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24 Heures au Bénin

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Pari gagné pour Libre Afrique et ses partenaires

Sun, 12/23/2018 - 20:30

Le concours d'essai " Ecrire la liberté" organisé par Libre Afrique Bénin a connu son épilogue, ce vendredi 21 décembre 2018. La cérémonie de remise de prix a lieu à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Ils sont dix nominés à séduire le jury par leur plume. Dans leur diversité, chacun a su épater le jury dans la profondeur de son argumentaire.
Le choix est porté sur eux pour défendre leur thématique en vue d'emporter le prix spécial André Quenum.
Dans son mot de bienvenue, le président de l'Ong Libre Afrique, Eugène Aballo, tout en remerciant les partenaires notamment la Fondation Atlas et Audace Institut d'Afrique qui sans eux cette cérémonie ne saurait connaître cette posture, salue les candidats pour leur sens élevé d'écriture. Il se demande si la liberté est encline à se laisser écrire au regard de la thématique du concours qui est " Écrire la liberté". Tel est selon lui la réflexion pensant au concours. " C'est dans cet esprit de liberté que nous avons décidé de laisser le choix des sujets ouverts", a souligné Eugène Aballo. Il avoue que " lorsque nous pensions le présent concours, nous n'avions pas mesuré l'engouement qu'il créérait plus tard chez les jeunes".
Sidéré par le nombre élevé de candidatures, le délai de clôture a donc été repoussé.
Du 30 novembre au 13 décembre, 102 candidats ont participé à ce concours.
Selon Eugène Aballo, les candidats n'ont pas démérité.
Il a noté des textes philosophiques plongés dans l'abstrait que des textes descriptifs ou a caractère de plaidoyer.
Pour l'initiateur, cela témoigne de la diversité des talents qui ont accordé une attention particulière à ce concours.
" Nous avions décidé de convier les candidats non nominés à une séance de formation à la méthodologie de rédaction de notre plateforme libreafrique.org afin de les insérer dans notre réseau international", a précisé M. Aballo.
Au terme de la délibération du jury, Efficace Ezéchiel Yanclo décroche le troisième Prix Frédéric Bastiat, composé d'un certificat et d'une enveloppe de 100 000 francs.
Le deuxième prix revient à Néhémie Kotobiodjo qui part avec un certificat et une enveloppe financière de 200 000 francs. Quant au premier prix, le mérite est accordé à Ibrahim Tchan. Ce dernier décroche un certificat et une enveloppe financière de 300 000 francs. En plus de cela, il part avec le trophée et une enveloppe de 150 000 francs pour avoir convaincu le jury du prix spécial André Quenum.
La première édition du concours Écrire la liberté prend fin après la remise d'attestation de mérite aux dix premiers.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'acte 2 pour la sensibilisation et la prévention contre le VIH/sida

Sun, 12/23/2018 - 18:51

La 2ème édition de « Porto-Novo music fitness » s'est déroulée ce dimanche, sur l'esplanade intérieure du Stade Charles de Gaulle à Porto-Novo, en présence du ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU initiateur de l'évènement. Pour ce 2ème acte placé sous le signe de la lutte contre le cancer de sein, le Ministre de l'énergie,a été soutenu par son homologue de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN.

Les ministres Dona Jean-Claude HOUSSOU et Benjamin HOUNKPATIN ont montré l'exemple ce dimanche matin, sur l'esplanade intérieure du stade Charles de Gaulle à travers le sport pour lutter contre le Vih/Sida. Les deux personnalités béninoises ont pris une part active à la deuxième édition de « Porto-Novo music fitness ».
Ils étaient plusieurs centaines participants à prendre part à cette randonnée sportive placée sous le thème « Que sais-tu de ton statut sérologique ? Parlons-en ».
Sous la conduite du coach Fabjento, les deux personnalités ont montré l'exemple en exécutant tous les mouvements au même que les participants.
Le ministre Benjamin HOUNKPATIN a expliqué que le sport est fondamental pour la santé. « Ce que vous faites, a-t-il dit à la jeunesse de Porto-Novo et environs, vous ne vous en rendez pas compte, mais c'est le premier médicament de tout ce qu'on peut vous prescrire à l'hôpital. », a-t-il affirmé avant de souligner :

« Quand vous faites du sport, vous garantissez la lutte contre toutes les maladies chroniques, notamment l'hypertension, le diabète, le stress qui est la source d'autres pathologies ».

Quant au thème du Vih Sida choisi pour cette 2ème édition de « Porto-Novo music fitness », le ministre de la santé a trouvé que c'est très intéressant. D'où tout son soutien aux organisateurs. « Nous sommes dans le mois de décembre. Le 1er décembre, nous avons célébré la Journée mondiale de lutte contre le sida. Mais pour moi, chaque jour est une journée de lutte contre le sida. Toute l'année entière doit être consacrée à la lutte contre le sida. C'est fondamental pour moi d'être avec vous pour porter ce message, surtout à la jeunesse pour qu'elle puisse s'engager dans la lutte contre le Vih sida », a-t-il expliqué.
Le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, quant à lui, a insisté sur la nécessité de prévenir le mal. De fait, il a exhorté chacun à se faire dépister gratuitement pour connaître son état sérologique. Egalement, suite à la demande des participants très enchantés, il a non seulement promis d'autres éditions de « Porto-Novo music fitness », mais surtout le perpétuer pour préserver la santé de ses concitoyens.
« Désormais, cette manifestation sera pérenne dans notre capitale. Nous voulons associer au sport différentes thématiques de la santé », a promis le ministre de l'énergie.

FINAFA H.

Categories: Afrique

Les innovations pour la promotion des PME, de l'emploi et de l'artisanat

Sun, 12/23/2018 - 16:04

Avec la loi des finances, Gestion 2019, le Président Patrice TALON, avec le concours de son Gouvernement, a fait le choix clair de renforcer les conditions favorables à la création de richesses et d'emplois pour permettre à la jeunesse de prendre en main les générations futures. C'est la suite logique de sa vision exprimée le 22 Décembre 2017 à Porto-Novo devant la Représentation Nationale dans son message sur l'Etat de la Nation : « La relance économique engagée par mon Gouvernement mise sur le développement des PME et la promotion de l'emploi dont j'ai confié désormais la charge, à plein temps, à un département ministériel. ».

A cet effet, outre les actions prises en charge par le Ministère des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion de l'emploi, de nouvelles mesures ont été prises dans cette loi en faveur de la jeunesse entreprenante et des PME. Il s'agit entre autres de :

Recruter un effectif de 5.154 jeunes dans la fonction publique, en complément des 8.637 prévus au titre de 2018 ;

Doter la jeunesse d'un fonds d'appui à la mise en place des startups pour 1.000.000.000 F CFA en 2019 ;

Investir dans les filières cibles techniques et professionnelles pour accroître l'employabilité des jeunes. La priorité en 2019 est donnée à la formation aux métiers du bois, à l'agriculture et au tourisme et à la mécanique auto. Il est prévu au budget 2019 pour la prise en compte de cette activité, des crédits d'un montant de 1.000.000.000 F CFA ;

Améliorer la taxation des micros et petites entreprises avec la réduction de la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA. La mesure engendre pour l'Etat, un effort financier à hauteur de 1.000.000.000 F CFA.

