Un atelier de renforcement des capacités au profit des ressources humaines des directions de l'Informatique et du Pré-archivage s'est ouvert depuis ce lundi 10 décembre 2018. Organisée par l'Agence des Services et Systèmes d'Information (Assi), cet atelier qui dure cinq jours porte sur les outils de collaboration Office 365._
« C'est une formation qui fait partie d'un projet de l'administration intelligente et qui va faciliter la mise aux normes de tout le pack informatique de l'administration à savoir Windows, Word, Excel, etc. » a rappelé Thierry Ahouassou, chef projet au niveau de l'Assi. Elle vise selon lui à réduire la distance entre les équipes de projets au sein de l'administration à travers la mise en place d'outils basés sur les méthodes modernes de travail dont la mobilité et la collaboration. Les cadres seront donc amenés à utiliser de façon optimale les outils de collaboration Office 365 (Skype, SharePoint, OnDrive, Outlook, OnNote, Word online, Excel Online, etc.). C'est donc une opportunité pour les agents et cadres de l'administration publique qui pourront au cours de cette formation créer facilement des espaces de collaboration utile. Thierry Avouait souligne que à travers ces « des équipes de projets auront la possibilité de travailler à distance sur un même document au même moment afin d'obtenir de meilleurs résultats sans perdre de temps ».
Expert Microsoft, Florian Agnel, laisse croire que les participants vont découvrir Office 365 en tant qu'espace de travail moderne et évolutif. Il explique que « L'approche de cette suite logiciel est de pouvoir travailler en tout lieu, communiquer partout, stocker, synchroniser et partager vos fichiers ». Il s'agit d'un outil permettant d'organiser aussi bien des réunions plus efficaces et de travailler en réseau. Les bénéficiaires de cette formation sont issus des ressources humaines des directions de l'Informatique et du Pré-archivage des ministères, des institutions, agences et office du Bénin.
Les enseignants vacataires du département du Borgou ont enclenché ce lundi 10 décembre 2018, une grève de 120 heures par semaine avec tacite reconduction. Initiée par le Syndicat national des enseignants vacataires de l'enseignement secondaire du Bénin (Synaves) section Borgou, cette grève vise à réclamer le paiement immédiat des primes de juin et de juillet 2018, puis des trois premiers mois de l'année scolaire en cours. Du Lycée Mathieu Bouké en passant par les Ceg Titirou, Zongo, Albarika, Guéma et Komiguéa, comme dans la plupart des établissements de l'enseignement secondaire du Borgou, la motion de grève est largement suivie.
Exposant les points inscrits sur la plate-forme revendicative de ces enseignants, Roger Yarigo, secrétaire général du Synaves-Bénin, section du Borgou, informe que le premier point du mouvement de débrayage concerne la signature et à la publication sans délai de l'arrêté interministériel portant règlementation de la vacation dans les établissements publics des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Le deuxième point, poursuit-il, est le paiement immédiat des primes de vacation des cinq mois qui leur sont dues. Le troisième point enfin, porte sur la prise en compte des enseignants vacataires par rapport aux primes de rentrée, de formation et d'animation, puis leur recrutement dans la fonction publique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Fonds monétaire international (Fmi), vient de mettre à la disposition du Bénin, un montant de 22 millions de dollars. Ce décaissement intervient au terme de la troisième revue de l'accord triennal avec le Bénin au titre de la facilité élargie de crédit (Fec), et porte ainsi le total de décaissement au titre de l'accord, à 88, 1 millions de dollars. Outre ce décaissement, le Conseil d'administration a également approuvé la demande présentée par le Bénin d'établir la conditionnalité du programme pour 2019, et a accordé une dérogation pour non-respect du critère de réalisation continu relatif à la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiement relatifs à la dette intérieure.
Occasion pour le directeur général adjoint du Fmi et président par intérim dudit conseil, Mitsuhiro Furusawa de saluer les efforts faits par le Bénin pour assurer la viabilité des finances publiques et aussi améliorer la gestion de la dette publique.
« La performance du Bénin dans le cadre du programme appuyé par la Fec reste solide. La position budgétaire s'est améliorée significativement, principalement en raison de la maîtrise des dépenses. La dynamique de croissance continue, et les perspectives économiques à moyen terme sont favorables, portées par la hausse de la demande émanant du Nigeria et un meilleur climat pour l'investissement privé », a fait savoir Mitsuhiro Furusawa à travers un communiqué. Pour lui, les autorités béninoises, doivent poursuivre leurs efforts d'allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d'intérêts. L'opération récente de reprofilage de la dette constitue déjà, à son entendement, un pas dans la bonne direction.
L'accord triennal avec le Bénin porte sur un montant d'environ 154,2 millions de dollars Us. Il a été approuvé le 7 avril 2017 et a pour objectif, de soutenir le programme de réformes économiques et financières du pays. Il vise principalement à relever le niveau de vie et à préserver la stabilité macroéconomique.
