L'année 2019 a permis au secteur de l'énergie d'engranger de nouveaux succès et progresser vers l'atteinte des objectifs fixés à ce secteur par le Chef de l'Etat.
Le Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021 en a fait une priorité absolue en termes de modernisation et de renforcement de la production thermique d'énergie électrique à un coût compétitif, de développement des énergies renouvelables et de l'électrification rurale, de restructuration de l'opérateur national et de son réseau et de maîtrise des consommations électriques.
Le secteur de l'énergie a connu de nombreuses mutations avec une dynamique hors pair.
Dans le domaine de la production de l'électricité, il a été question en 2019 de l'achèvement de la construction et l'inauguration le 29 août 2019 de la centrale thermique dual fuel de 127 MW de Maria Gléta 2.
En plus de cette infrastructure, la rénovation des centrales de Porto-Novo, Parakou et Natitingou ajoutée de 30 MW chacune qui ont permis de disposer désormais d'une capacité propre de production d'environ 160 MW au total. Ce qui a eu pour effet de mettre fin à la location de 180 MW de centrales thermiques mobilisées depuis octobre 2016 pour apporter des réponses d'urgence au phénomène de délestage que le pays subissait.
Il y a aussi le projet de construction en mode BOOT par des producteurs indépendants de deux autres centrales thermiques à Maria Gléta pour lesquelles les négociations sont en cours.
L'Etat s'est également attelé à assurer le fonctionnement de ces équipements en garantissant leur alimentation en gaz. Ainsi, le Groupe Total, deuxième compagnie mondiale en gaz naturel liquéfié, a été sélectionné au terme d'une procédure d'appel d'offres international pour la construction dans le cadre d'un partenariat public-privé, d'une unité flottante de stockage et de regazéification (UFSR) pour un investissement de 51 milliards de FCFA.
Une autre vision a porté sur la diversification des sources d'énergie. Ce qui a conduit à la construction de centrales solaires photovoltaïques. S'agissant de ces projets, la pré-qualification des entreprises a été effectuée pour celui de 50 MW sur quatre sites à réaliser par des producteurs indépendants et le dossier d'appel d'offres pour le constructeur est en cours de lancement pour celui de 25 MW qui sera construit vers Oniglolo.
En ce qui concerne le transport et de la distribution de l'énergie électrique, on note l'achèvement de la construction de la ligne d'interconnexion 161 kV Parakou-Bembêrêkê-Kandi-Malanville longue d'environ 305 km avec les postes associés modernes et numérisés. Il y a aussi la mise en œuvre de 04 projets de modernisation, de restructuration, de renforcement, de densification et d'extension des réseaux électriques dans différentes communes du Bénin par la SBEE, avec l'appui de divers partenaires Techniques et Financiers (AFD, UE,BM, BAD, MCA-Bénin II, etc.).
Au total, 124 localités urbaines seront raccordées au réseau de la SBEE pour impacter 742 000 habitants avec un potentiel de 126 681 abonnés supplémentaires.
Tout ceci est renforcé par la mise en service en cours de 64 microcentrales solaires photovoltaïques construites dans diverses localités par l'ex-Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables (ANADER), pour le compte de l'électrification rurale. A cela s'ajoute, l'achèvement en cours des travaux de construction de réseaux électriques dans 17 localités rurales sur financement du Budget National et la réalisation de divers ouvrages d'électrification rurale sur financement du Fonds d'Electrification Rurale.
Le gouvernement procédé dans son programme à l'exécution des projets de construction de mini-centrales solaires photovoltaïques résilients et d'installation de lampadaires solaires photovoltaïques au profit de diverses localités en cours de réalisation ainsi que l'acquisition de divers équipements électriques intelligents pour le réseau électrique. Tout cela avec l'appui du PNUD, Fonds pour l'Environnement Mondial.
Au total 845 nouvelles localités rurales sont prises en compte par ces projets pour être électrifiées et une population de 1 463 446 habitants sera impactée. Ce qui permettra d'améliorer de 15,97% le taux d'accès à l'électricité.
Les réseaux de distribution HTA et Basse Tension (BT) de la SBEE ont connu de 2016 à 2019 respectivement un accroissement de 11,6 % et de 17,8 %.