Ces mesures viennent s'ajouter à celles prises en 2018 en faveur des PME et qui ont été reconduites pour l'année 2019. Par ailleurs, cette Loi des Finances est celle d'opérationnalisation des projets phares et structurants dans plusieurs domaines, particulièrement dans les domaines de la santé, du cadre de vie, de l'éducation, de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures de transport, du sport et des infrastructures marchandes.

Ces grands chantiers ouverts représentent des opportunités d'affaires pour les PME (y compris celles du secteur de l'artisanat) et d'emploi pour la jeunesse béninoise. C'est pour ça que le MPMEPE envisage de mettre en œuvre, à partir de janvier 2019, un programme d'urgence pour l'adaptation de la main d'œuvre locale aux besoins et exigences du marché, ceci dans toutes les localités du Bénin.

Categories: Afrique

Des chiffres qui confirment la renaissance agricole au Bénin

Sun, 12/23/2018 - 15:00

Pour la relance du secteur de l'agriculture, le gouvernement béninois s'est lancé à travers son programme d'action, des défis. Entre autres, la gestion de la fertilité des sols, la promotion des filières phares, la mécanisation de l'agriculture, la réduction de la malnutrition et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L'Etat béninois s'est aussi engagé dans le renforcement des services de recherches agricoles, les ambitions sont multiples. Deux ans après le lancement du PAG en son volet agriculture, les statistiques agricoles parlent sont éloquentes.

Maïs local

Campagne 2016-2017 : 500.719 tonnes

Campagne 2017-2018 : 706.054 tonnes

Maïs amélioré

Campagne 2016-2017 : 875.964 tonnes

Campagne 2017-2018 : 808.860 tonnes

Riz

Campagne 2016-2017 : 281.428 tonnes

Campagne 2017-2018 : 361.336 tonnes

Manioc

Campagne 2016-2017 : 3.892.287 tonnes

Campagne 2017-2018 : 4.078.558 tonnes

Culture maraîchère

Campagne 2016-2017 : 730.728 tonnes

Campagne 2017-2018 : 734.224 tonnes

Coton

Campagne 2016-2017 : 451.000 tonnes (premier record)

Campagne 2017-2018 : 597.986 tonnes (deuxième record)

Campagne 2018-2019 ; Une prévision de plus de 700.000 tonnes (un troisième record en vue)

Anacarde
Campagne 2016-2017 : 97.518 tonnes

Campagne 2017-2018 : 110.117 tonnes

Ananas
Campagne 2016-2017 : 30.3887 tonnes

Campagne 2017-2018 : 316.276 tonnes

L'agriculture dans le développement économique d'une nation, tient une place importante. Au Bénin, elle occupe une part importante de la population active et génère 35% du PIB national. Depuis le lancement du programme d'action du gouvernement il y a deux ans, d'importantes innovations ont permis de booster le secteur. Sur le terrain les résultats s'observent. Les gouvernants restent déterminés à poursuivre et surmonter les goulots d'étranglement liés au développement du secteur.

Categories: Afrique

Une révolution verte en perspective [PAG AN2]

Sun, 12/23/2018 - 14:34
Voir en ligne : HGb1mTIs6WQ
Categories: Afrique

Des avis partagés à Cotonou et Abomey-Calavi

Sun, 12/23/2018 - 02:05

Le dossier Icc-Services, l'un des plus grands scandales financiers qu'a connu le Bénin dans l'histoire de son évolution, fait l'objet depuis ce lundi 17 décembre 2018, d'une audience retransmise en direct sur les ondes de la radio nationale et divers autres canaux à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Des personnalités de hauts rangs défilent depuis devant cette nouvelle juridiction créée sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture pour connaître du dossier aux fins de situer les responsabilités. Après avoir suivi les différentes déclarations, quelques citoyens rencontrés à Cotonou et à Abomey-Calavi livrent leurs impressions.

Selon Jonas Ahouangbè, conducteur de taxi-moto à Abomey-Calavi, l'ouverture de ce dossier témoigne de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon de connaître la vérité et permettre aux populations qui ont été victimes de cette vaste escroquerie, d'être remboursées. C'est qui s'est passé dans cette affaire poursuit-il, n'est pas facile. « Des familles ont perdu leurs fortunes, d'autres ont été disloquées, des couples ont été séparés, des gens sont décédés », a déploré le conducteur de zémidjan. Indexant ceux qui y voient une récupération politique, Jonas Ahouangbè estime que même après des centaines d'années, si un gouvernement cherche à connaître de ce dossier et à situer les responsabilités, ce sera la bienvenue car, seul le pouvoir d'Etat peut vraiment trancher. Il a par ailleurs émis le vœu qu'au bout du procès et des enquêtes, le plus important est que les spoliés puissent entrer en possession de leurs sous.

Même avis que son confrère Jean Mèdébaho. Pour lui, les populations n'auraient pas été aussi grugées, si le pouvoir d'alors n'avait pas donné sa caution aux promoteurs de Icc-Services. « On les a vus plusieurs fois reçus en audience par le chef de l'Etat, leurs rencontres ont été médiatisées et tout le monde a vu. Comment veut-on que les populations doutent encore de ces gens-là ? », s'est-il interrogé. Depuis le moment où la crise a éclaté, explique le conducteur de taxi-moto, aucun déposant ne pouvait s'attaquer directement à un promoteur pour réclamer ses sous. Pour dénouer la crise, une commission d'enquête a été mise sur pieds, les gens ont été recensés mais au finish, d'autres structures ont remboursé leurs épargnants mais Icc-Services n'a remis aucun rond à l'un de ses déposants. Des biens ont été saisis et vendus, qu'a-t-on fait de tout ça ?, s'est interrogé Jean Mèdébaho. « Il faut que le peuple connaisse la vérité », a-t-il insisté regrettant que des choses comme ça se passe dans un pays sous le couvert des dirigeants, des gens censés protéger les populations.

