Le Bénin a déjà enregistré sa première guérison sur les 06 cas testés positifs au Covid-19. Il s'agit du Burkinabé âgé de 49 ans, et premier cas détecté le 16 mars dernier dans le pays.
Le traitement appliqué à ces patients, est celui de la Chloroquine associée à une autre molécule, avait informé le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin.
Selon le point présenté sur le site officiel du gouvernement, il y a quelques heures, le Bénin compte 06 cas, 01 guéri, 05 sous traitement, et 00 décès.
Dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, le confinement est entré en vigueur dans l'espace du cordon sanitaire ce lundi 30 mars 2020, et ce, jusqu'au 12 avril à minuit. Plusieurs restrictions ont été faites aux populations et ont traits entre autres, aux entrées et sorties dans les villes concernées, sauf dérogations des préfets.
A l'exception des véhicules de transport de marchandises, les taxis et autres véhicules de transport en commun sont interdits de circuler.
Les cérémonies funéraires seront faites dans la stricte intimité familiale.
Les marchés et autres espaces marchands sont autorisés à ouvrir avec le respect strict de la distance de sécurité sanitaire qui est d'un mètre au moins.
F. A. A.
Prévue pour couvrir les villes de Cotonou, Ouidah, Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi, Allada, Akpro-Missérété et Adjarra, le cordon sanitaire établi dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus au Bénin s'est étendu aux communes de Tori Bossito, Zè, Sô-Ava, et Aguégués.
Suivant les recommandations du gouvernement du président Patrice Talon, les entrées et sorties dans ces différentes villes sont interdites dès ce lundi 30 mars 2020, sauf dérogations des préfets.
A l'exception des espaces marchands qui, pour l'heure sont autorisés à ouvrir, le regroupement de plus de 10 personnes est interdit. Les personnes opérant sur ces lieux doivent respecter la distance de sécurité sanitaire d'au moins un mètre, le lavage régulier des mains, et le port de masque afin d'éviter toute contamination.
Les taxis et autres véhicules de transport en commun sont suspendus, et ce, jusqu'au 12 avril à minuit. Même si les taxis doivent circuler, ils n'auront pas plus que 04 passagers à bord, et 03 au niveau des embarcations. Seuls les véhicules de transport de marchandises sont autorisés à circuler. Il est interdit aux taxis motos, le transport de plus d'une personne.
Les cérémonies funéraires seront organisées dans la stricte intimité familiale, et ne doivent mobiliser plus de 10 personnes, avec le respect de la distance de sécurité sanitaire, et autres mesures préventives.
Pour la pandémie du Covid-19, le Bénin compte 05 cas au lieu de 06. Le premier patient ayant recouvré la santé.
Selon les responsables des services sanitaires, ces personnes ne présentent aucun signe clinique à la date de ce jour.
F. A. A.
Sur la télevision nationale ce dimanche 29 mars 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin s'est prononcé sur l'état de santé des patients atteints et pris en charge au Centre d'isolement de Cotonou.
‹‹ Je voudrais rassurer que tous les malades que nous avons vont très bien. La majorité a déjà eu la disparition des signes cliniques et n'attendent que de rentrer chez eux ››, a déclaré le ministre de la santé. Selon Benjamin Hounkpatin, le nombre de sujets déclarés positifs du Covid-19 au Bénin est toujours à 05.
Les contacts des malades identifiés sont aussi sous surveillance. A en croire Dr Hounkpatin, ‹‹ les équipes d'intervention rapide qui sont au niveau de chaque zone sanitaire se déploient rapidement pour rechercher de manière policière tous les cas et les contacts de ces cas qui peuvent être identifiés››.
Venu de l'étranger par voie aérienne, le footballeur togolais Emmanuel Adébayor a éte mis en quarantaine au Bénin dès sa descente de l'avion.
D'après le ministre de la santé, son transfert dans son pays a éte fait en commun accord avec les autorités togolaises.
A.A.A
A quelques heures de la mise en œuvre de la mesure de confinement dans le cordon sanitaire défini par son gouvernement, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à toute la Nation béninoise ce dimanche 29 mars 2020. Dans son message, le chef de l'Etat a invité les Béninois au respect des mesures recommandées afin d'éviter la propagation du virus et de le vaincre.
