Le Conseil des ministres de ce mardi 24 décembre 2019 a annoncé le lancement officiel de la campagne de commercialisation 2019-2020 du soja pour le jeudi 26 décembre 2019 dans la commune de Glazoué. Le gouvernement a fixé le prix d'achat plancher du kilogramme du Soja à 175 FCFA.
Le gouvernement a décidé de promouvoir la culture du Soja « en mettant en place les mesures visant l'accroissement continu de la production ».
La campagne de commercialisation sera officiellement lancée le jeudi 26 décembre 2019 dans la commune de Glazoué et s'étendra jusqu'au 31 mai 2020.
Les Ministres chargés de l'agriculture et de l'industrie veilleront au développement de la filière.
Aussi sont-ils instruits de mettre en place un ‹‹ comité paritaire Etats-acteurs du secteur en vue d'apporter des solutions aux difficultés éventuelles qui surviendraient››.
Tenant compte de la volonté des acteurs de la filière, le Conseil a homologué le prix plancher d'achat du Kg à 175 FCFA.
Akpédjé AYOSSO
La ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifode Mewanou continue de semer la joie dans les cœurs des enfants en cette veille de la nativité. Ce lundi 23 décembre 2019, elle s'est rendue au CHU-MEL de Cotonou et ensuite à la prison civile de Cotonou.
Les enfants hospitalisés du CHU-MEL ont eu de la part du ministre des cadeaux pour fêter la Noël. Elle a dans cet hôpital fait le tour des salles où sont hospitalisés les enfants.
La ministre a aussi effectué le déplacement à la prison civile de Cotonou où elle a pris par deux compartiments : le quartier des adolescents et enfants détenus et celui des femmes détenues avec des nourrissons. Véronique Tognifode Mewanou a profité de l'occasion pour échanger et sensibiliser les adolescents détenus et les femmes sur l'introspection qu'il faut au changement de comportement.
« C'est la veille de Noël. Une période au cours de laquelle les enfants sont en fête. Vous, vous êtes dans des conditions un peu particulières. Mais cela n'empêche pas que vous soyez dans la joie. Probablement, parce que vous avez commis une petite ou grosse erreur, vous êtes là. Ce n'est pas la fin du monde ! Vous devez prendre la décision de ne pas récidiver. Vous pouvez encore réaliser des rêves si vous êtes disposés à changer et à aller de l'avant. Nous sommes venus vous témoigner la solidarité et la compassion du gouvernement en cette veille de fête », a confié Mme Mewanou.
La ministre des affaires sociales, dans sa campagne de distribution de cadeaux aux enfants, a déjà partagé de bons moments de joie avec les enfants malvoyants et non-voyants du CPSA de Sègbèya, des orphelins de Fidjrossè et des enfants de la Halte-Garderie de Ste Rita et des CPS de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mardi 24 décembre 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises par les membres du gouvernement.
Le Conseil des ministres s'est penché sur les conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2019-2020 du soja, et l'Etude de faisabilité pour la création d'une école de la fibre au Bénin.
Les communications ont porté sur : « Dissolution de la Société du Matériel des Travaux Publics » et « SMTP » S.A. Unipersonnelle et cession de l'actif à son personnel ».
Il a été aussi procédé à la nomination des membres du Conseil d'Administration du Conseil national des Chargeurs du Bénin ; des membres du Conseil d'Administration de l'Agence béninoise de Régulation pharmaceutique ; et des membres du Conseil de Surveillance de l'Autorité nationale de Sûreté radiologique et de Radioprotection.
Enfin M. Gildas Borgia Kotegnon a été nommé DAF du ministère des Enseignements maternel et primaire.
Akpédjé AYOSSO
En Conseil des ministres ce mardi 24 décembre 2019, une nomination a été prononcée au niveau du ministère des Enseignements maternel et primaire (MEMP). Monsieur Gildas Borgia Kotegnon a été nommé au poste de Directeur administratif et financier (DAF) dudit ministère.
