24 Heures au Bénin

Le président du parti Union Progressiste (UP), Bruno Amoussou, au cours d'une rencontre avec les béninois de la diaspora, le samedi 25 mai dernier en France, est revenu sur les violences survenues à Cotonou le 1er et le 02 mai dernier à la suite d'une supposée arrestation de l'ancien président Boni Yayi.
Au cours de cette rencontre, Bruno Amoussou a souligné qu'il serait passé de vie à trépas si les forces de sécurité n'étaient pas intervenues de façon miraculeuse ce jour-là. Un groupe de jeunes armés de gourdins et de bidons d'essence, informe-t-il, s'étaient dirigé vers son domicile situé dans les encablures du collège Père Aupiais. « Mais grâce à Dieu, que ces vandales se sont trompés de cibles. Au lieu de venir à moi, ils sont allés assaillir la maison voisine qui est juste derrière la mienne. Cette dernière n'est que celle du père de Lionel Zinsou », a confié Bruno Amoussou. Selon ses explications, les assaillants ne visaient pas le père de l'ancien premier ministre de Boni Yayi. « De chez Monsieur Zinsou, toutes les menaces qu'ils proféraient me parvenaient », a-t-il confié avant de préciser que lorsqu'ils ont compris qu'ils se sont trompés, « ils ont rebroussé chemin pour revenir vers mon domicile ».
Seul avec son épouse à la maison et pris de peur, Bruno Amoussou dit avoir alerté sa progéniture et certains de ses proches, et qu'il a fallu l'intervention « miraculeuse » de la police pour disperser les manifestants. N'eut été cette intervention, insiste l'ancien président de l'Assemblée nationale, il allait finir son séjour terrestre ce 1er mai 2019.

F. A. A.

Le président de l'Assemblée nationale, Louis G. Vlavonou a reçu à son cabinet dans la matinée de ce lundi 27 mai 2019, une délégation de la Mission Internationale d'Observation Electorale des ONG et Associations Africaines (MIOE-O2A). Objectif, transmettre de vives voix les félicitations au nouveau président du Parlement béninois.
« Nous sommes venus transmettre au tout nouveau président de l'Assemblée nationale le rapport de notre mission et profiter pour le féliciter pour sa brillante élection », a expliqué le porte-parole de la délégation, Phillips Yao Mensah avant de rappeler que la mission principale de la MIOE-O2A, est d'accompagner les pays africains dans le renforcement de leur démocratie.
La Mission Internationale d'Observation Electorale des ONG et Associations Africaines (MIOE-O2A) est présente sur le territoire béninois depuis le 22 avril 2019 dans le cadre du scrutin législatif du 28 avril 2019. Sur accréditation de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), elle a déployé sur toute l'étendue du territoire national, 45 observateurs internationaux venus du Burkina-Faso, du Burundi, de la Côte d'ivoire, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo Brazza, du Gabon, du Mali, de la Sierra-Léone et du Togo.
Ces observateurs ont suivi avec beaucoup intérêt tout le processus électoral jusqu'à l'installation de la 8ème législature, le 16 mai dernier au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a exprimé sa profonde satisfaction et remercié ces observateurs internationaux des élections pour la qualité du travail abattu.
La délégation de la Mission Internationale d'Observation Electorale des ONG et Associations Africaines a été conduite par son chef de mission, Mensah Adjé Edem.
F. A. A.

