Le gouvernement réuni en session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 22 mai 2019, a marqué son accord pour la création d'un fonds de soutien au financement des micros, petites et moyennes entreprises, et à la promotion de l'entreprenariat féminin. L'objectif de ce fonds est d'encourager et de promouvoir davantage l'entreprenariat des jeunes, et soutenir financièrement les micros, petites et moyennes entreprises.
Sa mise en place contribuera au développement de l'auto emploi au sein de la couche juvénile. Ce fonds aura essentiellement pour mission : l'amélioration de l'accès des couches concernées au financement à travers la diversification des outils (refinancement, capital-risque, crédit-bail et affacturage, bonification des taux, mécanismes de garanties et de cautionnement mutuel, etc) ; le développement de l'offre de services non financiers par un mécanisme à frais partagés (renforcement des capacités, assistance technique avant et après financement, amélioration de l'environnement légal et règlementaire, financement des infrastructures de base, et l'amélioration de l'offre de services financiers et non financiers aux entreprises cibles, en prestant comme guichet unique.
F. A. A.
Le gouvernement a décidé ce mercredi 22 mai 2019 en Conseil des ministres, de la prolongation du séjour au Mali, de 4ème Unité constituée de police (FPU4) engagée dans les opérations de maintien de la paix (MINUSMA), sous l'égide des Nations-Unies au titre de l'année 2018.
Dans le cadre de ces opérations, le gouvernement avait autorisé en 2018, le déploiement de fonctionnaires de police pour la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies.
Pour des raisons liées au retard enregistré dans la conduite de la phase transitoire devant aboutir à la gestion de ladite mission par la police républicaine, la relève de cette unité prévue pour le 21 avril 2019 n'a pu s'effectuer à cette échéance.
Pour cette raison, le gouvernement a autorisé la prolongation du séjour de l'unité FPU4 au 08 juillet 2019.
Ce délai permettra selon le gouvernement, d'organiser au mieux sa relève et de préparer convenablement la formation de pré déploiement, et la mise en route de la prochaine FPU5.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 22 mai 2019, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon, plusieurs nominations ont été prononcées notamment au ministère de la santé et au ministère des Infrastructures et des Transports.
Le Conseil des ministres a nommé des membres des Conseils d'administration de l'Agence nationale de la gestion de la gratuité de la césarienne, de l'Agence nationale pour la transfusion sanguine, et de l'Agence nationale pour la vaccination et les soins de santé primaires.
Aussi, le Conseil a-t-il procédé à l'approbation des statuts et nomination les membres du Conseil d'administration de l'Agence nationale de l'aviation civile.
A cela s'ajoute l'approbation des statuts du Bureau Enquêtes-accidents (BEA).
A.A.A
Le conseil des ministres de ce mercredi 22 mai 2019 a pris le décret portant Interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation et de l'utilisation des feuilles de tôles ondulées galvanisées non laquées en République du Bénin. « Selon les spécialistes, les tôles galvanisées non laquées utilisées pour la toiture des habitations, en reflétant les rayons solaires, causent de réelles nuisances aux yeux », précise le conseil. A première vue, ces tôles semblent coûter moins cher à l'achat alors qu'en réalité, elles reviennent bien plus cher quand on intègre leur entretien et surtout leur renouvellement, qui intervient souvent plus vite que celui des tôles teintées ou peintes à l'usine. Celles-ci, en dehors des avantages évidents pour la santé, contribuent à l'attractivité et à l'esthétique de l'habitat. C'est pour ces raisons que le gouvernement a décidé de prendre des mesures conservatoires. « Pour toutes ces raisons, et particulièrement en vue de préserver durablement les populations des risques sanitaires, le conseil a décidé d'interdire, sur le sol béninois, la production, l'importation, la commercialisation et l'utilisation de ces tôles non laquées », indique le relevé du conseil des ministres. « Aux termes du présent décret, les producteurs, distributeurs et utilisateurs disposent d'un délai de 12 mois pour l'écoulement ou l'utilisation de leurs stocks ».
G.A.
Le conseil des Ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 22 mai 2019 sous la direction de Patrice Talon Chef de l'Etat, Chef du gouvernement. Au terme des travaux, voici l'intégralité du compte rendu des travaux.
— - Veuillez cliquer sur le lien ci-après.
https://sgg.gouv.bj/cm/2019-05-22/download
Le procureur de la République près le tribunal de 1ère instance de première classe de Cotonou, Elon'm Mario Mètonou a fait le point ce mardi 21 mai 2019, de la première session du tribunal de 1ère instance de Cotonou statuant en matière criminelle de l'année 2019. Ouverte le jeudi 25 avril 2019, cette session a pris fin le mardi 21 mai.
