L'Assemblée générale de l'ONU a ratifié ce mercredi 19 décembre 2018 à une très forte majorité le Pacte mondial pour les migrations, dénommé ‘'Pacte de Marrakech''.
Le traité qui est destiné à renforcer la coopération internationale pour une « migration sûre, ordonnée et régulière. Le document a été entériné à Marrakech (Maroc), lors de la conférence intergouvernementale sur les migrations, le lundi 10 décembre, par 164 pays sur les 193 membres des Nations-Unies.
152 pays ont voté ce mercredi aux Nations-Unies pour le Pacte de Marrakech tandis que 12 autres se sont abstenus. Parmi les pays qui ont voté contre il y a les Etats-Unis, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne et Israël.
Le Pacte sur les migrations avait déjà été adopté en juillet dernier par l'ensemble des membres de l'ONU à l'exception des Etats-Unis.
Le texte a été entériné le 10 décembre à la Conférence de Marrakech par 164 pays.
Dans son message lu par le chef du gouvernement, lors de ce sommet, le Roi Mohammed VI a rappelé que "Le défi de cette conférence est de montrer que la Communauté internationale fait le choix d'une solidarité responsable au sujet de la question de la migration. Pour ce faire, il lui appartient de respecter pleinement le droit souverain de chacun de ses membres à déterminer et à mener sa propre politique migratoire". Il a ajouté que aucun pays ne peut, à lui seul, faire face à ces enjeux. Or, s'il n'y a pas d'alternative à la coopération, il n'y a pas, non plus, d'alternative à l'action. ''La Conférence de Marrakech est, avant tout, un appel à l'action'', a souligné le message du Souverain.
Le Pacte de Marrakech qui n'est pas un texte contraignant prône entre autres la défense des droits humains, des enfants, la reconnaissance de la souveraineté nationale. Il met l'accent sur les différentes options de coopération : échanges d'informations et d'expertises, intégration des migrants. Il prône aussi l'interdiction des détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.
Protéger les droits humains des migrants
Le texte, qui porte formellement le nom de « Pacte de Marrakech sur les migrations », nécessitait une ratification à New York comme pour tout texte entériné hors du siège des Nations-Unies.
Quelques mois avant sa ratification par l'ONU, une quinzaine de pays avaient émis des réserves sur le Pacte pour diverses raisons. Il s'agit des Etats-Unis, de l'Autriche, de l'Australie, de la Bulgarie, du Brésil, du Chili, de l'Estonie, de la Hongrie, de l'Italie, de la République tchèque, de la République dominicaine, de la Lettonie, de la Pologne, de la Slovaquie, de la Slovénie et de la Suisse.
Le pacte « n'affecte en rien la souveraineté des Etats », a déclaré ce mercredi la présidente de l'Assemblée générale de l'ONU, Maria Fernanda Espinosa Garcès, qui considère le document comme « une boussole ».
Le document réaffirme « le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international ».
Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme approuvent ce traité historique que vient de ratifier l'ONU. Amnesty International, par exemple, demande que « les Etats qui ont adopté le Pacte mondial pour les migrations honorent leur parole et prennent des décisions immédiates pour protéger les droits humains des migrants ». L'Ong affirme que les pays qui ont refusé de ratifier le pacte sont responsables "des pires abus contre des migrants ces dernières années".
On compte aujourd'hui 258 millions de migrants dans le monde, soit 3,4% de la population mondiale. Plus de 60.000 migrants clandestins sont morts depuis 2000 lors de leur périple, selon l'ONU.
I.F.
En Conseil des ministres, ce mercredi 19 décembre 2018, le gouvernement a, entre autres, procédé, sur proposition des Ministres à 03 nominations dans trois ministères. Il s'agit des ministères de l'Economie et des Finances, de la Santé et celui des Affaires sociales et de la Micro Finance. Ces nominations se présentent comme suit :
• Au ministère de l'Economie et des Finances
Directeur de la Société des Patrimoines immobiliers de l'Etat, cumulativement avec ses fonctions actuelles : Monsieur Macaire AGBANTE
• Au ministère de la Santé
Directeur du Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l'Enfant : Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI
• Au ministère des Affaires sociales et de la Microfinance
Directeur de Cabinet : Monsieur Nicolas DANDOGA
Akpédjé AYOSSO
Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres, ce mercredi 19 décembre 2018, ont décidé de réformer le système d'immatriculation et de ré-immatriculation des véhicules en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, la simplification de la procédure d'immatriculation des véhicules à 4 roues est un volet de la nécessaire modernisation des formalités liées à la mise en consommation des véhicules et à l'allègement des pièces administratives y relatives. Les réformes engagées dans le secteur comportent le double avantage de satisfaire les attentes des automobilistes et de renforcer la sécurité des autres usagers de la route.
Ainsi, à compter du premier trimestre de 2019, le délai entre le dépôt du dossier et l'obtention des plaques sera de 24 heures.
Selon le communiqué final du Conseil des ministres, ces réformes visent entre autres à supprimer le livret de bord dont la possession pour des raisons sus-évoquées, devient superflue et les frais pour son acquisition sont donc supprimés. Aussi, pour éviter la rupture des intrants et accessoires d'immatriculation, et assurer la célérité des opérations de confection des plaques d'immatriculation, sera-t-il procédé à l'ouverture, à d'autres partenaires, des activités de confection des plaques, selon un cahier des charges qui en précisera les modalités.
Dès la mise en œuvre de la mesure, les plaques minéralogiques seront fixées sur les véhicules auxquels elles sont affectées, à la diligence des propriétaires, par des prestataires de leur choix après l'accomplissement des formalités d'immatriculation. Mais en attendant, sur une période de 6 mois, l'administration en charge des transports terrestres continue d'assurer l'édition et l'impression des cartes grises.
