Conformément à l'Arrêté interministériel année 2019 N° 005 / MESRS/MESTFP/MEMP/DC/SGM/DOB/DEC-ESRS/DEC-ESTFP/DEC-EMP/SP portant calendrier national des examens et concours scolaires et universitaires et tests de recrutement pour l'année académique 2018-2019 en République du Bénin, on peut retenir comme dates majeures d'examens, celles qui suivent :
1- Examen du Brevet d'Étude du Premier Cycle :
• Session normale : du lundi 27 Mai 2019 au Mercredi 29 Mai
• Session de remplacement : du Mardi 04 au Jeudi 06 Juin 2019
2- Examen du Certificat d'Études Primaires :
• Session normale : du lundi 03 au Jeudi 06 Juin 2019
• Session des malades : du lundi 1er au Jeudi 04 Juillet.
3- Examen du Diplôme de Technicien : du Lundi 03 Mai au Jeudi 06 Juin
4- Certificats d'Aptitude Professionnelle
• STI, EFS, HR : du lundi 13 au lundi 16 Mai 2019.
• STAG : du 24 au 28 Juin 2019.
5- Examen du baccalauréat :
• Session normale : du Mercredi 19 Juin 2019 au samedi 22 Juin.
• Session de remplacement : Lundi 15 au Jeudi 18 Juillet 2019.
6- Examen du diplôme d'Aptitude Professionnelle : du lundi 22 au samedi 26 Juillet 2019.
7- Examens nationaux de Licence (Session unique)
• Épreuves écrites : Lundi 24 Juin au vendredi 05 Juillet 2019.
• Épreuves Pratiques : du Lundi 22 au samedi 26 Juillet 2019.
8- Examens nationaux de Master : (Session unique)
• Épreuves Écrites : Lundi 16 Juillet au Vendredi 26 Juillet 2019
• Épreuves Pratiques : du Lundi 22 au samedi 26 Juillet 2019.
C'est l'amphithéâtre Idriss Deby Itno de l'Université d'Abomey-Calavi qui abrite la 1ère édition des Journées de la Coopération interuniversitaire et de l'Innovation technologique (JCIIT).
Elle vise à décupler l'action de la coopération interuniversitaire en tant que levier de promotion de la recherche scientifique et de l'innovation technologique à l'UAC. Lancées le 13 mai, ces journées s'étendent jusqu'au 17 mai.
« Quel modèle de collaboration scientifique pour un partenariat gagnant-gagnant ? ». Tel est le thème choisi pour ces cinq jours d'intenses activités.
C'est la Présidente du comité d'organisation, la vice-Recteur chargée de la coopération interuniversitaire, Professeur Eléonore Ladékan Yayi qui au cours de la cérémonie d'ouverture a présenté les différentes activités qui marqueront les journées. Il s'agit des communications qui seront animées par les ambassades et institutions internationales résident au Bénin, des visites de laboratoires au profit des collèges d'enseignement général et établissements d'enseignement secondaire. Aussi serait-il question de l'organisation des concours d'innovation en informatique et en langues initiés pour faire valoir les talents dont regorge l'université.
Elle a mis l'accent sur l'implantation du marché de l'innovation et de la coopération et la table ronde prévue pour être animée par un panel constitué de partenaires de l'université, d'enseignants et d'un Représentant du Vice-Rectorat en charge de la coopération interuniversitaire.
Le Recteur de l'UAC, Professeur Maxime da Cruz, a précisé les attentes de cette rencontre scientifique. Il souligne la nécessité de voir au terme de l'événement des acteurs de la communauté universitaire repartis avec une meilleure connaissance des projets développés par l'UAC avec ses partenaires.
Il y a aussi des opportunités de financement de la recherche et de collaborations scientifiques.
C'est aussi le lieu de favoriser des partenariats engagés entre les laboratoires de l'UAC et les partenaires. Maxime da Cruz souhaite voir les innovations technologiques des laboratoires de l'UAC valorisées aux plans national, régional et international.
Le Professeur Bienvenu Koudjo Représentant du Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a dit sa joie pour l'initiative qui s'inscrit dans le plan d'actions du ministère et du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG). Le Directeur de cabinet du ministre invite les participants notamment les étudiants à profiter de cet événement pour apprendre davantage sur les activités menées sur les centres de recherches de l'UAC. Il leur conseille aussi de se mettre en contact avec les partenaires afin de susciter des vocations de recherches au service du pays.