Akpédjé AYOSSO
Le journaliste Ignace Sossou interpellé vendredi dernier a été condamné ce mardi 24 décembre 2019 par le Tribunal de Cotonou.
Selon les informations, il écope de 18 mois de prison ferme et d'une amende de 200.000 francs CFA dans le dossier qui l'oppose au procureur de la République, Mario E. Mètonou.
Ignace Sossou a été interpellé par l'Ocrc sur plainte du procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou. Il est reproché au journaliste d'avoir publié sur les réseaux sociaux des propos du procureur tenus lors d'un forum organisé à Cotonou par CFI Médias. Ignace Sossou aurait sorti les propos de Mario Mètonou de leur contexte.
Akpédjé AYOSSO
Les populations de Porto-Novo notamment les usagers du tronçon carrefour Cinquantenaire-Beau rivage sont en joie de découvrir leur nouvelle voie. La cérémonie d'inauguration provisoire du tronçon s'est déroulée en présence des représentants de la société OFMAS, des maires de Porto-Novo et d'Akpro-missérété et des élus communaux des deux communes sœurs.
Au regard de son importance pour les usagers, ils ne se sont pas fait prier pour sortir massivement pour accueillir les autorités.
Une réalisation qui prouve l'attachement du chef de l'Etat a redonner un visage de ville capitale à Porto Novo.
En attendant la suite des travaux pour sa réception définitive, il faut déjà saluer cette volonté manifeste du président Talon à moderniser la ville au trois noms.
G.A.
Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Gouvernement, Abdoulaye Bio Tchané sera sur la télévision nationale ORTB ce mardi 24 décembre 2019 à partir de 20h 30.
Invité d'une émission-débat, il parlera des grandes réalisations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), 3 ans après le début de sa mise en œuvre.
Akpédjé AYOSSO
Des localités situées dans le département de l'Atacora bénéficient désormais d'électricité. Il s'agit de Pelima dans la commune de Kouandé, Batia et Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri.
La mise en service de ces ouvrages a été faite les 18 et 19 décembre 2019 par une délégation du ministère de l'énergie conduite par le Secrétaire Général, Jean-Claude Gbodogbe.
Réalisés par l'Agence Béninoise d'Électrification Rurale et de Maîtrise d'Énergie (ABERME) dans le département de l'Atacora, les ouvrages d'électrification rurale impactent plusieurs ménages.
Dans les localités de Pelima dans la commune de Kouandé et Batia à Tanguiéta, il a été procédé au raccordement du réseau de la SBEE. Environ 200 ménages à Pelima et 300 à Batia bénéficient des ouvrages dont les travaux sont évalués respectivement à près de 52 et 192 millions de francs CFA.
Les localités Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri ont bénéficié de micro centrales solaires photovoltaïques avec construction de château d'eau.
Les travaux dans le village de Ouankou sont estimés à 320 millions FCFA au profit de 200 ménages et 100 ménages dans chacune des localités de la commune de Matéri pour plus de 216 millions de francs CFA dans chaque village.
Selon le directeur général Adjoint de l'ABERME, Florent Orou Fico, il va falloir que les populations préservent les installations des actes de vandalisme.
Le représentant du ministre de l'énergie Jean-Claude Gbodogbe a invité les populations à s'abonner massivement, surtout que le gouvernement béninois a procédé à la réduction du coût des branchements à travers un prix promotionnel de branchement fixé à 50. 000 FCFA.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Après une année d'activité, les conseillers de la Cour constitutionnelle du Bénin font le point des décisions rendues au cours de l'année 2019. Le bilan a été fait au cours d'une journée de réflexion organisée jeudi dernier afin de dégager des perspectives y afférentes. C'est aussi une manière pour l'institution de contribuer à l''efficacité de la mise en œuvre des missions assignées à l'institution.