C'est la salle N°10 du Collège d'enseignement général (Ceg1) d'Aplahoué dans le Couffo qui a accueilli le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle et sa délégation dans la matinée de ce lundi 27 mai 2019 à 08 heures pour le lancement officiel des épreuves écrites de l'examen Bepc.
Lors du lancement officiel de l'examen, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a prodigué des conseils aux candidats et les a exhortés à la sérénité et à une bonne lecture des épreuves en tenant compte de la ponctuation. « Le Bepc est un examen et non d'un concours », a-t-il rappelé avant d'inviter les candidats à relire les copies avant de les rendre. Conscient que l'année scolaire 2018-2019 n'a pas connu de perturbations, Mahougnon Cakpo a souhaité qu'elle se capitalise et se fasse remarquer sur les résultats.
Le centre de composition du Ceg1 d'Aplahoué qui a abrité le lancement officiel cette année compte 563 candidats dont 330 garçons et 233 filles repartis dans dix-huit salles.
Dans le département du Couffo, 21 centres de composition sont ouverts pour cet examen. Le nombre total des candidats qui composent dans ce département est de 9 199 dont 5 465 garçons et 3 734 filles.
L'effectif au plan national selon le directeur des examens et concours (DEC), Roger Koudoadinou, est de 205 733 candidats, contre 186 352 l'année dernière, soit une hausse de 10,40%. On dénombre 111 817 garçons et 93 916 filles.
Le plus jeune des candidats au niveau national à 10 ans ; et le plus âgé 57 ans.
F. A. A.

L'Assemblée générale constitutive du Comité national béninois de la route (Cnbr) s'est tenue ce samedi 25 mai à Cotonou. Il s'agit d'une initiative de l'Association mondiale de la route (Aipcr) et de l'Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (Agepar).
L'objectif pour les deux associations est de mutualiser leurs efforts pour plus d'efficacité et de résultats. C'est le président du comité d'organisation, Sylvain Avotrican, qui a expliqué que c'est pour éviter les négociations unilatérales des deux associations existantes et dont les résultats se révèlent souvent infructueux qu'une telle initiative a été prise. Les premiers responsables des deux associations s'engagent à ce que leurs efforts portent ensemble de fruits.
Le président de l'Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (Agepar), Jacques Ayadji, salue cette volonté des tous les acteurs. Selon lui, les objectifs du creuset dont il a la charge confortent parfaitement ceux de l'Association mondiale de la route (Aipcr) et les raisons de la fusion. Entre autre, il est question de développer des échanges fructueux entre différents acteurs et promouvoir l'excellence en Afrique en ce qui concerne le secteur de la route, renforcer les initiatives locales et faire des recommandations aux autorités qui apporteront à leur tour les solutions adéquates pour l'amélioration du secteur routier. « Nous nous engageons dans la nouvelle association, l'unique, qui parlera désormais de la route au Bénin », a-t-il déclaré.
Le premier délégué de l'Association mondiale de la route (Aipcr) fait l'éloge du Comité national béninois de la route (Cnbr). Selon Joseph Ahissou, c'est un plus à la communauté routière béninoise de bénéficier au mieux de la coopération du gouvernement et améliorer l'échange d'informations et de connaissances avec un large public.
Pour ce dernier, les avantages de ce creuset neutre sont nombreux et multiformes. C'est un cadre qui permet d'encourager le développement de prise de positions communes par la communauté routière sur les sujets d'importance nationale. Il vise à promouvoir une large base de connaissances qui assurera la continuité des contributions nationales aux travaux de l'association sur plusieurs générations. « L'association encourage la promotion des jeunes professionnels qui représentent son avenir », a-t-il souligné. Ce que salue à juste titre le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, ministre des Infrastructures et des Transports par intérim. Pour lui, c'est déjà une satisfaction de compter sur la disponibilité du gouvernement à accompagner le Comité national béninois de la route (Cnbr).
G.A.

