Le gouvernement n'est mêlé ni de près, ni de loin dans la situation de fermeture que connaît la radio Soleil FM depuis ce mardi 17 décembre 2019 à la suite d'une décision de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
Lors du point de presse animé ce mercredi 18 décembre 2019 après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Alain Orounla a été clair.
« De ce qui pourrait motiver une telle suspension, le gouvernement voudrait rappeler qu'il y a une convention qui a été signée entre la HAAC et la radio Soleil FM, une convention qui a expiré le 17 décembre », a expliqué le ministre de la communication et de la poste. « Je crois qu'il y a une procédure de renouvellement qui aurait été introduite. Je crois savoir que cette procédure aurait été initiée par le directeur de la radio en violation de la règlementation qui exige que ce soit le promoteur qui le fasse », a-t-il précisé.
Pour le porte-parole du gouvernement, « c'est ce qui explique que la HAAC ait décidé de suspendre provisoirement en attendant que les démarches soient régularisées, les émissions de cette radio ».
« Le gouvernement est totalement étranger à ce qui se passe actuellement entre l'autorité de régulation qui est seule attributaire de fréquences, et cette radio dont il est établi qu'elle ne s'est pas conformée à la règlementation pour la demande de renouvellement ou d'attribution de ses fréquences », a-t-il poursuivi.
La Radio Soleil FM est une station proche de l'opposition dont le promoteur Sébastien Ajavon, recherché par la justice béninoise, est en exil depuis quelques mois en France.
F. A. A.
Les déchets plastiques seront bientôt utilisés dans la construction des infrastructures scolaires. Il s'agit d'une approche innovante pour laquelle le gouvernement a marqué son accord en Conseil des ministres ce mercredi 18 décembre 2019 afin de pouvoir faire face au déficit criard de manque de salles de classes dans les écoles publiques.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le projet va offrir davantage d'opportunités économiques aux personnes impliquées dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques. Il permettra également d'assainir les localités en les débarrassant du péril que constituent ces déchets.
Les infrastructures réalisées sur la base de cette technique sont moins coûteux (40%) et plus légers (20%) par rapport aux infrastructures en dures, imperméables et résistent aux feux violents.
Cette nouvelle approche est proposée par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance en liaison avec une entreprise spécialisée.
F. A. A.
Le gouvernement du président Patrice Talon vient une fois encore de combler les attentes des agents de l'Etat. En Conseil des ministres ce mercredi 18 décembre 2019, il a ordonné le paiement des arriérés de salaires auxdits agents sur la période 2005-2015 au titre des glissements catégoriels.
Ainsi, en plus des salaires du mois de décembre 2019, le gouvernement a autorisé le décaissement de la somme de 3 milliards de francs CFA afin d'honorer ses engagements vis-à-vis des travailleurs de l'administration publique.
Selon le point présenté par le ministre de l'économie et des finances, l'Etat doit environ 70 milliards de francs CFA aux agents de l'Etat du fait des avancements catégoriels.
Le président Patrice Talon à son avènement au pouvoir en 2016, a alors pris l'engagement de procéder à des remboursements partiels.
F. A. A.
En application du mécanisme d'ajustement, les prix à la pompe, au titre du mois de janvier 2020, le gouvernement lors du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2019, a fixé de nouveaux prix pour les produits pétroliers. Ils se présentent ainsi qu'il suit :
Essence : 535 F/l,
Pétrole : 560 F/l,
Gasoil : 560 F/l,
Gaz domestique : 545 F/kg.
F. A. A.
Le Conseil des ministres s‘est réuni ce mercredi 18 décembre sous la direction de Patrice Talon , Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement. Votre journal
publie l‘intégralité du compte rendu des travaux . Veuillez cliquer pour lire
Sous la présidence du chef de l'Etat, Son Excellence Patrice Talon, les membres du gouvernement se sont réunis ce mercredi 18 décembre 2019 en session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises.
