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24 Heures au Bénin

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Updated: 6 days 5 hours ago

« Le code n'est pas venu inventer les délits (...) »

Fri, 04/17/2020 - 18:54

La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soule Zoumarou s'est prononcée ce jeudi 16 avril 2020 sur l'appel d'Amnesty International aux autorités béninoises pour une réforme de la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique.

Il y a quelques mois, Amnesty International a dans une publication sur son site officiel notifié avoir recensé « au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants poursuivis en moins de deux ans en vertu d'une loi en vigueur dont certaines dispositions répressives mettent en péril la liberté d'expression et la liberté des médias au Bénin ».
L'organisation de défense des droits de l'homme a appelé « les autorités à réformer la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique dont certains des articles criminalisent la publication de fausses informations et les délits de presse en ligne ».
Selon la ministre Aurélie Adam S. Zoumarou, le code du numérique, c'est 647 articles et 7 livres qui traitent de questions relatives aux communications électroniques ; à la protection des données personnelles, à la confiance numérique ; aux outils écrits électroniques ; à la lutte contre la cybercriminalité etc.
Pour elle, relire le code numérique sur la base de cette raison revient à réduire les 647 articles aux dizaines d'articles qui traitent des questions de sanctions liées aux délits et aux manquements prévus dans le code. « Cela me paraît extrêmement préoccupant de réduire l'ensemble du code à cette dizaine de dispositions ».
Selon la ministre, « le code n'est pas venu inventer les délits mais plutôt s'assurer que les outils, les plateformes numériques ne servent pas à faciliter la survenance de ces délits ou à en aggraver les conséquences ».
« L'usurpation d'identifié par exemple, ce n'est pas du fait du code. C'est un délit qui existait ; seulement on veut s'assurer que du fait de ces outils qui permettent aux gens de se cacher dans ce monde virtuel et bien qu'ils soient dissuadés d'utiliser les outils pour commettre des délits », explique le ministre du numérique et de la digitalisation.
Le code numérique souligne-t-elle est un arsenal important pour le secteur et « beaucoup de pays nous envie ».
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Aurélie Zoumarou fait le point sur la TNT au Bénin

Fri, 04/17/2020 - 18:51

Le passage à la Télévision numérique terrestre (TNT) est l'un des 06 projets du secteur du numérique inscrit dans le Programme d'Actions du gouvernement. La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soule Zoumarou a présenté les avancées de ce projet lors de son passage ce jeudi 16 avril 2020 sur l'émission ''Rupture An 4'' de la télévision nationale.

Le gouvernement béninois a consenti des efforts pour la migration de l'analogique au numérique. Selon la ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou, le socle d'infrastructure qui est nécessaire pour la transition à la télévision numérique terrestre au Bénin est bâti complètement. « Nous avons aujourd'hui à travers le pays 29 sites qui sont terminés et qui ont tout le dispositif, l'équipement qu'il faut pour que la TNT puisse avoir lieu dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Le réseau de collecte, de diffusion est donc mis en place. Tout est également au point sur le plan réglementaire.

Ce qui reste, explique la ministre, « c'est la partie concernant la réception dans les ménages de cette TNT et le gouvernement est en train d'examiner les différentes options pour que dès lors que nous démarrions qu'on en s'arrête plus et que les populations soient satisfaites de cette TNT ».
A l'en croire, le gouvernement prend toutes les dispositions pour que l'exploitation de la TNT soit une réussite au Bénin.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Bénin produit déjà 4 millions de comprimés de chloroquine

Fri, 04/17/2020 - 14:24

Pour une disponibilité en quantité suffisante de chloroquine utilisée dans le traitement des patients atteints du coronavirus, le Bénin a lancé sa production de chloroquine. Après l'acquisition des matières premières, l'industrie pharmaceutique Pharmaquick a procédé à sa première livraison de comprimés de chloroquine à la Centrale d'Achat des Médicaments Essentiels (CAME) le mercredi 15 avril 2020.

« La production de la chloroquine a été faite en urgence », a déclaré le directeur général de Pharmaquick Charles Adjalla, à Frissons Radio.
Sollicitée par le ministère de la Santé il y a environ un mois, l'industrie pharmaceutique Pharmaquick a terminé sa production le 14 avril , mais « la préparation et les équipements ont débuté le 4 avril dernier ». Il s'agit d'une production de quatre millions de comprimés.
Pour obtenir ces matières premières de la chloroquine, il a avoué que « ça a été la croix et la bannière ». Les prix explique-t-il ont été multiplié par 30 voire 40 dans certains pays depuis que la chloroquine a été reconnue contre le COVID-19 et « les matières premières ont été réquisitionnées par des Etats ».

A.A.A

Categories: Afrique

Un million de personnes seront protégées grâce au soutien des États-Unis

Fri, 04/17/2020 - 14:23

Dans le but de protéger environ un million de personnes contre le paludisme cette année, le Gouvernement des États-Unis a financé l'achat et l'application d'insecticide dans les ménages et institutions au Bénin. Mise en œuvre par l'Initiative Présidentielle des États-Unis Contre le Paludisme (PMI) et l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) en partenariat avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et les autorités gouvernementales locales, la pulvérisation intra-domiciliaire (PID) est une application annuelle d'insecticide à l'intérieur des bâtiments pour tuer les moustiques et prévenir l'infection par le paludisme.

