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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 20 hours ago

327 cas confirmés, 249 sous traitement, 76 guéris

Tue, 05/12/2020 - 15:24

A la date du lundi 11 mai 2020, le Bénin enregistre un total de 327 cas confirmés avec 249 personnes sous traitement, 76 guéries et 02 décès. C'est le bilan officiel inscrit sur la plateforme du gouvernement ce mardi 12 mai 2020.

Dans le cadre de dépistage de masse débuté depuis quelques semaines, le Bénin a procédé à la réalisation de 24 915 tests de Dépistage Rapide (TDR) et de tests de Diagnostic Rapide (TDR).
Le Test de Dépistage Rapide (TDR) consiste en une recherche dans le sang et celui dit "PCR" ou "virologique" ("polymerase chain reaction") en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) donc à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus.

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Un homme décède, sa compagne arrêtée

Tue, 05/12/2020 - 15:18

Alors qu'il s'apprêtait à passer un bon moment avec sa compagne, un homme de 45 ans rend l'âme dans une chambre d'hôtel dans la nuit de lundi 11 mai 2020. Le drame a eu lieu dans le 3ème arrondissement de Parakou.

La victime selon les informations, a fait un arrêt cardiaque après avoir bu du Coca-Cola. Conduit d'urgence dans un centre de santé, il n'a pas survécu. Le corps a été déposé à la morgue et le parquet de Parakou a ouvert une enquête.
Sa compagne âgée de 23 ans, témoin des faits a été placée en garde à vue.

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Des masques distribués aux apprenants dans le Borgou

Tue, 05/12/2020 - 10:15

Le préfet du département du Borgou accompagné des directeurs départementaux de l'enseignement maternel et primaire, du secondaire, technique et de la formation professionnelle et du directeur départemental de la santé, a sillonné ce lundi 11 mai 2020, jour de la reprise des activités pédagogiques, quelques écoles. Au cours de son périple, Djibril Mama Cissé a distribué des masques de protection offerts par le gouvernement aux apprenants des écoles publiques.

La distribution des masques de protection est précédée d'une séance de sensibilisation au cours de laquelle le préfet rappelle aux apprenants les gestes à observer pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays.
Les masques distribués sont ceux que le gouvernement a prévus pour les acteurs du système éducatif dans le Borgou.
Selon Djibril Mama Cissé, le gouvernement du président Patrice Talon en prenant la décision de mettre à la disposition des apprenants des masques de protection, ambitionne de protéger toute la population contre la pandémie du Coronavirus. C'est un acte fort qui prouve selon lui, que l'exécutif béninois se soucie de la santé des populations. Il a rassuré les parents d'élèves que les dispositions sont prises dans tous les établissements pour protéger leurs enfants.
Au-delà des écoles, il a exhorté les parents d'élèves à veiller à ce que les enfants une fois à la maison, continuent de respecter les règles barrières du Covid-19.
Près de 30.000 masques ont été mis à la disposition du département du Borgou au profit des acteurs du secteur public de l'éducation.

F. A. A.

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Des mises au point sur les kits Covid supposés contaminés

Tue, 05/12/2020 - 10:11

Depuis quelques heures, un élément audio circule sur les réseaux sociaux faisant état de ce que les kits de dépistage acquis par le gouvernement sont contaminés. Selon l'autetur de l'élément, la contamination des kits serait à l'origine de l'augmentation observée sur le nombre de cas confirmés de Covid-19 au Bénin. Mais le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a apporté un démenti formel.

« Il n'y a aucun doute, je le certifie sur la qualité des tests qui sont utilisés pour faire le diagnostic du Covid-19 au Bénin », a expliqué le ministre de la santé. Le gouvernement, souligne-t-il, s'évertue pour s'assurer de la fiabilité des tests utilisés. A en croire Benjamin Hounkpatin, aucun gouvernement ne prend de risque avec son peuple, et le gouvernement du président Patrice Talon est un gouvernement responsable. L'auteur de l'élément fustige le ministre, ne sait pas de quoi il parle.
Le Bénin selon les derniers chiffres compte 319 cas confirmés de Covid-19 dont 60 guéris, 252 sous traitement et 02 décès.

F. A. A.

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Idrissou Souman, un pion de l'UDBN pour conquérir Sinendé

Tue, 05/12/2020 - 10:08

Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Prudencio peut compter sur un acteur politique clé pour la conquête de la commune de Sinendé au soir du 17 mai prochain. Idrissou Souman, tête de liste dans l'arrondissement de Sikki (Sinendé), et précédemment membre des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est décidé à bouger les lignes au profit de la seule formation politique présidée par une femme au Bénin.

Son leadership et sa détermination amènent les jeunes de la localité à lui faire confiance, et à le suivre. Des qualités qui ont fait de lui, un des membres fondateurs du Ceg de Sikki, dans la commune de Sinendé. Idrissou Souman fut employé à l'Ong Dèrana. Il travaille actuellement à la mairie de Ouassa-Péhunco. Militant FCBE, il a occupé le poste de trésorier communal de Wassa-Péhunco pendant 10 ans. Grand animateur de la vie politique, il a créé le mouvement du Front National des Démocrates (FND) avant de rallier l'UDBN. « La particularité de l'UDBN, c'est que nous nous comptons sur nos propres forces, nous n'avons pas de parrain, on se défend nous-mêmes sur le terrain », aime clamer le candidat. Soutenu par les jeunes de sa localité, Idrissou Souman poursuit les actions pour rallier le maximum de personnes autour des idéaux de l'UDBN.

F. A. A.

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Les ministres de l'éducation rencontrent les syndicats jeudi

Tue, 05/12/2020 - 10:05

Les ministres en charge de l'éducation répondent favorablement aux six centrales et confédérations syndicales qui ont demandé une audience pour présenter leurs suggestions et apports dans le cadre de la reprise des activités pédagogiques. Par une correspondance en date du lundi 11 mai 2020, le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou, au nom de ses collègues, invite les partenaires sociaux à une séance de travail le jeudi 14 mai 2020.

La rencontre entre les ministres en charge de l'éducation et les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales aura lieu jeudi prochain à 16 h dans la salle des fêtes du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle à Cotonou.
Le jeudi 07 mai, la CGTB, la CSA-Bénin, la COSI- Bénin, l'UNST, la CSUB, la CSPIB et la FENAPEB ont adressé un courrier aux ministres des trois ordres de l'enseignement par rapport à la reprise des cours.
Suite aux décisions prises par le gouvernement dans le cadre de la reprise des cours le 11 mai 2020, les centrales et confédérations syndicales ainsi que la Fédération des associations des parents d'élèves ont décidé de faire des suggestions pour une reprise apaisée et sécurisée des activités pédagogiques dans le contexte actuel de la pandémie du Coronavirus.