Deux morts et une forte somme d'argent emportée par les malfrats, c'est le bilan d'un braquage survenu dans la matinée de dimanche 26 mai 2019, à Perma commune de Natitingou
Selon les informations, les deux victimes étaient suivies par trois individus depuis Kpaterna, un village de l'arrondissement de Perma. Il s'agit d'un revendeur d'or de nationalité nigérienne et un Béninois conducteur de taxi-moto communément appelé Zemidjan. Sachant que le commerçant possédait une importante quantité d'or, les malfrats l'ont pisté depuis les lieux de vente à Kpaterna. C'est sur l'axe Perma-Kpaterna que les malfaiteurs ont ôté la vie au conducteur de taxi-moto et au commerçant.
Ces braqueurs dont l'identité reste inconnue ont réussi à emporter une forte somme d'argent.
A.A.A

Les candidats à l'examen du Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC) composent ce lundi 27 mai sur toute l'entendue du territoire national. Dans le département du Borgou, le lancement officiel des épreuves écrites a été fait à Parakou au Collège d'Enseignement Général Hubert Maga par Djibril Mama Cissé, préfet du Borgou, Charles Toko, maire de Parakou Abdoul Hadir Biga, directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Borgou.
Ils sont au total 19.166 candidats a composé dans ledit département.
Sur le plan national, 205. 733 candidats sont inscrits dont 93.916 filles, soit un pourcentage de 45,65% et 111.817 garçons, soit un pourcentage de 54,35%, contre un total de 186.352 candidats l'année dernière, d'où une hausse de 19.381 candidats, qui traduit un taux de progression de 10,40 %.

A.A.A

Le procès de Modeste Toboula s'ouvre ce lundi 27 mai 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Placé sous mandat de dépôt le mercredi 20 février par la Criet l'ex-préfet du Littoral et ses co-accusés vont répondre des faits qui leur sont reprochés.

Modeste Toboula, et 8 autres inculpés dont le ministre de la décentralisation Barnabé Dassigli sont impliqués dans une affaire domaniale.
Il est reproché à Modeste Toboula, d'avoir par un arrêté du 12 mars 2018, levé les mesures d'interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1, et permis l'attribution par le géomètre, de plusieurs parcelles à diverses personnes ; lui-même le préfet, ayant bénéficié de trois parcelles, d'une superficie totale de 533 m², enregistrées au nom d'un proche parent.
Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt, le 20 février 2019, après une audition devant le procureur spécial de la Criet.
Relevé de ses fonctions en Conseil des ministres le 20 février, l'intérim de Modeste Toboula est assuré jusqu'à nouvel ordre par M. Jean-Claude Codjia, préfet du département de l'Atlantique.
Akpédjé AYOSSO

Sur les ondes de la radio nationale ce dimanche 26 mai 2019, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo a présenté quelques statistiques de l'examen du Brevet d'études du premier cycle (Bepc), session de mai 2019, qui démarre ce lundi 27 mai sur toute l'étendue du territoire national.
Selon le ministre, au plan national, 205.733 candidats sont inscrits contre un total de 186.352 candidats l'année dernière, soit une hausse de 19.381 candidats qui traduit un taux de progression de 10,40%. De cette augmentation de l'effectif des candidats, informe-t-il, résulte une augmentation de 18 nouveaux centres de composition, car les candidats composent dans 287 centres cette année.
Le nombre de filles inscrites cette année est de 93.916, soit un pourcentage de 45,65%, contre 111.817 garçons, soit un pourcentage de 54,35%.
Le plus jeune des candidats est âgé de 10 ans, tandis que le plus âgé a 57 ans.
Au nom du gouvernement, le ministre a rassuré que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que les compositions se déroulent dans les meilleures conditions.
F. A. A.

Le Ministre Oswald Homeky remercie les électeurs de Djakotomey

"Cette écharpe est le symbole de notre engagement collectif et je suis venu vous la montrer avant de passer la main à mon suppléant. Renoncer à un mandat parlementaire de 4 ans après avoir obtenu un score record de 74.000 voix dont 34.304 pour notre seule commune peut paraître insensé mais je suis un homme de conviction. Comme vous le savez, mon soutien au Président Patrice Talon est d'abord affectif avant d'être politique. Les secteurs touristique, culturel et sportif qu'il a bien voulu me confier me passionnent énormément. J'ai décidé de rester à ses côtés pour poursuivre le difficile mais noble travail entamé depuis 3 ans et je suis venu prendre vos bénédictions !"
C'est en ces termes que le Ministre Oswald Homeky s'est adressé aux électeurs de Djakotomey de la onzième circonscription électorale lors d'une réunion ce samedi 25 mai.