G.A.
Les députés élus au terme du scrutin législatif du 28 avril dernier, seront
officiellement installés dans leur fonction ce jeudi 16 mai 2019 au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Pour l'heure, les tractations pour le perchoir vont bon train et plusieurs noms sont cités de part et d'autres.
Dans un entretien accordé au journal ‘'La Nation'', le doyen d'âge, Wallys Zoumarou déclare que le prochain président du parlement béninois sera le produit d'un consensus. A l'en croire, des noms sont cités aussi bien au niveau du parti Union Progressiste, majoritaire avec 47 députés, que du parti Bloc Républicain dont il est membre.
Pour lui, les allégations selon lesquelles, le parti majoritaire s'arroge le bureau du parlement ne sont pas fondées. Il a rappelé avoir été au commencement de l'Assemblée nationale depuis la première législature de l'ère du Renouveau démocratique. « J'ai été au cœur de ce qui a donné naissance à la configuration politique du bureau du Parlement », a rappelé Wallys Zoumarou avant de préciser qu'il y a un esprit. Connaissant cet esprit, il estime que le fait d'avoir la majorité n'est pas un passeport pour sortir automatiquement le président de l'Assemblée du rang du parti majoritaire. « Je crois qu'il faut voir ensemble avec toutes les forces politiques du Parlement, celui qui va le mieux tenir la maison ; celui qui va faire mieux la cohésion de tous les députés, toutes tendances confondues », a souhaité l'élu de la 13ème circonscription électorale.
Pour lui, il faut faire en sorte que le soutien au président Patrice Talon soit un soutien responsable et solide et non un combat entre partis politiques représentés au Parlement. Que le prochain président de l'Assemblée nationale soit un homme du Bloc Républicain ou de l'Union Progressiste, l'essentiel, selon lui, est qu'il soit de taille et qu'il soit capable de concilier et de manager tout le monde dans la cohésion et dans la discipline.
Après avoir évoqué les noms des députés Sacca Lafia, Abraham Zinzindohoué, Abdoulaye Bio Tchané et Robert Gbian pressentis au perchoir, le député a émis le vœu que le bureau qui sera mis en place soit véritablement consensuel. « Mon vœu est de voir les tractations se mener dans une large concertation et que ça ne soit pas un combat entre deux blocs politiques soutenant le chef de l'Etat qui a besoin d'être soutenu par un groupe cohérent et solidaire », a-t-il affirmé.
Au sujet du rôle de doyen d'âge qu'il aura à jouer pour l'installation de cette législature, Wallys Zoumarou pense que cela n'a rien de spécial. « Ce sont les circonstances de la vie qui font cela », a-t-il souligné avant de rappeler qu'il a été élu à la première législature et qu'il reste le seul député encore en fonction jusqu'à cette 8ème législature. « C'est une chance et en même temps une bénédiction », s'est-il réjoui.
Le doyen d'âge a par ailleurs notifié que pour l'installation du nouveau bureau, les choses se passeront dans la simplicité. Il n'y aura rien de nouveau. « Il s'agira de mettre en place le nouveau bureau de l'Assemblée nationale. On va le faire avec honnêteté et simplicité en respect des textes en vigueur », a-t-il indiqué. A titre indicatif, Wallys Zoumarou annonce qu'à l'ouverture de la cérémonie d'installation, il donnera lecture des textes qui organisent la procédure, et que c'est la plénière qui décidera de la suite du calendrier, s'il faut aller aussitôt à l'élection du bureau, ou s'il faut laisser les gens aller faire leurs tractations et revenir.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 15 mai 2019 sous la présidence de Monsieur Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement. Votre journal publie en intégralité le compte rendu des travaux
Veuillez cliquer sur le lien ci-après
https://sgg.gouv.bj/cm/2019-05-15/download
La mise au vert de l'équipe nationale dans le cadre de sa participation à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019, démarre le 27 mai prochain. De sources proches du ministère des sports, une première phase de cette préparation se fera à Cotonou du 27 au 31 mai.
