La migration, une donne mondiale considérable et persistante, à motivations diverses, même si le plus souvent économiques, est une des options les plus partagées dans le Baol arachidier, terre des modou modou. Phénomène historique, les migrations restent un paramètre qui a, notablement, droit d'être pris en compte tant pour les zones ou pays émetteurs que les pays ou zones récepteurs. En effet, les migrations internes à un pays sans compter avec celles au sein du continent, mais aussi intercontinentales où l'occident, particulièrement, l'Europe est regagnée, s'il le faut par des embarcations de fortune sont très en vogue. Toutefois, entre les naufragés de l'océan, les persécutés du désert, les refoulés des charters, les désabusés par une insertion laborieuse, les impactés par une conjoncture occidentale morose…Aujourd'hui, le phénomène invite à un diagnostic franc, à sa réinvention, à son encadrement et orientation pour le bien de tous.
Les mouvements de population et recompositions des activités et de l'espace, et/ou insertion constituent un phénomène historique et mondial, mais toujours d'actualité. En effet, les mouvements de population regroupant émigration, immigration, migration selon (le petit Robert, 1994) ; ou évolution, déplacement d'un groupe de personnes (Dictionnaire Universel, 1995), sont souvent suivis d'un effort d'adaptation physique et intellectuel de la part des populations déplacées, disons d'une tentative d'insertion. En vu d'être acceptées par les hommes et le milieu, et d'optimiser l'exploitation du lieu occupé, ces populations recomposent, reconstituent, réorganisent les activités et l'espace. Cette recomposition n'est autre chose qu'une quête de la meilleure formule pour exploiter les potentialités du lieu avec le plus de profit possible, et la nécessité d'une prise en compte de l'intérêt des différents usagers afin de garantir l'équilibre social. Ainsi, à la suite de déplacements à motivations diverses mais le plus souvent éminemment économiques, les hommes cherchent à remodeler ce qu'il est possible d'améliorer dans l'espace quitté (ceux qui sont restés) et trouvé (lieu de destination) ; mais aussi à se plier aux conditions du milieu par un esprit d'ingéniosité perceptible dans leurs entreprises et activités de développement.
Les migrations dans le monde et chez nous : Constat…..
Un survol du phénomène migratoire mondial, à travers, des données de l'ONU confirme l'ampleur et l'inclusivité du fait : « Plus de 258 millions de personnes dans le monde ne vivent pas dans leur pays de naissance. Ces migrants internationaux représentent plus de 3,4% de la population mondiale. D'après les Nations unies, en 2017, le monde comptait 258 millions de migrants internationaux, c'est-à-dire des personnes installées dans un pays différent de celui où elles sont nées. Ces dernières ne représentent qu'une faible part de la population mondiale : environ 3,4 %. Leur nombre progresse, il est ainsi passé de 220 à 248 millions entre 2010 et 2015 (+2,4 % par an en moyenne). En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont nés en Asie. L'Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de migrants (61 millions), suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l'Afrique (36 millions).
Les réfugiés, estimés à 25,9 millions en 2016, représentent seulement 10 % des migrants internationaux. La plupart (82,5% des réfugiés) vivent dans des pays en développement. » (Balises, Bpi, 2016). Aussi, il est à relever que la plupart des migrants ne vont toujours loin, le déplacement vers les eldorados n'est pas toujours facile : « L'écrasante majorité des personnes qui migrent le font à l'intérieur de leur propre pays. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime qu'il y aurait 740 millions de migrants internes dans le monde. Les migrants internationaux représentent eux 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale. Le nombre total de migrants internationaux s'est accru ces dix dernières années, passant d'environ 150 millions de personnes en 2000 à 214 millions de personnes aujourd'hui. En revanche, le pourcentage du nombre de migrants par rapport à la population mondiale est resté stable ces cinquante dernières années…. En réalité, seules 37 % des migrations dans le monde ont lieu d'un pays en développement vers un pays développé. »
Toutefois, le magasine, (Balises, 2016) avance que : « l'Union européenne est confrontée à l'une des plus importantes crises migratoires de son histoire récente. Avec plus de 850 000 arrivées par la mer en 2015, la Grèce et l'Europe ont fait face à des déplacements de populations inédits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Par ailleurs, une féminisation insoupçonnée est relevée : « Aujourd'hui dans le monde, un migrant sur deux est une femme : phénomène peu connu, cette féminisation des migrations est devenue particulièrement visible depuis la crise de l'été 2015 et l'arrivée de nombreuses réfugiées syriennes. » (Bpi, 2016). Dans ces candidats au départ, certains sont contraints : « A travers le monde aujourd'hui, un être humain sur 122 est un réfugié, un demandeur d'asile ou un déplacé interne. Soit 4 fois plus en 4 ans. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes ont été dans l'obligation de se déplacer, pour cause de guerre, de conflit ou de persécution. » (Bpi, 2016). La destination européenne est très convoitée même si les Etats unis jugés moins accessibles connaissent un plus important nombre d'immigrants : « Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9). » (Bpi, 2016)
