'un diagnostic, souligne le relevé du Conseil des ministres, il est apparu que le mode manuel de gestion des postes est la principale cause de la contreperformance relevée puisqu'il ne permet pas d'appréhender l'exhaustivité du trafic, pas plus que l'intégralité des recettes. Ainsi, des actions ont été engagées pour identifier des spécialistes en système de gestion automatisée.
Les résultats de la phase expérimentale s'étant révélés très concluants, le gouvernement a décidé de généraliser l'installation de systèmes sommaires de gestion automatisée sur l'ensemble des postes de péage-pesage existants.
F. A. A.
En conseil des ministres ce mercredi 29 août, le gouvernement a fixé les prix des produits pétroliers pour le mois de Septembre 2018.
En application du mécanisme d'ajustement, les prix des produits pétroliers restent inchangés par rapport à ceux du mois d'Août sauf le gaz domestique qui est passé de 550 FCFA/Kg à 570 FCFA/Kg. Le conseil des ministres a maintenu l'essence à 575 FCFA/l, le pétrole à 590 FCFA/l, le gasoil à 580 FCFA/l et le mélange à 655 FCFA/l.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La Cour Constitutionnelle a rendu 05 décisions, ce mardi 28 août 2018, parmi les 7 dossiers qui étaient inscrits au rôle de l'audience publique. Les deux autres dossiers étant renvoyés en octobre prochain, les décisions rendues concernent entre autres le contrôle de conformité à la constitution, la loi portant charte des partis politiques en République du Bénin.
Par décision DCC 18-183 du 28 août 2018, la Cour a déclaré que toutes les dispositions de la loi n°2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin sont conformes à la constitution. La Haute juridiction avait été saisie par le président de la République, Patrice Talon, sur le fondement des articles 117 et 121 de la constitution. Il défère à la Cour pour contrôle de conformité à la constitution, la loi n°2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin, votée par l'Assemblée nationale le 26 juillet 2018. Selon la Cour, la requête trouve son fondement dans les dispositions des articles 117 et 121 de la constitution et elle a été envoyée dans le délai légal de 15 jours conformément aux textes en vigueur. Tous les articles de cette loi sont jugés conformes à la constitution par la Haute juridiction.
Dans la décision DCC 18-179 du 28 août 2018, la Cour se déclare incompétente en ce qui concerne le règlement d'un conflit domanial. Par requête, l'association des acquéreurs de parcelles de feu René Aho Glèlè, représentée par le sieur Jules Batonou, secrétaire général de ladite association a sollicité l'intervention de la Haute juridiction dans le règlement d'un conflit domanial. Selon le requérant, la jouissance de leurs parcelles de terrain acquises auprès des héritiers René Aho Glèlè, suite à des décisions de justice est troublée par les anciens occupants illégaux. Le gouvernement en sa séance du 15 juin 2016 a rendu les domaines de terrain des héritiers René Aho Glèlè indisponibles alors même que les décisions de justice devenues définitives étaient en cours d'exécution. Le sieur Jules Batonou, a précisé que cette situation leur crée de préjudices et porte atteinte non seulement à leur droit de propriété mais aussi à leur sécurité, leur vie étant en danger car n'ayant la protection d'aucune unité de sécurité. Face à cette situation la Cour se déclare incompétente.
La Cour dans sa décision DCC 18-180 du 28 août 2018 a déclaré contraire à la constitution le décret n°86-69 du 03 mars 1986 portant statut et règlement intérieur de l'association nationale des praticiens de la médecine traditionnelle du Bénin. Le sieur Basile Badjito, par requête forme un recours en inconstitutionnalité dudit décret. Le motif avancé est que : une association est une entité de droit privé et ne saurait être créée par décret. Dans ce décret, ajoute-t-il, l'article 3 stipule que l'association est unique sur toute l'étendue du territoire national. De ce fait, le requérant conclut que le gouvernement a agi en lieu et place de l'assemblée générale et donc en violation de la constitution. Aux termes des articles 25 et 158 de la constitution, la Cour a conclu qu'un tel règlement est contraire à la constitution.