F. A. A.
Pour répondre aux déballages de Guy Akplogan devant la CRIET contre sa personne, l'ancien ministre des travaux publics et des transports, Nicaise Fagnon, à travers une publication sur sa page facebook informe que l'attribution du marché de l'aéroport est antérieure à sa nomination. « Ils ont tiré à terre. La construction de l'aéroport de Tourou avait déjà été attribuée à l'entreprise Colas un an avant ma nomination. Ce ne sont que de fausses allégations et nous répondrons au moment opportun », rétorque Nicaise Fagnon.
Au deuxième jour du procès de Icc-Services et consorts à la CRIET, l'ancien ministre des travaux publics et des transports a été accusé d'avoir perçu 5 millions de francs CFA par semaine sur une période de près de 2 mois auprès des promoteurs de Icc-Services. L'objectif des sous remis au ministère, selon les déclarations de Guy Akplogan, visait à aider les promoteurs de Icc-Services à gagner le marché de construction de l'aéroport de Tourou dans la vile de Parakou.
F. A. A.
A la faveur d'un atelier tenu, ce mardi 18 décembre 2018, la Commission des impôts de la direction générale des impôts a validé de nouveaux manuels de procédures. Ce faisant, la direction générale des Impôts entend dynamiser la commission des impôts qui favorise une bonne collaboration entre le contribuable et elle.
Le directeur général adjoint des impôts, 1er vice-président de cette commission, Justin Agbikossi, a souligné lors de l'atelier qu'il s'agit d'un organe consultatif qui facilite la résolution des conflits fiscaux entre l'administration des impôts et ses partenaires.
Selon lui, plusieurs documents fondamentaux régissent la vie de cette structure et seront examinés à cet effet. Il s'agit entre autres selon le vice-président, du règlement intérieur, du manuel de procédures et du document intitulé ‘'Zoom sur la commission des impôts'' destiné à mieux faire connaître cette commission.
La validation de ces nouveaux documents permettra selon le directeur de cabinet du ministre de l'économie et des finances, Hermann Takou Orou, de faire face efficacement à l'un des défis majeurs de l'Etat qu'est la mobilisation des ressources pour le financement du Programme d'actions du gouvernement. La direction générale des impôts se doit d'optimiser le rendement fiscal de ses structures de gestion, de contrôle et de recouvrement de l'impôt, a-t-il indiqué. Il a fait observé que dans l'accomplissement de cette tâche, la Dgi et le contribuable ne se comprennent pas toujours au point où leurs contentieux donnent lieu à des conflits dont le règlement par les tribunaux prend plus de temps. D'où l'opérationnalisation de la commission des impôts prévue par le code général des impôts pour pallier ces difficultés.
Cette commission explique le directeur de cabinet, est composée non seulement des responsables des impôts, mais aussi du contribuable dont le patronat et l'ordre des architectes pour la rendre autonome.
Au regard du chemin parcouru, les enjeux du moment obligent selon Hermann Takou Orou à la rendre plus adaptée, performante et plus outillée pour son efficacité.
F. A. A.
Dans le cadre du dossier de placements hasardeux des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) à la Banque internationale du Bénin (Bibe), une banque en faillite au moment des faits, Laurent Mètongnon, précédemment président du Conseil d'Administration de la Cnss et ses coaccusés seront devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce jeudi 20 décembre 2018.
Après le report de l'audience du jeudi 15 novembre dernier, Laurent Métongon et ses co-accusés ont été condamnés à 5 ans de prison ferme. Une nouvelle audience va s'ouvrir ce jeudi 20 décembre 2018 devant les juges de la CRIET pour connaître davantage de ce dossier.
Selon Me Aboubacar Baparapé, un des avocats de la défense, au terme de la décision de la première instance, la Cour d'Appel devrait se saisir de ce dossier et juger en dernier ressort étant donné que les avocats de la défense ont fait appel. Le premier juge a déjà jugé Laurent Métongnon et consorts, a-t-il précisé. « La CRIET reprend pour quoi faire ? Est-ce à dire que la CRIET va revenir sur la décision de la première instance ? Ou elle va considérer la décision de la première instance comme inexistante ? Et reprendre et les condamner à 20 ans cette fois-ci ? », s'est interrogé l'avocat.
F. A. A.
Les magistrats et autres acteurs de la justice se sont retrouvés, les17 et 18 décembre 2018, à Grand-Popo dans le cadre de la validation de l'avant-projet du « Guide de déontologie du magistrat ».
Les assises ont été présidées par le Garde des sceaux, ministre de la justice.
« La justice est l'un des piliers essentiels de l'État de droit. Les magistrats, détenteurs du pouvoir de juger, assument en effet, des responsabilités quant à la liberté, l'honneur, la sûreté et les intérêts matériels de ceux qui vivent sur le territoire de la République. Ce rôle fonde les exigences que chacun peut avoir à leur égard.
Le comportement professionnel du magistrat ne peut dès lors être laissé à sa discrétion. Il est déterminé par la loi et obéit aux exigences de sa fonction », indique le préambule du guide élaboré. L'avant-projet du Guide de déontologie du magistrat a été étudié et adopté au cours de cet atelier ayant réuni les membres du comité d'élaboration du document sous la coordination de l'Inspection générale des services judiciaires et du Conseil supérieur de la Magistrature.
Le ministre de la Justice et de la Législation, Garde des sceaux, Séverin Quenum, souligne que l'importance de doter les magistrats d'un guide se justifie par le souci constant et contemporain d'indépendance du pouvoir judiciaire et de probité du juge. Le Conseil supérieur de la Magistrature, se servira de ce document comme un référentiel, d'une part et d'autre part une norme pour les magistrats. Ce sera aussi un guide pour les apprenants de l'Ecole de formation des professions judiciaires. Séverin Quenum, souligne que l'élaboration de ce guide pourrait être un code de déontologie en conformité avec les axes 1 et 2 du premier pilier du Programme d'actions du gouvernement qui visent le renforcement de la démocratie et l'Etat de droit. Il dit son satisfécit aux magistrats ayant œuvré pour l'élaboration du document. Le ministre de la justice pense que la notion de manquement au devoir, à l'honneur ou à la délicatesse du magistrat ne procède pas seulement du guide. Il estime qu'il est nécessaire de référer aussi à la jurisprudence en la matière. Me Quenum annonce qu'il sera aussi élaboré un guide pour les officiers et les greffiers.