Davènon Michel, étudiant en 2ème année de linguistique à l'Université d'Abomey-Calavi pense pour sa part qu'un rebondissement de cette affaire est nécessaire pour que le peuple connaisse la vérité. Mais le contexte dans lequel cela est survenu et la tapage médiatique qu'on en fait laisse croire qu'on veut rendre des coups politiques et multiplier le nombre d'exilés et de détenus politiques. Nous sommes à l'approche des élections et c'est à croire que le gouvernement cherche à intimider certaines personnes dans l'opposition. Pour un dénouement définitif de cette crise, il suggère que le gouvernement se patiente, laisse les élections se dérouler correctement comme il le faut et après se penche sur ce dossier.
Au regard du montant élevé de la somme mobilisée par les promoteurs de Icc-Services, Davènon Michel pense que le remboursement d'une telle somme aux spoliés relève d'une utopie. Il souhaite tout de même que la lumière soit faite sur la question et que les différents acteurs impliqués soient punis.
Pour son camarade Rostand Kouho, l'objectif final de tous dans cette affaire, c'est le remboursement des gens qui ont été grugés. Si après tout ces déballages devant la CRIET, on ne rembourse pas les populations, ce serait dommage.

''Aucune affaire ne donne autant de bénéfice''

Selon Arouna Lassissi, enseignant du primaire à Abomey-Calavi, la saisie du dossier Icc-Services par la CRIET n'est pas en soi une mauvaise chose. Ce dossier est un grand scandale financier dans lequel beaucoup de Béninois ont perdu leurs ressources. Mais au lieu de penser au remboursement des spoliés, se désole-t-il, les dirigeants en ont fait un dossier politique. Examinant la période où la CRIET s'est saisie du dossier, il estime que c'est une façon d'amener les opposants du régime en place à fuir. Quand il est question de vrais problèmes qui touchent la vie des populations, poursuit-il, il faut en faire du sérieux. « La façon dont la CRIET rend ses décisions, ne présage pas d'un dénouement objectif et sûr de ce dossier », a souligné l'enseignant.

Pour Bruno Montcho, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi, c'est de la distraction politique, les politiques sont entrain de nous distraire. « Objectivement, la finalité, c'est quoi, est-ce qu'on veut payer les gens ? ça va se faire comment ? De quelle manière ? », s'est-il interrogé. Pour lui, les Béninois aujourd'hui ont d'autres soucis.
Cette affaire selon lui, est un dossier que même les victimes ont déjà oublié. Si c'est pour se donner des coups politiques, ça c'est la politique et les acteurs concernés selon l'enseignant, vont s'en donner autant qu'ils le veulent.

Bruno Montcho craint cependant la banalisation de l'institution judiciaire. La perception que les citoyens ont de cette institution n'augure pas selon lui, d'un lendemain meilleur. « Même si un bon travail veut se faire, à travers ce procès de la CRIET, l'écho que cela donne dans l'opinion ne permet pas de donner une légitimité à ce qui sortira de là », a-t-il souligné.
Le sociologue spécialiste des questions de déviances a par ailleurs précisé que la responsabilité de l'Etat à certains moments devrait se limiter. « Est-ce que c'est l'Etat qui a orienté les gens là-bas ?, s'est interrogé Bruno Montcho qui rappelle que la Côte d'Ivoire aussi a connu une affaire comme ça mais que l'Etat s'était désengagé. Il reconnaît tout de même que du point de vue du rôle régalien de l'Etat, si celui-ci manque à son contrôle, il y a de la déviance, et lorsque les déviances surviennent, il faut que chaque acteur prenne la mesure de la situation. Le dossier tel que c'est entrain d'être gérer, selon lui frise une certaine théâtralisation et les hommes politiques sont entrain de nous occuper. « Les acteurs de la justice se banalisent, les institutions judiciaires sont banalisées et ça ne nous donne pas la crédibilité nécessaire d'avoir confiance en notre justice », regrette Bruno Montcho.

Selon Agathe Mahougnon, revendeuse, c'est la recherche de gain facile qui a amené les gens à déposer leurs sous aux promoteurs de Icc-Services qui les ont bien escroqués. « Pour tout commerce, on doit viser son bénéfice », a souligné la revendeuse. Mais lorsque cela atteint une certaine proportion, il faut déjà commencer à se poser de questions, a-t-elle indiqué.
Le pays dans lequel nous sommes rappelle la revendeuse, est un pays de droit. « Les avocats se sont déjà saisis du dossier, si on les rembourse, ils vont remercier le Seigneur, dans le cas contraire, ils vont garder une fois pour toujours la leçon qu'aucun commerce ne donne autant de bénéfice », a précisé Agathe Mahougnon.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le mouvement Agir Whenusu adhère au bloc PRD

Sun, 12/23/2018 - 01:44

A l'issue du congrès constitutif tenu, ce samedi 22 décembre 2018, à Banigbè dans la commune d'Ifangni, le mouvement Agir Whenusu a annoncé son appartenance au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Selon les responsables dudit mouvement, cette adhésion a été rendue possible grâce au dynamisme du maire André Toudonou Zannou.

Le président du mouvement Agir Whenusu, Anselme Aguemon, a salué l'engagement du chef de l'Etat, à faire développer la République du Bénin. Pour les membres du mouvement Agir Whenusu, soutenir le président Patrice Talon, « c'est travailler sur le terrain, c'est aller écouter la détresse des populations pour leur apporter assistance et solidarité. C'est vivre avec eux, c'est travailler à donner espoir à ceux qui sont en difficulté ».
Pierre Kotin, représentant de la section PRD-Ifangni a confié aux membres dudit mouvement qu'ils ont le soutien indéfectible du PRD. Il les a invités à être confiants et de savoir qu'aucune intimidation ne viendra d'où que ce soit pour les faire disperser du terrain. « Avec Agir Whenusu, le PRD se renforce », s'est-il réjoui.
Selon les membres du mouvement Agir Whenusu, c'est le maire André Toudonou Zannou qui les inspire à travers son plein amour pour la population et sa bienfaisance.
« Il est prêt à se sacrifier pour les jeunes, les femmes, les étudiants, les orphelins et les démunis. C'est ici le lieu de lui dire merci publiquement pour les efforts constants qu'il fournit pour le mieux-être commun », a déclaré le président Anselme Aguemon.
Le mouvement Agir Whenusu adhère ainsi officiellement au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Imorou Bouraima met en oeuvre le rêve du gouvernement Talon

Sun, 12/23/2018 - 01:29

Le gouvernement Talon ambitionne un lendemain radieux pour les sports au Bénin. Raison pour laquelle de nombreuses réformes ont été entreprises depuis l'avènement du régime du Nouveau départ sous l'égide du ministre Oswald Homeky, qui s'est entouré de jeunes dynamiques au nombre desquels Imorou Bouraima, directeur du sport et de la formation sportive.
En organisant le tournoi inter centres de formation de football, ce jeune directeur veut mettre en oeuvre la politique du développement du sport du gouvernement. Ainsi depuis le 16 décembre, les jeunes de 15 à 17 ans croisent les crampons sur le terrain synthétique du stade municipal de Lokossa.
Depuis le 16 décembre, les centres de formation sur le territoire du Bénin se sont regroupés à Lokossa pour une compétition. Il y a au total 21 équipes dont 12 des moins de 15 ans et 9 des moins de 17 ans. L'objectif de ce regroupement est d'assurer une pépinière certaine pour le football béninois. Le directeur du sport et de la formation sportive a fait d'une pierre deux coups car parallèlement à la compétition, les encadreurs ont subi une formation sous la conduite d'un expert FIFA.
Ce jeune directeur met tout en oeuvre pour accompagner la politique du gouvernement dans le développement du sport roi.
Avec cette évaluation des centres de formation et la formation des encadreurs, on peut espérer de lendemains meilleurs pour le football au Bénin. Le plus important reste le suivi de ces jeunes joueurs.
Avec la volonté affichée du directeur, le ministre Homeky peut se frotter les mains d'avoir placer à la place qu'il faut l'homme qu'il fallait.
La finale de ce tournoi est prévue pour le dimanche 23 décembre.
Le Bénin est résolument engagé sur la voie de l'excellence dans le domaine sportive.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Le réseau Social Watch-Bénin distingué