Selon Patrice Talon, « la situation sanitaire et le risque sanitaire auquel le coronavirus nous soumet sont préoccupants sinon, très grave ». Il dit avoir pris la mesure de l'enjeu avec son gouvernement et si les compatriotes n'ont pas eu l'occasion de l'entendre en personne, c'est bien parce qu'il est à la tâche « jour et nuit, minute après minute ». « Je m'implique personnellement dans tous les segments de la riposte », a rassuré le président Talon. Que ce soit la collecte des données au plan national et international, l'analyse, l'appréciation des impacts sanitaires médico financiers, économiques et sociaux et les projections à cours et moyen terme, la stratégie et la mise en œuvre d'actions, le suivi et l'évaluation des recommandations et des opérations, le chef de l'Etat rassure être à la tâche, et souligne consacrer son esprit à l'analyse sereine de la situation, et de toutes ses implications.
A l'en croire, « la situation est vraiment grave et le risque est grand ». « Empêcher le Coronavirus de se propager au Bénin et d'y faire de victimes est à notre portée », a-t-il poursuivi indiquant que les actions engagées par le gouvernement et les mesures prescrites sont susceptibles de faire gagner si chacun de joue bien sa partition.
Evoquant la mesure de confinement, le président de la République souligne que les pays riches débloquent des sommes faramineuses. Certains font même recours à des « solutions monétaires à peine déguisées voire la planche habillée pour prévenir le chaos socioéconomique inévitable autrement », a-t-il déclaré. Il a indiqué que le Bénin comme la plupart des pays africains, ne dispose pas de ces moyens. Pour le chef de l'Etat, si on ne tient pas compte de tout cela, on pourrait dans l'action, « déclencher un chaos qui remettrait même en cause le minimum impératif de la lutte ».
Le combat contre le Coronavirus, « nous allons le gagner. Nous devons donc combattre le virus et le vaincre, mais sans compromettre notre survie après victoire », a-t-il souligné.
Les mesures prescrites qui entreront en vigueur dès ce lundi permettront selon le chef de l'Etat, d'éviter la propagation du virus à l'intérieur du pays tout en préservant l'activité économique dans une partie du territoire ; et réduire la mobilité de certains acteurs dans la zone critique.
« C'est un exercice très difficile qui requiert sa vérité, sang froid et perspicacité », a expliqué le président Talon. Les mesures qui entrent en vigueur ont été prises avec sens de responsabilité et discernement, et le gouvernement, veillera sans complaisance, à leur respect par tous, a-t-il précisé.
Au sujet de ses convictions à court et moyen terme par rapport à cette pandémie, le président de la République a souligné que la menace est sérieuse, et grave. « Notre survie individuelle et collective est entre nos mains. Elle est entre les mains de chacun d'entre nous pris individuellement. Chacun de mes compatriotes […] pris individuellement, est responsable désormais de notre survie », a-t-il précisé rappelant qu'il suffira à chacun, de respecter les mesures, les prescriptions qui ont fait leur preuve par ailleurs. Mais cela nécessitera de sacrifices et d'énormes sacrifices pour certains. Mais à la fin, chacun sera fier d'avoir joué sa partition, d'avoir lui aussi payer un certain pris et d'avoir vaincu lui aussi le coronavirus a expliqué le président Patrice Talon fier de ce que le Bénin est une « grande nation », et pourra encore en donner la preuve en éliminant le Coronavirus sur son territoire sans grand dégât.
F. A. A.
La vice-présidente de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Geneviève Boco Nadjo, était l'invité de l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 29 mars 2020. Durant l'entretien avec les journalistes, elle a fait le point des activités de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin dans le cadre des communales et municipales du 17 mai prochain.
A l'en croire, la CENA est déjà à un taux d'exécution de 40% de son calendrier. « Tout se déroule normalement » a-t-elle rassuré.
Le 02 mars dernier, rappelle la vice-présidente, l'étape d'enregistrement des déclarations de candidatures a été lancée, et se poursuit. C'est une étape qui comporte plusieurs activités, notamment l'examen de complétude des déclarations de candidatures, et l'examen au fond de la régularité des pièces produites par les partis politiques en lice, a-t-elle expliqué.
Selon Geneviève Boco Nadjo, cette activité est bouclée ce samedi 28 mars, et dès ce lundi 30 mars, la liste des partis politiques retenus pour participer aux élections du 17 mai prochain sera affichée.