« C'est un document très important », a indiqué le chef projet d'appui à la Justice. Rodrigue Adohinzin n'a pas manqué de saluer tous les participants pour dira-t-il, ''avoir marqué l'histoire par votre collaboration''.
G.A.
L'élaboration du projet « Alternatives pour l'écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique » est au cœur d'un atelier, qui a ouvert ses travaux, ce mardi 18 décembre 2018, au Bénin Royal Hôtel à Cotonou. Le coup d'envoi des travaux a été donné par le Directeur adjoint du PAM pour le Bénin et le Togo M. Aboubakar Koisha.
Le projet « Alternatives pour l'écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique » encore appelé au-delà du coton au Bénin entend aider les petits producteurs de coton et les institutions publiques de quatre pays africains à commercialiser des sous produits du coton et des produits issus de la production de cultures combinées du coton », a déclaré le directeur adjoint du PAM pour le Togo et le Bénin.
Dans le cadre du projet, quatre (04 ) sous produits du coton sont identifiés pour accroître les revenus des agriculteurs et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle chez les petits exploitants à travers la production, la commercialisation et la consommation. Il s'agit de l'huile de coton, du maïs, du sorgho et du niébé.
Pour Aboubakar Koïsha, ce projet offre des opportunités pour établir le lien direct entre la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ainsi que le Pnasi.
Un projet ambitieux du gouvernement béninois piloté par le PAM et qui repose sur la production locale.
Dans la mise en œuvre de ce projet dont les écoliers sont les principaux bénéficiaires, le PAM priorise les produits locaux. Ceci pour aider les petits agriculteurs à non seulement écouler leurs produits mais aussi à booster leurs revenus et surtout à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. L'ambassadeur du Brésil au Bénin, tout en félicitant le gouvernement du Président Patrice Talon, abonde dans le même sens. ‹‹ ‘'Alternatives pour l'écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique'' est un projet très important tant pour les producteurs de coton que pour les gens qui ont des besoins alimentaires au Bénin particulièrement les écoliers >>, a soutenu Luis Ivaldo.
La mise en œuvre de cette initiative dans les pays concernés à savoir le Kenya, le Mozambique, la Tanzanie en plus du Bénin sera à la charge de l'Agence de coopération brésilienne et du Centre d'excellence contre faim avec l'appui des bureaux locaux et régionaux du PAM.
Encadré
Zoom sur la mise en œuvre du projet au Bénin
''Alternatives pour l'écoulement des sous produits du coton et cultures auxiliaires en Afrique'' est le fruit de la coopération trilatérale signée entre le Centre d'excellence du Brésil (Abc), l'Agence brésilienne de coopération et l'Institut brésilien du coton (Iba). L'atteinte des objectifs de ce projet qui démarre en mars 2019 au Bénin passe par trois grandes étapes. Il s'agit selon les initiateurs, de la formation et du soutien des petits producteurs de coton pour la production et la commercialisation de sous produits du coton et la commercialisation de cultures secondaires sur les marchés publics et privés. Le projet prend aussi en compte la formation sur les échanges régionaux ainsi que la sensibilisation et la fourniture de soutien technique aux agences publiques responsables de l'agriculture et des achats institutionnels dans les pays partenaires.
Au cours des assises qui vont prendre fin, ce mercredi 19 décembre 2019, il sera également question de la validation de l'étude diagnostique du secteur coton.
Juliette MITONHOUN
Royal hôtel de Cotonou accueille depuis, lundi 18 décembre 2018, un atelier de formation de cinq jours sur le ''Mobile Data Collection and Analytics'' (Mdca). Organisée par le Programme alimentaire mondial (PAM) à l'endroit de son personnel et des Ong-partenaires de plusieurs pays, cette formation a été officiellement lancée par le Directeur Adjoint de la représentation du Pam au Togo, M. Aboubakar Koisha.
« Former le personnel du Programme alimentaire mondial (PAM) et ses Ong partenaires, qui s'occupent de la mise en œuvre sur le terrain à l'usage du ''Mobile Data Collection and Analytics'' (Mdca) mais aussi les outiller à mieux faire en temps réel », c'est l'objectif de l'atelier qui a ouvert ses travaux lundi dernier au Bénin Royal hôtel de Cotonou.
L'atelier regroupe le personnel du PAM venus de cinq bureaux ainsi que des représentants des Ong partenaires.
Le Mdca, l'un des dispositifs mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour suivre ses indicateurs et informer ses bailleurs et structures à l'interne, est un outil de collecte de données et de suivi évaluation des activités qui offre un gain en temps, une efficacité et une facilité dans les analyses et permet de mieux apprécier les progrès d'une part puis les difficultés et besoins réels à résoudre d'autre part. Pour ce faire, << Il est important pour le PAM de partager et de vulgariser le ''Mobile Data Collection and Analytics'' (Mdca) avec ses agents ainsi que ses partenaires pour qu'ils aient une maîtrise parfaite de cet outil tant indispensable pour l'atteinte des objectifs du Programme National d'Alimentation Scolaire Intégrée ( Pnasi) >>, a déclaré le Directeur Adjoint de la représentation du Pam au Togo, M. Aboubakar Koisha, à l'ouverture des travaux. Selon ses explications, le Mdca est déjà mis en application dans 24 pays et permet de collecter, d'analyser et de visualiser les résultats des activités du PAM. Au terme des assises, les participants une fois de retour à leurs postes vont pouvoir minimiser de façon significative les erreurs lors de la collecte et le traitement des données recueillies sur le terrain mais aussi rendre disponible les données en temps réel.