Si on se réfère à l'ouvrage de Dramani (Dividende démographique et développement durable au Sénégal, 2018), on a un aperçu des taux migratoires sénégalais et de leurs soubassements : « Selon l'OIM, les immigrants internationaux durée de vie sont au nombre de 263 242 et représente 1,9 °/° de la population totale résidente. Ils sont constitués en grande partie par des hommes 53°/° et la plupart sont des sénégalais de retour (46°/°) et des étrangers originaires de l'Afrique de l'ouest 47°/°. La région de Dakar accueille un peu plus de la moitié des immigrants internes durée de vie. Concernant les sorties, les sénégalais qui ont émigré ces cinq dernières années sont prés de 585 000 représentant 4°/° de la population résidente. C'est essentiellement une migration de travail. En effet, la majorité des émigrants sont en âge de travailler et parmi ceux-ci on compte plus d'hommes que de femmes. Aussi, le travail constitue t'il le principal motif de migration pour 73°/° de la population émigrante. Leurs destinations principales sont l'Afrique en premier, suivie de l'Italie, de la France. On observe aussi qu'une proportion non négligeable de migrants part pour des raisons d'étude 12°/°. » (Dramani, P.732)
Plus localement, ce cas de figure de déplacements de populations a été noté presque partout à travers le monde, ainsi nous pouvons prendre exemple dans différents continents, pays du monde pour en dégager des enseignements éclairants :
Aux Etats-Unis d'Amérique, on a connu vers 1820, un afflux de population européenne, dont une bonne partie installée dans le sud du pays et essentiellement composée de planteurs (les southern planters) (.J C Chesnais, 1999 ; George R Ryskamp, 2004). Aussi, dans le sud des Etats-Unis, vers les XVII éme et XVIII éme siècles, le système des plantations impliquait une main d'œuvre servile, les esclaves africains, déportés, estimés à environ 1.500 000 habitants (Pap'Ndiaye, 2005). Un autre cas de mouvement de population, avec ses implications en termes de remodelage de l'espace et d'adaptation humaine, est notable en Israël. En effet, sur cette « terre promise » l'affluence humaine, dés l'indépendance en 1948, est à l'origine d'une dynamique spatiale et économique faisant d'Israël l'Etat imposant, qu'il est, où la logique sécuritaire prévaut sur toutes les autres dimensions de l'aménagement spatial et aussi avec une ingénierie reconnue, notamment, en agronomie avec la valorisation du désert, particulièrement, grâce au système des gouttes à gouttes (M. Sicron ; Jean Gottmann, 1951).
En Asie, dans l'Himalaya central (népalais et indien), les populations en majorité sédentaires entreprennent des migrations à la recherche d'un mieux être, face aux contraintes et mutations locales. Et tout ceci a débouché sur une recomposition des territoires villageois (Joëlle Smadja, 2005). En Afrique, au Cameroun, les bamiléké constituent un exemple de population mobile, avec un dynamisme économique facteur d'une réorganisation spatiale. Le pays Bamiléké connaît à la fois les deux mouvements migratoires : immigration et émigration. En ce qui concerne l'immigration, elle date du XVI éme siècle et se poursuit aujourd'hui encore : « L‘occupation humaine du territoire s'est faite par vagues successives du XVIe au XVIII éme siècle. Elle a abouti à la création d'une centaine de chefferies, de taille modeste (entre 10 et 500 km2 de superficie). » (JEAN-MARIFEO TSING, 1994). Cette immigration d'un peuple d'agriculteurs sur des terres fertiles a abouti à un surpeuplement du terroir, « Les pentes, peu étendues, sont recouvertes de sols volcaniques fertiles. Le climat est particulièrement salubre » (Suchel, 1989). L'élevage aussi y trouve son compte avec des graminées (Sporobolus capensis, Penniseturn clandestinum...). Aussi l'attrait de la zone faisant son effet, l'accès à la terre devient de plus en plus difficile car l'espace est saturé ( JEAN-MARIFEO TSING, 1995 ; Y. MARGUERAT ; Célestin Kaffo, 2005 ; Aristide YEMMAFOUO, 2006…) ceci cumulé à une dégradation des cours des cultures de rente (café et cacao principalement) débouchent sur une crise au pays bamiléké. L'émigration cause de cette saturation est aussi indiquée en bonne place parmi les solutions préconisées à cette crise sur les lieux. Les bamiléké ressemblent par là aux peulhs sénégalais, « manganes » se basant sur la ressource naturelle du milieu, sont des nomades. D'autant plus que cette émigration est une tradition en pays bamiléké : « L'émigration a débuté dans les années 1910, époque où les Allemands créaient leurs premières plantations dans le Mungo au Cameroun, région adjacente au pays bamiléké. Ils y ont proposé leurs services comme ouvriers agricoles dans les plantations de cacaoyers et de caféiers des colons européens aussi bien que des agriculteurs autochtones » (C.A. BRENNER, H. FOUDA, J.M. TOULOUSE, 1990). Ces deux mouvements opposés, que sont immigration et émigration se poursuivent aujourd'hui encore avec diverses implications notamment spatiales. Les espaces d'anciennes caféicultures reconverties en maraîchage sont disputés : « La course aux espaces de substitution à la caféiculture est amplifiée par le retour à la terre des migrants qui n'ont pu s'insérer dans les villes, elles aussi en crise » (Gubry et al, 1996 ; Kamga, 2002). On assiste à de fortes disparités démographiques sur le territoire : « Les plus fortes densités en 2005 sont supérieures à 600 hab. /km (Batcham), tandis que les plus faibles sont inférieures à 35 hab. /km (Bamenjing) » (Aristide YEMMAFOUO, 2006). Dans l'ensemble du pays Bamiléké, une recomposition territoriale se dessine sur la base de nouveaux jeux fonciers. Cette recomposition s'articule sur l'espace par un morcellement et une concentration, accaparement fonciers (Aristide YEMMAFOUG, 2006). Par ailleurs, le dynamisme humain, au-delà du déplacement et de l'espace se manifeste par des initiatives individuelles et populaires et une pluriactivité ; notamment : les Tontines permettant l'entreprenariat (C.A. BRENNER, H. FOUDA, J.M. TOULOUSE, 1990). On note ainsi une reconversion ou exercice cumulatif de maraîchage, de commerce « les buyyam-sellam ». En effet, les bamiléké constituent un peuple réputé laborieux comme le dit ( Mveng, 1984) : « Ce qui caractérise ce peuple, c'est à la fois une ardeur au travail qui ne compte guère beaucoup de concurrents sous les tropiques, un esprit d'économie et de prévoyance qui ne va pas sans une certaine âpreté au gain, une intelligence pratique rare, un individualisme qui s'allie paradoxalement à une vie communautaire sans fissure ».