L'un des dossiers sur lequel la Cour s'est encore prononcée est la décision DCC 18-181 du 28 Août 2018. Cette décision concerne la requête du sieur Arnauld J. Houessou qui forme un recours pour violation du principe d'égalité par le ministre du travail et de la Fonction publique. Le requérant expose que M. Gbènoukpo J. Vodounon Djodo, titulaire du diplôme de master of arts en journalisme, a été recruté en 1998 et classé, comme ses autres collègues de qualification équivalente et en fonction dans les services de la presse écrite, à la catégorie A échelle 3, échelon 1er. Il révèle que, sur la base d'une nouvelle équivalence du même diplôme, il a de nouveau été reclassé à la catégorie A, échelle 1, échelon 1er. Selon lui, en agissant ainsi et sans étendre le bénéfice de ce traitement aux autres agents se trouvant dans la même situation, le ministre du travail et de la fonction publique a posé un acte discriminatoire et violé l'article 26 de la constitution. D'une part, le requérant n'a pas réuni la preuve, qu'il avait également droit au traitement fait à M. Gbènoukpo Joseph Vodounon Djodo et d'autre part, que le ministre du travail et de la fonction publique s'est opposé à sa demande d'en bénéficier. En conséquence, la Cour décide qu'il n'y a pas violation de la constitution.
La décision DCC 18-182 de ce 28 août, pose le problème d'une exception d'inconstitutionnalité soulevé par Gafar A. Junior Aminou assisté de Me Nicolin Assogba. L'exception porte sur une disposition du Code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes qui selon le requérant ne permet pas un procès équitable. En vertu de l'article 124 alinéas 2 et 3 de la constitution aux termes duquel : « les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires et juridictionnelles », la Cour déclare irrecevable l'exception d'inconstitutionnalité soulevée.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
En prélude à la 2ème session des ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), il se tient à Cotonou depuis le mardi 28 août 2018, la réunion des experts de ladite institution.
La cérémonie d'ouverture a été co-présidée par le Ministre de l'Industrie et du Commerce, Monsieur Serge AHISSOU et son collègue de l'Agriculture, de l'Elevage et la Pêche, Monsieur Gaston DOSSOUHOUI. Après le mot de bienvenue de Monsieur Nicolas DANDOGA, Président du comité d'organisation, Dr Adama COULIBALY du CICC a remercié le gouvernement du Bénin pour les modalités pratiques prises pour l'organisation réussie des assises de Cotonou.
Dans son allocution, le Ministre Gaston DOSSOUHOUI a rappelé l'importance de la filière cajou dans le Programme d'Actions du Gouvernement. Il a également plaidé pour une meilleure organisation des pays africains afin que les travaux de cet organe consultatif suscitent une adhésion au plan international.
Le Ministre Serge AHISSOU a, dans son discours, salué la Côte d'Ivoire pour avoir accueilli et réussi l'organisation de la première session du CICC. Il a ensuite rappelé les objectifs de la rencontre de Cotonou qui vise essentiellement l'élaboration et l'adoption des textes dont notamment l'examen et l'adoption du règlement intérieur, plan d'action, organigramme, manuel de procédure, termes de références pour le recrutement du Secrétaire Exécutif...etc.
La réunion des experts prendra fin ce mercredi 29 Août 2018 pour faire place à la 2ème session des ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC) prévue pour le jeudi 30 août 2018 à l'hôtel Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou.
*Direction de la Communication / Présidence de la République du Bénin*
Le gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres, ce mercredi 29 août 2018, a adopté le décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil national de l'éducation (Cne). Cette décision gouvernementale fait suite à la validation du projet de textes soumis par le Comité d'installation du Conseil national de l'éducation (Cne) qui a fait l'objet d'un séminaire gouvernemental au cours duquel les options stratégiques ont été examinées. Pendant ce séminaire, des recommandations ont été faites pour le réajustement de certaines dispositions, notamment le profil des membres, le mandat, les modalités de désignation, les compétences thématiques et les incompatibilités. La version consolidée de ce document a été validée lors d'un atelier, le mercredi 22 août 2018.