À partir du 13 avril, la PID sera appliquée à plus de 300 000 bâtiments dans les sept communes cibles de Djougou, Copargo, Ouaké, Kandi, Gogounou, Ségbana et Kouandé, et protégera 85 000 ménages contre la maladie. En prélude à cette campagne de PID, le Gouvernement des États-Unis a soutenu la formation de plus de 2500 agents saisonniers quant à la manutention et l'application sûres des insecticides.
« La bonne santé est essentielle pour réaliser l'objectif du développement durable. C'est pourquoi l'USAID et le PMI continuent de soutenir le gouvernement du Bénin dans ses efforts pour améliorer les services de santé et renforcer le système de santé, y compris la prévention et le traitement du paludisme. Nous sommes fiers de notre partenariat avec le Bénin pour faire progresser la santé et le bien-être partout dans le pays », a déclaré M. Carl Anderson, Représentant Résident de l'USAID au Bénin.
Le paludisme reste la première cause de morbidité et de mortalité au Bénin. Le PMI et l'USAID soutiennent l'utilisation d'insecticides pour prévenir le paludisme parmi les communautés les plus vulnérables, en appui à la vision du gouvernement béninois d'éliminer le paludisme d'ici 2030.
Le PMI soutient la lutte contre le paludisme au Bénin depuis 2008 et dépense en réalité environ 9,5 milliards de FCFA par an. Outre l'appui à la mise en œuvre des activités relatives à la PID, le PMI soutient la prévention et le traitement du paludisme à travers la distribution des moustiquaires imprégnées d'insecticide, la chimio prévention du paludisme saisonnier et la fourniture de médicaments antipaludéens. Les États-Unis soutiennent également le gouvernement du Bénin dans ses efforts pour apporter des améliorations durables au système de santé, et ce en renforçant les services de santé communautaire et en améliorant les chaînes d'approvisionnement des produits médicaux.

Categories: Afrique

Zoumarou parle des réformes dans le secteur du numérique

Fri, 04/17/2020 - 14:10

Occupant une place de choix dans le Programme d'Actions du Gouvernement, le secteur du numérique a enregistré de grandes avancées depuis l'avènement du régime en place. La ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou a fait ce jeudi 16 avril 2020 sur l'émission ‘Rupture An 4', de la télévision nationale, le point des réformes menées dans le secteur du numérique et de la digitalisation.

Le gouvernement de Patrice Talon a placé le secteur du numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. Dans le Programme d'Actions du gouvernement, six (06) projets sont consacrés à ce secteur. Il s'agit du projet de généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation ; déploiement de l'internet de très haut débit sur toute l'étendue du territoire national ; la mise en place de l'administration intelligente ; le passage à la télévision numérique terrestre ; le développement du commerce électronique (e-commerce) et la promotion et le développement des contenus numériques.
En 2016, il a été noté une insuffisance en infrastructures numériques terrestres ; une insuffisance d'investissement des opérateurs dans le déploiement des infrastructures terrestres. Ce qui s'est traduit par une faible adoption des usages numériques.
Selon la ministre du numérique et de la digitalisation, le gouvernement a investi dans le déploiement des infrastructures numériques de dernières générations.
« Nous avons déployé plus de 2.000 kilomètres de fibre optique pour pouvoir réhabiliter notre dorsale nationale qui permet du nord jusqu'au sud de pouvoir faire passer la fibre optique et permettre que les services soient de meilleure qualité. Ensuite, on a déployé plus de 200 kilomètres de fibre optique complémentaires pour que la fibre se rapproche des différentes communes », a-t-elle expliqué.

Grâce à ces infrastructures, la majorité des communes bénéficient de l'accès à la fibre ; ce qui est important pour le développement des usages. Selon les derniers chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste (ARCEP), le Bénin est passé d'un taux de pénétration de 20 % en 2015 à 53 % en 2019.
De même, souligne la professionnelle du secteur du numérique, le rapport qualité-prix s'est considérablement amélioré ces dernières années au Bénin.
En ce qui concerne, l'amélioration de la qualité de service, l'ARCEP veille au suivi et au contrôle par les méthodes et mécanismes dont elle dispose. A en croire la ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou, le Bénin a à peu près 6 millions 500 d'utilisateurs de l'internet. En 2018, l'Alliance pour un internet abordable a classé, le Bénin 4e parmi les pays de l'UEMOA en matière de prix d'accès aux communications électroniques et en 2019, le Bénin était en matière d'abordabilité au-dessus de la moyenne africaine. Quant au rapport entre 1Go/données et le revenu moyen au Bénin, il est passé de 16 % en 2015 à 6 % en 2019.
« Nous continuons d'intensifier les efforts pour améliorer la qualité des services pour permettre que les prix soient abordables », a rassuré la ministre.
Dans le but de combler le déficit de personnel qualifié dans l'exploitation de la fibre optique sur l'étendue du territoire national, le gouvernement béninois a aussi décidé de la création d'une école de la fibre optique au Bénin. Ce qui permet d'avoir des compétences locales dans les métiers de la fibre optique.
« A travers les études qui ont été faites nous estimons à plus de 400 d'ici 2025 le nombre de personnes qu'il faut former dans ces métiers pour le Bénin et à peu près le même nombre pour la sous-région », précise la ministre Aurélie Adam S. Zoumarou.

Généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation

La formation numérique est une priorité pour le gouvernement béninois. A travers la mise en œuvre du projet généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation, des salles de classes numériques ont été mises en service.
Le Bénin dispose de 28 salles de classes numériques réalisées au profit des collèges d'enseignement général dont 24 dans les enseignements primaire et secondaire, 02 dans les Lycées de jeunes filles et 02 dans les Lycées d'excellence. Ce déploiement a déjà touché 37.000 apprenants dans les établissements scolaires et plus de 2.000 enseignants.
Dans le cadre de ce volet de mise en service de classes numériques, plus de 70 points focaux ont été formés. Le gouvernement prévoit cette année de déployer les salles de classes numériques dans 24 autres établissements.