Au terme de ce premier stage de préparation auquel pourraient prendre part certains joueurs locaux, le staff technique va dévoiler la liste des Ecureuils retenus pour la compétition.
Le 02 juin 2019, l'équipe nationale sera envoyée en mission par le président de la République et son gouvernement, à travers la cérémonie de remise de drapeau. Les Ecureuils du Bénin quitteront Cotonou le 3 juin pour Ifrane, au Maroc où ils seront en mise au vert jusqu'à la veille du démarrage de la compétition.
Durant ce 2ème stage de préparation qui va durer deux semaines, l'équipe nationale et le staff technique vont se consacrer aux séances d'entraînement et aux matches amicaux pour colmater les brèches.
Le premier match amical de préparation des Ecureuils sera joué le 11 juin face au Syli national de la Guinée. Le 18 juin, ils joueront un second match amical face à la Mauritanie avant de s'envoler pour Ismaïlia en Egypte le 20 juin 2019.
L'objectif principal de Michel Dussuyer pour cette CAN, est d'aller le plus loin possible lors de sa deuxième phase finale avec les Ecureuils dans cette compétition.
Pour cette phase finale, le Bénin jouera dans le groupe F composé du Cameroun, du Ghana et de la Guinée-Bissau.
F. A. A.
Les 36 députés élus du Bloc Républicain était en atelier hier, à Agoué, pour mieux appréhender les procédures parlementaires.
Les fondements juridiques des financements (financement public et les cotisations des membres et les cotisations volontaires) des partis politiques au Bénin, suivant les dispositions de la loi portant Charte des partis politiques ; les obligations du député du Bloc Républicain aussi bien à l'égard du parti que de l'institution parlementaire ; la déclaration du patrimoine ; le dépôt des comptes de campagne ; le respect de la ligne directive du parti et de la discipline du groupe... Ce sont là les sujets qui ont meublé l'atelier qui a vu la participation des élus du peuple du Bloc Républicain.
Les 36 nouveaux députés élus, réunis hier mardi à Agoué se sont familiarisés avec les pratiques parlementaires et les qualités attendues du député BR conformément aux textes fondamentaux du parti.
La juriste Mme Cyrielle AHOUANDOGBO PERROT et l'honorable André OKOUNLOLA BIAOU ont assuré la messe à travers la troisième Communication intitulée "Financement du parti et obligations du député du Bloc Républicain", en présence des trois membres du présidium et ceux du bureau politique et du bureau exécutif national du parti.
P. G. D.
La ministre de la famille et des affaires sociales Adam Chabi Taro s'est adressée au peuple béninois en prélude à la célébration ce jour mercredi 15 mai de la Journée internationale de la famille (Jifa). A travers un message télévisé, elle s'est particulièrement adressée aux parents sur le contenu de l'éducation donnée aux adolescents et jeunes de façon générale, et plus particulièrement en matière de sexualité.
Instituée par l'Assemblée générale des Nations-Unies, suite à sa résolution 47/237 du 30 septembre 1993, la Journée internationale de la famille (Jifa) est une occasion pour réfléchir sur le rôle de la famille dans la société.
Le thème retenu pour cette édition est « La famille, lieu d'éducation sexuelle, de l'adolescent et du jeune ».
Cette journée selon la ministre, « offre à la communauté internationale, l'occasion de se pencher sur les défis sociaux majeurs auxquels sont confrontées les familles, en vue d'affiner les voies et moyens de reconnaître, et de renforcer le rôle prépondérant qui leur revient dans l'édification de nos sociétés ».
La famille étant « le groupe naturel et fondamental de la société », selon la Déclaration universelle des droits de l'Homme, Bintou Adam Chabi Taro ajoute que, « c'est elle qui accueille et qui assure l'éducation de l'enfant qui participera, plus tard, à la construction d'une société pacifique et au développement de la nation. Son rôle s'avère donc prépondérant pour l'atteinte de l'ODD n°16 ».
A en croire la ministre, le thème choisi cette année vise à lever un coin de voile sur le contenu de l'éducation donnée aux adolescents et jeunes de façon générale, mais prioritairement en matière de sexualité.
La famille étant le premier cadre en matière d'éducation sur la sexualité est la famille, elle remarque que « la notion de sexualité continue à tort d'être considérée comme une question ‘' tabou'' ».