Le Secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, souligne que la haute juridiction a rendu au cours de l'année 2019, au total 566 décisions à raison de 533 décisions de contrôle de constitutionalité et pour des violations des droits de l'Homme avec 23 jonctions de procédures dont 32 actes judiciaires, 7 procédures judiciaires, 42 dossiers de délai anormalement rond, 10 exceptions d'inconstitutionnalité, 6 atteintes à l'intégrité physique et morale, 4 dossiers de traitements inhumains et dégradants, 57 dossiers de détention, 31 atteintes au bien, 53 dossiers de conflit de travail, 6 dossiers mettant en cause le droit de propriété, 64 dossiers de contrôle de légalité, l'examen de 16 lois électorales, 184 autres objet de contrôle, actes administratifs et autres. Le secretaire général a indiqué qu'en matière électorale, la Cour a rendu 30 décisions dans le cadre des élections législatives avec 7 jonctions, une décision de proclamation des résultats, et autres.
Ainsi pour l'année 2019, on note 595 dossiers complètement vidés.
Gille Badet précise que 242 autres dossiers sont en cours d'examen.
M. Badet informe qu'il a été initié une formation qualifiante pour renforcer les capacités du personnel.
Selon le président de la Cour, la formation « est le regard de soi sur soi. L'appréciation de soi à soi-même (...)››. ‹‹L'évaluation est plus qu'indispensable compte tenu du rôle capital que joue la Cour », a déclaré Joseph Djogbénou.
Pour le président de la Haute juridiction, il s'est agi à travers l'organisation de cette journée, de retenir du personnel la manière dont il a apprécié l'année qui est en cours d'achèvement.
G.A.
Le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni dans une interview accordée à Jeune Afrique, s'est prononcé sur la réforme du franc CFA et ses conséquences sur l'adoption de la monnaie unique par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Il s'agit d'une transition qui se fera de manière progressive.
Le samedi 21 décembre marquant la date de la signature de la réforme du franc CFA entre la France et l'Union économie et monétaire des États d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) est « un jour historique sur le fond et sur la forme », a déclaré le président du Conseil des ministres de l'UEMOA. Mis en place par les pères fondateurs confie Romuald Wadagni à Jeune Afrique, « ces accords datent d'il y a très longtemps ». Pour lui, « le fait de dire que les Français se retirent de l'ensemble des structures de gouvernance de notre monnaie, que le compte d'opérations soit fermé, qu'il n'y ait plus d'obligation de mettre une partie des réserves : ce sont des éléments structurants importants ».
« Les Français participaient à nos instances pour apporter une expertise, comme cela se passe dans n'importe quel Conseil d'Administration d'une société. Maintenant, nous allons nous réorganiser et choisir des experts qui viendront d'horizons différents », annonce-t-il.
Par rapport aux dispositions concrètes de cette réforme, Romuald Wadagni souligne que « la mise en œuvre prendra le temps qu'il faut ». « Dès la prochaine réunion de nos organes de gestion, il n'y aura plus aucun Français », précise-t-il.
D'après ses explications, l'adoption de la monnaie unique au sein de la CEDEAO est un processus et « l'intégration à l'Eco au sein de la CEDEAO serait graduelle », commençant par les huit pays de l'UEMOA.
Le lancement de la monnaie unique de la CEDEAO est prévu pour 2020. L'argentier national confie que des réunions auront lieu pour « faire le point des pays qui sont capables de rentrer dans la monnaie unique conformément » au programme et au feuille de route publiée en juillet.
L'Eco va conserver la parité fixe et la garantie de convertibilité.
Selon le ministre béninois, « c'est un choix responsable ».
« Il fallait à tout prix que soit consolidé le rythme de croissance dans nos pays et sauvegardé le pouvoir d'achat de nos populations dans un contexte d'insécurité lié aux menaces terroristes. Créer de l'insécurité alimentaire à cause d'une inflation non maîtrisée causerait beaucoup de dégâts pour nos économies et pour la région. C'est la stabilité monétaire qui garantie notre croissance et notre faible inflation », explique-t-il.