Selon le relevé du Conseil des ministres, au terme de ce processus, le Cne est chargé de se prononcer sur les projets de politiques, de lois, de stratégies, de règlement ou de budgets concernant le système éducatif national, ou de les élaborer au besoin ; de donner un avis conforme au projet de nomination au poste de responsabilité et de mutation d'envergure du personnel du secteur et de donner un avis conforme sur projets d'homologation et de certification des établissements.
Le champ organique de compétence du Cne, souligne-t-on, s'étend sur tout le système éducatif national et recouvre, dans les secteurs public et privé, tous les ordres d'enseignement de la maternelle au supérieur ; l'éducation non formelle, l'éducation inclusive et la recherche scientifique et l'innovation.
Selon le Conseil des ministres, le champ thématique de compétence du Cne s'étend à toutes les questions touchant au système éducatif national. Il recouvre notamment l'accès à l'éducation pour tous et la gestion des flux ; les règles juridiques, normes techniques et standards applicables au système ; l'organisation et le fonctionnement du service public de l'éducation ; les relations entre l'Etat et les autres acteurs du système éducatif national ; l'articulation entre la formation, la recherche, l'emploi et le développement ; les infrastructures ; le financement du secteur ; la gestion des ressources humaines et l'approche qualité et l'évaluation du système.
F. A. A.
L'ancien Directeur général de l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb) est décédé. Jean N'Dah N'Tcha, 63 ans, fut journaliste-présentateur à la télévision nationale. Diplôme de Cesti en 1977, ce journaliste émérite de la période révolutionnaire a servi à la radio nationale, à la station régionale de Parakou, et à la télévision nationale. Nommé en janvier 1998 au poste de Directeur général de l'Ortb pour un mandat de quatre ans, il a été promu plus tard à la HAAC en qualité de Secrétaire général. Ses collègues journalistes gardent de lui les souvenirs d'un homme calme, effacé, rigoureux et très efficace.
D. M.
Les coordonnateurs des 15ème, 16ème et 20ème circonscriptions électorales de l'Alliance ABT que sont Waliath Wabi, Euloge Beo Aguiar et Augustin Sodjinou ont tenu à Cotonou, ce 25 août 2018, une séance de travail avec les coordinations à la base. Il était question lors de cette rencontre non seulement des dispositions à prendre pour l'intégration imminente du bloc Dynamique unitaire de leur leader, Abdoulaye Bio Tchané, mais aussi de l'organisation à mettre en place pour appuyer ce regroupement lors des prochaines joutes électorales.
Me Rufino d'Almeida, représentant Abdoulaye Bio Tchané, président de l'alliance ABT à cette rencontre, a attiré l'attention des participants sur la nécessité de sensibiliser les militants à la base, le bien-fondé de la réforme du système partisan et leur expliquer le rôle qu'ils devront désormais jouer au sein de la Dynamique unitaire.
Les coordinations ABT de ces trois circonscriptions électorales entendent ainsi se mettre en ordre de bataille et s'apprêtent pour appuyer le bloc Dynamique unitaire.
Cette séance de travail s'inscrit également dans la perspective du regroupement des partis politiques au Bénin, une des réformes chères au président Patrice Talon.
F. A. A.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon, dans son programme de société « Le Nouveau Départ », a clairement affiché son ambition d'engager des réformes profondes dans le secteur de l'énergie. Un secteur qui pendant longtemps a rencontré de nombreuses difficultés malgré les investissements incessants. En deux ans, le gouvernement de Talon a entamé des réformes et des actions concrètes ont été menées.