Statistiquement, la ministre indique que « 01 fille sur 10 est mariée avant 15 ans et 03 filles sur 10 le sont avant l'âge de 18 ans selon l'Enquête par grappes à indicateurs multiples de 2014, portant ainsi à plus de 3 % des filles de 10 à 17 ans en union ».
La proportion d'adolescentes ayant déjà commencé leur vie féconde augmente rapidement avec l'âge, passant de 2 % à 15 ans à 47 % à 19 ans, âge auquel 38 % des jeunes filles ont déjà donné naissance à un enfant. Il est à remarquer aussi que la prévalence contraceptive serait seulement de 12% en 2017 selon l'Enquête démographique et de santé au Bénin, avec d'importantes disparités en fonction du lieu de résidence.
Malgré ces données, la ministre de la famille et des affaires sociales Adam Chabi Taro souligne la volonté du président Patrice Talon à oeuvrer pour le bien-être de la famille. C'est aussi l'occasion pour elle de faire appel au sens de responsabilité des parents face à l'éducation de leurs enfants à la vie sexuelle et à la parenté responsable. Engagée à aider à la promotion de l'éducation sexuelle, il a été élabor un guide national de référence pour la conduite du dialogue parent-enfant en santé sexuelle et reproductive. Sa vulgarisation à en croire le ministre témoigne de l'importance que le gouvernement accorde à la question.
G.A.
Lors de sa session extraordinaire tenue ce jeudi 09 mai 2019, à la bourse du travail de Cotonou, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a annoncé une grève pour la journée de ce mercredi 15 mai 2019. A travers une note de service adressée à tous les directeurs centraux et techniques, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle demande le point de présences au poste dans la journée de ce mercredi.
Le point doit être déposé au plus tard le jeudi 16 mai à 9 heures au secrétariat particulier du ministre Mahougnon Kakpo. Cette note de service est selon certains un moyen d'empêcher la bonne tenue de la grève puisque certains enseignants pourraient ne pas observer le mouvement au risque d'être sanctionnés.
Après avoir fait le point de leurs revendications au cours de leur session, la Cstb a décidé d'observer une grève générale de 24 heures et la reconduire si le gouvernement ne donne pas une suite favorable aux attentes des travailleurs.
A.A.A
L'installation de la 8ème législature de l'Assemblée nationale est prévue pour ce jeudi 16 mai à Porto-Novo. En raison de la crise liée aux élections législatives, certaines écoles au Bénin notamment des établissements privés ont fermé leurs portes pour la journée de ce mercredi 15 mai et celle de jeudi 16 mai 2019.
A quelques heures de la cérémonie d'installation des nouveaux élus, l'armée béninoise a renforcé la sécurité à Cotonou et à Porto-Novo.
Cette résolution qui est une mesure de sécurité émane de certains fondés d'établissement craignant de probables soulèvements pour protester contre la cérémonie d'installation des députés élus lors du scrutin législatif du 28 avril 2019.
« Je ne le souhaite pas, mais tout est possible. Il ne faut pas mettre la vie de nos élèves dans un jeu de probabilité en matière de sécurité. Il vaut mieux jouer à la prudence. Nous reprenons les cours vendredi », a confié un responsable d'établissement privé de Cotonou à un organe de presse.
La ville de Porto-Novo quadrillée
Un lourd détachement militaire a été déployé à Porto-Novo, ville qui va abriter la cérémonie d'installation des députés de la 8ème législature de l'Assemblée nationale.
En effet, suite aux scènes de violences enregistrées le 28 avril, jour du scrutin législatif, ainsi les 1er et 2 mai à Cadjéhoun et aux rumeurs d'éventuels soulèvements visant à troubler la cérémonie d'installation des députés, la sécurité est renforcée par l'armée béninoise à Cotonou et Porto-Novo.
Les patrouilles des forces de sécurité s'observent dans toute la ville de Cotonou.
Quant à Porto-Novo, elle est fortement quadrillée. Le siège de l'Assemblée nationale est placé sous haute surveillance. Le dispositif a été renforcé en début de semaine avec les para-commando venus du camp militaire de Ouassa.
Toutes les mesures sécuritaires sont renforcées pour que la cérémonie officielle d'installation des députés de la huitième de se déroule dans le paix et sans incident.