A.A.A

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Plusieurs blessés et des habitations décoiffées

Tue, 05/12/2020 - 07:45

Une tornade survenue le dimanche 10 mai 2020 à Alédjo dans la commune de Bassila a fait de nombreux blessés et créé d'énormes dégâts matériels.

Les blessés selon les informations, sont estimés à six. Plusieurs habitations ont été décoiffées et des arbres déracinés suite à la forte pluie qui s'est abattue sur la commune aux environs de 18 heures.
Le préfet de la Donga, Bio Aïnin Soulemane, s'est rendu sur les lieux pour constater les dégâts. Vu l'ampleur de la situation, il a lancé un appel au gouvernement et aux bonnes volontés pour aider les sinistrés sans-abri.

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Les règles barrières partiellement respectées dans les écoles

Tue, 05/12/2020 - 07:41

Les activités pédagogiques ont repris ce lundi 11 mai 2020 dans les écoles et collèges au Bénin. Mais selon les investigations menées dans certaines établissements scolaires, le respect des règles édictées par les autorités pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays pose problème. Le matériel nécessaire et les mesures d'accompagnement annoncés font encore défaut par endroit.

A l'école urbaine centre de Natitingou, même si la distance de sécurité sanitaire est respectée dans les classes de CM2, le port de masques quant à lui n'est pas effectif chez tous les apprenants. Selon le directeur du groupe C, Sarè Kpèssopa, rapporté par l'ABP, l'école ne dispose pas de lave-mains mais dès ce mardi 12 mai, tous les écoliers qui viendraient sans leurs masques de protection seront systématiquement renvoyés.
De même, au Ceg1 de la ville, sur les 04 dispositifs installés devant les salles de classe, seuls deux fonctionnent.

L'aide du gouvernement attendue
Dans certaines salles de classe, la distance de sécurité sanitaire de un mètre au moins n'est pas respectée. Certains élèves sont assis à deux voire trois par table. Beaucoup d'entre eux n'ont pas porté les masques de protection. Sachant que des masques allaient leur être distribués, ces apprenants n'ont pas pris les dispositions avant de se rendre à l'école. Il en est de même des enseignants qui estiment que si les dispositions n'ont pas été prises pour protéger les enfants, il n'est pas nécessaire que, eux autres adultes se protègent.
Selon le directeur départemental de l'enseignement secondaire, Denga Sahgui rapporté par l'ABP, un tour dans les différents établissements du département est annoncé dans la journée pour rappeler les règles barrières. Il a également annoncé la réception de masques et autres équipements promis par le gouvernement dans la journée.
A Savalou dans le département des Collines, enseignants et élèves ont repris le chemin des classes. Au Ceg1 par exemple, tout le monde (enseignants et élèves) a mis son masque de protection. Des dispositions ont été prises à cet effet, a confié le directeur, Antoine Agbangla. Outre le port de masque et la distance de sécurité sociale, les vendeuses de l'établissement ont été également disposées à une distance d'au moins 10 mètres les unes des autres. Ce qui permet d'éviter tout attroupement pendant la recréation.
Dans le département du Zou, et plus précisément à Abomey, élèves et enseignant ont repris les cours dans le respect des règles barrières du Covid-19. Selon Bernard Kinhounmè, chef d'établissement d'enseignement secondaire, toutes les dispositions ont été prises pour permettre aux élèves de suivre les cours avec moins de risque. Les salles à effectifs pléthoriques, souligne-t-il, ont été divisées en deux, et les heures de cours redimensionnées afin que chaque groupe suive de façon rotative son cours avec le même professeur.
Outre les cache-nez, les dispositifs de lavage de mains sont installés à l'entrée et devant chaque salle de classe afin de permettre aux apprenants de se laver régulièrement les mains. Les responsables sanitaires du département, ont doté chaque élève, de deux masques de protection au moins.
A l'école primaire publique groupe/D de la ville, les cache-nez ne sont pas encore disponibles. Les cours ont toutefois repris, et le directeur, René Avaligbé a lancé un appel à l'endroit des autorités pour que les masques et les dispositifs de lavage de mains soient convoyés le plus tôt dans l'établissement.

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Des mesures non encore effectives dans certaines écoles

Mon, 05/11/2020 - 20:08

Les apprenants et enseignants ont repris les cours ce lundi 11 mai 2020 conformément à la décision prise par le gouvernement. Dans certains établissements, la reprise est effective mais toutes les dispositions ne sont pas encore prises pour éviter la contamination au Covid-19.

L'observance de la distance de sécurité sanitaire, le port de masque de protection, le lavage des mains avec l'eau et du savon ; la gestion des cantines scolaires et les récréations avec des mesures d'hygiène respectées par les vendeuses : voilà entre autres les mesures qui devraient accompagner la reprise des cours ce lundi 11 mai.
Dans certaines écoles, ces mesures ne sont pas encore appliquées. Et pour cause, le gouvernement béninois n'a pas encore doté ces écoles de dispositifs de lavage de mains, ni de masques encore moins de gel hydroalcoolique. Certains apprenants se sont protégés depuis la maison avec les masques fournis par les parents, d'autres n'en ont pas.
Au regard du nombre d'élèves dans les écoles publiques, les dispositifs de lavage de mains sont insuffisants.
Au Ceg Gbégamey, il n'y a que trois dispositifs de lavage de mains.
Dans la matinée de ce lundi au Ceg Houéyiho, les chefs d'établissements n'ont pas encore réceptionné les masques et les dispositifs. Il en est de même au complexe scolaire de Tanto et au lycée technique et professionnel de Kpondéhou où les chefs d'établissements attendent les dispositifs.
Les chefs d'établissement ont pris le soin de passer dans toutes les classes pour sensibiliser les apprenants.
A l'école Ste Félicité de Godomey, les apprenants avec le masque couvrant le nez, la bouche et le menton occupe chacun une table.
Dans d'autres établissements publics, les apprenants préfèrent banaliser la situation. « Pendant que nous autres, subissons le stress, les apprenants éternuent exprès, toussent également exprès, pour voir notre état d'âme. Un peu comme pour en rajouter à notre fébrilité. (...). Certes, je suis bien protégée, mais cela m'étouffe déjà. J'ai le moral très bas », a déclaré une enseignante d'un collège public de Porto-Novo.
Le gouvernement doit jouer sa partition pour l'effectivité des mesures dans les établissements. Les apprenants et enseignants doivent aussi respecter les mesures barrières pour éviter la propagation du Covid-19.