De nombreuses difficultés ont été enregistrées pendant des années dans le secteur de l'énergie électrique. Il s'agit entre autres de l'inadéquation de l'offre aux besoins exprimés, des coupures intempestives, de la faiblesse des infrastructures de production, de transport et de distribution d'énergie. Selon le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, depuis les indépendances, le Bénin dispose d'un taux de couverture qui avoisine les 50% en général dans les grandes villes et dans le milieu rural inférieur à 7%.
Le Nouveau départ a décidé de faire autrement, inscrivant le secteur de l'énergie au rang des priorités.
En matière d'électricité au Bénin, les populations vivent une situation nettement satisfaisante. Elles disposent des services énergétiques de qualité et en quantité suffisantes pour mener leurs activités.
Pour aboutir à un tel résultat, plusieurs actions ont été menées par le gouvernement béninois.
Selon le directeur général de la Société Béninoise de l'Energie Electrique (SBEE), Laurent Tossou, deux actions ont permis d'assurer la continuité dans la fourniture de l'énergie électrique.
Dans le secteur de la production thermique, il y a eu la mobilisation des capacités de production avec les centrales en location. Les capacités de location ont été mises en place pour une puissance de 280 mégawatts, répartie sur l'étendue du territoire nationale. Ces dernières ont été concentrées pour la plupart au niveau de Maria Gléta et les centrales thermiques de la SBEE.
Dépendant à plus de 90% de l'importation du Nigéria, le directeur général de la SBEE a mentionné aussi la signature d'un contrat avec ce pays.
Un privé fournit de l'énergie électrique au Bénin à partir du Nigéria pour une puissance de 60 mégawatts.
Pour le ministre de l'énergie, le gouvernement travaille déjà sur les moyen et long termes pour renforcer davantage le secteur.
Des actions pour renforcer les capacités énergétiques
Plusieurs autres projets sont en cours pour renforcer véritablement les capacités énergétiques. Selon le directeur général de la SBEE, un processus de recrutement a été lancé et a contribué au choix de 03 entreprises qui sont des producteurs indépendants d'électricité. Durant ce mois renseigne-t-il, les conventions de concessions et les contrats d'achat d'électricité pour une capacité de 120 mégawatts supplémentaires seront finalisés.
Le Bénin dispose également de la centrale thermique de Maria Gléta qui dès le premier semestre 2019 va fournir 120 mégawatts.
La construction de la centrale solaire à Pobè apportera 20 mégawatts.
En ce qui concerne les centrales solaires, le Bénin est appuyé par le « Millennium Challenge Account ».
Ces nombreuses actions montrent l'ambition réelle du gouvernement Talon, d'instituer un système énergétique largement autonome, compétitif et une fourniture d'électricité fiable et de qualité aux unités de production et aux populations.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
A la suite du compte rendu des dispositions issues de la situation de malversations constatées au Centre national de production de manuels scolaires (Cnpms), le gouvernement a décidé de poursuivre les mis en cause. Selon ce compte rendu, dans le cadre de l'élection présidentielle de mars 2016, le Cnpms a obtenu des ressources pour l'exécution de travaux d'impression de procès-verbaux de compilation de résultats.
Mais dans le cadre de sa vérification au 31 décembre 2016, le commissaire aux comptes du Centre a relevé des anomalies, notamment dans des transactions opérées dans l'exécution des travaux.
Ces transactions laissent apparaître un manquant de 5 millions de francs CFA.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit le ministre de la justice et de la législation, à l'effet d'engager des poursuites judiciaires appropriées contre les mis en cause.
F. A. A.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon, dans son programme de société « Le Nouveau Départ », a clairement affiché son ambition d'engager des réformes profondes dans le secteur de l'énergie. Un secteur qui pendant longtemps a rencontré de nombreuses difficultés malgré les investissements incessants. En deux ans, le gouvernement de Talon a entamé des réformes et des actions concrètes ont été menées.