La formation se déroulera en trois étapes selon les organisateurs. Les deux premiers jours sont consacrés à la formation du personnel de l'agence. Les animateurs et superviseurs des Ong seront pris en charge mercredi et jeudi. Une descente des participants sur le terrain le vendredi 21 décembre 2018 va mettre fin aux travaux de l'atelier.
Le Mdca s'utilise uniquement sur tablette ou smartphone.
Juliette Mitonhoun
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurélien Agbénonci a reçu, ce mardi 18 décembre 2018, les copies figurées des lettres de créance de Mme Yenielys Vilma Regueiferos Linares, ambassadeur agréée de la République de Cuba près le Bénin avec résidence à Cotonou.
F. A. A.
Le conseil a demandé à ce que des dispositions particulières d'encadrement des frontières soient prises afin d'éviter la fuite des personnes inculpées dans le dossier. Cette décision survient après que les accusés évoquent une somme de 27 milliards FCFA emportés par des autorités.
L'information livrée par le promoteur de Icc-Services, Guy Akplogan, a été appuyée par Emile Tégbénou, le numéro 2 de la structure. Il déclare que cette somme qui était déposée à son domicile dans des coffres forts a été ramassée par quelques agents de la police avec l'aide de son soudeur. Emile Tégbénou n'a pas hésité à nommer les autorités qui seraient impliquées dans ce coup. Ces déclarations ont amené le conseil des victimes a demandé à ce que la Cour convoque tous ceux dont les noms sont cités par l'accusé et tous les membres des différentes commissions mises en place dans le cadre de ce dossier. Il suggère que la Cour prenne des dispositions pour empêcher ces personnes citées de quitter le territoire national. « N'ayons plus d'autres exilés pour qu'on dise que c'est des exilés Icc-Services », prévient Me Kassa.
« Ce n'est pas tous les noms cités qui seront cités par la Cour elle-même à son tour. La Cour va sélectionner, juger de l'opportunité de convoquer X ou Y cité par les accusés. Ce n'est pas mécanique la convocation », explique le président de la Cour, Edouard Dossa.
G.A
La Fondation Etisalat-Bénin poursuit ses oeuvres sociales. Après Covè, c'est autour des élèves de l'école primaire publique d'Iwoye de recevoir la visite de la délégation de la Fondation Etisalat-Bénin dont la mission est de semer la joie de Noël dans le cœur des enfants en leur permettant de passer les fêtes de fin d'année comme tous les enfants de leur âges dans la joie.
La secrétaire exécutive de la Fondation Etisalat-Bénin, Mme Dolorès Chabi Kao et son équipe se sont rendues ce mardi 18 décembre 2018, à l'école primaire publique de Iwoye, non loin de la ville de Kétou. Seul objectif, semer la joie de Noël dans les cœurs des enfants démunis. Les mains chargées de jouets, Dolorès Chabi Kao a égayé le cœur des élèves de cette école. « Nul n'a le droit d'être heureux tout seul », c'est le maître mot qui guide les dons de la secrétaire exécutive de la Fondation Etisalat-Bénin auprès des couches défavorisées.
Pour l'expédition de l'école primaire publique de Iwoye, la star de la musique béninoise, Zeynab, était aussi de la partie. De quoi donner du sourire aux enfants de cette école en cette période de la fête de Noël.
Au total, 110 élèves de cet établissement primaire publique ont reçu des jouets de toutes sortes adaptés à leurs différents âges.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Quelques images de la cérémonie
Les Conseils d'administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) se sont réunis, ce jour, mardi 18 décembre 2018 à Cotonou. A l'issue de cette réunion commémorative de la 22 ème anniversaire de la BRVM, le vice-président de la Chambre de commerce de la Côte d'Ivoire, Monsieur Parfait Kouadio KOUASSI a été élu à l'unanimité, nouveau Président du Conseil d'administration de la (BRVM) et (DC/BR) en remplacement du démissionnaire, le sénégalais, Pierre Atépa Gaudiaby dont la fonction n'est pas compatible avec ses ambitions présidentielles.
La réunion de Cotonou visait trois buts. La tenue de la session budgetaire, la commémoration du 22 ème anniversaire de la création de la BRVM et le point le plus important, le changement à opérer à la tête du Conseil d'administration.
Au terme de la réunion, le vice-président de la Chambre de commerce de la Côte d'Ivoire, Monsieur Parfait Kouadio KOUASSI a été élu nouveau Président du Conseil d' Administration de la (BRVM) et (DC/BR).
Le président sortant, Pierre Atépa a rappelé lors de la conférence de presse qu'il y a exactement 22 ans que la BRMV est née à Cotonou. Ce n'est donc pas anodin la tenue à Cotonou, de cette réunion. « (...) je me rappelle avoir promis au président de la République, Son Excellence Patrice Talon, lors de son élection que nous allons construire l'antenne nationale de la bourse à Cotonou », a rappelé Pierre Atépa.
« Dans l'après-midi de ce mardi 18 décembre, avec l'architecte conseil du Brvm, Mr Sossa, le terrain sera visité et dès les semaines qui viennent, un concours d'architecture va être lancé pour la construction à partir de 2019, de l'antenne nationale de la Bourse régionale des valeurs mobilières ici à Cotonou. », a-t-il précisé. Il a souligné que
Pierre Atépa Gaudiaby a également montré que depuis 4 ans, la bourse a excellé dans plusieurs domaines. L'un des éléments les plus importants, est la création du 3ème compartiment pour les petites et moyennes entreprises. A la demande notamment de la Côte d'Ivoire, la bourse est entrain de travailler sur un compartiment des matières premières pour la Côte d'Ivoire, a expliqué le président sortant. « Le bilan est éminemment positif », a-t-il indiqué.