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La fondation ABAKÈ distribue les masques dans les écoles

Mon, 05/11/2020 - 20:07

La fondation ABAKÈ a entamé la distribution de masques de protection contre le Coronavirus ce lundi 11 mai, jour de reprise des classes après 40 jours de suspension des cours. L'équipe conduite par la coordonnatrice nationale de la fondation, Chérita Walter s'est rendue dans trois écoles primaires publiques de la commune de Sèmè Kpodji pour distribuer des masques aux écoliers.

Un peu plus de 600 masques de protection contre le Coronavirus ont été distribués aux apprenants des écoles primaires publiques Yémalin, Sèkandji 3, et Djeffa Glégbonou. Cette action de la fondation ABAKÈ entre dans la 2 ème phase de la campagne de distribution de masque de protection pour lutter contre la propagation du Coronavirus au Bénin.

Après la première phase où 8 mille masques, environ 500 litres de gels hydroalcooliques et des vivres ont été distribués, place à la deuxième phase, où il est prévu la distribution d'environ 5 mille masques. C'est la police républicaine et certains organes spéciaux de l'armée qui sont les premiers à bénéficier de ce geste humanitaires de la fondation ABAKÈ avant qu'elle ne vole au secours des apprenants des écoles primaires publiques de la commune de Sèmè-Kpodji.
A l'école primaire publique Yémalin, tous les écoliers ayant repris les cours disposent désormais d'un masque pour se protéger.
« Voler au secours de nos jeunes apprenants c'est le but de notre présence ici ce matin. Nous restons ouverts et à votre écoute si vous avez d'autres doléances », a fait savoir la coordonnatrice nationale de la fondation ABAKÈ, Chérita Walter.
Ravie du geste de la fondation, la directrice de l'école primaire Yémalin, Chantale Ahouansou a remercié ses donateurs et a formulé des doléances. « Ce geste que vous venez de faire est d'une grande importance parce que la majorité des écoliers qui ont repris ce matin se sont présentés sans masques », a-t-elle indiqué avant de souligner que l'école ne possède pas de dispositif de lavage des mains. « Nous nous sommes arrangés pour trouver des sceaux pour que les enfants puissent se laver les mains avant d'entrer dans les salles de classe. Notre doléance c'est de vous demander pour une autre fois de penser à nous doter de dispositifs de lavage des mains ».

A l'école primaire publique de Sèkandji 3, les mêmes problèmes se posent et beaucoup plus. Le directeur de l'école primaire de sèkandji 3, Gnanbodè Sourou Jacob dit se remettre à Dieu. La venue de l'équipe de la fondation ABAKÈ est donc salutaire. « Le geste est louable et très apprécié. vraiment je vous dis merci pour cette action. Parce que, vous avez vu. Nous avons le matériel précaire », a-t-il avoué.
Il a exhorté la Fondation ABAKÈ à mettre à la disposition de son école un dispositif de lavage des mains.

C'est le même son de cloche à l'école primaire publique de Djeffa Glégbonou tous les apprenants ne disposent pas de masques et il manque le dispositif de lavage des mains. La directrice de l'école Brigitte Odounfa a salué ses donateurs et demandé pour les fois avenir le dispositif de lavage des mains. La coordonnatrice n'est pas restée insensible à la demande répétée du dispositif de lavage des mains. « Vu l'ampleur que prend la pandémie, où au jour le jour nous avons de nouveaux cas, il vaut mieux voir et constater les besoins. Il ne faut pas que nous prenons à la légère cette pandémie. Après réunion du comité de la fondation, nous vous reviendrons », a promis la coordonnatrice nationale Chérita Walter.
Il faut préciser que la distribution de masque se poursuivra demain et après demain dans plusieurs autres écoles. Environ 5000 masques seront distribués au cours de cette phase.
Les actions réalisées par la fondation au Bénin ces dix dernières années peuvent être consultées sur le site : https://www.abakesfoundation.org/.

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Les règles barrières et de distanciation respectées mais...

Mon, 05/11/2020 - 17:09

Après quelques semaines de fermeture en raison de la pandémie du Coronavirus, les écoles et collèges ont rouvert leurs portes ce lundi 11 mai 2020 conformément aux décisions prises en Conseil des ministres. Le constat dans certains établissements de la commune d'Abomey-Calavi permet de se rendre compte de l'effectivité de la reprise des activités pédagogiques.

A l'Ecole primaire publique de Tankpè-Forêt comme dans plusieurs autres écoles, seuls les élèves de la classe de CM2 ont repris les cours conformément à la décision prise en Conseil des ministres. Toutefois, une interrogation demeure quant au respect des règles barrières à la Covid-19. Tous les élèves rencontrés dans l'établissement ont mis leurs masques de protection mais le dispositif de lavage des mains fait défaut.
Selon la directrice de l'école, les masques de protection prévus par le gouvernement ne sont pas encore jusque-là disponibles. Ceux que les apprenants ont mis pour reprendre les cours, sont des masques que les parents leur ont procuré, a-t-elle fait savoir. La responsable de l'établissement exhorte les autorités à déployer le plus tôt possible, les équipements nécessaires pour un bon déroulement des activités pédagogiques, et éviter la propagation de la maladie du Coronavirus.
Au regard de l'effectif pléthorique dans la classe, elle a rassuré avoir pris des dispositions pour écarter les élèves les uns des autres, mais cela n'est pas suffisant. A l'en croire, il serait mieux de créer une autre classe, mais le manque d'enseignant est un autre obstacle auquel elle se confronte par rapport à une telle option.
Contrairement à l'école primaire publique Tankpè-Forêt, des mesures ont été prises au Complexe scolaire ‘'Le Pharaon'' pour éviter la propagation de la maladie de Coronavirus. Tous les élèves de l'établissement sont dotés de masques de protection. Les masques admis dans l'établissement selon le directeur, Sossou Marcel Marius, doivent répondre à deux critères à savoir, que la bouche et le nez doivent être protégés. Des dispositifs de lavage des mains sont installés à l'entrée, et toute personne quelque soit son rang, doit sacrifier au rituel de lavage de mains à l'eau et au savon avant d'entrer dans l'établissement. Afin de s'assurer du respect des mesures par les élèves, le surveillant général installé juste à l'entrée veillent à ce que tous se lavent les mains, et mettent correctement leurs masques de protection.
L'établissement ne disposant pas d'un effectif pléthorique, le respect de la distance de sécurité sanitaire n'a pas été difficile. « Chaque élève occupe une table et une chaise », a confié Sossou Marcel Marius. Pour ce qui concerne la recréation, elle se fait de façon rotative.
Les élèves du premier cycle (6ème en 3ème) sont les premiers à sortir, et ce n'est qu'après, que ceux du second cycle (2nde en Tle) les suivent. Ce qui permet d'éviter les attroupements autour des bonnes dames, et constituer des occasions de propagation de la pandémie du Coronavirus.
Selon le directeur de l'établissement, les regroupements suivant les mesures édictées par le gouvernement sont également interdits. Raison pour laquelle la cérémonie de couleur n'a pas eu lieu dans la matinée.
Outre ces différentes mesures, les séances de sensibilisation sont organisées par les autorités administratives afin d'amener les apprenants à respecter scrupuleusement les règles barrières.

