Environ 100.000 candidats plancheront cette année pour l'obtention du baccalauréat, session de juin 2019. Dans une interview accordée au journal Educ'Action, Alphonse da Silva, directeur de l'Office du Bac s'est exprimé sur les préparatifs en cours dans la cadre de l'organisation de l'examen. Il a abordé aussi la tenue du Bac blanc national en avril prochain et l'harmonisation de cet examen au sein de l'espace Uemoa à l'horizon 2024.
Les inscriptions étant clôturées depuis le 31 janvier 2019, l'office du Bac est en phase de dépouillement. « Nous avons commencé le dépouillement. S'il y a des dossiers qui ne sont pas au complet, nous n'allons pas les rejeter mais nous ferons appel à ces candidats pour venir les compléter », a déclaré Alphonse da Silva.
A cette étape, quelques irrégularités sont constatées telles que le mauvais remplissage des fiches, la disparition de certaines photos. « Nous allons donc nous faire le plaisir de rappeler les candidats et les chefs d'établissements pour fournir les photos manquantes. Vous voyez, nous ouvrons une petite brèche de sauvetage », notifie le directeur de l'office du Bac.
Le nombre des candidats qui plancheront cette année est estimé à environ 100.000. Un chiffre qui est nettement en baisse par rapport à celui de l'année dernière. Pour Alphonse da Silva, « cela dénote de la promptitude et du sérieux avec lesquels les chefs d'établissements ont fait remplir les fiches et ont constitué les dossiers ».
« Il n'y a pas de dossier comme on va à la loterie. On peut prendre comme ne pas prendre. Si le dossier est mal rempli ou irrégulier, alors il est rejeté », souligne-t-il.
S'agissant des établissements qui présentent des candidats qui ne sont pas en situation de classe, le directeur renseigne qu'une enquête est ouverte. « S'il y a des établissements qui ne sont pas régulièrement inscrits ou autorisés, alors les dossiers seront rejetés. On verra dans le cas extrême si on peut transformer ces candidats en candidats libres », annonce-t-il.
Cette phase de dépouillement permet aussi de détecter les cas de fraudes. A ce sujet, Alphonse da Silva assure que « tout est passé au peigne fin ». Il informe qu'il y a 23 rubriques à contrôler. « S'il y a une étape qui est escamotée, nous voyons dans le dossier si c'est décollé, etc. Si le dossier n'est pas au complet, alors nous le mettons à côté. Si c'est sujet à contestation, nous menons des enquêtes pour voir si ce sont les établissements qui ont mal constitué les dossiers ou si c'est à un autre niveau que les dossiers ont été mal compilés », explique le directeur.
En ce qui concerne le choix des filières dès la constitution des dossiers pour le Bac, Alphonse da Silva signale que cela est examiné. Au cas où il est constaté que les choix ont été faits par méconnaissance, des actions sont menées. « (...) nous pourrons même aller voir les chefs d'établissements et inviter les candidats pour que cela soit conforme aux prescriptions », confie-t-il.
Les autres étapes pour l'organisation du Bac 2019
Plusieurs étapes sont à franchir pour une bonne organisation du Bac 2019. Après le dépouillement des dossiers, il y a le contrôle. A cette phase, il est procédé jusqu'à 7 étapes à la vérification des noms, prénoms, date de naissance. Ensuite, les candidats retenus sont catégorisés par sexe, établissement, département, etc.
L'Office du Bac passe à l'insertion de ces données dans l'ordinateur et entame une étape de correction en vue de ‘'faire sortir les convocations''. « Ces dernières sont en ligne et les chefs d'établissements peuvent les tirer après que nous ayons fourni les données sur les candidats. Après, les candidats vont continuer de se préparer à l'examen du Baccalauréat qui aura certainement lieu dans la deuxième quinzaine du mois de juin prochain », renseigne Alphonse da Silva.
Pour le Dob, rien ne se fait aujourd'hui dans le monde sans Internet et l'office du Bac est aussi dans cette dynamique. « Depuis quelques années, tout est fait en ligne, mais nous avons aussi le dossier papier que nous confrontons pour valider les candidatures », précise-t-il. Ayant une très bonne coopération avec les collègues du Togo et ceux de l'espace UEMOA, da Silva ajoute que l' « . Internet est mis à contribution pour dématérialiser les candidatures et les procédures de candidatures pour que les candidats puissent composer et mettre sur feuille ce qu'ils connaissent. Cela permettra leur réussite ou leur échec, mais je souhaite que nous comptabilisions plus de réussite ».
