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24 Heures au Bénin

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Un financement additionnel de 10,4 millions USD pour le Bénin

Tue, 04/28/2020 - 23:56

Le Bénin bénéficie d'un financement additionnel de 10,4 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA) pour mieux faire face au Covid-19. Le financement a été approuvé par la Banque Mondiale.

Le montant total alloué par la Banque Mondiale au profit du Bénin dans le cadre de sa riposte contre la crise sanitaire est désormais de 40 millions de dollars environ avec ce financement. 20 millions de dollars ont été mobilisés à travers le programme d'amélioration des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE) et 10 millions de dollars par le biais du mécanisme d'intervention d'urgence (CERC) à travers le projet de nutrition et de développement de la petite enfance (PNDPE).
Selon le communiqué de la Banque Mondiale, « le nouveau projet de préparation et de riposte contre le Covid-19 renforcera le système de surveillance des maladies, l'équipement des laboratoires et la capacité de dépistage et de confirmation des cas ». Il est également prévu la construction et l'équipement en matériel de pointe de deux centres de traitement des infections respiratoires aiguës, la modernisation de dix établissements de santé existant pour les transformer en centres de gestion du traitement Covid-19.
A cela s'ajoutent le renforcement des capacités du personnel des centres de traitement ainsi que la communication auprès des communautés, et l'appui des mesures de distanciation sociale mises en place par le gouvernement.
Selon le responsable des opérations de la Banque Mondiale pour le Bénin Atou Seck, « ces appuis viennent renforcer la capacité de riposte du Bénin contre le Covid-19 et devront par ricochet rendre le pays plus résilient face aux urgences de santé publique ».
« Nous sommes heureux de constater que de nombreux équipements et matériels médicaux commandés sont déjà réceptionnées par les autorités béninoises », s'est-il-réjoui.
La Banque Mondiale est un soutien important pour le Bénin dans cette lutte contre le coronavirus.
La Banque mondiale a soutenu le gouvernement, entre autres, dans l'équipement du centre d'isolement et de prise en charge, la formation du personnel de santé et des équipes de réaction rapide ainsi que l'achat de masques, de tests de laboratoire pour le diagnostic, de respirateurs, des caméras thermiques, des équipements et matériels médicaux d'urgence.
Depuis le début de cette crise, le Groupe de la Banque Mondiale qui est « l'une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement », prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d'aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie.
Tout en s'attachant notamment « à améliorer la veille épidémiologique et les interventions de santé publique », le Groupe de la Banque Mondiale soutient le secteur privé pour « permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois ».
Il prévoit de déployer « jusqu'à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois afin d'aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l'économie ». Ledit montant inclut 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et crédits hautement concessionnels fournis par l'IDA.

A propos de l'IDA

L'Association internationale de développement (IDA) est l'institution de la Banque Mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, l'IDA accorde des dons et des prêts à faible taux d'intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L'IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA permettent d'apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l'IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s'est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l'Afrique.

Categories: Afrique

Les propositions de la Cosi-Bénin pour la reprise des cours

Tue, 04/28/2020 - 23:52

La reprise des cours dans les écoles, collèges, lycées, universités publiques et privées est prévue pour le lundi 11 mai 2020. Dans une déclaration signée du secrétaire Général Noël Chadaré, la Confédération des Organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a salué la mise en congé anticipée des acteurs de l'école. Pour la reprise, la Cosi-Bénin fait des propositions afin de faire face au Covid-19. Il s'agit des mesures transversales (établissements publics et privés) ; des mesures spécifiques aux établissements publics et des mesures spécifiques aux établissements privés.
La Cosi-Bénin a également proposé des mesures spécifiques à l'enseignement maternel et à l'enseignement supérieur et des mesures pratiques pour l'organisation des examens de fin d'année.

L'intégralité de la déclaration de la Cosi-Bénin

Face à l'augmentation des cas de contamination de Covid-19 et l'impossibilité de respecter certaines mesures de prévention en milieu scolaire et universitaire, les Confédérations et Centrales Syndicales ont suggéré au gouvernement la mise en congés des apprenants et des étudiants. Ayant pris la mesure de la situation, le gouvernement a accédé à cette requête et a effectivement mis les acteurs de l'école en congés. Nous apprécions à sa juste valeur, cette décision prise par l'Etat béninois car elle a été une mesure salvatrice pour l'école et pour toute la nation. Elle permet de freiner la propagation du virus à grande échelle. Par ailleurs, le gouvernement a fixé la date de la reprise des cours dans les écoles, collèges, lycées, universités publics et privés au lundi 11 mai 2020.
La reprise est certes nécessaire, mais il urge que certaines conditions soient réunies pour éviter que les apprenants soient contaminés et deviennent des vecteurs de propagation, laminant ainsi les efforts des autorités et des populations. C'est pourquoi la Cosi-Bénin fait les propositions ci-après :

1-Mesures transversales (établissements publics et privés)

Les défis à relever par le gouvernement et les acteurs du système éducatif sont la validation de l'année scolaire par l'achèvement des programmes et l'organisation des différentes évaluations. Conformément à la législation scolaire, il faut vingt-six (26) semaines de cours effectifs pour une année scolaire normale. En cas de difficultés ou de perturbations, l'année scolaire est validée avec les trois quart (3/4) de cette durée, soit vingt (20) semaines. Du 16 septembre 2019 au 27 mars 2020, il y a déjà eu dix-huit (18) semaines de cours effectifs. Il faut donc deux semaines supplémentaires de cours effectifs pour que l'année soit validée. Tenant compte de cette réalité et de la nécessité de respecter les mesures de prévention de COVID-19, la Cosi-Bénin propose ce qui suit :

