La Cour constitutionnelle vient de rendre une décision concernant la requête de l'ancien ministre de l'économie et des finances.
A travers la décision DCC 18-256 du 06 décembre 2018, la Cour constitutionnelle a donné raison au gouvernement contre l'ancien directeur de la microfinances Komi Koutche.
Il s'agit d'une requête en date à Washington du 05 aout 2017 par laquelle l'ancien directeur du Fonds National de microfinance Komi Koutché, a formé un recours en inconstitutionnalité du relevé du conseil des ministres N°27 du 02 août 2017 en son point 2, point 5 intitulé : « Mission d'audit organisationnel, comptable et financier du Fonds National de la Microfinance au titre des exercices 2013 à 2016 ».
Le recours fait état de ce que sur la demande du gouvernement, le Fonds national de microfinance a été soumis à un audit organisationnel, comptable et financier au titre des exercices 2013 à 2016. Malheureusement, il dit n'avoir à aucun moment été écouté. Mais le rapport établi, fait état de nombreuses irrégularités de gestion, qualifié d'actes de mauvaise gouvernance dont il serait en sa qualité de Directeur général du fonds national de microfinance, l'un des potentiels responsables ou complices. Le requérant souligne que « le conseil des ministres se fondant sur les conclusions dudit rapport sans non plus prendre la précaution de l'écouter, a instruit le ministre de la justice et de la législation en collaboration avec le ministre des finances, d'entreprendre de poursuites judicaires contre lui ».
Ne partageant pas la décision, il fait savoir aux sages de la Cour que « la publication d'une telle décision du conseil des ministres est de nature à lui porter de graves préjudices et estime qu'en agissant tel qu'il a fait, le conseil des ministres a violé son droit à la défense et méconnu la constitution ».
Il sollicite de déclarer inconstitutionnelle le relevé du conseil des ministres concerné.
Le représentant du Président de la République, présent à l'audience, le jeudi 06 décembre 2018, pour s'expliquer, signale que le droit à la défense des personnes chargées de fonction publique mises en cause ou des faits liés au service public s'exerce soit dans le cadre d'une procédure judiciaire, soit d'une procédure administrative disciplinaire. Il indique dès lors que « le conseil de ministres n'est ni une instance disciplinaire ni une instance judiciaire de jugement ; que le fait pour le conseil de satisfaire au droit constitutionnel du citoyen à l'information sur la gestion des affaires publiques par la communication des conclusions d'un rapport qu'il apprécie, ne saurait constituer une violation des droits de la défense ».
Il ne pourrait avoir de violation de la constitution.
La décision de la Haute juridiction, après analyse souligne que « Considérant que Monsieur Komi KOUTCHE demande à la Cour de déclarer contraire à la constitution le relevé du conseil des ministres du 02 aout 2017 au motif qu'il viole son droit à la défense » d'une part, « Considérant que dans sa décision DCC 18-186 du 18 septembre 2018, la Cour constitutionnelle a dit et jugé qu'un rapport d'audit est un instrument technique par lequel une personne mandataire dont la compétence est avérée, produit des renseignements ou généralement des informations à une autre personne mandant qui en fait la demande, qui n'appartient à autorité administrative ou judiciaire compétente qui entend en exploiter les conclusions pour prendre des décisions de veiller au respect des droits de la défense, lorsque ces décisions sont susceptibles d'engager la responsabilité des personnes ». La Cour conclut que « le fait pour le conseil des ministres d'instruire le Ministre en charge de la justice à effet d'entreprendre des poursuites judiciaires contre le requérant ne constitue pas en soi, une décision qui engage, ni sur le plan administratif, ni sur le plan judiciaire, la responsabilité de l'intéressé ; que dès lors, il ne peut valablement être soutenu à cette étape la violation du droit à la défense ; qu'en conséquence, il y a lieu de dire qu'il n'y a pas violation de la constitution ».
La Haute juridiction décide « qu'il n'y a pas violation de la constitution ».
Une décision qui sera notifiée aux parties prenantes.
G.A.
La grande messe célébrée à la Basilique de l'Immaculée Conception de Ouidah, ce samedi 08 décembre, dans le cadre de l'édition 2018 de la fête de Gléhouéxhoué a connu la présence du président de la République, Son Excellence Patrice Talon.
Dans son homélie, l'archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, a invité les fidèles chrétiens, notamment, les fils et filles de Ouidah à l'obéissance et au respect de la parole de Dieu.
Se réjouissant des dispositions prises pour célébrer l'évènement, le maire de la ville de Ouidah, Célestine Adjanohoun a rappelé les défis de développement de la cité des Kpassè. L'édition 2018 de la fête étant placée sous le signe de la fraternité, l'autorité communale après avoir invité les ressortissants de Ouidah à l'unité, les a ensuite exhortés à accompagner le chef de l'Etat Patrice Talon dont elle a salué la présence à leurs côtés.
« Ensemble, les problèmes de Ouidah seront passés aux peignes fins au cours de ces retrouvailles », a indiqué Célestine Adjanohoun.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'ancien ministre de l'intérieur et de la sécurité publique du président Boni Yayi était sur l'émission ‘'Cartes sur table'' de la radio Océan Fm, ce dimanche 09 décembre 2018. Invité à se prononcer sur le dossier Icc-Services et consorts inscrit au rôle à l'audience du 17 décembre 2018 de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Armand Zinzindohoué dit n'avoir rien à se reprocher et déclare être en paix avec sa conscience. « La justice m'a déjà blanchi dans cette affaire qui n'est rien d'autre d'un coup bas politique. Au terme de cette procédure, aucune charge n'a été retenue contre moi », a-t-il martelé. Armand Zinzindohoué informe avoir déjà tout subi et suivi toutes les étapes judicaires depuis l'autorisation de poursuites votée par les députés en Février 2013. Selon lui, cette affaire relève d'un triste passé. Il affirme cependant faire confiance en la CRIET pour enfin l'élucider.