En ce qui concerne le nombre de localités électrifiées depuis 2016, il connut un accroissement de 18,91 % par rapport à la période 2012 à 2015 et la durée moyenne des coupures est passée de 75 heures en 2015 à 15 heures en 2018.
Aussi peut-on noter que le délai moyen d'intervention en cas de panne est passé de 10 heures en 2015 à 2,1 heures en 2018.
La mise en œuvre de ces actions a permis de porter la capacité de production nationale de 0 MW à 157 MW. Ces nouveaux moyens de production ajoutés aux efforts d'amélioration de la qualité du réseau électrique ont permis de sécuriser l'approvisionnement en énergie électrique du pays et contribué à améliorer significativement les performances de la SBEE.
G. A.
Après plusieurs années à la tête de la Direction des services législatifs (DSL) de l'Assemblée nationale, Isaac Fayomi a passé la main à son successeur, Yves Ogan le 02 janvier 2020.
Ce fut l'occasion pour l'ex patron de la DSL de l'Assemblée nationale de rappeler qu'il a travaillé avec 04 législatures sans discontinuité. « Prix à mon travail et à mon humilité », s'est-il félicité avant de faire ses hommages à Bruno Amoussou, précédemment président de l'Assemblée nationale.
« Après 16 ans, je peine à vous quitter... », a regretté Isaac Fayomi .
Yves Ogan, directeur des services législatifs entrant a exprimé sa gratitude au président Louis Vlavonou pour l'opportunité et la confiance qu'il a placées en sa personne en le nommant à ce poste. Convaincu que c'est au bout de l'ancienne corde qu'il faut nouer la nouvelle, il dit ne pouvoir se détacher de Isaac Fayomi pour réussir l'exaltante mission que le président Louis Vlavonou lui a confiée.
A l'en croire, le directeur sortant est une bibliothèque, il totalise à lui seul, 16 années de services à la tête de cette direction. Une source d'expériences dont il compte s'inspirer.
Le nouveau directeur des services législatifs de l'Assemblée nationale a été l'adjoint de Isaac Fayomi. Il a été nommé le 14 août dernier par le président Louis Vlavonou.
M. Fayomi promu Dac
Isaac Fayomi quitte certes la DSL mais reste toujours dans l'administration parlementaire. Il a été promu le 31 décembre dernier, directeur adjoint de cabinet à la suite d'une décision du président Louis Vlavonou.
F. A. A.
Pour avoir mis en œuvre les recommandations onusiennes prioritaires au titre de l'année 2019, le Royaume du Maroc a obtenu la note A et figure dans le Top 5 du classement 2019 du Comité des droits de l'Homme de l'ONU.
Selon un communiqué publié sur le site du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l'Homme, le Maroc a reçu la meilleure note lors de l'examen de suivi par le Comité de leur action concernant les recommandations prioritaires. Il reçoit la note A au même titre que les 04 autres pays tels que : l'Argentine, le Burkina Faso, le Danemark et la Suède.
Cette note récompense les mesures importantes prises par les 05 pays pour la mise en œuvre des recommandations du comité des Nations Unies pour les droits de l'Homme.
La note A du Maroc fait suite à l'adoption de la loi sur le mécanisme national de prévention de la torture, désignant le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). La loi est entrée en vigueur le 1er mars 2018 après son adoption à l'unanimité par les deux chambres du parlement les 6 et 13 février 2018. Elle confère également au CNDH les prérogatives relatives aux mécanismes de plainte pour les violations des droits de l'enfant ainsi que celles de mise en œuvre de la Convention internationale sur les droits des personnes en situation de handicap.
Le Comité des droits de l'Homme est un organe composé d'experts indépendants qui surveille la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties.
Akpédjé A. AYOSSO
La fête du nouvel 2020 a été marquée à Bohicon, dans le département du Zou, par un fait inédit. Une femme a été mordue à la joue ce 1er janvier 2020 par son mari. Et pour cause, elle aurait accusé de retard pour la cuisson du repas.
Des sources concordantes renseignent que le mari après une promenade dans la ville est rentré aux environs de midi. Ayant constaté que son épouse n'avait pas encore apprêté le repas pour la fête, il lui a administré des pairs de gifle, puis ressorti.
Révoltée par le comportement de son époux ce premier jour de l'an, elle décide de se venger.