M. Wadagni estime que « passer du CFA et avoir en même temps une monnaie qui fluctue n'aurait pas rassuré les acteurs du marché qui auraient pu vouloir retirer leur argent ». « Lorsque nous aurons avancé dans la feuille de route de la CEDEAO, nous verrons comment faire évoluer cette question », ajoute le ministre.
La monnaie unique de la CEDEAO
Par ailleurs, il indique qu'il n'y aura pas un mécanisme précis en ce qui concerne la garantie de la monnaie par la France. Une garantie qui « était couverte par trois dispositions : la présence des Français dans les instances, l'obligation de mettre des réserves de changes et le compte d'opérations ». « Tout cela disparaît. Mais la réalité est que sur les 30 dernières années, nous n'avons jamais eu à solliciter ce mécanisme, à tirer sur les réserves de changes ou à demander la garantie de convertibilité », a-t-il affirmé.
Le ministre Wadagni mentionne que l'accumulation de réserves d'or peut être un instrument. « Une monnaie se gère aussi grâce aux devises et au volume de réserves d'or », note-t-il.
Le président du Conseil des ministres de la zone assure que « c'est à la demande de nos chefs d'État que nous avons souhaité conserver la garantie ». « Nous l'avons obtenue de manière illimitée et sans contrepartie », indique-t-il.
Selon lui, cette mesure ne risque pas de créer une spéculation sur le marché monétaire et c'est d'ailleurs une des raisons que la garantie est conservée. La transition entre le CFA et l'Eco estime l'argentier national est lié à beaucoup de facteurs et la réforme du CFA ne risque pas de retarder le passage à la monnaie unique de la CEDEAO. « Nous appliquerons les paramètres de la monnaie Eco quand tout le monde sera autour de la table. La Banque fédérale avec un régime de change flexible avec six failles d'inflation sera mise en place à ce moment », renseigne-t-il.
Se prononçant sur l'absence de deux pays pas des moindres le Nigéria et le Ghana, il précise : « Il n'y a pas de confusion entre la réforme du CFA et la monnaie unique. Nous restons dans l'agenda de la mise en œuvre progressive ».
Le Nigéria et le Ghana auraient des doutes par rapport à la faisabilité de la monnaie unique. L'argentier national se tient « aux procès-verbaux des réunions de la CEDEAO signés par tous les pays ». « La date de 2020 a été repoussée de nombreuses fois. La question de la monnaie unique était déjà sur la table avant Mouammar Kadhafi. Mais cette fois-ci, les 15 pays de la zone ont décidé de ne pas repousser la date. C'est pour ça que nous avons opté pour une approche graduelle. L'intégration des premiers pays va inciter les autres à suivre », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO
Créé par décret le 25 décembre 1945, le Franc Colonies françaises d'Afrique (CFA) est devenu le "franc de la Communauté financière africaine" après les indépendances des années 1960. Macron et Ouattara ont annoncé ce samedi 21 décembre à Abidjan la fin prochaine du Franc CFA au profit de l'Eco. Une réforme monétaire qui change certaines modalités, mais des fondamentaux vont demeurer.
Annoncée pour 2020, la monnaie Eco sera utilisée au sein de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) rassemblant 8 pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Pour le moment, les pays d'Afrique centrale ne sont pas concernés par cette monnaie.
La réforme initiée par les pays africains implique le changement de nom. Le Franc CFA qui longtemps perçu comme un symbole postcolonial va devenir ‘'Eco''. L'Eco est le nom de la future monnaie unique des quinze pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Outre ce changement, la mise en place de cette monnaie annonce l'arrêt de la centralisation de 50% des réserves des pays concernés à la Banque de France conformément aux accords convenus.
La Banque centrale des Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va gérer la totalité de ses réserves de devises et les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires de l'organisation dans le monde.
Au plan de la gouvernance, il sera procédé au retrait de la France des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente. Plus aucun représentant français ne siégera au Conseil d'Administration et au comité de politique monétaire de la BCEAO, ni à la commission bancaire de l'UMOA.