Le Bénin à l'instar de la communauté internationale célèbre ce dimanche 26 mai 2019, la fête des mères. Une fête dédiée à toutes les mamans en raison du rôle prépondérant qu'elles jouent dans les familles, et pour l'éducation des enfants.
La présidente de l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (Udbn), Claudine Prudencio, profitant de l'occasion de cette fête, a adressé un message à toutes les mères du Bénin, et leur a souhaité plein bonheur.

Un jour comme celui-ci, elles le méritent ; celles-là qui se battent au quotidien pour prendre soins de leurs progénitures et les préparent à devenir de bons citoyens du pays, a souligné la présidente de l'Udbn.
Dans son adresse, elle a eu une pensée spéciale à toutes les mères dont les cœurs ont saigné lors des douloureux événements que le Bénin a vécus récemment à l'occasion des récentes consultations électorales. Claudine Prudencio a également fait un hommage spécial à la mère de famille qui a perdu la vie, ainsi qu'à toutes les mamans qui ont perdu des enfants ou enregistré des blessés.
Pour toutes ces femmes, l'ex député de la 6ème circonscription électorale a prié le Seigneur, qu'il leur redonne la paix du cœur.
Selon la présidente de l'Udbn, la préservation de la paix passe d'abord par les femmes, les mères de famille. « Quelles que soient les circonstances, battons-nous pour continuer à tenir ce rôle plus que divin de gardiennes du temple de la paix », a-t-elle exhorté.
Claudine Prudencio n'a pas oublié la communauté musulmane en général et les femmes musulmanes qui abordent la dernière ligne droite du carême. Elle prie Dieu qu'il exauce leurs prières pour le bonheur de leurs familles, et pour le bonheur de la Nation béninoise

F. A. A.

La nouvelle mandature de L'Observatoire de l'éthique et de la déontologie dans les médias (ODEM) a été installée officiellement dans ses fonctions le vendredi 24 mai 2019. Les membres de l'organe d'autorégulation des médias entendent désormais être un tribunal des pairs de référence pour la bonne pratique du métier de journaliste.
Créé depuis un vingtaine d'années, l'Observatoire de déontologie et de l'éthique dans les médias c'est constitue le tribunal des pairs qui œuvre au respect par les professionnels des médias de la déontologie du métier. L'installation de cette mandature de l'Odem est une fois encore la preuve que les médias sont préoccupés de la bonne gestion de leur pouvoir. Composé de treize membres, la nouvelle mandature a déjà de belles ambitions pour les trois années à venir. Selon le président de l'Observatoire, Eric Sounouvi, plusieurs chantiers sont en cours. D'abord pour lui, " Nul n'est censé ignorer la loi. C'est pourquoi cette mandature choisit d'aller faire une haute sensibilisation sur le code du numérique".
Aussi confie-t-il : "Nous avons pensé nous batailler pour mettre à disposition des consommateurs des produits de la presse, un numéro vert. Lequel numéro va permettre à n'importe qui d'opiner sur les activités des médias pour informer l'ODEM". M. Sounouvi soutient que cette disposition qui est une innovation "nous permettra nous autres soit de prendre des décisions, de juger ou d'appeler les genspour faire de la médiation". Comme autre vision de cette mandature, Eric Sounouvi indique que "nous avons un outil très important que nous voulons mettre à disposition des populations. C'est un bulletin d'information pour informer les populations sur les activités des médias".
Membre de cette mandature de l'Odem, Jean-Paul Ibikunlè dira que " nous avons l'obligation de lire les journaux, de suivre les différentes chaînes de télévision". Il ajoute : " l'Odem c'est vrai on a parlé de tribunal mais on n'est pas là seulement pour condamner, pour sanctionner négativement. Nous avons aussi pour obligation de promouvoir les pratiques professionnelles saines. C'est-à-dire reconnaître le mérite professionnel de ces journalistes qui travaillent de façon à respecter leur code de déontologie au quotidien".
G.A.