Il s'agit entre autres :
du rapport de mise en œuvre et clôture du Projet d'Urgence de Gestion environnementale en Milieu urbain ; et des études pour l'introduction d'une approche innovante pour la construction de salles de classe avec des briques fabriquées à partir de déchets plastiques.
Le Conseil a statué sur les travaux supplémentaires de densification et de renforcement du réseau de distribution d'eau potable des villes d'Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Djidja, Zakpota et Zogbodomey ; et la sélection de cabinets pour la mise en œuvre des projets de construction du musée de l'Epopée des Amazones et des Rois du Danhomé sur la Cour des Amazones à Abomey et de réhabilitation du site palatial environnant.
L'un des dossiers non moins importants est la contractualisation entre la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et la Société immobilière et d'Aménagement urbain (SImAU) pour la maîtrise d'ouvrage déléguée en phase construction et la cession de 3175 logements économiques aux acquéreurs.
Le gouvernement a approuvé la reconstitution de la base de données sur les évacuations sanitaires en vue de l'évaluation et de la récupération des reliquats des fonds transférés vers les hôpitaux français dans le cadre des évacuations sanitaires.
Par ailleurs, le Conseil des ministres a décidé du paiement des arriérés salariaux aux agents de l'Etat.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s‘est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 18 Décembre 2019. Au terme des travaux, les nominations suivantes ont été prononcées
Sur propositions des Ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées.
Au ministère de l'Industrie et du Commerce
Directeur de l'Administration et des Finances
Monsieur Dossou Nestor MIGNANHOUANDE
Au ministère de l'Energie
Directeur de l'Administration et des Finances
Monsieur Athanase HOUNKPE
Au ministère de la Communication et de la Poste
Directeur de l'Administration et des Finances
Monsieur Wilfrid Cocou AKPATA
Au ministère du Cadre de Vie et du Développement durable
Directeur général de l'Agence pour la Réhabilitation de la Cité historique d'Abomey (ARCHA)
Monsieur Césaire AGBOSSAGA
Au ministère de la Santé
Secrétaire général du ministère
Monsieur Imorou BACHABI ALI.
Des élèves en tenue à la recherche d'eau dans un marigot. C'est la réalité que vivent les apprenants de l'école primaire Igbo Ede Orilé dans la commune Pobè.
Cette situation est véhiculée à travers les réseaux sociaux avec des images d'enfants transportant des bassines d'eau à la tête, au moment où ils doivent être en classe. Selon les informations livrées par un journaliste de Fraternité, l'ouvrage d'adduction d'eau villageoise de la localité est en panne depuis plusieurs semaines, voire des mois.
Bien que des mesures soient prises pour désinfecter l'eau recueillie à cette source, les risques de maladies hydriques sont énormes.
« C'est la pompe à motricité humaine qui nous sert de point d'eau qui est gâtée. Pour faire fonctionner la cantine, nous faisons recours à l'eau du marigot. Mais après les alertes, des délégations sont passées nous voir. La Directrice départementale de l'eau et des mines est venue pour faire l'état des lieux, ainsi que des responsables de la mairie. Des actions d'urgence sont attendues », a confié le Directeur de l'Ecole, Barnabas Adjahouinou.
La même source indique que le Coordonnateur de la Cellule de Participation Citoyenne de Pobè confirme la la situation que vivent ces âmes innocentes. « C'est vérifié. L'Aev avait de problème au niveau de la pompe. La mairie avait pris des dispositions mais c'est lent. Ils vont devoir changer la pompe ››, a confié Victor Codjo Goudjo.
‹‹ Nous allons repartir encore dans l'école pour nous imprégner de l'évolution de la situation », a promis Victor Codjo Goudjo.
G.A.
Le siège de la Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SImAU) a servi de cadre ce mardi 17 décembre 2019 pour la signature des contrats des marchés de construction des logements économiques et sociaux de Ouèdo entre la SImAU et l'entreprise P&N Holding Group SA. La séance a eu lieu en présence du ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José Tonato, du Préfet du département de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, du Représentant Résident de la BOAD, Jacques Kouame Bi et du maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada.
