"Je remercie tous ceux d'entre vous qui m'ont appelé pour me présenter leurs félicitations pour mon élection à l'Assemblée Nationale comme suppléant du Ministre Abdoulaye BIO TCHANE.
Je vous informe que le Ministre a démissionné de l'Assemblée, et pour cela je dois entrer à l'Assemblée probablement ce jour.
Je voudrais vous rassurer que j'aurai un délai d'un mois pour lancer la réorganisation que nous avons envisagées ensemble. Evidemment je serai toujours aux côtés de celui qui sera à ma place pour que vous réussissiez et que Bénin Taxis soit une référence de succès.
Merci".
Hon Assan SEIBOU /D/CePED.
SEIBOU Assan, suppléant du député Abdoulaye BIO TCHANÉ vient d'être installé à l'hémicycle par le Président de séance, Président l'Assemblée nationale, l'honorable Louis VLAVONOU. C'est à la faveur de la toute première séance plénière de cette nouvelle Législature installée le 16 mai.
En effet, conformément aux dispositions du Règlement intérieur de l'institution, le député BIO TCHANÉ elu sur la liste du parti Bloc Républicain a déposé au Président de l'Assemblée nationale, sa lettre de démission en date du 20 mai 2019. Ainsi, après lecture de la démission à l'entame de la séance plénière ce lundi, le Président VLAVANOU a procédé à l'installation du suppléant, l'honorable SEIBOU Assan qui siège désormais en lieu de place de Abdoulaye BIO TCHANÉ
Qui est l'honorable SEIBOU Assan ?
SEIBOU Assan Né vers 1967 à Copargo (Bénin)
2017 - 2019 : Directeur du Centre de Partenariat et d'Expertise pour le Développement Durable (CePED)
Marié, père de quatre (04) enfants, il est diplômé d'un Master II en Droit Pénal et Sciences Criminelles, obtenu en 2016 (Université de Parakou (Faculté de Droit et Sciences Politiques de Tchaourou), d'une Maîtrise en Sciences Economiques (Option : Gestion des Entreprises), obtenu en 1993 à l'Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ; d'une Licence en Sciences Economiques, obtenu en 1993 à l'Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ; et d'un Baccalauréat BG : Série Scientifique (Option : Biologie et Géologie), obtenu en 1984 à Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ;
Député des IIIe et IVe Législature de l'Assemblée Nationale du Bénin (1999-2007)
• Vice – Président de la Commission Relations Extérieures, Défense, Sécurité et Coopération Internationale (1999 – 2003).
Député du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) – ABUJA/ NIGERIA (2000 – 2010)
• Vice – président du Parlement de la CEDEAO (2007-2010).
• Membre de la Conférence des Bureaux du Parlement de la CEDEAO.
• Membre du Bureau d'âge de la 2e Législature du Parlement de la CEDEAO
(Novembre 2006).
• Premier Secrétaire Parlementaire du Parlement de la CEDEAO (2003- 2005) ;
• Rapporteur de la Commission Affaires Etrangères, Coopération, Défense et Sécurité du Parlement de la CEDEAO (2001 – 2003)
Secrétaire du Bureau d'âge de la 1ere Législature du Parlement de la CEDEAO (2000)
Parcours militant
Membre du bureau exécutif national et du bureau politique du Bloc Républicain.
De 2010 à 2018 : Il fut, conseiller politique de l'Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT).
De 1998 à 2010 : Deuxième vice-président du Mouvement Africain pour la Démocratie et le Progrès (MADEP).
De 1992 à 1998 : Membre fondateur et Président de la 2ème mandature de l'Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ).
De 1991 à 1995 : Président fondateur du Front des Etudiants pour le Développement du Nord (FREDEN).
1991 : Président fondateur de l'Association des élèves et étudiants de Copargo.
La mission technique conjointe d'appui au nouveau programme de volontariat au Bénin était vendredi dernier au cabinet du ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi.