Sat, 12/22/2018 - 21:02

La Maison de la société Civile (MdSC) vient de reconnaitre les mérites du réseau Social Watch Bénin et de six autres organisations de la société civile.

A la faveur d'une cérémonie qui a eu lieu le vendredi 21 décembre 2018, à l'Infosec de Cotonou, elle a délivré au réseau, une attestation de labellisation pour sa crédibilité, son professionnalisme et la bonne qualité de sa gouvernance. En plus de l'attestation, Social Watch représenté par le vice-président du conseil d'administration, Victor GBEDO a reçu un trophée estampillé « Labelle qualité des OSC du Bénin 2018 », un chèque d'un millions de FCFA, et un vidéo projeteur.
Cette consécration est une reconnaissance pour l'ensemble des actions de veille citoyenne et de contrôle de l'action publique menées par Social Watch Bénin. Aussi, constitue-t-elle une invite pour le réseau à persévérer dans cette dynamique afin de maintenir haut, le standard du label ainsi obtenu.
Social Watch Bénin vient donc ainsi renforcer sa crédibilité auprès des partenaires sociaux qui l'accompagnent dans sa mission. Ainsi, s'ouvre donc pour le réseau, un boulevard pour de nouveaux partenariats susceptibles de contribuer à une gouvernance basée sur la transparence, la participation et la redevabilité effectives dans notre pays.
Signalons que, le référentiel de labellisation est construit sur certains critères fondamentaux, à savoir les prescriptions de la charte de la société civile, les règles de gouvernance interne au sein des Osc, les principes d'Istanbul et les orientations de la Déclaration de Paris.
R.H

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La fonction publique entièrement modernisée

Sat, 12/22/2018 - 18:32
Voir en ligne : -Yewgr_mceo
Categories: Afrique

Komi Koutché toujours en détention à Madrid

Sat, 12/22/2018 - 13:31

Une fausse rumeur a très tôt circulé après l'arrestation à Madrid, le 14 décembre, à l'aube, de l'ancien Directeur Général du Fonds National de la microfinance (Fnm), Komi Koutché faisant état de ce que, ce dernier détenait un passeport diplomatique togolais.
Il s'agit d'une fausse information qui a rapidement fait le tour du monde via les réseaux sociaux.

En réalité, lors de son arrestation dans la capitale espagnole, l'ancien Ministre des finances du Bénin était détenteur d'un passeport béninois.

Indexées par les autorités béninoises d'avoir délivré un passeport diplomatique à un l'ancien Ministre et opposant recherché, les autorités togolaises précisément celles de la Direction générale de la police nationale, ont adressé le 16 décembre, un courrier urgent à leurs homologues de l'Interpol espagnol. Et à la police espagnol de leur répondre le 17 décembre, dans un message confidentiel que « Komi Koutché était détenteur d'un simple passeport béninois (n° B 0606668) au moment d'être arrêté », a précisé la source.
En attendant d'être fixé sur son sort, le ministre Komi Koutché est bien gardé dans une prison de la capitale espagnole depuis le 14 décembre date de son arrestation.
L'arrestation de l'ancien Directeur Général du Fonds National de la microfinance (Fnm) fait suite à un mandat d'arrêt international délivré à son encontre par la justice béninoise et notifié à Interpol.
Pour rappel, Komi Koutché est recherché pour les malversations financières constatées au Fonds National de la microfinance (Fnm) pendant qu'il était le Directeur général.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

33 milliards FCFA pour mettre Cotonou à l'abri des l'inondations

Sat, 12/22/2018 - 12:50

Le ministre d'État chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé au nom du chef de l'Etat à la signature d'un accord de prêt entre le Bénin et la Banque Européenne d'investissement (BEI), ce vendredi 21 décembre 2018.
« Je suis particulièrement heureux de vous annoncer que ce jour vendredi 21 décembre 2018, j'ai supervisé, au nom du Président de la République Patrice Talon, la signature d'un accord de prêt de 33 milliards avec la Banque Européenne d'Investissement (BEI) », a écrit le ministre dans un message sur sa page facebook.
Une joie partagée au regard de la volonté des partenaires à accompagner le Bénin dans ses programmes de développement. Abdoulaye Bio Tchané souligne que « Ce montant constitue l'appui de l'institution à notre Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou ». Un programme qui, dira-t-il vise à sortir la ville de l'inondation dans les prochaines années.
Selon le ministre d'Etat, « Plus qu'une signature, la cérémonie de ce jour permettra à près d'un million deux cent mille compatriotes, d'être désormais à l'abri des inondations lors des prochaines saisons de pluie ». C'est dire donc que « le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou est aussi la clé économique de la ville et l'inclusion sociale de ses habitants ». Abdoulaye Bio Tchané indique dans son message que « Face aux nombreuses peines et souffrances de nos frères et sœurs de Cotonou, le Gouvernement a décidé dans son Programme d'Actions de mettre fin aux inondations dans la ville. Ce qui nous a conduit à l'organisation d'une table ronde à Paris, le 17 janvier de cette année, au cours de laquelle six Partenaires Techniques et Financiers (BID, BAD, Banque mondiale, AFD - Agence Française de Développement, BOAD - Banque Ouest Africaine De Développement Officiel et BEI) ont annoncé leurs engagements cumulés, d'un montant total de 238 milliards de francs CFA, soit 106% de nos attentes ». Il précise par ailleurs que « La BEI devient ainsi la deuxième institution avec laquelle nous avons bouclé les discussions ».
Loin de cette joie qui l'anime, le ministre exprime « la reconnaissance du Gouvernement du Bénin à la Banque Européenne d'Investissement pour la qualité du dialogue qui nous a permis de conclure les négociations sur ce Programme ».
Il rassure les populations de Cotonou que « les efforts se poursuivent pour démarrer les travaux dans ce cadre qui vont démarrer très rapidement en 2019 ».
Giscard A.