FAA

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Le pasteur GBEDAYI tué par un AVC

Mon, 05/11/2020 - 17:06

L'eglise du Christianisme céleste d'Adjagbo est en deuil. Le pasteur Xavier Ehoun GBEDAYI de la paroisse Jesu Lègowa sise à Adjagbo, dans la commune d'Abomey-Calavi n'est plus. Il a rendu dans l'après-midi du jeudi 07 mai 2020 des suites d'un arrêt cardiaque, dans sa 46è année. Mais la nouvelle de son décès a été portée à la communauté chrétienne ce dimanche 10 mai.
Selon le porte-parole, Anselme Gandigbé, c'est mercredi vers 00h que le révérend pasteur a eu une crise due à une « hémiplégie » qu'il a contractée depuis quelques années. Conduit chez son médecin traitant aux environs de 05 heures, il a été transféré au service de cardiologie du CNHU-HKM de Cotonou pour des soins intensifs. Mais dans l'après-midi du jeudi, il a rendu l'âme. Son décès ne sera annoncé que le dimanche.
Son corps est déposé à la morgue d'Abomey-Calavi.
Le pasteur Xavier Ehoun GBEDAYI est né le 08 novembre 1974 à Sô-Ava. Il a été baptisé le 21 septembre 2000 par le révérend pasteur Benoît Kokossou.

F. A. A.

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La plateforme E-Learning officiellement lancée

Mon, 05/11/2020 - 15:17

La reprise des cours pour les étudiants des universités publiques du Bénin va se dérouler en ligne conformément à la décision prise par le gouvernement. Ce lundi 11 mai 2020, la plateforme E-learning a été officiellement lancée à l'Université d'Abomey-Calavi par les ministres de l'enseignement supérieur Eléonore Yayi Lédékan et du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, en présence du recteur Maxime da Cruz.

Permettre aux étudiants des facultés, écoles et instituts de suivre les cours en ligne en cette période de coronavirus afin de limiter la propagation ; tel est l'objectif du gouvernement en mettant à la disposition des étudiants la plateforme E-Learning « etudiant.bj » (https://etudiant.bj/).
La plateforme est dédiée « aux quatre universités publiques du Bénin et offre différents types de services majeurs à savoir : un accès aux ressources pédagogiques, une messagerie électronique, un service de visioconférence et d'assistance en ligne ».
Pour accéder à la plateforme, les étudiants doivent s'inscrire avec leurs identifiants. Les enseignants vont dispenser les cours en ligne à des heures précises. Grâce à l'accord avec les opérateurs de téléphonie mobile, les étudiants peuvent se connecter sans avoir une connexion internet activée.

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« Il n'y a aucune manipulation de chiffres »

Mon, 05/11/2020 - 15:15

A la date du 9 mai 2020, le Bénin a enregistré 319 cas confirmés de Covid-19 avec 255 personnes sous traitement, 62 guéries et 02 décès. Invité de Frissons Radio, ce lundi 11 mai 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a fait le point de la situation de la pandémie au Bénin.

Le gouvernement a débuté le dépistage de masse des groupes cibles notamment les enseignants et les agents de santé ; ce qui explique l'augmentation substantielle du nombre de cas ces derniers jours. Sur la période allant du 3 au 9 mai 2020, ont été réalisés 11573 tests de PCR et 11235 Tests de Diagnostic Rapide (TDR).
Selon le ministre de la santé, les cas positifs proviennent de la zone du cordon sanitaire levé ce lundi 11 mai 2020. « Les chiffres reflètent exactement ce que nous avons comme résultats des tests de diagnostic que nous réalisons, donc il n'y a aucune manipulation de chiffres », a-t-il déclaré.
Benjamin Hounkpatin ajoute que « le gouvernement n'a rien à cacher ».

‹‹ Nous allons devoir vivre avec le Covid-19 ››

En ce qui concerne, la reprise des classes, il s'agit selon lui d'un choix qu'assume le gouvernement. « (...) Aujourd'hui, il est évident que nous allons devoir vivre avec le Covid-19, qu'on ne veuille ou pas, c'est la triste réalité qui s'impose à nous aujourd'hui. (...) Il faut que progressivement nous revenions à une vie plus au moins normale tout en respectant les règles de distanciation physique et les autres gestes barrières ».
A l'en croire, avec la stratégie du dépistage massif et de traitement, « nous n'avons absolument rien à craindre ».
Le ministre de la santé souligne que les prévisions ne sont pas alarmistes. « Nous tournons autour de 1% à 1, 7% par rapport à tout l'effectif que nous dépistons », soutient-il.
Pour le dépistage massif, le gouvernement a privilégié le personnel sanitaire, quelques agents des forces de sécurité, mais aussi les enseignants dans la perspective de la reprise des cours.
Le coût du dépistage n'est pas moins de 50.000 FCFA, voire 60.000 FCFA selon le ministre de la santé.
Environ 50.000 enseignants vont être dépistés et 02 millions de masques seront distribués gratuitement dans les écoles et universités publiques. La distribution va se poursuivre lors des examens de fin d'année.
Se prononçant sur l'audio ayant circulé sur les réseaux sociaux faisant part des kits de dépistage infectés, le ministre Hounkpatin affirme que « le gouvernement du Bénin est un gouvernement responsable ». Pour lui, l'auteur de l'audio ne sait pas de quoi il parle.
Le professeur rassure qu'il n'y a aucun doute sur la qualité des tests qui sont utilisés pour faire le diagnostic du Covid-19 au Bénin. « Nous nous évertuons, pour tous les tests utilisés de nous assurer de la fiabilité », a-t-il certifié.
Le Bénin compte désormais six laboratoires opérationnels à savoir : le Laboratoire national des fièvres hémorragiques virales à Cotonou, celui du CNHU rendu fonctionnel, de Pobè, de Parakou, d'Allada et de Lokossa.
Le gouvernement envisage dans les prochains jours, un laboratoire au moins par département.
En cas de suspicion dans une école, le dépistage mis en place au niveau de toutes les zones sanitaires du pays sera déployé automatiquement.
Dans la gestion de cette crise sanitaire, Benjamin Hounkpatin note un accompagnent du chef de l'Etat, Patrice Talon et de tout le gouvernement. « Au Bénin, nous avons vraiment bénéficié de l'accompagnement du Chef de l'Etat, il est vraiment le pilier autour duquel s'est bâti toute la stratégie que nous avons développé jusque-là. Je me suis senti très bien accompagné par l'ensemble du gouvernement. C'est une expérience que je considère comme positive », a-t-il affirmé.