Au Sénégal, le Sine, vieux pays sérer, a connu, dés la période coloniale, des déplacements de sa population, notamment, vers les terres neuves du sud-est du pays, Sénégal oriental. Ce transfert de population, de familles s'expliquait essentiellement du fait de la saturation des terres du Sine sans compter avec la perte de fertilité due à une exploitation extensive avec la culture arachidière. Donc, il importait de décongestionner cette zone, au profit d'une autre quasi vide, le Sénégal oriental. Ce déplacement de population s'est fait avec l'encadrement des bailleurs de fonds et de l'administration. Cet encadrement s'est matérialisé au départ avec la prise en charge du transport des émigrants et à l'arrivée par une dotation de ceux-ci en moyens de subsistance, en matériels agricoles ajoutées à un encadrement technique de la part de la société des terres neuves mises en place par l'Etat afin de gérer l'aménagement des lieux : « Tous dotés à l'origine d'une paire de bœufs et du même type de matériel (bati arara et semoir), la plupart des agriculteurs avaient dés les premières années cherché à compléter ces moyens techniques en acquérant un cheval, une houe sine et un deuxième semoir. » (Lericollais, 1999). Toutefois, la diversification culturale préconisée par l'Etat ne fut pas vue d'un bon œil par les paysans, ceux-ci attachés à l'arachide reléguèrent le coton trouvé sur place en seconde place (Lericollais, 1999). En effet, nous avons pu constater dans ses terres neuves comme à ‘'Diagulésine'' l'attachement à la culture arachidière de la part de ses sérères d'où un transit du bassin arachidier vers le sud surtout avec la baisse de la pluviométrie du nord au sud. Sur ces terres du Sénégal oriental, que ce soit Koumpentoum ou ailleurs, l'expérience fut globalement un succès : « à partir de la formidable impulsion donnée à une région qui était restée sous-peuplée et sous-équipée, se développe un milieu composite aux limites floues, où les clivages d'origine entre colons et autochtones, et selon l'appartenance ethnique ont tendance à s'estomper. » (Lericollais, 1999). Les difficultés de s'en sortir, dans les campagnes sérères saturées sont aussi à la base d'une émigration continue de jeunes filles vers Dakar comme bonnes : « la répartition selon l'ethnie montre que les Serers (65%) et les Joolas (15%), sont les plus représentés et viennent pour la plupart du Sine et de la Casamance. La principale raison est que généralement il y a les échecs scolaires. Et avec la pauvreté ou la précarité, elles sont obligées d'entrer dans des logiques de survie économique. ». (Kalli Niang, 2009 ; Pourtiers, 2001). Sur place à Dakar, leurs manœuvres visant l'atteinte de leurs objectifs sont hardies. En effet, si elles vivent ou couchent en groupe et donc se solidarisent, la majeure partie du temps livrées à elles mêmes ou à leurs employeurs, elles sont en butte à des difficultés que relèvent l'observateur du 30 juin 2009, ainsi que le sociologue (Kally Niang, 2009).