F. A. A.
Le directeur de cabinet du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Bonaventure Kouakanou, a ouvert, ce lundi 10 décembre 2018, à Cotonou, un atelier pour la revue à mi-parcours du Projet d'Appui aux Infrastructures Agricoles dans la Vallée de l'Ouémé (PAIA-VO).
D'un montant total de 37.740 milliards de FCFA, le PAIA-VO, a déjà contribué à la réalisation d'aménagements hydro agricoles, d'infrastructures de stockage et marchandes, des infrastructures de désenclavement, des appuis aux producteurs et l'entreprenariat agricole.
Par ce projet, la transformation rurale amorcée, est déjà perceptible au niveau de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé.
Selon le directeur de cabinet du ministère de l'agriculture, la valorisation de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé était déjà au cœur du programme d'actions du gouvernement. Pour lui, le PAIA-VO constitue l'un des projets prioritaires de ce programme qui vise à améliorer les conditions de vie des populations du Bénin en général et de la vallée de l'Ouémé en particulier.
Pour le coordonnateur du PAIA-VO, Sènou Jean Kokoyé, le projet est à l'étape de la présentation des différents rapports en présence des représentants des bénéficiaires. Cette étape explique le coordonnateur, va non seulement, marquer la validation des rapports à mi-parcours mais permettre également à la mission de la BAD (Banque Africaine de Développement) de faire des recommandations pour le reste de la vie du projet ». Il a invité les participants à suivre attentivement les différentes présentations et à apporter leurs contributions, pour que le rapport qui sortira à la fin de la journée puisse impliquer l'opinion de tous les acteurs intervenants dans le domaine.
Les participants à cet atelier d'évaluation, auront à faire le bilan à mi-parcours du PAIA-VO à travers les résultats obtenus, les progrès réalisés, les difficultés rencontrées et les perspectives qui s'en dégagent pour le reste de la vie du projet.
Les activités PAIA-VO prendront fin en 2020.
Le projet intervient dans trois départements à savoir le Zou, l'Ouémé et l'Atlantique et couvre quinze communes. C'est une initiative du gouvernement béninois et du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), seul partenaire technique et financier dans la mise en œuvre des activités du projet.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Akogbèto Enagnon a procédé ce lundi 10 décembre 2018 au lancement du projet Coopération et de renforcement du système assurance qualité des laboratoires de contrôle de qualité des médicaments (Coraq-Lab). Initié par le centre humanitaire des métiers de la pharmacie, ce projet est financé par Initiatives 5% du fonds mondial. Il a pour objectif de renforcer la lutte contre les faux médicaments et l'éradication du phénomène du trafic des médicaments falsifiés.
Selon le directeur de cabinet, Akogbèto Enagnon le coraq-lab s'inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement de la rupture dans le secteur sanitaire. Ce projet permettra selon lui, de garantir des médicaments de bonne qualité aux populations.
A son tour, le directeur Centre national de contrôle de qualité (Cncq) des médicaments a souligné que la mise en œuvre rigoureuse de ce projet permettra d'améliorer le niveau technique du personnel du Cncq au Bénin.
Par ce projet, des outils indispensables à la soumission d'un dossier de pré-qualification Oms, seront mis à la disposition du laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'organisation à Parakou, du congrès constitutif du bloc républicain tenu le 8 décembre 2018, a sonné la grande mobilisation couronnée de succès. 04 jours après cette importante mobilisation qui a consacré la naissance du 2e regroupement politique de la mouvance présidentielle, le Ministre d'Etat chargé du plan, Abdoulaye Bio Tchané adresse un message de félicitation aux militants républicains.
MESSAGE DU PRESIDENT ABDOULAYE BIO TCHANE AUX MILITANTS REPUBLICAINS« Chers militants, chers camarades Républicains,
Je passe par ce canal pour vous féliciter personnellement pour vos implications à divers niveaux ainsi que votre mobilisation pour le congrès de ce samedi 8 décembre 2018. Grâce à vous, notre parti a non seulement vu le jour mais a aussi offert au Bénin tout entier l'image d'un parti fort et d'union nationale. Je vous en remercie et vous témoigne toute ma gratitude.
Le succès qu'a connu le congrès n'aurait jamais été possible sans vos sacrifices individuels et mutuellement consentis à cette cause. Je vous en remercie et vous encourage à poursuivre vos efforts pour la concrétisation de nos rêves collectifs. Le congrès a accouché d'un bébé fort et puissant qui dès sa naissance suscite, à l'instar des princes prodiges, beaucoup d'espoir pour nos compatriotes.
Nous avons une lourde responsabilité envers notre peuple et je suis sûr que vous ne ménagerez aucun effort pour qu'on puisse relever ensemble les défis qui se présenteront à nous.
Je reste convaincu que votre engagement et votre détermination iront en grandissant pour nous permettre de remporter des victoires marquantes aux élections à venir.