Au sujet de la légalité de l'audience de la CRIET pour connaître du dossier ICC Services, l'ancien ministre de l'intérieur estime que cette Cour est dans son rôle et ne fait que suivre ce que disent les textes. Selon la loi instituant cette cour spéciale, explique-t-il, des affaires en cours qui entrent dans son champ de compétence peuvent lui être transférées. Il n'y a que des ignorants qui font de l'agitation autour de cette question, a souligné l'invité de Océan Fm.
A la question de savoir s'il peut être entendu à nouveau par la CRIET dans le dossier des structures illégales de placement d'argent, Armand Zinzindohoué soutient qu'en raison de sa qualité de ministre au moment des faits, il ne peut répondre de rien devant cette nouvelle juridiction. « Seule la Haute Cour de Justice peut écouter ou juger des ministres pour des faits qui leur sont reprochés dans l'exercice de leurs fonctions », a-t-il conclu.
F. Aubin AHEHEHINNOU
En prélude à la Conférence intergouvernementale pour l'adoption du Pacte mondial sur les migrations, la Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations a organisé, ce dimanche, une conférence de presse sur le site de la réunion à Marrakech, pour préciser le nombre d'Etats représentés à ce rendez-vous, qui démarre ce lundi. La Secrétaire générale de la conférence Louise Arbour a exprimé les remerciements des Nations-Unies au Maroc, pays hôte pour l'organisation de cette rencontre internationale.
« Nous sommes en train de mettre en place les mécanismes nécessaires pour que les migrations à l'échelle mondiale puissent être mieux gérées », a déclaré Louise Arbour, Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations et secrétaire générale de la conférence.
Plus de 150 Etats sont enregistrés pour cette Conférence intergouvernementale qui va consacrer l'adoption du Pacte mondiale pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Le document avait été adopté en juillet dernier par l'Assemblée générale de l'ONU.
« Le pacte n'est pas contraignant »
La conférence de Marrakech « n'est pas une séance de négociations. Nous sommes ici pour adopter un texte qui a été accepté » par tous les Etats à l'Assemblée générale des Nations-Unies, a précisé Louise Arbour.
« Le pacte n'est pas contraignant » sur le plan juridique, a souligné la Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations.
Louise Arbour a expliqué que le document permet de gérer le phénomène de la migration tout en respectant la souveraineté internationale des Etats et des droits de l'Homme.
Elle reconnaît que la politique migratoire relève de la souveraineté des Etats mais qu'il y a des limites concernant les droits de l'Homme et autres.
La Représentante du Secrétaire général des Nations-Unies a indiqué que l'application du Pacte dépendra de chaque Etat membre de l'ONU.
Elle a regretté l'attitude de certains pays tels que les Etats-Unis, Israël, l'Australie, la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Suisse, la Slovénie et autres, qui, pour des considérations de politiques internes, ne sont pas encore prêts pour la signature du Pacte. Louise Arbour a qualifié de « regrettable » le fait qu'« un Etat se désengage d'un texte où il a activement participé ».
Plus de 258 millions de migrants dans le monde
Selon elle, le pacte sera un bon guide pour des solutions et des cas pratiques. « Certains des objectifs sont pour le court terme alors que d'autres prendront plus de temps pour être implémenter et certains seront mis en place par les Etats alors que d'autres nécessiteront une coopération régionale ou continentale », a indiqué La Secrétaire générale de la Conférence intergouvernementale.
Plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont présents à Marrakech pour l'adoption du Pacte mondial sur les migrations.
Plus de 500 journalistes et plus de 400 partenaires du Systèmes des Nations-Unies sont invités à cette conférence intergouvernementale dont la clôture est prévue pour mardi 11 décembre 2018.
À l'avant-veille de la conférence, les agences des Nations-Unies ont organisé une série d'événements parallèles pour mettre en exergue les différents aspects de la migration, accordant une attention particulière aux personnes en mouvement les plus vulnérables ainsi qu'aux défis auxquels elles sont confrontées.
Pour faire la lumière sur cette question, le gouvernement du Maroc, pays hôte de la conférence, a ouvert une exposition d'art intitulée « Le voyage d'un jeune migrant : faire vivre des histoires vivantes à travers l'art ».
Il y a dans le monde, plus de 258 millions de migrants. Bien qu'ils dépensent plus de 85% de leurs revenus dans leurs pays d'accueil, le montant des capitaux que les migrants transfèrent dans leurs pays d'origine est d'environ 650 milliards de dollars (plus de 325 000 milliards FCFA), soit trois fois le montant total de l'aide au développement.
Ignace FANOU
Le parti Dynamique Unitaire pour le Développement était en congrès constitutif les 8 et 9 décembre 2018 à Abomey-Calavi. Au terme des travaux,c'est l'honorable Valentin Houdé qui a pris la présidence du parti. Votre journal publie ici en exclusivité la composition du Bureau Exécutif National
Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (D.U.D) …………………….. Bureau Exécutif National (BEN) …………..