Selon le procureur de la République, Elon'm Mario Mètonou, les dix-huit (18) dossiers inscrits au rôle ont été jugés. Il s'agit entre autres de trois (03) dossiers d'assassinat, deux (02) de coups mortels, un (01) de non dénonciation de crime, deux (02) de meurtre, cinq (05) de viol, quatre (04) de vol à mains armées et un (01) d'avortement suivi de mort. S'agissant du nombre de personnes et des peines prononcés, il a expliqué qu'il y a eu deux (02) acquittements, dix-huit (18) condamnations à des peines d'emprisonnement allant de trois (03) ans à vingt (20) ans, et douze (12) condamnations.
Elon'm Mario Mètonou a par ailleurs souligné que les audiences de ladite session ont pu se tenir grâce à l'évolution du droit pénal intervenue en République du Bénin le 18 mai 2018. Selon le procureur, cette évolution permet désormais aux personnes jugées par cette juridiction, d'interjeter appel des décisions rendues contre elles.
Remerciant les personnes qui ont contribué au succès de la 1ère session du tribunal de Cotonou statuant en matière criminelle au titre de l'année 2019, le procureur de la République formule le vœu que cette contribution se renouvelle à la prochaine session annoncée pour le mois de juillet prochain.
F. A. A.
Le corps sans vie d'un enfant de 7 ans a été retrouvé ce mercredi 22 mai 2019 dans la retenue d'eau de Sinendé Gnanro, dans le département du Borgou. Il aurait quitté la résidence de ses parents dans la matinée du mardi 21 mai 2019.
Ayant constaté l'absence de leur enfant pendant toute la journée de mardi, les parents se sont mis à sa recherche. C'est ainsi que le cadavre de l'enfant a été découvert dans la retenue d'eau de Sinendé Gnanro.
Les agents de la Police républicaine et l'infirmier Chef poste de Sinendé Gnanro ont effectué le déplacement sur les lieux pour les constats d'usage.
Les examens cliniques du corps ne révèlent « aucun signe de coups et blessures ni d'empoisonnement en dehors de sa nudité », selon les constats.
Après les formalités, les parents de la victime sont entrés en possession du corps pour l'inhumation.
A.A.A
C'est par un geste fort simple que la fondation Etisalat-Bénin partage ce temps d'intenses prières avec les musulmans. Elle a partagé des vivres à une centaine de musulmans de la mosquée centrale de Dassa-Zoumè. C'était ce mardi 21 mai 2019 en présence de plusieurs responsables religieux.
C'est en guise de soutien pour le mois de jeûne de Ramadan que la fondation Etisalat a offert des vivres à la communauté musulmane de Dassa Zoumè. Hommes et femmes, ils sont plus d'une centaine à avoir reçu de l'organisation, des vivres. Le package est composé de sacs de riz, de paquets de sucre, des pâtes alimentaires, des bidons d'huile végétale, du lait, du café et du thé. Ce geste vise à témoigner surtout sa solidarité aux personnes les plus vulnérables qui travaillent pendant la période du jeûne.
Cet acte n'est pas passé inaperçu aux yeux des responsables de la mosquée centrale de Dassa-Zoumé. Ils ont exprimé toute leur reconnaissance à la fondation Etisalat Bénin. Un geste qui pour eux n'a jamais fait défaut. Le chef d'arrondissement de Dassa-Zoumé II, Dorcas Arikohan n'est pas resté loin de l'événement. Il a remercié la Fondation Etisalat Bénin pour ce geste inattendu de générosité. L'Iman de la mosquée centrale de Dassa, Adam Baloubi assure que ces vivres de la Fondation Etisalat Bénin permettront une fin de jeûne heureuse. Pour lui, « Celui qui donne à manger à un jeûneur, le paradis est déjà garanti pour lui. Nous sommes ravis, nous sommes contents, les fidèles de la mosquée centrale de Dassa-Zoumè et leurs responsables remercient Moov Bénin ».
Dolorès Chabi Kao, secrétaire exécutive de la fondation Etisalat Bénin, a précisé qu'il y a aussi de l'huile, du sucre, du café, du chocolat et du thé. Un don non chiffré puisque pour elle, « Quand on donne, on ne dit pas le montant ». Mme Chabi Kao indique par ailleurs que bien que ça soit destiné aux personnes vulnérables, « Nous faisons aussi des dons aux abonnés du réseau Moov Bénin ».
Souleymane Olabodé, président de la mosquée centrale de Dassa a, au nom des bénéficiaires, remercié la fondation Etisalat et sa directrice, Dolores Chabi-Kao. « Nous remercions Moov et que ça vienne régulièrement parce que ça se partage (…), la paix, la joie, la bonté sera pour tout le monde », a-t-il souhaité.
G.A.