Je veux témoigner toute ma gratitude au chef de l'État son Excellence Patrice Talon pour son engagement personnel au cours du processus de création de notre bloc.
Vive le bloc Républicain »
Abdoulaye BIO TCHANE
En marge de la conférence intergouvernementale sur les migrations, un accord de siège a été signé, ce lundi 10 décembre 2018, pour la mise en place de l'Observatoire africain des migrations.
Les documents ont été paraphés par le président de la Commission de l'Union Africaine Moussa Faki Mahamat et le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita.
L'accord de siège pour la mise en place de l'Observatoire africain des migrations est devenu réalité suite à une proposition faite par le Roi Mohammed VI, lors de la présentation de l'Agenda africain pour la migration et le développement.
Selon le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, la signature de l'accord de siège pour la mise en place de l'Observatoire est une première mesure de mise en oeuvre des objectifs du pacte sur les migrations. ''Le premier objectif, c'est une meilleure connaissance du phénomène et le point de départ pour le gérer'', a expliqué Nasser Bourita. Selon lui, l'Afrique est consommatrice de données sur les migrations et il faut désormais développer à travers cet observatoire, une meilleure connaissance du phénomène, le profil des migrants, les statistiques et les tendances des migrations africaines pour pouvoir les anticiper.
Le chef de la diplomatie marocaine espère que dans d'autres régions, les actions similaires seront prises. ''L'observatoire est déjà contenu dans le pacte et pour d'autres pays, il est important de s'imprégner de ce document", a fait observer M. Bourita. ''Ce n'est pas un document juridiquement contraignant ; il ne nécessite pas l'adaptation des législations nationales'', a-t-il précisé.
Le ministre indique que le document peut être source d'inspiration pour développer des politiques nationales sur le phénomène. Un document qui peut être aussi une plateforme commune dans une coooperation internationale et bilatérale et dans une coordination régionale et qui permettra par la suite aux Nations Unies de créer cette coalition pour une meilleure gestion du phénomène.
La prochaine étape qui est l'‹‹Après Marrakech›› sera la mise en oeuvre des engagements pris à Marrakech, a conclu Nasser Bourita.
Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA) a déclaré lors de la signature de l'accord de siège que l'UA a accepté ce pacte qui vise à protéger les migrants qui sont souvent dans des conditions difficiles. ''Cet outil est très important pour des analyses sur le phénomène, pour avoir des statistiques fiables puisque jusqu'à présent, les données viennent d'ailleurs'', a-t-il déploré. Selon lui, l'essentiel de la migration est intraafricaine ''Plus de 80% de la migration se passent à l'intérieur du continent africain'', a précisé M.Moussa Faki Mahamat.
Le président de la commission de l'UA a indiqué que les instruments du pacte permettront de renforcer davantage l'intégration du continent africain.
''La jeunesse africaine n'a pas vocation à quitter l'Afrique ; c'est elle qui doit construire ce continent. Notre souci majeur est de créer des conditions pour qu'elle s'épanouisse à l'intérieur du continent africain'', a conclu le numéro 1 de l'organisation panafricaine.
La proposition de création de l'Observatoire africain des migrations a été entérinée par les chefs d'Etat et de gouvernement du continent lors du sommet de l'Union Africaine, tenu en juillet dernier à Nouakchott, en Mauritanie.
« Pacte de Marrakech sur les Migrations »
Le « Pacte de Marrakech sur les Migrations » a été adopté à l'unanimité, le lundi 10 décembre 2018, lors de la Conférence des Nations Unies, présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères.
Plus de 150 Etats ont adopté le texte en présence du Secrétaire Général de l'ONU Antonio Guterress.
Le document baptisé, désormais, « Pacte de Marrakech sur les Migrations » vise des "migrations sûres, ordonnées et régulières".
Le secrétaire général de l'ONU a salué, à l'ouverture des travaux de la rencontre, le rôle joué par le Maroc dans le processus de l'adoption de ce pacte. « Je remercie le gouvernement et le peuple du Royaume du Maroc d'avoir accueilli cet important rassemblement mondial (...). Je vous remercie tous de votre soutien au Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière », a déclaré Antonio Guterres.
164 pays ont été représentés au haut niveau à cette conférence qui prend fin ce mardi 11 décembre 2018.
Ignace FANOU (de Marrakech)
Des séances d'échanges avec les militants PRD de la 21ème circonscription électorale. Tel est le combat du député Joseph Bamigbadé qui va au contact des militants pour éclairer leur lanterne sur la position actuelle du parti.
Les militants PRD de la 21e circonscription électorale ont reçu l'un de leurs élus. L'Honorable Joseph Bamigbadé s'est entretenu avec ses mandants pour éclairer leur lanterne sur la situation qui prévaut après la décision du Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji de quitter la barque du Bloc Républicain pour faire cavalier solitaire pour les législatives de 2019, tout en soutenant les actions du président Patrice Talon.