Toujours dans la généralisation de l'usage du numérique, des points numériques communautaires ont été mis en place par le gouvernement. D'après la ministre ce sont des espaces qui au niveau des communes donnent accès aux services essentiels à la population dont : l'accès à l'internet et la formation. « Nous avons déployé à certains endroits à haute fréquentation comme les maisons des jeunes des bornes Wifi qui permettent aux personnes qui fréquentent ces lieux d'avoir un accès gratuit à l'internet », notifie Aurélie Adam S. Zoumarou.
Avec les points numériques dans ces communes « les administrations, les structures privées, les ONG et toutes les organisations et même les ménages peuvent souscrire à des offres de fourniture d'internet fixe ».
Les 40 points numériques communautaires déployés servent plus d'un million des Béninois.
Le gouvernement du ''Nouveau départ'' dans sa vision de faire du Bénin la plate-forme de services numériques en Afrique de l'Ouest, a initié à travers l'Agence Béninoise du Service Universel des Communications Électroniques et de la Poste (ABSU-CEP), le Bénin Digital Tour. Il s'agit d'une formation itinérante à l'utilisation des outils de TIC et la production de contenus locaux à travers des échanges, des discussions et ateliers autour des outils web.
Selon la ministre du numérique, la première édition en 2018 a permis de former à peu près 1250 personnes (élèves, écoliers, artisans, commerçants etc.). Pour l'édition de 2020, il est envisagé la formation de 11000 personnes.

Vers une administration intelligente

En avril 2018, le Bénin a signé un protocole d'accord avec l'International Certification in Digital Literacy (ICDL) Africa. Le personnel de l'administration publique a été évalué sur leurs compétences d'utilisation des logiciels applicatifs les plus courants : Word, Excel, Powerpoint, Outlook et les navigateurs. Leurs compétences numériques seront renforcées et à terme les cadres pourront obtenir la certification ICDL.
L'un des axes stratégiques de la transformation numérique au Bénin est la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité. C'est un dispositif qui permet un échange sécurisé de données entre les structures administratives. Il s'agit d'un important pas vers l'avènement de l'administration intelligente-Smart Gouv.
Dans le cadre de la modernisation du service public au Bénin, il a été lancé en mars dernier le portail national des services publics qui permet d'avoir accès à plus de 250 services en ligne.

L'interconnexion entre les université

Le Bénin a adhéré en février 2019 au Réseau d'éducation et de recherche de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (Wacren) dans le cadre la généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation. Il s'agit de mettre en place un réseau béninois d'éducation et de recherche qui permettra d'avoir une interconnexion entre les universités et les centres de recherche à l'intérieur du pays. Ledit réseau sera connecté à celui de Wacrem qui déjà est connecté au réseau mondial d'éducation et de recherche. « Nous sommes à l'étape de mise en œuvre technique », informe la ministre.
Au titre des réalisations dans le secteur du numérique pour l'année 2020, l'un des axes déjà opérationnel est le fonds d'appui à l'entrepreneuriat numérique.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les ambassadeurs d'Afrique soutiennent le gouvernement Talon

Fri, 04/17/2020 - 13:38

Le Groupe africain des ambassadeurs soutient les efforts du gouvernement du président Patrice Talon dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. 04 millions de francs CFA, c'est le montant que les diplomates africains ont mis à la disposition du gouvernement béninois. La cérémonie de remise de chèque a eu lieu jeudi 16 avril 2020 en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien AGBENONCI, et de son collègue en charge de la santé, Benjamin HOUNKPATIN.
Selon Sahadi SANDI ABDOU, présidente du Groupe africain des ambassadeurs, ce chèque a été offert « en guise de soutien aux efforts des autorités compétentes béninoises avec à leur tête le président Patrice TALON dans la lutte contre la pandémie du coronavirus ».
Elle adressé les félicitations du Groupe au président de la République, Son Excellence Patrice TALON pour tous les efforts consentis en vue d'aider le peuple béninois à surmonter cette dure épreuve.
Ce geste selon le ministre de la santé traduit non seulement la solidarité mais également l'intégration africaine. « Nous avons le défi de faire face à cette pandémie avec l'état de notre système de santé dont nous allons tester la résilience'' a-t-il indiqué.
Au nom du président de la République, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a remercié le Groupe d'ambassadeurs pour son sursaut de solidarité. C'est le moment d'apporter toutes les solutions pour éviter que cette crise sanitaire ne devienne une urgence humanitaire qui attaque tous les secteurs, a-t-il précisé.
La contribution du Groupe africain des ambassadeurs, selon le chef de la diplomatie béninoise, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte.
Aurelien AGBENONCI a exhorté le Groupe à rester attentif ; à ne pas hésiter à partager avec le Bénin ses suggestions et ses propositions.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un mort et plusieurs dégâts matériels

Fri, 04/17/2020 - 13:36

Un mort, 78 cases et 36 greniers brûlés, 08 bœufs tués, de nombreux poulets tués, c'est le bilan d'un affrontement entre agriculteurs et éleveurs mardi dernier dans la commune de Kalalé.

Alors que l'éleveur cherchait des feuilles sur un arbre pour nourrir son troupeau, il a été accueilli par des jets de pierres du paysan propriétaire du champ qui l'a pourchassé par la suite. N'en pouvant plus, il a dû se servir du couteau qu'il tenait en main. Dans sa défense, il a charcuté les mains de son agresseur.
Alertés, les populations se sont rendus dans le camp des peulhs, dénommé Kamassoul, situé non loin de la frontière Bénin-Nigeria. S'en est suivi les affrontements qui se soldés par de nombreux dégâts.
Selon le chef d'arrondissement de Kalalé centre, Sahabi Yaya, rapporté par Frissons radio, la personne décédée est l'enfant du chef village de Lou.
Grâce à la méditation des autorités communales, le calme est revenu ce jeudi 16 avril 2020.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un Béninois décède du Covid-19 aux Etats-Unis

Fri, 04/17/2020 - 10:14

Le Bénin vient de perdre un de ses fils aux États-Unis d'Amérique. Le président de l'Union des Béninois de Washington Métropolitain, Stenelus Serge Oniloude est mort de la pandémie du Covid-19.