-Délivrer des autorisations spéciales de déplacement aux enseignants qui sont allés en congés à l'intérieur du pays et qui sont bloqués par le cordon sanitaire afin qu'ils rejoignent leurs postes. Leur convoyage doit être organisé par les autorités sanitaires qui doivent les dépister systématiquement ;

-Procéder à un dépistage systématique de tous les acteurs (apprenants, enseignants, membres de l'administration, personnel de service et de soutien, vendeurs et vendeuses) ;

Effectuer une rentrée par vague en faisant venir d'abord les classes de CM2, de 3ème et de Tle. Répartir ces candidats en respectant la mesure de distanciation sociale et travailler avec eux pendant les deux premières semaines (du 11 au 22 mai) afin de finir les programmes et valider l'année. Certains enseignants des autres classes intermédiaires devront être sélectionnés pour l'encadrement. Dans la troisième semaine c'est-à-dire celle du 25 au 29 mai 2020, il faudra organiser à leur intention le dernier devoir en guise d'examen blanc.

Faire venir ensuite les apprenants des classes intermédiaires, aussi bien au niveau du primaire que du secondaire. Ils viendront pour faire les dernières évaluations qui dureront deux semaines et les dispositions devront être prises pour que lesdites évaluations se déroulent dans le strict respect de la mesure de distanciation physique. Dans ce cadre, il est recommandé que l'effectif des apprenants par salle ne dépasse pas vingt-cinq (25). Pendant ces deux semaines qui couvrent la période du 1er au 12 juin 2020, les classes d'examen resteront à la maison pour traiter les épreuves que les enseignants leur auront laissées. A partir de la semaine du 15 juin, les classes d'examen retournent à l'école pour poursuivre les révisions.

Doter tous les apprenants de masques de pharmacie ou à défaut, instruire les parents pour qu'ils achètent des masques artisanaux lavables à leurs enfants, car aucun apprenant ne devra franchir le portail d'une école sans avoir porté son masque ;

Doter si possible les établissements de dispositifs pouvant permettre de contrôler la température des écoliers, élèves et étudiants à l'entrée des lieux d'apprentissage ;
Installer les dispositifs de lavage des mains devant chaque salle de classe ou à défaut, les démultiplier autant que faire se peut pour éviter des attroupements autour de ces dispositifs ;

Rendre le port de masques obligatoire pour les enseignants et les apprenants, en salle, dans la cour et partout où ils se trouvent dans un établissement. Il devra en être de même pour les vendeuses au sein des établissements ;

Recommander exceptionnellement aux enseignants de ne pas circuler dans les rangées lorsqu'ils sont en situation de classe ;

Sensibiliser fréquemment les apprenants par rapport à l'existence du coronavirus en insistant sur la nécessité de respecter rigoureusement les mesures de prévention ;

Eviter la récréation classique et organiser la récréation par groupes ;

2- Mesures spécifiques aux établissements publics

-Envoyer la totalité des subventions prévues au titre de l'année scolaire 2019-2020 aux écoles, lycées et collèges publics avant la reprise prévue pour le 11 mai 2020 ;

Appuyer les établissements publics dans l'acquisition de tous les dispositifs ou équipements nécessaires à la prévention de Covid-19.

3- Mesures spécifiques aux établissements privés

Appuyer les promoteurs d'établissements privés en leur offrant des dispositifs de lavage des mains.

Accompagner les établissements privés dans le paiement du salaire des enseignants permanents pour le compte du mois d'avril ;

4- Mesures spécifiques à l'enseignement maternel et à l'enseignement supérieur

La Cosi-Bénin suggère de laisser les apprenants de la maternelle à la maison compte tenu de leur âge et en raison des difficultés qu'ils auront à respecter les mesures barrières.

Vu l'évolution de la pandémie de Covid-19 au Bénin, vu les effectifs pléthoriques des étudiants, surtout dans les universités publiques et vu l'impossibilité de respecter les mesures de distanciation sociale dans les amphis, il faut, par mesure de prudence, repousser la date de la reprise dans les universités jusqu'au début du mois de juin.

5- Mesures pratiques pour l'organisation des examens de fin d'année

Nous espérons que les différentes mesures permettront d'éviter d'anéantir les efforts louables consentis par le gouvernement et les populations dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19. Mais au cas où la pandémie du coronavirus continuerait de persister et ferait planer des menaces sur les candidats, des mesures spécifiques devront être prises. Ainsi, le gouvernement devra offrir gratuitement de masques de protection à chaque candidat (e) comme il a promis le faire le jour des élections communales et municipales. Les dispositifs de lavage des mains devront être également placés devant les différentes salles de composition.

S'agissant de l'installation des candidats dans les salles, des dispositions devront être prises pour qu'il y ait une (e) candidat (e) par table et que la mesure de distanciation sociale soit respectée. Par ailleurs, le gouvernement devra faire un effort supplémentaire en donnant aux Directions des Examens et Concours du MEMP et du MESTFP et à l'Office du Baccalauréat, les moyens pouvant permettre à ces structures en charge de l'organisation des examens de démultiplier éventuellement les centres et les salles de composition. Avec les taux de réussite très élevés de l'année 2019 et la baisse des effectifs des candidats aux divers examens au titre de 2020, la situation pourra être gérée sans que le gouvernement n'ait à supporter une charge financière aussi importante dans le cadre des travaux de surveillance.