Le président d'honneur du PRD s'était entretenu avec les militants de Sakété et d'Adja-Ouèrè pour leur expliquer la position actuelle du parti. Pour celui-ci, "le PRD est une entité de la mouvance présidentielle mais il a décidé de faire d'abord son bloc pour aller aux prochaines élections parce qu'entre ses alliés politiques et lui, ce n'est pas clair". Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur les incompréhensions ayant conduit le parti à son retrait du Bloc Républicain.
Il est désormais question de remobiliser la troupe pour mieux resserrer les rangs. Ceci dans l'optique de débouter les vendeurs d'illusion. Ceux-là mêmes qui s'acharnent pour le divorce entre le PRD et le président Patrice Talon. Il rassure les militants que cela n'arrivera pas.
Les militants PRD de Sakété et d'Adja-Ouèrè n'ont pas hésité à saluer cette démarche plus que salutaire de l'élu du peuple. Les différents intervenants ont trouvé en cette séance un acte fondamentale qu'il faille réitérer. Ils ont affirmé toujours porter le PRD dans leurs cœurs. Ils s'engagent à faire régner leur hégémonie aux prochaines élections législatives pour prouver leur attachement à leurs dirigeants.
Ce même exercice est prévu avec les militants PRD d'Ifangni et autres de la 21e circonscription électorale.
G.A.
La maison des jeunes de Savè a abrité ce lundi 10 décembre, une formation au profit des membres des coopératives villageoises de producteurs d'anacarde (CVPA) des six (06) communes du département des Collines. Il s'agit d'une initiative de la Fédération nationale des producteurs d'anacarde du Bénin (FENAPAB) sur la commercialisation ou la vente groupée, contractualisation et marketing.
La notion de marketing, la commercialisation, la vente groupée et la contractualisation pour la mise en marche groupée des noix de cajou sont les modules qui seront abordées au cours cette formation de deux jours.
La formation est organisée avec le soutien financier du projet d'appui au développement agricole des Collines (PADAC). Elle est initiée dans le cadre du renforcement du système de commercialisation des noix brutes de cajou. Aussi, vise-t-elle l'amélioration des capacités managériales des producteurs pour une vente groupée.
Le coordonnateur de l'Union régionale des producteurs d'anacarde des départements du Zou et des Collines (URPA-ZC) a relevé que les différents acteurs de la filière n'arrivent pas à négocier les prix de vente de la noix. Et ce, au regard de la faible organisation du marché. « Environ 12 509,13 tonnes de noix de cajou sont vendues en système groupé contre 130 351 tonnes de noix produits au Bénin en 2018 », indique-t-il. Constant Sèssou souligne que la vente collective des noix de cajou permet aux coopératives et aux producteurs, de mieux développer le partenariat public-privé. Elle leur permet aussi d'avoir une forte capacité de négociation de marché. Dans ce cadre, cela améliorera leur revenu et permet d'avoir des données statistiques plus fiables.
G.A.
La 13ème édition de la Journée Nationale de lutte contre la corruption (JNLC) a été célébrée, lundi 10 décembre 2018, à Cotonou dans les locaux de la direction générale des Impôts. La célébration a connu la présence du ministre des sports Oswald Homéky, celui de la justice, Séverin Quenum et plusieurs autres acteurs. Lors de la cérémonie, le président Jean-Baptiste Elias a dévoilé les nouvelles stratégies de l'institution qu'il dirige pour lutter contre le fléau de la corruption.
Placée sous le thème « Une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption », l'objectif global de cette célébration est d'engager durablement les jeunes dans la lutte contre la corruption en vue d'amorcer à terme un recul de ce fléau au Bénin.
« Il s'agit pour nous aujourd'hui d'asseoir une collaboration avec les organisations de jeunes afin que partout sur toute l'étendue du territoire national, dans les institutions de l'Etat, comme dans les ministères, dans les préfectures, dans les mairies, dans le secteur public comme dans le secteur privé, les jeunes et leurs organisations soient plus actifs », a déclaré le président de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC).
Pour Jean-Baptiste Elias, cette célébration avec les jeunes « est une manière d'attirer leur attention sur la nécessité de s'engager dans une lutte durable contre la corruption.
Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky, dans son allocution a rendu hommage au président de l'ANLC et son équipe pour les différentes actions menées au quotidien pour freiner le phénomène de la corruption au Bénin. Il a convié les jeunes à poursuivre ce combat avec leurs aînés car selon lui, c'est une cause commune.
L'ambition du gouvernement Talon informe-t-il, est de faire en sorte qu'au bout du mandat dans les différents secteurs qui structurent le Bénin, on peut dire avec fierté que le phénomène de corruption a commencé à être anéanti.
« Au nom de la jeunesse béninoise, je voudrais vous rassurer d'ores et déjà de notre engagement à servir cette cause à vos côtés. Des initiatives volontaristes conduites par des organisations de jeunes en la matière font déjà école », a confié le représentant des jeunes Thomas Singbo.