Le nouvel attaché de presse du parlement de Vitali Boton a été installé dans ses fonctions ce mercredi ce matin à Porto-Novo. Il prend ainsi la succession de l'ancien AP, Hugues Patinvoh. Vitali Boton appelle au soutien des professionnels des médias pour la réussite de sa mission. Avant cette prise de fonction, les deux journalistes ont tenu une séance de travail au cours de laquelle l'AP sortant a fait un résumé de ce que revêt sa mission aux côtés de la deuxième personnalité de l'Etat. Il doit être celui qui apporte en premier les informations à l'autorité auprès de qui il reçoit des instructions. Tout en remerciant son prédécesseur, Vitali Boton se dit rassuré de sa collaboration pour la réussite de la mission. Il espère avoir le soutien de ses pairs pour y arriver. Car « C'est maintenant que le plus dur commence et je veux pouvoir compter sur les confrères », a-t-il déclaré.
G.A.
Le nouveau chef de la Cellule de communication du Parlement est entré dans ses fonctions. Dans la matinée de ce mercredi 22 mai 2019, le chef sortant Carmen Toudonou a passé service à Fiacre Vidjingninou en présence du Directeur des services législatifs.
Le Directeur des Services Législatifs (DSL) a félicité le chef service sortant de la communication de l'Assemblée nationale Carmen Toudonou. Il a mentionné que cette dernière a œuvré véritablement pour rendre plus visible les débats parlementaires, les séminaires, les rencontres nationales et internationales et la vie parlementaire. Le DSL a également notifié au nouveau chef service à la communication, Fiacre Vidjingninou les prérogatives.
Le chef service de la communication sortant Carmen Toudonou a remercié Dieu mais aussi le président Adrien Houngbédji pour sa nomination à ce poste. Elle n'a pas manqué de remercier le Directeur des services législatifs, le personnel de la radio hémicycle et ceux du service de la communication de l'Assemblée nationale.
Quant au nouveau chef service de la communication du Parlement, Fiacre Vidjingninou, il a sollicité l'accompagnement de tout le personnel du service et une franche collaboration pour réussir la mission. Son souhait est aussi de continuer à collaborer avec Carmen Toudonou. « A tous les chefs de service et collaborateurs, mon bureau est entièrement ouvert (...) », a déclaré Fiacre Vidjingninou.
A.A.A
L'installation des membres de la Cellule Genre et Développement du ministère de l'énergie est désormais chose faite, ce mardi 21 mai 2019 à l'INFOSEC de Cotonou. C'est à travers une cérémonie présidée par le Ministre de l'Énergie, Dona Jean-Claude Houssou en présence de la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mme Bintou Chabi Adam, et des Partenaires Techniques et Financiers conduit par le Coordonnateur du MCA-BENIN 2, M. Gabriel Dègbégni.
« Depuis votre entrée au Gouvernement, vous n'avez cessé de vous préoccuper de la situation de toutes les couches vulnérables à la discrimination négative dans toutes vos actions. Tout votre souhait est de voir tout le monde avoir accès à l'énergie sur toutes ces formes », a déclaré le Secrétaire Général du Ministère de l'Énergie, M. Jean-Claude Gbodogbé à l'endroit de son ministre. Il a dit sa joie pour l'installation de la cellule.
Le Coordonnateur du MCA-BENIN 2 souligne que le genre et l'inclusion sociale doivent occuper une place importante dans la conception et la mise en œuvre des activités planifiées. Ce qui fonde sa satisfaction et ses félicitations à l'endroit du Ministre de l'Énergie pour sa sensibilité aux questions de genre qui s'est matérialisée par l'installation de cette cellule.
Le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Bintou Chabi Adam, a dit sa reconnaissance de la gente féminine à l'endroit du ministre Dona Jean-Claude Houssou. Elle se dit rassurée que ce pas franchi permettra de régler les difficultés notées dans la considération de la femme en matière de l'Énergie. Tout en exprimant sa profonde gratitude à tous les participants dont leur présence témoigne de l'intérêt manifeste qu'ils accordent à la réduction des inégalités basées sur le genre dans le secteur de l'énergie, le ministre Dona Jean-Claude avoue être heureux d'une telle initiative qui entre dans le cadre de la promotion du genre par le gouvernement. Il affirme que se focaliser sur une partie de la société constitue une grave erreur, un manquement à la performance. « L'exclusion de certaines catégories d'acteurs (...) dans le processus de prise de décision, particulièrement dans le secteur de l'énergie, augmente les difficultés et exacerbe les inégalités et empêche un vrai développement accéléré et durable », a souligné le ministre.
Pour le ministre, ce sera une évidence que les membres de la Cellule Genre et Développement du Ministère de l'Énergie veillent à l'intégration des préoccupations relatives au genre dans les documents d'orientation stratégique et autres. Il croit bien que le défi du genre dans le secteur soit relevé afin de contaminer les autres ministères à installer cette cellule en leur sein.
La Cellule Genre et Développement du Ministère de l'Énergie, composée en majorité de femmes est présidée par Mme Anne-Marie Gnacadja.