A.A.A
Des recours viennent d'être formulés devant la Cour constitutionnelle à l'encontre d'une douzaine de députés, suite à la proclamation des résultats des législatives du 28 avril 2019.
Conformément à l'article 57 de la loi organique sur la Haute juridiction, le député dont l'élection est contestée devant la Cour, dispose de 72 h pour produire des observations écrites. D'après un communiqué de la Cour, il est demandé aux députés concernés de se rapprocher impérativement en toute urgence du secrétariat général de la Haute juridiction, en vue de prendre connaissance des griefs articulés contre leur élection aux fins de déposer leurs observations dans le délai imparti.
Il s'agit de :
Marcellin AKA WOROU
Dominique ATCHAWE
Wallis ZOUMAROU
Bida Y. ABDOURAMANI
Boniface YEHOUETOME
Natonde AKE
Nestor NOUTAI
Badiarou AGUEMON
Comlan Patrice NOBIME
David C. BIOKOU
Salifou ISSA
Alassane SEIDOU.
Les députés concernés sont des élus aussi bien du parti Bloc Républicain que du parti Union Progressiste dans différentes circonscriptions électorales.
D. M.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a ouvert ce lundi 13 mai 2019, la première session criminelle de l'année 2019. Inscrit au rôle à l'audience de ce mardi 14 mai, une affaire de vol à mains armées qui implique le sieur Anobi Mora de nationalité nigériane, et Carlos Kwessi de nationalité ghanéenne.
La Cour après avoir délibéré, a condamné les deux expatriés à la réclusion criminelle à perpétuité.
Selon les faits, ces deux individus armés avaient en 2010, arraché à un cambiste une somme de huit cent mille FCFA au quartier Joncquet à Cotonou. Outre la somme d'argent, ils ont réussi à emporter la moto de la victime et dérobé une vingtaine de téléphones portables sur les lieux. Rattrapés dans leur course par la population, ils ont échappé à la vindicte populaire grâce à l'intervention rapide de la Police. La suite des enquêtes ont permis de savoir que les mis en cause n'étaient pas à leur premier forfait. Ils ont été identifiés par des victimes qui les ont indiqués comme auteurs d'une série de braquages.
L'enquête de moralité ouverte par le Tribunal de première instance de Cotonou leur a été également défavorable. Ils n'étaient pas présents à leur procès, mais le ministère public a requis une peine de réclusion criminelle à perpétuité à leur encontre. Un mandat de recherche a été lancé pour les arrêter.
F. A. A.
Les leaders du parti Bloc Républicain ont ouvert ce mardi 14 mai 2019 à l'hôtel Millénium Popo Beach d'Agoué, un atelier d'évaluation de la participation du parti aux dernières législatives. Objectifs, élaborer une prospective et préparer les nouveaux élus à la fonction parlementaire.
Trois communications sont prévues pour ces assises et portent sur des thèmes tels que : Élections législatives du 28 avril 2019 : bilan et perspectives ; Assemblée nationale : organisation et fonctionnement et parlements régionaux ; et Financement du parti et Obligations du député BR.
Les membres des bureaux politique et exécutif national, les candidats et leurs suppléants participent aux travaux de cet atelier.
Le Bloc Républicain selon les résultats provisoires de la Cour constitutionnelle du scrutin du 28 avril, a pu obtenir 36 députés contre 47 pour l'Union Progressiste.
F. A. A.
Invité ce mardi 14 mai 2019 par Tanguy Agoï sur le magazine « Actu Matin » de Canal 3, Kudrat Mehou, membre fondateur du Bloc Républicain, régisseur de la 23ème circonscription électorale pour les législatives de 2019, s'est prononcé sur la 8ème législature à l'Assemblée nationale. Il a apprécié notamment le renouvellement du Parlement à 50% avec l'entrée de nombreux jeunes.
Kudrat Mehou, ingénieur géotechnicien et membre fondateur du Bloc Républicain a loué les prouesses réalisées par le président Patrice Talon, en ce qui concerne la promotion des jeunes. Selon Kudrat Mehou, le chef de l'Etat, depuis son arrivée au pourvoir en 2016, nomme des jeunes à des postes de responsabilités. Il se réjouit du renouvellement du Parlement à 50% avec l'entrée de nombreux jeunes, et notamment dans la 23èmecirconscription électorale. « Je suis très satisfait de ce qui est en train d'être fait », a-t-il lancé.