Ce sont là, les propositions de la COSI-BENIN. C'est notre manière de contribuer à la gestion de la crise sanitaire liée au COVID-19 dans le secteur de l'éducation pour sauver l'année scolaire en cours et éviter les risques de contamination à grande échelle. Nous espérons que le gouvernement en tiendra grand compte pour le bonheur des acteurs de l'école et du peuple béninois.

Le Secrétaire Général
Noël CHADARE

Categories: Afrique

Deux notaires recouvrent leur liberté

Tue, 04/28/2020 - 23:47

Déposés à la prison civile de Missérété en janvier dernier pour une affaire de parcelles, deux notaires ont recouvré la liberté, ce lundi 27 avril 2020.

Les notaires ont été écoutés à la Brigade économique et financière (BEF) et à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) avant d'être jetés en prison. Leur audience a été fixée courant mars 2020.
Le dossier a été finalement vidé ce lundi 27 avril par la CRIET et les deux notaires ont été libérés.
Cette affaire de parcelles à Cotonou date de plusieurs années.

Categories: Afrique

Le Bénin réceptionne la 2e partie du don de la Fondation Jack Ma

Tue, 04/28/2020 - 19:07

Le ministre de la santé a réceptionné ce mardi 28 avril 2020, la deuxième partie du don de matériels de la Fondation Jack Ma.

Elle est composée de 18.900 kits de prélèvements, 18.910 kits d'extraction d'ARN, 9.500 gants, 05 respirateurs, 36 thermoflashs. A cela s'ajoutent 23.700 équipements de protection individuelle et 23.700 masques faciaux. Ces équipements viennent renforcer la riposte contre le Covid-19.
Le 28 mars 2020 dernier, le ministre de la santé avait déjà réceptionné un don de matériels de la Fondation Jack Ma, toujours dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19 au Bénin.
Les autorités béninoises saluent ce geste de solidarité de la Fondation Jack Ma en cette période de crise sanitaire mondiale.

Categories: Afrique

L'UEMOA suspend son Pacte de convergence

Tue, 04/28/2020 - 19:01

La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s'est réunie en session extraordinaire en visioconférence, le 27 avril 2020 pour se pencher sur la crise sanitaire qui sévit dans les pays de l'UEMOA. Au terme de cette réunion, la Conférence a décidé de suspendre temporairement l'application du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité.

Selon la déclaration signée du président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA, S.E Monsieur Alassane Ouattara, cette décision est prise dans le but de faire face à la pandémie du coronavirus qui s'est déclenchée en décembre 2019 et propagée dans la quasi-totalité des pays du monde.
Les Etats membres de l'UEMOA étant aussi touchés, les effets économiques et financiers de cette crise sanitaire s'ajoutent à ceux de la crise sécuritaire qui sévit dans la région. Les Etats ont pris des mesures d'urgences pour limiter les impacts et conséquences de la pandémie aux plans humain, économique et social.
La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA note que l'économie mondiale connaîtrait une récession en 2020. Elle constate également que les économies des Etats membres sont durement affectées par la crise sanitaire mondiale et connaîtront une baisse sensible de leurs taux de croissance économique.
L'Acte additionnel n°01/2015/CCEG/UEMOA du 19 janvier 2015 instituant un Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité entre les Etats membres de l'Union, met l'accent sur le respect des critères de convergence par les Etats membres. La mise en œuvre du Pacte de convergence a permis de consolider le cadre macroéconomique et a conduit à un respect des conditions de convergence en 2019.
L'article 22 de l'Acte additionnel susvisé, prévoit aussi en ses dispositions des circonstances exceptionnelles pouvant empêcher les Etats membres de respecter les critères de convergence, notamment le critère clé relatif au déficit budgétaire.
Soucieuse de préserver un environnement favorable à une reprise de l'activité économique après la crise sanitaire et sur recommandation du Conseil des Ministres, en sa session extraordinaire tenue par visioconférence, le 20 avril 2020 ; la Conférence a décidé de suspendre temporairement l'application du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité.
Elle exhorte les Etats membres à poursuivre la mise en œuvre de politiques budgétaires permettant un retour à la consolidation budgétaire après la crise.
En conséquence, la Conférence engage le Conseil des Ministres à suivre la mise en œuvre de la Déclaration et l'instruit à lui rendre compte, au cours de ses prochaines sessions, de l'état d'évolution de l'impact de la pandémie du Covid-19 sur les économies des Etats membres de l'Union.

Categories: Afrique

Déclaration des Afro-Descendants pour les Réparations du crime de l'esclavage

Tue, 04/28/2020 - 17:42
DECLARATION SOLENNELLE DU 30 AVRIL 2020 (En condamnation de la Loi du 30 avril 1849 indemnisant les esclavagistes français.)