Le report en raison de la pandémie du Covid-19 dans le pays
A la question de savoir si la pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement dans le pays aurait un impact sur la tenue effective des élections, la vice-présidente de la CENA a souligné qu'il ne revient pas à la CENA de surseoir au processus électoral. « Nous n'avons pas les compétences pour arrêter le processus », a-t-elle expliqué.
M. Nadjo a indiqué que le rôle de l'institution dont elle est la vice-présidente est d'organiser les élections ; et les dispositions élémentaires ont été prises pour réduire les risques de contamination. « Il ne revient pas à la CENA de surseoir à l'organisation des élections communales du 17 mai 2020 », a-t-elle insisté. Seul le gouvernement selon Geneviève Boco Nadjo a « la capacité de dire non, arrêter le processus, ou poursuivre le processus malgré la pandémie qui sévit ».
En dépit de son incapacité à surseoir à l'organisation des élections, la vice-présidente a précisé que la CENA a pris les dispositions nécessaires pour le respect des mesures de prévention recommandées par le gouvernement. Il s'agit entre autres de l'usage de gel hydroalcoolique, des masques de protection qui, souligne-t-elle, ont eu un impact sur le budget de l'institution.
F. A. A.
La pandémie du coronavirus sévit dans le monde et le Bénin enregistre 06 cas de sujets atteints de cette maladie. Le Chef de l'Etat dans un entretien accordé à Angela Kpeidja, journaliste spécialiste des questions de santé sur la télévision nationale de l'Ortb ce dimanche 29 mars 2020, a donné la raison de son silence sur la situation.
‹‹ Si mes compatriotes n'ont pas encore eu l'occasion de m'entendre en personne, c'est bien parce que je suis à la tâche, jour et nuit, minute ›› , a déclaré le chef de l'Etat Patrice Talon indique que ‹‹ la situation sanitaire et le risque sanitaire auxquels nous soumet le coronavirus sont préoccupants, sinon très graves››.
Le président de la République s'est personnellement impliqué dans tous les segments de la riposte à savoir : la collecte des données aux plans national et international ; leur analyse ; l'appréciation des impacts sanitaires, médicaux, financiers, économiques et sociaux ; les projections à court et moyen termes ; la stratégie et la mise en œuvre d'actions ; le suivi et l'évaluation des recommandations et des opérations.
‹‹ Je sais combien il est indispensable, utile, de parler pour expliquer, rassurer et obtenir l'adhésion de tous à la stratégie et aux décisions, mais sachant que la plupart des Béninois nous font confiance, j'ai consacré mon esprit à l'analyse sereine de la situation et de toutes ses implications››, affirme-t-il.
Patrice Talon tout en signalant la gravité de la situation rassure ses compatriotes : ‹‹ empêcher le coronavirus de se propager au Bénin et d'y faire beaucoup de victimes, est à notre portée››.
Le président de la République a la ferme conviction que les ‹‹ actions engagées par le Gouvernement et les mesures prescrites sont susceptibles de nous faire gagner, si chacun de nous joue bien sa partition ››. Il invite chacun à respecter les mesures prises par son gouvernement.
A.A.A
Dans un entretien ce dimanche 29 mars 2020, le président Patrice Talon a parlé du coronavirus au Bénin et notamment des facteurs pris en compte avant l'adoption des mesures par son gouvernement.
Selon Patrice Talon, ‹‹
la ligne de conduite du Gouvernement est la définition et la prescription des actions et mesures de riposte effective, ainsi que leurs timings réalistes de mise en œuvre efficace››.
Pour lui, ‹‹certaines mesures n'ont pas le même degré de pertinence partout et d'autres nécessitent même que les acteurs concernés disposent d'un minimum de temps pour s'apprêter››.
A en croire le Chef de l'Etat, il y a aussi des actions et des mesures qui ne sont pas soutenables trop longtemps, dans notre contexte et pour lesquelles il faut trouver le bon timing de mise en œuvre.
Pour accompagner les réductions de mobilité ou les confinements, explique-t-il, les pays riches débloquent des sommes faramineuses et certains font même recours à des solutions monétaires à peine déguisées, voire la planche à billets pour prévenir le chaos socio-économique inévitable autrement.
‹‹ Le Bénin notre pays, a l'instar de la plupart des pays d'Afrique, ne dispose pas de ces moyens. Et si nous ne tenions pas compte de tout cela, nous pourrions dans notre action, déclencher un chaos qui remettrait même en cause le minimum impératif de la lutte››, a-t-il affirmé.