Le Bénin vient de perdre un de ses fils aux États-Unis d'Amérique. Le président de l'Union des Béninois de Washington Métropolitain, Stenelus Serge Oniloude est mort de la pandémie du Covid-19.
Cet homme est un militant très actif au sein de la communauté béninoise aux États-Unis. Malgré ses efforts de sensibilisation pour vaincre la maladie, il en a été lui même victime.
Avant Serge Oniloude, une dame revenue du Burkina Faso est décédée du Covid-19 à Cotonou.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin au rang des premiers producteurs du coton

Fri, 04/17/2020 - 10:09

Le Bénin fait partie désormais des premiers producteurs de coton en Afrique. Un résultat qui témoigne de la pertinence des réformes engagées par le président Patrice Talon depuis son avènement au pouvoir en avril 2016. Invité sur le plateau de la télévision nationale, le ministre de l'agriculture, Gaston C. Dossouhoui a présenté le point au bout des 04 premières années du pouvoir Talon dans ce secteur.

De 800-900 kg à l'hectare, le Bénin est passé en l'espace d'un an à une production de 1100 Kg/ha, ensuite 1217 Kg/ha pour atteindre la barre des 1250 voire, 1300 Kg/ha, a expliqué le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Analysant cette progression, le ministre estime que le pays pourra atteindre dans un an ou deux, un niveau moyen de 1,5 tonne.
Selon Gaston C. Dossouhoui, le Bénin a amélioré davantage ses performances, parce que le niveau de développement des autres filières permettent aux paysans « de gagner de l'argent ». L'une des stratégies adoptées pour booster la production cotonnière, est de « sortir des zones marginales qui ne peuvent pas donner au-delà d'une tonne », et de leur assigner autres choses plus intéressantes, a fait savoir le ministre. Il a souligné que les zones où le rendement à 2 ou 2,5 tonnes sera rare, le rendement sera commun. A l'en croire, les variétés telles que celles sélectionnées sont capables de donner 04 tonnes à l'hectare dans les mêmes conditions agrotechniques.

La professionnalisation de la SODECO

En matière de gestion d'intrants, la SODECO selon le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, s'est professionnalisée. Plus de trois bateaux d'intrants engrais ont déjà accosté au port de Cotonou. A ces trois bateaux s'ajoutent deux autres chargés d'engrais vivriers, a-t-il informé.
Au sujet de la polémique selon laquelle ces engrais détruisent la terre, il pense que c'est du vocabulaire. « Si nous prenons les surfaces sur les cultures au Bénin, et qu'on regarde résolument les quantités d'engrais utilisées, à la date d'aujourd'hui, ça ne fait pas une moyenne de 150 Kg à l'hectare sur toutes les cultures. Ailleurs, les gens mettent 300 Kg, voire 400 Kg », a précisé Gaston C. Dossouhoui.
Il n'a pas manqué d'évoquer le projet transition agricole en zone cotonnière réalisé grâce à l'appui de l'AFD (Agence française de développement). Ce projet à l'en croire, a mis au point des innovations technologiques pour « mieux dresser la terre, maintenir sa fertilité » (un des défis que le président a promis relever) ; lutter contre l'érosion en tirant des plantes de couverture, tout comme des plantes améliorantes du sol capable de capter l'oxygène atmosphérique et de les fixer dans les racines. Selon le ministre de l'agriculture, cette technologie permet de ne plus labourer tous les ans les champs, mais de tracer la ligne de semi et de faire la semi en ligne sous paillis (sous couvert végétal). « Il n'y a pas d'érosion ni éolienne, ni d'érosion hydrique. La fertilisation se fait à bonne date », a-t-il justifié.
Pour Gaston C. Dossouhoui, ce qui va aussi booster la production de coton, c'est l'usage des semences délintées. Les graines selon lui, sont travaillées, et sur leur peau, il n'y a plus des files de fibres. Lorsqu'on les met en terre, elles germent automatiquement parce que l'eau du sol rentre en même temps, la graine se gonfle au bout de 03-04 jours et lance la germination ; et 05 à 06 jours plus tard, la plante se forme, a expliqué le ministre de l'agriculture indiquant que cela n'est pas le cas avec l'autre méthode.
L'usine de délintage est installée à Bembèrèkè, et avec ça, c'est possible de superviser au plus 10 Kg de graines à l'hectare contre 20 Kg aujourd'hui. Ce qui selon le ministre fait encore des revenus importants.

Les actions pour réduire la peine des paysans

« La mécanisation de l'agriculture à la date de ce jour n'est plus un problème », a souligné le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. L'année dernière, rappelle-t-il, 421 kits de tracteurs ont été mis en place. A cela s'ajoute ce que les producteurs mêmes ont acquis, a-t-il indiqué. Tous ces équipements selon Gaston C. Dossouhoui, servent à pulvériser la terre, à l'aplanir et permettent de faire des semis. Que ce soit le coton, le maïs et le riz, des équipements ont été acquis. L'enjeu selon lui, est de savoir quel type d'équipement il faut pour quelle culture.
Pour le ministre, il n'y a pas que le labour et le semi. « Il y a les opérations d'entretien (entretien végétatifs) et puis la récolte et le conditionnement.
Outre le coton qui est récolté à la main, le riz est récolté par des batteuses et des moissonneuses », a-t-il précisé. Il informe qu'une agence nationale de mécanisation a été mise en place et financée cette année à hauteur de 800 millions FCFA pour l'acquisition des équipements complémentaires par rapport à ce qui existe. Trois camions ateliers ont été mis en place et disposent de tous les équipements de réparation. Les équipes de mécaniciens sont entrain d'être constituées pour entrer dans le grand bassin où il y a les engins en nombre important, pour intervenir, les préparer pour la saison, a expliqué Gaston Dossouhoui.
Le ministre n'a pas manqué d'évoquer la formation des tractoristes. Celle des propriétaires d'engins, à l'en croire, est annoncée pour une exploitation plus judicieuse de tous les équipements.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les bourses mondiales réagissent aux annonces de mesures de soutien

Thu, 04/16/2020 - 22:09

Dans une note la Bourse régionale des valeurs mobilières de l'UEMOA a fait un point de la semaine du 6 au 10 avril 2020 sur les mesures de soutien annoncées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