1. Président : HOUDE Aditi Valentin
2. Vice-Président chargé de la planification stratégique, de l'analyse prospective et du développement durable : BIO BIGOU Bani Léon
3. Vice-Président chargé des affaires juridiques et des droits humains : KEKE LOUIS AHOLOU Hélène
4. Vice-Président chargé de l'animation des structures décentralisées, des relations avec les élus et de l'enracinement du parti : HOUNSOU-GUEDE C. Patrice
5. Vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération : SOGNIGBE S. Robert
6. Vice-président chargé du dialogue avec les sages, les confessions religieuses et les chefferies traditionnelles : HOUDOU Ali
7. Vice-Président chargé de la formation civique et politique : SAGUIFA Wakouté
8. Vice-Président chargé des questions électorales : KOUASSI Gérard
9. Vice-Président chargé de la communication, de la presse, de l'économie numérique et porte-parole du parti : DOSSA Rufin N. Nazaire
10. Vice-Président chargé de la promotion des femmes, de l'approche genre et du développement : FAGNON DOSSOU GBETE Anne D. Rebecca
11. Secrétaire Général : AKOGBETO Dissou
12. Premier Secrétaire Général adjoint : GOMENOU Blaise
13. Deuxième Secrétaire Général adjoint : TOFON Noël
14. Trésorier Général, mandataire du Parti : AZA Narcisse
15. Trésorier Général adjoint : MIGNANHOUANDE Sourou Albert
16. Secrétaire National chargé de la mobilisation sociale : SOUKPON Célestin Mathias Edgar
17. Secrétaire National Adjoint chargé de la mobilisation sociale : OUINSOU Thomas Ludger
18. Secrétaire National à la santé : Dr. DEGBELO François
19. Secrétaire National chargé de la promotion de la jeunesse des sports et des loisirs : YAROU Simé Ousmane
20. Secrétaire National Adjoint chargé de la promotion de la jeunesse des sports et des loisirs : KEREKOU Sagui Gérard
21. Secrétaire National chargé de la promotion des énergies renouvelables et de l'eau : ADJOVI Dandjinou Edmond
22. Secrétaire National Adjoint chargé de la promotion des énergies renouvelables et de l'eau : HOUNKANRIN Théophile
23. Secrétaire National chargé de l'organisation et de la logistique : SALANON T. Blaise
24. Secrétaire National Adjoint chargé de l'organisation et de la logistique : AZO Basile Zinsou
25. Secrétaire National chargé de la sécurité et de la défense : CHODATON Alain
26. Secrétaire National Adjoint chargé de la sécurité et de la défense : AKPAHOUNKA Coffi Franck
27. Secrétaire National chargé des infrastructures et cadre de vie : KPOTCHEME Amour
28. Secrétaire National chargé de l'éducation : Prof. BADA Médard Dominique
29. Secrétaire National Adjoint chargé de l'éducation : Dr. EGOUNLETY
30. Secrétaire National chargé de la promotion de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche : DANSONHOUN Joël
31. Secrétaire National Adjoint chargé de la promotion de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche : AHLONSOU Couthon Raphaël
32. Secrétaire National chargé du travail et de l'emploi des jeunes : KINSICLOUNON Gilles Eustache
33. Secrétaire National Adjoint chargé du travail et de l'emploi des jeunes : ESSOU Armel
34. Secrétaire Nationale chargée des affaires sociales et de la promotion de la microfinance : SAVI Félicité
35. Secrétaire National Adjoint chargé des affaires sociales et de la promotion de la microfinance : ALLOGOGO Pascal Comlan
36. Secrétaire National chargé de l'industrie, et des PME : HOUANSODJI Kpèyéton 37. Secrétaire National chargé de la promotion de l'artisanat, de la culture et du tourisme : LEHA Arias Jude Sèna
38. Secrétaire National chargé des travaux publics et des transports : KOUKE Richard
39. Secrétaire National Adjoint chargé des travaux publics et des transports : GOMINA Roufaï
Le logo du Bloc Républicain a été expliqué par Dr Malick Gomina au cours du congrès constitutif, samedi 8 décembre 2018, à Parakou.
Inscrit dans une nouvelle dynamique conformément à la nouvelle charte des partis politiques, le Bloc Républicain s'identifie par un cheval guerrier dans une carte du Bénin.
« Dans toutes les civilisations du monde, le cheval est un symbole de noblesse, de puissance en plus d'être un compagnon fidèle de l'homme », a expliqué Malick Gomina. Il ajoute qu' « En physique, la force de motricité des voitures s'exprime en chevaux. C'est le signe que c'est un animal vigoureux, capable de faire de grandes choses et qui dispose d'une force à nulle autre pareille ».
Selon lui, ce cheval est devenu un symbole de conquête.
Ainsi, « Qui dit conquête dit guerre », a-t-il souligné.
« Nous voulons aller en guerre contre les injustices, contre les passes droits dont se prévalent certaines personnes, d'aller en guerre contre la pauvreté et contre la misère dans lesquelles végète une partie de nos compatriotes. Nous nous devons de prôner le changement de mentalité et nous devons nous-mêmes l'incarner. Oui, c'est cette guerre que nous voulons mener et plaise à Dieu, nous y arriverons », déclare Dr Gomina.
Pour les Républicains, souligne-t-il, « Le cheval est un quadrupède, il a quatre pattes, mais pourtant, il arrive à se cabrer et à se mettre sur ses deux pattes arrière. C'est un signe car, un cheval cabré exprime l'intelligence et le savoir-faire. C'est cette intelligence qui nous a amenés à nous mettre ensemble pour nous contraindre au progrès ».
Un symbole de fierté
Les Républicains se sont donc penchés sur une figure bien symbolique pour sortir leur identité. « Notre figure tutélaire n'est pas le fruit du hasard », souligne le jeune politicien.
« En acceptant le cheval comme symbole, nous avons accepté de nous mettre ensemble car, ce n'est pas facile et évident d'adopter les attributs de l'autre et de l'afficher dans son panthéon », indique-t-il.
Au regard du symbole que représente le cheval dans certaines cultures de notre pays, les Républicains ont ignoré les dissidences que cela pourrait apporté en acceptant de fédérer leurs efforts, leurs forces pour relever les défis énormes de l'avenir.
Pour Malick Gomina, « Le Bloc Républicain, c'est un ensemble compact solide qui fera bouger les mentalités. Ce cheval blanc cabré se tient dans un Bénin vert ».
Il rappelle que le vert qui est un symbole pour le pays est mis en exergue dans l'Aube Nouvelle. « Quand partout souffle un vent de colère et de haine, Béninois, sois fier, et d'une âme sereine,
Confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau ! Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau ; De tes aïeux le rouge évoque le courage ; Des plus riches trésors le jaune est le présage.
Tout simplement, il faut dire qu'avec le Bloc Républicain, c'est donc l'espoir du renouveau que nous voulons incarner. Un renouveau qui nous permet de rêver grand, de rêver beau pour notre pays, un renouveau et un avenir que nous voyons radieux, un renouveau qui nous permettra à terme de laisser un pays où la bonne gouvernance sera de mise et où tous les citoyens seront fiers et heureux de dire, Oui, je suis Béninois, je suis Républicain », indique Malick Séibou Gomina.