G.A.
Le président du Conseil consultatif du foncier (Ccf), Gaston Cossi Dossouhoui à travers un communiqué en date de vendredi 22 mai 2019, informe les populations que dans le cadre du bornage contradictoire en vue de l'obtention du titre foncier, des chefs quartier et de village conditionnent la signature des procès-verbaux, y relatifs, au paiement de montant par les requérants.
Cet agissement selon le président va à l'encontre des dispositions du Code foncier domanial ainsi que des options du gouvernement du président Patrice Talon visant, entre autres, la simplification des procédures, et l'encadrement des coûts à percevoir sur l'ensemble du territoire national. « Il s'agit surtout d'une infraction pénale prévue au terme des dispositions de l'article 40 de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin et punie « d'un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d'une amende égale au triple de la valeur des promesses agréées ou des choses reçues ou demandées, sans que ladite amende puisse être inférieure à un million (1.000.000) de francs », précise le communiqué.
Gaston Cossi Dossouhoui en appel par ailleurs à l'attention de tous sur l'article 509 du Code foncier et domanial qui dispose que « la délivrance de toute pièce administrative non prévue est punie par le Code foncier et domanial de la réclusion criminelle de cinq (05) à dix (10) ans sans préjudice d'amende ».
En conséquence, l'instauration de formalité non prévue par le Code foncier et domanial assortie de paiement ou non de frais non prévus par la loi est une infraction prévue et punie par la loi, a-t-il averti.
Le président du Ccf lance un appel à la population, en particulier aux usagers et à tous les acteurs concernés, pour s'en tenir uniquement à ces dispositions.
F. A. A.
Un atelier régional de formation a été organisé à Lokossa les 20 et 21 mai 2019, à l'endroit des responsables des Centres de promotion sociale (Cps) et des Chefs services statistiques des Directions départementales des Affaires sociales sur l'utilisation du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale. Une initiative du Ministère des affaires sociales et de la microfinance à travers la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe).
Le coup d'envoi des travaux a été donné lundi matin par le Directeur Général de l'Offe M. Nassirou KASSOUMOU.
L'objectif, c'est de permettre aux différents acteurs pilotes du secteur identifiés des départements du Mono, du Couffo, de l'Atlantique, du Littoral, de l'Ouémé et du Plateau dans le cadre de l'implémentation des nouveaux outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information des cibles de l'action sociale de s'approprier, entre autres, de l'application web du nouveau système d'information ; de maîtriser l'utilisation de la nouvelle base. Cela va permettre ‹‹de rendre aptes ces acteurs impliqués dans la collecte de données et le renseignement du SIDoFFE nouvelle génération à une utilisation efficiente de la nouvelle base de données pour la remontée sans difficultés de l'information au niveau national pour exploitation››, a indiqué le Directeur général de l'Offe, à l'ouverture de l'atelier.
Selon lui, l'opérationnalisation du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale passe par le déploiement et la mise à disposition, au niveau de tous les acteurs pilotes identifiés du secteur social. C'est pourquoi, il a invité ses collègues à participer activement aux travaux afin de faire vivre l'application pour la satisfaction de tous.
Deux temps forts ont marqué les travaux.
Les participants à l'atelier ont d'abord suivi une présentation théorique du SIDoFFE-NG avant de passer à la phase pratique des travaux avec le consultant Arsène LAWANI.
Cette étape a permis aux participants repartis en sept (07) groupes de travail de se familiariser avec l'outil de planification qu'est le SIDoFFE-NG. ‹‹L'un des mérites de cet atelier, c'est précisément la phase de simulation qui nous a mis en situation réelle de remplissage de la base. Nous avons individuellement manipulé le SIDoFFE-NG en y insérant les données qui relèvent de nos juridictions respectives››, a expliqué le Cps Sainte Rita à Cotonou, Rodrigue SAHGUI.
Pour les organisateurs, l'objectif visé en soumettant les participants à ces exercices pratiques, a été atteint. ‹‹La simulation a aidé à déceler certaines difficultés auxquelles les acteurs pourraient être confrontées sur le terrain››, a confié le premier responsable de l'Observatoire. Ainsi, des contributions, préoccupations diverses, réponses et échanges fructueux entres organisateurs, consultant et participants ont jailli des solutions pour remédier aux difficultés en vue d'un remplissage aisé de la base.
Au terme des deux jours de travaux, la Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance du Mono, Mme Hortence Laure DOTOU, a rappelé aux Cps leur responsabilité dans la collecte et l'encodage des données à la base avant de les inviter à jouer pleinement leur partition pour leur bonheur et celui des communautés.
Le Dg KASSOUMOU satisfait de la qualité des échanges a remercié ses collègues et collaborateurs pour leur détermination à mettre à la disposition des acteurs étatiques et de la communauté des informations fiables.