Dans la communauté rurale de Ndindy, partie intégrante du Baol arachidier, cette pratique de déplacements de population et ses implications en termes de recomposition des activités et de l'espace, furent notables avec des départs définitifs et massifs de sa population pour ‘'l'eldorado de Touba''. Lequel phénomène migratoire y avait motivé une disponibilité de terres cultivables et pâtures convoités par des marabouts cultivateurs et éleveurs migrants. Toujours, dans le Baol arachidier, la commune rurale de Ngohé à environ 7km de la commune urbaine de Diourbel se fonde considérablement sur ses échanges avec la ville de Diourbel, mais aussi la capitale du Sénégal, Dakar et du mouridisme, Touba… pour tenir surtout pendant les 9 mois de saison sèche avec une période de soudure fort probable. Ce sont des bonnes, des lavandières, des éleveurs, des chauffeurs, des vendeuses, des charretiers, des ouvriers, des lycéens…qui prennent quotidiennement le chemin de Diourbel surtout le jeudi, jour de marché hebdomadaire du marché central de Diourbel. Tout ceci sans compter avec le fait que les termes et qualificatifs des émigrants au Sénégal ont une forte résonance dans la région : Baol baols, modou modou, fatou fatou. En effet, « La région de Diourbel est traditionnellement une terre d'émigration depuis les années 1970 où beaucoup de baol baols ont rejoint des pays comme la Mauritanie, la cote d'ivoire , le Gabon, l'Europe ou les Etats-Unis, les marabouts agriculteurs de cette zone sont aussi très mobiles puisqu'ils sont à la recherche de terres fertiles et implantent des « daaras » dans le Saloum ou le nord de la région de Kolda ». (Sénagrosol, 2007, p34)
Ainsi, il est perceptible, à travers, ces exemples de migrations locales et internationales qu'aujourd'hui le déplacement libre et légitime de populations, est motivé principalement par trois facteurs : la quête de débouchés ou emplois, le fait de suivre des études ou formations, la saturation spatiale de son terroir sachant que ces facteurs peuvent se cumuler ou s'interférer. Aussi, dans une moindre proportion en terme de durée et peut être nombre, les déplacements de population sont dus au tourisme, aux pèlerinages, aux évacuations médicales…Et donc si, leur limitation ou rationalisation était un besoin, un consensus ce sera par la mitigation des carences et disparités, un meilleur équilibrage des convoitises à l'interne de nos pays comme au plan international qu'on y parviendra. Mais aussi, les migrations sont de l'ordre des choses car expression ou matérialisation d'une rencontre entre l'offre et la demande. Et donc, le caractère suicidaire, décrié par tous les belligérants, mettant en relief des africains, cette mauvaise évolution pourrait s'estomper avec un meilleur encadrement, formation pour orientation des candidats au départ en dotant ceux-ci de métiers et capacités d'insertion tout en adaptant les partants à la demande dans le sens de cibler les foyers où le besoin se fait sentir. En effet, c'est plus outillé que le migrant s'aura mieux s'insérer et tirer le meilleur de son périple d'autant plus qu'on parle d'émigration choisie dans l'hexagone pour étayer leur volonté de filtrer les entrants.
P B Moussa KANE, doctorant aménagement-développement, membre du groupe de recherche « les EDIFICATIONS » (UGB)
Au terme d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 3 ans et 5 ans, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé ce jeudi 19 mars 2020, 30 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Le montant mis en adjudication par le Bénin est de 30 milliards FCFA. Sur un montant global des soumissions de 35,404 milliards FCFA, le Bénin a retenu 30 milliards FCFA et rejeté 5,404 milliards FCFA, soit un taux d'absorption de 84,74%.
Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions s'est situé à 118,01%.
La Guinée-Bissau, le Niger et le Togo n'ont pas pris part à l'opération d'adjudication.
Selon l'agence UMOA-Titres, le remboursement total des titres émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date du 24 janvier 2023 pour les OAT à 3 ans et le 6 mars 2025 pour les OAT à 5 ans.
S'agissant du remboursement des intérêts, il se fera sur la base d'un taux de 5,90% l'an dès la première année pour les OAT à 3 ans et 6% pour les OAT à 5 ans.
Le 06 mars 2020, le Bénin a obtenu sur le marché financier 88 milliards FCFA des investisseurs.
La levée de ces fonds permet de couvrir les besoins de financement du budget de l'Etat du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Il n'y aura plus de manifestations sportives au Stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Il en est de même dans les stades départementaux du Bénin.
C'est ce qui ressort d'un communiqué de la Direction générale de l'Office de gestion des stades du Bénin. Ce courrier en date de ce vendredi 20 mars 2020 est adressé au président de l'Union des clubs du sport d'entretien du stade GMK de Cotonou.
Selon le communiqué signé du Directeur général Fiacre Aristide Codjogan, cette décision a été prise temporairement pour éviter la propagation de l'épidémie du virus Covid-19 dans le pays. Comme le stade de l'amitié GMK de Cotonou, les manifestations sportives sont également interdites dans les stades départementaux du Bénin.
F. A. A.
Le Conseil national de l'Ordre des médecins du Bénin (CNONMB) à travers un communiqué exprime son soutien aux médecins et autres professionnels de santé dans leur engagement quotidien à jouer le rôle qui est le leur dans la dispensation de soins au profit des populations. L'Ordre les invite à se protéger et à protéger leur entourage en adoptant systématiquement les mesures de prévention à savoir, le port de masque en l'occurrence sur le lieu de travail ; le port de gants avant de toucher toute personne rencontrée ; le lavage régulier des mains à l'eau propre et au savon ; toux ou éternuement dans un mouchoir propre en papier à jeter immédiatement dans une poubelle (à défaut de mouchoir, tousser et éternuer dans le coude) ; éviter les poignées de mains et s'abstenir des accolades, bises etc.
En dehors de la protection à travers ces différentes mesures, le Conseil de l'Ordre des médecins exhorte les professionnels de santé à jouer leur rôle dans la sensibilisation de leur entourage et des populations. Devant tout cas de maladie, patient rentré il y a moins de 14 jours d'un pays touché, présence de toux, fièvre et/ou rhume, les agents de santé sont invités à procéder à l'isolement dudit sujet et à appeler les numéros suivants : 95 66 11 02/ 95 11 66 04.
L'Ordre dit compter sur le gouvernement pour tout mettre en œuvre afin d'apporter aux professionnels, les moyens et garanties nécessaires afin de limiter au maximum les risques liés à l'exercice de leurs fonctions.
Pour cela, le Conseil national de l'Ordre des médecins exhorte le gouvernement à la distribution massive en tout point du territoire béninois, des équipements de protection au personnel soignant dans son ensemble.