A.A.A

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Des femmes et jeunes déterminés pour le rayonnement de l'UDBN

Mon, 05/11/2020 - 14:40

Ils sont inconnus jusque-là pour certains. Très connus, d'autres le sont par l'expérience récoltée sur le parcours politique et la performance acquise dans leur champ de compétence... Ils sont tous jeunes, femmes ou hommes mais désormais unis par l'idéologie de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dans le cadre des élections municipales et communales du 17 mai prochain. Dans leurs bagages : un bel idéal, une solide expérience, mais aussi une soif d'innover, tant dans la gouvernance locale que dans la démocratie à la base.

Aussitôt s'être conformé à la nouvelle charte des partis politiques, le parti du maïs nourricier s'est engagé à formuler des alternatives à l'instauration d'une société de solidarité où tous les citoyens sont égaux et jouent un rôle majeur dans le développement économique et social, la consolidation du lien social comme socle essentiel de la citoyenneté et de la démocratie. Un sacré pari pour la seule femme, chef de parti politique - défi d'autant plus difficile à relever qu'au Bénin la figure de la femme en tant qu'actrice politique n'est pas un virage toujours bien négocié.
Bien sûr, Claudine Afiavi Prudencio a réussi à trouver ses marques dans un monde très fermé.

Ancienne ministre de l'Artisanat et du Tourisme, deux fois députés à l'Assemblée Nationale, cette diplômée en sciences juridiques de l'Université Nationale du Bénin (UNB) a plusieurs fois démontré son leadership féminin, sa férocité et son intelligence politique. Elle n'en finit pas de gagner en popularité. Sa capacité à former une alternative politique à l'issue de ces élections, devrait être déterminante pour booster le développement de certaines collectivités locales les prochaines années.
À ses côtés, une brochette de jeunes et de femmes toutes aussi dévoués qu'elle. C'est le cas de G G Lapino, deuxième titulaire dans l'arrondissement de Godomey. Cet artiste est très introduit dans les milieux populaires et cristallise l'admiration des jeunes. GG Lapino est le prototype de ces jeunes à qui la vie n'a formulé aucune promesse mais qui, braves et déterminés, ont su donner un sens à leur vie. Aujourd'hui, il se positionne comme un modèle et son discours pour la conquête de l'arrondissement de Godomey est très crédible.

Alors que le personnel politique au Bénin est objet de critiques, le parti du maïs nourricier s'est engagé à valoriser des hommes et des femmes ayant une compréhension des enjeux de l'heure et une vision globale des mutations sociales et sociétales.
Tel est le cas de la Directrice de l'Ecole Politique du parti. Christine AHOUANDJINOU ZINSOU est candidate et première titulaire tête dans le 8ème Arrondissement de Cotonou. Cadre financier, elle fut Secrétaire Générale Adjointe avant d'être actuellement la Commissaire aux comptes.
Autre tête de gondole de la liste de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Dr Marie AKPOTROSSOU. Docteur en Droit Public, elle est enseignante à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l'Université de Parakou. Diplômée de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Sénégal), elle est une femme forte et dont le parcours apporte un supplément de crédibilité à la liste.

Jusqu'à ces élections municipales et communales, la stratégie de l'UDBN vise le potentiel des jeunes et des femmes.
Toujours dans l'arrondissement, un autre jeune se démarque par la clairvoyance de ses idées et la grande connaissance qu'il a des défis de l'heure.
Nanti d'une licence en psychologie et d'un master en évaluation environnementale et sociale, Benjamin AWADJO est le suppléant de Théodore GOUGOUNON (alias GG Lapino). Il est ambitieux. Dévoué à l'émancipation de la jeunesse, il compte miser sur le digital et le numérique comme socle de l'administration locale. Le candidat prévoit également un bon plan de gestion environnementale (traitement et gestion des ordures, création et entretien des espaces verts) pour les 49 quartiers de Godomey.

En dehors de Godomey et d'autres arrondissements d'Abomey-Calavi, le parti du maïs nourricier a positionné des candidats de valeur à Cotonou et dans d'autres localités du pays. L'UDBN fait confiance à plusieurs femmes et jeunes dont une retient par la thérapie qu'elle a des questions de développement : Michelle Diane Zegue. Femme de caractère et de rigueur catholique, elle fit partie de l'équipe dirigeante de Financial Bank devenu plus tard Orabank. Ancienne employée de la Caisse Nationale de Credit Agricole, elle a une idée plus nette des mécanismes d'inclusion financière et d'autonomisation des femmes. Ancienne présidente de la Commission des Lois à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB), Mme Zegue a été déjà une fois candidate aux législatives dans la 16e circonscription électorale. Avec sa compétence, son dynamisme et sa vision, Michelle Diane Zegue est un choix rêvé pour les populations de Fidjrossè, Akogbato, Fignonyou, Djomèhountin... Choix rêvé également en ce qui concerne la tête de liste de l'arrondissement central de la commune de Boukoumbé au nord du pays. Non. Plutôt la personne idéale.
Josephine KOUBETTI est une figure clé du militantisme dans les départements de l'Atacora et de la Donga. L'influence qu'elle exerce sur la politique dans le milieu aura un impact très positif à l'issue des résultats du 17 mai prochain.
"Le chômage est entrain de maltraiter nos jeunes à Boukoumbé (...)'', déplore Mme KOUBETTI, qui propose de ''Lutter contre le chômage en créant des activités génératrices de revenus pour les jeunes (des aires de maraîchage modernes, des centres de transformation agro-alimentaire pour les jeunes etc.''
Josephine KOUBETTI était l'initiatrice de plusieurs actions dans la commune Boukoumbé à travers la construction de huit points d'eau potables dont une AEV composé d'un forage, d'un château et de quatre fontaines. Sans oublier la construction de deux internats de filles, d'un centre communal de transformation pour les femmes et l'équipement des femmes pour le maraîchage....

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Le gouvernement va dépister 50.000 enseignants

Mon, 05/11/2020 - 13:03

Les enseignants, les écoliers du CM2, les élèves des collèges, lycées et étudiants ont repris le chemin de l'école ce lundi 11 mai 2020. La reprise est accompagnée du dépistage des enseignants et la distribution gratuite des masques dans les établissements d'enseignement publics.