Categories: Afrique

L'ARCEP met en garde contre les dysfonctionnements sur les réseaux mobiles

Sat, 12/22/2018 - 11:30

L'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste n'entend pas baisser les bras devant les dysfonctionnements des services qu'offrent les opérateurs de téléphonie mobile. Une audition a été organisée, jeudi 21 décembre 2018, au siège de l'ARCEP, à Cotonou.
Fournir un service de bonne qualité. Tel est l'objectif visé par l'Autorité de régulation des communications électroniques de la poste. " Nous nous trouvons à la veille de deux importantes fêtes ou nous constatons une évolution exponentielle du trafic. C'est des données auxquelles les opérateurs doivent s'y attendre", a observé le président de l'ARCEP, Flavien Bachabi.
Pour lui, il n'y a pas question que les abonnées subissent ces dysfonctionnements. Selon le président de l'Autorité de régulation, les services fournis par les opérateurs laissent à désirer. " Les deux opérateurs ne fournissent pas de services de qualité", déplore-t-il. On note ajoute-t-il, "les dysfonctionnements répétés sur les deux réseaux". Flavien Bachabi souligne qu'il faut " le respect des droits d'informations et de dédommagement des consommateurs (service et prix).
Il attend des opérateurs le renforcement de la qualité des services pendant la période des fêtes. C'est d'ailleurs pour cette raison que le directeur souligne qu'en cas de non respect, l'ARCEP risque de procéder à leur mise en demeure.
Selon le président de l'ARCEP, les reproches faites à l'opérateur Spacetel (MTN) sont entre autres, Indisponibilité des plateformes rendant presque impossible l'activation des forfaits, les envois erronés des tickets de notification de rechargements de crédits, d'activation de forfaits. Il fait remarquer aussi des publicités intempestives dans les notifications des tickets de facturation des appels empêchant le bon suivi des niveaux de consommation des forfaits. Aussi, fait-il remarquer les difficultés d'accès à certains services notamment au service financier mobile d'une part, d'autres part, des notifications d'épuisement de forfait alors que des abonnés disposent encore de forfaits valides.
Flavien Bachabi dénonce aussi des publicités mensongères sur les offres de services qui presque n'existent pas en réalité.
Quant à l'opérateur Etisalat (MOOV), il lui est reproché l'Instabilité de la connexion internet sur le réseau et les difficultés d'accès à certains services notamment au service financier mobile.
Face aux récriminations de l'ARCEP, c'est le représentant du directeur général de MTN-Bénin, Serges Soglo, qui a d'abord planché. Celui-ci a donné des explications par rapport à l'indisponibilité du réseau rendant difficile l'activation des forfaits. " Nous avons procédé à une migration sur une nouvelle plateforme afin d'offrir une meilleure prestation. De cette migration, il y a eu plusieurs défis qu'on arrive à résoudre. Nous avions pris le soin d'informer la clientèle par rapport à la migration et les éventuels dysfonctionnements. Aujourd'hui, nous avons deux dysfonctionnements que nous nous attelons à résoudre", a expliqué Serges Soglo. Au niveau des notifications, il souligne que " nous avions eu des difficultés parce que le mode de calcul a changé complètement". En ce qui concerne la publicité, le représentant du Dg MTN promet d'apprécier avec ceux qui y souscrivent et d'y apporter des corrections. Serges Soglo a par ailleurs donné des précisions concernant Mobile money. ''Nous avons eu un dysfonctionnement que nous avons réglé dans un délai de deux heures. Nous nous attelons jour et nuit pour régler définitivement ces problèmes", a-t-il promis.
Pour les informations mensongères, il dit que "c'était une erreur de frappe qui a été corrigée une fois que le constat est fait".
Pour Ahmed Elattat du réseau MOOV-Bénin, " l'instabilité de l'Internet, c'est vrai mais cela est dû à l'extension avec les nouvelles installations". Il rassure l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste qu'iI y a une nette amélioration des services déjà. "Nous continuons de travailler pour régler totalement cette instabilité", affirme-t-il. Le représentant de MOOV reconnaît que les difficultés d'accès à l'Internet sont aussi liées à ces problèmes d'extension sur le réseau. ''Je vous rassure que l'équipe est à pieds d'oeuvre pour corriger", a-t-il promis.
Au terme des explications des opérateurs de téléphonie mobile, le président de l'ARCEP a reconnu que les dysfonctionnements sont liés aux migrations afin de donner de meilleurs services. " C'est l'occasion pour montrer aux consommateurs que l'ARCEP suit tout ce qui se passe sur les réseaux", a déclaré Flavien Bachabi.
Il ajoute que " les opérateurs qui sont des partenaires ne peuvent aller contre les intérêts des consommateurs. Nous allons tous s'y mettre pour que les moyens mis à notre disposition (textes) soient suivis", rassure-t-il.
Le président de l'ARCEP indique qu'il faut veiller à offrir des services de bonne qualité. " Nous souhaitons avoir de meilleures prestations et il faut que les consommateurs aient l'information relative aux divers problèmes", souligne M. Bachabi. Il martèle que " la prochaine fois ce sont les textes que nous allons appliquer ".
Giscard AMOUSSOU

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L'Intersyndicale des pharmaciens du Bénin salue la décision gouvernementale

Sat, 12/22/2018 - 10:19

A travers un communiqué en date de ce vendredi 21 décembre 2018, l'Intersyndicale des pharmaciens du Bénin salue la décision du gouvernement qui accorde une liberté conditionnelle aux directeurs des sociétés grossistes-répartiteurs de médicaments, détenus depuis le 20 février 2018. Il remercie le gouvernement, en particulier le chef de l'Etat Patrice Talon, le ministre de la justice et le ministre de la santé pour cette heureuse décision.
L'Intersyndicale a également exprimé sa gratitude aux avocats pour le travail abattu ainsi qu'à toutes les personnes qui les ont soutenus pendant leur séjour carcéral. L'Intersyndicale sollicite l'intervention du chef de l'Etat dans le rétablissement de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin et la poursuite participative des réformes en cours dans le secteur.
Par arrêté du 20 décembre 2018, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation a accordé une liberté conditionnelle aux directeurs des sociétés grossistes-répartiteurs de médicaments, détenus dans le cadre de la lutte engagée par le gouvernement du Nouveau Départ contre les médicaments contrefaits.
F. A. A.

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Les Lauréats de la BRVM FINTECH INNOVATION CHALLENGE connus

Fri, 12/21/2018 - 21:05

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a présenté les quatre lauréats de son concours "BRVM FINTECH INNOVATION CHALLENGE" sous la présidence de Monsieur Claude Isaac DE, Ministre Ivoirien de l'Economie Numérique et de la Poste.