Selon la note hebdomadaire, au plan international « les banques centrales continuent de rivaliser de créativité afin d'injecter de la liquidité dans les systèmes financiers et soutenir les économies, à mesures que les Etats s'enlisent dans une crise sanitaire aux conséquences qui s'annoncent de plus en plus importantes sur l'activité ».
Aux Etats-Unis, indique la note, la Federal Reserve a une nouvelle fois volé à la rescousse des marchés, avec l'annonce de 2 300 milliards de dollars de nouveaux prêts pour supporter les entreprises et les collectivités locales.
Au Royaume-Uni, « la Banque d'Angleterre a, à son tour, prévu le déploiement d'un dispositif lui permettant d'accorder des prêts directement à l'Etat, l'objectif étant de fournir assez de liquidités au gouvernement pour relancer l'économie ».
Sur le continent africain, la Banque Africaine de Développement (BAD) a lancé un fonds de 10 milliards de dollars afin de soutenir à la fois le secteur public et le secteur privé, en vue de renforcer la résilience des Etats face aux défis posés par la crise sanitaire.
« Ces nouveaux plans de soutien économique sont annoncés alors qu'il apparaît de plus en plus probable que de nombreuses régions du monde devraient entrer en récession en 2020,à cause de la crise du Covid-19 », notifie la BRVM. Elle cite « le cas de la France qui, selon des estimations de la Banque de France serait entrée en récession au terme d'un premier trimestre 2020 ayant vu son Produit Intérieur brut s'effondrer de 6 %. ».
Il s'agirait là de la pire performance trimestrielle de l'économie française depuis la Seconde Guerre Mondiale.
La note souligne que « L'Afrique Subsaharienne devrait également connaître le même sort selon la Banque Mondiale, qui anticipe un recul de 2,1 % à 5,1 % de la croissance dans la région ».
« Sur le front des marchés financiers, ceux-ci continuent d'être ballotés au gré des anticipations des investisseurs quant à l'ampleur et la durée de la crise. Cette semaine, les plans de soutien dévoilés par les Banques Centrales ont eu pour effet de restaurer, au moins temporairement, l'optimisme des investisseurs. En témoigne, le net rebond enregistré par la plupart des indices boursiers internationaux », analyse la BRVM.

Au plan régional

Au niveau de la sous-région, souligne-t-elle l'actualité de la semaine a principalement été marquée par la mise en place, en Côte d'Ivoire, d'un fonds de 200 milliards de FCFA, en soutien aux petites et moyennes entreprises. Cette enveloppe devrait également bénéficier aux entreprises du secteur informel, particulièrement touchées par la baisse de leurs activités en raison des mesures de lutte anti-propagation du Covid-19 (couvre-feu).
« A la BRVM, les investisseurs semblent toujours tenir une position attentiste, en raison d'un manque de visibilité quant à l'impact de la pandémie sur les entreprises de la région.
La poursuite des publications financières des sociétés cotées, devraient néanmoins avoir un effet catalyseur sur le dynamisme du marché », précise la note.
Les principaux indices boursiers, que sont les indices BRVM 10 et BRVM Composite, ont ainsi affiché de très légères baisses de l'ordre de -0,07 % chacun, avec, en outre, un très faible niveau de volatilité.
Bien qu'opérant sur un secteur plutôt défensif, et donc moins sensible aux aléas économiques, la valeur CIE CI (-7,03 %) enregistre la plus forte baisse de la semaine.
Les investisseurs anticipent probablement une répercussion négative sur l'activité de la CIE, de la mesure de prise en charge par l'Etat ivoirien des factures d'électricité de certains ménages, pour les mois d'avril et mai.
Le titre SITAB arrive en deuxième position, avec une performance hebdomadaire de -6,67%.
En proie à d'importantes difficultés financières depuis plusieurs années, la société pourrait subir de plein fouet une baisse de la demande de produits tabacs.
Enfin, dans la continuité de la semaine précédente, l'on retrouve les titres PALM CI (-4,76%), NEI CEDA CI (-3,85 %) et SGB CI (-3,33 %), qui complètent ainsi ce classement. Si l'on relève un ralentissement de la tendance baissière de ces titres, leur forte sensibilité à la conjoncture économique pourrait continuer à plomber leur cours, dans le contexte actuel de pandémie liée au Covid-19.

A. A. A.

Categories: Afrique

Le concours de recrutement de 100 agents de l'Etat au profit du MEF reporté

Thu, 04/16/2020 - 17:35

Le concours de recrutement de 100 fonctionnaires d'Etat au profit du ministère de l'économie et des finances (MEF) ne pourra plus tenir le samedi 25 avril 2020 tel que annoncé. Il est reporté à une date ultérieure.

Le concours de recrutement de 100 fonctionnaires d'Etat au profit du ministère de l'économie et des finances (MEF) ne pourra plus tenir le samedi 25 avril 2020 tel que annoncé. Il est reporté à une date ultérieure.
C'est l'essentiel à retenir d'un communiqué radio du ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys en date de ce jeudi 16 avril 2020.
Selon ce communiqué, les candidats seront informés en temps opportun de la nouvelle date de composition par voie de presse ou communiqué affiché dans les directions départementales du travail et de la fonction publique.
Cette décision a été prise dans le respect des mesures de prévention de la pandémie du Coronavirus dont le Bénin est victime.

F. A. A.

Categories: Afrique

Africain en chine : Non à l'apartheid sanitaire (Aliou TALL)

Thu, 04/16/2020 - 16:39

Nous ne sommes ni vos pangolins, ni vos chauves-souris. La Chine gagnerait mieux à suspecter les animaux sauvages porteurs de virus dont raffole sa population, et non les immigrés africains qu'elle maltraite pour éviter une nouvelle vague de l'épidémie du Coronavirus. L'Apartheid sanitaire qu'elle inflige à des immigrés africains n'est-il pas un bourgeon du racisme sournois qu'entretiennent des chinois contre les africains ? Serait-il la manifestation institutionnelle d'un mépris de l'homme Noir, parfaitement illustré par les propos d'un immigré chinois en Afrique ? : « Tous les Kenyans sont comme des singes, même le président Uhuru Kanyatta ».

