La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a vidé le dossier FNM (Fonds national de micro finance) qui oppose l'ancien ministre de l'économie et des finances Komi Koutché à l'Etat béninois. Au terme du procès qui s'est achevé ce samedi 04 avril 2020, l'ex argentier national a été condamné à une peine de 20 ans de prison et une amende de 500 millions de francs CFA.
La Cour a aussi ordonné la confiscation au profit de l'Etat béninois, de tous les avoirs en banque de Komi Koutché ouverts dans les livres de BOA-Bénin et de BSIC contenant un montant estimé à 15 millions FCFA, et le dépôt à terme d'une somme de 90 millions FCFA dans un compte à la BIBE Finance and Security.
Le juge a également ordonné la saisie des biens immobiliers de l'ancien directeur général du FNM. Estimés à 13, ils sont répartis à Cotonou, Abomey-Calavi et Bantè. Les produits issus de la réalisation par voie régulière de ses biens immeubles, selon la décision du juge, seront versés au Trésor public. Un mandat d'arrêt international a également été décerné contre Komi Koutché.
Absent au procès, il a déposé par le biais de son avocat, Me Théodore Zinflou, une correspondance par laquelle il a présenté ses excuses à la Cour. Cette lettre, le président de la Cour, le magistrat Cyriaque Dossa, l'a jugée illégitime.
La CRIET a retenu contre Komi Koutché les faits de détournement de deniers publics et d'abus de fonctions. Elle l'a par contre acquitté purement et simplement des chefs d'inculpation d'enrichissement illicite, de blanchiment de capitaux et de corruption dans les passations des marchés publics mis à sa charge.
F. A. A.
La gouvernement béninois a décidé de proroger la période de fermeture des lieux de culte, mosquées, églises et temples pour deux semaines à compter du dimanche 05 avril 2020 à 00h au dimanche 19 avril 2020 à minuit sur toute l'étendue du territoire national. Selon le communiqué du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique en date du 03 avril 2020, la décision a été prise après une évaluation conjointe de la situation avec les confessions religieuses.
Le gouvernement qui suit avec ‹‹ une attention particulière la mise en œuvre des mesures prescrites invite les responsables religieux et le peuple béninois à observer rigoureusement cette prescription dans l'intérêt général de notre pays ››.
Prier à la maison
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) par un communiqué en date du samedi 4 avril 2020 a notifié aux fidèles la poursuite de la suspension des célébrations eucharistiques dans les paroisses de l'église catholique jusqu'à nouvel ordre.
« La suspension des célébrations eucharistiques dans les paroisses de l'église catholique se poursuit et ce, jusqu'à nouvel ordre », a précisé le président de la CEB. Mgr Victor Agbanou invite les fidèles de l'Eglise catholique à respecter les mesures prises par le gouvernement en priant chez eux à la maison pendant la période des Rameaux et de la semaine sainte.
Le clergé catholique invite aussi les fidèles à la prière et au respect des mesures prises par le gouvernement.
A.A.A
« La pandémie du Coronavirus et une maladie qui tue », a rappelé la basketteuse Isabelle Yacoubou à travers une vidéo. Elle invite les Béninois au respect des règles d'hygiène.
« Ensemble, suivons les règles d'hygiène et de santé publique, et ensemble, nous barrons la route à ce fléau », a lancé Isabelle Yacoubou.
Comme elle, l'international béninois, Olivier Verdon a lancé le même appel aux populations béninoises.
A travers une vidéo, il explique la manière dont il vit le confinement.
Le joueur béninois dit passer son temps à regarder la télé, les séries et à des jeux. Ce qui est important aussi selon lui, c'est d'aller courir à la fin du sport car, l'on ne sait pas si le championnat est fini ou si cela va reprendre. Il faudra donc se tenir prêt, et à tout moment, a-t-il expliqué.
Avec les différentes mesures, Olivier Verdon garde l'espoir que tout ira bien, et que « la situation reviendra à la normale ».