Alors qu'elle cherchait à administrer à son tour des pairs de gifle à son mari, celui-ci l'a saisie puis lui mord la joue.
Il a fallu l'intervention du voisinage pour que le calme revienne dans le foyer.
F. A. A.
"
Le 28 décembre, une cinquantaine d'éminents chefs religieux sud-coréens ont publié une déclaration commune déclarant le pasteur presbytérien, le révérend Jun Kwang-hoon, "ennemi public " avec des sacrilèges et des activités criminelles, car ses discours haineux et ses activités antigouvernementales suscitent l'inquiétude et la controverse.
L'événement a été organisé par la Fédération chrétienne de lutte contre la corruption et parrainé par l'Association pan-régionale. Dans la déclaration, les chefs religieux "dénoncent le révérend Jun pour les péchés qui ont provoqué des conflits et des divisions sociales" en raison de ses remarques, notamment "Dieu, si tu fais des bêtises, je te tuerai", "l'islam et l'homosexualité sont des maladies" et "les femmes disent les paroles de Satan".
"Dites à une jeune croyante d'enlever sa culotte et de dire : "Je veux coucher avec toi. Si elle accepte, elle est croyante. Si elle refuse, c'est une merde", a dit le révérend Jun dans un programme de formation pour les pasteurs pour expliquer une façon de distinguer un "vrai" adepte de l'église.
La critique du monde religieux contre le révérend Jun a été déclenchée quand il a dit : "Ceux qui croient au bouddhisme devraient aller en prison ou sur une île inhabitée." Dans son discours inaugural en tant que Président du CCK en février, il a déclaré que sa tâche principale était de " bloquer l'homosexualité, l'Islam et la loi anti-discrimination ". (révérend Jun)
En octobre 2019, qualifiant le président sud-coréen Moon Jae-In de "fils de p***e", le révérend Jun a mené une manifestation anti-gouvernementale et a insisté sur le fait que le président Moon est un espion et qu'il y a 500 000 adeptes de la Corée du Nord pour "conduire le pays à la ruine" en le prenant aux Etats-Unis. Après la manifestation, il a ajouté : "Alléluia. Le moment le plus agréable est arrivé. Le temps de collecter les offrandes."
Massimo Introvigne, un sociologue italien et directeur du Centre d'études sur les nouvelles religions (CESNUR), la plus grande organisation internationale d'étude des nouveaux mouvements religieux, a noté que "les activités du CCK et du révérend Jun Kwang-hoon suscitent des préoccupations internationales. En plus de leurs activités politiques radicales, le CCK et le révérend Jun propagent l'intolérance religieuse en Corée et à l'étranger par des discours de haine et de discrimination contre les groupes qu'ils qualifient d'hérétiques".
"L'inquiétude croissante du CCK et du Révérend Jun vient de la question de la Constitution de la Corée du Sud qui impose la séparation de la religion et de l'Etat. Au-delà de l'activisme politique que les médias occidentaux ont souligné, les remarques et les comportements antisociaux, antireligieux et antinationaux du pasteur Jun sont quelque chose qu'on peut appeler un "ennemi public", a déclaré le représentant sud-coréen du Sommet bouddhiste mondial, le pasteur Hyewon.
Le Bénin a enregistré de bonnes performances dans le secteur de l'agriculture ces dernières années. Grâce aux réformes entreprises par le gouvernement Talon, le Bénin est devenu le premier producteur africain de coton devant le Mali et le Burkina Faso. Ce qui insuffle un nouveau souffle à l'économie béninoise.
La filière coton depuis l'avènement du ‘'Nouveau départ'' a changé de visage et ne s'est jamais aussi bien portée.
La filière sous le gouvernement de la Rupture a ressuscité suite aux nombreuses réformes engagées par le gouvernement béninois qui a à sa tête un ancien opérateur du coton.
Du quatrième rang de producteur africain en 2016-2017, le Bénin a rapidement adopté une nouvelle approche qui lui a permis de devenir le numéro 1 de l'or blanc du continent.
Au cours de la campagne 2018-2019, le Bénin s'en sort avec une production de 678.000 tonnes et se positionne à la première place devant le Mali et le Burkina-Faso.