Lancé du 18 septembre 2018 au 17 octobre 2018, le concours "BRVM FINTECH INNOVATION CHALLENGE" a enregistré trente-six (36) dossiers de candidature. Ces dossiers ont fait l'objet d'un dépouillement et d'un examen minutieux par un jury composé de spécialistes afin de présélectionner les projets innovants qui ont le potentiel de contribuer à relever les défis-métiers des services financiers dans la sous-région.
Quatre Projets ont retenu l'attention du Jury. Il s'agit des projets portés par Messieurs :
Eli Macaire ZOKOU de Côte d'Ivoire, TIBANK ;
William Têtê AMOUH du Togo, PAYCHAP ;
Brian Ifoni IDOSSOU du Bénin, RICHBOURSE ;
Cédric Arthur YAO de Côte d'Ivoire, FETISH.
Ces quatre lauréats bénéficieront d'un accompagnement de la BRVM et de ses partenaires NSIA BANQUE, Hudson & Cie, CGF Bourse et Atlantique Finance sur une période de 12 mois pour mener à bien leurs projets.
A travers son laboratoire des technologies financières, la BRVM souhaite accompagner le système financier sous-régional dans l'innovation et l'anticipation sur les disruptions futures.
Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, a saisi l'occasion de cette cérémonie pour « exhorter les acteurs du secteur financier, dans leur différents rôles et responsabilités, à accompagner activement le développement d'un environnement FinTech dans la zone UEMOA afin de créer un écosystème financier plus compétitif et plus inclusif pour les consommateurs, mais surtout plus à même d'impulser un développement durable des pays de l'Union ».
Pour rappel, le concours "BRVM FINTECH INNOVATION CHALLENGE" était ouvert aux jeunes talents, personnes physiques âgées de 18 à 40 ans ou startups établies dans la région UEMOA, qui étaient porteurs de projets innovants ou de thèmes de recherche d'intérêt dans la FinTech.

A propos de la BRVM
Portée sur les fonts baptismaux le 18 décembre 1996 à Cotonou (BENIN), la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la BRVM propose l'émission et la négociation de titres de créance (obligations).
La BRVM offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de cotation et de règlement des transactions à la fine pointe de la technologie. La BRVM est membre du Comité Exécutif de l'African Securities Exchanges Association (ASEA). Elle est depuis novembre 2016 classée dans la catégorie des marchés frontières par le MSCI.
www.brvm.org

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Emile Tégbénou fait des révélations tous azimuts

Fri, 12/21/2018 - 19:29

Les dépositions des sachants dans le cadre du procès ICC-Services se sont poursuivies, ce vendredi 21 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

A l'audience ce 5ème jour, Anki-Dosso Maïga, ex Directeur général de la police nationale (DGPN) est absent à l'appel alors qu'il devrait poursuivre avec sa déposition entamée, ce jeudi 20 décembre 2018.
Armand Zinzindohoué, l'ex ministre de l'intérieur n'a pas aussi répondu présent à l'appel.
Le sieur Emile Tégbénou, a été donc appelé à la barre. Dans sa déposition, l'accusé est amené à faire la genèse de ICC-Services. Selon lui, la structure ne fournissait que des services informatiques. En 2006, il y avait la société informatique ICC- Crystal qui mène des activités de formation et vente de matériels informatiques. C'est après que la collecte de fonds" tontine et épargne" a commencé et était beaucoup plus entre les frères et sœurs en Christ et les clients des services informatiques. En 2007, une agence a été ouverte à Malahoui.
Au début « Il n'y a avait pas beaucoup de clients parce que les gens doutaient de ce qu'on faisait », a déclaré Emile Tégbénou.
Dans les mois qui suivent, et surtout 2008, la collecte de fonds a pris d'ampleur. Les clients ont commencé à récupérer leur dépôt en plus des bénéfices. Des propos qui ont été confirmés par le PDG de la structure Guy Akplogan, ingénieur en informatique qui ajoute que ICC-Crystal est « une unité de production d'imagerie sur Crystal est basée à Abomey-Calavi ».
Les deux promoteurs n'ont pu donner le capital avec lequel ils ont commencé l'activité.
Guy Akplogan a précisé que les premiers intérêts ont été versés aux déposants le 1er avril 2008.
« Nous faisons d'autres activités avec les sous déposés par les clients, et c'est les revenus liés à ces activités qui nous permettaient de payer les intérêts des déposants. Au nombre de nos activités parallèles, nous avons : ICC-Cristal, de la scierie, l'agro pastoral, le forage etc.
La thèse selon laquelle c'est les sous déposés par les nouveaux déposants qui servent à payer les anciens n'est pas vraie », a défendu Emile Tégbénou. Il a ajouté : « Avant j'étais vendeur de pièces détachées et ma boutique était à Glo. J'avais des champs d'ananas, j'avais trois véhicules qui me ramenaient des sous. Donc, on n'avait pas commencé les activités les mains vides ».

Dans cette prouesse, en 2009, des agents du ministère des finances plus précisément la cellule de surveillance des activités liées à la microfinance ont fait une visite pour un contrôle d'agrément. « On a dit qu'on ne savait pas qu'il faut un agrément pour ces activités », a indiqué le sieur Emile Tégbénou. Avec la collaboration du responsable de la cellule de surveillance, Grégoire Ahizimé, des démarches d'obtention d'agrément ont été enclenchées.

220 millions FCFA payés pour avoir l'agrément
Suite à l'échec de deux tentatives, « un certain Nicolas Houngbèmé m'a appelé pour me dire que notre dossier est bon, et qu'il y a des frais qu'on devrait payer », a annoncé le promoteur de ICC-Services. Le sieur Ahizimé aurait pris une somme de 3 millions de FCFA. Quelques temps après, informe Emile Tégbénou, le sieur Ahizimé me dit qu'il y a encore une caution de 220 millions à payer avant d'avoir l'agrément. « J'ai donc compté les 220 millions dans un sac de ciment Dangoté », déclare-t-il. Cette somme a été remise à Nicolas Houngbèmè, contre une décharge.

Achille Gnonlonfoun serait l'auteur de la crise ICC-Services
Aux dires du sachant Emile Tégbénou, le journaliste Achille Gnonlonfoun est auteur de la crise survenue à ICC-Services.
C'est « le 1er avril 2010 que le journaliste Achille Gnonlonfoun de la radio Wêkê a annoncé que le président Boni Yayi a demandé aux clients d'aller retirer leurs sous sinon ils vont tout perdre », a révélé Emile Tégbénou.
Dans les heures qui ont suivi le communiqué, les clients ont envahi les agences pour retirer leur agent. « J'ai remboursé difficilement les clients ce jour-là ».
Le promoteur Tégbénou a confié qu'il a porté plainte contre la radio.
Selon ce dernier, le journaliste était de passage plusieurs fois dans son bureau lui demandant de l'argent. « La première fois, je lui ai donné 100.000 f et la seconde fois 100.000 f », a-t-il renseigné.