Les missions subsidiaires de l'Office du Bac
L'Office s'occupe essentiellement à 90 %, du baccalauréat, la session unique et la session de remplacement, la délivrance des relevés et attestations. Selon Alphonse da Silva, depuis deux ans, « l'État béninois a confié aussi à l'Office en partenariat avec le Ministère de la Fonction Publique, l'organisation des concours de recrutement des agents de l'État ». Il intervient également dans l'évaluation des enseignants aussi bien du Secondaire que du Primaire. « C'est aussi pour la validation de ce que les collègues auront eu à apprendre. Nous le faisons dans la confidentialité qui nous est reconnue », indique le directeur de l'Office du Bac.
Harmonisation des dates du Bac dans l'espace Uemoa
Depuis quelques années, l'harmonisation des dates du baccalauréat a été décidée par les chefs d'Etats de l'espace Uemoa. Cette initiative que le Bénin respecte est souvent inscrite dans la deuxième quinzaine du mois de juin. Ceci pour empêcher « les inscriptions transfrontalières afin que les candidats ne viennent pas composer au Bénin puis au Burkina Faso par exemple, etc. et aussi pour mutualiser les efforts en matière d'organisation du Baccalauréat ».
Alphonse da Silva annonce, que cette année, il sera organisé d'ici le mois d'Avril un Bac blanc national test pour 04 disciplines à savoir : français, histoire-géographie, SVT, mathématiques. Cette démarche va permettre l'année prochaine d'avoir un Bac blanc dans l'espace Uemoa. « Nous allons l'harmoniser puis en 2024, nous aurons un Bac commun à tout l'espace Uemoa, selon la décision des chefs d'Etats. Ainsi, on ne dira pas que le Bac de tel pays est supérieur à celui d'un autre pays », affirme-t-il.
Pour ce fait, plusieurs dispositions sont déjà prises. Selon Alphonse da Silva, il y a quelques jours, l'Office a réuni les inspecteurs, tous les DIPIQ, les enseignants du Supérieur, les experts de l'Uemoa, pour que cela puisse connaître un succès.
« Nous allons aussi prendre la direction des pays anglophones parce qu'il y a le WAEC qui est un genre de Bac harmonisé pour les pays anglophones. Nous voulons aller vers là afin de dépasser cette étape », a conclu le directeur de l'office du Bac.
Akpédjé AYOSSO
Le boulevard de la Marina long de 5,7 kilomètres sera entièrement réaménagé bientôt. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 13 février 2019.
Selon le relevé du Conseil des ministres, compte tenu de sa position stratégique et en raison de ce qu'il dessert plusieurs administrations publiques, des missions étrangères et des établissements publics et privés, les travaux seront exécutés sans interrompre la circulation.
Le Conseil des ministres a par ailleurs précisé que pendant l'exécution des travaux, des projets d'aménagement urbain tout aussi importants sont envisagés sur des espaces publics attenant audit boulevard. Ils nécessiteront des adaptations ponctuelles et une coordination encadrée de tous les intervenants.
Au regard de ses compétences techniques en la matière, le consultant EGIS International a été retenu pour le contrôle et la surveillance des travaux.
F. A. A.
Ils sont nombreux à perdre la vie en traversant le fleuve Niger ce mercredi matin. Des commerçants béninois ayant quitté le village de Gorou Béri dans la commune de Karimama pour le marché local de Ouna au Niger se sont retrouvés sous l'eau.
En surcharge avec à bord des marchandises alors que sa capacité est de 100 passagers, le barque n'a pu résister à la charge à lui imposée. Selon les informations, " c'est au moment de faire le contre-courant pour accoster que sous l'effet du vent violent, le bateau a été renversé mettant tout son contenu dans l'eau ".
Le bilan fait état de plus de 45 morts. Environ 65 personnes ont été repêchées. Pour le moment, les autres victimes sont restées introuvables.
Les équipes marines du Niger et du Bénin sont à pied d'œuvre pour sauver le plus grand nombre de personnes.
G. A.
Le parc de la Pendjari dans le département de l'Atacora suscite depuis quelques temps, beaucoup d'intérêt de la part des touristes à travers le monde. Après son affermage à la société ‘'African Parks Network'', les touristes qu'ils soient belges, allemands, hollandais, sud africains, français ou brésiliens, y vont pour découvrir ses richesses.
Un résultat qui tient ses racines des réformes initiées par le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ afin de rendre le parc de la Pendjari plus attractif.