Ce dernier a présenté au cours des communications, les outils et stratégies efficaces de lutte contre la corruption développés par des jeunes dans certains pays du continent africain.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué, le samedi 8 décembre 2018, une visite des chantiers du projet asphaltage dans les communes d'Abomey-Calavi, Cotonou et Sèmè-Podji. Accompagné de la directrice générale de l'agence du cadre de vie, le ministre est allé constater l'évolution des travaux.
Sur le chantier de Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi, les travaux du lot 10 a sont effectifs. Les équipes mobilisées procèdent entre autres à l'installation du chantier, les bétons de convenance sont fabriqués, et le laboratoire est construit.
Le constat est le même sur le chantier du lot 1 a de Cotonou, où l'entreprise chinoise HNRB mène les travaux.
« Nous avons apprécié le niveau de l'évolution des plans d'exécution. Et sur ça, il y a déjà un léger retard que nous constatons sur les deux chantiers par rapport à la livraison et la validation des plans d'exécution. Nous avons tiré sur la sonnette d'alarme pour que ces retards soient rapidement résorbés. Mais nous appliquerons quand même les clauses du contrat à savoir que les pénalités sur chaque phase du projet et de façon séquentielle seront appliquées », a déclaré José Didier Tonato.
Selon le ministre de cadre de vie, les plans détaillés de déplacement des réseaux sont bouclés et il ne reste que les derniers plans de la SBEE. Aussi, la phase de la construction des ouvrages d'assainissement et de drainage va-t-elle bientôt démarrer.
La directrice générale de l'agence du cadre de vie, Olga Prince-Dagnon, s'est réjouie de l'adhésion des populations riveraines au projet. Ces dernières avec l'appui des mairies concernées ont libéré les emprises des voies.
« Les entreprises responsables également font le travail de manière régulière auprès des populations », a-t-elle ajouté.
S'agissant du lot 6 a du quartier ‘'Les cocotiers'' et ‘'Haie Vive'', informe la directrice générale, les travaux démarrent effectivement ce lundi 10 décembre 2018.
« Sur les villes comme Lokossa, Bohicon, Abomey, Parakou, les travaux ont aussi concrètement démarré », a souligné Olga Prince-Dagnon.
Après Abomey-Calavi et Cotonou, cap a été mis sur Sèmè-Podji, le chantier de construction de 1654 mètres linéaires dans la rue 14 menant du bord de la route inter-Etat Cotonou-Porto-Novo, site du pèlerinage de l'Eglise du Christianisme Céleste.
Les travaux conduits par l'entreprise OFMAS ont beaucoup évolué sur ledit chantier.
« Mes impressions ici sont très bonnes. Très bonnes parce que c'est un lot qui est très avancé en tout cas sur cette rue-là qui dessert le site du pèlerinage de l'Eglise du Christianisme Céleste », a confié le ministre de cadre de vie.
« La plupart des rues de Sèmè -Podji sont déjà libérées d'emprise et donc nous avons juste fait le point », a ajouté José Didier Tonato.
Toutefois, pour ce dernier, il y a quelques retards en matière de finalisation et d'approbation des plans d'exécution.
« Nous attendons un planning qui nous permette de résorber ces retards-là », a-t-il conclu.
Ce « Projet Asphaltage », inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), va permettre non seulement d'améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics mais aussi de rendre le trafic plus fluide.
Akpédjé AYOSSO
L'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso organisent la réunion du Comité Interparlementaire qui aura lieu du 17 au 19 décembre 2018 à Porto-Novo au Bénin.
Cette réunion placée sous le Haut Patronage de S.E.M Patrice Talon, Président de la République du Bénin, fait suite à la rencontre régionale de Haut Niveau des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et développement tenue en juillet 2017 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
A Ouagadougou, des engagements forts ont été pris et consignés dans une déclaration finale, dénommée : "Déclaration des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population". Ainsi, les parlementaires se sont engagés, entre autres à :
• Œuvrer à faire des arbitrages conséquents aux projets de budget des Etats, afin d'obtenir des accroissements annuels successifs d'au moins 2% des budgets nationaux alloués au secteur de la santé, avec en perspective d'atteindre l'objectif minimum de 15% de la déclaration d'Abuja à l'horizon de 2025 ;
• Accorder une bienveillante attention à l'examen de toutes les questions relatives aux politiques nationales de population, de développement et de santé, en vue de contribuer au succès de la transition démographique, dans la perspective de la capture du Dividende Démographique pour accélérer la croissance économique ;
• Œuvrer à augmenter chaque année d'au moins 5% les budgets alloués à la mise en œuvre des plans nationaux de repositionnement de la planification familiale pour :
la réduction drastique de la mortalité maternelle et néonatale dans nos pays,
la création d'un environnement favorable à la planification familiale,
la lutte contre le mariage précoce des jeunes filles,
la lutte contre les grossesses précoces et non désirées des jeunes filles,
la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes/mutilations génitales féminines.