De nombreuses innovations sont mises en place par le Directeur de l'Office du baccalauréat concernant cet examen notamment la dématérialisation des prestations.
A quelques jours du démarrage de cet examen au Bénin, Prof Alphonse da Silva relève ses innovations et annonce dès l'an 2024 l'organisation d'un baccalauréat unique pour les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Depuis lundi 11 mai, les convocations des candidats à l'examen du baccalauréat, session de juin 2019 sont mises en ligne via le serveur de l'office du Bac. Elles sont imprimées directement par les chefs d'établissement.
Selon le directeur de l'office du Bac, Alphonse da Silva, « des dizaines de milliers de convocations ont déjà été tirées en ligne ».
« Par ailleurs, depuis l'année dernière, nous avons commencé à payer les acteurs, c'est-à-dire les surveillants, les correcteurs, les secrétaires (…) de façon dématérialisée, notamment par les banques », renseigne-t-il.
Selon Alphonse da Silva, la plus grande innovation est l'organisation d'un Bac blanc dans l'Uemoa. « Cette année déjà, nous avons organisé un Bac blanc Uemoa et ça a bien réussi. Nous avons rendu compte au président de l'Uemoa, aux chefs d'Etat qui ont décidé de cette réforme », a-t-il souligné.
Le directeur de l'office du Bac informe aussi que dès l'an 2024, il sera organisé l'examen du baccalauréat unique pour les pays de l'Uemoa.

A.A.A

L'examen du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) démarre le lundi 27 mai 2019 sur toute l'étendue du territoire national. Pour le lancement officiel des épreuves écrites, c'est le Collège d'enseignement général (Ceg1) d'Aplahoué dans le département du Couffo, qui est retenu.
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kakpo Mahougnon, va procéder au lancement officiel des épreuves dans ce centre de composition en présence du préfet, des autorités locales et des responsables en charge de l'éducation dans le Couffo.
Au total, 205.733 candidats répartis dans 287 centres composeront pour cet examen sur le territoire national, contre 186.352 l'année dernière.

F. A. A.

(Par Roger Gbégnonvi)