Il a félicité le directeur général qui qui selon lui, est l'un des directeurs généraux les plus appréciés du continent.
En ce qui concerne le poids du Bénin sur le marché boursier, le directeur général du Brvm a souligné qu'en matière boursière, le poids d'un pays ou d'un groupe de pays peut s'apprécier à travers plusieurs paramètres. D'abord le nombre de sociétés cotées. « Au Bénin, il n'y a qu'une seule société cotée sur les 45 cotées à la Brvm. il s'agit de la BOA », a informé le directeur général.
Mais il a ajouté qu'il y a des interventions régulières de l'Etat Béninois sur le marché obligataire. Dans les douze derniers mois, « je suis venu ici coter deux emprunts de l'Etat du Bénin et cela montre la régularité et le poids du Bénin sur notre action obligataire », a-t-il rappelé. En dehors de ça, le 3ème paramètre, c'est les interventions des investisseurs béninois sur le marché. Et ces interventions, on les voit à travers les SGI qui sont installés au Bénin. Ils ont quand même une part non négligeable de marché en matière de cottage, a fait savoir le directeur général avant d'ajouter qu'il y a aussi la participation des investisseurs béninois aux emprunts obligataires dans la sous-région. « Le Bénin est l'un des pays les plus actifs sur notre marché, sur ces différents plans que je viens d'évoquer », a-t-il notifié.
« Dans certains pays, (Togo, Niger, Mali etc), il n'y a qu'une seule entreprise cotée », a-t-il indiqué
Le président entrant de la Brvm a rendu hommage à son prédécesseur sous le leadership duquel la bourse a aujourd'hui pris une dimension qui fait d'elle une bourse qui compte. « Nous sommes la 6ème bourse sur la place africaine et nous pensons que très rapidement nous allons franchir ce cap pour figurer parmi les 5 meilleures bouses africaines » a-t-il promis.
« Le Brvm se développe régulièrement. Le problème de la culture boursière dans nos économies, qui n'est pas suffisamment établi et pour laquelle nous travaillons activement, fait que c'est petit à petit que nous installons cette idée que la bourse est une alternative pour accéder à des ressources financières longue pour se développer et aussi pour être géré selon les normes » a souligné Parfait Kouadio Kouassi.
Aller à la bourse selon lui, c'est un peu se déshabiller complètement, être transparent dans la gestion et respecter l'ensemble des critères qui permettent de demeurer à la bourse. « Cela confère de la notoriété, cela confère un label », a-t-il indiqué.
Il préciser que l'élection du nouveau président de la Brvm fait suite à la démission du président Pierre Atépa Gaudiaby qui d'après ses explications est appelé par la jeunesse sénégalaise à se présenter aux prochaines élections présidentielles au Sénégal.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Social Watch Bénin a organisé le mardi 18 décembre 2018 à l'Infosec, un atelier de validation des rapports de suivi budgétaire au premier trimestre et premier semestre 2018 des ministères sociaux (Santé, éducation, affaires sociales). La cérémonie d'ouverture de cet atelier a été présidée par le Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin, Dieudonné HOUINSOU en présence d'un représentant du Chargé de la politique sociale de l'Unicef, Mr Koukpo.
Social Watch Bénin à travers la mise en œuvre de son partenariat avec l'UNICEF s'inscrit dans une dynamique de collaboration avec les différents ministères tels que le ministère de la santé, le ministère des affaires sociales, et les ministères en charge de l'éducation. Le but est d'œuvrer pour une meilleure exécution des budgets sectoriels et par ricochet celle des PTA avec efficience et efficacité pour le bien être des populations et plus spécifiquement des personnes vulnérables et des enfants. C'est dans ce cadre que le réseau a organisé le mardi 18 décembre 2018, un atelier de validation des rapports de suivi budgétaire au premier trimestre et premier semestre 2018 des ministères sociaux (Santé, éducation, affaires sociales). En effet, d'après le Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin, les secteurs sociaux dont ont la charge les ministères de l'éducation, de la santé et des affaires sociales méritent une attention particulière, car, ils jouent un rôle important dans l'amélioration de la situation des enfants du Bénin. IL a été question pour Social Watch dans ces rapports élaborés pour les comptes des premier et deuxième trimestres 2018 d'apprécier le niveau de mise en œuvre des PTA sectoriels à travers l'exécution du budget.
Cet atelier a offert l'occasion aux animateurs des groupes thématiques de Social Watch Bénin, de présenter aux acteurs des ministères, les résultats des rapports des leurs travaux de suivi budgétaire et de recueillir leurs observations techniques. C'était l'occasion aussi d'échanger autour des difficultés rencontrées dans l'exécution des budgets sectoriels 2018 et les préoccupations liées au PTA 2019 pouvant faire l'objet de plaidoyer par Social Watch auprès des structures de validation et de régulation du budget.
Rodolphe H.
Nouvelle Publication
Article publié le 20 juillet 2010
La sortie médiatique du candidat de l'Union fait la Nation sur l'affaire ICC-Services a suscité des réactions au sein de la mouvance présidentielle. A défaut d'un argumentaire de poigne pour contrer Me Adrien Houngbédji, les griots du régime du Changement n'ont trouvé d'autres voies de recours que l'intoxication pour calmer leur conscience. Ainsi, ont-ils tôt fait d'insinuer au cours de leurs diverses sorties médiatiques que le sieur Emile Tégbénou était originaire d'Adjarra et par conséquent militant du PRD. Un pur mensonge pour ceux qui connaissent l'histoire de ce dernier.
Emile Tégbénou directeur général Ouémé Plateau de ICC-Services aurait pu se faire appeler Emile Hounsoukpévi, comme ses autres frères Honoré, Joseph etc. Pour des raisons qu'on ignore, son père Abel Tégbénou Hounsounkpèvi a préféré que le jeune Emile porte Tégbénou et non Hounsounkpévi. Hasard de vie, ou signe des temps, ce natif de Glo-Digbé est le seul membre de sa famille à connaître un destin particulier parmi ses frères.