Boni Yayi - Tégbénou
A la question de savoir quelle amitié le lie à l'ancien président Boni Yayi, il a précisé qu'il l'a connu entre 2006-2007. « Il connaît beaucoup de choses de moi, il m'a aidé à avoir les papiers pour beaucoup de mes sociétés. C'est d'ailleurs lui qui m'a remis son frère Abou Salomon Yayi ».
« J'ai parlé de ICC- Services au président Boni Yayi au départ en 2007 donc il était bel et bien au courant de nos activités », a dévoilé le promoteur.
Quant au ministre Armand Zinzindohoué, le sieur Emile Tégbénou a confié qu'il l'a connu par le biais du Pasteur Guillaume Sogbossi, un client à ICC- Services. « Et à l'inauguration du château d'eau et à l'inauguration de l'église, je n'ai donné aucun sous à Armand Zinzindohoué », a-t-il précisé.
Le promoteur de ICC-Services a signalé avoir fait plusieurs actions à l'endroit de l'ex-président.
En effet, à la demande du frère du président, des calendriers ont été confectionnés à l'effigie de Boni Yayi avec une somme de 25 millions remis à l'imprimeur Tiburce Adagbè.
Emile Tégbénou a également donné son accord pour financer des regroupements de femmes religieuses dans tous les départements pour faire la promotion des actions du gouvernement. Cette activité qui lui aurait couté environ 50 millions chaque fois, a été financée dans tous les départements sauf le Borgou et la Donga.
Plusieurs autres financements ont été faits tels que 10 millions à l'endroit de Franck Kinninfo qui devrait gratifier les meilleures communes d'ordinateurs, Dimon Justin à qui le promoteur ICC-Services a donné 10 millions pour une activité du parti FCBE.
De même, le frère du président Abou Salomon Yayi et le pasteur Tinkpon lui ont proposé un prêt de 20 milliards au gouvernement. Un prêt qu'il n'a pas fait puisque relate-t-il « c'est par la suite que j'ai compris que c'est mon garde de corps qui leur donnait des informations sur mes avoirs ».

Port d'arme et garde de corps
L'accusé Emile Tégbénou a déclaré qu'il s'est rendu au bureau du commissaire central Pépin Adjovi sur invitation. « Il me dit que c'est le ministre Armand Zinzindohoué qui l'a instruit de prendre des dispositions par rapport à ma sécurité ».
Suite à cela, une inspection de sa maison a été faite. Il indique avoir choisi Victorin Akondé comme garde-corps, mais que le commissaire lui a proposé Prosper Gado qui était son beau-frère.
Selon le promoteur, pour la sécurité et la garde au niveau des agences les CRS percevaient de l'argent. Ces derniers prenaient 10.000 f par jour ainsi que leur patron. Pour la garde de sa maison, il payait 600.000 f par mois à l'Etat-major, 10.000 f par militaire (4 au total) et les gendarmes prenaient 20.000 f par jour (2 au total).
S'agissant des pistolets, le sieur Tégbénou a affirmé qu'il a le permis de port d'arme. Pour l'avoir, explique-t-il « j'étais allé voir d'abord le CB d'Adjarra au moment des faits. On m'a d'abord donné l'autorisation d'achat d'arme. J'ai aussi commandé deux pistolets à deux agents en uniforme. Finalement, c 'est le commissaire Waïdi Akodjenou qui m'a amené le permis de port d'arme dans mon bureau signé par le ministre Armand Zinzindohoué ».
Ce dernier et l'ex DGPN ont finalement marqué leur présence, à la CRIET.
L'ex DGPN Anki Dosso a fourni des preuves sur le permis de port d'armes signé par le ministre Zinzindohoué avec des documents d'archive.
L'audience a été suspendue par la Cour pour reprendre le 26 décembre 2018.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Football de Chacus parle de la prochaine visite du président de la FIFA au Bénin

Fri, 12/21/2018 - 18:30

Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf) a exprimé sa joie de voir fouler le sol béninois, le N°1 du football mondial.
Avec le président de la Fifa, il envisage de faire le point des projets goals et Forward 1.0 pour le cycle 2016 -2018. « Nous allons aussi évoquer l'avenir du football béninois et profiter pour lui exposer ma vision et les nouveaux projets pour lesquels nous souhaitons le financement de la Fifa dans le cadre du nouveau programme de développement Forward 2.0 », a souligné le président de la Fbf.
Mathurin de Chacus a par ailleurs rappelé que la Fédération béninoise de football a bénéficié pour le compte du programme Forward 1.0, la construction du Centre d'excellence de formation de Missérété de même que la pose du gazon synthétique du terrain de football et d'autres équipements sportifs pour un montant global estimé à 2.025.000 de dollars.
Durant son séjour au Bénin, Gianni Infantino sera reçu par les autorités du football au Bénin et par le président de la République.
F. A. A.

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La voie principale du site de pèlerinage pavée et électrifiée

Fri, 12/21/2018 - 18:00

Afin de permettre aux fidèles de l'église du Christianisme Céleste d'effectuer aisément le pèlerinage annuel à Sèmè-Kpodji, la voie principale qui mène sur le site du pèlerinage, annoncée pour être asphaltée, a été entièrement pavée et électrifiée. L'achèvement des travaux de cette voie permet aux fidèles, de se rendre aisément sur le site du pèlerinage. L'achèvement à temps des travaux de cette route dénote aussi de la volonté du pouvoir en place à faciliter les conditions de circulation aux fidèles de cette grande rencontre de prière.
Dans la perspective d'un bon déroulement de ce pèlerinage et en vue de mettre les fidèles à l'abri du virus Lassa, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin s'est rendu sur les lieux en vue des dispositions nécessaires à prendre pour éviter toute contamination à l'occasion de cette rencontre de prière.
F. A. A.

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Ce que les populations du Mono pensent du dossier ICC-Services

Fri, 12/21/2018 - 12:47

Depuis le 17 décembre est ouvert le procès sur le dossier ICC-services qui a fait beaucoup de victimes.
La réouverture de ce procès suscitent moults réactions au sein de la population béninoise. Dans le departement du Mono, ce procès est diversement apprécié.

Maurice Toundé Agbogla (Instituteur) << Il sera difficile de rembourser les spoliés >>

<< Par rapport à ce scandale, je pense que cest une bonne chose qu'on revienne sur cela pour nous dire tout ce qui s'est passé. J'ai aimé les différentes autorités qui ont décidé que tous les débats soient retransmis en direct sur des radios. Donc, ce que chacun d'eux dit de ce scandale, tout le peuple béninois est au courant. J'ai également apprécié la manière dont les débats sont conduits par les juges. Nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons appris ceux qui sont impliqués, autorités comme simple citoyens. Donc, celui qui a décidé de ressortir ce dossier, on ne peut qu'apprécier. J'en profite pour demander que les autres scandales comme PPEA2, CenSad et autres refassent surface. Toutefois, je ne suis pas optimiste quant au remboursement des spoliés à la fin de ce procès. Car je ne pense pas qu'on peut arriver à payer les spoliés parce que, avec ce qui se passe actuellement, où va-t-on trouver l'argent pour les rembourser étant donné que lEtat ne peut pas rembourser. L'Etat n'étant pas la structure officiel de ce scandale. Et donc, si j'ai des conseils à donner à des spoliés, c'est de ne pas trop attendre quelque chose de l'État. On peut juger pour punir et avoir de satisfaction mais ce n'est pas évident qu'on donne l'argent >>.