Nous, descendants d'Africains réduits en esclavage, dont la condition demeure celle d'hommes et de femmes dominés et humiliés, 172 années après la seconde abolition de l'esclavage de 1848..
• Constatant que la première Abolition du 4 février 1794 -que nous devons essentiellement au combat de nos frères haïtiens- fut une condamnation éphémère d'un système inique- puisque dès le 20 mai 1802, Napoléon BONAPARTE rétablit l'esclavage. Il faut par ailleurs souligner que le jeune Etat haïtien qui a pris naissance
le 1er janvier 1804 a été contraint par la France à payer très cher sa libération.
• Constatant que la seconde Abolition du 27 avril 1848, fut une abolition hypocrite,
qui ne constitua en aucun cas une condamnation du système esclavagiste, mais une entente, un arrangement financier entre copains et coquins, entre Etat français et esclavagistes, négociant pied à pied le coût du rachat de chaque tête d'Africain réduit en esclavage.
• Constatant que la Loi dite d'indemnisation des ‘'Colons'' du 30 avril 1849 venant ratifier ces accords est une loi scélérate, en ce qu'elle a octroyé des centaines de millions d'équivalents euros aux bourreaux de nos aïeux, en plus de la création de Banques coloniales , financées par une partie de ces indemnités, telle la Banque des Antilles françaises. Constatant encore que ces mêmes prédateurs conservaient la propriété des terres mises en valeur par la sueur et le sang de nos ancêtres et également les usines où les mêmes allaient continuer à travailler pour eux pour des salaires de misère..
• Constatant que la seconde Abolition de l'Esclavage, ne fit pas de nous des Hommes libres, mais des Affranchis -ce que nous sommes toujours- condition que nul ne peut objectivement contester..
• Constatant que la Loi TAUBIRA du 10 mai 2001, votée à l'unanimité par le Sénat français, et reconnaissant l'Esclavage et la Traite Négrière comme crimes contre l'Humanité, ne fut qu'une nouvelle supercherie des parlementaires français voulant se donner bonne conscience..En effet, la Cour Constitutionnelle française a déclaré ultérieurement et sans état d'âme que cette Loi n'était que mémorielle et n'avait aucune valeur normative, contrairement aux Lois condamnant la SHOA.
• Constatant qu'à ce jour le Code Noir, rédigé par Jean-Baptiste COLBERT et promulgué par LOUIS XIV en mars 1685, n'est toujours pas abrogé...
• Constatant qu'à ce jour, les Békés descendants d'esclavagistes, qui ont bénéficié des indemnisations pour la perte de ce qu'ils considéraient être leur ‘'cheptel'' sont encore plus puissants qu'avant la seconde Abolition de l'Esclavage, à l'instar des Bernard HAYOT et de toute la caste des békés de Guadeloupe et de Martinique..
• Constatant qu'à ce jour nos Pays restent dirigés par un Préfet, représentant l'Etat colonial français, et par une kyrielle de'' blanfwans'' occupant toutes les Directions Administratives, Economiques et Financières, qui nous relèguent au rang de d'exécutants ou de supplétifs.

• DECLARONS QUE LA SECONDE ABOLITION DE L'ESCLAVAGE FUT UNE ABOLITION IMPARFAITE ET INACHEVEE, ET QU'IL NOUS REVIENT A NOUS DESCENDANTS D'AFRICAINS DEPORTES ET REDUITS EN ESCLAVAGE D'INITIER LA VERITABLE DECOLONISATION DE NOS PEUPLES, BASEE SUR NOS DROITS A LA REPARATION, A L'EMANCIPATION, ET A LA SOUVERAINETE. CETTE AUTHENTIQUE DECOLONISATION NOUS RESTAURERA ENFIN DANS NOS DROITS HUMAINS, MATERIELS, MORAUX, POLITIQUES ET NOUS RESTITUERA NOTRE TOTALE LIBERTE, NOTRE VERITABLE IDENTITE ET NOTRE INSIGNE DIGNITE.

• Au moment où tous les Etats du Monde, à la lumière du drame planétaire que constitue la pandémie du Coronavirus, semblent reconsidérer leur vision des relations humaines et internationales, il nous apparait fondamental de donner une traduction concrète à cet ultime acte de libération, dès lors que la volonté politique existe. Cette ultime décolonisation, pour laquelle il faudra encore se battre, prendra la forme d'un ACTE POLITIQUE, FORT, HISTORIQUE ET SINGULIER, qui confèrera à nos Peuples la légitime maitrise de leur destin, à travers la reconnexion des valeurs, qui ont fait de nos ancêtres les inventeurs de la civilisation.
Signataires de la présente DECLARATION SOLENNELLE :
MIR Guadeloupe :
MIR Guyane :
MIR Martinique :
C.I.P.N. :
Kolektif Doubout Pou Gwadloup : F.K.N.G. :
CINNA Marigwadloup APAMUMIA Makéba
0690 145373 0694 450164
MALSA Garcin JACQUERAY Jacqueline
0696 919192 0690 863671
MANGO Tony 0667 091026 BROCHANT Nita 0690 445849

Categories: Afrique

Leadership américain dans la lutte mondiale pour vaincre le COVID-19

Tue, 04/28/2020 - 17:34

Le leadership américain dans la lutte mondiale contre le Covid-19 s'inscrit dans la durée et dans la continuité de jours, de mois, et de décennies d'assistance. Chaque jour, une assistance technique et matérielle américaine supplémentaire arrive dans les hôpitaux et les laboratoires du monde entier. Ces efforts s'appuient eux aussi sur des décennies d'expertise, de générosité et de planification sans égales de la part des États-Unis.

L'aide des États-Unis répond à des motifs altruistes, car nous pensons que c'est la chose à faire. Nous agissons également de la sorte parce que les pandémies ne respectent pas les frontières nationales. Si nous pouvons aider les pays à contenir les épidémies, nous sauverons des vies à l'étranger et aux États-Unis.

C'est cette générosité et ce pragmatisme qui font que les États-Unis ont été l'un des premiers pays à venir en aide au peuple chinois dès que des informations ont fait état d'une autre épidémie à Wuhan. Début janvier, le gouvernement des États-Unis a proposé une assistance technique immédiate au Centre chinois de contrôle des maladies.

Notre réponse va maintenant bien au-delà de cet engagement initial. Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, le gouvernement américain a engagé à ce jour une aide de près de 500 millions de dollars. Ce financement permettra d'améliorer l'éducation en matière de santé publique, de protéger les établissements de santé et d'accroître les capacités de laboratoire, de surveillance des maladies et d'intervention rapide dans plus de 60 des pays les plus à risque au monde.