« Je voudrais particulièrement inviter mes camarades jeunes à ce qu'on travaille à s'imposer sur le plan de la compétence, afin d'accompagner le président de la République dans l'accomplissement de sa mission républicaine », poursuit l'ingénieur géotechnicien, ancien trésorier général du Mouvement Cercle Éclectique de Réflexion et de Concertation des Leaders Engagés pour le développement du Bénin (C. E. R. C. L. E. BENIN) . Un mouvement qui a accompagné le candidat Patrice Talon dans sa campagne présidentielle de 2016, avant de fusionner dans le Bloc Républicain.
L'ingénieur géotechnicien est convaincu que les députés de la 8ème législature dont l'installation est prévue pour le 16 mai prochain vont œuvrer pour que « nous ayons une législature de haute qualité comme la première législature ».
M. Mehou a également évoqué deux raisons qui justifient le faible taux de participation aux législatives de 2019. Selon lui, primo, c'est que la peur s'est installée dans le rang des populations. Cette situation a fait que les populations ne sont pas sorties massivement pour le scrutin du 28 avril passé. Secundo, il mentionne l'absence du pouvoir de l'argent dans la campagne électorale. Du coup, bon nombre de citoyens ne se sont pas intéressés aux législatives de 2019. Sur ce point, il a félicité le chef de l'Etat, Patrice Talon qui œuvre pour que l'argent ne soit plus au centre des élections.
Pour Kudrat Mehou, la politique doit-être plus ou moins faite avec conviction et non, être perçue comme un jeu d'intérêt qui ne doit profiter que l'homme politique au détriment de l'intérêt général.
M. Mehou a souligné que c'est dans cette logique, qu'il s'est engagé aux côtés de Patrice Talon. Il a exhorté la jeunesse béninoise à ‘'briller par le professionnalisme'', afin d'œuvrer à la réussite des réformes du Nouveau Départ et accompagner ainsi le Chef de l'Etat, Patrice Talon dans sa noble vision de faire du Bénin, un véritable pays de développement.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon va s'adresser à la nation béninoise ce jeudi 16 mai 2019. De sources concordantes, le message du premier magistrat du pays va intervenir quelques heures après la cérémonie d'installation des députés de la 8ème législature, prévue pour le même jour.
Pour l'instant, les sujets qui seront abordés ne sont pas encore dévoilés. Mais tout porte à croire que l'accent sera mis sur la situation sociopolitique du pays, notamment les législatives du 28 avril 2019, les violences post-électorales des 1er et 02 mai dernier, sans oublier les malheureux événements du parc de la Pendjari.
F. A. A.
Un incendie a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche 12 mai à la faculté de droit et de science politique (FDSP) de l'Université de Parakou faisant plusieurs dégâts matériels. Le doyen de la faculté Mocktar Adamou a fait le point de l'incident sur Frissons radio.
Alerté par son conducteur aux environ de 00 heures, le doyen de la FDSP a effectué un visite sur sur les lieux. « J'ai constaté que c'est la salle dans laquelle nous avons entreposé les copies d'examen, des anticipés qui ont eu lieu courant 08 mars. L'incendie est parti de cette salle », a signalé le doyen Mockar Adamou. Il ajoute avec désolation que « le travail abattu est parti en quelques fractions de minutes ». Plus de 60 000 copies des étudiants de la FDSP ont été brulés dans les flammes. A cela s'ajoute, des documents administratifs, des matériels informatiques et autres accessoires.
Face à cette situation, Mocktar Adamou a convoqué « un conseil extraordinaire des professeurs mercredi prochain pour discuter des nouvelles dispositions qui seront prises ». Après cela, les responsables de la faculté vont s'entretenir avec le recteur de l'Université.
Dès jeudi prochain, les étudiants seront informés des nouvelles dispositions qui seront retenues.