Informé de toute l'actualité du Bénin, il exhorte les populations à suivre les mesures recommandées par le gouvernement. « C'est des conseils importants pour la santé de tout le monde », a rappelé le défenseur des Ecureuils assurant du soutien de l'équipe nationale à la population béninoise. « Tous les joueurs de l'équipe nationale, on a une pensée pour vous, et on espère que tout ça se passera vite et que vous allez rester en bonne santé », a-t-il souhaité. « Le pas nous manque, et on a vite envie de revenir aux sources, de vous retrouver, de partager de bons moment encore. Dès que la bataille sera gagnée, on se retrouvera encore pour de nouvelles aventures », a conclu Olivier Verdon.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Afin qu'il ne soit pas dit que l'ONU n'a pas fait tout son devoir envers une pauvrette, son Secrétaire Général, Antonio Guterres, a sonné le tocsin : « Il y aura des millions et des millions de morts en Afrique même si la population africaine est très jeune. Elle sera ravagée par la pandémie, si on ne se lève pas tôt. » Et il est vrai que si le Covid-19 déferle sur l'Afrique appauvrie avec la même fougue dévastatrice qu'on lui voit ailleurs, la probabilité existe que l'on raye l'Afrique de la carte du monde, au moins dans sa partie subsaharienne. Mais abonnée aux calamités et regroupée maintenant devant la porte de l'apocalypse pour l'empêcher de sortir, voici l'Afrique animée d'un espoir fou sur trois pistes buissonnières.
Buisson 1.- Elle écoute avec attention et sympathie la musique en ‘‘quine'' venue de Marseille, et qui chante la chloroquine capable d'atténuer la charge virale du Covid-19. Or cette molécule a pris demeure dans son sang. Avec diverses plantes sorties de ses brousses et qui auraient les mêmes vertus, les ‘'quines'' sont le viatique de tout Africain confronté en permanence au paludisme. Et voici l'Afrique en train maintenant de se rêver sauvée si ce qui combat le paludisme fait peur au Covid-19. C'est fou et c'est buissonnier. Mais nous sommes en guerre, et tous les chemins, même les plus improbables, sont bons pour aller à la victoire.
Buisson 2.- Elle regarde avec attention et sympathie en direction des siens qui balayent les rues à Paris et qui vivent dans des ‘‘foyers africains'', serrés les uns contre les autres dans une promiscuité propice à la propagation du Covid-19. D'où sa triple question angoissée : ses fils éboueurs sur les bords de la Seine sont-ils tous en réanimation, tous morts ou encore vivants et bien portants pour la plupart ? Si la dernière hypothèse s'avérait,
elle prouverait que, ayant vécu longtemps en Afrique appauvrie sous le règne des ‘'quines'' avant d'aller jouer leur survie en France, les ‘‘quines'' les auront comme blindés contre la fougue dévastatrice du Covid-19. C'est fou et c'est buissonnier. Mais nous sommes en guerre, et l'esprit s'élève, en quête du moindre sentier qui permettrait d'aller à la victoire.
Buisson 3.- Elle observe avec plus d'attention et de sympathie les lucioles de ses hommes et femmes de science, inconnus ou méconnus. L'un d'eux, en cherchant dans ses brousses, a trouvé la molécule VK500 qui soulage la drépanocytose, sœur du paludisme et infiniment plus mortelle que lui. Les deux médecins, allemand et français, qui s'en servent pour leurs drépanocytaires turcophones et africains immigrés se montrent très discrets pour ne pas faire figure de charlatans aux yeux de leurs collègues germains et hexagonaux. Le VK500 a pourtant obtenu l'aval scientifique de moult laboratoires européens. Un autre a trouvé les Phyto-médicaments API-PALU et APIVIRINE et obtenu aussi l'aval scientifique de moult laboratoires européens. API-PALU se veut clairement un « antipaludique efficace ». APIVIRINE a été en mars 2020 détourné de l'objectif de son inventeur, on s'en est servi pour combattre, non sans bonheur, le Covid-19. Pharmacopée, phytothérapie, ‘‘médicaments de brousse'' pour combattre le Covid-19 ? C'est fou et c'est buissonnier. Mais nous sommes en guerre, et l'Afrique sortira de ses brousses et buissons les molécules pour aller à la victoire.