G. A.
Le ministère du travail et de la fonction publique a entrepris la construction de bâtiments administratifs à la direction départementale du travail et de la fonction publique un peu partout sur le territoire national. Ainsi, dans les départements du Borgou et de l'Alibori, pour le compte de l'année 2018, on note l'achèvement des travaux de construction du bâtiment central, notamment le rez de chaussée, la réhabilitation de l'ancien bâtiment, le pavage de la cour, la construction d'un hangar pour servir d'abri aux véhicules et motos du personnel. Outre ces différentes réalisations, la direction a été dotée de matériels informatiques pour combler le déficit existant. L'ensemble des travaux à réaliser sur la période 2018-2019 pour le compte de cette direction, est estimé à 350 millions de FCFA. Dès la prochaine année, il est prévu l'achèvement du premier niveau (R+1), la dotation de la direction d'un véhicule administratif, la poursuite de la dotation en équipements et le renforcement en ressources humaines, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de décentralisation et de déconcentration.
Promettant de poursuivre les travaux entrant dans le cadre de la modernisation de la fonction publique, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a exhorté le personnel à l'abnégation au travail, la disponibilité et un meilleur service aux usagers.
La réalisation de ces travaux vient ainsi de mettre fin à plusieurs années de calvaire des agents longtemps confinés dans un espace exigu et inadapté au travail. Un ouf de soulagement pour le personnel qui salue les efforts du gouvernement du Nouveau Départ à travers son Programme d'actions, notamment le Projet de renforcement des capacités consacré à la construction et la réhabilitation des infrastructures des Directions départementales du travail et de la fonction publique (Ddtfp).
Les travaux de constructions et de réhabilitation se déroulent sur toute l'étendue du territoire national. Dans les départements du Zou et des Collines, le bâtiment est déjà livré. Pour l'Atlantique et le Littoral, les travaux sont déjà achevés. Il en est de même pour l'Atacora et la Donga.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Juste une semaine après le congrès constitutif de l'Union Progressiste, Grand-Popo, commune d'origine des ministres José Tonato et Aurélien Agbénonci, a accueilli la première sortie de ce regroupement politique dans le département du Mono. Cette grande mobilisation qui a eu lieu, samedi 8 décembre 2018, a pour but de partager avec les populations des 17ème et 18ème circonscriptions électorales les idéaux de ce nouveau parti. Pour un coup d'essai, c'est plutôt un coup de maître car les populations de ce département qui ont répondu massivement à l'appel ont confirmé leur adhésion aux valeurs qu'incarne l'Union Progressiste.
La bataille pour les prochaines législatives s'annonces rudes et les différents acteurs politiques affûtent vaille que vaille les armes.
C'est pourquoi le jeune parti, Union progressiste, s'est jeté à l'eau dans la 17ème pour sonner la grande mobilisation autours des actions du gouvernement Talon et pour s'assurer une victoire certaine au cours des prochaines élections.
Ainsi, ils sont des milliers à répondre présents à l'appel des ministres Agbénonci et Tonato qui, pour la circonstance, ont reçu le soutien de leur homologue de la culture, Oswald Homeky et du député Dakpè Sossou.
Au cours de ce meeting, le ministre José Tonato a levé un coin de voile sur les projets prévus pour être réalisés dans la commune de Grand-Popo. C'est donc avec grand bonheur que les populations de cette commune ont entendu leur ministre annoncer le démarrage des travaux de protection de la côte pour 2019 car toutes les études sont déjà bouclées. Ces propos seront corroborés par le ministre Agbénonci qui a invité ses frères du Mono du Couffo à soutenir les actions du président Talon en donnant le maximum de députés pour la prochaine législature afin qu'il puisse continuer avec les réformes entamées.
''Nous avons connu Grand-Popo, nous connaissons Grand-Popo et nous estimons que Grand-Popo doit changer et saisir l'opportunité de développement qui s'offre à lui avec le vent du Nouveau départ'', a conclu le député Dakpè Sossou. Satisfaits des déclarations de leurs ministres, les chefs de village, qui ont massivement fait le déplacement, ont assuré leur soutien total aux actions du gouvernement et promettent de faire le travail sur le terrain afin que les résultats soient atteints. Cette première sortie de l'Union Progressiste dans le Mono a pu montrer qu'une frange importante de la population est acquise à la cause de ce regroupement et n'attend que le moment propice pour se manifester. Didier Tonato et Aurélien Agbénonci auront réussi le pari d'une grande mobilisation et surtout d'avoir montré la voie à suivre aux acteurs des autres départements pour une victoire écrasante aux prochaines élections.
Cokou Romain COKOU.
En marge du Sommet International pour le Développement de l'Électricité en Afrique (SIDE-AFRICA), le ministre de l'énergie du Bénin, Dona Jean-Claude Houssou et ses homologues de la Côte d'Ivoire et du Niger, ont visité le site de construction de la centrale thermique de Maria-Gléta 2, vendredi 07 décembre 2018.
Au terme d'une séance d'échanges dans la salle de réunion avec le coordonnateur du projet, Emérick Tokoudagba, la délégation a été conduite sur les lieux pour visiter les différentes installations et équipements. La centrale thermique, apprend-on, est déjà à un taux de réalisation physique de 81% et de 99% en taux de déploiement du matériel.
« Nous avons profité de ce sommet pour montrer concrètement les résultats qui commencent à prendre corps suite à la détermination et la volonté du président de la République, Son Excellence Patrice Talon », a déclaré Dona Jean-Claude Houssou.
Le ministre ivoirien de l'énergie, Thierry Tanoh a remercié son homologue du Bénin pour la visite du site. Pour lui, ce site va augmenter la capacité de production du Bénin, et on ne peut que s'en réjouir tant sur les plans social et économique.