D'après Patrice Talon, il faut aussi tenir compte du facteur "après Covid". Il faut combattre le mal et le vaincre, mais ‹‹sans compromettre notre survie après victoire››.
Prendre des mesures qui affament tout le monde à la fois et trop longtemps, ne finiront que très vite par être bravées et bafouées sans avoir permis d'atteindre les objectifs.
La grande majorité des Béninois ont un revenu non salarial contrairement aux citoyens des pays développés d'Amérique, d'Europe et d'Asie. ‹‹ Combien de personnes au Bénin ont un salaire mensuel et qui peuvent attendre deux, trois ou quatre semaines même sans travailler et vivre des revenus du mois ? Combien ?
Comment peut-on donc, dans un tel contexte où la plupart de nos concitoyens donnent la popote avec les revenus de la veille, décréter sans préavis, un confinement général de longue durée ?››, a-t-il lancé.
Selon Patrice Talon, les mesures prises par son gouvernement et qui vont entrer en vigueur dès le lundi 30 mars ‹‹nous permettront d'empêcher la propagation du virus à l'intérieur du pays, tout en préservant l'activité économique dans une partie du territoire, et en réduisant seulement la mobilité de certains acteurs dans la zone critique››.
Il s'agit d'un ‹‹exercice très difficile qui requiert sérénité, sang-froid et perspicacité››.
‹‹Nous avons pris les mesures qui s'imposent avec sens de responsabilité et discernement.
Nous veillerons donc sans complaisance à leur respect par tous››, a martelé Patrice Talon.
A.A.A
Le président de la République s'est adressé ce dimanche 29 mars 2020 à la Nation béninoise. Son Excellence Patrice Talon s'est prononcé sur la pandémie du coronavirus au Bénin et invite chaque citoyen au respect strict des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Selon le Chef de l'Etat la situation sanitaire liée au coronavirus est très préoccupante.
‹‹ Si mes compatriotes n'ont pas encore eu l'occasion de m'entendre en personne, c'est bien parce que je suis à la tâche, jour et nuit, minute après minute », a-t-il déclaré.
Patrice Talon qui s'y est personnellement impliqué a pris le temps d'analyser, d'apprécier les impacts sanitaires, financiers, économiques et sociaux, les projections à court et moyen terme.
Le président de la République et son gouvernement ont pris une série de mesures visant à limiter la propagation du coronavirus.
Dès le lundi 30 mars 2020, et ce jusqu'au dimanche 12 avril 2020 à minuit, un dispositif de cordon sanitaire sera mis en place autour des communes les plus exposées aux foyers de l'épidémie à savoir : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.
Le président de la République invite chaque Béninois au respect strict des mesures relatives au cordon sanitaire et à suivre rigoureusement les règles d'hygiène.
‹‹ Cela nécessitera beaucoup de sacrifices, d'énormes sacrifices pour certains mais à la fin chacun sera fier d'avoir joué sa partition››, a-t-il affirmé.
Patrice Talon croit que le Bénin qui est une grande Nation peut éliminer le coronavirus sans grands dégats.
‹‹ Ma conviction pour après demain est que nous allons gagner et nous allons continuer notre marche vers le développement››, déclare Patrice Talon.
Pour le Chef de l'Eat, chacun de nous doit faire ce qu'il faut et en donner l'exemple.
A.A.A
Le préfet du département du Mono à travers un communiqué a pris un certain nombre de mesures pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus sur son territoire.
Au total, 04 mesures ont été prises et visent entre autres, l'interdiction de tout voyage dans le département de l'Atlantique, le respect des mesures de distanciation sanitaire de 1m, et de lavage régulier des mains prises par le gouvernement.
Les mesures adoptées par le préfet du Mono :
Tout déplacement ayant pour destination le département voisin de l'Atlantique est interdit jusqu'à nouvel ordre, sauf pour les personnes bénéficiant d'une dérogation du Préfet du département. Cette mesure entre en vigueur à partir du lundi 30 Mars 2020 à zéro heure et les forces de la sécurité et de défense seront déployées sur différents axes routiers de notre département à partir de cette date aux fins de faire respecter cette mesure.
Tous les transports en commun de passagers sur le territoire du département du Mono doivent obéir rigoureusement au respect de la mesure de distanciation qui prévoit un minimum de un mètre entre deux individus. A cet effet, les conducteurs de véhicules à quatre roues sont invités à faire respecter le principe suivant : un seul passager sur le siège avant du véhicule à côté du conducteur et deux passagers au plus par siège, pour tous les autres sièges du véhicule.