L'Ordre demande à chacun de faire preuve de responsabilité individuelle et collective en respectant les mesures de prévention et les consignes des autorités sanitaires.
F. A. A.
A travers un communiqué en date de ce vendredi 20 mars 2020, le gouvernement de la togolais a adopté une série de mesures pour éviter la propagation de l'épidémie du Covid-19 sur son territoire. Au total, 09 mesures ont été adoptées, et l'une des plus importantes reste la fermeture des frontières terrestres du pays au passagers dès ce vendredi, et ce, pour deux semaines.
Encadré
Les dispositions complémentaires prises :
1. La fermeture pour deux semaines, à compter de ce vendredi 20 mars 2020 à minuit de toutes les frontières terrestres de notre pays aux passagers. Cette mesure ne s'applique pas à la circulation des marchandises.
2. Le bouclage de certaines villes notamment Lomé, Tsévié, Kpalimé et Sokodé, à partir de samedi 21 mars 2020 à 06 heures, avec les contrôles stricts aux entrées à hauteur de Tsévié sur la route nationale N°1 ; du péage d'Aného sur la route nationale N°2 et d'Amoussou-Copé sur la route nationale N°5.
3. L'interdiction jusqu'à nouvel ordre de la fréquentation par toute personne de la plage tout le long du littoral.
4. La fermeture pour un mois, des lieux de culte, des églises et des mosquées, à compter de samedi 21 mars 2020 à 6h.
5. La fermeture immédiate de tous les établissements scolaires publics, privés et confessionnels, primaires, secondaires et universitaires pour une période de trois (03) semaines.
6. Les funérailles et les enterrements ne devront pas regrouper plus de 15 personnes, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
7. Tous les vendeurs dans les marchés devront porter des masques de protection.
8. Les activités culturelles et sportives de masse sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
9. La fermeture immédiate des discothèques sur toute l'étendue du territoire national.
Le Gouvernement invite la population à plus de précaution dans les lieux publics et lors des activités d'ordre social notamment le respect des mesures d'hygiène préconisées et à limiter les déplacements non indispensables. (...)
Tout contrevenant à ces mesures s'expose à de sévères sanctions.
(Fait à Lomé, le 20 mars 2020)
Face à la pandémie du Coronavirus, la société BENAFRIQUE a pris des mesures pour préserver la santé de ses passagers. Outre les mesures recommandées par les autorités sanitaires et le gouvernement béninois, la société a pris des mesures pour éviter la propagation de la pandémie.
À cet effet, tous les bus de BENAFRIQUE sont systématiquement désinfectés après chaque voyage.
Ce qu'il faut savoir de BENAFRIQUE
BENAFRIQUE est une société béninoise de transport créée en 2012. Elle est implantée à Cotonou, capitale économique du Bénin. Son but est de réduire l'insécurité routière, la pollution atmosphérique et de faciliter la mobilité urbaine.
BENAFRIQUE, c'est une société qui apporte une solution au problème crucial du transport urbain des passagers par des navettes à Cotonou et dans les zones périphériques.
BENAFRIQUE, dispose aussi d'un service Locabus pour la location de bus pour toutes les occasions.
Avec ses nouveaux bus climatisés, elle assure le confort et la sécurité des passagers.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Quelques images
Les ministres en charge de l'éducation ont par correspondance en date du vendredi 20 mars 2020 donné leurs avis au sujet de l'arrêt des cours dans les écoles, collèges, lycées et universités catholiques.
Le directeur national de l'Enseignement catholique qui sollicite un arrêt des cours dans les écoles, collèges et universités de sa confession n'a pas reçu une réponse favorable du gouvernement.
Le directeur national de l'Enseignement catholique a sollicité dans une lettre en date du 19 mars 2020 l'accord des ministres des Enseignements Maternel et Primaire Salimane Karimou ; des Enseignements Secondaire Technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo et de l'Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique Eléonore Yayi Ladékan pour une suspension des cours à compter du lundi 23 mars au lundi 20 avril 2020 en vue de répondre aux doléances des parents d'élèves et des enseignants.
Après avoir examiné la requête, les ministres notifient que « c'est dans le but de permettre une meilleure gestion de la crise sanitaire du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde que le gouvernement du Bénin a pris au cours de sa séance extraordinaire du Conseil des ministres du 17 mars 2020, une série de décisions énumérées en onze points largement diffusées en vue de renforcer les dispositions antérieurement prises pour contrer l'épidémie et éviter sa propagation dans notre pays »
Les ministres en charge de l'éducation soulignent que pour l'heure, « l'urgence n'est pas au confinement ou à la mise en quarantaine de la population, d'un groupe cible ou d'une communauté ».
De ce fait, « la prise d'une décision d'arrêt des cours au profit d'un groupe donné ou d'une communauté se traduirait comme une décision sélective et contraire aux principes qui fondent la Constitution béninoise ».
« Mieux, la prise d'une telle décision ne pourrait émaner que du gouvernement, qui dans le cas d'espèce a fait l'option de maintenir ouvertes les portes de toutes les écoles, collèges, lycées et universités tant publics que privés », argumentent les ministres.
Le directeur national de l'Enseignement catholique peut toutefois compter sur l'appui technique des services compétents des ministères en charge de l'éducation ainsi que ceux du ministère de la Santé.