Au Mali, les conditions climatiques n'ont pas favorisé la production du coton (660 000 tonnes). Par contre au Burkina Faso à cause des problèmes sécuritaires dans l'est du pays, les cotonculteurs ont abandonné leurs champs et récoltes. La production en coton a connu une baisse de 30 % (440.000 tonnes), au moment où la Côte d'Ivoire produit près de 460.000 tonnes.
Si le Bénin est devenu champion du coton en Afrique ce n'est pas un hasard. C'est plutôt le fruit des réformes menées dans le secteur.
La filière étant l'une des priorités du gouvernement Talon, dès la campagne 2016-2017, des réformes ont été mises en œuvre telles que : la mise en place à temps des intrants et des semences de qualité et en quantité suffisante ; la pluviométrie favorable, la réfection des pistes rurales pour faciliter la commercialisation du produit et l'homologation des prix de cession des intrants et des prix d'achat de coton graine aux producteurs.
Pour la campagne 2019-2020, le Bénin attend une production cotonnière de 850 000 tonnes. Le Mali envisage dépasser les prévisions des 800.000 tonnes si la pluviométrie est bonne. Quant au Burkina-Faso, il mène des efforts pour booster la filière coton en 2020.
La production du coton en Afrique a donc de beaux jours devant elle.
La République du Bénin qui a déjà pris toutes les mesures pour la prochaine campagne peut réaliser les prévisions des performances avec les 850.000 tonnes pour la campagne 2019/2020.
L'or blanc au Bénin représente 40% des entrées de devises et fournit 12 à 13% du produit intérieur brut (PIB).
La fibre blanche assure un revenu à plus d'un tiers de la population.
Akpédjé AYOSSO
La direction de campagne du parti Bloc Républicain dans le cadre des élections municipales, communales et locales de 2020 est connue. Selon la liste rendue publique ce jeudi 02 janvier 2020, c'est le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané qui coordonnera les activités de cette formation politique sur toute l'étendue du territoire national. Il sera assisté de Adam Bagoudou, coordonnateur adjoint.
Encadré
Liste des coordonnateurs départementaux
Chantal AHYI : LITTORAL
Arifari BAKO : ALIBORI
Robert GBIAN : BORGOU
Abdoulaye GOUNOU : ATACORA
Abdoulaye BIO TCHANE : DONGA
André OKOUNLOLA : COLLINES
Janvier YAHOUEDEOU : ZOU
Pascal ESSOU : COUFFO
Joseph ANANI : MONO
Adidjatou MATHYS : OUEME
Jean Michel ABIMBOLA : PLATEAU
Nathanaël SOKPOEKPE : ATLANTIQUE
F. A. A.
Le taux de croissance de l'économie béninoise a connu une amélioration en 2019. Il a atteint 7,6 % contre 6,7 % en 2018, soit une augmentation de 0,9%. Une performance enregistrée grâce aux nombreuses réformes engagées par le gouvernement de Patrice Talon. Malgré la fermeture unilatérale des frontières nigérianes depuis le 20 août l'économie béninoise résiste.
Le produit intérieur brut réel du Bénin, pays membre de l'UEMOA s'établit à 7,6 % au troisième trimestre de 2019. Selon le rapport sur la politique monétaire dans l'UEMOA de Décembre 2019, le produit intérieur brut du Bénin a évolué : 7,3 % au premier trimestre, puis 7,6 % au deuxième trimestre et maintenu à ce même taux au troisième trimestre.
Le Bénin a progressé en maintenant la hausse de son PIB. Les autres pays de l'espace UEMOA ont connu aussi une augmentation du taux de leur PIB. Il y a la Côte d'Ivoire 7,6%, le Sénégal 6,2%, la Guinée Bissau 5,4%, du Mali 5,1%, le Togo 5,2%, et le Burkina-Faso 5,9%.
Le Niger par contre a connu une baisse de 0,1%. Il est passé de 6.2% au deuxième trimestre de l'année 2019 à 6,1% au troisième trimestre de 2019.
Dans l'Union, « le dynamisme de l'activité économique s'est renforcé au troisième trimestre 2019, avec un taux d'accroissement du PIB, en termes réels, de 6,6%, en glissement annuel, contre 6,4% au trimestre précédent. L'expansion de l'activité reste soutenue par la demande intérieure dont la contribution à la progression du PIB est ressortie à 7,2 points de pourcentage ».