Par ailleurs pour véritablement s'approprier l'application, il les invite à continuer de travailler à titre individuel une fois chez eux.
Cet atelier financé par l'Unicef a pris fin mardi 21 mai 2019. ll a été rehaussé par la présence du Directeur de l'informatique et du pré-archivage du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, M.Vincent de Paul MEGNIGBETO.
Les acteurs des départements de l'Alibori, de l'Atacora et des Collines recevront les 23 et 24 mai 2019 à Natintingou le Dg Offe et son équipe pour le même exercice. Cette série d'ateliers fait suite à la validation du SIDoFFE nouvelle génération en avril dernier à Bohicon.
Juliette MITONHOUN
Installés le jeudi 16 mai dernier, les députés de la huitième législature procède petit à petit à la mise en place de tous les organes. Après l'élection des membres du bureau dirigé par Louis Vlavonou, les députés se sont ensuite constitués en groupes parlementaires. C'est le tour de la mise en place des différentes commissions techniques.
Au cours de la séance plénière de ce mardi, les cinq (05) commissions techniques de l'Assemblée nationale ont été constituées.
La Commission des Lois, de l'Administration et des Droits de l'Homme (C1) est présidée l'honorable Orden Aladatin. Quant à la Commission des Finances et des Echanges (C2), elle sera désormais dirigée par l'honorable Gérard Gbénonchi. La troisième Commission chargée du Plan, de l'Equipement et de Production (C3) est présidée par Barthélemy Kassa. C'est à l'honorable Aké Natondé qu'est revenu la présidence de la Commission de l'Education, de la Culture, de l'Emploi et des Affaires Sociales (C4). La dernière commission technique, celle des Relations Extérieures, de la Coopération au Développement, de la Défense et de la Sécurité (C5) sera présidée par l'honorable Rachidi Gbadamassi.
Les députés sont ainsi prêts à l'exercice de leur fonction au regard des avancées dans la mise en place des différents organes de la huitième législature.
G.A.
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la nation béninoise ce lundi 20 mai 2019. Un discours qui fait suite au processus électoral ayant conduit à l'organisation des élections législatives du dimanche 28 avril dernier, et dont les partis politiques de l'opposition n'ont pas pris part, avec à la clé, de violentes manifestations et des pertes en vies humaines.
Le discours du chef de l'Etat intervient également après l'enlèvement de deux touristes français au parc national de la Pendjari dans le Nord du pays.
Après cette sortie du premier magistrat du pays, quelques citoyens rencontrés à Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés.
Jean Tonoussi, enseignant dans un collège privé d'Abomey-Calavi dit être très satisfait du discours du chef de l'Etat. « Il y a longtemps qu'on attend cette sortie. La situation sociopolitique du pays est très préoccupante et il était de bon ton qu'il parle à son peuple », a-t-il indiqué. Pour lui, le président de la République à travers ce discours très court et précis, a abordé tous les sujets préoccupants des populations. Il a parlé des violences survenues dans certaines régions du pays le jour du scrutin, les évènements du 1er et du 02 mai dernier à Cadjèhoun à Cotonou, dans un langage conciliant. Il n'a pas fait de menaces aux auteurs ou commanditaires de ces actes et c'est quelque chose de très important qui va beaucoup contribuer à l'apaisement de la tension dans le pays. Selon Jean Tonoussi, Patrice Talon a posé un acte fort en indiquant qu'il va appeler le nouveau parlement à une relecture des lois telles que la charte des partis politiques et le code électoral, deux lois à polémiques et qui sont à l'origine de la situation de crise que le pays a connue. On devrait s'en réjouir, a-t-il souligné l'enseignant.
Nicolas Bakpé, imprimeur à Womey dans la commune d'Abomey-Calavi, a pour sa part fait une comparaison des actes de violences orchestrés dans le pays, et le message du chef de l'Etat. A l'en croire, Patrice Talon aurait vraiment été un dictateur bon teint comme certains le clament, qu'il aurait proféré des menaces à l'endroit des auteurs et commanditaires de ces agitations que le Bénin a connues. Mais il a été direct dans son discours et regretté tout ce qui s'était passé. Selon l'imprimeur, un pays ne se gère pas comme le Bénin l'a été depuis des lustres avec une administration hautement politisée et corrompue. Les réformes du chef de l'Etat pour lui son très nécessaires et il faille corriger beaucoup de maux en vue du décollage effectif du pays. « Ce sera une pilule amère, mais il faudra la boire pour le bonheur de tous », a indiqué l'imprimeur.
Selon Marc Adjanohoun, agent de sécurité auprès d'un réseau de téléphonie mobile, le discours du président de la République va calmer un peu la tension dans le pays. Evoquant le dialogue que le président entend renouer avec la classe politique, il a émis le vœu qu'entre acteurs politiques ils trouvent des solutions pour soulager la misère du peuple. Quoi qu'on dise, c'est la population qui souffre, a regretté l'agent de sécurité avant d'ajouter que tous les acteurs politiques autant qu'ils sont, ont déjà leur gagne pain.