Qui est Emile Tégbénou ?
Forgeron de formation, Emile Tégbénou a connu une enfance particulière à Glo-Djigbé, son village natal. Décidé à sortir à tout prix de la pauvreté, il a pris durant toute sa vie des initiatives en matière de collecte de fonds. Il eut été un grand financier s'il avait eu la chance d'aller à l'école. De lui, les gens de sa génération retiennent, un homme plein d'initiative. Certains disent qu'il était né pour la collecte de fonds à travers les tontines classiques qu'il organisait à Glo-Yékon, Glo-Kpossouhoué et autres villages. C'est d'ailleurs à travers les tontines classiques qu'il organisait, qu'il fit la connaissance de monsieur Nicolas Houngbémey (Chef Agence ICC-Sèmè) et président Clcam/Akassato à l'époque. De sources crédibles, il serait recruté par ce dernier comme animateur. D'autres sources indiquent également qu'il était le chargé de mission de Nicolas Houngbémey connu sous le nom de ‘'tout chaud'' quand il était élève au CEG Abomey-Calavi. De la relation Emile-Nicolas, il faut retenir, qu'un prêt de 20 millions resté impayé avait été fait à Emile Tégbénou pour un projet de taxi-ville. Le pot au rose ayant été découvert, Nicolas Houngbémey fut viré de la Clcam Akassato et Emile Tégbénou est allé se refugier à Porto-Novo.
De la naissance de ICC-services
Dès la conception du projet ICC-Services, Guy Akplogan a fait recours a Ludovic Dohou. Compte tenu de l'expérience de son cousin germain en matière de collecte d'épargne, ce dernier lui fit appel. Par la suite, Nicolas Houngbémey, ami de vieille date d'Emile Tégbénou a rejoint le groupe. Ainsi, commençait l'opération de collecte des épargnes au sein de l'Eglise du Christianisme Céleste suivant le mode d'organisation des Clcam. A partir de 2007, l'activité s'est développée et a pris d'autres dimensions. En 2008, suite à une crise interne, les promoteurs de ICC-Services ont décidé de procéder à une décentralisation de leurs activités. Ainsi, les différentes régions du pays furent partagées à tour de rôle entre les promoteurs. Bien entendu, chaque promoteur avait son autonomie de gestion.
L'implication des Cauris
Dans le souci de protéger leurs activités, les responsables de ICC-Services ont été unanimes sur l'opportunité d'infiltrer l'appareil d'Etat. Ce qui fut rapidement fait. Chacun d'eux se rivalisait d'initiative en la matière. Quid dans tel ou tel ministère, quid dans telle administration ou l'entourage immédiat de Boni Yayi.
De sources crédibles, on apprend que c'est sur les conseils de l'ancien ministre de l'Intérieur, d'un ministre encore au gouvernement puis d'un chargé de mission du Chef de l'Etat que Emile Tégbénou a été conseillé de prendre la Direction de ICC-Services Ouémé Plateau. L'objectif de ces derniers était purement politique. « Emile, si tu parviens à contrer l'opposition dans l'Ouémé, nous te ferons député soit à Adjarra soit à Glo-Djigbé chez toi », a-t-il reçu comme mission.
On comprendra par la suite pour quelle raison Emile Tégbénou, une fois fortuné a commencé par faire des œuvres sociales dans son village natal à Glo-Djigbé en compagnie des députés Forces cauris pour un Bénin émergent, du maire de la localité et du ministre de l'Intérieur.
La mine d'or
En conseillant à Emile Tégbénou d'aller s'installer à Porto-Novo et périphérie, les Cauris ne savaient pas qu'il lui donnait la clé de la caverne d'Ali Baba. Alors qu'il voulait revenir à Abomey-Calavi pour laver son honneur par rapport à l'affaire Clcam. Finalement, il a dû y renoncer au profit d'Adjarra. Il ne peut en être ainsi car il y avait trouvé refuge après sa fuite d'Akassato.
En quelques semaines d'activités, Emile Tégnénou s'est retrouvé à la tête d'une fortune. Les contrebandiers d'Adjarra et les commerçants de Porto-Novo se sont retrouvés dans son portefeuille. Chaque semaine, plusieurs centaines de millions étaient déposés dans les Agences de ICC-Services à Porto-Novo et Adjarra. Emile Tégbénou s'est retrouvé aux Anges. Il était en surliquidité par rapport à Guy Akplogan et les autres. Dès lors, sa seule ambition était de détrôner Guy Akplogan puis se retrouver au Palais des gouverneurs à Porto-Novo comme le lui avait conseillé ses acolytes au pouvoir.
Dans cette optique, il a confié l'agence ICC-Sèmè à son vieil ami Nicolas Houngbémey. Contre toute attente, ce dernier découvre à son tour une nouvelle mine d'or, constituée cette fois-ci des épargnants nigérians. La vie devient belle. Les analphabètes devenus millionnaires. Tous les rêves sont alors permis. Le tandem Nicolas-Emile étant ainsi reconstitué, la prochaine bataille sera l'éviction de Guy Akplogan et l'exercice d'un mandat électif au cours de la prochaine législature afin de bénéficier de l'immunité parlementaire et de se mettre à l'abri. Avec l'argent, on peut tout faire.
Tégbénou le messie
Fort du soutien de ses appuis au gouvernement et à la présidence de la République, Emile Tégbénou a mis en branle la deuxième phase de son plan. Selon certaines sources, c'est dans la soirée du 31 juillet 2009, qu'il a dû renoncer à sa députation dans l'Ouémé au profit de l'Atlantique (Abomey-Calavi). Ainsi a-t-il entamé des sorties publiques en compagnie du maire de la Commune d'Abomey- Calavi et des députés FCBE dans les arrondissements. Le futur député de la localité préparait ainsi sa campagne à travers des dons de diverses natures, la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires. Dans l'arrondissement de Glo-Djigbé, dans la commune d'Abomey-Calavi, il a construit un château d'eau et offert plusieurs millions de francs CFA aux groupements féminins. C'est le nouveau messie. Les thuriféraires du régime du Changement venaient s'approvisionner en billets de banques frauduleusement collectés. Tous se jetèrent sur lui jusqu'à ce que la marmite tarisse, brisant ainsi les rêves du forgeron devenu financier.