Après la visite du site, la délégation conduite par le Ministre Dona Jean-Claude Houssou s'est rendue au Bénin Marina Hôtel de Cotonou pour la cérémonie de clôture du SIDE-AFRICA 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
BLOC REPUBLICAIN
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CONGRES CONSTITUTIF
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PARAKOU, 08 décembre 2018
LISTE DU BUREAU POLITIQUE
N°
Nom et Prénoms
ABIMBOLA Jean-Michel
ABIOLA François
ABIOSSE Razack
ADAMAZE Bibiane
ADAMBI Sam
AKOWANOU Mathias
AKAKPO Vincent
AKPONNA Paulin
AKPOVI Eustache
ANANI Joseph
ATCHAWE Dominique
BABA MOUSSA Maryam
BAGOUDOU Adam
BAKO ARIFARI Nassirou
BANGANA Gilbert
BIO TCHANE Abdoulaye
DAGNIHO Rosine
DEGLA Benoît
DENDE Affo
DEOU Gilbert
DOSSOUMOU Eugène
ESSOU PAscal
FAFOUMI Raymond
FAGBOHOUN Kara épouse ADJAHO
FALOLA Alice
FATOLOU Rachidathou
GBADAMASSI Rachidi
GBAHOUNGBA David
GBENAMETO Jonas
GBENOU Paulin
GBIAN Robert
GOMINA Malik
GOUNOU Abdoulaye
HEHOMEY Hervé
HOUDEGBE Octave Cossi
HOUINGNIBO Bernard
HOUNGUE Jean Baptiste
HOUSSOU Jean Claude
KASSA Barthélemy
KATE Sabaï
KORA GOUNOU Zime
MATHYS Adidjatou
MIGAN Jacques
OKOUNDE Jean Eudes
OKOUNLOLA André
SADO Nazaire
SAH Lazare
SCHANOU Sofiath
SEIBOU Hassan
SINAMBOU Maïmouna
TOGNI Cyprien
TOHOYESSOU Félix Semassa
TOKO Charles
TOUNGOUH Zourkaneyni
VIDEGLA Auguste
YAHOUEDEHOU François Janvier
YOUSSOUFOU Bida Nouhoum
ZINSOU Edmond
ZOUMAROU Walis
Le congrès constitutif du bloc républicain s'est déroulé ce matin à la place historique Bio Guerre de Parakou. Occasion pour des délégués venus de tous les départements de montrer leur fidélité au chef de l'État.
Il est né. Le deuxième parti d'envergure soutenant les actions du chef de l'État a vu le jour ce samedi 8 décembre 2018 à Parakou. En présence d'une forte marée humaine, l'accouchement a été sans défaut. Selon le ministre Abdoulaye Bio Tchané, " Nous sommes 80 partis et une centaine de mouvements politiques, à fusionner pour constituer le Bloc Républicain, un parti d'idéologie libérale". Il souligne néanmoins que " ce libéralisme se veut profondément enraciné dans nos valeurs culturelles empreinte d'humanisme". Une autre vision que prône ce parti né déjà avec des dents. Pour le ministre Bio Tchané " Notre conception de Républicain, est celle qui exalte la compétition, l'excellence, et la juste rétribution de l'effort de chacun". Ainsi, il fait savoir que "la conception de la Nation, de la société et de l'État que nous prônons au sein du Bloc Républicain repose sur des principes clairs". C'est alors qu'il fait ressortir les avantages de faire partir.du parti républicain. Selon Abdoulaye Bio Tchané, "Adhérer au Bloc Républicain, c'est faire le choix dun régime politique de démocratie pluraliste respectant l'État de droit et les droits de la personne humaine". Aussi, Adhérer au Bloc Républicain, dira-t-il, " c'est opter pour une volonté de paix et de concorde nationale prenant en compte notre histoire et la culture du peuple dans sa diversité". C'est aussi contribuer à l'avènement dun système économique de libre entreprise dans lequel l'État joue un rôle d'incitateur, de régulateur et de contrôleur. C'est dire que l'État doit développer une économie organisée rationnellement, assainie grâce à la lutte contre la corruption et l'impunité, respectueuse de l'environnement et assurant un développement harmonieux et durable. Pour lui c'est finalement être déterminé à défendre la Patrie et à vaincre face à tous les défis qui se posent à la Nation. Le ministre n'a pas manqué de rappeler que " tous ces principes se retrouvent dans notre logo qui présente sur fond vert, la carte du Bénin et un Cheval blanc cabré, symbole de compétition, de détermination, de victoire et de prestige.
" Le Parti Républicain est un parti résolument tourné vers l'avenir ! C'est dire que nous prenons toute la mesure des défis de notre temps et qu'il s'imposer à nous d'œuvrer à la mise en œuvre des solutions et mécanismes innovants permettant de les relever. Vous convenez avec moi que qui parle de défis contemporains, parle de l'avenir de la Jeunesse béninoise et de la nécessité de lui donner les moyens de prendre en main son destin, dans un monde de plus en plus globalisé et compétitif". Il se dit rassuré que chacun dans sa commune donnera le meilleur pour hisser haut ce bloc. Il souligne que " C'est un euphémisme que de dire que le défi est grand et les ambitions légitimes. Nous ne devons pas considérer le résultat de la création de notre parti comme une fin en soi. Bien au contraire, c'est le début dune marche, aux côtés du Chef de l'État, le Président de la République Patrice TALON".
*G.A.*
Le député Raphaël Akotègnon à la tête d'une forte délégation du Parti du renouveau démocratique (Prd), a pris part ce samedi 08 décembre 2018 à Parakou, au congrès constitutif du ‘'Bloc Républicain''.
A cette occasion, le porte-parole du Prd, Raphaël Akotègnon a salué avec enthousiasme la naissance du Bloc Républicain à qui il a souhaité longue vie et plein succès. Le regroupement des partis en bloc selon lui, est l'une des manifestations les plus tangibles de « notre volonté commune de simplifier l'échiquier politique ». Cette vision, portée par le président Patrice Talon, poursuit-il, est partagée par le Prd qui la prône depuis longtemps et qui y travaille à son rythme.
« Le Prd aurait pu être une des composantes de votre bloc. Les circonstances ne l'ont pas permis. Mais les circonstances ne sont pas immuables ; elles évoluent », a souligné le porte-parole avant d'ajouter qu'il faudrait se donner du temps, rien ne sert de courir, il faut partir à point, qu'un jour viendra. Paraphrasant ONDINE KHAYAT, il a signifié que ce jour là, « nous aurons vidé nos cœurs comme on vide un grenier. Nous aurons jeté les vieilles querelles qui l'encombrent encore, les tristesses qui prennent trop de place. Nous aurons teint nos cœurs de couleurs vives, quand les années les auront ternis ».