Notre assistance aide les gens dans les circonstances les plus difficiles. Par exemple, le gouvernement américain travaille avec des ONG pour livrer des médicaments, des fournitures médicales et de la nourriture au peuple syrien, y compris dans les zones contrôlées par le régime en place. En Somalie, l'assistance sanitaire et humanitaire d'urgence fournira un soutien et des fournitures en matière de santé afin de renforcer les activités liées à l'eau et à l'assainissement. Nous aidons nos amis de l'Afrique à l'Asie et bien au-delà.

Notre pays reste le plus grand donateur en matière de santé et d'assistance humanitaire pour le développement et le renforcement de capacités à long terme face à des crises récurrentes. Ces fonds ont permis de sauver des vies, de protéger les populations les plus vulnérables aux maladies, de construire des établissements de santé, et de contribuer à la stabilité des communautés et des nations.

L'Amérique finance près de 40 % des programmes mondiaux d'assistance sanitaire, à hauteur de 140 milliards de dollars d'investissements sur les 20 dernières années, soit cinq fois plus que le deuxième bailleur de fonds. Depuis 2009, les contribuables américains ont généreusement financé plus de 100 milliards de dollars d'aide sanitaire et près de 70 milliards de dollars d'aide humanitaire dans le monde.

Cela inclut le Bénin, où nous avons soutenu la lutte contre le paludisme, renforcé les efforts pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant, et répondu au besoin de planning familial. La semaine dernière encore, l'Initiative du Président des Etats-Unis contre le Paludisme a fourni deux millions de moustiquaires dans le cadre de la campagne de distribution de moustiquaires menée par le Ministère de la Santé, et elle finance actuellement un programme de pulvérisation intradomiciliaire d'insecticide à effet rémanent dans six communes, ce qui permettra de protéger un million de personnes contre le paludisme.

Dans le cadre de leur contribution annuelle de 25 millions de dollars à l'aide au développement au Bénin, les États-Unis forment des agents de santé communautaires et équipent les établissements de santé afin qu'ils puissent fournir des soins vitaux en première ligne de la maladie. Et l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International prête également son expertise au Ministère de la Santé pendant la pandémie du COVID-19, partageant son expérience en matière de logistique de la chaîne d'approvisionnement, de renforcement des systèmes de santé et d'épidémiologie.

Bien sûr, ce n'est pas seulement notre gouvernement qui aide le monde. Les entreprises, les ONG et les organisations confessionnelles luttent contre la pandémie à l'étranger, main dans la main avec leurs homologues. Ici, au Bénin, l'exportateur de ‘'sodabi'' Tambour, une compagnie qui appartient à des Américains, a réorienté sa production vers les gels désinfectants pour les mains destinés au marché local afin de répondre à la demande croissante. Des linguistes d'une université américaine ont collaboré avec une ONG béninoise exclusivement féminine pour produire une vidéo de prévention du COVID-19 en langue fon.

Comme ils l'ont fait à maintes reprises, les États-Unis aident les autres lorsqu'ils en ont besoin.

La pandémie du COVID-19 ne fait pas exception à cette règle. Nous continuerons d'aider les pays à mettre en place des systèmes de soins de santé résilients permettant de prévenir et de détecter les épidémies de maladies infectieuses ainsi que d'y réagir. Tout comme les États-Unis font du monde un lieu plus sain, plus pacifique et plus prospère depuis des générations, ils montreront la voie et vaincront notre ennemi pandémique commun, afin que nous en ressortions tous plus forts.

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Le spécimen du bulletin unique remis aux partis

Tue, 04/28/2020 - 15:34

Dévoilé depuis quelques jours par la Commission électorale nationale autonome (CENA), le spécimen du bulletin unique dans le cadre des élections municipales et communales du 17 mai 2020 a été remis ce mardi 28 avril 2020 aux représentants des partis politiques en lice.

Les partis qui ont pris part à la cérémonie de remise du spécimen du bulletin unique sont : l'UDBN, l'UP, le BR et le PRD.
Pour les élections communales, 05 partis politiques sont en compétition. Il s'agit de l'UDBN (Union Démocratique pour un Bénin Nouveau), du PRD (Parti du Renouveau Démocratique), de l'UP (Union Progressiste), du BR (Bloc Républicain) et des FCBE (Forces Cauris pour un Bénin Emergent).
En raison de la pandémie du coronavirus, la campagne électorale sera exclusivement médiatique.
Le maintien du scrutin du 17 mai sera accompagné de mesures sanitaires.

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Un complément d'enquête dans l'affaire Gansè

Tue, 04/28/2020 - 15:28

Suite aux propos ethnocentriques tenus par le directeur général de la Sogema dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le parquet de Cotonou a ouvert une enquête.

Selon les informations la comparution du DG de la Sogema Armand Gansè devant le procureur de Cotonou ce lundi 27 avril 2020 n'a pas eu lieu. Le procureur Mario Mètonou aurait demandé un complément d'enquête afin de décider des poursuites judiciaires ou non.
Le sieur Armand Gansè a été écouté le vendredi 24 Avril 2020 par l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) avant d'être mis sous convocation pour sa comparution lundi dernier devant le procureur.
Armand Gansè est candidat sur la liste du Bloc Républicain à Bohicon aux élections communales du 17 mai prochain. Ses propos ont été condamnés par son propre parti et autres.