Akpédjé AYOSSO
La suspension des cours en raison de la pandémie du coronavirus se poursuit dans certaines écoles confessionnelles. Après les cours de la matinée de ce vendredi 20 mars, les établissements protestants du Bénin ont décidé de fermer leurs portes.
Il s'agit d'une décision prise par la direction de l'enseignement Protestant au vu de ‹‹ l'ampleur de la pandémie du coronavirus et les mesures sécuritaires à prendre››.
La reprise des cours est fixée au 23 avril 2020.
Cette décision intervient alors que les trois ministres chargés des différents ordres de l'enseignement au Bénin, ont dans une note en date de 20 mars 2020, donné un avis défavorable à la requête de suspension des cours dans les écoles.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du commerce, Shadiya Alimatou Assouman a officiellement lancé la campagne de commercialisation de la noix de cajou ce jeudi 19 mars 2020.
325 francs CFA, c'est le prix fixé pour la vente de la noix de cajou pour le compte de la campagne 2019-2020.
« Les noix de cajou sont mûres, prêtes à la commercialisation, à la transformation, et prêtes à la consommation », a déclaré Shadiya Alimatou Assouman lors du lancement de la campagne.
Selon Shadiya Alimatou Assouman, les dispositions sont prises pour la réussite de la campagne 2019-2020.
Les zones qui serviront de cadre d'échanges et de commercialisation des noix, souligne le ministre du commerce, disposent de pont-bascule certifiés, d'aire de séchage, de stockage et de parking pour éviter les stationnements dans les rues.
Elle n'a pas manqué de rappeler l'ambition du gouvernement de promouvoir cette filière et d'atteindre une production de 300.000 tonnes d'ici deux ans.
La filière anacarde est l'une des filières inscrites au Programme d'actions du gouvernement (PAG).
Pour la campagne 2018-2019, la production était estimée à 130 220 tonnes pour un prix de vente minimal de 325 francs CFA.
F. A. A.
La Fédération nationale des parents d'élèves et d'étudiants du Bénin (FENAPEB) à travers une correspondance en date de ce jeudi 19 mars 2020 invite le ministre des enseignements maternel et primaire à congédier pendant deux semaines au moins, les apprenants pour observer l'évolution de la pandémie dans le pays.
Selon la correspondance adressée au ministre, l'école est un véritable lieu d'attroupements, et de rapide contamination entre apprenants.
La FENAPEB félicite le gouvernement pour les mesures adopté en Conseil des ministres pour éviter la propagation de l'épidémie du Coronavirus dans le pays.
F. A. A.
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) à travers un communiqué en date de ce jeudi 19 mars 2020 a pris une série de mesures pour endiguer la propagation de l'épidémie du Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde, et dont le Bénin est victime avec deux cas déjà enregistrés.
En dehors des mesures recommandées aux fidèles de l'église catholique pour éviter toute contagion il y a quelques jours, les évêques du Bénin ont décidé de la suspension dès ce samedi 21 mars 2020, et ce, jusqu'à nouvel ordre, des célébrations eucharistiques. Ladite disposition s'étend à la catéchèse, aux exercices de piété, aux chemins de croix, aux célébrations pénitentielles collectives, aux rassemblements des associations, des mouvements de spiritualité et d'actions catholiques.
« Elle touche aussi les accompagnements spirituels et les confessions individuelles.
Par conséquent, l'utilisation des confessionnaux est suspendue et il est demandé aux prêtres d'aménager les lieux clos ou le confesseur et le pénitent pourront satisfaire à l'exigence de la distance d'un mètre à observer », précise le communiqué.
La CEB souligne qu' « en cas de force majeure, et au jugement discrétionnaire de l'Evêque diocésain, certaines célébrations eucharistiques pourraient être autorisées avec la participation ou non des fidèles n'excédant pas une cinquantaine de personnes ».
La célébration des obsèques selon le communiqué, se fera avec la participation très réduite de proches du défunt qui ne dépasseront pas la cinquantaine et respecteront la distance d'un mètre requise au cours de la célébration.
Pour ce qui concerne les mariages, les évêques souhaitent que s'ils ne sont pas urgents, qu'ils soient reportés, ou à la rigueur, célébrés avec la participation réduite de 50 personnes au plus.
La Conférence épiscopale du Bénin invite les fidèles catholiques à l'observation scrupuleuse des règles d'hygiène et de prévention du Covid-19.
F. A. A.
Le gouvernement béninois à travers sa page Facebook a donné des explications relatives aux informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux faisant état de la libération de certains passagers placés en quarantaine dans les hôtels dans la nuit du mercredi 18 mars 2020. Il s'agit notamment du cas de l'hôtel "Sun Beach".
Dans la nuit du mercredi 18 mars 2020, tous les passagers ont été conduits dans 03 des hôtels réquisitionnés sous la supervision des ministres en charge de la Santé, des Finances, de l'Intérieur, des Transports et de la Défense.
Le but était « d'évaluer individuellement, de façon approfondie et avec sérénité, le plan individuel d'auto-confinement de chacun d'eux » afin de « s'assurer que chaque passager comprenait le principe, ses exigences, les sanctions possibles en cas de violation et les mesures prévues pour en assurer un suivi strict et rigoureux ».
Toutes les compagnies à destination de Cotonou n'ont pas informé les passagers à bord de leurs appareils qu'il sera procédé à une mise en quarantaine à leur arrivée à Cotonou. De ce fait, des passagers n'étaient pas préparés à une mise en quarantaine obligatoire à leur descente de l'avion.