​Jolie formule émanée du Chef de l'Etat dans son adresse à la Nation le 20 mai 2019. Il parlait des maux de casses, d'incendie, de blessés, de morts que les Béninois se sont infligés après les législatives : ‘‘Cette épreuve…devra nourrir la naissance d'un nouvel idéal.'' Il aura ainsi évité la scie des ‘‘changement de mentalité'' et autres ‘‘prise de conscience'', scie tellement usée qu'elle ne sert plus à rien. Son vœu n'est donc pas nouveau. Mais que faire pour qu'il ne reste pas, comme à l'habitude, un vœu pieux dans le genre ‘‘cause toujours '' ?
​Dans son drame ‘‘Ruy Blas'', Victor Hugo, qui fut aussi député pour ‘‘Les misérables'', fait dire à son héros, son alter ego entré dans ‘‘la salle du gouvernement'' par surprise : ‘‘Bon appétit, messieurs ! O ministres intègres ! / Conseillers vertueux ! Voilà votre façon / De servir, serviteurs qui pillez la maison… / Donc vous n'avez pas ici d'autres intérêts / Que remplir votre poche et vous enfuir après !'' Car c'est un mal de partout et de toujours que celui des dirigeants cambrioleurs des peuples qu'ils dirigent. On feint d'être bon député, ministre dévoué, pour mieux accaparer l'argent de l'Etat et du peuple. Et si l'on risque d'‘‘avoir des ennuis'', on s'en va se planquer en Europe ou aux Etats-Unis avec l'argent volé. C'est ce que dit Victor Hugo. Et l'on n'a que faire des rues de chez soi qui sont nids de poule, des hôpitaux qui sont mouroirs, des écoles qui sont endroits où l'on ne laisserait pas son Berger allemand poser les pattes. Et pendant que, fort de l'argent emporté, on finance des liturgies en vue d'obtenir la bienveillance de l'Idéale Bonté qu'on a logée là-haut au-dessus des nuages, on reste soi-même sans bonté ni empathie, sans foi ni loi, on n'entend pas la mise en garde qui traverse l'univers depuis deux millénaires : ‘‘Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent.'' Paradoxal Matthieu ! Il fait de l'Argent, et non de Satan, l'égal et l'opposé de Dieu. C'est que l'Argent est Satan dès lors qu'il a cessé d'être votre serviteur pour devenir votre maître et seigneur, dès lors que vous l'avez fait passer devant et que vous lui courez après, dès lors que, pour vous ‘‘faire de l'argent'', vous vendriez tout le monde et votre père, après avoir décrété que les choses et les personnes n'ont de valeur que trébuchante et sonnante, et que, au Bénin, vous hantez nécropoles et cimetières en quête de crânes et tibias humains pour les puissants talismans qui vous mettront en possession de toujours plus d'argent.
​Car l'idéal béninois, relayé par les proverbes, est aux antipodes de l'idéal évangélique et s'énonce encore et toujours : ‘‘Pendant que tu manges du mouton, tâche d'abattre la tourterelle en vol.'', ‘‘Même rassasié, on ne saurait s'arrêter de manger de la viande.'', ‘‘L'on doit manger de son vivant tout le produit de son labeur.'', etc. Un idéal (!) d'accumulation et d'égocentrisme sans limites. Tout pour soi et par tous les moyens. Il s'ensuit que, dans sa partie Abomey, qui fut royale et conquérante, les dirigeants béninois nous ont laissé en héritage des remparts pétris de sang humain, tel trône élevé sur quatre crânes humains, des cases entourées de restes humains et animaux, etc. Un idéal (!) et un héritage de mort.
​L'idéal de prédation semble inscrit dans l'ADN de tout Béninois. Il s'ensuit que nos dirigeants, depuis 60 ans, ne se sont pas aperçus qu'ils œuvrent á laisser en héritage á nos enfants et petits-enfants un Bénin exsangue et invivable, dont ils auront transféré tout l'argent dans les banques d'Europe et d'Amérique pour leur bien-être personnel et celui des leurs. Il s'ensuit que l'appel à la ‘‘naissance d'un nouvel idéal'' s'adresse à tout Béninois détenteur d'une once de pouvoir politique, d'une once d'autorité morale. Il faut effacer l'idéal ancien de mort et d'héritage de mort, marcher vers l'idéal de vie et d'héritage de vie, s'engager pour la convivialité nationale, en ayan dès maintenant et pour toujours ‘‘les yeux fixés sur cette ville que je prophétise, belle.'' Oui, accomplir la prophétie d'Aimé Césaire.

Dans le cadre de l'élection des conseillers à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), la Commission électorale autonome (Cea-Haac) a procédé au réaménagement de son calendrier. Selon le nouveau programme, l'élection des conseillers à la Haac, nouvelle mandature, est prévue pour le samedi 15 juin prochain.
En prélude à ce scrutin, les inscriptions sur la liste électorale se feront du lundi 27 mai au dimanche 02 juin 2019, et la liste électorale provisoire sera publiée le dimanche 03 juin. Du mercredi 29 mai au mercredi 12 juin 2019, la campagne électorale sera ouverte aux différents candidats.
Les diverses réclamations vont se faire du lundi 03 au mercredi 05 juin. Le lundi 10 juin, la liste électorale définitive sera publiée, et le samedi 15 juin, aura lieu le scrutin. Les résultats provisoires du scrutin seront proclamés le dimanche 16 juin.
La journée du mardi 18 juin, est la seule retenue pour enregistrer les différentes réclamations des candidats à la Cea, avant la proclamation des résultats définitifs le jeudi 20 juin 2019.