Le rapport de l'UEMOA indique qu'au sein de l'Union le taux d'inflation en glissement annuel, est demeuré en teme négatif au troisième trimestre 2019. « Il est ressorti à -1,0% après -0,7% un trimestre plus tôt. Le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est essentiellement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union », souligne le rapport.
L'inflation sous-jacente est ressortie à 0,3%, en glissement annuel au troisième trimestre 2019 contre 0,5% un trimestre plus tôt. Le taux d'inflation, en glissement annuel est projeté à -0,9% au quatrième trimestre 2019 et devrait revenir en terme positif à partir du premier trimestre 2020 (0,5%).
A l'horizon de huit trimestres, le taux d'inflation se situerait à 1,6% en glissement annuel.
Les réformes du gouvernement Talon
La croissance économique du Bénin se justifie par plusieurs réformes entreprises par le gouvernement Talon. Des performances ont été notées dans le secteur agricole. Le Bénin au cours de la campagne 2018-2019 est devenu le premier producteur de coton en Afrique, avec 678.000 tonnes, devant le Mali et le Burkina-Faso. Une performance que le gouvernement Talon pense bien améliorer.
En dehors du coton, l'économie béninoise peut compter sur le Port autonome de Cotonou. La mise en œuvre de la gestion déléguée a permis de moderniser ses pratiques et équipements, d'augmenter ses capacités et de le rendre plus compétitif. Le trafic global cumulé import et export est évalué à près de 11 millions de tonnes en 2019 contre 9,4 millions en 2017, soit une progression de 15%.
« Le Port de Cotonou contribue réellement au développement du pays et joue davantage son rôle de plateforme des échanges commerciaux entre le Bénin et le reste du monde », a déclaré le président Talon dans son discours sur l'état de la Nation présenté aux députés le 27 décembre 2019 à l'Assemblée Nationale.
Le gouvernement a aussi mené plusieurs actions pour améliorer le climat des affaires. Ce qui a permis au pays d'attirer les investisseurs étrangers.
En 2019, le Bénin a connu une situation qui a fragilisé les activités des opérateurs économiques et des Béninois. Il s'agit de la fermeture des frontières par le Nigéria avec ses pays voisins dont le Bénin.
Selon le président Patrice Talon, ce qui « importe de retenir de ce choc exogène, c'est que les efforts de transformation structurelle de notre économie commencent à produire leurs effets ».
« Désormais, nous savons donc mieux résister aux chocs de cette nature et nous continuerons à renforcer cet acquis », se réjouit Patrice Talon.
Akpédjé A. AYOSSO
Les agents du commissariat de Police de Godomey ont neutralisé au petit matin de ce 1er janvier 2020, des présumés braqueurs à Womey dans la commune d'Abomey-Calavi.
Selon des sources concordantes 05 braqueurs présumés ont été tués. Dans le lot, il y a le sieur Ronsard, un redoutable malfrat très recherché par la police républicaine. Il serait à l'origine de l'assassinat du soldat abattu à Cococodji, il y a quelques jours.
F. A. A.
A l'orée de la nouvelle année 2020, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, a adressé ses vœux de nouvel An à tous les Béninois. Qu'ils soient de l'intérieur comme de l'extérieur, le chef de l'Etat a exprimé à chacun son attachement, son affection et son dévouement.
Patrice Talon a également avoué les mêmes sentiments à l'endroit des personnes qui connaissent des difficultés. A ces derniers, il a exprimé sa compassion et sa solidarité, et les a invités à ne jamais céder au découragement car, « la plus petite lueur d'espoir entretenue et vivifiée, soutenue par les efforts nécessaires permet de surmonter les situations les plus compromises en apparence ». « Cette même exhortation est valable au plan collectif car, l'œuvre de construction d'un pays intègre aussi bien les moments fastes que des situations difficiles », a précisé le chef de l'Etat.
« Le Bénin au cours de l'année qui s'achève a connu des épreuves mais s'en est sorti grandi, s'est réjoui le chef de l'Etat. A l'en croire, le pays a aussi et surtout engrangé des acquis au regard desquels « on peut affirmer que ces douze derniers mois ont été globalement positifs et satisfaisants ». Grâce à l'engagement des uns et des autres, les nombreux projets ouverts dans tous les départements progressent, et les réformes majeures entreprises produisent de plus en plus leurs effets positifs, a-t-il poursuivi. Il a indiqué que l'économie du pays se renforce et affiche non seulement des performances supérieures à la moyenne continentale mais aussi fait preuve d'une remarquable résilience.