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Le procès en appel renvoyé au 5 mai

Tue, 04/28/2020 - 15:24

Le procès en appel du journaliste Ignace Sossou ouvert ce mardi 28 avril 2020 au Tribunal de Cotonou a été renvoyé au 5 mai 2020.

Les avocats de la défense ont communiqué des pièces postérieures à la décision en première instance notamment des documents de CFI. Les avocats du procureur Mètonou ont demandé un renvoi du procès afin de connaître le fond des nouvelles pièces.
Le journaliste Ignace Sossou a été condamné le 24 décembre 2020 en première instance au Tribunal de Cotonou à 18 mois de prison ferme et une amende de 200 000 FCFA pour harcèlement par le biais de moyens de communications électroniques.
Le journaliste a tweeté les propos du procureur de la République Mario Mètonou lors d'un séminaire organisé à Cotonou par CFI.
Il lui est reproché d'avoir rapporté des propos tronqués et déplacés de leur contexte.

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Les présidents des institutions se rencontrent ce mercredi

Tue, 04/28/2020 - 12:42

Rencontre en vue entre les présidents des institutions de la République ce mercredi 29 avril 2020 au siège de la Cour suprême à Porto-Novo.

Selon La Nation une rencontre est prévue entre les présidents des institutions de la République ce merci à Porto-Novo. Le menu des échanges n'est pas encore connu.
La dernière séance a été celle du mercredi 8 avril, qui a eu lieu par visioconférence avec le Chef de l'Etat. Les discussions se sont focalisées sur un éventuel report des prochaines élections communales et municipales face à la menace du Covid-19. Au terme de la séance avec le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) Emmanuel Tiando, il a été décidé du maintien de la date du scrutin au 17 mai.
Des dispositions sanitaires seront prises pour protéger les électeurs lors des opérations de vote.

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Le Gouvernement prend acte du classement 2020 de RSF

Tue, 04/28/2020 - 12:13

Le Bénin devient de plus en plus un mauvais élève en matière de la liberté de presse selon le dernier classement rendu public par Reporters Sans frontières (RSF). Quelques jours après cette publication de l'Organisation non gouvernementale, le régime de la Rupture prend acte dudit classement et promet garantir une presse libre aux citoyens. Alain Orounla, ministre de la Communication et de la poste l'a précisé ce lundi 27 avril 2020 sur la télévision nationale (ORTB) dans "Temps des moissons", l'émission dédiée aux 4 ans de la Rupture.

Le Bénin a chuté de 17 places soit 113ème en 2020 contre 96ème en 2019 en matière de liberté de presse selon le classement 2020 de Reporters sans frontières. Dans un commentaire sur ce classement qui porte à croire que la liberté de presse est mise à mal au Bénin, la position du porte-parole du gouvernement Talon est claire.
<>, commente le ministre de la Communication et de la poste. Pour Me Alain Orounla, le régime Talon n'a aucune intention de nuire aux journalistes mais au contraire s'évertue pour leur créer des conditions propices à l'exercice de leurs activités. <>, a-t-il assuré. Le porte-parole du gouvernement précise que tout acte ou propos diffamatoire dans la presse est condamné par le code de l'éthique et de déontologie de la presse. <>, prévient le ministre.

Boniface CAKPO

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L'UDBN, le parti qui fait confiance à la jeunesse

Tue, 04/28/2020 - 12:10

L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) de Claudine Afiavi Prudencio, est dans la course pour les élections communales du 17 mai prochain. Pour la compétition électorale, le parti a fait confiance aux femmes mais également aux jeunes.

Sur la liste de l'UDBN plusieurs jeunes sont positionnés en tant que candidats aux élections communales et municipales. L'âge de ces jeunes candidats varie entre 20 et 40 ans sur toute l'étendue du territoire national. Ils sont étudiants, comptables, juristes, producteurs, enseignants, artisans et autres catégories socioprofessionnelles. Cette jeunes sont mobilisés compte tenu de leurs « compétences et leurs aptitudes essentiellement constituées de leur force de travail et revendiquant une autonomie générationnelle ».
A en croire les leaders du parti, ce sont des jeunes capables de relever les défis de leurs différentes localités. « C'est avec les jeunes que nous comptons impulser à la base la transformation que nous voyons déjà au sommet sous le leadership du Chef de l'Etat », a déclaré un responsable de l'UDBN.

En choisissant de faire confiance à la jeunesse, la Présidente du parti Claudine Afiavi Prudencio a décidé de libérer leurs potentiels en adoptant une stratégie de proximité. L'UDBN facilite « le mouvement des idées et la réalisation d'initiatives profitables pour les 546 arrondissements du territoire national.
La lutte contre l'insécurité surtout foncière, l'autonomisation des femmes, la protection des plus vulnérables, la mise en œuvre des schémas directeurs d'aménagement du territoire, l'accès aux services essentiels (eau potable, assainissement, électricité, accès aux soins et à l'éducation) sont entre autres les défis de l'UDBN.
Des défis que l'UDBN compte relever en positionnant les jeunes sur sa liste pour les communales.

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Il nous a été demandé de revoir, revenir sur le...

Tue, 04/28/2020 - 10:00

Il nous a été demandé de revoir, revenir sur le système d'administration et politique colonial francophone en Afrique. Nous avons planché sur le sujet en duo avec le Pr Joseph Kizerbo, auteur entre autres d'une « Histoire générale de l'Afrique » et directeur éminent de l'ouvrage « La natte des autres », une invite au développement endogéne. Mais aussi, le contexte des soixante ans d'indépendance de bon nombre d'Etats africains invite à relever des évolutions de tout ceci, aujourd'hui, à l'an 60 des indépendances.