Tout conducteur d'engin à deux roues et plus particulièrement les conducteurs de taxi-motos communément appelés zémidjans, sont tenus de porter un masque de protection s'ils doivent remorquer un passager.
L'organisation des cérémonies d'inhumation ou de toute autre manifestation de quelque nature que ce soit doit tenir compte de la réglementation en vigueur qui fixe à 50 personnes rigoureusement, le nombre de participants. En outre, pour toute organisation de cette nature, les initiateurs sont tenus d'en informer les chefs d'arrondissement et les commissariats de police pour des mesures utiles à prendre.
Le préfet a par ailleurs invité les employeurs à prendre toutes les dispositions pour qu'en plus de l'effectivité du lavage des mains à l'eau et au savon, le respect de toutes les autres mesures qui visent à réduire la propagation du Coronavirus dans le pays, soient une effectivité sur les lieux. L'autorité préfectorale dit compter sur chacun et tous pour le respect sans faille de ces différentes mesures.
Les forces de défense et de la sécurité publique ont été instruites pour que force reste à la loi.
F. A. A.
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, s'adressera à la Nation béninoise ce dimanche 29 mars 2020 à 10 heures. Le chef de l'État va se prononcer sur la riposte du Bénin face à la pandémie du Coronavirus qui sévit actuellement dans le monde, et dont le Bénin est aussi victime avec quelques cas.
F. A. A.
Depuis quelques heures, un message audio circule sur les réseaux sociaux faisant état de mesures à respecter dans le cadre du confinement qui démarre lundi prochain. A travers un communiqué en date de vendredi 27 mars 2020, la Police républicaine a formellement démenti l'information. « Ce communiqué dont la paternité est attribuée au Secrétariat général de la Police républicaine n'émane nullement de cette autorité ni de structures compétentes de la Police républicaine », souligne le communiqué.
Tout en démentant l'information, la hiérarchie policière a mis en garde les auteurs de telles machinations.
F. A. A.
A Titirou, premier arrondissement de la ville de Parakou, une femme de la cinquantaine a été poignardée ce vendredi 27 mars par son neveu.
Selon les faits rapportés par Daabaaru, le crime a été commis alors que les deux cherchaient une chambre à louer. C'est à l'intérieur d'une chambre mise en location à Titirou que l'homme a poignardé sa tante qui est morte sur le champ.
Les éléments de la Police républicaine se sont rendus sur les lieux pour le constat. Selon les témoins, l'homme a avoué avoir commis ce crime parce qu'il désire aller en prison.
A.A.A
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, des postes de surveillance ont été installés au niveau de plusieurs frontières terrestres du Bénin.
Pour éviter le passage des clandestins par voie fluviale, les patrouilles policières ont été renforcées ce jeudi 26 mars 2020 le long du fleuve Mono.
Le long de la lagune de Grand-Popo jusqu'au fleuve Mono est sous surveillance des forces de sécurité. Une unité spéciale de surveillance des frontières avec les agents de la police républicaine en poste aux commissariats de Grand-Popo, d'Agoué, d'Hillacondji veillent à ce qu'il n'y ait aucune entrée ni sortie.
A la suite de la fermeture des frontières terrestres par le Togo, plusieurs voyageurs ont opté pour le transport fuvial. Un citoyen béninois a été abattu au cours de la semaine dernière par un militaire togolais en tentant de rejoindre l'autre rive du côté du Bénin.
Deux togolaises allant à Lomé par cette voie fluviale ont également trouvé la mort par noyade.
A.A.A
La Fondation Jack Ma apporte sa modeste contribution au gouvernement béninois dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
Un important lot de matériels sanitaires offert par la Fondation a été receptionné ce samedi 28 mars 2020 par le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Le don de la Fondation Jack Ma est composé de 20.000 kits de dépistage, 100.000 masques faciaux et 1000 uniformes médicaux de protection avec écrans faciaux.
Ce don de la Fondation Jack Ma va permettre au Bénin de disposer de matériels sanitaires adéquats pour lutter contre la propagation du coronavirus. ‹‹ Ces équipements vont appuyer la riposte qui est organisée aussi bien pour le diagnostic mais également pour la prise en charge des patients ››, a déclaré le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Les masques ajoute-t-il vont également servir à assurer la protection du personnel de la santé.