De nombreuses difficultés ont été enregistrées pendant des années dans le secteur de l'énergie électrique. Il s'agit entre autres de l'inadéquation de l'offre aux besoins exprimés, des coupures intempestives, de la faiblesse des infrastructures de production, de transport et de distribution d'énergie. Selon le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, depuis les indépendances, le Bénin dispose d'un taux de couverture qui avoisine les 50% en général dans les grandes villes et dans le milieu rural inférieur à 7%.
Le Nouveau départ a décidé de faire autrement, inscrivant le secteur de l'énergie au rang des priorités.
En matière d'électricité au Bénin, les populations vivent une situation nettement satisfaisante. Elles disposent des services énergétiques de qualité et en quantité suffisantes pour mener leurs activités.
Pour aboutir à un tel résultat, plusieurs actions ont été menées par le gouvernement béninois.
Selon le directeur général de la Société Béninoise de l'Energie Electrique (SBEE), Laurent Tossou, deux actions ont permis d'assurer la continuité dans la fourniture de l'énergie électrique.
Dans le secteur de la production thermique, il y a eu la mobilisation des capacités de production avec les centrales en location. Les capacités de location ont été mises en place pour une puissance de 280 mégawatts, répartie sur l'étendue du territoire nationale. Ces dernières ont été concentrées pour la plupart au niveau de Maria Gléta et les centrales thermiques de la SBEE.
Dépendant à plus de 90% de l'importation du Nigéria, le directeur général de la SBEE a mentionné aussi la signature d'un contrat avec ce pays.
Un privé fournit de l'énergie électrique au Bénin à partir du Nigéria pour une puissance de 60 mégawatts.
Pour le ministre de l'énergie, le gouvernement travaille déjà sur les moyen et long termes pour renforcer davantage le secteur.
Des actions pour renforcer les capacités énergétiques
Plusieurs autres projets sont en cours pour renforcer véritablement les capacités énergétiques. Selon le directeur général de la SBEE, un processus de recrutement a été lancé et a contribué au choix de 03 entreprises qui sont des producteurs indépendants d'électricité. Durant ce mois renseigne-t-il, les conventions de concessions et les contrats d'achat d'électricité pour une capacité de 120 mégawatts supplémentaires seront finalisés.
Le Bénin dispose également de la centrale thermique de Maria Gléta qui dès le premier semestre 2019 va fournir 120 mégawatts.
La construction de la centrale solaire à Pobè apportera 20 mégawatts.
En ce qui concerne les centrales solaires, le Bénin est appuyé par le « Millennium Challenge Account ».
Ces nombreuses actions montrent l'ambition réelle du gouvernement Talon, d'instituer un système énergétique largement autonome, compétitif et une fourniture d'électricité fiable et de qualité aux unités de production et aux populations.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique vient de rendre public un communiqué pour informer les populations de la date butoir pour l'immatriculation des motos sans plaque. "Pour les désagréments inutiles aux populations, un moratoire de trois mois est accordé aux motocyclistes pour se conformer à la réglementation en vigueur", indique le communiqué signé par Sacca Lafia.
La note du ministre de l'intérieur indique que dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité dans certaines agglomérations du pays, la police Républicaine a déclenché une opération de contrôle de plaques d'immatriculation des motos depuis le 24 août 2018. Ladite opération renseigne le communiqué, "a déclenché un encombrement des services de l'Agence nationale des transports terrestres en charge de la délivrance desdites plaques".
C'est pourquoi, selon ses recommandations, à compter du 1er décembre 2018, aucune moto ne doit circuler sans plaque d'immatriculation. Ainsi les populations ont le temps de se mettre à jour vis-à-vis de la loi.
G.A.
La mairie de Parakou a relancé ce vendredi 24 août 2018, l'opération d'abattage systématique des animaux en divagation, aussi bien dans les rues que sur les artères principales de la ville. Environ 200 bêtes ont été tuées au cours de l'opération. Ces animaux abattus seraient remis aux détenus de la prison civile de la ville pour servir de repas.