Cette mission conjointe d'appui technique de l'OIF et du Programme de Volontariat des Nations-Unies (PVNU) séjourne depuis le mercredi 15 mai 2019 à Cotonou. La délégation est composée des experts Paul Armand Menye du Programme de Volontariat des Nations-Unies (PVNU), Spécialiste de programme au Bureau Régional Afrique de l'Ouest et du Centre à Dakar, et Yves Nassouri de l'OIF, spécialiste de programme à la Direction de l'Education, et du représentant national de France volontaires au Bénin, Eugène Somè et Martin Sodji, en charge du PVNU au Bénin.
Au cours de la rencontre, ils ont fait au ministre une synthèse de leurs échanges avec l'équipe de l'Office Béninoise des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) sous la direction de Jean-Luc Lawson.
Les différentes réunions à la Présidence de la République avec le Président de la Commission Nationale pour l'Emploi, Cyril Gougbédji et l'Unité Présidentielle de Suivi (UPS) ont été présentées au ministre.
Le président de la Commission Nationale pour l'Emploi (CNE) n'a pas manqué de préciser la vision du Chef de l'État de faire du volontariat un outil d'amélioration du profil professionnel des jeunes demandeurs d'emploi par le renforcement de leur savoir, de leur savoir-faire et de leur savoir-être.
Saluant la sollicitation permanente des experts, le Ministre Kérékou a réaffirmé sa volonté de réorienter le volontariat pour plus d'impact au profit de la jeunesse béninoise et du développement national. Il entend mettre en œuvre un cadre législatif et réglementaire favorable à l'expression du volontariat des jeunes.
Le ministre a souhaité l'ouverture de ce programme à l'endroit de jeunes professionnels notamment les artisans de tous les corps de métiers ayant besoin d'améliorer leurs capacités et performances professionnelles.
En 2017, le Bénin a sollicité l'appui de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour réaliser l'étude sur la faisabilité d'un nouveau programme de volontariat au Bénin avec la mise en place d'un nouveau dispositif.
Le nouveau programme de volontariat qui s'inscrit au Programme d'actions du gouvernement, reste un projet prioritaire nécessitant une réorientation du volontariat en vue de la formation citoyenne et du renforcement de l'employabilité des jeunes. Les résultats de cette étude ont débouché sur l'élaboration du document projet du nouveau programme de volontariat en lien avec la vision et les priorités du gouvernement.
G.A.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné le vendredi 17 mai 2019 à la peine de réclusion criminelle à perpétuité trois accusés pour avortement volontaire suivi de mort. Il s'agit des nommés Gérard Damado (opérateur économique) et Hélène Kouagou N'Koa (aide-soignante), accusés d'avortement volontaire suivi de mort sans intention de la donner, et Marcel Kokossou (technicien en génie civil), déclaré coupable de complicité dudit avortement.
Selon l'ABP, les faits remontent au mois de septembre 2016 où Rolande Bessan enceinte de quelques mois est allée au domicile du couple Gérard Damado et Hélène N'Koa Kouagou, accompagnée de son partenaire Marcel Kokossou dans le but de se faire avorter. Des jours après l'avortement, Rolande Bessan a eu des maux de ventre qui ont conduit à son décès. Le corps sans vie de la victime a été déposé sous un faux nom à la morgue par Gérard Damado et sa compagne Hélène N'koa Kouagou. Par la suite, le nom du déposant du corps Gérard Damado a été remplacé par celui de Marcel Kokossou.
Les trois accusés ont procédé à l'inhumation de la dépouille six jours plus tard à l'insu de la famille de la défunte.
A la barre ce vendredi 17 mai 2019, les inculpés ont reconnu les faits, excepté Gérard Damado. Ce dernier a contesté que l'opération d'avortement n'a pas été faite à son domicile. Aussi, soutient-il ne rien savoir de la cause du décès de Rolande Bessan. Il a reconnu juste avoir déposé le corps à la morgue avec son épouse.