Dans le cadre du dépistage systématique, environ 50.000 enseignants seront dépistés de manière progressive avec une priorité à ceux qui tiennent les classes des écoliers du CM2. Le port de masque est également exigé pour la reprise des cours. Apprenants, enseignants, divers personnels de soutien bénéficieront gratuitement de la part du gouvernement Talon, des masques afin de se protéger contre le coronavirus. Deux (02) millions de masques seront distribués gratuitement dans les écoles publiques.
D'autres mesures sont recommandées notamment l'observance de la distance de sécurité sanitaire, et le lavage obligatoire des mains avec de l'eau et du savon et l'utilisation du gel hydroalcoolique.
A.A.A

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Le Nouveau Togo ?

Mon, 05/11/2020 - 10:48
Par Dr. Mehenou Amouzou

Le Togo, pays de l'Afrique de l'Ouest, frontalier avec le Ghana à l'ouest, le Benin à l'Est et le Burkina-Faso au Nord a organisé son élection présidentielle le 22 Février 2020. Cette élection était très capitale. En Février 2005 lors du lors du décès du président au pouvoir pendant 38 ans Mr, Gnassingbé Eyadema, un cadre de son parti RPT disait “On veut le changement dans la continuité”. Nous en avions déduis de ce message conflictuel et repris par la majorité des cadres de la mouvance présidentielle. Selon ces cadres, l'ancien président mort au pouvoir en 2005 et remplacé par son fils, actuel président Faure Gnassingbé de la République constitue un changement. Au cours de cette élection présidentielle la CENI et la Cour Constitutionnelle avaient déclaré le président sortant vainqueur de l'élection présidentielle à plus de 70%. Le peuple Togolais a t- il pu réaliser son alternance souhaitée ou les résultats annoncés sont manipulés ?

Nous allons essayer d'analyser dans cet article quelles seraient les raisons qui pourraient pousser le peuple Togolais à choisir la continuité avec le Président sortant Son Excellence le Président Faure Gnassingbé au détriment de son Challenger Dr. Gabriel Agbéyomey Kodjo.

Le premier président du Togo à démocratiquement élu, était Sylvanus Olympio. Sa présidence n'a été que de courte durée, car il a été assassiné au cours de son mandat. Les raisons avancées lors de son assassinat demeurent plus de 55 ans après encore floues et inconsistant. Cela a entrainé des difficultés à tourner la page historique du Togo. Il est impossible de faire semblant de réécrire l'histoire d'une nation, sur mesure ou de contre vérité servis à son peuple. Cette histoire réformiste a crée plus d'antagonisme et de contradiction. Le Togo est dirigé par moins de 1% de la population qui s'accapare les richesses du pays. Les 99% de la population sont marginalisées et avec des conditions et situations de vie incertaines.

Avant l'indépendance et dès le début des années 60, la population du Togo envoisinait 2,5 millions d'habitants. Le Togo a exporté son savoir faire dans divers pays, Afrique de l'Ouest, Centrale et Australe ; des cadres, enseignants, menuisiers, mécaniciens etc. Aux Etats Unis lorsque le Togo se préparait à devenir indépendant en 1960 il y avait un Togolais que le nom nous échappe en ce moment ou nous travaillons sur cet article était directeur d'un hôpital, dans les environs du District de Columbia. Lorsque le Togo devenu indépendant, il a démissionné de sa haute responsabilité pour aider sa jeune nation Togolaise. Il y avait eu d'autres vaillants Togolais qui ont répondu à l'appel de la jeune nation et qui ont su qu'ils devaient travailler ensemble, et qu'ils devaient compter sur eux même en premier et faire de la Jeune Nation l'or de l'humanité.

Le coup d'état de 1963

Dans la cacophonie qui a permis de designer Mr. Nicholas Grunitzky de devenir président de Janvier 1963 à 1967. Sous son règne, personne ne dirigeait le Togo, tous les événements le dépassaient, en un mot il était forcé d'assumer la vacance du pouvoir. L'élan patriotique qui se dessinait, avec la fierté de faire le Togo l'or de l'humanité se dissipait derrière un gros nuage.

Avril 1967 l'ex-président, le général Gnassingbé Eyadema a pris le pouvoir et avait régné sans partage de 1967 à 2005. Il a essayé de son mieux pour le Togo. On pouvait que constater avant et après l'indépendance on pouvait estimer qu'il avait 25000 à 50,000 Togolais expatries dans divers pays étrangers avec de qualifications comme cadres, enseignants, menuisiers, mécaniciens, etc. Nous pouvons constater que le règne du père, le général Gnassingbé Eyadema malgré les efforts qu'il avait mis en place pour que le peuple Togolais vive heureux, le résultat a été négatif, plus de 2 millions de Togolais ont quitté le pays à cause de la précarité, la misère, les hôpitaux sont devenus de mouroirs par manque de médicaments et d'équipements.

En Février 2005 le Togo a un nouveau président, le fils de l'ancien président décédé, Son Excellence Faure Gnassingbé succéda à son père qui a passé 38 ans au pouvoir. La venue de Mr. Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005 a été beaucoup apprécié. La majorité de ses concitoyens voyaient un nouveau départ. Effectivement il a contribué à améliorer la vie des 1% qui détiennent la clé politique, économique, sociale et juridique si bien que l'effort du Président Faure Gnassingbé peut être considéré comme insignifiant. Les 99% du peuple vivent dans de situations très précaires et avec un future incertain, le peuple dans sa majorité absolue est marginalisé et devient l'esclave des 1% qui détestent la majorité et ont un droit de vie ou de mort sur eux.

Les supers 1% qui règnent sur le Togo, pourquoi ils ne se font pas soigner au Togo dans les hôpitaux ou dispensaires publics quand ils sont malades ? La fièvre, maux de tête, les maux de dent pour expérimenter le calvaire des 99% des Togolais ? Sont-ils mieux que le reste de la population ?

L'Election Presidentielle de Fevrier 2020

Elle a été un referendum pour le président sortant parce que s'il gagné, il entamera un quatrième mandat mais la constitution prévoit un et un seul mandat renouvelable. Comme le président sortant est à son quatrième mandat, et qu'il est au delà de ce qui est prescrit par la constitution, nous laissons aux constitutionalistes de se pencher sur cette question !

Supposons que le peuple qui a voté en grande majorité la constitution de 1992 l'autorise de se présenter car les trois mandats précédents ont été magnifiques et il a réalisé plusieurs choses et le peuple l'apprécie.