Une équipe constituée de la Police Républicaine et des agents de la marie a été déployée sur le terrain, au niveau des trois arrondissements de la municipalité, dans le cadre de l'opération.
Environ 200 de bêtes ont été appréhendées et systématiquement égorgées. L'opération a pour but de mettre fin aux accidents de la circulation souvent causés par ces animaux et de faire taire la rumeur selon laquelle les autorités de la ville s'emparent des animaux arrêtés.
Selon les autorités municipales, l'opération aura lieu à la fin de chaque semaine. Après chaque séance, il est exigé qu'un compte rendu soit fait au procureur de la République. Ce dernier va décider de la destination de la viande des animaux abattus. Le maire de la ville Charles Toko avait informé qu'il est prévu que la viande soit remise à la prison civile de Parakou. Ce qui va permettre d'améliorer la ration alimentaire des détenus.
Au cours de ladite opération, aucune résistance n'a été observée et le maire avait déjà mis en garde les propriétaires de ces animaux.
L'opération d'abattage des animaux en divagation avait été suspendue à cause de la fête de l'Aïd el-Kébir (Tabaski).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La Coupe du monde, la plus prestigieuse des compétitions des nations de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), est une vitrine de révélations de nombreux talents. Elle sert de passerelle pour bon nombre de joueurs afin de se trouver chaussure à leur pied.
À la suite,du mondial Russie 2018, remporté par la France de Kylian Mbappé, plusieurs joueurs des pays africains ayant participé à la compétition ont changé de clubs. La Tunisie, le Sénégal, le Maroc, le Nigeria, et l'Egypte étaient les représentants du continent de Koffi Anan en Russie.
Voici le Top 5 des grands transferts effectués parmi tant d'autres. Cette année, les 5 gros transferts africains après la Coupe du Monde ne vont pas en Angleterre. En effet, une étude réalisée par nos confrères de Sports Bwin a révélé que “Parmi tous les joueurs ayant participé à plus de 180 minutes pendant la coupe du monde et qui ont été transféré dans une nouvelle équipe, plus de 40% atterrisse en Premier League ».
1 - Moussa Wague (Sénégal)
Auteur d'une très belle performance lors du mondial sur le flanc droit de la défense, le jeune joueur né le 4 octobre 1998 à Bignona au Sénégal, a changé d'écurie après le tournoi. En provenance de KAS Eupen avec qui il s'est engagé depuis 2016, il a été enrôlé par le FC Barcelone. Le joueur formé à l'Académie Aspire fera d'abord ses preuves avec la réserve. Il a joué trois matches au mondial pour un but contre le Japon.
2 - Keita Baldé Diao (Sénégal)
Keita Baldé Diao, né le 8 mars 1995 à Arbúcies, a quitté le club de la principauté en France pour rejoindre un championnat qu'il avait quitté, la Série A. Après quelques saisons passées à la Lazio Rome, où il a brillé, il a été enrôlé par l'AS Monaco. Là il n'a pas connu une grande réussite. Pour cette raison, il a décidé de continuer sa carrière à l'Inter Milan.
3 - Leon Aderemi Balogun (Nigeria)
Né le 28 juin 1988 à Berlin, le plus allemand des joueurs Nigérians a quitté la Bundesliga où il évoluait à Mayence pour rejoindre la Premier League. Une des pioches de Gernot Rorh, sélectionneur des Super Eagles, il est avec le Brighton & Hove Albion cette saison 2018-2019. Après un mondial remarquable, il retrouve un championnat qui lui correspond absolument. Attendons de voir s'il confirmerait.
4 - Whabi Khazri (Tunisie)
Leader des Aigles de Khartage lors d'un mondial passé, il a notamment bien assumé son rôle de capitaine. Enrôlé par Rennes sous forme de prêt (consenti par Sunderland), il n'a pas pu renouveler. Il s'est finalement engagé avec l'AS Saint Étienne avec qui il réalise déjà un bon début.