Le problème ce n'est pas la couleur de peau des africains, mais l'estomac des chinois.
Les chinois feraient peut-être mieux d'arrêter leur appétence à la consommation de viande d'animaux sauvages, réservoirs et transmetteurs de virus, tels le pangolin, la chauve-souris et la civette. Une agence étatique chinoise a démontré que les génomes d'un virus prélevés sur des pangolins sont identiques à ceux du Coronavirus dépistés chez des patients chinois. On a tous été choqués par les images de mammifères sauvages vivants, vendus dans un marché de Wuhan à des consommateurs qui vont s'en délecter, et faire des cocktails nauséabonds avec leurs organes, leurs boyaux, leurs écailles, et leurs os, pour se soigner. Et c'est à Wuhan qu'est partie cette pandémie qui décime une partie de l'humanité. C'était aussi par l'intermédiaire de la civette, un petit mammifère sauvage dont les chinois savourent la chaire, que s'est répandue l'épidémie du Sras en 2002 et 2003.

Les chinois devraient donc s'attaquer à eux-mêmes et à leurs habitudes alimentaires décriées un peu partout dans le monde, au lieu de maltraiter et de faire subir un Apartheid sanitaire aux africains. C'est à eux d'arrêter de se régaler avec des soupes de rats et de serpents ; des grillades de chauve-souris, de porcs-épics et de salamandres ; des barbecues de renards et de louveteaux. Les africains en Chine ne sont ni des adeptes, ni des acteurs de ces extravagances alimentaires propices à la propagation de virus létaux. C'est aussi à la Chine d'assumer sa responsabilité sur les dizaines de milliers de morts que déplore le monde, pour avoir dissimulé, selon les américains et une partie de la communauté internationale, l'existence et la gravité de la pandémie du Coronavirus.

Du racisme sournois en Afrique à l'Apartheid sanitaire décomplexé en Chine.
Nul besoin de faire des lapalissades sur le racisme que subissent les Noirs dans tous les pays du monde. Mais c'est choquant de voir des chinois culottés qui, de surcroit, tirent leurs moyens de subsistance en Afrique, y faire des actes de mépris et de racisme virulent envers les africains. En 2018 un immigré chinois au Kenya, dénommé Liu Jiaqi, était filmé en train de vomir sa bile sur les Noirs. Il affirmait fougueusement que tous les Kenyans sont des singes, même leur président. Qu'il n'aimait pas ce peuple de singes, pauvre et qui sent mauvais. Il a été expulsé par les autorités kenyanes, à juste titre. Quand on est raciste, on reste chez soi pour y souffrir de sa haine. Les africains ne doivent pas se laisser affecter par les vils propos de lamentables racistes qui essayent de blesser leur amour propre et de les déshumaniser. L'inhumain ce n'est pas eux, c'est le raciste. Son âme est tellement vaine qu'il a besoin d'injurier, de diffamer, et de ségréguer pour justifier son existence.

La coopération entre la Chine et l'Afrique est irrémédiablement maculée par les images des vidéos qui montrent des africains expulsés dans la rue comme des pangolins pestiférés, des ségrégations dont ils font l'objet dans la ville de Canton, et des confinements discriminatoires. Des pratiques qui rappellent les heures noires de l'Apartheid en Afrique du Sud, et de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Il faut ressusciter Rosa Parks et Nelson Mandela, et, s'il y a lieu, réinventer l'ANC, signifiant cette fois ci : l'Afrique dit Non à la Chine. L'OMS devrait dénoncer ouvertement l'Apartheid sanitaire qu'inflige la chine aux africains sur son sol. Elle aura donné raison à Donald TRUMP, si elle faisait la politique de l'autruche ou se murait dans un silence bruissant de complicité, le temps que les indignations passent.

Il faut boycotter les produits et commerces chinois et appliquer la réciprocité.
Même s'ils n'ont pas totalement confiance aux produits chinois, les africains aiment se les procurer avec l'attrait des prix bas. Mais beaucoup de produits chinois vendus en Afrique sont d'une qualité médiocre, voire dangereuse pour la santé et la sécurité. Toutefois, la pauvreté amène beaucoup d'africains à les plébisciter. Pour la dignité de nos frères et sœurs en Chine, les africains devraient boycotter les produits et commerces chinois en Afrique et ailleurs, jusqu'à ce que la lumière soit faite sur ces actes odieux, et la sécurité des africains assurée en Chine.

Le respect ça ne se négocie pas, ça s'impose. Dans les relations internationales la réciprocité est la seule arme efficace pour se faire respecter. Les gouvernements africains ne doivent pas se contenter de convoquer des ambassadeurs chinois pour des explications convenues. Ils vont leur servir des déclarations diplomatiquement stéréotypées, et vides de sens, du genre : la Chine est l'amie de l'Afrique et regrette ces incidents. Elle aidera l'Afrique. Les gouvernements africains doivent refuser cette infantilisation et prendre des mesures de rétorsions : sanctionner puis expulser les chinois qui sont auteurs d'actes ou de propos racistes ; qui font de l'esclavage moderne dans nos pays ; qui font du commerce dans nos pays sans droit au séjour ni sociétés dûment enregistrées ; qui fraudent massivement à nos fiscalités. Un gouvernement qui ne se fait pas respecter met en danger ses ressortissants à l'étranger. Les chinois n'auraient pas ainsi traité des ressortissants américains, français ou anglais. Car ils savent que leurs gouvernements réagiraient illico pour les protéger. Faisons-nous respecter !