L'ONU et son Secrétaire Général devraient l'aider dans ce sens. On a affublé l'Afrique appauvrie du froc de la mendiante. Pour sa survie, les pays industrialisés lui jettent par an une aumône fallacieuse, aussi invisible qu'insultante. L'Afrique appauvrie ne sauvera donc personne de la pandémie du Covid-19. Mais elle n'en mourra pas. Le monde non plus. Pour qu'on s'en sorte tous, la pauvrette suggère à l'ONU et à Antonio Guterres, en plus de quémander pour l'Afrique des milliards de dollars qui ne lui parviendront jamais, de prendre en considération l'apport de ses brousses et buissons pour la victoire contre le Covid-19.
On connaît désormais le verdict du juge dans l'affaire FNM (Fonds national de micro finance) qui oppose l'Etat béninois à l'ancien ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché. Il a été condamné par défaut dans la nuit du vendredi 03 au samedi 04 avril 2020 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à 20 ans de prison et 100 millions FCFA d'amende.
Quelques heures après le démarrage du procès, le président de céans a suspendu la séance du fait de l'absence de l'accusé actuellement en exil en Europe.
A la reprise, il a été jugé par contumace et condamné à la réclusion criminelle à 20 ans et une amende de 100 millions de francs CFA.
Ses coaccusés, Edenakpo Babanonla et Koundé Yves en détention depuis environ 02 ans, ont été également fixés sur leur sort. Ils ont été condamnés chacun à 10 ans de prison et une amende de 100 millions de francs CFA.
La Cour a prononcé l'acquittement des sieurs Sidi Ali et Vincent Michodjehoun, accusés de détournement et de blanchiment de capitaux.
Autrefois directeur général du Fonds national de micro finance (FNM), Komi Koutché a été accusé de détournement de deniers publics s'élevant à des millions de francs CFA. Interpellé par la justice béninoise, il s'est exilé en Europe où il vit depuis quelques années.
F. A. A.
Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya à travers une décision en date du 03 avril 2020, a activé les services de trois Compagnies républicaines de sécurité (CRS) au sein du commandement central de la Police républicaine. Il s'agit du CRS1, du CRS2, du CRS3, basées respectivement à Parakou, Dassa et Cotonou.
Ces différentes CRS sont placées sous l'autorité du commandement central des Compagnies républicaines de sécurité qui veillent au bon déroulement des opérations et de rétablissement de l'ordre de ces unités.
F. A. A.
L'une des activités en plein essor actuellement à Cotonou, la capitale économique du Bénin, est la fabrication et la vente des kits de lavage des mains. En raison de la pandémie du Coronavirus dont le pays est victime depuis le 16 mars dernier, et pour se conformer à la mesure de lavage régulier des mains à l'eau et au savon recommandée par les autorités béninoises, les bars, les restaurants, les pharmacies, les ménages et autres, ont adopté un kit qui facilite aux clients et usagers, le rituel du lavage des mains avant toute opération.
L'aspect pratique de l'outil a fait que beaucoup l'ont adopté. Ce qui selon un fabricant, a provoqué une forte demande. Pour sa fabrication, explique ce dernier, il faut deux sceaux en plastique, et des barres de fer, qu'il transforme en permettant la superposition des deux sceaux. Celui d'en haut devant contenir l'eau qui doit passer par un robinet à travers lequel on pourra se laver les mains, et le second, placé au sol, et destiné à recueillir l'eau souillée après le lavage des mains à travers un couvercle troué. Le prix de vente du kit, selon le fabricant, varie entre 30.000 et 70.000 francs CFA, a confié l'un des fabricants.
Outre ces kits installés dans la plupart des espaces marchands, il est observé dans certaines localités du pays, la fabrication de dispositifs artisanaux faits à base de bidons et qui permettent aux gens de se laver les mains sans toucher au matériel.
Des faits qui dénotent de la capacité des Béninois à s'adapter aux situation, et à trouver les solutions idoines aux problèmes qui se posent à eux.
Comme quoi, le Coronavirus ne fait pas que de malheur.
F. A. A.
Le procès de l'ancien ministre des finances, Komi Koutché impliqué dans l'affaire Fonds national de Microfinance (FNM) s'est ouvert ce vendredi 03 avril 2020 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le ministère public avait requis contre l'ancien ministre une condamnation à la réclusion criminelle de 20 ans et une amende de 100 millions FCFA.