Quelques guides touristiques de la ville de Natitingou ont exprimé leur satisfaction des efforts entrepris par le gouvernement au niveau du parc, et qui ont eu un impact positif sur leur activité. « Vraiment, je n'ai jamais travaillé ainsi. J'ai tellement de touristes que tous les deux jours, je vais au parc et je reviens avec les clients », a confié un guide tout satisfait.
Un autre dit être surpris de l'arrivée des Asiatiques dans le parc. Ces derniers autrefois introuvables à la Pendjari, y vont massivement depuis un certain temps.
Il affirme avoir convoyé des Chinois dans le parc, il n'y a pas longtemps. « J'ai été franchement surpris de leur intérêt pour le parc », a confié le guide avant d'émettre le vœu que les choses continuent ainsi.
Au regard de cette affluence que connaît le parc de la Pendjari, il urge que les différentes voies d'accès soient aménagées. Malgré les travaux en cours sur l'axe Natitingou-Tanguiéta-Porga, il y a encore des trous par endroit qui créent des désagréments aux usagers. De même, sur l'axe Natitingou-Toucountouna, à la hauteur du village de Cocota , il est nécessaire que la voie soit réaménagée malgré les travaux qui y ont été exécutés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le conseil des ministres de ce mercredi 12 février fait un grand pas dans le règlement des revendications des partenaires sociaux. Deux milliards de francs CFA sont débloqués pour l'apurement des dettes salariales pour le mois de février.
Le gouvernement au cours du conseil des ministres de ce mercredi a statué sur les procédures de renforcement des mesures s'apurement de la dette salariale de l'État.
Le conseil a examiné la situation de la dette salariale de l'État liée au défaut de paiement, jusqu'en 2016, de l'incidence financière des divers actes d'avancement et de promotion des travailleurs. Il est donc décidé que " dans le respect des engagements pris par le chef de l'État, en décembre 2018, devant les organisations syndicales, et dans le cadre de la poursuite des actions sociales déjà engagées en faveur des agents encore en activité et ceux déjà à la retraite, le conseil des ministres a décidé d'allouer une enveloppe financière supplémentairel au paiement, au titre du mois de février 2019, des arriérés dû aux fonctionnaires ". Le relevé précise que c'est dans ce sens que " en plus du milliard de FCFA mensuellement destiné à éponger ces dettes, un montant supplémentaire de deux milliards de FCFA sera débloqué, portant à trois milliards, le total des arriérés à payer au titre de ce mois ". Confiant de ses actions pour soulager les fonctionnaires de l'État, " le conseil saisit cette opportunité pour rassurer l'ensemble des agents de l'État que ces efforts vont se poursuivre au fur et à mesure que le gouvernement dégagera des marges sur la trésorerie ".
Le gouvernement s'engage à apurer ses dettes vis-à-vis des agents de l'État. C'est en ce sens que ses actions sont salutaires pour un nouveau départ dans la gestion du partenariat avec les acteurs du monde syndical.
G.A.
Le gouvernement au cours de son conseil des ministres de ce mercredi 12 février a autorisé la transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de l'accord de financement signé avec le Fonds international de Développement agricole (FIDA) dans le cadre du Projet d'Appui au Développement agricole et à l'Accès aux Marchés (PADAAM). Selon le relevé du conseil des ministres, " L'objectif global de ce projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural à travers la promotion de trois filières conventionnelles porteuses de croissance : le riz, le maïs et le manioc". Dans ce cadre, il faut dire que ce projet " permettra d'améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des petits agriculteurs, notamment les femmes et les jeunes de la zone d'intervention ". Il faut préciser aussi que de façon spécifique le projet favorisera l'accès des petits exploitants aux intrants et aux services de conseil de qualité. Entre autres, il favorisera " le développement des infrastructures d'irrigation et l'installation de marchés, l'appui aux investissements de transformation et de commercialisation et le renforcement de la capacité des organisations professionnelles à fournir des services efficaces à leurs membres ".
C'est le lieu de préciser que " le coût total du projet est de 104,4 millions de dollars soit 60 milliards de FCFA environ". Selon le relevé.du conseil des ministres, " Le présent accord de financement soumis à ratification porte sur un montant de 17, 475 milliards de FCFA dont une moitié en prêt et l'autre en don. Le reste du financement est pris en compte notamment par le fonds OPEP pour le développement international , d'autres institutions financières, le budget national et les bénéficiaires ". C'est donc dire qu'une nouvelle révolution dans le secteur de l'agriculture naît donc pour le bien des populations rurales.