La construction des logements économiques et sociaux de Ouèdo, dans la commune d'Abomey Calavi concerne 04 lots de travaux de 3035 logements. Par appel d'offres, l'entreprise P&N Holding Group SA a été choisie pour la réalisation de 1735 logements sur deux lots décomposés comme suit : Lot 2 : 14.884.436.889 FCFA HT soit 17.563.635.529 FCFA TTC pour la construction de 791 logements (15 bâtiments de type B, 19 de type C R+2, 51 de type C R+3 et 29 de type D) et Lot 3 : 17.931.470.433 FCFA HT soit 21.159.135.111 FCFA TTC pour la construction de 944 logements (39 bâtiments de type A, 22 de type B et 35 de type C R+3).
Evaluée à 32.815.907.322 FCFA HT soit 38.722.770.640 FCFA TTC, cette tranche de logements est financée par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
Le projet de construction des 20.000 logements bénéficie déjà de 60 milliards de FCFA pour les logements et 40 milliards en ce qui concerne la viabilisation primaire du site pris en charge par la BOAD, 43 milliards de FCFA pour la BID et 90 milliards de FCFA pour la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
« Ceux qui ne veulent pas entendre, ont commencé par entendre. Et ceux qui ne veulent pas voir, ont commencé par voir », a déclaré le préfet Jean-Claude Codjia
La maire Georges Bada, n'a pas manqué de remercier tous les acteurs qui contribuent à la réalisation dudit projet.
« Les gens constatent aujourd'hui que les maquettes se concrétisent », a affirmé le ministre José Tonato. Selon lui, les 10.849 logements seront construits avec des innovations.
A la fin des travaux explique-t-il l'acheteur sera en possession de son logement en payant seulement un mois de loyer et au bout de 17 années, devenir propriétaire. Ce projet va aussi permettre à plusieurs jeunes entrepreneurs béninois d'acquérir de nouvelles connaissances en matière de techniques construction des logements.
Le Président de l'entreprise P&N Holding Group SA, Monsieur Mikel ORTIZ, a promis construire des logements de qualité.
Les travaux démarrent en 2020 pour une durée d'exécution de 18 mois.
A.A.A
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a reçu à son siège les acteurs de son marché pour leur présenter les BRVM Awards qui distinguent les acteurs du Marché Financier Régional de l'Union Économique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) les plus méritants.
Plus qu'une simple cérémonie de récompense, les BRVM Awards entendent renforcer la crédibilité de l'institution et incarner l'excellence dans le secteur boursier, le dynamisme de ses acteurs et l'attractivité de la BRVM.
L'évènement a pour objectif de fédérer l'ensemble des acteurs du Marché Financier Régional, de mettre en lumière le dynamisme boursier de notre Union, de promouvoir l'excellence et les bonnes pratiques dans la sous-région et de contribuer au rayonnement de notre place boursière.
La cérémonie des BRVM Awards s'adresse aux Sociétés Cotées à la BRVM , aux émetteurs d'obligations, aux Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI), ainsi qu'aux Sociétés de Gestion d'OPCVM (SGO).
Les nominés seront sélectionnés par un jury indépendant sur la base de critères qualitatifs et quantitatifs dans sept catégories distinctes : Meilleure Société Cotée, Meilleur Émetteur Obligataire, Meilleure SGI, Meilleure SGO, Meilleur Investisseur institutionnel, Meilleure Petites et Moyennes Entreprises émanent du programme Elite BRVM Lounge sans oublier le classique Grand Prix du Jury qui récompensera une personne morale ou physique ayant apporté une contribution importante au marché financier et à son développement.
Le Directeur Général de la BRVM, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, a indiqué lors de son intervention que « les BRVM Awards sont la concrétisation d'une volonté de mettre en avant des valeurs telles que l'excellence et les bonnes pratiques sur le marché, valeurs très importantes gage de crédibilité et de confiance ».