F. A. A.

Les faits ont eu lieu au Collège d'Enseignement Général (Ceg) 1 de la commune de Kérou où des élèves ont décidé de s'emparer des cahiers de notes et de conduite dans le bureau du censeur.
Suite au constat du censeur de l'établissement le mercredi 22 mai, une enquête a été ouverte.
La police a interpellé deux élèves qui ont fini par avoué les faits. Selon leurs déclarations, le cerveau de la bande est élève en classe de 5è. N'ayant pas eu de bonnes notes, il aurait mené de vaines tentatives auprès de ses enseignants.
L'élève a alors résolu de dissimuler les cahiers de notes et de conduite en organisant le cambriolage.
Les documents ont été enfouis dans un champs, situé à 7 Km de la ville.
Jusqu'à la journée de vendredi 24 mai 2019, les élèves auteurs présumés de l'infraction sont gardés au commissariat de police.

A.A.A

C'est à travers une déclaration en date de jeudi 23 mai 2019, que le Parti Communiste du Bénin (PCB) déplore et désapprouve fermement l'appel du Bureau Politique des FCBE à une ingérence humanitaire au Bénin. Les membres du PCB disent non à toute intervention militaire et mettent en garde les puissances étrangères.

Les FCBE de l'ex-chef d'Etat Boni Yayi ont récemment appelé la « Communauté internationale à faire du Bénin « un pays de concentration de ses efforts, une priorité (…) à mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les Béninois à récupérer la démocratie ». Ils appellent ainsi les puissances étrangères à une ingérence humanitaire des puissances étrangères au Bénin. Un appel que le Parti Communiste du Bénin (PCB) qualifie d'« ouvert, grave et surprenant et auquel une réponse positive aura un impact profond et durable sur le sort du peuple et du pays de Béhanzin, de Bio Guera et de Kaba ».
Réuni en urgence après cet appel, le bureau politique du PCB a déclaré que sur la base des principes universels de souveraineté, seul le peuple béninois peut résoudre tout problème interne qu'il soit d'ordre politique, sécuritaire ou autre, « certes avec le soutien des peuples du monde, mais sans intervention militaire étrangère ».
Selon le PCB, « l'ingérence humanitaire est depuis les années 1990, le nouvel alibi forgé par les puissances impérialistes et dominatrices (après les missions de civilisation) pour couvrir et justifier des interventions militaires dans les pays pauvres et dominés ». « Cette ingérence soi-disant humanitaire sert à ces puissances à occuper les territoires des pays, y installer durablement leurs bases militaires, diviser les populations, entretenir les dissensions intercommunautaires pour se présenter toujours en sauveurs et justifier leur présence permanente », ajoute le parti communiste.
« La perte d'une bataille n'a jamais signifié la perte de la guerre et ne peut autoriser l'appel à l'agression de son pays par des puissances étrangères. Tout acte de désespoir doit être condamné », ont-ils mentionné les communistes dans leur déclaration.
Le bureau politique PCB réaffirme que si « des puissances s'avisaient, sur la base de ces appels, à organiser l'agression de notre pays, le peuple ne manquera pas de trouver les voies et moyens d'y répondre pour recouvrer en même temps que sa démocratie, sa dignité et son indépendance, en traitant de la même manière les agresseurs et leurs complices nationaux ».
Le PCB dit non à toute intervention militaire étrangère dans notre pays, et aux appels à la recolonisation du pays de Béhanzin, Bio Guera, Kaba.