Les accusés implorant la clémence du tribunal ont demandé pardon à la famille de la victime.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou dans son verdict a condamné les trois accusés en détention provisoire depuis le 09 janvier 2017, à la peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Akpédjé AYOSSO
Après leur installation le jeudi 16 mai dernier et l'élection du bureau devant conduire la destinée du parlement les quatre prochaines années, les députés retournent au parlement ce lundi. Dans un communiqué officiel, le président du parlement invite les députés pour une séance plénière ce lundi 21 mai 2019. L'Ordre du jour de cette séance est la constitution des groupes parlementaires et des commissions techniques permanentes de la 8è Législature. Aussi serait-il l'occasion pour la passation de service entre le commandant militaire sortant et son sucesseur à l'Assemblée nationale. Ce dernier a été nommé en fin de semaine écoulée pour diriger le cabinet militaire du parlement.
G.A.
L'artiste de la musique traditionnelle Dakossi Denis est décédé dans la nuit de ce samedi à dimanche 19 mai 2019 des suites d'une longue maladie.
Le chanteur souffrait depuis février 2018, d'une fièvre typhoïde doublée d'un ulcère qui l'empêchait pratiquement de se nourrir. Dakossi Denis immobilisé sur son lit de malade n'aurait reçu aucun soutien des autorités politico-administratives.
« Quand j'ai été à l'hôpital pour le diagnostic, on a trouvé la fièvre typhoïde et l'ulcère. Depuis six mois environ, je n'ai consommé d'aliment que deux fois seulement mais très difficilement. Si ce n'est pas les particuliers qui me soutiennent, mes cris de détresse n'ont fait aucun écho au niveau des autorités en charge de la culture béninoise. Et je croupis dans ce mal qui certainement m'emportera un de ces jours », déclarait l'artiste peu avant sa mort.
Que son âme repose en paix.
A.A.A
Le gouvernement vient une fois de faire un levé de fonds. C'est par un appel à soumission pour des bons assimilables du trésor d'une valeur de 25 milliards FCFA sur le marché financier de l'UEMOA, que le Bénin a récolté 27 milliards 700 millions de FCFA, soit 110% de la demande initiale.
Il s'agit d'un appel auquel plusieurs pays ont participé au sein de l'Union économique et monétaire. Cette réussite montre la confiance faite au gouvernement béninois qui opte pour la réussite de ses projets. L'assainissement des finances publiques et la sécurisation des investissement rassurent davantage le marché financier international. L'émission par adjudication sur le marché financier de l'UEMOA de Bons Assimilables du Trésor de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Bénin vendredi 17 mai 2019 a ainsi porté ses fruits.
Dans un communiqué de l'Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA, sur un montant total des soumissions de 50 milliards 911 millions FCFA, le Gouvernement Talon est parvenu à obtenir 27 milliards 500 millions de FCFA après avoir mis en adjudication 25 milliards FCFA. Aussi cette émission en faveur du Gouvernement Talon a-t-il été motivée par le taux moyen pondéré de 5,06% pendant que le taux marginal s'élève à 5,35% et le plus bas taux sur la maturité de 6 mois est estimé à 5,36%.
Le Bénin depuis quelques années rassure davantage les partenaires qui n'hésitent pas à soutenir la réussite du Programme d'actions du gouvernement. Une fois de plus le chef de l'État et son gouvernement notamment le ministre des finances Romuald Wadagni gravitent les montagnes pour la mobilisation des fonds relatifs à la concrétisation des projets porteurs.
G.A.
Le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, à travers un communiqué en date de ce dimanche 19 mai 2019, invite les parties requérantes et requises concernées par les recours électoraux dans le cadre du scrutin législatif du dimanche 28 avril dernier, à se présenter à la Cour constitutionnelle le mercredi 22 mai prochain.
Les citoyens et les candidats requérants, les députés élus qui sont des parties requises, les partis politiques Union Progressiste et Bloc Républicain, ainsi que le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) sont également attendus à cette audience plénière qui va démarrer mercredi prochain à 10 heures dans la salle des audiences publiques.
A tous ceux-ci s'ajoutent le coordonnateur de la Cena pour l'arrondissement d'Offè, commune de Savè, département des Collines, 10ème circonscription électorale, le commissaire de la police républicaine dudit arrondissement, des membres de poste de vote et des délégués des partis politiques.
F. A. A.
L'athlète béninoise, Noëlie Yarigo vient une fois encore porter haut le drapeau du Bénin. Elle a remporté le Seiko Golden Grand Prix Osaka 2019 ce dimanche 19 mai au Japon devant des dizaines de milliers de spectateurs.