Les prix sont remis à l'occasion d'un dîner de gala dont la première édition se tiendra le 8 février 2020 à l'Hôtel Abidjan Sofitel Ivoire.
A propos de la BRVM
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la BRVM propose l'émission et la négociation des titres de créance (obligations).
La BRVM offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de cotation et de règlement des transactions à la fine pointe de la technologie. La BRVM est membre de l'African Securities Exchanges Association (ASEA). Elle est désormais classée dans la catégorie des marchés frontières.
Les programmes de la radio Soleil FM sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Cette décision de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) a été notifiée mardi 17 décembre aux responsables de la radio.
''La Direction de Soleil FM informe les auditeurs de la radio que par correspondance en date de ce jour mardi 17 décembre 2019, la HAAC nous demande de suspendre nos émissions à partir de minuit et ce, jusqu'à nouvel ordre'', ont posté les responsables de l'organe sur les réseaux sociaux. ''Notre convention est arrivé à expiration et le processus de renouvellement que nous avons enclenché dans le délai requis n'a pas prospéré pour le moment'', précisent les mêmes sources.
Dans la soirée de mardi 17 décembre, la HAAC a adressé une correspondance aux responsables de l'organe les informant de sa décision. Dans sa correspondance, le président de l'organe de régulation des médias, Rémi Prosper Moretti, fait observer que la HAAC a été saisie le 28 août 2019 par les responsables de la radio pour renouvellement de leur convention avec l'institution. Mais cette demande a été faite par le sieur Jérôme Kassa en sa qualité de directeur de la radio et non représentant dûment mandaté du promoteur.
Il est reproché au promoteur, M. Sébastien Ajavon, à défaut de venir lui-même faire les formalités, de ne pas avoir dûment mandaté un représentant pour lesdites formalités.
L'organe de régulation des médias a alors décidé de suspendre les émissions de Soleil Fm dès ce mardi à 00 heure jusqu'à nouvel ordre.
La radio Soleil FM a démarré ses émissions au Bénin depuis le 20 décembre 2013.
D. M.
La Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuple (CADHP) a rendu une ordonnance le 2 décembre 2019 concernant l'affaire qui oppose le sieur Komi Koutche à l'État béninois.
L'ancien ministre Komi Koutche est poursuivi pour son implication présumée dans des malversations financières portant sur la gestion de la filière coton et du Fonds national de microfinance.
L'État béninois a engagé en mars 2018 des poursuites judiciaires à son encontre et demandé son extradition auprès des autorités espagnoles.
Le requérant a dû porté l'affaire devant la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuple (CADHP) le 23 avril 2019.
Dans sa requête contre l'État béninois, le sieur Komi Koutche a demandé des mesures provisoires.
Dans l'ordonnance rendue le 2 décembre 2019, la Cour a précisé que la demande de suspension d'extraction auprès des autorités espagnoles est devenue sans objet. De même, la demande visant à autoriser le requérant sans délai ainsi que son parti politique à se présenter aux élections législatives du 28 avril 2019 est devenue caduque.
La Cour a rejeté la demande de suspension de la procédure pendante devant la CRIET ; ainsi que celle visant à enjoindre l'État défendeur d'annuler le mandat d'arrêt du 27 décembre 2018.
Enfin, la Haute juridiction a rejeté la demande visant à enjoindre l'État défendeur d'annuler l'arrêté interministériel du 22 juillet 2019, qui prive le requérant de nombreux documents administratifs délivrés par les autorités béninoises, notamment ceux relatifs à son état civil et à l'exercice de ses droits politiques.
Par contre, la CADHP a ordonné à l'État défendeur de surseoir la demande d'annulation du passeport du requérant jusqu'à la décision définitive de la Cour de céans.
Il est enfin ordonné à l'État défendeur de ‹‹ faire le rapport à la Cour dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de réception de la présente ordonnance sur les mesures prises pour la mettre en œuvre››.
L'ordonnance que vient de prendre la CADHP montre que l'ancien ministre Komi Koutche n'est pas encore au bout de ses peines face à la justice.