Komi Koutché, ministre de l'économie et des finances du Bénin, sous le régime de l'ancien président Boni Yayi et ses co-accusés seront bientôt fixés sur leur sort. Poursuivi pour des faits de détournement de deniers publics, abus de fonction, enrichissement illicite et corruption dans la passation des marchés publics, blanchiment de capitaux, le ministère public a requis vendredi dernier contre l'accusé principal Komi Koutché une condamnation à la réclusion criminelle à temps de 20 ans et une amende de 100 millions FCFA.
Il a également requis contre ses co-accusés Edenakpo Babanonla et Koundé Yves une condamnation à 7 ans d'emprisonnement ferme et à une amende de 100 millions FCFA chacun.
Le sieur Edenakpo est poursuivi pour complicité des mêmes faits que Komi Koutché et Koundé Yves pour corruption dans la passation des marchés publics.
Le ministère public demande l'acquittement des sieurs Sidi Ali et Vincent Michodjehoun.
Toutes Les réquisitions du ministère public ont été confirmé par la Cour ce samedi matin.
A.A.AA
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, au cours d'un point de presse ce vendredi 03 avril, a expliqué aux professionnels des médias, les mesures prises et les résultats auxquels le gouvernement du président Patrice Talon est parvenu depuis l'avènement de la crise du Coronavirus au Bénin.
« Tout le gouvernement est au front pour mettre fin à cette pandémie qui ébranle toute la nation », a expliqué le ministre de la communication et de la poste.
Le Covid-19 a surpris tout le monde, a-t-il fait savoir indiquant que c'est une pandémie qui a déstabilisé tout le monde, et que nul ne peut avoir la science infuse et prendre la meilleure mesure. A en croire le porte-parole du gouvernement, c'est le confinement qui a permis d'arriver à bout de cette pandémie à Wuhan et dans certains pays. Selon Alain Orounla, dans les pays où le confinement a été effectif et total, certains ont une puissance économique, et le Bénin à l'instar des pays ayant des ressources limitées, ne peut aller directement au « confinement absolu ». « On a examiné toutes les possibilités pour éviter que Covid-19 fasse de morts dans notre pays », a-t-il expliqué.
Pour le ministre de la communication, le gouvernement communique, rien n'est caché, rien n'est confisqué, et les populations sont informées à chaque instant de l'évolution de la situation.
Selon lui, les statistiques mises à disposition des autorités, sont celles que le gouvernement met à la disposition du peuple.
Selon le porte-parole du gouvernement, les mesures prises par le gouvernement sont les meilleures, et le comité de crise suit au fur et à mesure la situation.
Avant la fin de la période de 15 jours, si la situation se stabilise ou régresse, il faudra alléger les barrières, a-t-il expliqué.
Au cas contraire, les mesures en vigueur peuvent être maintenues ou corsées.
Tout en se réjouissant de ce qu'aucun décès n'a été enregistré, Alain Orounla a émis le souhait que cela n'arrive. Les mesures prises selon lui, font leurs effets et le gouvernement souhaiterait que ça continue ainsi. À la suite de ces mesures, souligne-t-il, le Bénin après sa victoire sur cette pandémie peut être fier d'être un pays qui « fait barrage au Covid 19 ».
Le ministre de la communication et de la poste a par ailleurs informé que la mesure que le gouvernement entend désormais prendre, est qu'il faudra procéder au dépistage systématique des populations. Mais pour le moment, les réflexions sont en cours afin de voir ce qui est possible dans ce sens, a-t-il confié.
F. A. A.
Le président de la Fédération nationale de l'association nationale des parents d'élèves du Bénin (FENAPROB) Epiphane Azon condamne fermement le comportement des apprenants à la suite de la publication des vidéos pornographiques sur les réseaux sociaux.
Dans un entretien accordé au journal Fraternité, il évoque la question de la responsabilité des parents d'élèves dans l'éducation de leurs enfants et invite les chefs d'établissements à l'application des textes.
« Nous sommes tous choqués et consternés par la situation. Voir des vidéos de nos enfants tenir des rapports sexuels en classe, c'est à la limite catastrophique. L'école est en détresse et il faut que l'on change de fusil d'épaule », a notifié le président de la FENAPROB. Face à la recrudescence des déviances en milieu scolaire, il « accuse au premier chef les parents d'élèves qui sont les premiers éducateurs des enfants ».
Il faut opter pour la sensibilisation selon lui pour éduquer les enfants.