Une feuille de route a été élaborée les 9 et 10 janvier 2018 à Ouagadougou, au Burkina Faso pour opérationnaliser la mise en œuvre effective et efficace des engagements pris. La rencontre de Porto-Novo permettra donc de :
• Installer le Comité Interparlementaire (CIP) ;
• Faire le point de la mise en œuvre de la Déclaration d'Abuja relative au financement de la santé dans la région ;
• Présenter et discuter des actions pays en matière de financement de la santé, le dividende démographique et les politiques de population ;
• Examiner dans les détails la proposition de feuille de route et la valider avec définition des mécanismes et des dispositions de son financement ;
• Définir le cadre et les modalités pratiques de rapportage, de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route ;
• Définir les prochaines étapes.
Cette rencontre est appuyée par les partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale à travers le projet Autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD) ; le Projet « Sexual and Reproductive Health of Adolescents and Young People (SRHAY) in ECOWAS » financé par le Royaume des Pays-Bas ; le projet Démographie et Santé de la Reproduction (DEMSAN) sous financement de l'Agence Française de Développement (AFD) ; le Programme Régional « Santé de la Reproduction et Prévention du VIH/SIDA dans l'espace CEDEAO » de la KFW ; ; et le projet « Investment in Youth Engagement and Family Planning (IYE/FP) for adolescent sexual and reproductive health in ECOWAS region de Bill and Melinda Gates Foundation.
Pour rappel, le Dividende Démographique est l'accélération de la croissance économique qui peut résulter d'une baisse rapide de la fécondité d'un pays et l'évolution ultérieure de la structure par âge de la population.
L'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso.
Un duel s'annonce dans la cinquième circonscription électorale entre des candidats issus d'une même famille à Allada.
Deux frères Houngnibo seront positionnés sur différentes listes.
Ce duel n'a pas d'enjeu puisque les deux frères soutiennent le chef de l'État. Toujours de la majorité présidentielle, le Parti du renouveau démocratique pourrait positionner Bernard Houngnibo dans la 5ème circonscription électorale.
Alors que les bruits courent déjà que son frère aîné en politique, Lucien Houngnibo, habitué aux élections dans ladite circonscription électorale n'abandonne pas la course.
La compétition ne sera pas facile dans cette circonscription. Même si on entend que Bernard Houngnibo est courtisé par les Républicains, le schéma le plus clair est de tenter sa chance avec le PRD au regard de la trempe des personnalités qui convoitent la tête de liste dans le Bloc Républicain. Ce schéma avec sa proximité d'avec le parti de Me Adrien Houngbédji pourrait militer en faveur de ce responsable de la douane qui portera le dossard PRD dans la même circonscription électorale où son frère a déjà assez d'ancrage.
Il est vrai que Lucien Houngnibo ne laissera pas la tâche facile à son jeune frère mais comme on a tendance de dire, les loups ne se mangent jamais entre eux quelle que soit la situation.
Les deux frères vont bien se positionner sur deux listes différentes, l'un avec probablement les Progressistes et le second avec le PRD mais chacun sortira son épingle du jeu.
La cinquième circonscription s'annonce déjà très serrée pour les prochaines législatives. Et la présence de deux frères dans la compétition fait douter les gens de la capacité de chacun d'eux à avoir un électorat suffisant pour tirer son épingle du jeu.
Ce qui est déjà important est qu'il n'y aura pas d'affrontements entre eux. Et chacun sortira le jeu nécessaire pour éviter de noyer son frère. Ce qui est clair est que Bernard Houngnibo a la forte chance d'être positionné sur la liste du PRD et son frère Lucien sur la liste de la gauche, c'est-à-dire celle des Progressistes.
Giscard A.
Le Bénin à l'instar de la communauté internationale a célèbre ce lundi 10 décembre 2018, la journée internationale des droits de l'homme. « Défendez les droits de l'homme et agissez pour plus de respect, plus de liberté et plus de compassion », c'est le thème retenu pour l'édition 2018 qui coïncide avec les 70 ans de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
A cette occasion, le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a lancé un appel au sens patriotique et civique de tous dans le but de faire des droits de l'homme un levier de développement. Pour cela, il a exhorté chacun à défendre ses droits et ceux des autres. « Nous pouvons agir au quotidien pour défendre les droits qui nous protègent tous et ainsi promouvoir l'appartenance de tous les hommes à la famille humaine », a indiqué le ministre de la justice. Il a ensuite lancé un appel à des actions concrètes pour lever les obstacles à la jouissance des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris la lutte contre la corruption et l'impunité.
Pour Séverin Maxime Quenum, le Bénin a déjà pris la mesure de la chose en se dotant d'un arsenal juridique favorable à la promotion et la protection des droits de l'homme. Rappelant quelques actions phares du gouvernement, il a souligné que des progrès sensibles ont été enregistrés dans ce combat que mène au quotidien le gouvernement béninois dans le cadre de l'amélioration des conditions de jouissance des droits de l'homme.