G.A.
Seul creuset de défense et de revendication de leurs intérêts corporatistes, le syndicat national des douanes semble dans la léthargie. Ce qui est sûr, ça grogne au sein des disciples de Saint-Mathieu qui condamnent cet état de choses dont ils ne sont pas fiers. C'est une situation regrettable face à laquelle ils comptent trouver une solution pour le bonheur des agents de la douane. Ainsi, ils dénoncent le statut quo et appellent à l'organisation d'une assemblée générale pour opérer démocratiquement le renouvellement des structures dirigeantes de leur syndicat.
Patrice GBAGUIDI
Le syndicat national des douanes ne fonctionne plus à plein régime. Et les douaniers n'en sont pas du tout contents. Selon une enquête, il ressort que les disciples de Saint-Mathieu sont très remontés contre cet immobilisme qu'on pourrait considérer comme la mort de leur syndicat. Or, il n'est pas mort et n'a été non plus jamais dissout. La quasi-totalité des douaniers se rappelant les années de gloire de leur syndicat est foncièrement déçu par la situation à laquelle leur syndicat est confronté. D'où ils sont décidés à se battre pour remettre en scène ce syndicat si cher à tous les agents de la douane. La lutte syndicale n'ayant jamais été interdite au Bénin encore moins aux disciples de Saint-Mathieu, les douaniers ont décidé de faire feu de tout bois pour donner à leur syndicat la place qu'il mérite au sein des organisations et confédérations syndicales du Bénin. Pour que cela soit véritablement ainsi, il compte mettre fin à la léthargie dans laquelle il végète. Dans ces conditions, il ne reste qu'à organiser une assemblée générale pour y apporter du sang neuf et rendre plus opérationnel le syndicat.
Actuellement, la douane est confrontée à plusieurs défis et la lutte syndicale se présente comme un moyen incontestable pour prendre le dessus. C'est donc à un renouvellement des instances dirigeantes de leur syndicat que les douaniers appellent de toutes leurs forces. Ils sont convaincus que c'est la solution indiscutable pour reprendre du poil de la bête. En conséquence, ils se concertent, discutent sur les stratégies à mettre en œuvre, etc., afin que leur syndicat soit dépoussiéré et remis sur les rails de la lutte pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux.
C'est, en définitive, une prise de conscience qui vaut pesant d'or.
Le gouvernement a tenu sa réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres ce mercredi 13 février 2019 sous la direction du Chef de l'Etat . Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire
Le prix de vente de l'essence de contrebande connait depuis environ 72 heures, une augmentation dans les différents lieux de vente. Au lieu de 325 ou 350 FCFA le litre, le ‘'Kpayo'' est actuellement vendu à 450 voire 500FCFA le litre, soit une augmentation de 100 à 175FCFA du prix de vente habituel. Une situation qui découle de la fermeture imminente des frontières du Nigéria, grand producteur de pétrole et principale source d'approvisionnement des vendeurs de l'essence frelatée, avec le Bénin. Ce qui explique la petite affluence observée au niveau de certaines stations services.
La fermeture des frontières du Nigéria s'inscrit dans le cadre des mesures sécuritaires prises par le pays en raison des élections présidentielles qu'il organise le week-end prochain.
F. A. A.
Un homme âgé de 45 ans environ a tiré à bout portant sur un marabout et un conducteur de taxi-moto ce mardi 12 février 2018 à Malanville. Assane Issa a tiré sur Alfa Yacouba Yaya, maître coranique et son conducteur de taxi-moto, Youssoufou Alfa Zazi à l'aide d'un pistolet de fabrication artisanale. Ces derniers se rendaient au quartier Boulanga pour prendre un bus de transport en commun quand ils ont été poursuivis et rattrapés le sieur Assane Issa qui soupçonne le marabout d'être l'amant de sa femme. Une fois arrivé à leur niveau, il a ouvert le feu sur le marabout. Malgré l'intervention du conducteur de taxi-moto, Alfa Yacouba Yaya reçut trois balles dans l'abdomen et la cuisse. Youssoufou Alfa Zazi quant à lui, a été grièvement blessé à la tête.
Les deux victimes ont été conduites d'urgence à l'hôpital de zone pour des soins intensifs.
Les éléments de la police républicaine ont réussi à arrêter l'agresseur alors qu'il tentait de traverser la frontière au niveau du pont entre le Bénin et le Niger. Il sera présenté au procureur dans les prochains jours.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Dans un communiqué rendu public le vendredi 08 février 2019, le Directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi a présenté les informations et les détails qui figurent sur le document du quitus fiscal en vigueur en République du Bénin.