Même si des efforts restent à faire mais « le pays change déjà sous nos yeux », a affirmé le chef de l'Etat. Il a souligné qu'en plus des investissements structurants en cours pour améliorer et moderniser l'éducation, la santé, la sécurité, l'administration et le cadre de vie, les mesures sociales fortes engagées tout au long de l'année participent de la redistribution équitable des fruits de la croissance économique.
Selon le président de la République, ces constats sont la preuve qu'en conjuguant les efforts, et en plaçant l'intérêt général au dessus de tout, les Béninois sont « capables de relever tous les défis ». « La constance de ces efforts, la détermination de tous à gagner le pari du développement et la mobilisation de tous autour de cette cause, nous garantissent une l'année 2020 prometteuse à tous égards », a-t-il déclaré.
Connaissant la soif des Béninois dans le progrès et leurs aspirations à une vie meilleure, percevant au quotidien l'exigence de tous aux résultats, Patrice Talon reste absolument convaincu que tous saurons faire de cette nouvelle année, une année qui consacrera les 60 ans d'indépendance du pays, une étape charnière du parcours.
« Nous pouvons et nous en avons les moyens. Faire en sorte que les temps qui viennent soient ceux du Bénin. Nous pouvons mériter que l'on parle de notre pays dans les prochaines années comme un exemple de réussite. Nous pouvons faire de notre pays une référence. Un peu de rigueur et de sérieux au travail, davantage de foi en nous-mêmes et plus de patriotisme nous seront nécessaire pour y parvenir », a indiqué le chef de l'Etat.
Il a pour finir, adressé ses vœux de paix, de bonne santé et de prospérité individuelle et collective à tous les Béninois.
F. A. A.
Le Président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou a présenté mardi 31 décembre 2019, ses vœux aux Béninois et Béninoises à l'occasion de la célébration du nouvel An 2020.
Dans son message, la deuxième personnalité du Bénin a noté que cette année 2019 a été particulière pour le Bénin marquée par des évènements malheureux mais aussi de grandes transformations institutionnelles et politiques. « Autant elle nous a fait connaître des évènements malheureux qui méritent d'être conjugués désormais au passé, autant elle nous a permis d'opérer avec courage et conviction les grandes transformations institutionnelles et politiques que l'on avait toujours cru irréalisables », a-t-il relevé.
« Aujourd'hui, nous pouvons être fiers de nos certitudes démocratiques induites par les réformes législatives qui ont meublé les activités parlementaires ces derniers mois et qui sont de nature à impulser le développement de notre cher pays le Bénin », se réjouit-il.
Le numéro 1 des députés n'a pas manqué d'annoncer les couleurs de l'année prochaine. Il confie qu'en 2020, l'Assemblée nationale continuera de « doter notre pays de lois susceptibles d'améliorer le quotidien de tous les Béninois ». Aussi, précise-t-il, « un accent particulier sera mis sur le contrôle de l'action gouvernementale afin de remplir pleinement notre mission d'institution de contre-pouvoir ».
L'année 2020 sera aussi marquée par l'organisation des élections municipales et communales. D'après lui, « ces élections constituent une nouvelle occasion pour chaque Béninois de se prononcer sur la gestion des affaires de la cité ; car ne l'oublions pas, ce sont des élections de proximité ».
Louis Vlavonou a aussi évoqué la fermeture unilatérale des frontières du Nigéria avec ses voisins dont le Bénin. Une situation qui a infligé inéluctablement aux Béninois des souffrances.
« L'Assemblée nationale prend à travers ma voix, l'engagement de s'impliquer davantage dans la résolution de la crise en s'appuyant notamment sur la coopération interparlementaire », informe-t-il.
Pour Louis Vlavonou, globalement en 2020 « l'Assemblée nationale continuera à jouer entièrement sa partition pour le mieux-être de chaque Béninois ». Louis Vlavonou souhaite chaleureusement à tous une excellente année 2020.
Akpédjé AYOSSO
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
Nous voici au seuil d'une nouvelle année.