Le ministre de la santé a remercié la Fondation Jack Ma au nom du gouvernement et du peuple béninois pour son geste de solidarité.
A.A A
Le Groupe Sunu Assurances accompagne le gouvernement béninois dans ses efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus sur le territoire national. Le directeur général du Groupe, Lassina Coulibaly a remis un lot de matériels et d'équipements au ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin ce vendredi 27 mars 2020. D'une valeur de 20 millions de francs CFA, le don offert est composé d'assistants respiratoires, de gels hydroalcooliques, de gants et de masques, etc.
« Dans une situation de crise comme celle que nous impose le Coronavirus, chaque citoyen, chaque association ou chaque entreprise a l'obligation d'apporter sa contribution aussi modeste qu'elle soit, à la riposte commune », a souligné le directeur général de Sunu Assurance Bénin, Lassina Coulibaly. Très sensible aux efforts du gouvernement, souligne-t-il, le Groupe Sunu Assurance Bénin a alors décidé de « participer à cet élan collectif pour vaincre le Coronavirus ». Il y va de la responsabilité sociale de l'entreprise », a précisé le directeur général du Groupe.
Outre le geste à l'endroit du gouvernement, Sunu Assurances Bénin a équipé ses deux directions et l'ensemble de ses agences de gels hydro alcooliques. Des gants et des masques ont été mis à la disposition de son personnel afin d'éviter la propagation du Covid-19 dans le pays.
Exprimant ses remerciements et la reconnaissance du gouvernement du président Patrice Talon au Groupe Sunu Assurances, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a souligné que le don offert sera apprécié à sa juste valeur.
Outre le Bénin, le Groupe Sunu Assurances a doté les gouvernements des 15 pays où il intervient des mêmes équipements et matériels pour un montant estimé 310 millions de francs CFA.
F. Aubin AHEHEHINNOU
CORIS BANK INTERNATIONAL BÉNIN (CBI) avec la contribution de la Fondation CORIS, a soutenu le gouvernement béninois dans la lutte contre la propagation du Coronavirus. Le Directeur général, Jean-Jacques Golou a remis ce vendredi 27 Mars un chèque d'une valeur de 20 millions de francs CFA au ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin.
Selon le Directeur général de CORIS BANK INTERNATIONAL BENIN, Jean-Jacques Golou, cette action est l'expression de la volonté de la banque à participer activement à un retour au calme et à la quiétude au sein de la population béninoise. Conscient que bien plus d'efforts seront fournis pour éradiquer la pandémie, il a invité les entreprises, institutions et personnes de bonne volonté, à un élan de cœur collectif .
« Le Covid-19 constitue une menace pour tous, tant sur le plan personnel que professionnel », a indiqué M. Golou.
En cette période marquée par la pandémie du Coronavirus, la CBI souligne son Directeur a mis un point d'honneur au respect des consignes d'hygiène pour la protection et la sécurité de son personnel, ainsi que les usagers de ses points de service. Jean-Jacques Golou a par ailleurs recommandé l'utilisation de la plateforme de banque en ligne, des cartes de retrait liées aux comptes et la carte prépayée VISA E-coris, pour les diverses opérations.
Un comité de crise a été instauré au sein de CORIS BANK INTERNATIONAL BÉNIN informe Jean-Jacques Golou. Pour lui, la banque en s'installant au Bénin en décembre 2016, a fait le choix de « participer à l'animation de la vie économique et à l'amélioration du bien-être des populations ». Il n'a pas manqué d'adresser une pensée spéciale aux personnes affectées par cette maladie. Au nom de la banque il a souhaité un prompt rétablissement à toutes les personnes infectées.
Un geste fort louable que le ministre Benjamin Hounkpatin a apprécié à sa juste valeur. Au nom du gouvernement et de toute son équipe, il a promis faire un bon usage du montant mis à sa disposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Utilisé depuis près de 20 ans, le médicament à base de plantes (phytomédicament) appelé Apivirine a été testé avec succès sur des patients atteints du Covid-19 au Burkina-Faso.
Dr Valentin Agon, directeur général de l'industrie pharmaceutique API-Bénin, qui a fabriqué ce produit parle du premier patient traité au Burkina-Faso et de l'efficacité du médicament sur une vingtaine de sujets atteints du Covid-19.