5 - Youssef EN-NESYRI (Maroc)
Buteur contre l'Espagne lors du dernier match de poule, Youssef En-Nesyri, le joueur de 21 ans ne à Fès au Maroc poursuivra sa carrière en Liga Santandder mais sous une autre tunique. Il a signé en faveur de Leganes, lui qui était avec Malaga.
Outre ces noms l'on pourrait ajouter l'Egyptien Ramadan Sobhi qui a signé en faveur des Terriers de Huddersfield Town (en provenance de Stock City). Ahmed Musa du Nigeria, le meilleur africain lors du mondial a trouvé un club au Qatar à Al Nassr. Tout cela confirme l'effet de la coupe du monde sur le marché des transferts.
Le code électoral adopté par les membres de la commission des lois sera soumis à l'examen des députés, ce jeudi 30 août 2018. L'annonce a été faite au terme de la plénière de ce mardi 28 août 2018, au cours de laquelle trois projets de lois ont été adoptés à l'unanimité.
Les regards sont donc tournés vers le parlement jeudi prochain pour connaître le sort réservé à ce code qui apporte de grandes innovations à l'organisation des prochaines élections au Bénin.
F. A. A.
Vol des plaques d'immatriculation, c'est la nouvelle trouvaille des divorcés sociaux depuis que la police républicaine a déclenché le contrôle des motos ‘'sans papiers''. Plusieurs cas de pertes de plaques d'immatriculation sont déjà enregistrés au niveau des commissariats de police.
L'opération de répression contre les motos en situation irrégulière a occasionné le vol des plaques d'immatriculation de plusieurs engins. Plusieurs propriétaires de motos sont victimes du vol de leurs plaques d'immatriculation. Pour échapper aux contrôles des agents de sécurité, certains citoyens de mauvaise foi ont opté pour le vol des plaques d'immatriculation qu'ils apposent sur leurs engins.
L'opération démarré, le vendredi 24 août 2018, a permis de saisir et de mettre en fourrière des centaines de motos sans papiers et sans plaque d'immatriculation dans les unités de police à Cotonou, Porto-Novo et d'autres régions du pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le maire de la cité historique de Ouidah, Célestine Adjanohoun a introduit, ce lundi 27 août 2018, l'édile de la ville de Prichard, Jimmy Gardner, au cabinet du chef de l'Etat Patrice Talon. Cette visite s'inscrit dans le cadre du jumelage entre les villes de Ouidah et de Prichard en Amérique.
A la sortie de l'audience, le maire de Ouidah dit avoir eu des échanges très intéressants avec le chef de l'Etat qui, selon elle, a fait des recommandations afin que rien n'arrête ce qui se fait. « C'est un symbole pour nous maintenant que ceux-là ont décidé de revenir sur leur terre natale », a-t-elle déclaré. Célestine Adjanohoun a également informé que John Smith, un Afro-américain ayant retrouvé ses souches à Ouidah, a demandé qu'à sa mort, qu'on l'y enterre. « Désormais, il y aura un pèlerinage qui va s'organiser, il y aura des Béninois qui vont aller à Prichard et des Américains qui vont venir ici. Nous avons mis en place un comité de pilotage pour tout cela », a indiqué l'autorité communale.
Le maire de Prichard, Jimmy Gardner a exprimé toute sa satisfaction et souhaite voir cette expérience se poursuivre. « Cela a un potentiel économique, culturel et historique. Nous nous en réjouissons beaucoup et nous voudrions pouvoir construire sur ce début de relation qui s'est matérialisée à travers le jumelage », a-t-il souligné. Pour lui, l'essentiel c'est de reconnaître que nous avons beaucoup à aller partager avec notre peuple là-bas à la Havane, surtout à Prichard qui est la ville des champions.
S'en tenant aux résolutions prises dans le cadre du jumelage des deux villes, Jimmie Gardner, estime qu'elles vont donner un tremplin économique, culturel et historique.
Cette visite des Américains à Ouidah s'inscrit dans le cadre de la journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
F. A. A.