D. M.
Par décision N• 020/2019 en date du 02 Décembre 2019, la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples saisie d'une requête par Komi Koutché a à l'unanimité des juges rendu la decision dont la teneur suit :
Cliquez pour lire l'intégralité de la décision dont voici l'extrait
Le Haut Conseil des rois du Bénin a, au d'une séance d'échanges à Allada ce mardi 17 décembre 2019, exprimé sa gratitude au président de la République, Son Excellence Patrice Talon.
Pour les têtes couronnées, jamais dans l'histoire du Bénin, la constitution n'a été révisée. Il a fallu l'avènement au pouvoir du chantre de a Rupture et du Nouveau Départ pour que la chefferie traditionnelle soit constitutionnalisée.
« Nous attendions la constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle, c'est désormais chose faite », s'est réjoui le président du Haut Conseil des rois du Bénin, Sa Majesté Dada Kpodégbé Tognidjigla, roi d'Allada invitant les têtes couronnées à s'estimer heureux.
Le Haut Conseil des rois du Bénin a, au cours des assises, réaffirmé son engagement à accompagner le président de la République dans ses efforts de construction du Bénin pour le mieux-être de tous.
F. A. A.
L'hôtel Livingstone a servi de cadre ce mardi 17 décembre à l'atelier de validation du document de Politique nationale de développement des énergies renouvelables (PONADER). Organisé par le ministère de l'énergie à travers le projet Recaseb, cet atelier vise d'une part à analyser la pertinence et l'opérationnalité des axes proposés ainsi que les modalités de mise en œuvre des différentes mesures envisagées et d'autre part à identifier d'autres options et actions à entreprendre tout en veillant à leur mise en oeuvre.
C'est le secrétaire général du ministère de l'énergie, qui a procédé au lancement de l'atelier au nom du ministre Jean Claude Houssou.
Le gouvernement s'active à offrir l'énergie à toutes les populations. Cette vision traduit en acte par le gouvernement à travers son programme d'actions connaît de plus en plus un succès.
Après les nombreuses actions conduites par le ministre dans ce domaine, le projet de renforcement des capacités des acteurs du secteur des énergies au Bénin vient donner une nouvelle dimension à cette vision notamment avec la nouvelle politique de développement des énergies renouvelables.
Le document a été validé il y a six mois. Cette validation selon Hermann Zimé, coordonnateur du projet Recaseb, « est assorti de plusieurs recommandations que le consultant a pris le temps d'intégrer dans le document ainsi que les prescriptions du ministère de l'énergie ».
Le Secrétaire général du ministère, Jean Claude Gbodogbé, a souligné que « Le ministère de l'énergie ayant fait l'option de changer le paradigme, oeuvre pour une utilisation à grande échelle des technologies de valorisation de ses ressources énergétiques ». Pour lui, « Ce choix nécessite une concertation entre tous les acteurs en vue d'identifier des mesures et stratégies susceptibles de promouvoir toutes ses ressources énergétiques afin de les mettre à la disposition de la population et des différents secteurs socio-économiques ».
Jean Claude Gbodogbé explique que « La situation énergétique du Bénin est caractérisée par une prédominance des usages traditionnels de la biomasse énergie utilisée de manière non durable et contribuant à la dégradation du couvert forestier. Un faible accès des populations aux énergies modernes et une forte dépendance de l'extérieur pour son approvisionnement en produits pétroliers ».
C'est dans cette optique que le gouvernement s'est engagé depuis les années 90 sur la voie du développement des énergies renouvelables.
Et ce, selon M. Gbodogbé afin de réduire les impacts de la consommation énergétique du pays sur l'environnement, d'accroître son indépendance et d'ouvrir de nouvelles perspectives de croissance et d'emploi à travers la mise en oeuvre de plusieurs projets et programmes.