Saisissant l'occasion solennel du congrès, Raphaël Akotègnon, a, au nom du président Adrien Houngbedji, remercié les 20 députés du ‘'Bloc Républicain'' qui, par leur collaboration franche et loyale, lui ont permis de mener à bien son 3ème mandat de président de l'Assemblée Nationale du Bénin.
« Grâce à eux, et grâce aussi aux députés de l'Union Progressiste, cette législature a été une législature apaisée et productive », s'est-il réjoui.
Le premier questeur de l'Assemblée nationale a par la suite assuré que le soutien du Prd au président Patrice Talon et au Programme d'Action du Gouvernement (Pag), est un soutien déterminé et indéfectible. Le président Houngbédji et les députés Prd, insiste-t-il, en ont administré la preuve plus que quiconque depuis le début du mandat présidentiel. « Au delà des querelles de chapelle, restons unis, car nous appartenons tous à la mouvance présidentielle. Nous sommes ensemble » a rassuré le député Prd. Il a pour finir, souhaité que le congrès de ce jour soit suffisamment fécond et produise des résolutions qui renforcent la démocratie et l'État de droit. Car, ce n'est que de cette façon que le bloc gagnera sa place de choix sur l'échiquier politique national, a précisé Raphaël Akotègnon.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les enseignants du sous-secteur enseignement secondaire général seront bientôt évalués. C'est la décision du ministre Kakpo Mahougnon à travers une note à l'endroit des directeurs départementaux de l'enseignement secondaire et des chefs d'établissements.
La décision vient de tomber. Les 21 et 22 décembre 2018 puis du 7 janvier au 5 février 2019 seront mis à profit pour évaluer les enseignants que ce soient les vacataires, les contractuels ainsi que les Ape. C'est à travers sa note de service N°1850/MESFTP/DC/SGM/SGA du 3 décembre 2018 que le ministre entend faire un diagnostic intellectuel dans l'enseignement secondaire. Il faut préciser que c'est dans la cadre de la mise en œuvre de la politique éducative du Bénin et conformément à son engagement d'améliorer les performances du système éducatif du Bénin que le gouvernement a pris l'initiative à travers le ministère de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle de réaliser un diagnostic type intellectuel. Ceci selon la note adressée aux directeurs, de tous les établissements publics d'enseignement secondaire. Le ministre invite alors les enseignants à s'inscrire sur les listes ouvertes dans leurs établissements. Un enseignant ne pourra s'inscrire que sur une seule liste même s'il intervient dans deux établissements. En ce qui concerne la surveillance, il faut souligner qu'ils seront cooptés dans l'administration des autres institutions de l'Etat et non de l'enseignement. Tout en témoignant sa gratitude aux bureaux des Ape qui soutiennent le processus, le ministre Mahougnon Kakpo appelle tous les citoyens à se mobiliser pour la réussite de l'opération et l'atteinte des objectifs escomptés.
G.A.
Sa Majesté dah Aligbonon a rejoint la demeure éternelle ce samedi 08 décembre 2018 aux environs de 01heure du matin. L'homme que le monde des tradi-praticiens pleure aujourd'hui, est un grand prêtre du Fâ. Il a contribué à la formation de nombreux prêtres à la science divinatoire.
La ceremonie de son inhumation est déjà en cours. Conformément à la tradition, il doit être dans les heures qui suivent sont décès.
F. Aubin AHEHEHINNOU
(Par Roger Gbégnonvi)
Leurs dirigeants ne leur disent pas que si leurs révoltes en chaîne finissent par être entendues et satisfaites peu ou prou, c'est parce que d'autres sont interdits de bien-être par les textes de la civilisation et par les actes induits par ces textes. Enfermés dans le village mental de l'analphabétisme, les Africains ne peuvent analyser le mécanisme qui les laisse à la traîne alors qu'on étale au-dessus d'eux des textes nombreux aux très bonnes intentions.
Les 17 articles de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le 16 août 1789, ne comportent certes pas tout, mais ils n'envisagent surtout pas l'abolition de l'esclavage. N'étant pas des êtres humains, les Noirs esclaves ne pouvaient pas être concernés par les droits de l'homme, pas plus que par la théorie du droit naturel. Le texte-lumière de la Mère des Révolutions a fait l'impasse sur les Nègres souffrants en régime d'esclavage. Plus tard, Napoléon 1er trouvera si saugrenue l'abolition de cet esclavage qu'il renverra les Noirs à leurs chaînes. La Déclaration universelle des droits de l'homme en 30 articles par l'ONU, le 10 décembre 1948, reconnaît et approuve, à l'alinéa 2 de l'article 2, l'existence de ‘‘pays ou territoire… indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté''. En 1948, pour l'ONU, les peuples ‘‘soumis'' devaient le rester. Certes l'article 4 enfonce une porte ouverte en affirmant l'interdiction ‘‘sous toutes leurs formes'' de l'esclavage et de la servitude. Mais en 1948, l'ONU n'assimile pas à une servitude la colonisation d'un pays par un plus fort que lui. Entre ces deux grandes Déclarations des droits de l'homme, la française et l'universelle, s'est glissé, en 1848, le Manifeste du parti communiste, venu ‘‘souder en un seul bloc les forces vives du prolétariat d'Europe et d'Amérique''. Bien évidemment, Marx et Engels n'ont aucun mot pour les Noirs esclaves travaillant à enrichir l'Europe et l'Amérique. Ce n'étaient pas des hommes mais des bêtes de somme contribuant à grossir le capital. Créateur des idées éclairant le monde, l'Occident ne comptabilise pas le travail du bétail. Fidèle à l'idée du Nègre-bétail, le général de Gaulle créa en 1960 la Françafrique qui, au travers du franc CFA et des ‘‘accords secrets'', maintient sous tutelle les pays africains naguère colonies françaises, leur enlève le pain de la bouche, et les livre de très bon cœur à ‘‘l'action humanitaire''. Si depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, de Gaulle est le grand inspirateur de la politique française, la Françafrique par lui instaurée est la Bible de tout politicien français patriote. Pour la grandeur et le bonheur de la France, Macron ne supporte pas le clivage droite-gauche, Mélenchon ne supporte plus la Cinquième République, Le Pen ne supporte pas les étrangers, et surtout pas les Noirs. Mais pour la grandeur et le rayonnement de la France, patriotisme oblige, tous supportent la Françafrique, c'est-à-dire le franc CFA et les ‘‘accords secrets'' qui font de l'Afrique la vache à lait de la France, autant que terre de galère, enceinte d'épidémies et de guerres idiotes.