Des fondamentaux qui demeurent
L'Eco va maintenir une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France. Elle est maintenue à 1 euro = 655,96 francs CFA, ceci dans le but d'éviter les risques d'inflation qui est présente dans d'autres pays d'Afrique.
S'agissant de la garantie, l'Elysée a soulignée que « « Si la BCEAO fait face à un manque de disponibilités pour couvrir ses engagements en devises, elle pourra se procurer les euros nécessaires auprès de la France », sous forme d'une « ligne de crédit ».
Selon Alassane Ouattara, président en exercice de l'UEMOA, « le maintien de cette garantie, en attendant l'Eco », permet d'éviter la spéculation et la fuite des capitaux.
Le lancement de l'Eco est officiellement prévu pour l'année 2020. Selon certains, il est peu probable que la mise en place de cette monnaie soit effective en 2020. Il reste beaucoup à faire en ce qui concerne les critères de convergence.
« Le franc CFA a été un outil essentiel, mais nous devons entreprendre des réformes encore plus ambitieuses afin de consolider notre dynamique de croissance, préserver le pouvoir d'achat de nos populations », a confié le président ivoirien Alassane Ouattara précisant qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».
Akpédjé AYOSSO
Les chefs d'Etas et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont tenu leur 56ème Sommet ordinaire ce samedi 21 décembre 2019. Au terme des travaux, la Conférence a adressé ses félicitations au président Patrice Talon pour le dialogue politique organisé en octobre dernier. Les dirigeants de la sous-région ont exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, ainsi que les mesures d'apaisement prises à la suite dudit dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a par ailleurs appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
Au cours des travaux des chefs d'État et de gouvernement, les conclusions du dialogue politique ont été prises en compte par la CEDEAO. Ainsi, les acteurs de l'opposition réunis au sein de la Résistance qui fondent leurs espoirs sur la reprise des élections d'avril dernier doivent désormais revenir de meilleurs sentiments.
Une nouvelle victoire pour le chef de l'Etat Patrice Talon dont la capacité à régler les contradictions internes vient ainsi d'être reconnue par ses pairs.
F. A. A.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Abuja ce samedi 21 décembre 2019 dans le cadre du 56ème sommet ordinaire de l'organisation.
Au cours des travaux, les dirigeants de l'espace ont félicité le président Patrice Talon pour le dialogue politique qu'il a initié pour le dégel de la crise politique au Bénin. Ils ont par ailleurs exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, et les mesures d'apaisement prises à la suite de ce dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a enfin appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
En octobre dernier, le président Talon a organisé un dialogue politique auquel ont pris part les partis politiques du pays. Une initiative qui avait pour but d'apaiser la crise née des dernières élections législatives du fait de l'exclusion des partis politiques de l'opposition.
F. A. A.
L'ancien ministre de l'ex président Boni Yayi, Théophile Yarou, au cours de l'émission Diagonale, a exposé les dysfonctionnements au sein de la Résistance et les raisons pour lesquelles les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont décidé de se retirer de ce regroupement de partis opposés au régime du président Patrice Talon.Durant l'entretien avec les journalistes, il a également évoqué les difficultés auxquelles les FCBE sont confrontées à l'interne.
Au sujet du retrait des FCBE de la Résistance, Théophile Yarou a expliqué que c'est en raison du défaut d'un objectif commun que le parti de l'ex président Boni Yayi a décidé de se retirer de la Résistance. Cette décision a été prise après quelques initiatives de la formation politique à réunir tout les résistants autour d'un objectif commun. L'autre difficulté au sein de la Résistance selon Théophile Yarou, est la divergence des intérêts politiques. Ce qui explique selon lui, l'incapacité du regroupement à désigner un chef de fil contrairement aux recommandations du président Soglo qui exhortait tout le monde à faire l'effort de taire les contradictions secondaires pour mieux faire face à la contradiction principale. Mais chemin faisant, les contradictions secondaires sont devenues plus importantes que la contradiction principale, a-t-il regretté.