L'engagement du Bénin est déterminant et l'opportunité de cette célébration permettra d'évaluer les actions menées et d'envisager de nouvelles stratégies et idées novatrices en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, a conclu le ministre de la justice.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les premiers vols à destination de l'aéroport international de Tourou seraient bientôt une réalité. Un groupe de Danois et quelques autorités politico-administratives béninoises étaient, vendredi 7 décembre dernier, à l'aéroport international de Tourou.
La mise en exploitation de l'aéroport international de Tourou, dans le premier arrondissement de Parakou, devient une urgence. C'est ce que révèle le président directeur général du groupe danois WAA, Michael Thorsen Niels. « C'est un grand intérêt pour nous de prendre cet aéroport pour commencer rapidement par le gérer », confie Michael Thorsen Niels. A l'en croire, « Les atouts recensés nous permettent d'y investir beaucoup. Il nous faudra avancer rapidement pour mettre l'aéroport en service ». Il fait savoir que les aéronefs sont déjà disponibles. Tout est presque prêt pour le démarrage des activités.
Le ministre de l'Eau, Samou Séidou Adambi, représentant son collègue en charge des Infrastructures « Le partenaire que nous avons trouvé et avec lequel nous avons déjà signé un accord est ici afin de montrer tout son intérêt pour la reprise de cet aéroport ». Il souligne que « Les études approfondies de rentabilité économique sont en cours à leur niveau. Une fois terminé et mis en service, l'aéroport va jouer ce rôle de liaison entre l'Est et l'Ouest ». Il rappelle que des vols sont aussi prévus pour desservir les pays de la sous-région comme le Togo, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Niger.
G.A.
Le commissaire de la ville de Dangbo dans le département de l'Ouémé a été séquestré puis roué de coups par les populations de ladite localité. Et pour cause, l'homme de rang menait seul une opération de saisie de faux médicaments qui a mal tourné. Dans la foulé, il a perdu son arme, rapporte ‘'Frisson radio''. A la suite des démarches auprès des autorités locales, l'arme a été retrouvée et déposée dans le commissariat.
N'ayant pas prévenu sa hiérarchie avant d'initier l'opération, le commissaire en question a écopé d'une sanction disciplinaire. Une enquête administrative est ouverte pour situer les responsabilités.
*F. Aubin AHEHEHINNOU*
Un camion transportant des bidons d'essence en direction d'Hilla-Condji a pris feu au petit matin de ce dimanche 09 décembre 2018, à hauteur du village de Louis-Condji dans l'arrondissement d'Agoué, commune de Grand-Popo. Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée, mais les dégâts matériels sont énormes.
Le camion immatriculé AT 0379 RB a été entièrement consumé, des câbles de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) sévèrement endommagés et sectionnés. Un pan de la clôture d'une parcelle avoisinante le lieu du sinistre affaissé, une partie de la chaussée dégradée, renseigne l'Abp.
Afin de pouvoir maîtriser les flammes, le centre de la compagnie départementale des sapeurs-pompiers de Comé, a dû recevoir du renfort des centres des secours de Ouidah dans l'Atlantique et ceux des départements du Mono et du Couffo.
Selon le chef du centre des secours de Lokossa, le sergent-chef Anicet Dah-Glodjinon, les trois équipes ont disposé de plus de trois heures de temps pour maîtriser et éteindre le feu à l'aide de deux lances à option eau et mousse. Au cours de l'opération, informe-t-il, les éléments de la compagnie des sapeurs-pompiers ont été confrontés au problème d'inexistence des poteaux d'incendie. Face à cette situation, ils sont allés s'approvisionner en eau chez les maraîchers.
La somnolence du conducteur du camion apprend-on, serait la principale cause de l'accident qui a conduit à l'incendie.
Il est actuellement recherché par les éléments de la police républicaine.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Conférence intergouvernementale pour l'adoption du Pacte mondial sur les migrations, convoquée par l'Organisation des Nations-Unies, a ouvert ses travaux, ce lundi 10 décembre à Marrakech, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement. La réunion a été ouverte par le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres en présence du Chef du Gouvernement du Royaume du Maroc M. Saad Dine Otmani et du Président de la Conférence M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Maroc.
La Conférence de Marrakech a été marquée ce lundi par l'adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui se veut, selon la Secrétaire générale de la Conférence, Louise Arbour, un document "fondamental" pour assurer une meilleure gestion de la question migratoire.
Dans son message lu à l'ouverture de la conférence par le Chef du Gouvernement, le Roi Mohammed VI a rappelé que "l'intérêt du Royaume du Maroc pour la question migratoire n'est ni récent, ni circonstanciel". "Le défi de cette Conférence est de montrer que la Communauté internationale fait le choix d'une solidarité responsable au sujet de la question de la migration. Pour ce faire, il lui appartient de respecter pleinement le droit souverain de chacun de ses membres à déterminer et à mener sa propre politique migratoire", a déclaré M. Saad Dine Otmani.