Il a aussi mentionné « l'absence d'une approche planification intégrée des ressources humaines qualifiées, d'un cadre règlementaire transparent et propice à l'implication du secteur privé et des mécanismes de financement approprié au besoin de la population, des promoteurs de technologie de l'énergie renouvelable et de l'Etat ».
C'est pour surmonter ces difficultés que le gouvernement s'est lancé selon le secrétaire général « dans un véritable processus de réforme structurel et politique visant d'une part une gouvernance économique vertueuse capable de mobiliser des ressources financières ainsi que des mécanismes d'accès des acteurs pour permettre l'émergence des fournisseurs de service énergétiques tant en milieu urbain qu'en milieu rural ».
Contribuer au développement énergétique durable du pays
« En relation avec la vision du secteur de l'énergie du Bénin 2035, la vision de la PONADER serait de contribuer au développement énergétique durable du pays à travers la fourniture des services énergétiques basés sur les EnR et accessibles au plus grand nombre de la population à moindre coût, tout en favorisant la promotion des activités socioéconomiques du monde rural par une énergie moderne », a indiqué Jean Claude Gbodogbé.
« C'est dans cette optique que pour permettre au secteur de l'énergie de jouer pleinement son rôle de moteur de croissance économique, le ministère pris une fois encore l'initiative de mettre à disposition des acteurs du secteur, un document de référence et d'orientation stratégique en matière des énergies renouvelables », a-t-il souligné.
Il s'agit donc de l'outil clé d'opérationlisation de la politique nationale de développement des énergies renouvelables.
Giscard AMOUSSOU.
A travers une correspondance en date du 13 décembre 2019, l'administrateur du FMI, Mohamed-Lemine Raghani informe le ministre l'Economie et des Finances Romuald Wadagni de la conclusion avec succès de la cinquième revue du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit.
Selon l'administrateur du FMI, représentant le Bénin « le Conseil d'Administration du Fonds monétaire international a favorablement conclu ce vendredi 13 décembre 2019, suivant la procédure du défaut d'opposition, c'est-à dire, sans réunion formelle du Conseil ; la cinquième revue du programme triennal de la République du Bénin appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) ».
Aussi, le Conseil a-t-il approuvé « la requête des autorités béninoises pour l'extension technique de quatre mois de programme ainsi que les modifications de critère de performance ». La conclusion de la cinquième revue indique la correspondance se traduit par un décaissement immédiat de 15,917 millions de DTS.
« La conclusion de la revue suivant la procédure du défaut d'opposition est un signal de la mise en œuvre satisfaisante du programme par les autorités béninoises », souligne Mohamed-Lemine Raghani. Il a aussi félicité le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni pour ses efforts inlassables qui ont amené à la conclusion heureuse de cette revue.
A.A.A
La rencontre d'échanges organisée par les Forces de la Résistance a eu lieu ce mardi à Parakou malgré l'interdiction d'accès à la salle où devrait se tenir la séance. Les militants et sympathisants des partis politiques d'opposition ont répondu massivement à l'appel. Mais l'ancien président Boni Yayi était le grand absent de la rencontre.
Plusieurs leaders de l'opposition ont fait le déplacement à Parakou en vue d'échanger avec leurs partisans des questions liées à l'actualité au Bénin.
Après la présentation par l'honorable Nourénou Atchadé de la délégation des forces de la Résistance, les responsables ont dénoncé un certain nombre de faits relatif à la gestion actuelle du Bénin.
Pour les forces de la Résistance, le Bénin est dans la dictature ; ce qui représente un danger pour la démocratie béninoise. La délégation a saisi l'occasion pour remobiliser les militants à la base. Le grand absent de la rencontre était Boni Yayi, président d'honneur du parti FCBE.
A.A.A
Un forum de concertation sur les enjeux des infox en période électorale est ouvert ce mardi 17 décembre, à l'Hôtel Noah Garden à Cotonou. Initiative de Canal France International ( CFI) en par, plusieurs acteurs politiques, d'organisation de la société civile et des médias prennent part à ce forum qui va durer trois jours (17 -19 décembre 2019).