L'élection présidentielle de Février 2020 a enregistré 7 candidats. Sur les 7 candidats inscrits il y a deux candidats qui ont servi au plus au sommet de la nation Togolaise. Le président sortant Mr. Faure Gnassingbé et le Dr. Gabriel Agbeyomey Kodjo qui a été Président de l'Assemblée et Premier Ministre, soutenu par une coalition de Monseigneur Emérite Philippe Kpodjro, âgé de 90 ans. Ce qui est frappant dans cette campagne présidentielle, c'est de voir l'homme du 3eme âge, Monseigneur Kpodjro entrain de sillonner, les villes, les villages et les hameaux, du Nord au Sud et Est à Ouest. Il battait campagne pour Dr. Gabriel Agbeyomey Kodjo et espèrait avoir l'alternance au Togo de son vivant avant de quitter ce monde.

L'élection a eu lieu et la CENI a annoncé le résultat partiel de plus de 70% pour le président sortant et plus de 18% pour le candidat de la coalition de Monseigneur Kpodjro qui refuse d'accepter ce résultat et demande le recomptage des voix.

Pour le recomptage des voix, c'est un fait de la démocratie qui permet de reconfirmer que le peuple a majoritairement élu et départager les candidats. Pourquoi un candidat à la présidentielle refuse de recompter les voix mais la CENI et le Conseil Constitutionnel disent qu'il a remporté à plus de 70% ? Même si ce n'est pas inscrit comme loi, si deux candidats croient avoir gagné l'élection démocratique que l'autre conteste c'est d'appeler à recompter les voix. Le recomptage des voix a été fait dans plusieurs pays même aux USA. En 2010 au cours de l'élection présidentielle en Cote d'Ivoire ou la communauté internationale a donné Mr. Alassane Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle de 2010 et le Conseil constitutionnel a dit le président sortant Laurent Gbagbo a gagné. Le président sortant Laurent Gbagbo que la cour constitutionnelle Ivoirienne a élu au cours de l'élection a proposé de recompter les voix bien qu'il est élu à plus de 52%. Si la communauté internationale avait saisit cette opportunité du président sortant Laurent Gbagbo il n'allait pas avoir plus de 32,000 morts en Cote d'Ivoire et des destructions. Pourquoi Le RPT/UNIR de la mouvance présidentielle qui a gagné a plus de 70% refuse de recompter les voix ? Le président Gbagbo a remporté en 2010 avec plus de 52% de voix a proposé à son challenger de recompter les voix. Qu'est ce qui rend RPT/UNIR inconfortable pour que le peuple connaisse la vérité des urnes ?

Quelles sont les raisons qui peuvent permettre au Dr. Agbeyomey Kodjo de remporter l'élection du mois de Février 2020 ?

Dr. Agbeyomey Kodjo a occupé de hautes fonctions au sein de la république Togolaise, du Président de l'Assemblée Togolaise et Premier Ministre du Togo. Comme nous avions mentionné plus haut le premier président Sylvanus Olympio de 1960-Janvier 1963 n'a présidé que de courte durée à la destinée du Togo, rêvant de faire du Togo l'or de l'humanité. Le plus long président du Togo de 1967 à 2005, 38 ans était le Président Gnassingbé Eyadema, le père du président sortant Faure Gnassingbé qui est président depuis 2005 après la mort de son père.

Depuis 1967, le Togo ne connait une seule famille qui dirige le Togo, si c'est le désir du peuple Togolais ce serait très bien cela veut dire le peuple Togolais est ravi de ses gouvernements successifs, le secteur de la santé, les écoles et universitaires, le taux d'électrifications du pays est en pleine progression. Nos mamans ménagères ne poussent pas de cris de désespoir, les salaires de base peuvent couvrir plus de 90% des dépenses mensuelles, etc. Le phosphate et l'agriculture étaient les deux principales sources de revenues dans les années 60 et 70 et l'agriculture représentait 70% de revenus total du pays. Le Togo s'en sortait mieux, une famille togolaise mangeait trois repas par jour.

La précarité, la galère et la corruption sont devenues membre entière de la vie quotidienne des Togolais pendant les 30 dernières années. Au delà de gisement de phosphate et d'agriculture dans les années 80 de variétés de ressources et de minerais sont découverts comme, le fer, le manganèse, le coton, le pétrole etc ; on trouve le pétrole sur la cote de Golf de Guinée sauf au Togo. Le gouvernement togolais ne confirme pas cette découverte. Jusqu' à présent c'est le statut quo, la vie devient de plus en plus chère, la mendicité et la prostitution sont devenues les emplois que le gouvernement crée. Les autres développements réalisés par le gouvernement sont sapés par la corruption et les pillages. Dans quel compte sont versées les ressources du pétrole ? Combien de barils de pétrole le Togo produit par jour ? Quels sont les systèmes de contrôle que le gouvernement a mis en place pour savoir avec preuve à l'appui combien qui a été produit ou c'est l'exploiteur qui avance son chiffre de production ?

Nos mamans ménagères ont souffert pour éduquer, leurs enfants jusqu'aux universités et continuent de s'occuper d'eux parce que il n'y a pas de travail, le gouvernement demande à la population de se sacrifier pour eux ! Pendant combien de temps ? Pourquoi nos gouvernements ne se sacrifient pas pour le peuple en le respectant, servant en donnant au peuple sa dignité ? Certains militaires, gendarmes et policiers sont payés par le peuple mais ne le protègent pas ! Ils font la sécurité et protection des pilleurs de la nation.

L'armée Togolaise dans le temps était très respectée, plus précisément début 70, nous pouvons dire semi-républicaine. Mes parents avaient eu des invités qui venaient du Ghana, ils étaient sortis la nuit et n'arrivaient pas à retrouver le domicile où nos parents les avaient logés. Ils étaient tombés sur une patrouille paramilitaire qui a demandé un véhicule de renfort, le Capitaine Attiogbé était l'officier supérieur qui les a ramenés vers 2h30 du matin frappé au portail de mes parents. Mon papa a reconnu les invites et avait dit grand merci au Capitaine Attiogbé et son équipe. Quand la délégation Ghanéenne est repartie elle avait envoyée une lettre de remerciement et appréciée le comportement de l'armée Togolaise.

Pendant le couvre feu installé le mois dernier, une vielle dame qui revenait de se soulager tomba sur un véhicule militaire de patrouille. Elle a été frappée et blessée à la poitrine par des coups, sa poitrine était couverte de sang. Un autre jeune homme allant se soulager la nuit, tomba sur les militaires n'a pas eu la vie sauve. Le militaire, le gendarme et le policier n'est pas au dessus du peuple. La majorité de ces hommes en armes sont des gens respectables et courtois mais certains sont des fainéants, ennemis du peuple qui les paye. On peut dire ce n'ai pas de leurs fautes parce que ils n'ont pas reçu de formations appropriées, dignes et respectables ou bien les formateurs/instructeurs ne sont pas à la hauteur. Quand on prend de l'argent du peuple pour former militaires, gendarmes et policiers qui en réalité doivent assurer la protection, le Togo donc c'est un investissement. Quand ils abusent et tirent sur le peuple cela devient un investissement négatif qui rajoute à la corruption galopante que le gouvernement croit voir le pays émerger !!