Or l'on cache aux Français cet aspect de l'âpre vérité. Nul n'ose expliquer aux ‘‘Gilets-Jaunes'' et à leurs semblables révoltés que, clochards dans une France coupée de l'Afrique, ils ne pourraient rien revendiquer, car ils doivent en partie leur train de vie à une Afrique fabriquée canard boiteux par de Gaulle et maintenue tel par ses successeurs. Mais à force de travailler à faire boiter les canards tout en se maintenant à leur tête pour paraître grande, heureuse et admirée, la France pourrait devenir, elle-même, canard boiteux. Il faut craindre la claudication de la France-Afrique. On n'est peut-être pas loin de l'effondrement du cheval avec celui qui le monte. Il est donc urgent que la Françafrique s'engage sur la voie du bien-être partagé. Il est urgent, pour l'Afrique et pour la France, de ‘‘faire quelque chose pour le bonheur'', Albert Camus dixit. Quelque chose pour le bonheur de tous en France-Afrique.
C'est pour leur autonomisation que la 26 ème édition de la journée internationale des personnes handicapées a connu encore d'innovations. Ainsi, du 6 au 8 décembre, les talents artisanaux de ceux-ci ont été révélés à travers la deuxième éditon de la foire d'exposition-vente au Stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou.
" Autonomiser les personnes Handicapées et assurer la participation et l'égalité". C'est le thème choisi pour célébrer la 26ème édition de la journée Internationale des personnes Handicapées. Il faut préciser que cette année, l'accent est une fois de plus mis sur l'égalité et la chance de toutes les personnes Handicapées tout en révélant les différents talents des personnes Handicapées artisans. Comme activités ayant couronnées cette célébration, il y a la deuxième éditon de la foire d'exposition, de vente d'articles et autres ouverte du jeudi 6 au samedi 8 Décembre au Stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou. C'est en accord avec la Fédération des Associations de personnes Handicapées du Bénin, que Handicap International vient de tracer le nouveau chemin à suivre pour leur réelle autonomisation.
On y trouve des produits variés exposés aux publics de Cotonou et ses environs. Entre autres, des colliers, des chaussures, des meubles jardins artisanaux, des produits cosmétiques, des volailles ( poulet, lapins..) des amuses bouche et bien d'autres, tous fabriqués par des personnes en situation de Handicap. Très satisfaits de la pérennisation de cette initiative d'exposition d'articles de Personnes Handicapées, une vaingtaine de personne Handicapée, et venues de plusieurs centre de Formation artisanale de Cotonou et de ses environs ont reconnu de justesse l'importance de cette organisation.
G.A.
Un cas de fièvre hémorragique à virus lassa a été détecté dans le département du Borgou. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin à l'opinion publique au cours d'un point de presse tenu dans la soirée de ce vendredi 7 décembre 2018.
« Le jeudi 6 décembre 2018, la Direction départementale de la santé du Borgou a notifié au ministère de la santé un cas suspect de fièvre hémorragique à virus lassa admis au centre hospitalier universitaire départemental de Parakou », a indiqué le ministre de la santé.
Selon le professeur Hounkpatin : « Il s'agit d'une patiente âgée de 22 ans environ, ménagère résidant à Tabérou au Nigeria. Le début de ses malaises remonte au 23 novembre 2018 au Nigeria, par une fièvre avec vomissement, fatigue et diarrhée. Face à la persistance de ces signes malgré les soins reçus, elle a décidé de rentrer au Bénin le 29 novembre 2018 où elle fut hospitalisée au centre hospitalier universitaire départemental de Parakou. Le diagnostic de fièvre hémorragique à virus lassa a été évoqué et des prélèvements sanguins ont été réalisés ».
Le vendredi 07 décembre 2018, le résultat de laboratoire a confirmé la fièvre hémorragique à virus lassa et la patiente a été isolée et mise sous traitement spécifique. Pour l'instant, les personnes ayant été en contact avec elle son nombre de 03.
« (..) la surveillance épidémiologique a été renforcée pour la détection rapide de tout autre cas suspect y compris au niveau communautaire ainsi que la recherche de personnes ayant eu des contacts avec la patiente », a informé le professeur Hounkpatin.
Ce dernier rassure toute la population que : « les mesures de santé publique en cours permettront d'endiguer rapidement cette flambée ».
Akpédjé AYOSSO
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurélien Agbénonci était face à la commission des finances de l'Assemblée nationale, le jeudi 6 décembre 2018. Objectif, présenter le budget de son département pour l'exercice 2019.
Le Programme spécial de construction, de rénovation et d'acquisition des chancelleries et résidences des ambassadeurs du Bénin, le Projet de renforcement de la diplomatie économique, le Projet de promotion de la culture et du tourisme béninois à l'extérieur et le Projet d'amélioration de la qualité des services consulaires. Tels sont les grands chantiers auxquels fera face le ministère des Affaires étrangères et de la coopération en 2019. Tout ceci avec un budget évalué à plus de 28 milliards 300 millions FCFA. Un budget de défis tant dans le département ministériel que pour les missions diplomatiques du Bénin à l'étranger.
Ledit budget a été élaboré conformément au Document pluriannuel de Programmation des Dépenses (DPPD) 2019-2021 relatif au Programme d' Actions du Gouvernement (PAG).
Il est a précisé que l'année 2018 a été favorable pour le ministère puisque des résultats encourageants dans la mise en œuvre des programmes budgétaires en matière de mobilisation de ressources par source (bilatérale et multilatérale) et par nature (dons et prêts) ont pu être obtenus.