''Les jours à venir témoigneront de ce qu'il a été sincère ou non''
Un étudiant en Master en gestion des projets à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l'Université d'Abomey-Calavi qui a requis l'anonymat, dit être resté sur sa faim à travers cette sortie du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République sait à quel jeu il joue. S'il voulait vraiment de la relecture des lois à polémique qui ont conduit à l'exclusion des partis politiques de l'opposition aux dernières joutes électorales, ce n'est pas à travers ce discours qu'il va le dire. Il l'aurait fait depuis et instruit la soixantaine de députés qui était de son bord, à revoir les choses et ouvrir la compétition à tout le monde. « Mais on laisse tout se dérouler, et c'est après que les conséquences sont survenues maintenant, qu'il cherche à résoudre le problème », a-t-il regretté avant d'ajouter que le chef de l'Etat a joué comme le dit un adage populaire, « au médecin après la mort ». Cette relecture avait eu lieu qu'on aurait sauvé toutes ces personnes qui sont mortes. Même si quelque chose se fait aujourd'hui, ces personnes sont mortes une fois pour toute et on ne peut rien faire, dénonce l'étudiant. C'est dommage, a-t-il souligné indiquant que Patrice Talon est le seul président dont le règne a été entaché par autant de violences soldées par des pertes en vies humaines. « L'histoire retiendra cela », a-t-il martelé. Pour lui, rien ne prouve que le chef de l'Etat est animé d'une bonne foi. Il garde toutefois l'espoir que les jours à venir témoigneront de ce qu'il a été sincère ou s'il a une fois encore dupé le peuple.
Pour son camarade, Hypolite H., le chef de l'Etat a réalisé un coup dur qu'aucun acteur politique n'a jamais réalisé dans le pays. Il a à sa disposition 83 députés, une majorité qu'aucun président de la République depuis le Renouveau démocratique n'a jamais eue. Une telle majorité, selon lui est dangereuse pour les populations. Cela laisse la porte ouverte à tout. « Le contrôle de l'action gouvernementale va se faire comment, si tous les acteurs mangent à la même marmite ? Qui va dénoncer qui ?, s'est-il interrogé. Il a par ailleurs aimé la volonté du président à procéder à une relecture des différentes lois à polémiques afin d'ouvrir les prochaines compétitions électorales à toute la classe politique. Le jeune étudiant invite les acteurs de l'opposition à mettre de l'eau dans leur vin et accepter le dialogue annoncé par le chef de l'Etat pour que jamais, de telles situations ne surviennent encore dans le pays.
F. A. A.
Longtemps attendu par ses compatriotes, le président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon a fait son adresse à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019. Le message du chef de l'Etat qui a duré une dizaine de minutes intervient au terme du processus électoral du 28 avril dernier ayant conduit à l'élection et à l'installation des nouveaux députés à l'Assemblée nationale. Des citoyens béninois rencontrés dans la ville de Cotonou apprécient le contenu de son allocution.
Annonçant que le processus électoral relatif à la 8e législature de notre pays vient de s'achever, le chef de l'Etat, Patrice Talon a déploré dans son message à la Nation les violences post-électorales, les événements survenus dans le Parc Pendjari en rendant un hommage au guide béninois décédé.
Le président de la République a aussi invité le Parlement à la relecture de la Charte des partis politique et du Code électoral. Il a annoncé son désir d'inviter toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs.
Beaucoup de citoyens affirment être satisfaits du message de Talon, tout en invitant toutes les couches de la société à accompagner les actions du gouvernement pour le développement du Bénin.
Louise Akouaba, directrice d'une garderie dit avoir été comblée par le message du chef de l'Etat. « C'est vrai qu'il a réagi un peu tard mais, tout ce qu'il a dit est rationnel », répond-t-elle. Louise Akouaba se réjouit d'apprendre que « la sécurité a été renforcée dans le Parc Pendjari, l'un des atouts touristiques importants de notre pays ».
A en croire dame Elisabeth, Patrice Talon a bien choisi le moment pour son message. « Le Bénin n'allait pas enregistrer des scènes de violences, si certains acteurs politiques n'avaient pas appelé le peuple au soulèvement. Patrice Talon est un homme de vision, je sais qu'il conduira ce pays à bon port », affirme-t-elle.
« On a un président qui sait utiliser les mots adéquats. Le message a apaisé un peu les populations qui depuis le scrutin du 28 avril sont sur leur garde à cause de la peur qu'a fait naître certains acteurs. Le Parlement est déjà opérationnel, on attend de voir la suite », a déclaré le sociologue Martinien Cossi.
« Patrice Talon ne veut que le développement du peuple », lance le jeune entrepreneur Léonardo Affedjou.