A.A.A
A travers un communiqué publié sur son site, le gouvernement du président Patrice Talon, a rendu hommage à Fiacre Gbédji, le guide touriste tué lors de l'enlèvement des touristes français au parc national de la Pendjari. « Guide touristique depuis une dizaine d'années, Fiacre Gbédji-Oba est mort en martyr pendant qu'il accompagnait deux touristes à la découverte du parc de la Pendjari. Le gouvernement et le peuple béninois rendent un hommage mérité à sa mémoire », souligne le communiqué.
De sources concordantes, des parents et amis rendront également hommage au guide ce mardi 14 mai 2019, en présence des enfants d'un orphelinat où le regretté avait travaillé.
Les mêmes sources renseignent qu'une messe sera dite à son intention à Natitingou.
Fiacre Gbédji fut secrétaire général de l'Union des Guides et Transporteurs de Touristes de la Pendjari, et membre de “Ile de paix” une Ong Belge intervenant dans le domaine du tourisme dans la sous-région.
F. A. A.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ouvre ce mardi 14 mai 2019, une enquête judiciaire pour connaître du dossier relatif à l'enlèvement de deux touristes français, et d'un guide béninois tué au parc national de la Pendjari. L'objectif de cette enquête est de faire la lumière sur ces évènements que le Bénin a connus il y a quelques jours. De sources concordantes, l'instruction de l'affaire pourrait aboutir à la création d'une commission rogatoire.
Outre la CRIET, le Parquet de Paris aurait également ouvert une enquête ce lundi 13 mai pour « arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d'otages, commis en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste ».
Après leur enlèvement, les deux touristes français ont été libérés à la suite d'une opération militaire menée au Burkina avec les forces françaises. Le guide béninois qui les accompagnait, Fiacre Gbédji, a été assassiné dans des circonstances non encore élucidées. Son corps a été découvert quelques jours après leur enlèvement.
F. A. A.
L'administration des douanes béninoises en collaboration avec le groupe Webb Fontaine chargé de la mise en œuvre des réformes institutionnelles et informatiques dans le secteur des douanes, procède au lancement ce mardi 14 mai 2019, du Programme national des opérateurs économiques agréés (Oea). Ce programme s'inscrit dans le cadre de la modernisation des procédures douanières et de la mise en œuvre de l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (Omc) suivant le Cadre de normes Safe. Il vise à sécuriser et faciliter les échanges commerciaux internationaux.
Avec le statut d'Oea, les opérateurs économiques qu'ils soient importateurs, exportateurs, transitaires, logisticiens, transporteurs, manutentionnaires ou commissionnaires en douane, pourront bénéficier, s'ils sont fiables, d'un traitement personnalisé et allégé en matière de contrôle douanier, selon le type de statut sollicité : Oea Simplification douanière, Oea Sûreté/sécurité ou Oea Complet.
Au nombre des critères d'exigences pour l'obtention de la certification Oea, l'opérateur économique devra faire montre de bonne moralité, de traçabilité dans le système de gestion ou les écritures de la société, de procédures de contrôle en interne et de solvabilité financière.
La certification Oea est née d'une forte demande de facilités administratives exprimée par des opérateurs du commerce international ainsi que des administrations douanières. Elle est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2008 en Europe, et est en phase d'être incontournable dans le commerce international.
Cette certification qui fixe un cadre sécurisé avec les partenaires commerciaux, ne constitue pas une obligation mais une discrimination positive recommandée pour les acteurs afin de sécuriser la chaîne logistique internationale, lutter contre le terrorisme et les fraudes douanières, faciliter et accélérer les échanges internationaux.
En prélude à l'opérationnalisation de la certification Oea, une formation en audit d'agrément d'entreprise a été organisée en mars 2018 au profit de l'Administration des douanes béninoises.
F. A. A.
Dans un communiqué rendu public, signé à Washington le 13 mai " L'Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) a annoncé aujourd'hui ses deuxièmes allocations de fonds, qui devraient bénéficier à 70 000 entreprises dirigées par des femmes et permettre de mobiliser pratiquement un milliard de dollars de financement auprès d'autres sources publiques et privées".