Thiamiyou Mouazime (Infirmier diplômé d'État) << La période est bonne pour régler cette affaire >>

<< Mes impressions sont bonnes par rapport à ce procès quand bien même je ne suis pas concerné. Je vois que si le droit peut être dit et que les gens puissent rentrer en possession de leurs fonds, ce sera une très bonne chose. Je ne peux qu'apprécier positivement car c'est une situation qui existe depuis fort longtemps et je pense que c'est une bonne période pour régler cette affaire. Au Bénin, que ce soit avant, pendant ou après les élections, les gens trouveront toujours quelque chose à dire. Donc, pour moi pourvu que la justice soit indépendante et dise le droit, c'est tout ce qui est important. >>

Sovissi Simon, (Enseignant, membre de l'Union Progressiste) << S'il y a des questions qui concernent Boni Yayi, il faut qu'il réponde >>

<< Par rapport à ce dossier devant la CRIET, je dirai dans un premier temps qu'il était nécessaire qu'un procès du genre se fasse pour que les spoliés sachent que la justice peut prendre ses responsabiltés et les situer dans un tel dossier. Dans un second temps, je dirai que beaucoup de gens peuvent se poser de questions sur le timing. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? Etant entendu qu'aucune science n'est au dessus de la politique et que toutes les sciences sont au service d'une politique donnée, moi je comprends aisément que chaque gouvernement a un timing pour chaque chose. Que ce soit maintenant ou après, l'intérêt in fine serait de rendre justice aux spoliés. Mais quand les gens pensent que c'est pour ternir l'image du Président Yayi, je réponds que chacun est libre de faire des spéculations. Et à ceux-là je retourne la question de savoir pourquoi Yayi n'avait pas fait ce procès avant de quitter le pouvoir surtout que c'est sous lui que c'est arrivé ? Selon moi, l'image de Yayi est terni quand son candidat a échoué aux élections. Il n'y a donc pas à s'attarder sur l'image de l'ancien président. S'il y a des questions qui le concernent, c'est possible qu'il vienne répondre. Nous voulons que notre pays soit un Etat de droit. >>

Innocent Winmayi (Enseignant, Responsible syndical) << S'ils ne sont pas capables de rembourser les sous, il vaut mieux clore ce débat>>

<< Nous sommes tous d'accord que le dossier ICC est un crime économique et que les auteurs doivent être châtier. Mais le moment auquel l'action est entrain d'être déroulée prête à confusion. On a comme impression que nous sommes à la veille des élections et on est entrain de chercher la tête des gens. C'est tout comme si on cherche coûte que coûte à trouver des charges au régime défunt lorsqu'on sait qu'en ces derniers temps, le président Yayi Boni a commencé par faire des sorties qui font peur au pouvoir en place et c'est pourquoi il est entrain de tout faire pour leur trouver des charges. Mais ce qui importe, s'ils ne sont pas capables de rembourser les sous, vaut mieux taire ce débat. Parce que les Béninois ont déjà conjugué cela au passé. Et la médiatisation à outrance de ce procès est la preuve de ce que nous disons, c'est-à-dire que c'est un procès politique. Sinon, il y avait eu des dossiers plus graves que cela comme par exemple le dossier Ajavon qui est un dossier international, ce dossier qui devrait être médiatisé, mais tel n'a pas été le cas. On a même interdit aux avocats de la défence de prendre la parole mais avec ce dossier maintenant, on demande à la presse s'assurer la couverture en brisant toutes les règles qui régissent la déontologie de la presse. On n'a même pas besoin de médiatiser ce dossier parce que les mis en cause peuvent porter plainte >>.

Justin Dansi (Coiffeur) << C'est un procès de la honte >>
<< Pour moi, c'est un procès de la honte. Les Béninois ont des problèmes plus sérieux. On n'arrive pas à manger deux fois par jour et une affaire qu'on a complètement oublié, on ressort cela à la veille des élections. C'est une honte. Mais laissez-moi vous dire, s'ils pensent avoir les populations encore comme Yayi même l'avait fait en son temps, ils se trompent largement. On se moque du malheur du peuple et pour des raisons politiques, on torture ces populations qui les ont élus. Sont-ils en mesure de rembourser les gens ? Je doute fort. Pourquoi alors en parler si c'est seulement pour berner le peuple et rendre des coups politiques ? En tout cas, ils seront désagréablement surpris. Car je sait qu'ils sont entrain de préparer les élections ainsi. >>

R. A.

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Direct-Aid Bénin au secours des victimes de cataracte

Fri, 12/21/2018 - 11:39

La fin de l'année 2018 s'annonce heureuse pour les malvoyants notamment ceux qui souffrent de la cataracte. C'est l'organisation internationale koweïtienne Direct-Aid qui lance dès le 22 décembre et ce jusqu'au 6 janvier deux campagnes chirurgicales dont la première à Cotonou et la seconde à Kandi.

L'organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire, social et de développement, Direct-Aid Bénin vient une fois de plus montrer son attachement à la situation sanitaire des malades de la cataracte.
Ceci conformément à sa politique de lutte contre le triangle de la terreur que sont l'ignorance, la pauvreté et la maladie.
Les deux nouvelles campagnes chirurgicales pour soigner des personnes souffrantes de la cataracte dérivent d'une vision des responsables qui réside dans l'assistance sociale des populations béninoises.
Les responsables de Direct-Aid Bénin entendent donc s'investir à mettre fin au tueur silencieux des yeux.
Ces deux campagnes chirurgicales pour soigner la cataracte se déroulent à Cotonou et à Kandi.
La première campagne qui aura lieu du 22 au 29 décembre 2018 et se déroulera à la Clinique « Les Élites », sise au quartier Fidjrossè dans la rue Houdou Ali. Quant à la seconde, qui démarre le 30 décembre 2018 et prend fin le 06 Janvier 2019 à Kandi, se deroulera au Centre Socio-éducatif « L'Amitié ».
Les deux premiers jours de ces campagnes seront consacrés aux consultations des différents patients. Les jours suivants seront réservés pour la chirurgie proprement dite. Les patients intéressés par cette opération sont priés de joindre les numéros 97 03 77 46 pour ceux qui sont à Cotonou, et 96 01 66 67 pour ceux qui sont à Kandi, afin d'obtenir des informations complémentaires et leur inscription sur la liste des bénéficiaires.
Giscard A

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