Un exploit qui permet à la Béninoise d'enrichir son palmarès et de se révéler une fois encore au monde sur les 800m avec une performance de 02 minutes 03 secondes 18 tierces.
« Je viens de remporter la Golden Grand Prix Seiko à Osaka au Japon dans des conditions pas terribles », a-t-elle déclaré en citant son coach, pour qui, « dans une compétition, c'est la victoire qui compte ». Selon Noëlie Yarigo, pour l'instant, tout se passe comme prévu.
Elle a remercié les Béninois vivant au Japon qui ont fait le déplacement pour la soutenir. « Cette victoire me donne encore plus de confiance », a-t-elle avoué.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Kilibo, 26 février : tirs à balles réelles par des chasseurs manipulés par nos gens-bien. Policiers blessés. Cotonou, 2 mai : tirs à balles réelles par les forces de l'ordre pour rétablir l'ordre. Des blessés et des gens élevés brutalement au rang de ‘‘mânes de nos ancêtres''. Entre les deux séries de tirs, nos gens-bien ont tenu des propos incendiaires dans les micros, fait rédiger des textes enflammés dans les journaux, fait flamber les réseaux sociaux. Ils ont appelé les électeurs à ne pas aller aux urnes et n'y sont pas allés eux-mêmes. Héroïque. Et nos gens-bien, anciens patati et patata, doivent se réjouir d'avoir enrichi l'au-delà de Béninois, potentiels revenants. Oui, des trépassés reviennent parfois : velours chamarré, tam-tam déchaîné, danse endiablée. Sinon, nous avons droit désormais au silence éternel de ceux qui ont été envoyés ad patres le 2 mai à cause du noir désir de nos gens-bien.
Nos gens-bien se sont aussi habitués au silence des enfants de la rue. Ainsi nommés sans cynisme mais par pur réalisme. Ils sont la demi-douzaine par maman abandonnée sans moyen de revenu, la quinzaine par géniteur coureur parti sans adresse. Ils ne sont pourtant pas dits enfants de gens inconscients et irresponsables, ils sont dits enfants de la rue. Leur silence mendiant ne nous fait pas plus d'effet que le bavardage vénal et aguicheur des filles dans les bars. Trop souvent violentées à 13-14 ans, les voilà à 18-20 ans avec deux enfants-sans-père, confiés à maman au village ou dans un quartier miteux de la ville. Les filles dans les bars rient avec les messieurs venus boire pour les voir et qui les tripotent à ciel ouvert comme des choses de joie. Chaque jour d'ailleurs, un tripoteur emporte au loin une tripotée pour un traitement d'alcôve tarifé 2000 f CFA, dont la fille se servira pour soulager un peu sa maman en charge de ses enfants. Hier enfants de la rue, les filles dans les bars sont aujourd'hui filles de joie jusqu'à ce que le sida les arrache à l'affection de leurs enfants. Et nous ferons expliquer par la sorcellerie l'extinction abrupte et précoce des filles dans les bars : une vieille tante, à qui elle a refusé de l'argent, a mangé l'âme de la fille dans le bar. Fatalité. En avant la musique ! Sans LEPI, les filles dans les bars ne votent pas et ne s'en soucient pas. Leur indifférence au truc électoral ne nous fait aucun effet, pas plus que ne nous a surpris l'absence des électeurs habituels. Il n'y a pas eu, cette fois-ci, une foultitude de candidats pour les acheter pendant cent meetings, les appâter avec sacs de riz, bidons d'huile, spaghettis en tas, etc., jusque tard dans la nuit précédant le scrutin. Leur absence n'a pas empêché l'élection de 83 députés, dont ils n'attendent rien de toute façon. Comme les filles de joie achetées, les électeurs non achetés ont boudé. Ce tableau réjouit nos gens-bien. Ils n'ont que faire de nos misères. Nos gens-bien jouent le Bénin perdant et perdu. Héroïque.