Apvirine, antirétroviral, antiviral qui s'est révélé efficace sur plusieurs virus dont celui du VIH/SIDA a traité déjà plusieurs sujets positifs du Covid-19 au Burkina-Faso. Selon Dr Valentin Agon, la première personne traitée est un Français qui vit au Burkina-Faso avec sa famille.
Informé par ses camarades de l'Université du Burkina-Faso du cas du citoyen français, Valentin Agon a envoyé 4 boites d'Apivirine via les bus qui font le trajet Cotonou-Burkina Faso.
Le malade sous traitement d'Apivirine avec 3 gélules ×4 par jour dès le lendemain a obtenu une amélioration.
Onze personnes provenant de la famille du patient ont été également traitées avec le médicament Apivirine. « Après 5 jours de traitements, ils sont bien portants. Il y en a qui sont devenus négatifs au Covid-19 », affirme Dr Agon.
S'étant rendu au Burkina-Faso, le directeur général de API Bénin a rencontré avec ses collègues le vice-président de l'Université de Ouagadougou ainsi que le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation du Burkina-Faso. Ce dernier a procédé à la mise en place d'un comité pour l'étude clinique.
A la suite d'une réunion à l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé avec tous les corps intervenant dans le combat du Covid-19, un comité technique a été envoyé à 100 kilomètre de Ouagadougou. Les membres de ce comité se sont concentrés pendant 4 jours pour écrire l'essai clinique Apivirine sur le Covid-19.
« Pendant ce temps, je donnais déjà de médicaments à beaucoup de malades qui passent par des autorités pour venir prendre. Et ça marchait très bien », déclare Dr Valentin Agon. Dès le lendemain poursuit-il, les résultats sont déjà visibles. Une vingtaine de patients dont des personnalités et hauts cadres ont été traités avec l'Apivirine.
A en croire le directeur général de API Bénin, la concentration moléculaire du produit a été renforcée afin de lutter véritablement contre le Covid-19 qui fait peur au monde entier.
Faisant à chaque fois le retour au ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Bénin, Eléonore Ladékan Yayi, il informe que l'essai clinique sera également fait sur le site béninois. L'efficacité clinique et virologique du médicament APIVIRINE chez les patients atteints de Covid-19 sera évaluée.
Selon lui, les discussions évoluent très bien entre les autorités Burkinabé et celles du Bénin. « Soyez fiers, soyez tranquilles et vous verrez les résultats bientôt », rassure Dr Valentin Agon.
Le projet en cours est de produire massivement le médicament ‘'Apirivine''. Une production entre 300.000 à 10.000.000 de doses.
« Ce dont je suis fier, c'est que face à une pandémie mondiale, depuis le Bénin nous avons une solution et cette solution ira partout au monde pour sauver (...). On va utiliser Apivirine qui est rebaptisé API-COVID-19 », annonce-t-il.
Akpédjé AYOSSO
La police maritime de la Côte d'Ivoire a interpellé ce jeudi 26 mars 2020, 18 ressortissants européens sur les côtes de Sassandra, en Côte d'Ivoire. Les immigrés clandestins ont été mis en isolement pour 14 jours. L'Europe est l'un des continents les plus touchés par le Covid-19.
Selon le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Transports, en charge des Affaires maritimes, Philippe Légré, les ressortissants européens ont été retrouvés sur la place de Godiégo, un village balnéaire de la sous-préfecture de Sassandra. « Nous avons décidé de les confiner là où ils sont et d'envoyer des praticiens les dépister, puis les conduire sous escorte de la gendarmerie jusqu'à Grand-Lahou puis à Abidjan », a-t-il déclaré.
Ces étrangers ont traversé l'Espagne et l'Italie, jusqu'à la Guinée pour la Côte d'Ivoire.
Se prononçant sur la situation, l'ambassadeur de l'UE, Jobst Von Kirchman, parle de campeurs et non de clandestins italiens. A en croire ce dernier, il s'agit des ressortissants de plusieurs pays d'Europe et du Brésil. L'ambassadeur de l'UE ajoute que leur situation a été signalée à des membres du gouvernement qui ont pris des dispositions pour les conduire sur Abidjan.
Les Européens sont tous inquiets en raison de la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement dans les pays comme l'Italie, d'où leur ruée vers les régions les moins touchées.
En Italie, le nombre de décès dû à ce mal a dépassé la barre des 9.000 et les cas confirmés sont en train d'avoisiner 90 000.
La Côte d'Ivoire n'a qu'une centaine de cas confirmés.
A.A.A