Aliou TALL,
Président du RADUCC.
Email : raducc@hotmail.fr

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Claudine Prudencio se réjouit de la position du logo UDBN

Thu, 04/16/2020 - 14:16

Dans le cadre des élections communales, le tirage au sort pour le positionnement des partis sur le bulletin a eu lieu ce mercredi 15 avril 2020 au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna) à Cotonou. Au terme du tirage, la présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Claudine Afiavi Prudencio s'est réjouie de la position du logo de son parti sur le bulletin unique.

« Nous pensons que notre logo, le maïs nourricier au cœur du Bénin éclairé du soleil du bonheur pour le peuple, est dans une bonne position, facilement repérable », a déclaré la présidente de l'UDBN.
Selon l'Honorable Claudine Afiavi Prudencio, en termes de valeur, l'UDBN a choisi la tolérance. « Une valeur que nous véhiculons depuis toujours. Nous allons toujours continuer à cultiver, à pratiquer et à promouvoir la tolérance, gage de paix très chère à nous à l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau », soutient-elle.
Après cette étape, le parti va se concentrer davantage sur les stratégies pour garantir une victoire historique. « Nos troupes sont en état d'alerte maximale. Je suis une Amazone, une vraie Princesse, vous le savez bien. Me battre jusqu'au bout, j'en ai l'habitude. Et ce n'est pas pour cette campagne électorale, quoique particulière, que moi, Claudine Prudencio, je vais désarmer. Non ! Pas du tout », martèle Claudine Afiavi Prudencio. L'Amazone annonce un challenge de 20% des suffrages exprimés pour son parti.
« En tout cas, au soir de ce 17 mai, vous verrez que le parti présidé par une femme sortira gagnant ! », affirme-t-elle.
Sur le spécimen du bulletin unique, le BR est en première position. Au deuxième rang, l'UP est à gauche et l'UDBN à droite.
Au troisième rang, le logo du parti FCBE est à gauche, suivi du PRD à droite.
En raison de la pandémie du coronavirus, la campagne électorale aura lieu dans des conditions particulières. Elle se fera beaucoup plus à travers les médias.
A.A.A

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Décès d'un candidat de l'UP à Sèmè-Kpodji

Thu, 04/16/2020 - 12:37

Le jeune Amour Diagostini Bleck Hazoumè, candidat aux élections communales et municipales du 17 mai 2020 sur la liste de l'Union Progressiste (UP) est décédé ce mercredi 15 avril 2020 dans un accident de circulation dans la commune de Sèmè-Kpodji.
L'accident a eu lieu sur le tronçon Djeffa-Cotonou. Conduit au Cnhu de Cotonou, Amour Diagostini Bleck Hazoumè a succombé à ses blessures.
La victime est 6e suppléant sur la liste UP dans l'arrondissement d'Ekpè (commune de Sèmè-Kpodji. Le défunt âgé de 25 ans est le fils aîné du député Hippolyte Hazoumè, élu de la 19ème circonscription électorale
A.A.A

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Valentin Agon libéré de quarantaine

Thu, 04/16/2020 - 11:00

Le promoteur de l'Apivirine Valentin Agon mis en quarantaine à son retour du Burkina-Faso a été libéré ce mercredi 15 avril 2020.

‹‹ (...) après 18 jours avec des malades de Coronavirus au Burkina, je suis rentré sans virus parce que je prends Apivirine matin midi et soir et après 16 jours de quarantaine au Bénin les tests de dépistage sont aussi négatifs preuve que je n'ai pas importé de Covid-19 mais je suis son vainqueur même plus que vainqueur ›› , a notifié Dr Valentin Agon.
Il a été mis en quarantaine dès son arrivée à l'aéroport international de Cotonou le 31 mars 2020 en application de l'une des mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19.
Dr Valentin Agon a la ferme conviction que toute l'Afrique triomphera du Coronavirus par Apivirine ‹‹ car là où ce médicament passe, le Coronavirus trépasse ››. ‹‹ Il n'y aura pas une hécatombe en Afrique ! La lutte continue ››, a-t-il déclaré.

A.A.A

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Le préfet suspend une dérogation accordée au député Kassa

Thu, 04/16/2020 - 10:01

Le gouvernement du président Patrice Talon est plus que jamais déterminé à amener les citoyens, et ce, quel que soit leur rang social, à respecter les mesures prises pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays. La suspension de la dérogation du 14 avril 2020 accordée au député Barthélémy Kassa, en est une preuve tangible.

Le gouvernement du président Patrice Talon est plus que jamais déterminé à amener les citoyens, et ce, quel que soit leur statut social, à respecter les mesures prises pour éviter la propagation du Coronavirus au Bénin. La suspension de la dérogation en date du 14 avril 2020 accordée au député Barthélémy Kassa, en est une preuve.
Le préfet du département de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, à travers une note en date de ce mercredi 15 avril 2020, a suspendu la dérogation accordée à cet élu du peuple.
Selon la dérogation qui lui avait été accordée, le parlementaire devrait se rendre à Tanguiéta le 16 avril et retourner le 26 avril 2020 à bord du véhicule immatriculé AB0725RB. Mais en raison de la limitation des risques d'inefficacité du cordon sanitaire, cette dérogation a été suspendue.
Cette décision du préfet est le signe que le gouvernement du président Patrice Talon attache du prix au respect des différentes mesures afin de contrer la pandémie du Covid-19 au Bénin.
Selon les derniers chiffres du gouvernement, le nombre de cas confirmés au Bénin est de 35 dont 18 guéris, 16 sous traitement et 01 décès.

F. A. A.

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Le point des réformes dans le secteur agricole au Bénin

Thu, 04/16/2020 - 09:55

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston C. Dossouhoui, a présenté le point des actions menées par le président Patrice Talon dans le sous-secteur de l'agriculture depuis son arrivée au pouvoir en avril 2016. Pour y parvenir, l'un des actes forts à poser était d'engager des réformes institutionnelles dans le secteur.