Nos gens-bien, anciens patati et patata, cumulent, pour deux d'entre eux, 15 ans à la tête de l'Etat. Mais point ne les préoccupe l'état du Bénin, seul les préoccupe l'état des leurs, exilés volontaires, gens partis en errance pour ne point répondre des soupçons mauvais qui pèsent sur eux. Nos gens-bien exigent leur retour immédiat en immunité et impunité. De France et de Navarre où ils sont tristes à mourir (point d'exil gai), ils ont envoyé de l'argent à nos gens-bien pour acheter les chasseurs à Kilibo et la pègre à Cotonou. Oui, oyez, bonnes gens : des Béninois que nous aimions et respections, des gens en qui nous avons cru, communient avec des justiciables en fuite dans le drôle de choix : faire prospérer ou périr le Bénin, leur patrie. Plus satanique que drôle. Ce n'est pas aimer le Bénin que de cultiver dans ses rues la chienlit et dans ses nuits le cauchemar. Il faut expliquer aux ego dilatés tentés par la délinquance que s'il est très facile de ne pas faire le bien, il est quand même préférable de ne pas propulser sa patrie en enfer. Amen, comme si c'était une prière. Ainsi soit-il.
Reportée plusieurs fois pour des raisons inconnues, la sortie médiatique du Chef de l'Etat, Patrice Talon, annoncée initialement pour le jeudi et vendredi derniers, aura lieu finalement le lundi 20 mai 2019.
Le discours à la Nation du chef de l'Etat va porter sur la crise postélectorale que traverse le Bénin, depuis les dernières législatives déroulées sans l'opposition. Des incidents ont émaillé le scrutin du 28 avril 2019, et des scènes de violences ont été observées les 1er et 2 mai surtout à Cotonou.
Selon le ministre de la justice Séverin Quenum, le président Patrice Talon dans son message qui intervient quelques jours après l'installation des députés de la 8ème législature, présidée par le député Louis Vlavonou, va appeler à la « concorde nationale et à l'unité de tous les fils du pays ».
A.A.A
La sortie médiatique annoncée du chef de l'Etat, Son Excellence Patrice Talon sur la télévision nationale ce vendredi 17 mai 2019, est reportée reportée à une date ultérieure. Selon la radio Océan Fm qui a rapporté l'information, le président de la République qui devrait s'adresser à la nation, a décidé de reporter sine die, cette sortie médiatique. Les raisons de ce report pour l'heure, ne sont pas encore connues.
Par ailleurs, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum, dans un entretien accordé à ‘'Frissons Radio'' ce vendredi 17 mai, a indiqué que le président au cours de cette sortie aborderait les sujets brûlants de l'actualité, notamment la crise postélectorale que le Bénin a connue avec les dernières législatives. Selon le Garde des sceaux, le chef de l'Etat est un homme de dialogue, et dans son message il peut en appeler à la concorde nationale et à l'unité des fils et filles du pays.
D'autres sources indiquent que le message à la nation de Patrice Talon a été reporté en raison du retard accusé au parlement pour l'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale.
F. A. A.
Après son élection vendredi dernier au poste de président de l'Assemblée nationale, huitième législature, Son Excellence Louis
a adressé son premier discours à la représentation nationale.
Après avoir rendu hommage à Dieu, la deuxième personnalité de l'État a remercié ses collègues députés pour la confiance placée en sa personne. Louis G. Vlavonou a évoqué le contexte dans lequel est né la 8è législature et rappelle leur devoir de faire de ce Parlement, une assemblée au service du peuple souverain.
A.A.A
Intégralité du discours du Président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou
Honorable doyen de la huitième législature,
Messieurs les plus jeunes députés membres du bureau d'âge,
Mesdames et Messieurs les honorables députés de la huitième législature,
Monsieur le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale et son adjointe,
Messieurs les directeurs techniques,
Mesdames et Messieurs les cadres à divers niveaux du secrétariat général administratif,
Mesdames et Messieurs,
Mon âme exalte le seigneur, exulte mon Esprit en Dieu mon sauveur. Il s'est penché sur son humble servante et désormais tous les âges me diront bien heureuse. Le puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son nom ; son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bas, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes et il élève les humbles.