« Cette Résistance que nous menons aujourd'hui est une résistance creuse, stérile où l'expression de la haine et de la méchanceté gratuite plombe tout », a déclaré l'ancien ministre. Selon M. Yarou, certains leaders de la Résistance disent vouloir défendre la démocratie mais en réalité, c'est des opportunistes qui veulent tout simplement se positionner en opportunistes.
Evoquant les divergences au sein des FCBE, l'ex ministre a souligné que c'est une formation politique au sein de laquelle se retrouvent plusieurs individualités qui n'ont aucune expérience politique militante. « Nous sommes encore pour la plupart, des gens qui ne sont pas habitués à la discipline du parti. Le parti FCBE n'a pas seulement un problème de diversité ou de plusieurs centres de décision. Nous avons un problème de discipline, de leadership où chaque leader n'a pas encore oublié sa position qu'il avait », a-t-il souligné.
Le bureau politique donne des consignes et des gens prennent des décisions contraires à cette décision, alors que c'est pour résoudre ces problèmes que les leaders ont décidé de transformer l'alliance de partis en un partis politique, a regretté Théophile Yarou. « L'homogénéité observée au niveau des FCBE, n'est qu'une homogénéité apparente. A l'intérieur, il y avait beaucoup de problèmes », a-t-il avoué.
L'ex ministre a cité à titre illustratif le cas ‘'Azatassou'' qui, se voyant déchu de son poste de coordonnateur, avait décidé de quitter le parti lors du congrès de Parakou. Il en est de même de la position de Yarou et celle du ministre d'Etat Komi Koutché qui posait aussi un problème.
La position de Djènontin en tant que secrétaire exécutif national a également posé problème. En termes de leadership au sein du parti, en fonction du poids électoral de chaque leader, Djènontin ne serait jamais le coordonnateur de ce parti, et il y avait plusieurs autres problèmes comme ça, a révélé l'ex ministre de Boni Yayi.
La question de la réunification et du porte-parole
Selon l'ancien ministre, la réunification est possible. Raison pour laquelle les FCBE ont décidé de ne répondre à aucune provocation. La crise survenue au sein du parti est due au comportement du porte-parole. Ce dernier selon lui, reçoit des ordres en dehors des responsables du parti. Alors que le bureau s'est réuni et a décidé d'aller remplir les formalités demandées par le ministre de l'intérieur pour avoir le récépissé, ce dernier est sorti seul faire une conférence de presse pour donner la position du parti par rapport aux injonctions du ministre de l'intérieur. Raison pour laquelle dans les nouveaux textes du parti, il n'y a plus le poste de porte-parole du parti.
F. A. A.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ne sont plus membres de la Résistance au Bénin (le regroupement des formations politiques illégales opposées au régime du président Patrice Talon).
L'ex ministre de Boni Yayi, Théophile Yarou, a annoncé la nouvelle au cours de l'émission Diagonale de Bi News.
Selon l'ancien ministre, au sein de la Résistance, il y a plusieurs formations politiques et plusieurs personnalités politiques qui avaient chacune en ce qui la concernait, un objectif précis. Sur instruction du bureau politique du parti de l'ex chef d'Etat, les responsables avaient invité l'ensemble des formations politiques pour définir un objectif précis pour la Résistance. Mais malheureusement, les responsables des différentes formations politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur un objectif. Et s'il n'y a pas les mêmes objectifs, inutile de continuer à faire la même lutte, d'où le retrait des FCBE de la Résistance, a expliqué Théophile Yarou. Un retrait qui s'explique par l'absence du parti aux dernières rencontres organisées par la Résistance dans certaines villes du pays.