Akpédjé AYOSSO

La prison civile de Parakou présente deux candidats à l'examen du Bac session de juin 2019. L'annonce a été faite jeudi 23 mai 2019 par le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) qui assure l'encadrement des deux prisonniers. Outre les candidats au Bac, l'organisation onusienne appuie la formation de 418 détenus pour la préparation de savon, la fabrication de bijoux et des perles. Seul objectif du Pnud, assurer la réinsertion socioprofessionnelle des détenus après leur séjour carcéral.
Selon le régisseur de la prison civile de Parakou, Gaspard Denanvide, des efforts sont faits de plus en plus pour offrir de meilleures conditions de détention aux personnes incarcérées.
Les deux détenus inscrits pour le Bac souligne-t-il, sont encadrés par des enseignants.
F. A. A.

Sur invitation de SEM. Auguste ALAVO, ambassadeur du Bénin près la France, des entrepreneurs d'origine béninoise résidant en France étaient à l'ambassade du Bénin à Paris pour une rencontre d'échanges au service du développement et de la promotion économiques du Bénin mercredi 22 mai dernier.
L'ambition de cette rencontre selon l'ambassadeur, est de « susciter une nouvelle dynamique de mobilisation des compétences, expertises et projets des entrepreneurs de la diaspora au service du développement et de la promotion économiques du Bénin, dans l'esprit du "Pacte de développement du Bénin avec la diaspora", signé à Paris en 2014 ». Profitant de cette rencontre, Auguste ALAVO a invité les participants à un « sursaut de patriotisme et de mobilisation collective » en faveur du Parc national de la Pendjari qui, rappelle-t-il, a été ces derniers jours en France, la cible d'une campagne médiatique préjudiciable à l'attractivité touristique du pays.
Deux communications ont été présentées aux participants durant la séance d'échanges.
La première sur le thème « Le climat des affaires et les opportunités d'investissements au Bénin » a été présentée par Maxime N'TIA, conseiller économique à l'Ambassade.
La seconde qui a porté sur les « Programmes et dispositifs d'appui de l'Agence française de Développement (AFD) aux initiatives de la diaspora africaine en Afrique », a été développée par Olivier KABA, responsable d'équipe-projet « Migrations » au siège de l'AFD. Outre ces deux communications, les participants ont suivi une présentation sur le parcours de l'action innovante en matière d'ingénierie médicale et de robotique chirurgicale de Bertin NAHUM. Durant les assises, les préoccupations relatives à la facilitation des initiatives et des investissements de la diaspora au Bénin ont été également abordées.
Au terme de la rencontre, les participants sont convenus de mettre en place d'un réseau des entrepreneurs de la diaspora béninoise en France, ainsi qu'un cadre permanent de dialogue et de concertation avec l'Ambassade.
Cette séance des entrepreneurs béninois s'est déroulée en présence de Inès KEREKOU, Consule générale du Bénin à Paris, et de Bertin NAHUM, Ingénieur et inventeur franco-béninois de renommée internationale, PDG de Quantum Surgical (basé à Montpellier). Le créateur du robot chirurgical « Rosa » est classé « quatrième entrepreneur high tech le plus révolutionnaire du monde » en 2012 par la revue canadienne Discovery Series, derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Le Service d'Intervention Rapide de la douane du Mono-Couffo a procédé à une nouvelle saisie d'environ 3500 boîtes de faux médicaments.
L'opération a été faite au cours de l'exécution de service n°137 du 23/05/2019 et en exploitation d'un avis de fraude.
Les agents de la douane ont intercepté aux environs de 05h un minibus Passat immatriculé BR 4650 RB sur la route inter-Etats Cotonou-Hillacondji. Ledit véhicule était en provenance du Togo et allant à Cotonou.
Le conducteur du véhicule n'a pas voulu obéir aux injonctions des agents. Mais il a été arrêté après une course poursuite à Agbanto dans la commune de Kpomassè.
Ramené à la base, il a été découvert à bord du véhicule 69 gros cartons de médicaments contenant environ 3500 boîtes de différents produits pharmaceutiques. Le chauffeur à réussi à s'enfuir.
Une enquête est ouverte.
A.A.A