Entre autres domaines ayant été impactés au cours de l'année budgétaire 2018, il y a la santé, les changements climatiques, l'agriculture et l'élevage, l'entrepreneuriat, l'alimentation, l'eau et l'assainissement, le tourisme, la culture et patrimoine.
Le ministère des Affaires étrangères à travers ce budget entend impacter plus de domaines conformément à la vision inscrite dans la programme d'actions du gouvernement.
G.A.
Le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a été, ce vendredi 07 décembre 2018, l'invité de Frissons Radio. Le président de l'alliance Abt s'est prononcé sur certains sujets d'actualité, notamment la nouvelle charte des partis politiques et a rappelé les ambitions du Bloc Républicain.
Les députés de la 7ème législature ont voté la loi no 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Pour le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, c'est une charte qui fait de l'assainissement. « Elle n'apporte pas de restrictions nouvelles, nous sommes toujours dans le contexte démocratique fixé par la constitution dont nous souhaitons une consolidation. Il y a plus de 200 partis aujourd'hui qui sont tous de petites tailles », a-t-il déclaré. Selon lui, pour que les partis puissent exercer leur rôle dans un système démocratique, il faut que ces derniers soient plus grands, solides, et participatifs.
A la question de savoir si pour les grands partis cette fusion ne se fait pas avec un peu de frustration, le président de l'alliance ABT a souligné que « Même si au départ, il y a un certain renoncement, il faut accepter comme moi, de dissoudre quelque chose qui vous a permis pendant plus de 08 ans pour certains, plus de plus de 10 ans pour d'autres, de faire votre chemin politique ».
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement pense que ce renoncement vaut la peine puisqu'il est question de participer à la construction d'un système partisan plus solide dans le pays. « Je lis beaucoup plus d'enthousiasme (...) auprès de ceux qui ont adopté la démarche avec nous », a-t-il ajouté.
Aux dires du ministre d'Etat, l'opposition trouvera son compte dans cette réforme et elle doit travailler dans cette direction. Pour que l'opposition puisse s'exprimer d'une voix beaucoup plus forte, explique-t-il, il faudra qu'elle aussi accepte certaines consolidations.
« Demain, ceux qui de l'autre côté ont des vues différentes des nôtres devront accepter de se mettre ensemble pour pouvoir peser le même poids », a suggéré Abdoulaye Bio Tchané.
Les Républicains, un courant de pensée
Selon, le ministre d'Etat, les Républicains sont caractérisés par le libéralisme, la compassion, la recherche de la compétition ; toutes sortes de valeurs qui sont plus proches d'eux.
C'est un bloc solide à la naissance qui compte plus de 6 000 adhérents, plus de 100 partis, une trentaine d'élus à l'Assemblée nationale, des dizaines d'élus communaux et des centaines d'élus locaux.
L'alliance ABT, informe le président du parti, apporte plus de 1200 élus locaux et plus de 60 élus communaux. Quant aux égos, il signale que cela ne manquent pas dans les partis. « Vous avez des gens qui viennent avec des ambitions individuelles. Il faut savoir les gérer ».
S'agissant de la problématique de la confection des listes pour les prochaines élections législatives, le ministre d'Etat révèle que « ça va être un moment pour tester la capacité des uns et des autres à rester ensemble. Toutefois indique-t-il, « nous partons avec un avantage important ».
« Nous construisons tout ceci en étant au gouvernement, en étant au pouvoir. (...) nous avons la possibilité avec le soutien du chef de l'Etat d'assurer aux uns et aux autres des compensations qu'ils n'auraient pas, s'ils n'étaient pas choisis comme candidats à la députation », a confié le président de l'alliance ABT.
Pour ce dernier, après les élections, il y a beaucoup de choses qu'on peut faire pour participer à la construction du pays. Certains annonce-t-il, seront dans le gouvernement, les institutions, et d'autres dans la vie civile pour participer à la construction du pays.
Le Bloc Républicain prend l'engagement de faire avancer la démocratie. « Nous sommes pour la démocratie dans notre pays, nous sommes pour la liberté d'expression », a-t-il formulé.
Au sujet des appréhensions de l'opinion publique sur la formation du bloc du Sud et du Nord Abdoulaye Bio Tchané a confié qu'il y a eu beaucoup de travail dans ce sens pour éviter cette situation.
« Le parti Républicain n'est pas le parti des gens du Nord et le parti Progressiste n'est pas le parti des gens du Sud, vous trouverez dans ces deux partis, dans ces deux blocs des gens du Nord et des gens du Sud », a-t-il clarifié.
Il a salué cette initiative du chef de l'Etat. Pour lui, le président Patrice Talon est le leader de ceux qui pensent qu'il faut cette réforme du système partisan.
S'agissant des sorties de l'ancien président de la République Boni Yayi, ces derniers jours sur le terrain, le ministre d'Etat a avoué qu'il n'est pas inquiet.
« Nous sommes des démocrates et nous laissons y compris nos adversaires profiter des libertés démocratiques qui sont offertes à chacun de nos compatriotes », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané
Pour le ministre d'Etat, l'ancien président ne pourra pas les empêcher d'avoir un bon score lors des prochaines élections législatives.
Le congrès constitutif Bloc Républicain est prévu pour ce samedi 08 décembre 2018, à la place Bio Guerra de Parakou.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a été accueilli dans la soirée de ce vendredi 07 décembre 2018, par une forte population dans la cité des Kobourou.
Le ministre d'État, accompagné de plusieurs ministres du gouvernement, a effectué le voyage dans le cadre du congrès constitutif du Bloc Républicain prévu pour ce samedi 08 décembre 2018, à la place Bio Guerra de Parakou.
Les militants et sympathisants ont tenu à renouveler leur attachement à Abdoulaye Bio Tchané dès son arrivée.
Après cet accueil chaleureux, le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a rendu des visites de courtoisie aux têtes couronnées, sages et dignitaires religieux de la ville.
Le congrès constitutif du Bloc Républicain s'annonce sous de bonnes auspices.
Akpédjé AYOSSO