Selon le ministre, le président Talon depuis la campagne électorale pour la présidentielle de 2016, avait mis un point d'honneur sur ce secteur, et l'a repris dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG). Il s'agit pour lui, non seulement de diversifier l'agriculture, mais aussi de la moderniser, l'intensifier, de diversifier les produits à l'exportation ; de produire ce dont les populations ont besoin pour se nourrir, afin de réduire les importations alimentaires. Il est important pour le président que le paysan béninois, gagne en sécurité alimentaire, en ressources matérielles et financières qui lui permettent d'accomplir les autres devoirs de citoyens.

Réformes institutionnelles

Mieux que les slogans entendus depuis plusieurs décennies, le secteur agricole depuis l'arrivée au pouvoir du président Patrice Talon selon Gaston C. Dossouhoui, se positionne comme le principal levier de développement économique, de création de richesse, et d'emplois. Il s'agit selon le ministre d'une approche qui s'est appuyée sur « une dynamique nouvelle de développement des filières agricoles instaurées aux fins d'une meilleure valorisation des espaces agricoles ».
Pour cela, il a fallu mettre en place un nouveau cadre institutionnel, a souligné M. Dossouhoui. Il s'agit de « séparer les fonctions régaliennes de l'Etat à travers les directions départementales de l'agriculture, des fonctions d'appui conseils aux producteurs gérées par les directions départementales de l'agriculture. Les directions départementales de l'agriculture, les agences territoriales de développement agricole sont l'émanation de l'administration de territoires homogènes appelées pôles de développement agricoles », a expliqué Gaston C. Dossouhoui indiquant qu'il en existe 07.
Au cours de l'année 2019, poursuit-il, le gouvernement a amélioré les prestations au niveau de ces structures d'appui. « Le contrôle est devenu plus systématique. Les normes techniques ont été élaborées et suivies par les directions départementales de l'agriculture », a expliqué le ministre de l'agriculture. Mais par rapport aux agences territoriales qui pilotent les filières les plus porteuses dans leurs pôles, il y a tout l'équipement nécessaire en termes de ressources humaines, de documents, de gestion.
Le cadre de travail selon le ministre a été complètement balisé et les gens disposent de tous les outils pour pouvoir aller vers un accompagnement des producteurs, de façon plus saine.
Selon le ministre de l'agriculture, ce n'est pas seulement les agences territoriales de développement ou les directions départementales de l'agriculture qui constituent l'ossature de la réforme institutionnelle. Lorsque les hommes ont été mis au travail, il fallait leur donner les moyens. D'où l'achat de plus de 900 motos résistantes et tout terrain. A la date de ce jour, plus aucun agent ne peut faire du « tourisme agricole ». « Ils sortent avec un plan de travail donné, un programme connu de la hiérarchie qui leur permet de rendre compte de ce qu'ils doivent faire au niveau de chaque exploitation », a souligné Gaston C. Dossouhoui. Ces agents précise le ministre, « disposent désormais de Smartphones avec lesquelles on peut les géo référencer, et de la direction, les patrons suivent tout ce qu'ils font », a-t-il expliqué.
L'une des réformes importantes opérées dans le secteur de l'agriculture est liée au Fonds national de développement agricole (FNDA). Ce Fonds selon Gaston Dossouhoui a fait peau neuve avec des guichets importants. L'un pour accompagner les petits producteurs, les autres pour les aider à former ou à formater les projets et programmes pour les soumettre aux financements des banques, a-t-il expliqué précisant que le FNDA n'est pas une banque. « C'est un facilitateur d'accès au crédit pour que les crédits obtenus au niveau des banques puissent être bonifiés », a expliqué le ministre.
A l'en croire, les ressources mobilisées au niveau de l'Etat pour le FNDA avoisinent déjà 10 milliards FCFA. Mieux, des partenaires techniques et financiers l'abondent a fait savoir le ministre citant la Coopération suisse, la Coopération belge, et la Coopération allemande.
Pour le ministre de l'agriculture, il s'agissait de ressources mobilisées au niveau des guichets pour aider à monter des projets bancables afin d'assurer des formations de mise à niveau de ceux qui ont monté leurs dossiers. Une partie de ces ressources sont classées au niveau des banques pour assurer la bonification de crédit, a souligné le ministre de l'agriculture. « Lorsque les gens prennent un crédit à un taux de 9%, le FNDA autorise à payer peut-être 2% et le reste est assuré », a-t-il illustré. Ce qui selon le ministre, permet aux paysans d'avoir un crédit à peu près faible.
Pour le moment, il y a plus d'une quarantaine de projets déjà éligibles, et d'autres ont commencé à bénéficier de financement, a ajouté Gaston C. Dossouhoui. Selon le ministre, ces financements sont ouverts à tout le monde, et les coopératives de producteurs de semences, de producteurs de rejets d'ananas peuvent en bénéficier. « Tout dépend du dossier qui est monté », a précisé le ministre de l'agriculture.

F. A. A.

Categories: Afrique

BIO TCHANE décroche 11,5 milliards de francs CFA auprès de la BID

Wed, 04/15/2020 - 23:50

Le Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané est parvenu à convaincre les responsables de la Banque islamique de développement à soutenir le Bénin dans sa lutte contre le Covid-19. Le Bénin a obtenu ce mercredi, un engagement de 20 millions de dollars auprès de la BID

Pour faire face à la pandémie du Coronavirus qui sévit dans le monde, le Gouvernement du Président Patrice TALON multiplie les échanges avec les Partenaires Techniques et Financiers du Bénin. Ainsi le Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement a échangé par visioconférence avec Docteur Bandar HAJJAR, Président de la Banque Islamique de Développement (BID). Très introduit dans les institutions internationales financières, Abdoulaye BIO TCHANE a réussi à convaincre la Banque islamique de développement (BID), qui s'engage à soutenir le Bénin dans cette lutte, à hauteur de 20 millions de dollars, soit près de 11 milliards et demi de francs CFA.

Cet appui, preuve de la confiance de la BID au Gouvernement béninois, renforce la capacité de notre pays à lutter efficacement contre le Coronavirus.

Categories: Afrique

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