Oui, c'est avec une très grande émotion que j'endosse aujourd'hui, vendredi 17 mai 2019, cet habit de premier responsable de notre institution. Merci pour la confiance que vous venez de placer en ma modeste personne. Je voudrais vous rassurer que je mettrai un point d'honneur à mériter pleinement cette confiance que vous placez en moi. Je continue toujours de remercier le tout puissant pour cette grâce qu'il m'a faite car, comme le disent les Ecritures, cela ne dépend ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
D'entrée, au nom des membres du bureau, appelés à m'assister, je remercie sincèrement tous ceux qui ont voulu témoigner de leur confiance d'abord à mon endroit, puis aux autres membres du bureau, ici présents à mes côtés. Je voudrais particulièrement saluer le doyen d'âge. Que dis-je, mon ancien Dg qui me fait l'honneur de m'installer. Il a su diriger les débats de main de maître avec l'humour qu'on lui connaît. Loin de nous ennuyer, cet humour dont il a le secret a permis à nos travaux de se dérouler dans une ambiance bon enfant.
Honorable doyen d'âge, soyez-en remercié.
Je n'oublie pas nos jeunes collègues qui ont soutenu sans faille le doyen d'âge dans leur mission de secrétaire de séance. L'histoire a déjà retenu vos noms à l'occasion de cette nouvelle page que le Bénin vient d'ouvrir. J'associe à mes remerciements le personnel parlementaire dans leur ensemble et au monde de la presse dont la mission est importante pour nos assises. Je salue spécialement l'Ortb qui depuis hier, ne ménage aucun effort pour couvrir tous ces événements.
Honorables collègues, mesdames et messieurs,
Comme vous vous en doutez, je prends les rênes de la huitième législature dans un contexte assez spécial. Contexte spécial en ce que l'issue du processus électoral d'avril dernier laisse un arrière-goût à une certaine frange de notre peuple. Contexte spécial en ce que la peur habite encore certains d'entre nous. Non pas la peur liée à la sécurité et à l'intégrité physique, mais celle de ne pouvoir pas remplir correctement la mission et à donner satisfaction au peuple dont nous sommes les dignes représentants. Contexte spécial enfin en ce que les défis sont grands et assez importants. C'est de ce contexte spécial que nous devons tirer nos capacités intellectuelles et spirituelles pour mériter cette confiance du peuple et démentir les schémas stéréotypés que notre peuple malheureusement se forge. Nos délibérations doivent nous rendre témoignages à travers des lois de bonne facture et un contrôle régulier de l'action gouvernementale. Une proximité avec notre base est aussi un gage de respect à ce peuple qui a besoin d'être rassuré. J'ai tout de même foi qu'il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. Le Tout Puissant, le Miséricordieux, saura nous guider dans l'intérêt supérieur de notre peuple.
Je voudrais vous inviter maintenant à nous tourner vers l'avenir dans un esprit patriotique en vue de la construction de la cohésion sociale et de l'unité nationale de notre pays. Ensemble, faisons de notre parlement, celui de la huitième législature, une assemblée au service de notre peuple souverain.
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Aujourd'hui, une page est tournée et je tiens à saluer le travail de qualité accompli par le président Me Adrien Houngbédji au cours de la législature qui s'achève. Son investissement et son dévouement pour le rayonnement de notre institution parlementaire mérite et force notre considération et notre respect. Je ne serai pas plus long car le temps nous presse.
Des tâches nous attendent dans les tout prochains jours. C'est pourquoi je voudrais vous réitérer mes remerciements en vous priant de vous tenir prêts à répondre à la sollicitation du bureau pour la mise en place diligente des autres organes du parlement de la huitième législature. Il s'agit : des groupes parlementaires, des commissions techniques permanentes avec leurs différents bureaux, organes qui s'ajouteront au bureau de l'Assemblée nationale pour former la conférence des présidents. Je dois pouvoir compter sur votre disponibilité et votre ponctualité pour accomplir cette mission dans les délais requis.
C'est sur ces mots de détermination et d'espoir que je voudrais vous renvoyer devant votre devoir, notre devoir, celui que la patrie vient de nous confier.