Document de toutes les convoitises et nécessaire dans la composition des dossiers pour les élections législatives, le quitus fiscal présente les caractéristiques suivantes : logo du ministère de l'Economie et des Finances (MEF), positionné à gauche et celui de la direction générale des Impôts (DGI) à droite. Le titre est centré et représente le nom officiel du document, séparé de deux lignes distinctes. L'année renseigne sur la validité du quitus fiscal. Il est doté d'un numéro d'enregistrement et possède un QRCODE représentant la signature numérique du document et contient le lien de vérification du quitus fiscal. À cela s'ajoute le logo du MEF positionné au centre du document en filigrame, deux hologrammes de forme carrée. Ces derniers sont positionnés en haut du document, de manière équidistante des bordures latérales et constituent un élément de sécurisation du quitus.
Le directeur général des Impôts souligne que le quitus fiscal n'est valide que lorsqu'il est établi sur du papier sécurisé et signé par lui même ou de son adjoint. L'authenticité du quitus fiscal pourra être vérifiée à partir de son numéro de série sur la plate forme quitus.impots.bj/quitus-checking.
Nicolas Yenoussi signale que tout quitus fiscal qui ne comporterait pas ces mentions ou caractéristiques "est nul et de nul effet". Il prévient que les auteurs, co-auteurs ou complices s'exposeront aux sanctions prévues par la loi.
Akpédjé AYOSSO
Une délégation du Ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou et du Directeur Général de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE), Laurent Tossou était, ce mardi 12 février, sur le chantier de Maria Gleta. Le constat était sidérant. 90% de travaux exécutés.
« Dans un mois, nous serons tout à fait prêts pour mettre en route le premier moteur. Donc nous allons rentrer effectivement en production d'électricité d'ici un mois », a affirmé le Coordonnateur du projet, Emeric Tokoudagba.
Les travaux contruction de la route allant du carrefour Tankpè au chantier Maria Gléta 2 est aussi en pleine évolution. A ce niveau, le coordonnateur du projet dira, « Nous avons réalisé 2,2 Km sur les 3 Km prévus. La route sera entièrement disponible et ouverte à la circulation avant le début de la prochaine saison des pluies ».
Les travaux avancent aussi au poste d'interconnexion avec la Communauté Electrique du Bénin (CEB). « Au niveau de ce point, les travaux sont entièrement achevés. Nous sommes à près de 100% de réalisation », à précisé Emeric Tokoudagba. Pour Jean Claude Houssou, « Nous sommes en train de réaliser notre objectif consistant à doter le pays des capacités de production pour le compte du premier projet phare du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG). C'est aujourd'hui une réalité ».
Selon le ministre de l'énergie, « Ce gouvernement travaille à la fois avec méthode et discernement ».
Le directeur général de la SBEE, Laurent Tossou a indiqué que « Cette centrale va contribuer à apporter une certaine autonomie dans l'énergie qui est disponible sur le territoire national. Elle va radicalement changer la configuration de l'énergie mise à la disposition des clients. Ça permet également un bon fonctionnement du système électrique qui est interconnecté à la CEB ».
Concernant les coupures constatées la semaine dernière sur le réseau, il donne quelques explications. « Nous avons remarqué qu'il y a eu du sabotage. Il s'agit des nappes de filet qui ont été déposées pour pouvoir perturber le bon fonctionnement de la distribution de l'énergie », a déploré M. Tossou.
Le directeur n'entend pas laisser ceux qui vandalisent les installations de la SBEE. « Nous mettons en garde tous ceux qui sont acteurs de ces actes. Ils seront démasqués et traduits devant les juridictions », a promis le directeur général de la SBEE.
G.A.
Lancée depuis le 31 janvier dernier, l'inscription gratuite au concours startup de la 2ème édition du Forum International pour le Développement de l'Entrepreneuriat en Afrique (FIDEA) sera refermée le 28 février prochain. Les jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets dans les secteurs du numérique, de l'agriculture et de l'entrepreneuriat féminin ont encore 15 jours pour tenter de décrocher la manne. Une enveloppe de 2.000.000 FCFA, un encadrement personnalisé par de grandes figures du monde des affaires et l'appui d'un réseau d'entrepreneurs et d'institution attendent la meilleure startup dans chacun de ces domaines.