Triste fin
Les conseillers ne sont pas les payeurs. Compte tenu des difficultés actuelles du sieur Emile Tégbénou, ses anciens amis le rejettent. Ils trouvent qu'il est natif d'Adjarra, le village d'origine du leader du PRD et non de Glo-Djigbé. Ce faisant, ils ont oublié que c'est sur leurs conseils qu'il a choisi la direction ICC-Services de l'Ouémé-Plateau. Aujourd'hui, que le masque est tombé, les uns et les autres doivent apporter leur part de vérité. Malheureusement, comme c'est leur habitude, les valets du Changement refusent d'assumer leurs responsabilités dans cette scabreuse affaire.
Judicael ZOHOUN
Article publié le 20 juillet 2010}
Oussou Saka, membre du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf), est mis sous mandat de dépôt, ce mardi 18 décembre 2018. Il est inculpé dans l'affaire de tricherie sur l'âge de certains joueurs des Ecureuils Cadets U17. Cette décision fait suite à une rencontre que le procureur a eue à son cabinet ce mardi, avec le président de l'ASOS, gardé à vue dans le cadre du même dossier.
Le procureur de République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Mètonou, a décidé de déposer l'inculpé à la prison civile de Cotonou, pour des nécessités d'enquêtes.
L'audience est prévue pour le 08 janvier prochain chez le juge Rodolphe Azo.
F. A. A.
Le dossier ICC-Services ouvert, lundi 17 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), s'est poursuivi ce mardi avec des révélations qui compromettent l'ancien chef de l'Etat. Selon les déclarations faites ce mardi devant les juges de la CRIET à Porto-Novo, le PDG de ICC-Services a avoué que l'ancien président de la République Boni Yayi a fait emporter par hélicoptère plus de 27 milliards de francs CFA de chez l'un des promoteurs de la société.
« Nous n'avons jamais eu de problème pour payer nos clients avant la crise. Je souhaite qu'on pose la question au président Boni YAYI puisque c'est entre lui et mon confrère Émile Tégbénou que tout se passait. Au moment de la crise, ils sont allés chercher avec hélicoptère 27 milliards entassés dans des conteneurs dans la maison de Émile Tégbénou'', a déclaré le PDG Guy Akplogan devant la CRIET ce mardi.
Une information confirmée par le mis en cause lui-même. ‘'(…) c'est mon garde de corps qui leur a dit que je mets de l'argent à la maison. Ils ont par la suite ouvert toutes mes chambres et ont ouvert tous les coffres forts pour ramasser tous les avoirs que j'ai mis chez moi. C'est comme ça ils ont ramassé les 27 milliards 50 millions qui étaient chez moi. Après avoir ramassé les sous, ils m'ont ramené au commissariat central de Cotonou, et par la suite ils sont répartis à Cotonou avec les sous et m'ont déposé par la suite à la prison civile de Cotonou'', a détaillé Emile Tégbénou.
Ces déclarations des hauts responsables de ICC-Services montrent clairement les accointances entre l'ancien chef de l'Etat et les promoteurs de cette structure illégale de placement d'argent.
Même le Procureur Général près la Cour d'Appel de Cotonou au moment des faits ne nie pas la responsabilité de l'ancien président dans le dossier. '' J'avais à l'époque écrit un mémorandum pour expliquer le dossier Icc services et la connaissance que j'ai du dossier était clair. Le promoteur de Icc Services est bel et bien Monsieur Thomas Boni Yayi avec la complicité de ses collaborateurs. Mme Séverine Lawson a été un des principaux artisans de la tentative de coup d'Etat contre la justice dans ce dossier'', a confirmé le magistrat Constant Georges Amoussou.
Par ailleurs, les dépositions des inculpés indiquent aussi que l'argent des déposants servait à financer les activités politiques au profit du pouvoir du changement et de la refondation. La preuve est cette déclaration du sieur Tégbénou : ‘' Le président Boni Yayi m'a envoyé son beau-fils Tinkpon André aux fins de l'aider à financer les femmes chrétiennes dans tous les départements pour faire la promotion des actions du gouvernement. C'est finalement dans 10 départements que j'ai pu réunir des femmes que j'ai financé selon les instructions du président Boni Yayi''.
Mais là où le bât blesse, ce sont certaines déclarations tendancieuses du Procureur Général près la Cour d'Appel de Cotonou au moment des faits. M. Constant Amoussou qui dit ne pas connaître ICC services, reconnaît à la fin avoir placé 3 millions FCFA appartenant à sa femme, pour soi-disant comprendre comment fonctionne le système. La CRIET a réussi à l'amener à reconnaître qu'il connaissait le sieur Tégbénou qu'il allait le voir de temps en temps, même s'il précise que c'est dans le cadre d'une affaire de parcelle. Dans les déclarations du sieur Amoussou, les avocats ont relevé de nombreuses contradictions.
Contrairement à l'ex Procureur général, le ministre d'Etat Pascal I. Koupaki a fait sa déposition lundi dernier sans incriminer quelqu'un mais en se contentant de dire ce qu'il sait de l'affaire pour éclairer la lanterne des juges et de l'opinion publique.
Compte tenu de la complexité du dossier, il serait bien séant que l'ex chef de l'Etat Boni Yayi demande de son propre gré à être auditionné pour dire sa part de vérité sans attendre d'être convoqué par les juges. Il est vrai, l'ancien chef de l'Etat, compte tenu de son statut, n'a rien à craindre puisque la CRIET n'a pas compétence pour le juger. Elle peut juste prendre sa déposition et si éventuellement il devrait être inculpé, cela revient uniquement à la Haute Cour de justice qui a cette compétence.