Vive le Bénin !
Vive l'Assemblée nationale !
Vive la huitième législature !
Plein succès à nos délibérations.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Après l'élection du bureau de l'Assemblée nationale, le nouveau président élu pour conduire la 8ème législature, Louis Vlavonou, a livré son premier discours à la représentation nationale ce vendredi 17 mai 2019 au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Dans son message, il a rendu hommage à Dieu et adressé ses remerciements au bureau d'âge et à l'ensemble de ses collègues députés pour la confiance placée en sa personne. « L'histoire a déjà retenu mon nom à l'occasion de cette nouvelle page que le Bénin vient d'ouvrir », a-t-il souligné.
Louis Vlavonou déclare prendre les rênes de la 8ème législature dans un contexte assez spécial en ce sens que les élections législatives du dimanche 28 avril dernier, laissent un arrière goût à une frange du peuple. Pour lui, ce contexte est encore spécial en ce que la peur anime certains députés ; peur liée non pas en ce qui concerne leur sécurité et leur intégrité physique, mais plutôt à l'incapacité à ne pouvoir pas remplir correctement la mission, et à donner satisfaction au peuple dont ils sont les dignes représentants. Le contexte est encore plus spécial selon le nouveau président de l'Assemblée nationale en ce que les défis sont grands et assez importants. C'est de ce contexte spécial poursuit-il, que la 8ème législature doit tirer ses capacités intellectuelles et spirituelles pour mériter la confiance du peuple et démentir les schémas stéréotypés qu'il se forge.
Pour Louis Vlavonou, les délibérations doivent rendre témoignages à travers des lois de bonne facture et d'un contrôle régulier de l'action gouvernementale. Une proximité avec la base, indique-t-il, est aussi un gage de respect au peuple qui a besoin d'être rassuré.
Toute autorité vient de Dieu a souligné la deuxième personnalité de l'État espérant qu'il saura les guider dans l'intérêt supérieur du peuple.
Louis Vlavonou n'a pas manqué de saluer le travail abattu par son prédécesseur, Me Adrien Houngbédji au cours de la dernière législature pour le rayonnement de l'institution parlementaire. Un travail qui selon lui, suscite respect et admiration
Il invite les députés à se tenir prêts pour répondre aux sollicitations du bureau pour la mise en place diligentes des autres organes de la 8ème législature à savoir, les groupes parlementaires, les commissions techniques permanentes avec leurs différents bureaux.
F. A. A.
Le nouveau président de l'Assemblée nationale qui succède à Maître Adrien Houngbédji est connu. Ancien cadre exemplaire de l'administration des douanes, il a été secrétaire général du syndicat national de la douane. Colonel des douanes à la retraite, Louis Vlavonou a été élu sous la bannière de l'Union Progressiste.
Elu député pour la première fois en 2007, Louis Vlavonou n'a pas siégé, car étant en fonction à la douane. Son suppléant, le professeur d'histoire géographique Mathieu Ahouansou a donc siégé à sa place. Il revient en 2011 et prend siège à l'hémicycle. Une fois élu, il est reconduit par ses mandants en 2015. Ancien membre fondateur du Madep de Séfou Fagbohoun, l'actuel président de l'Assemblée nationale a aussi milité au sein de l'Union fait la Nation.
Avec la réforme du système partisan, il rejoint l'Union Progressiste en tant que membre fondateur. Plusieurs propositions de lois sont à son actif notamment la réforme du système partisan et la supression du droit de grève aux enseignants.
Âgé de 68 ans, Louis Vlavonou, est marié et père de 4 enfants. Fidèle catholique fervent et pratiquant, il est originaire de Kokoumolou dans la commune d'Ifangni. Membre du Mouvement des cadres catholiques et personnalités politiques de l'église catholique, Louis Vlavonou est un homme politique, assez sage et responsable. Très conciliant et rassembleur, son élection au poste de deuxième personnalité de l'État constitue un atout pour le pays surtout en cette période tension.