Dans son allocution poursuit-il, le Chef de l'Etat a manifesté le désir de rencontrer à nouveau toute la classe politique pour dialoguer. Il a reconnu que tout le monde doit apporter sa contribution pour faire avancer ce pays. Et c'est ce que j'ai aimé. Vivement que l'opposition cette fois-ci réponde à son appel ».
« Merci à notre chef d'Etat qui ne cherche que la paix pour ce pays. Dans son message, il a eu à aborder tous les évènements de ces derniers jours. Je trouve que c'est un message qui doit amener chaque Béninoise et Béninois à oublier tout du passé et se concentrer sur le présent. Vous savez le développement du peuple ne se fera jamais si nous ne sommes pas unis. Alors accompagnons les actions du gouvernement actuel pour le bonheur de tout le peuple », a suggéré Aurélien Gaba, instituteur à la retraite.
Par contre d'autres ne sont pas du même avis.
Pour Olivier Houngnon, étudiant en droit ses « annonces relèvent de la comédie habituelle ». Il se demande à quoi un dialogue servirait-il dans la mesure où le processus électoral est déjà terminé. « Le comble c'est qu'il demande au Parlement de corriger des lois. Les mêmes lois qui ont conduit à l'exclusion des partis de l'opposition aux législatives de 2019. C'est bien dommage », a-t-il confié.
« Ce n'est pas pour n'importe quelle raison que Talon a choisi de faire son message, des jours après l'installation des députés. Le vin est tiré, on a bu. Il a parlé sans pour autant situer les responsabilités. Il a encore parlé, on ne peut qu'accepter », affirme Solange Dédji, agent commercial exerçant dans une structure à Cotonou.
Un autre citoyen béninois qui a requis l'anonymat trouve que le message délivré par le chef de l'Etat est ‘'court mais vide de sens''. « Le président garde son cap et reste toujours déconnecter des réalités du peuple. Il n'a pas vraiment encore pris la mesure de la situation. Il se cramponne toujours sur l'opposition alors que la crise est sociale et ça il ne l'a pas encore compris. J'ai peur qu'il ne le comprenne trop tard », se désole-t-il.
A.A.A
Le directeur exécutif de l'Organisation Non Gouvernementale dénommée « Association de Lutte Contre le Racisme, l'Ethnocentrisme et le Régionalisme » (ONG ALCRER), Vihoutou Martin Assogba, a fait part aux députés de la huitième législature son voeu le plus cher pour une assemblée au service du peuple. C'est à travers une lettre à eux adressée ce lundi 20 mai 2019.
Martin Assogba a adressé ses félicitations à tous les députés à l'Assemblée Nationale élus à l'issue des législatives du 28 avril 2019.
" Les circonstances particulières dans lesquelles se sont déroulées ces élections vous recommandent une humilité permanente et un sens élevé de patriotisme pour transformer les douleurs de la crise électorale en succès politiques pour le développement national", a indiqué Martin Assogba. " La Nation dont vous êtes les dignes représentants ne vous pardonnera pas d'oublier ces circonstances douloureuses dans lesquelles certains d'entre nous n'auraient jamais dû perdre la vie ", a-t-il ajouté.
"Je souhaite faire pleinement confiance en votre capacité à vous mettre résolument au service exclusif du peuple béninois, à l'écoute de son attachement à la démocratie et de ses besoins socio-économiques", a émis M. Assogba. Le directeur exécutif de l'ONG Alcreer dira que " Point n'est besoin de vous rappeler l'éminent rôle du parlement dans une démocratie : légiférer et contrôler l'action gouvernementale sans complaisance, avec lucidité et dans l'intégrité".
Il espère que ''les ors et les lambris du pouvoir'' ne les détourneront pas de cette voie si proche de la voix du peuple. ''C'est à cette condition que nous resterons toujours mobilisés derrière vous, à vous soutenir. N'hésitez pas à revenir vers nous pour nous rendre compte de votre travail et prendre en compte notre mot et nos envies de développement", conseille Martin Assogba au députés.
Le président de l'ONG Alcreer invite les députés à faire la déclaration de leur patrimoine conformément aux textes. Martin Assogba invite les députés à faire la différence. ''Vous êtes les représentants de la Nation ; c'est vous qui légiférez et le respect de ces lois doit commencer par chacun de vous en vue de donner le bon exemple au peuple", recommande Martin Assogba.
G.A.
Le maire de la commune de Djidja prend désormais les mesures pour une gestion transparente des fonds de la municipalité. Et pour cause, l'installation d'un guichet unique.
Aucun agent des différents services de la commune de Djidja ne pourra percevoir main à main, les frais de prestations sans qu'il n'y ait une tracabilité. C'est ce sur quoi sont se attelés le maire Théophile Dako et son conseil communal, en dotant leur commune d'un service de centralisation des recettes communément appelé « Guichet unique ».