En ces instants de grâce, d'allégresse et d'espérance, mon sentiment à l'égard de chacune et chacun de vous, vivant à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, est un sentiment d'attachement, d'affection et de dévouement.
Ma pensée va particulièrement à celles et ceux d'entre vous qui connaissent des difficultés de toute sorte.
Je veux leur dire, qu'ils ont ma compassion et ma solidarité.
Je veux leur dire de ne jamais céder au découragement car la plus petite lueur d'espoir, entretenue et vivifiée, soutenue par les efforts nécessaires, permet de surmonter les situations les plus compromises en apparence.
Cette même exhortation est valable au plan collectif car l'œuvre de construction d'un pays intègre aussi bien, les moments fastes que des situations difficiles.
Notre pays a ainsi, au cours de l'année qui s'achève, connu quelques épreuves mais en est sorti grandi.
Il a aussi et surtout engrangé des acquis au regard desquels nous pouvons affirmer que ces douze derniers mois auront été globalement positifs et satisfaisants.
Oui, grâce à notre engagement collectif, les nombreux chantiers ouverts dans tous nos départements progressent. Les réformes majeures que nous avons entreprises produisent de plus en plus leurs effets positifs.
Notre économie se renforce, elle affiche des performances supérieures à la moyenne continentale et fait preuve d'une remarquable résilience.
Certes des efforts restent à faire mais notre pays change déjà sous nos yeux, même si, parce que nous vivons cette transformation en temps et à vitesse réels, nous n'y prêtons pas toujours une grande attention.
Cette belle dynamique, que nous voulons encore plus forte, nous permet déjà de donner davantage corps à notre engagement d'œuvrer à l'amélioration des conditions de vie des populations.
Ainsi, en plus des investissements structurants en cours pour améliorer et moderniser l'éducation, la santé, la sécurité, l'administration et le cadre de vie, les mesures sociales fortes engagées tout au long de l'année, qui participent de la redistribution équitable des fruits de la croissance économique, en sont la preuve.
Mes chers compatriotes,
Ces constats nous enseignent qu'ensemble, en conjuguant nos efforts, et en plaçant l'intérêt général au-dessus de tout, nous sommes capables de relever tous les défis.
La constance de ces efforts, notre détermination à gagner le pari du développement et notre mobilisation entière autour de cette cause, nous garantissent une année 2020 prometteuse à tous égards.
Connaissant notre soif commune de progrès et nos aspirations à une vie meilleure, percevant au quotidien votre exigence de résultats, je suis absolument convaincu que nous saurons faire de cette nouvelle année qui consacrera les 60 ans de notre indépendance, une étape charnière de notre parcours.
Oui ! mes chers compatriotes, nous pouvons et nous en avons les moyens, faire en sorte que les temps qui viennent soient ceux du Bénin.
Nous pouvons mériter que l'on parle de notre pays, dans les prochaines années, comme un exemple de réussite.
Nous pouvons faire de notre pays une référence.
Un peu de rigueur et de sérieux au travail, davantage de foi en nous-mêmes, et plus de patriotisme nous seront nécessaires pour y parvenir.
Tout cela est à notre portée.
Nous avons commencé à voir qu'en faisant de ces vertus nos alliées quotidiennes, elles nous font progresser.
Nous devons donc continuer dans ce sens.
Si, cependant, il nous arrive de les considérer comme des sacrifices, nous devons alors nous convaincre qu'ils ne sont pas vains. Car notre pays, le Bénin, mérite que nous nous investissions corps et âme pour son développement, pour sa grandeur et pour sa gloire.
Mû par cette conviction, je souhaite à chacun de vous de vivre l'année 2020 dans la paix, la bonne santé, la prospérité individuelle et collective.
Bonne et Heureuse Année !
Des prélèvements ont été faits lundi 30 décembre 2019 sur le site où s'est produit un phénomène éruptif dans le village d'Avédji, dans la commune d'Athiémé.
En attendant les résultats des analyses, les membres de la délégation scientifique qui ont effectué le déplacement sur le site donnent les premières explications.
Le jeudi 26 décembre 2019 dans le village d'Avédji, lors du forage manuel d'un puits, a produit des effets inattendus à une profondeur d'une trentaine de mètres. Il y a eu des jets de sable et des fuites d'eau accompagnés de détonations.