Le continent africain a connu et connait encore de nos jours un parcours parsemé d'embuches. Hier comme aujourd'hui, l'Afrique a sa progression perturbée, entravée d'aucuns ont parlé de régression. Après les traites esclavagistes arabes et occidentales, la colonisation mis « le continent sous le joug colonial qui est une forme singulièrement primitive de la domination de race » (Achille Mbembé). La décolonisation et ou les indépendances, l'Etat postcolonial renvoie pour sa part à la « situation dans laquelle se trouve l'Etat après l'indépendance. Cette époque est synonyme de sortie de la grande nuit » (Achille Mbembé). Et alors, le continent africain fut et est toujours à la prospection issues faisant de nombreux pessimistes : « Et si l'Afrique refusait le développement » (A Kabou) ; « L'Afrique noire est mal partie » (R Dumont) ; « L'Afrique de l'ouest, un adulte mal dans son âge : de la persistance de conflits politico militaires et de la pertinence de la piste fédérale » (M Kanté, 2010).
Sommes-nous sortis du dictat colonial ? L'Afrique a-t-elle les coudées franches dans la conduite et la compétition qu'exigent les progrès ? Les règles du jeu ont-elles vraiment changé, évolué ? Les pouvoirs sont ils reflets des peuples ? C'est sans doute l'impasse et le dérèglement qui étaient plus considérables, alors, et se manifestaient par une stagnation ou régression sociale, économique, politique, environnementale…qui firent se délier tant de langues et suscitèrent les alertes de tant de disciplines et genres littéraires ou scientifiques.
Pour traiter d'un tel sujet, nous allons d'abord étudier le système politique colonial français (avec comme principal auteur référent Kizerbo), puis jeter un regard sur l'Afrique présente, des indépendances d'où un avis sur l'état de la direction, de la conduite de notre continent.
Le système politique de l'Etat colonial
Les colons en Afrique :