Le chef du gouvernement a rappelé que aucun pays ne peut, à lui seul, faire face à ces enjeux. Or, s'il n'y a pas d'alternative à la coopération, il n'y a pas, non plus, d'alternative à l'action. ''Le Pacte Mondial n'est pas une fin en soi. (...). C'est pourquoi, la Conférence de Marrakech est, avant tout, un appel à l'action. A cet appel, l'Afrique répond d'ores et déjà présent ! Elle n'entend pas être en marge'', assure le représentant du Roi. "L'Afrique ne sera pas l'objet du Pacte Mondial. Elle en sera un acteur. Un acteur central", a-t-il précisé.
Le Maroc a émis le souhait de voir le travail de l'Observatoire Africain des Migrations, démultiplié par une mise en réseau avec les institutions similaires dans les autres régions.
"La page de l'Histoire qui s'écrit aujourd'hui, à Marrakech, honore la Communauté internationale, et la porte, un pas de plus, vers un nouvel ordre migratoire, plus juste et plus humain", a conclu le message du Roi Mohammed VI.
Plus de 150 chefs d'Etats et de gouvernement participent à cette conférence dont la clôture est prévue pour le mardi 11 décembre 2018.
Ignace FANOU (de Marrakech)
Lancé il y a quelques mois, le recrutement des agents pour le compte du recensement National agricole, suit son cours avec une transparence sans ambages dans la sélection.
Directeur de Cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement et surtout Président du Comité de Vérification et de Supervision (CNS) du Recensement National Agricole, Maître Rufino d'Almeida, a dans un entretien sur l'ORTB expliqué les critères objectifs sur lesquels les agents enquêteurs (énumérateurs, cartographes et recenseurs) ont été choisis. « 357 agents seront recrutés sur toute l'étendue du territoire. Certains le sont déjà ». Le directeur indique que « Nous avons tenu compte de l'expérience avérée de ses jeunes s'agissant des grandes opérations de recensement réalisé par notre pays. Ensuite nous avons tenu compte de l'arrondissement choisi par l'intéressé ».
A l'en croire, « Nous avons également tenu compte de la commune, des langues parlées ainsi que du diplôme déposé par la personne sachant que le niveau minimum qu'il faut pour être agent recenseur c'est ne niveau bac. Ce sont ces critères qui nous ont permis de noter tous ceux qui ont postulé en ligne à ce recrutement ». Il a précisé l'absence de copinage et de passe droit dans le recrutement avec l'aisance de prise de parole qu'on lui connaît. « Sachant que nous avons eu des dizaines de candidature, je tiens à vous rassurer que nulle part on a fait état de copinage. Nous avions tenu durs pour que ceux qui sont recrutés le soient uniquement sur les critères définis », rassure-t-il. Il n'y a donc pas lieu selon le Président du Comité de Vérification et de Supervision (CNS) du Recensement National Agricole de douter sur la sélection faite dans le cadre de ce recensement.
G.A.
L'Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin (ONAUB) organise du mardi 11 décembre au vendredi 14 décembre 2018, un salon de l'architecture et de l'innovation pour marquer ses 35 années d'existence. Dénommé « ARCHI' INNOV BENIN », cette exposition qui va se tenir au siège de l'institution à Agblangandan (Sèmè-Podji), s'annonce riche et en opportunité pour tous ceux qui ont besoin des services d'achitecture et d'ubanisme.
L'objectif de l'ONAUB est de faire de ce salon le lieu le plus prestigieux et le plus attrayant en accord avec les exposants. Ce salon qui est à sa toute première édition va accueillir une cinquantaine d'exposants sur le site du siège de l'institution. Ledit site sera aménagé et transformé en bâche climatisée avec l'intérieur une exposition digne du professionnalisme de l'architecte. Une occasion pour les participants de bénéficier de consultations gratuites, en matière d'architecture et d'urbanisme
Ce salon qui va marquer les 35 ans de vie de l'Ordre « va permettre à ce que, nous puissions faire un peu plus de relâche sur notre métier d'architecture. Il ne faudrait pas que les gens fassent toujours de mythe sur la profession de l'architecture. (…) c'est une profession qui est d'une utilité publique où nous sommes à la disposition de nos populations », a confié le président de l'ONAUB, M. Narcisse Justin SOGLO, lors d'une conférence de presse tenue le mercredi 31 octobre 2018 au siège de l'institution.
Au cours de l'exposition qui va durer 04 jours plusieurs activités sont prévues. Il s'agit entre autres des conférences débats animées par les architectes, le vernissage et la soirée de gala. Il y a également le lancement du jeu concours de la construction du palais d'exposition de l'ONAUB.
Aussi, durant cette célébration 07 membres en fin de stage vont prêter serment.
Le salon s'organisera chaque 02 ans pour permettre de faire des recherches et de pouvoir apporter de solutions nouvelles aux populations.
Akpédjé AYOSSO