A l'ère des technologies de l'information et de la communication, souligne le président de la FENAPROB, « il vaut mieux sensibiliser, communiquer sérieusement avec les enfants et leur dire ce qu'ils doivent faire et ne pas faire ».
« Les parents ne jouent pas correctement leurs rôles de communicateurs et d'éducateurs premiers. Si c'était le cas, je crois que chaque enfant saurait quand même ce qu'il doit faire et ce qu'il ne doit pas faire dans certains milieux ou dans le milieu scolaire », soutient-il.
D'après le président de la FENAPROB, l'éducation des enfants est une cause commune. Elle interpelle « tous les acteurs du système éducatif qui doivent se donner la main, des gouvernants aux apprenants, en passant par les enseignants, les parents et l'administration scolaire ».
Le président de la Fédération nationale de l'association nationale des parents d'élèves du Bénin suggère l'application rigoureuse des textes dans les établissements. « Ce qui se passe dans les privés, c'est que le bon payeur est cajolé, lorsque son enfant commet des impairs, on n'est pas obligé de sanctionner cet enfant, on appelle juste le parent pour attirer son attention dessus et ça s'arrête là. Il faut sanctionner et être prêt à renvoyer même en pleine année scolaire même si le parent a tout payé », conseille-t-il.
A.A.A
637, c'est le nombre d'Européens évacués du Bénin et du Nigéria vers leurs pays d'origine à cause du Coronavirus, a rapporté le journal nigérian Naija news ce jeudi 02 avril 2020.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères, a déclaré au cours d'une conférence tenue ce vendredi 03 avril, qu'on ne devrait pas s'inquiéter par rapport à ces évacuations.
A l'en croire M. Geoffrey Onyeama, aucun programme n'est caché derrière les pays qui évacuent leurs citoyens. Pour le diplomate nigérian, il s'agit essentiellement de cas où les gens connaissent mieux le système de santé de leurs différents pays et préfèrent s'y rendre. « S'ils devraient être confinés, ils se trouveraient dans un environnement plus familier et ils auraient également accès aux médecins et aux installations auxquels ils sont habitués », a-t-il expliqué.
Des projections alarmistes
Le 26 mars dernier, un vol affrété d'Air France a évacué 260 citoyens européens du Nigéria et 118 autres citoyens européens d'autres pays d'Afrique de l'Ouest via l'aéroport international Murtala Muhammed de Lagos. L'avion aurait atterri à Lagos via Cotonou avec 118 passagers à bord à 15 heures, heure locale.
D'autres compagnies aériennes sont mobilisées pour évacuer des citoyens européens de la côte ouest en raison de la projection que la propagation du Covid-19 en Afrique pourrait augmenter dans les prochains jours.
Le gouvernement fédéral a autorisé Air France à opérer des vols essentiels du 26 mars au 2 avril.
Le Nigéria compte à ce jour, 168 cas confirmés de COVID-19, 02 décès et 20 guéris.
Dans le même temps, le Bénin en compte 16 cas et 02 guéris.
Les patients mis sous traitement ne développeraient selon les autorités, aucun signe clinique.
F. A. A.
Mathias Tossou, ancien maire de la commune de Dassa- Zoumé est décédé ce vendredi 03 avril 2020. L'ancien Conseiller à la HAAC a rendu l'âme des suites d'une longue maladie à l'âge de 68 ans.
Né en 1952, Mathias Tossou fut le premier maire de la commune de Dassa-Zoumé à l'ère du Renouveau démocratique (2003-2008). Il fut conseiller à la Haute autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 4ème mandature, sur proposition de l'Assemblée nationale.
Titulaire du diplôme d'ingénieur des techniques forestières, il s'est spécialisé dans la gestion des systèmes pastoraux à l'Université Paris 12 en France. Colonel des eaux et forêts, il fut admis à la retraite le 1er Janvier 2003.
Mathias Tossou a été fait commandeur de l'Ordre national du Bénin par la Grande Chancelière Koubourath Osséni lors de la célébration de la fête de l'indépendance le 1er Août 2011à Natitingou.
A.A.A
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a reçu officiellement ce vendredi 3 avril 2020 du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (COS-Lépi) la liste électorale pour les prochaines élections de 2020.