Le FIDEA se veut un cadre d'interaction et d'échange entre acteurs publics et entrepreneurs pour la recherche de solutions pertinentes et viables aux défis de l'entrepreneuriat sur le continent. Après la 1ère édition en 2017 au Togo, celle de cette année se déroule à l'amphithéâtre Idriss Deby de l'Université d'Abomey-Calavi le 16 mars 2019.
A cette deuxième édition dont le thème porte sur : « Améliorer le climat des affaires, favoriser l'émergence des entrepreneurs », 1200 participants sont attendus à Cotonou.
Dans un communiqué de presse rendu public, il est indiqué que " En 2050, le continent africain va abriter 2,3 milliards d'individus, soit 1/4 de la population mondiale. Face à cette explosion démographique, les pays africains doivent relever ce défi de taille : "offrir de l'emploi à tous et subvenir aux besoins d'une population jeune et en croissance constante". Pour y parvenir, le développement de l'entrepreneuriat est une des solutions clés qui permet à la fois la création de richesses, d'emplois, et de solutions innovantes répondants à ces transformations sociales ". Ainsi, il apparaît que " Le FIDEA est l'opportunité de réunir les acteurs publics, les entrepreneurs, et les investisseurs afin de réfléchir ensemble à la manière d'appréhender ces grandes transformations. Il permet aussi de valoriser et encourager les jeunes entrepreneurs et les projets les plus innovants à travers le Concours Startup FIDEA".
G.A.
Au d'une séance d'échanges avec les représentants des politiques ce mardi 12 février 2019, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a expliqué à travers une décision, l'article 242 de la loi N°2018-31 portant code électoral en République du Bénin.
Selon l'article premier de la décision de la Cena, « sont éligibles à la répartition des sièges, soit les listes ayant recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national lorsque le nombre des listes ayant au moins 10% de ces suffrages est inférieur à 4 ; soit toutes les listes admises à concourir lorsque leur nombre est inférieur à 4. Toutes les listes admises à concourir sont éligibles lorsqu'aucune d'entre elles n'a recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés ».
L'article 2 de la décision de la Cena précise que « dans chaque circonscription électorale, les sièges sont répartis entre les listes éligibles à l'attribution selon les méthodes du quotient électoral et suivant la règle de la plus forte moyenne pour ce qui concerne le reste des sièges à pourvoir. Ce quotient électoral est obtenu en divisant le nombre de suffrages valablement exprimés, obtenus par toutes les listes en compétition ».
« Ce n'est pas la première fois que nous organisons les législatives », a rassuré Emmanuel Tiando, avant d'ajouter que la Cena mettra tout en œuvre que les élections soient transparentes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre des Infrastructures et des Transports Alassane Séïdou a lancé officiellement ce mardi 12 février 2019, le séminaire régional sur le programme d'identification des voyageurs (TRIP) de l'OACI. La cérémonie a connu la présence du ministre de la culture Oswald Homéky, de l'enseignement Supérieur Marie Odile Attanasso, des cadres de l'Aviation civile ainsi que des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales.
Assurer avec une fiabilité accrue la sécurité de la production des documents et de voyage et des systèmes de contrôle frontalier ; tel est l'un des objectifs poursuivis par l'Organisation de l'Aviation Civile (OACI). Prévu pour durer 03 jours, le séminaire régional sur le programme d'identification des voyageurs (TRIP), les documents de voyage lisibles à la machine (DVLM), la Biométrie et la sécurité des frontières, va permettre aux représentants des pays d'Afrique et de l'OACI de mener des réflexions pour la réussite de cet objectif.
« Le Bénin s'est résolument engagé à mettre en œuvre les normes et les meilleures pratiques de l'OACI en matière sécurité aérienne de facilitation et de sûreté. (...). Il est prêt à accompagner les actions entreprises par l'OACI », a affirmé Karl Lègba, directeur général de l'ANAC (National Civil Aviation Agency). Il précise que le Bénin est l'une des premières Nation ayant adhéré au Répertoire des clés publiques (PKD) et a procédé à la mise en œuvre des spécifications de sécurité des passeports électroniques.