Avec les révélations de ce mardi, l'affaire ICC-Services réserve encore de nombreuses surprises.
Les audiences se poursuivent ce mercredi
D. M.
« L'accès à la justice constitutionnelle en République du Bénin », c'est le thème de la conférence inaugurale présentée, ce lundi 17 décembre 2018, par Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle. C'était à l'occasion de la rentrée solennelle 2018-2019 de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l'Université d'Abomey-Calavi.
A cette occasion, le titulaire de la chaire, le professeur Noël Gbaguidi, a indiqué que la rentrée solennelle est une tradition universitaire qui marque formellement le démarrage des activités de l'institution qu'il a l'honneur de diriger. Noël Gbaguidi n'a pas manqué de rappeler les objectifs de la chaire qui est de promouvoir un système intégré d'activités de recherche, de formation, d'information. Depuis 20 ans, souligne le professeur, l'institution a œuvré au renforcement du capital humain à travers des programmes de Master recherche en Droit de la Personne et de la démocratie, Master professionnel en Management des élections, Master professionnel en Bonne gouvernance et démocratie, de formation doctorale et post-doctorale.
La rentrée solennelle 2018-2019 marque également les 20 ans d'existence de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle s'est déroulée en présence des autorités académiques, des universitaires, des étudiants et personnels de la chaire.
La date du 17 décembre 2018 marque les 20 ans de prestation de serment du Professeur Joseph Djogbénou en tant qu'avocat.
F. A. A.
Le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, Jacques Sambiéni, dans un entretien accordé à l'Abp, a informé que plus de 300 000 litres d'alcool frelaté ont été saisis dans les départements de l'Atacora et de la Donga en cette période de fin d'année.
Selon le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, plus de 100 000 litres sont déjà détruits et la procédure enclenchée pour la destruction de 20 000 litres.
Jacques Sambiéni a souligné qu'il s'agit d'un alcool qui ressemble à du Sodabi, mais en réalité, n'en est pas. « C'est un produit que les gens achètent souvent au Nigéria et mélangé à d'autres ingrédients toxiques, ils parviennent à obtenir des produits avec des arômes et font croire qu'il s'agit du sodabi », a-t-il précisé.
Suivant la procédure prescrite en la matière, plus de 100 000 litres de cet alcool ont été détruits, a notifié Jacques Sambiéni avant d'ajouter qu'une procédure est en cours pour les 200 000 litres restants ».
Dans le cas de cette quantité d'alcool saisie, il a souligné que la procédure a été simplifiée. « Lorsque le produit est saisi, le présumé délinquant prend en charge les analyses au niveau du laboratoire de pharmacologie et de toxicologie. […]. De même, « lorsque le produit présente les paramètres de toxicité on évalue le coût de la destruction qui est imputable au délinquant et avec le cadre de vie, on procède au constat d'avariété et de toxicité et puis avec le concours de la police on procède à la destruction », a précisé directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga.
F. A. A.
Les acteurs de la société civile se sont donnés rendez-vous au Bénin Royal Hôtel, ce Mardi 18 Décembre 2018, pour les premiers Etats Généraux de cette entité de la société. C'est le Garde des Sceaux, Séverin Quenum qui a présidé la cérémonie d'ouverture de ces états généraux. Plus de deux cents délégué sont conviés à cette rencontre.
" Du recentrage du concept à la structuration et à la professionnalisation des OSC pour un développement efficace ". Tel est le thème de ces assises de Cotonou.
Onze ans après l'atelier de recentrage tenu à Cotonou, les acteurs de la société civile se retrouvent pour réfléchir sur la participation de cette couche de la société, aux actions de développement. Ils vont non seulement définir les nouvelles orientations, pour une meilleure implication de la société civile dans les actions politiques mais aussi analyser les facteurs qui freinent l'implication de la société civile dans le développement du pays par rapport à l'agenda des ODD.
Le directeur du Centre de Promotion de la Société Civile, Yolou Bamisso, a présenté les défis auxquels fera face la société civile béninoise, et les enjeux de cette rencontre.
ll a souligné que la participation de la société civile aux actions de développement du Bénin reste une préoccupation du gouvernement.
D'où la signature d'une convention avec l'Union Européenne, conduisant à la mise en place du Repasoc.
La présidente du comité d'organisation de ces assises, souligne que c'est le séminaire de 2007 qui a défini les différentes composantes de la société civile. Celles-ci se voient confronter à plusieurs difficultés. Ce n'est qu'à l'issue d'une étude que les résultats ont défini les orientations majeures pour l'organisation desdits Etats généraux.
La promotion de la société civile sur tous les plans constitue l'une des visions des partenaires financiers, souligne le représentant de l'Union Européenne. Il a indiqué que le Repasoc entend renforcer la société civile béninoise qui est très dynamique et diversifiée.
Le cas des expériences électorales édifie bien les esprits parce que le Bénin a développé un savoir-faire dans le processus électoral. Il évoque les problèmes de gouvernance et de financement dont fait face la société civile béninoise.
Saluant l'Union Européenne à travers le Repasoc qui appuie énormément la société civile et l'engagement du FED, et du centre de promotion de la société civile, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum salue la grande mobilisation autour de l'organisation des assises. Il pense que la problématique actuelle vise à recentrer les actions de la société civile. Ceci dans le but de renforcer sa participation aux actions citoyennes. Soulignant que la société civile est à un tournant important de son histoire, il précise que le PAG a prévu le suivi et l'évaluation des trois composantes de la société civile. “C'est pour ça que la lutte contre la corruption est devenue une priorité pour le gouvernement. Les engagements portent déjà des fruits et les attentes du gouvernement sont grandes ", indique-t-il.
Giscard A.