5 millions 200 mille, c'est le nombre d'électeurs appelés aux urnes le 17 mai prochain pour les élections communales.
La liste électorale permanente informatisée (Lepi) a été transmise à la Commission électorale nationale autonome.
Dans le cadre des élections communales fixées au 17 mai 2020, la CENA a retenu au terme de l'étude des dossiers 05 formations politiques. Il s'agit de l'Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR), Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) et Parti du renouveau démocratique (PRD).
A.A.A
Au terme d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 5 ans, 7 ans et 10 ans, la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé ce jeudi 02 mars 2020, un fonds 43 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Selon les résultats de l'émission, le Bénin ayant sollicité un montant de 70 milliards FCFA a reçu des investisseurs 43, 882 milliards de FCFA.
Le montant global des soumissions est 95,392 milliards de FCFA. Le paiement des intérêts se fera sur la base d'un taux d'intérêt annuel de 6,% l'an dès la première année pour les OAT à 5 ans, 6,4 % pour les OAT à 7 ans et 6,5% pour les OAT à 10 ans.
Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance (remboursement In Fine).
Les échéances finales sont respectivement 06 mars 2025, 06 mars 2027 et 06 mars 2030, suivant les maturités 5 ans, 7 ans et 10 ans.
A.A.A
Déjà des interpellations dans l'affaire des vidéos à caractère pornographique des élèves diffusées abondamment sur les réseaux sociaux. Trois des élèves identifiés ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l'ouverture d'une enquête.
« Tous ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, impliqués dans la réalisation et la diffusion des vidéos pornographiques des élèves en tenue et dans les salles de classes sur les réseaux sociaux vont répondre de leurs actes », avait déclaré le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo lors d'une rencontre avec les promoteurs des établissements concernés.
Les élèves qui se sont livrés à des actes sexuels et ceux aperçus avec des stupéfiants seront punis avec la dernière rigueur.
Une information judiciaire est ouverte sur l'affaire.
A.A.A
La pandémie du Coronavirus aura révélé la face cachée des responsables de certaines églises évangéliques. Alors qu'un groupe de 06 fidèles s'était réuni dimanche 29 mars dernier dans un domicile à Cotonou pour prier, et invoquer la clémence de Dieu à conjurer le mauvais sort, le pasteur de l'église a envoyé un émissaire informé les fidèles qu'une quête soit faite au cours de la prière improvisée et envoyée à l'église.
Une commission qui a surpris les fidèles et révélé l'attachement des hommes de Dieu à la quête.
Comme ce pasteur, le responsable d'une église situé à Ifangni officie clandestinement alors que le gouvernement de concert avec les responsables de toutes les confessions religieuses, a interdit la célébration des messes et autres cultes en cette période critique de la pandémie du Covid-19.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Oronla était face aux hommes des médias ce vendredi 03 avril 2020.
Durant les échanges avec les journalistes, il a évoqué la question relative au report des élections communales et municipales du 17 mai prochain en raison de la pandémie du Coronavirus. Pour le porte-parole du gouvernement, cette question n'est pas encore à l'ordre du jour au niveau du gouvernement du président Patrice Talon. Il a salué la manière dont la Commission électorale nationale autonome (CENA) conduit selon lui, de façon transparente les différentes opérations.
Selon Alain Orounla, la réforme du système partisan est une réforme qui conduira au renouvellement des conseils communaux.
Sur la question, le directeur de la communication de la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji avait souligné il y a quelques jours sur une chaîne de télévision, que la CENA, les différentes institutions, la classe politique et le gouvernement pourront en temps opportun, apprécier la situation et décider de la conduite à tenir.
Selon les dernières informations des autorités sanitaires, le Bénin compte à la date de ce jour, 16 cas confirmés de Covid-19.
F. A. A.
Le nombre de cas de personnes infectées par le coronavirus s'accroit au Bénin. Lors d'un point de presse sur la gestion de la pandémie du Covid-19 ce Vendredi 3 avril 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a annoncé 3 nouveaux cas positifs.
Les patients sont de la première vague de personnes mises en quarantaine dans les hôtels. Ce qui porte le nombre de cas confirmés au Bénin à 16 dont 02 cas guéris. 14 patients sont pris en charge sur le site d'isolement et de traitement du coronavirus à Cotonou.
Akpédjé AYOSSO