En ce qui concerne le cas particulier de l'hôtel "Sun Beach", « sur les 73 passagers admis dans cet hôtel pour l'évaluation du plan d'auto-confinement, 24 dont les plans d'auto-confinement ont été évalués et validés ont été autorisés à rentrer ».
« L'exercice d'évaluation ayant pris fin tard dans la nuit, ils ont préféré attendre la levée du jour pour leur départ. Au moment de leur sortie, le gérant a malencontreusement pris la décision de faire sortir 8 autres passagers non autorisés par le personnel de santé. Le concours des autorités compétentes a permis de les retrouver et de les accompagner dans le respect du plan d'auto-confinement ou de retour en quarantaine », précise la source officielle.
Les autorités du ministère de la santé rassurent qu' « aucun incident n'a été noté au niveau des autres hôtels et que les personnes nécessitant un plan d'isolement approprié respectent strictement la mesure sous le regard avisé du personnel médical, des forces de défense et de sécurité ».
Le gouvernement invite les populations au calme et au respect des mesures officielles prises.
Akpédjé AYOSSO
Pour limiter la contamination et la propagation du Covid-19, les écoles du Bénin prennent des mesures fortes. L'Établissement Français d'Enseignement Montaigne à Cotonou a décidé de suspendre ses activités académiques.
La décision est entrée en vigueur ce jeudi 19 mars 2020. Les élèves de cette école resteront chez eux pour 15 jours.
Le Bénin enregistre officiellement deux cas de Covid-19 : un Burkinabé et une Allemande.
Le gouvernement béninois a pris un certain nombre de mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.
F A. A.
Le gouvernement béninois met à disposition de la population une plateforme digitale pour s'informer de l'évolution de la situation du coronavirus au Bénin.
Selon le gouvernement, la plateforme digitale a été créée pour permettre à chaque citoyen de disposer des informations officielles relatives à la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) au Bénin.
Dénommée « Infos Coronavirus », elle est accessible à l'adresse : https://www.gouv.bj/coronavirus.
Sur la plateforme, il y a les dernières informations ; les mesures officielles ; les vidéos de sensibilisation et d'information ; les infographies d'information et de sensibilisation ; les articles et communiqués ; les numéros utiles à contacter.
Il y aura aussi très prochainement (foire aux questions, spot audio multilangues etc).
Le Bénin compte désormais deux cas positifs du Covid-19 : un Burkinabé de 49 ans et une Allemande de 21 ans.
Les personnes qui ont été en contact avec ces sujets sont mises en quarantaine.
Pour limiter la propagation du coronavirus, toute personne venant au Bénin par voie aérienne est depuis la nuit de ce mercredi 18 mars 2020 mise systématiquement en quarantaine. Plusieurs passagers ont été conduits dans les hôtels prévus à cet effet.
Akpédjé AYOSSO
Les membres du Bureau de l'Assemblée nationale se sont réunis le mercredi 18 mars 2020 à Porto-Novo sous la présidence de Louis G. Vlavonou. Lors de cette réunion plusieurs décisions ont été prises pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus au sein de l'institution parlementaire.
Selon le relevé des décisions issues de cette réunion signé du Secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, Mariano Ogoutolou, les mesures sont : mettre en place un comité de surveillance et de suivi des mesures prises par le Bureau de l'Assemblée nationale pour éviter la propagation de l'épidémie du coronavirus à l'Assemblée nationale. Ce comité doit proposer au fur et à mesure des actions pour assurer le suivi correct des mesures définies par le Bureau.
Les membres du Bureau de l'Assemblée nationale ont aussi décidé d'installer des dispositifs pour le lavage systématique des mains et des gels hydro alcooliques à l'entrée du Palais des gouverneurs, du secrétariat général administratif et son annexe, du cabinet et du domicile du Président de l'Assemblée nationale, des salles de réunions et d'audience et de l'hémicycle.
Les députés, le personnel civil et militaire et les autres usagers de l'Assemblée nationale seront sensibilisés pour une observance stricte des mesures d'hygiène préconisées par le comité de surveillance et de suivi.
Il faut aussi selon le Bureau, « mettre à contribution les présidents des groupes parlementaires pour sensibiliser les députés au respect des mesures de prévention pour lutter contre la propagation du coronavirus ».
Comme d'autres institutions, l'Assemblée nationale a suspendu jusqu'à nouvel ordre, la cérémonie de montée des couleurs chaque lundi matin, l'organisation des séminaires et ateliers de formation, les visites pédagogiques et touristiques, les audiences et tous autres rassemblements.
Pour mieux contrôler le flux des entrées afin de convier les usagers à observer le lavage systématique des mains, les issues secondaires au niveau du palais des gouverneurs et du secrétariat général administratif seront fermées.
Le Bureau a résolu de ramener de façon exceptionnelle, la cérémonie d'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2020 au format d'une simple séance plénière pour éviter les risques de propagation du covid-19.
Le Parlement béninois va procéder à l'acquisition du matériel et des consommables que nécessitent les mesures prises.
Le Bureau a invité les Questeurs à prendre « les dispositions urgentes et exceptionnelles qui s'imposent, en vue de la mise en œuvre par le comité de surveillance et du suivi du covid-19 des mesures indiquées ».
Il appelle instamment « les députés, le personnel civil et militaire et tous autres usagers de l'Assemblée nationale à la sérénité et au respect des mesures préventives indiquées pour mieux lutter contre le fléau engendré par le coronavirus ».