M. Yarou a rappelé que la décision des FCBE de se retirer de la Résistance est venue avant les évènements des 1er et 02 mai derniers à Cotonou. « La Résistance n'est rien d'autre que la CDD (la Coordination pour la défense de la démocratie) », a souligné l'ancien ministre rappelant que c'est l'entrée du parti Restaurer l'Espoir (RE) de l'ex ministre de la défense, Candide Azannaï, au sein de la CDD, qui a conduit au changement de nom, et provoqué la sortie de l'Usl (Union sociale libérale) de Sébastien Ajavon.
Théophile Yarou a par ailleurs précisé que les FCBE sont une formation politique qui s'inscrit dans une logique alternative au régime du président Patrice Talon, donc de l'opposition.
Désormais à l'écart de forces de la Résistance, elle saura organiser son combat politique pour les prochaines joutes électorales.
F. A. A.
Bonne nouvelle pour les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le franc CFA (Franc de la communauté financière d'Afrique) sera bientôt remplacé par l'Eco.
En vigueur dans l'espace sous régionale depuis les années 1945, le franc CFA sera bientôt remplacé par la nouvelle monnaie Eco.
L'annonce a été faite ce samedi 21 décembre 2019 par le président français, Emmanuel Macron en présence de son homologue ivoirien lors de sa visite à Abidjan.
« C'est en entendant votre jeunesse que j'ai voulu engager cette réforme », a souligné le président français, Emmanuel Macron. Pour lui, le franc CFA cristallise de nombreuses critiques sur la France, notamment la jeunesse africaine qui reproche à la France une relation post coloniale. D'où la nécessité de rompre « les amarres », a déclaré le président français indiquant qu'il a été à l'origine de cette avancée « historique ».
L'hôte du président français, Alassane Ouattara a souligné qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».
Le passage du franc CFA à L'Eco s'accompagne selon les informations, de deux réformes techniques majeures. Le compte d'opération à la Banque de France d'une part est supprimé, et les représentants français siégeant au sein des instances de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) vont être retirés.
Selon les accords monétaires en vigueur jusqu'à la date de l'annonce de la suppression du franc CFA, les Etats de l'UEMOA ont l'obligation de stocker au minimum 50 % de leurs réserves de change à la Banque de France en contrepartie d'une garantie de convertibilité avec l'Euro, rapporte Le Monde. En 2015, ceux-ci avaient transféré 19 milliards d'euros sur ce compte. Ce qui alimentait tous les fantasmes sur les lingots d'or africains gardés dans des coffres à Paris, renseigne l'entourage du président français. En dépit de la disparition du CFA, certains de ses fondamentaux vont demeurer. La nouvelle monnaie Eco conservera une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France, renseigne le journal.
F. A. A.
Placée sous le thème : « L'équipe chirurgicale en marche vers le don de sang », la campagne de collecte de sang organisée par le Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur (HCBE) en collaboration avec le collectif des équipes chirurgicales de l'HIA se poursuit ce samedi 21 décembre 2019. La campagne a été officiellement lancée par le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin à l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou en présence du directeur de l'Hôpital, Médecin Colonel Félicien Yao Hounto, du Président du Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur Mathieu Fréjus Hounyovi.
Selon le directeur de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou (HIA), Médecin Colonel Hounto Yao Félicien, « il n'est plus un secret pour personne que le sang, ce liquide noble précieux et vital qui coule en chacun de nous manque cruellement à d'autres ».
« Que les chirurgiens sortent de leur bloc opératoire pour aller à la quête du sang est vraiment chose rare surtout sous nos cieux. Cela montre à quel point la situation de la disponibilité du sang est préoccupante », a-t-il déclaré.
Pour lui, ceux qui ne sont pas encore donneurs de sang doivent franchir le pas « surtout que l'ANTS depuis janvier 2019 a obtenu une autorisation permanente du ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale pour la sensibilisation et la collecte de sang », sur toute l'étendue du territoire national.
Le directeur de l'HIA de Cotonou n'a pas manqué de remercier le ministre de la santé et son cabinet pour toutes les bonnes actions menées au profit des Hôpitaux d'instruction des Armées. Il souhaite que le maximum de poche de sang soit collecté au terme de la campagne.