Selon Prof Placide Clédjo, géographe et chef de la délégation, « l'intensité est en train de baisser ».
Tenant compte des explications du Prof Boko et Blivi du Togo, le chef de la délégation a souligné qu'il « existe des poches de méthane dans cette région ».
Ces poches de méthane perforées ont libéré le gaz. « Dans tous les cas, les prélèvements sont faits et nous irons les analyser », annonce-t-il sans pouvoir donner un délai pour les résultats des recherches.
Le Prof Placide Clédjo rassure que le « phénomène et l'espace sont circonscrits autour de ce puits artésien ».
D'après le physicien Prof Basile Kounouewa, le taux de méthane relevé une fois sur les lieux était relativement élevé et tournait autour de 10%. « Mais nous avons constaté que ce taux baisse progressivement. On en est à 6% actuellement. Ce qui veut dire que nous allons progressivement vers une stabilisation », renseigne-t-il.
« Il s'agit de la nappe alluviale sous pression du fleuve Mono. Elle avait été longtemps comprimée par l'argile qui domine cette région et c'est parce qu'elle a été soudainement libérée que nous avons assisté à ce phénomène et à l'explosion dont parlent les populations témoins », a expliqué l'hydrogéologue Prof Abdou Karim Alassane.
A en croire Raoul Laïbi, géologue à la FAST, « c'est une sorte d'artésianisme jaillissant sous une couverture d'argile ». « Nous allons revoir les coupes litho stratigraphiques des puits et forages pour déterminer la succession des couches sédimentaires. Ce phénomène n'est pas spécifique à la zone. Les puits artésiens sont présents çà et là dans la zone au regard des accidents tectoniques qui affectent la région », ajoute-t-il.
''Dieu est fâché'' ?
D'autres raisons pourraient justifier ce phénomène éruptif de la commune d'Avédji. L'anthropologue Rock Houngnihin ayant suivi la démarche de recherche en science sociale a travaillé sur une population de 10 personnes. Au terme des recherches, « les populations pensent que tous les rituels nécessaires n'avaient pas été faits avant le démarrage du forage ».
« Il y a un serpent qui n'a pas été bien sollicité et convenablement. D'où son mécontentement », rapporte l'anthropologue. Lors des recherches, les croyants des religions importées ont été aussi interrogés.
« Il y en a tout autour de l'endroit et ils ont dit que les habitants doivent se repentir en cette veille de fin d'année et revenir sur le chemin du Christ », informe-t-il. Pour ces croyants, Dieu est fâché.
« Même si ces perceptions semblent irrationnelles aux yeux de nous, experts, il est quand même nécessaire d'en tenir compte lorsqu'on s'engage dans des actions visant à mettre fin aux rumeurs et peurs qui affectent les populations aujourd'hui qui ont déserté le site depuis lors », précise l'anthropologue Rock Houngnihin.
« Cette délégation scientifique (...) est un soulagement et une grande assurance pour nous », a indiqué le maire de la commune d'Athiémé. Saturnin Dansou souhaite « que les résultats scientifiques sortent le plus tôt possible afin qu'on ait une idée claire de ce qui se passe ».
Pour l'instant, le calme est revenu sur les lieux, d'où le phénomène s'est produit jeudi dernier.
Akpédjé AYOSSO
Le chef de l'Etat Patrice Talon va s'adresser à ses compatriotes ce mardi 31 décembre 2019. Pour son dernier discours de l'année, le locataire du Palais de la Marina va formuler ses vœux aux Béninois à l'occasion de la célébration du nouvel An 2020.
C'est à partir de 20h sur les canaux digitaux officiels de la Présidence du Bénin et sur la télévision nationale ORTB en synchronisation avec la Radio nationale et d'autres médias privés.
Akpédjé AYOSSO
Informée du décès de l'agent de la Police Républicaine Nabil Adamou, la Direction générale du Port Autonome de Cotonou, dans un communiqué en date de 31 décembre 2019, présente ses vives condoléances au commissaire du port, à l'ensemble de son personnel et à la famille du défunt.
Le policier Nabil Adamou en service au Commissariat Spécial du Port de Cotonou s'est tiré une balle dans la tête avec son arme dans la matinée de ce mardi 31 décembre 2019.
Akpédjé AYOSSO