Selon Karl Lègba, ce séminaire est une occasion de concevoir et de développer un mécanisme de renseignement préalable concernant les voyageurs et un système de sécurisation des frontières dans le prolongement des réalisations déjà accomplies par le Bénin dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
Boubacar Djibo, directeur général du bureau du transport aérien de l'OACI a reconnu les efforts qui ont été faits sous la direction du président de la République Patrice Talon. L'Aviation étant le premier secteur assurant la mobilité internationale, explique Boubacar Djibo, il s'avère nécessaire d'identifier les voyageurs. « Nous avons réussi à mettre en place un processus qui a été appelé TRIP qui fait le lien entre identité et identification. L'identité étant bien sûr qui vous êtes et l'identification quelle est la manière la plus sophistiquée, fiable de vous d'identifier pour que vous puissiez être autorisé à traverser les frontières », a signalé le directeur général du bureau du transport aérien de l'OACI.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le ministre du Tourisme de la Culture et des Sports, Oswald Homéky a remercié tous les pays et institutions qui facilitent la mise en œuvre des mesures prises par le Bénin en vue de permettre une libre circulation des voyageurs. En plus des progrès faits par le pays, Oswald Homéky annonce que le Bénin va bientôt opter pour la facilitation de l'embarquement à tous les passagers à destination du Benin même s'ils ne présentent pas leur visa au poste.
Les objectifs de cette rencontre
En procédant à l'ouverture officielle du séminaire, le ministre des Infrastructures et des Transports Alassane Séïdou a notifié que c'est une opportunité de partager avec la communauté régionale et internationale l'expérience du Bénin en matière de gestion de l'identité et de sécurité des documents de voyage. Cette rencontre représente également un creuset privilégié pour servir de tremplin à l'initiative de l'OACI.
« Aucun Pays laissé de Côté »
Les objectifs du séminaire sont entre autres : assurer une meilleure compréhension de la stratégie TRIP de l'OACI, permettre le partage d'expériences dans la mise en œuvre de cette stratégie par les Etats ; apporter un appui technique aux Etats pour améliorer leurs systèmes de gestion de l'identification au moyen de processus solide de vérification de l'identité et de la citoyenneté. Il vise également à offrir aux Etats des outils, moyens et méthodes pour renforcer le processus de délivrance des passeports conformément aux normes et spécifications de l'OACI et à encourager la coopération régionale et internationale en matière de sûreté et de facilitation.
Les attentes au terme du séminaire
Pour le ministre des Infrastructures et des Transports, les séminaristes doivent mener des réflexions pour la définition de bonnes méthodes et pratiques. Il s'agit de : la gestion de l'identité nationale, la conception et la production de documents de voyage lisibles à la machine (DVLM) conformes aux spécifications de l'OACI, l'émission et le contrôle de documents et les systèmes d'inspection et outils de contrôle aux frontières.
« Pour notre part, le gouvernement du président Patrice Talon à travers son Programme d'Actions 2016-2021, Bénin révélé, a opté pour un développement économique axé sur l'infrastructure aéronautique et le tourisme visant à révéler le Bénin comme le carrefour touristique de l'Afrique », a indiqué Alassane Séïdou.
Il a notifié que le Bénin dispose d'un aéroport à Tourou à 400 Km de Cotonou dans le nord du pays dont la mise en service est espérée très prochainement. Quant à l'Aéroport International Cardinal Bernadin Gantin de Cadjéhoun, il est actuellement le seul disposant d'un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique et dont le processus de certification est en cours.
Selon le ministre des Infrastructures, la construction de l'aéroport de Glo Djigbé, situé à 40 km de Cotonou, qui constitue l'un des plus grands projets en matière d'infrastructure aéronautique va bientôt entrer dans sa phase active. « Il devra permettre au Bénin de faire face à la demande sans cesse croissante de desserte aérienne », a-t-il assuré.
Alassane Séïdou n'a pas manqué de remercier l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ainsi que tous ceux qui animeront les différents panels.
Akpédjé AYOSSO
Un important lot d'antirétroviraux et des médicaments essentiels pour le traitement des infections opportunistes aux personnes vivant avec le Vih/Sida ce lundi 11 février. Ce geste qui vient de la Fondation Claudine Talon, grâce à l'appui de l'Ong internationale Justice Trading, est l'une des recommandations de la Table ronde de juin 2018 de Cotonou ayant porté sur l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant et la prise en charge pédiatrique.