Selon le président Mathieu Fréjus Hounyovi, le HCBE a voulu mener des actions en parfaite harmonie avec le plan d'actions du gouvernement. Heureux d'avoir reçu une réponse immédiate et favorable des autorités béninoises notamment de l'Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine, Mathieu Fréjus Hounyovi a invité la diaspora à faire des actions pareilles au Bénin.
« Chaque fois qu'il y aura une Assemblée générale des Béninois de l'Extérieur ici à Cotonou, nous demanderons à l'ANTS de venir garer son camion et le droit d'entrée ça sera le don de sang », a-t-il annoncé.
Procédant au lancement officiel de la campagne, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, qui a donné le bon exemple, il y a 4 mois, à travers une vaste campagne de don de sang dans les administrations, a indiqué que le choix porté sur l'HIA n'est pas un fait de hasard.
Le ministre signale que depuis plusieurs années, les collectes réalisées montrent que les corps habillés constituent la cible la plus accessible parmi les donneurs bénévoles de sang au Bénin.
D'après lui, « le sang et ses dérivés sont quotidiennement utilisés pour la prise en charge de nombreuses pathologies » et « la disponibilité du sang dans nos hôpitaux continuent d'être un défi majeur pour notre système de santé ».
Dans notre pays le Bénin, annonce-t-il, « les statistiques montrent que chaque année plus de 70 % des patients transfusés sont des enfants de moins de 5 ans et des femmes qui ont des problèmes liés à la grossesse et à l'accouchement ». Ce qui place « la transfusion sanguine au cœur des thérapies visant à améliorer la santé de la mère et de l'enfant ». Benjamin Hounkpatin a également cité « les accidentés de la voie publique qui au niveau des services des urgences ont à suffisance besoin de ce liquide précieux ».
Depuis trois ans, les demandes en produits sanguins pour les hôpitaux ne cessent d'augmenter et le système transfusionnel a le devoir de tout faire pour répondre aux besoins des malades en matière de disponibilité de produits sanguins.
Le ministre de la santé a félicité le HCBE et à travers lui toute la diaspora béninoise pour les multiples efforts consentis dans l'organisation de la séance de collecte de sang. Il a lancé un appel à « tous les partenaires techniques et financiers, à toutes les organisations non gouvernementales et la société civile, à tous les chefs d'entreprises, à toutes les bonnes volontés de ce pays afin qu'ils emboîtent le pas au HCBE », en organisant des campagnes de don de sang. Un acte qui contribuera à coup sûr à l'amélioration de la santé de la population béninoise.
Akpédjé A. AYOSSO
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Véronique Tognifode Mewanou a partagé ce samedi 21 décembre 2019, avec les enfants de Fidjrossè et ceux de la halte-garderie de Sainte Rita des moments de joie à la veille de la fête de la nativité.
En association avec l'Organisation Internationale Direct Aid, Véronique Tognifode Mewanou, en tant que mère et ministre des Affaires Sociales a manifesté son amour envers les enfants vivant dans le quartier Fidjrossè. « C'est toujours un plaisir pour moi d'être avec les enfants. Nous sommes à quelques jours de la Journée de l'Enfant Béninois et de Noël », a-t-elle déclaré.
La ministre a aussi présidé la cérémonie de remise de cadeaux aux enfants de la halte-garderie de Sainte Rita. Un moment de partage de joie qui a eu lieu à la tour administrative pour le bonheur des enfants de cette garderie et également ceux suivis par les centres de promotion sociale de Cotonou.
« (…) participer à cette fête est une manière pour moi de rendre hommage au personnel des centres de promotion sociale, des services sociaux spécialisés et à tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de protection des droits des enfants. Joyeuse fête de Noël aux enfants ! », a-t-elle souhaité.
Le Centre de Promotion Sociale de Sègbèya a lancé il y a quelques jours la campagne de distribution de jouets aux enfants. Une initiative initiée et conduite par la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.
Akpédjé AYOSSO