G.A
C'est par 78 voix pour, 01 contre, 01 nul et 03 abstentions, que Louis Gbéhounou Vlavonou a été élu nouveau président de l'Assemblée nationale ce vendredi 17 mai 2019 au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo. Il succède ainsi à Me Adrien Houngbédji pour présider la huitième législature.
Dorénavant, deuxième personnalité de l'Etat, Louis G. Vlavonou est élu sur la liste de l'Union Progressiste dans la 21e circonscription électorale regroupant les communes d'Ifangni, Sakété et Adja-Ouèrè. Le nouveau président de l'Assemblée nationale a été élu pour la première fois député en 2003 à la 4e législature. Etant en fonction à la douane, il a laissé sa place à Mathieu Ahouansou, Professeur d'histoire Géographique. Louis G. Vlavonou a commencé à siéger au parlement dès sa réélection en 2007. C'est donc un homme qui connaît bien le Parlement.
Le nouveau président de l'Assemblée nationale est né à Kokoumonlou, un village de la commune d'Ifangni dans le département du Plateau. Marié et père de plusieurs enfants, il a été membre fondateur du parti Madep de l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun avant d'adhérer en 2011 à l'Union fait la Nation. Louis Vlavonou est un Colonel des douanes à la retraite et un catholique fervent. Aussi, a-t-il été élu Secrétaire général du Syndicat des Auxiliaires des Douanes (SYNAD).
A.A.A
Au terme du vote de l'élection du président de l'Assemblée nationale, 8ème législature, le député Louis Vlavonou a été élu président par 78 voix pour, 01 contre, 01 abstention et 03 nuls.
Le vote s'est poursuivi avec l'élection du 1er Vice-Président, Mariam Chabi Talata et des autres membres du bureau à savoir :
Robert GBIAN,
2ème Vice-président
Boniface YEHOUETOME,
1er Questeur
OKOUNLOLA André,
2è Questeur
SOFIATH SCHANOU,
1ère Secrétaire parlementaire
Delonix KOGBLEVI
2è Secrétaire parlementaire
F.A. A.
Encadré
Qui est Louis Vlavonou ?
Douanier à la retraite, ancien Secrétaire général de l'ex-Syndicat national de la douane, Louis Vlavonou est membre fondateur du Madep, de l'Union fait la Nation, puis récemment de l'Union Progressiste. Il a été élu pour la première fois député à l'Assemblée Nationale à la 4e législature. Il n'a pas siégé parce qu'il était en fonction à la Douane. Il a laissé sa place à Mathieu Ahouansou, Professeur d'histoire Géographique. Louis Vlavonou, catholique fervent, est né à Kokoumonlou, un village de la commune d'Ifangni non loin de Porto-Novo. Il est marié et père de plusieurs enfants.
Delonix Kogblévi est le 2ème secrétaire parlementaire élu au terme du vote des membres du bureau de l'Assemblée nationale, 8ème législature.
Son vote met fin à l'élection des différents membres du bureau du parlement entamée ce vendredi 17 mai 2019.
Le nouveau bureau se présente comme suit :
Président : Louis Vlavonou
1er Vice-Président : Mariama Chabi Talata, épouse Zimé
2ème Vice-Président : Robert Gbian
1er Questeur : Boniface Yehouetome
2ème Questeur : André Okounlola
1ère Secrétaire Parlementaire : Sofiath Schanou
2ème Secrétaire Parlementaire : Delonix Kogblevi
F. A. A.
A l'instar du député Robert Gbian qui conserve son fauteuil de 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Sofiath Schanou maintient également
son fauteuil de 1ère secrétaire parlementaire. Elle vient d'être plébiscitée par 83 voix sur les 83 députés que compte le parlement.
Sofiath Schanou occupe le poste de 1ère secrétaire parlementaire depuis la 7ème législature.
F. A. A.
André Biaou Okounlola est le 2ème questeur de l'Assemblée nationale. Il est élu par 78 voix pour, 04 contre, 01 abstention, et 00 nul.
Les travaux de la plénière consacrée à l'élection du bureau de l'Assemblée nationale, 8ème législature, se sont déroulés au palais des gouverneurs, à Porto-Novo sous la conduite du bureau d'âge présidé par Wallys Zoumarou.
F. A. A.