Qui est le vrai gagnant de l'élection présidentielle de Février 2020

Il serait très difficile de dire que le président sortant a gagné cette élection malgré que la Commission Nationale Independent (CENI) a provisoirement dit qu'il a gagné et reconfirmé par la cour constitutionnelle. Le taux de chômage, la détresse des familles, l'état des hôpitaux, la gestion des affaires du pays, la non transparence, la corruption devenue une institution, la souffrance du peuple etc., font que le peuple veut essayer un nouveau président. Il serait très bien que le RPT/UNIR accepte recompter les voix cela calmera les choses et tout le monde dira bien que les choses sont difficiles le peuple est toujours derrière le président sortant.

Le Togo n'est pas riche ressources minières comme certains pays mais le Togo est très riche en ressources humaines et capable d'oublier ces années de misères passées derrières lui. Nous croyons que le Togo peut relever les défis et peut encore devenir l'or de l'humanité, si nos parents et grands-parents l'ont dit ils savent le pourquoi. Ce cri de détresse n'est pas contre un ou des partis quel compte, il faut sauver la nation Togolaise de la ruine, plus de 2.5 millions Togolais à l'étranger. Ils, elles doivent revenir et développer, apporter leurs connaissances à l'édifice nationale car aucune autre nation ne la fera à la place des Togolais.

Categories: Afrique

L'UDBN au contact des populations

Mon, 05/11/2020 - 09:33

Rencontre de proximité et d'écoute ; telle est la stratégie adoptée par l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) en cette période de campagne électorale pour les communales du 17 mai prochain.

L'UDBN continue son opération de charme de ses électeurs tout en respectant les mesures sanitaires prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19. L'honorable Claudine Afiavi Prudencio a opté pour une stratégie de rencontre, de proximité et d'écoute des populations des 77 communes et 546 circonscriptions électorales du Bénin.

L'UDBN après l'ouverture de la campagne électorale est allée à la rencontre des grands électeurs et plusieurs groupes cibles tels que les artisans, les chefs délégués, les jeunes et les femmes des d'arrondissements.
Les échanges ont permis à Claudine Afiavi Prudencio d'exposer le projet de société de l'UDBN qui cadre d'ailleurs avec la vision du Chef de l'Etat.
A Savalou, Parakou, Dassa Zoumè et autres localités, l'amazone de la politique béninoise a aussi échangé avec des cadres, responsables et plusieurs candidats de sa liste.
Les préoccupations des populations ont été notées à chaque rencontre.
A en croire la présidente du parti, la stratégie d'approche des électeurs s'est basée sur les mesures barrières recommandées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
L'ambition de l'UDBN est claire : « instaurer une gouvernance plus saine tout en menant une lutte acharnée contre la dilapidation des ressources locales ».
Pour relever les défis actuels en terme de développement local, l'UDBN dispose des femmes et des hommes de qualité aux compétences avérées.
Les électeurs ont promis jouer le 17 mai prochain la bonne carte, celle du maïs nourricier pour une victoire écrasante de l'UDBN.

A.A.A

Categories: Afrique

Farouq Zoumarou défend l'UDBN à Parakou

Mon, 05/11/2020 - 09:33

Inscrit dans le 3ème arrondissement de la ville de Parakou, Farouq Zoumarou est un militant engagé sur lequel le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Prudencio peut compter pour la conquête du pouvoir au niveau local dans le cadre des communales et municipales du 17 mai prochain.

Déterminé à gagner le maximum de sièges au profit de la seule formation politique dirigée par une femme au Bénin, Farouq Zoumarou a pris contact avec les différentes couches socioprofessionnelles de cette région du pays qui l'ont rassuré de leur soutien et de leur accompagnement.
Pour le jeune leader, il faudra désormais mettre la jeunesse au cœur de toutes les décisions de la commune. C'est la préoccupation principale qu'il ambitionne défendre au sein du prochain conseil communal de la ville de Parakou.
Inscrit dans le 3ème arrondissement, il estime que les populations des 12 quartiers ont été laissées pour compte. Ce qui a motivé sa candidature afin de pouvoir corriger cette injustice au prochain conseil communal, de relever le défi du développement de l'arrondissement et corriger les dysfonctionnements qui entravent l'évolution de la ville.
Farouq Zoumarou entend également démontrer la force de frappe de l'UDBN aux candidats d'en face au soir du 17 mai prochain. « C'est la première fois que nous participons aux élections communales et nous sommes partis pour gagner, pour faire la différence », a-t-il rassuré.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le cordon sanitaire levé ce lundi à 00h

Mon, 05/11/2020 - 00:51

Le cordon sanitaire installé depuis quelques semaines dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus au Bénin sera levé ce lundi 11 mai 2020 à 00heure.

Selon le communiqué publié sur le site du gouvernement, « la levée du cordon sanitaire ne marque en aucun cas la fin de la pandémie au Bénin ». Le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières à savoir le lavage systématique des mains à l'eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire de 1m sont entre autres, les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du Coronavirus dans le pays.
Toutes les autres mesures restent en vigueur. Il s'agit entre autres, de l'interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ; des mesures relatives aux frontières terrestres et aériennes ; le port obligatoire de masques en tous lieux ; le lavage systématique des mains à l'eau et au savon ou la désinfection des mains par une solution hydro alcoolique ; l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (1) mètre au minimum entre personnes ; la fermeture des bars, discothèques, églises, mosquées et autres lieux de cultes, plages et autres lieux de réjouissance ; l'interdiction aux taxis-motos de transporter plus d'une personne à la fois ; l'obligation de respecter une distance d'un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ; l'obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre personnes ; la limitation du nombre de passagers à bord des taxis à trois (03) au maximum pour les véhicules de 5 places et à 5 au maximum pour les véhicules de 7 places ; la prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes, avec port de masque ; l'autorisation des rassemblements non festifs et des cérémonies d'inhumation ne regroupant pas plus de cinquante (50) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre elles et le port de masque ; l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes ; l'autorisation de circulation pour les véhicules de transport de marchandises.
Les forces de défense et de sécurité précise le communiqué, sont instruites pour faire respecter les mesures officielles sur l'ensemble du territoire national.
Le cordon sanitaire établi regroupait les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Kpomassè, Toffo, Zè, Sô-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété, Adjara, et Atchoukpa (commune d'Avrankou).
Le cordon sanitaire est levé en prélude à la reprise des cours ce lundi dans écoles, collèges, lycées et universités et à la tenue des élections communales du 17 mai.

F. A. A.

Categories: Afrique

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