Cette réforme enclenchée par le conseil communal de Djidja entre dans le cadre de la réduction du temps d'attente de prestations aux usagers et mettre définitivement aux faux frais perçus illégalement chez les usagers avant de leur rendre service. Il s'agit d'une réforme visant à la sécurisation des recettes de la municipalité qui pourraient servir aux nombreuses réalisations d'infrastructures publiques. Cette avancée selon le maire Théophile Dako est à l'actif du conseil. Selon lui, ce guichet unique permettra désormais de servir les usagers en peu de temps. Dans l'optique d'assurer la rapidité dans les prestations, le maire rassure de la mise en place d'une permanence dynamique.
G.A.
L'examen du Brevet d'Etudes du premier cycle (BEPC) aura lieu du lundi 27 au mercredi 29 mai 2019, sur toute l'étendue du territoire national. 205.733 candidats répartis dans 287 centres de composition plancheront pour cette session de mai 2019.
Ils seront nombreux à prendre part à l'examen du BEPC 2019. L'effectif des candidats cette année est en hausse par rapport à celui enregistré en 2018. Ils sont 205.733 candidats contre 186.352 candidats en 2018 soit une augmentation de 10,40%.
Les candidats seront répartis dans 287 centres de composition contre 269 centres l'année passée.
Pour cette session de mai 2019, c'est le département de l'Atlantique qui va compter le taux élevé de participants avec 43.631 candidats tandis que la Donga ferme la marche avec un effectif de 5.352.
Selon directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Littoral, Robert Gbodjinou, interrogé par Educ'Action, la hausse de l'effectif des candidats s'explique par le fort taux d'échecs enregistrés en 2018. S'agissant de son département, il informe que l'objectif « c'est d'améliorer les résultats de l'année dernière. Même si nous avons été premier avec un pourcentage d'environ 56%, l'objectif est de faire mieux que ce que nous avons eu l'année dernière ». Le directeur départemental prodigue quelques conseils aux candidats.
« Je demande aux candidats de vaincre la peur, d'être sereins. Les évaluations sont la compilation de tout ce qui a été fait en classe lors de l'année. Ce qui change, c'est seulement les données », a conseillé Robert Gbodjinou tout en invitant les parents à aider les enfants à se déconnecter du stress.
Akpédjé AYOSSO
La Conférence de performance pour l'élaboration du budget, gestion 2020 du ministère de l'Energie s'est ouvert ce lundi 20 mai à Cotonou. Les différents acteurs de la chaînes auront quatre jours pour définir pour un ensemble de projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire 2020 du ministère de l'Energie.
L'une des étapes importantes à l'échelle sectorielle dans le cadre de l'élaboration de la version V0 du document de programmation pluriannuelle des dépenses est celle relative à la conférence de performance.
Pour le directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l'Energie, Hermann Zimé, « Il s'agira particulièrement de retenir, au terme de cet exercice, l'ensemble des projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire ainsi que la trajectoire de performance qui serait la nôtre sur le triennal et particulièrement sur l'exercice 2020 ». Une fois la ligne tracée, c'est aux différents responsables de structures d'aller défendre devant la commission mise en place leurs demandes budgétaires aux fins d'atteindre les performances envisagées tant sur l'exercice 2020 que sur le triennal 2020-2022.
Le directeur souligne par ailleurs que « La finalité de la conférence de performance est de déterminer les performances du ministère sur 2020 ainsi que sur le triennal. Performances au regard desquelles, nous allons solliciter les demandes de crédit budgétaire assorties des arguments qui les justifient et faire le plaidoyer à l'endroit du ministère de l'Economie et des Finances pour avoir ce dont nous avons besoin pour relever les défis du secteur ».
M. Zimé pense que ladite conférence de performance permet de mettre à disposition un document qui sera transmis au parlement dans le cadre de l'élaboration de la loi des finances pour nourrir le débat d'orientation budgétaire qui aura lieu à la fin du mois de juin. L'élaboration du budget selon Armand Dakehoun suit un processus qui s'inscrit chaque année dans un calendrier allant du mois de mars au mois d'octobre en ce qui concerne l'Exécutif et la tenue de la conférence de performance est l'une des principales activités du processus budgétaire.
Selon lui, les actions à envisager en 2020 sont entre autres l'accroissement des capacités de production des moyens de transport et de distribution de l'énergie électrique et le développement et la gestion des partenariats pour assurer l'approvisionnement en gaz naturel, la promotion. Il mettra surtout l'accent sur l'électrification rurale et de la maîtrise d'énergie. Quant au renforcement de capacités nationales de planification et de gestion du sous-secteur des combustibles domestiques et la mise en place d'une politique adéquate de planification et du financement du secteur de l'énergie, le gouvernement en fait une priorité.
G.A.