Le forum de concertation sur les enjeux des infox est un module du projet « Vérifox Afrique » de Canal France International ( CFI) en partenariat avec « France 24 » et « Les Observateurs ».
C'est un programme destiné aux médias africains pour les outiller à lutter contre le phénomène de prolifération des fausses informations, particulièrement en période électorale.
A l'ouverture du forum rehaussé par la présence du président de la Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), Prosper Moretti, même s'il s'est montré très réservé, a tout de même salué l'initiative.
« Lutter contre les infox en période électorale ». C'est le sujet qui va meubler les débats durant les trois jours d'échanges. Ensemble, les participants échangeront leurs connaissances sur le sujet et apprendrons par la même occasion à s'assurer de la véracité des informations. Plusieurs communications et partages d'expériences meubleront ces journées d'échanges.
Le projet « Vérifox Afrique » est prévu pour trois pays que sont le Bénin, le Burkina-Faso et la Côte d'Ivoire. Son but est de contribuer à un débat démocratique équilibré en période, grâce à l'accès à des informations objectives, fiables et indépendantes.
Après le forum de concertation sur les enjeux des infox qui est la première activité du projet, les 5 médias retenus suivront des formations.
Le projet « Vérifox Afrique » s'étend sur une période de 14 mois.
Marcel HOUETO
A partir du 15 janvier 2020, Royal Air Maroc (RAM) va desservir la ligne Casablanca-Pékin. En prélude au lancement de cette nouvelle desserte, un dîner de gala a été organisé, samedi 14 décembre 2019, à l'Hôtel du lac à Cotonou, par le Directeur Régional de la Royal Air Maroc au Bénin, M. Hicham BENOSMANE.
L'événement a été célébré en présence des Ambassadeurs du Royaume du Maroc, SEM Rachid RGUIBI et de Chine SEM Peng JINGTAO, des diplomates accrédités au Bénin, des responsables des agences de voyage, des directeurs généraux de sociétés chinoises installées au Bénin et plusieurs autres personnalités et invités.
« Cette nouvelle ligne vient renforcer le réseau de la Royal Air Maroc, à travers le monde et permettra aux voyageurs, résidant en Afrique et particulièrement au Bénin d'utiliser l'aéroport Mohammed V de Casablanca, pour se rendre en Chine dans les meilleures conditions, trois fois par semaine », précise un communiqué de l'Ambassade du Royaume du Maroc à Cotonou.
L'aéroport Mohammed V de Casablanca est « actuellement l'un des plus importants hubs, en Afrique, qui permet des connexions avec l'Europe, le Moyen-Orient, l'Amérique et les pays africains.
Royal Air Maroc est une compagnie aérienne marocaine fondée le 29 juin 1957. Sa plate-forme de correspondance principale est située sur l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Elle dessert de nombreux aéroports en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie.
A.A.A
Les députés de la 8ème législature vont se prononcer jeudi prochain en plénière sur le budget de l'Etat gestion 2020. Au cours des travaux, la représentation nationale va examiner de fonds en comble le document de budget avant de procéder à son adoption.
Un premier test pour les députés élus au terme des élections d'avril dernier. En prélude à cette plénière, les députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale ont bouclé leurs travaux et procédé à l'adoption du document, lundi 16 décembre2019, en présence du ministre de l'économie et des finances. Romuald Wadagni a apporté les explications nécessaires aux députés sur le contenu du projet de loi de finances et les priorités du gouvernement en 2020.
Les grands axes du projet de budget et les différentes orientations pour l'année prochaine n'ont pas été occultés.
Le projet de loi de finances, exercice 2020 s'équilibre en recettes et en charges à 1 986,910 milliards de FCFA. Il est en hausse de 109,367 milliards de FCFA, soit un taux d'accroissement de 5,8 %.
Le budget de l'Etat 2020 est orienté vers l'investissement, l'allègement fiscal et le social, notamment dans les secteurs de l'éducation, la santé et la protection sociale.
F. A. A.