Selon le communiqué, "une enveloppe de 129 millions de dollars en faveur de programmes de soutien à l'entrepreneuriat féminin" qui représente la "deuxième série de subventions devrait mobiliser 990 millions de dollars de financements supplémentaires auprès d'autres sources publiques ou privées par l'intermédiaire de quatre banques multilatérales de développement". Au regard de cette enveloppe, il est inscrit que "La Banque africaine de développement a obtenu 61,8 millions de dollars pour financer des activités dans 21 pays d'Afrique tandis que la Banque asiatique de développement s'est vu allouer 20,2 millions de dollars en appui à son action à Fidji, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et au Vietnam". Aussi indique-t-il que " la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque interaméricaine de développement ont reçu respectivement 22,9 et 24,28 millions de dollars pour leurs opérations en Asie centrale et dans les pays d'Amérique latine et des Caraïbes".
Le communiqué explique que "Ce deuxième cycle de financements vient compléter la première série d'allocations annoncée en avril 2018, à hauteur de 120 millions de dollars, qui a permis de financer des projets du Groupe de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement et de la Banque islamique de développement destinés à démanteler les obstacles à l'activité des femmes entrepreneures dans les pays en développement". "Ces deux vagues de financements devraient concerner 115 000 femmes entrepreneures et mobiliser 2,6 milliards de dollars de fonds supplémentaires auprès d'autres sources publiques ou privées", précise le communiqué. Ce financement fait selon les informations dix fois les moyens mis à la disposition de l'Initiative We-Fi par ses 14 pays donateurs.
Il est à noter que " La Banque africaine de développement a obtenu 61,8 millions de dollars pour son programme de discrimination positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA)". Ce programme, rappelle le communiqué, "entend proposer des outils financiers innovants et sur mesure, à l'image du mécanisme, unique en son genre, de partage des risques, une formation spécialisée dans le renforcement des capacités et des initiatives ciblées pour réformer en profondeur l'environnement propice aux activités des femmes entrepreneures". La Banque asiatique de développement quant à elle, "a reçu 20,2 millions de dollars pour son programme visant à accélérer le développement des entreprises féminines dynamiques en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique ((WAVES). Ce programme soutiendra plus de 5 105 entreprises dirigées ou détenues par des femmes en Indonésie, dans le Pacifique et au Vietnam et s'emploiera à faire évoluer durablement les comportements des principaux interlocuteurs, publics et privés". L'intervention de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement est aussi importante. " Elle a reçu 22.9 millions de dollars pour son programme de soutien aux entreprises féminines en Asie centrale. L'intégralité de l'allocation We-Fi ira aux pays IDA, notamment la Mongolie, l'Ouzbékistan, la République kirghize et le Tadjikistan".
La Banque interaméricaine de développement a reçu 24,28 millions de dollars pour son programme dédié aux femmes entrepreneures pour l'Amérique latine et dans les Caraïbes (WeForLac).
Initiative We-Fi
Lancée en 2017 lors du sommet du G20 à Hambourg (Allemagne), l'Initiative We-Fi a pour objectifs d'aider les femmes entrepreneures à accéder aux marchés, aux financements, à la technologie, à des services d'accompagnement et autres et, parallèlement, grâce à une collaboration avec les États et le secteur privé, de faire évoluer les lois et les politiques bridant l'entrepreneuriat féminin dans les pays en développement.
G.A
Une réunion sur la sécurisation du parc de la Pendjari a eu lieu, ce lundi 13 mai, à Cotonou. Les ministres de la Défense, du Cadre de vie et du tourisme, l'état-major des armées, les gestionnaires de l'éco-parc et le directeur de l'agence du tourisme ont étudié les réponses à apporter sur le site, selon les informations. Cette nouvelle disposition intervient après l'enlèvement des touristes français et l'assassinat de leur guide béninois, Fiacre Gbédji.
C'est sur initiative du président Patrice Talon qu'a lieu cette rencontre. Une séance de travail qui a réuni trois de ses ministres, l'Armée de terre, les Eaux et forêts et African Parc Network qui gère la Pendjari, depuis 2017.
L'armée et la centaine de Rangers du parc vont désormais travailler ensemble et mutualiser leurs moyens, ce qui n'était pas le cas avant. Il sera mis en place un système d'alerte et d‘assistance. Pour une alerte systématique, il est signalé que tous les véhicules qui transportent les touristes dans le parc seront équipés de radios de communication et de géolocalisation.
Afin de mieux peaufiner la stratégie de sécurisation du parc, une mission de reconnaissance est en cours et dirigée par les forces armées.
G.A.