D'un coût global de 2 275 080 de dollars US, ce don de l'Ong internationale Justice Trading par le biais de la Fondation Claudine Talon est composés essentiellement de la Ténofovir-emtricitabine-Efavarenz 200-300-600 mg boîte de 30 comprimés ; (TEE) 2500 boîtes de 60 comprimés ; de la zidovudine-Lamivudine-névirapine 300-150-200 mg boîte de 60 comprimés ; (Duovir-N) adulte 22 500 boîtes de 60 comprimés et de Fluconazole 150 mg, 6000 boîtes de 100 comprimés et de la Ciprofloaxine 250 mg, 5000 boîtes de 100 comprimés. C'est dire donc que la Table ronde de Cotonou sur l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant du Vih et la prise en charge pédiatrique, organisée par la Fondation Claudine Talon porte déjà ses fruits. Le représentant de la Fondation Claudine Talon, le professeur Blaise Ayivi dira que ce don vient en appui aux efforts quotidiens des praticiens pour le bien-être des femmes béninoises et de leurs enfants. « Mon souhait est que les soins respectent les normes dans nos formations sanitaires. Je prie Dieu pour que chaque malade retrouve rapidement son bien-être physique, mental et social », affirme-t-il au nom de la présidente Claudine Talon.
La coordonnatrice du Programme sectoriel de lutte contre le Sida, Flore Gangbo, laisse comprendre que « La prise en charge du Vih/Sida inclut l'utilisation des antirétroviraux. Le traitement par les Arv, lorsqu'il est efficace permet de supprimer la charge virale, de réduire la transmission du Vih d'une personne à l'autre, notamment de la mère à l'enfant, d'améliorer la qualité de vie du porteur du virus ». Elle n'a pas manqué de faire savoir les différents appuis du chef de l'Etat, Patrice Talon et du Fonds mondial dans le cadre de la riposte contre le Vih. Le représentant du ministre de la Santé, Achille Batonon tout en saluant le geste des donateurs, indique que « Au 31 décembre 2018, seulement 34% des personnes vivant avec le Vih sont mises sous traitement. Le Bénin s'étant inscrit dans l'objectif 90-90-90, cet apport de la Fondation Claudine Talon vient à point nommé pour mettre nos patients sous Arv et permettre au Bénin d'être au rendez-vous des trois 90 en 2020 ». L'acte est apprécié à sa juste valeur par les bénéficiaires.qui.promettent d'ailleurs une utilisation efficiente des médicaments. Pour le président du Réseau béninois des Pvvih, Valentin Nassara « Ce don constitue un appui au gouvernement qui œuvre inlassablement en faveur de la lutte contre le Vih. Le geste nous rassure que désormais, le monde communautaire béninois doit faire confiance aux dirigeants du pays, en particulier à la première dame ». Il faut préciser que ce geste de la Fondation Claudine Talon coïncide avec la Journée mondiale du malade.
G.A.
La première session extraordinaire de l'année 2019 ouverte le lundi 28 janvier dernier a été clôturée ce lundi 11 février 2019. Tous les points inscrits à l'ordre du jour n'ont pu être évacués. Les députés ont donc ajourné ces points pour la prochaine session. Il y a entre autres, la proposition de loi portant statut de la fonction publique parlementaire et le projet de loi portant autorisation d'adhésion à l'acte de 1991 de la Convention internationale de la protection des obtentions végétales (Upov), adoptée à Genève, le 19 mars 1991.
Prevue pour étude en cette première session, le projet de loi portant autorisation d'adhésion à l'acte de 1991 de la Convention internationale de la protection des obtentions végétales n'a pu passer devant la plénière. Une loi à polémiques que rejettent plusieurs organisations de la Société civile actives dans le secteur agricole comme contre la santé humaine. Ces organisations de défense de la vie estiment que cet instrument international pourrait avoir comme conséquences la perte de certaines semences locales et l'invasion des organismes génétiquement modifiés (Ogm). Elles ont manifesté leur désaccord à travers un sit-in devant l'Assemblée nationale ce lundi, pensant que le projet de loi allait être examiné.
En sa séance du 30 avril 2018, la plénière avait recommandé à la commission du Plan, présidée par le député Jean-Michel Abimbola, de revoir son rapport. Ledit rapport n'a pu être introduit par Jean-Michel Abimbola qui était absent au Parlement ce lundi. Aussi a-t-on remarqué l'absence du ministre de l'Agriculture, Gaston Dossouhoui. Ce qui montre que le projet ne pourra être examiné ce lundi.
Tout comme le dossier relatif à la convention sur l'Upov, aucun des cinq autres points dont la proposition de loi portant statut de la fonction publique parlementaire n'a pu être examiné. L'absence des membres du bureau, des commissions parlementaires permanentes et des ministres du gouvernement n'a pas permis à la plénière d'examiner ces dossiers. Ce qui a conduit le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, qui n'exclut pas la possibilité de l'ouverture d'une autre session pour clore cette première.
En attendant l'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2019 prévue pour la première quinzaine du mois d'avril, les députés jouissent de leurs vacances parlementaires.
G.A.