Akpédjé AYOSSO
Dès le samedi 21 mars prochain, il n'y aura plus de vol de la compagnie aérienne Brussels Airlines au Bénin. C'est la décision prise par les responsables de cette compagnie aérienne ce jeudi 19 mars pour éviter la propagation du Coronavirus au Bénin.
Brussels Airlines rejoint ainsi les compagnies CEIBA, Royal Air Maroc, CRONOS et Air Mauritanie dont les vols à destination de Cotonou sont suspendus à cause de la pandémie du Covid-19.
Des sources concordantes renseignent que le dernier vol de Brussels Airlines a quitté Cotonou dans la soirée de ce jeudi 19 mars.
F. A. A.
Il n'y aura plus d'avocats aux audiences devant les juridictions nationales, et ce, jusqu'à nouvel ordre. C'est la décision prise par l'Ordre des avocats du Bénin en sa séance ordinaire de ce jeudi 19 mars 2020 pour préserver les hommes en tauge de toute contagion de Coronavirus.
« Les conditions d'exercice professionnel actuelles dans les palais de justice ne garantissent pas la sécurité sanitaire des avocats face à l'évolution de la pandémie du Covid-19 », souligne la note signée par le Bâtonnier Prosper Ahounou.
L'Ordre autorise et à titre exceptionnel, les avocats à exercer leur ministère dans toutes les affaires intéressant les libertés et la détention.
« En tout état de cause, ils sont invités à se conformer aux consignes des autorités sanitaires. Des masques de protection et gels hydroalcooliques sont gracieusement mis à leur disposition au secrétariat administratif de l'Ordre », précise la note.
F. A. A.
Dans l'incapacité de pouvoir respecter les mesures recommandées par le gouvernement par rapport au Coronavirus, la direction de l'EPP Bouba sise à Sègbèya à Cotonou a décidé de fermer la section Maternelle et Primaire de l'établissement.
Selon la lettre en date de ce jeudi 19 mars et signée de la directrice, l'école Bouba n'a pas les moyens lui permettant de respecter « le lavage fréquent des mains » et « la distance d'un mètre entre individu ». D'où la décision de fermer ces deux sessions pour deux semaines, dès le lundi 23 mars 2020 de façon renouvelable selon les mesures gouvernementales dans le but de préserver le bien-être des enfants et celui du personnel enseignants. La reprise des classes est fixée au lundi 6 avril.
Pour ce qui concerne les élèves de la classe de CM2, les apprenants sont attendus tous les matins de 08h à 13h dans les locaux de l'école qui permettent d'assurer les consignes de sécurité.
Un programme d'activités journalières sera assuré au profit des autres classes, précise la note.
F. A. A.
Au terme d'une séance d'échanges tenue ce jeudi 19 mars 2020, les responsables de la Mission évangélique de la foi internationale (MEF-Inter) ont adopté un certains nombre mesures pour éviter la propagation de l'épidémie du Covid-19 au Bénin, et de préserver la santé des fidèles.
« Vue l'urgence et la gravité de la situation, le Conseil a décidé, en application des décisions du Conseil des ministres du 17 mars, de décréter de la suspension temporaire de l'Heusadeg », lit-on dans le communiqué signé de Guy-Didier Prince, secrétaire général du Conseil exécutif.
Outre l'Heusadeg qui est une grande veillée de prières, « les cérémonies de mariage et les journées nationales de la jeunesse » ont été suspendues.
Le Conseil exécutif de la MEF-Inter exige le port obligatoire du masque, le respect de la distance d'un mètre lors des cultes et l'usage obligatoire de l'eau et du savon pour le lavage des mains à tous les fidèles.
F. A. A.
Les ministres Benjamin Hounkpatin de la santé, Jean-Michel Abimbola du tourisme, de la culture et des arts et Romuald Wadagni de l'économie et des finances ont tenu une séance d'échanges avec les responsables de complexes hôteliers réquisitionnés dans le cadre de la mise en quarantaine des passagers à l'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.
L'objectif de cette séance selon le secrétaire général du ministère du tourisme, est d'échanger avec les promoteurs d'hôtels sur les clauses de ce partenariat qui les lie désormais à l'Etat dans le cadre de la mise en quarantaine des passagers à l'aéroport de Cotonou.
La séance d'échanges a été l'occasion pour les membres du gouvernement et les promoteurs d'hôtels de corriger les défaillances observées au début de ce partenariat.
Face au danger que représente la pandémie du Covid-19, les responsables d'hôtels ont pris l'engagement d'accompagner le gouvernement dans la lutte contre la propagation de l'épidémie.
Le directeur de cabinet du ministère de l'économie et des finances a expliqué aux responsables d'hôtels, les dispositions prise de concert avec les forces de sécurité publique pour déjouer le plan de passagers qui voudront fuir. Aucun hôtel ne doit céder à la demande d'un passager de sortir pour aller vaquer à ses occupations, ont recommandé les autorités béninoises.
Au cas où un passager déciderait de repartir, les responsables d'hôtels ont le devoir selon le directeur du développement du tourisme, d'informer les autorités compétentes afin que ce dernier soit suivi jusqu'à son départ à l'aéroport de Cotonou.
Dans le cadre de la mise en quarantaine des passagers, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer leur sécurité nutritionnelle et sanitaire des passagers.
F. A. A.