Le continent africain fut colonisé par des impérialistes européens de diverses nationalités, à travers des formulations et des procédés différents. Les anglais et les français eurent une présence plus importante, avec pour les premiers un système d'administration indirecte, pour les seconds un système d'administration surtout directe. Ces deux systèmes traduisent la culture et l'approche différentes entre ces deux peuples. Mais les colons furent aussi allemands, portugais, belges…
Le système politique colonial français
Quoiqu'exercé avec la participation des locaux, le système d'administration directe français connait une présence coloniale considérable, le blanc dans son poste ou par ses tournées délibèrent sur les relations et sur les exploitations. La France contrôlait en Afrique de l'ouest un territoire d'un seul tenant, qui égalait neuf fois sa propre superficie, soit cinq millions de kilomètre carré.
Les territoires français furent d'abord regroupés en deux ensembles : L'AOF composée de sept puis de huit territoires, quand en 1919, le haut Sénégal Niger fut scindé pour constituer deux colonies (le soudan et la haute volta). Les autres étant le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, la Cote d'ivoire, le Niger et le Dahomey. Les territoires de l'AEF constitués plus difficilement (Congo, Gabon, Oubangui Chari et Tchad) furent un moment confondus en une seule colonie, mais cette décision se révéla impraticable.
Héritiers de la troisième république du régime autocratique de Napoléon3, les territoires sénégalais (St louis, Dakar, Rufisque et Gorée) avait une culture brassée par la présence ancienne du colon et ses écoles (Ponty…) d'où une érection en commune de pleine exercice de certaines de ces villes avec un statut de ‘'mieux considérés pour ces citadins''. De la, vient l'ambiguïté de la politique coloniale française qui errera entre l'utopie de l'assimilation aux mirages de l'intégration.
Les différentes modes d'administration coloniale française :
Dans l'entre-deux-guerres, la France détient le second empire colonial, avec des possessions dans la plupart des régions du globe. À cette diversité géographique correspond également une diversité des modes d'administration coloniale : colonie, protectorat, mandat.
La colonie est la domination politique d'un territoire par un autre État. On distingue les colonies d'exploitation (où la puissance coloniale administre le territoire mais sans qu'il y ait une implantation importante de population métropolitaine) des colonies de peuplement (où il y a une implantation importante d'une population métropolitaine). La France n'avait pas de véritable colonie de peuplement, à l'exception de l'Algérie.
Le protectorat diffère de la colonie en ce que les institutions existantes sont formellement maintenues par la puissance coloniale. Celle-ci assure la gestion de la diplomatie, du commerce extérieur et bien sûr de la défense. Le protectorat est dans une certaine mesure, un mode d'administration coloniale indirecte. C'est le cas du Maroc par exemple.
Le mandat est le mode d'administration coloniale consacré par la communauté internationale. En effet, le mandat est un territoire confié à une puissance coloniale par décision de la Société des Nations. Ces mandats étaient, avant la Première Guerre mondiale, des colonies allemandes ou des possessions de l'Empire ottoman. C'est le cas, par exemple, du Togo et du Cameroun, en Afrique de l'Ouest et centrale.
Les institutions de la colonisation française :
A la tête des colonies est le ministre des colonies, responsable de l'administration coloniale devant l'assemblée nationale. Celle-ci pouvait légiférer mais laissa surtout le ministre administrer par décret. Ce ministre fut très chargé car dirigeait aussi Madagascar et les domaines nord africains, asiatiques et américains de la France. Ainsi, le personnage clé fut donc naturellement l'homme qui, dans chaque fédération, était à la tête de l'administration : le gouverneur général, représentant et détenteur des pouvoirs du gouvernement de la république, il est ordonnateur du budget fédéral, maitre des forces armées et chef des services administratifs centraux de la fédération. Aucune loi, ni décret venu de France n'est applicable dans son secteur s'il n'en a pas fait la promulgation. Cette disposition lui donne pratiquement une sorte de droit de véto suspensif pour les mesures qui lui déplaisent. Le conseil de gouvernement qui l'assiste formé du secrétaire général de l'administration, du général en chef, du procureur général, etc…n'était qu'un organe consultatif. L'échelon inférieur est constitué par le gouverneur chef de territoire qui est la réplique du gouverneur général, avec son propre conseil consultatif. Le principe était que le gouverneur général gouverne et le gouverneur de territoire administre. Mais avec la distance, les services du chef lieu de territoire recevait des ordres de Dakar, puis de Libreville et Brazaville. Cependant, les ordres du gouverneur territorial étaient souvent les plus pressants. Le gouvernement conduisait le travail pratique par un réseau de commandants de cercle, ultérieurement secondé par des chefs de subdivision. Le commandant de cercle était réellement la cheville ouvrière de tout le système. C'est le maitre d'œuvre : juge, financier, ingénieur des travaux publics, agent de police et de sécurité, chef militaire gérant de greniers publics, inspecteur d'enseignement, agent sanitaire ou recruteur. Avec la distance c'était lui ‘'le vrai manitou de la Brousse''.
La représentation, participation des colonisés
Il fut instauré un système de discrimination entre colonisés citoyens et colonisés indigènes. Certains noirs sortis de l'école du colon furent promus : maires, députés, représentants syndicaux…
En 1937, un décret relatif à l'admission à la citoyenneté française énumère onze conditions nécessaires et renforce encore les dispositions antérieures. En fait, en 1937, en dehors des natifs des quatre communes, deux mille cinq cents africains environ seulement étaient « entrés dans la famille » sur quinze millions d'habitants… Ainsi, la grande majorité persista dans l'indigénat, qualifié de sujets. Ces indigènes connaissent des discriminations : accès interdit aux structures de premier choix, limitation dans les grades. Les conseils de notables indigènes, autorisés par le décret de 1919 n'avait qu'un rôle consultatif. D'autant plus qu'en 1910, le gouverneur général William Ponty déclarait que les autorités locales constituent un écran à supprimer : d'où la création de la chefferie traditionnelle « seul le commandant est responsable déclara le gouverneur général Van Vollenhoven. Le chef indigène n'est qu'un instrument, un auxiliaire » d'où une avancée suivie d'un recul.
Cette limitation citoyenne s'accompagna d'arrestations et déportations de leaders surtout religieux : Alfa Yaya, Samory (Guinée), Ahmadou Bamba (Sénégal) Thierno Aliou emprisonné dans le camp des iles de Los. Malgré ce musellement, les résistances sont restées ininterrompues grâce à la religion, à l'implication dans les guerres mondiales, facteur d'éveil et réveil politique. Mais des acquis dans la lutte pour l'émancipation, notamment, en 1946 : loi Houphouet Boigny (abolition du travail forcé), loi Lamine Guéye citoyenneté à tous les ressortissants de l'union française, grève à Dakar et ailleurs, notamment, des cheminots ; création de l'association générale des étudiants africains de Paris, le besoin-recours aux tirailleurs africains, le panafricanisme militant furent entre autres des atouts ou arguments politiques décisifs.
Sortie des mains du colon blanc, l'exercice autonome du pouvoir s'est révélé difficile au continent africain. Le système, les hommes, les voies, les objectifs, tout fut source de tiraillements. D'abord, la décolonisation se fit de diverses façons : Au nord, en Algérie, il a fallut des guerres de libération. En Afrique subsaharienne, Deguaulle proposa un référendum pour un oui ou non à un compagnonnage, communauté française en vue d'une indépendance ou pour une rupture, beaucoup optèrent pour ce compagnonnage en vue d'une indépendance ''totale''. La Guinée sous Sékou Touré se singularisa par un non motivé à la continuité avec le colon français. 60 ans après, certains invoquent toujours des suppôts et ou des mains baladeuses de l'occident sur le continent. D'où A Blondy : « la démocratie bananière finira par la guerre civile, port tribal, post colonial… ». Ainsi, quelque soit la modicité de ses moyens tout Etat africain devrait s'inspirer du maillage territorial colonial pour formuler une décentralisation inclusive où le centre aura des répondants, des relais partout. Et ce qui ne reste pas à dire mais demeure à dire, c'est ce que tous les prophètes et autres éclairés étaient venus dire : « Dieu lui-même ne change pas le sort d'un peuple qui ne s'y prête pas, qui ne s'estime pas ». Et donc, le destin du dessein africain sera par et pour les africains, aujourd'hui, les niveaux de formation sous tous les cieux se valent : « Salut Africa Mère ! » ( dernier vert de l'hymne du Sénégal écrit par Senghor)

P B Moussa KANE, doctorant aménagement-développement,
DEA sciences PO, membre du groupe de recherche « les EDIFICATIONS » (UGB)

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Le port de masque obligatoire sur le territoire national

Tue, 04/28/2020 - 00:04

La mesure du port obligatoire de masque au sein du cordon sanitaire est étendue sur l'ensemble du territoire national. Toute personne vivant au Bénin doit porter le masque en tous lieux pour se protéger contre le coronavirus.

Selon le communiqué du directeur général de la police républicaine, cette mesure prise le cadre de la lutte contre la propagation de Covid-19 prend effet pour compter de mardi 28 avril 2020 à 06 heures.
Tout contrevenant quel que soit son moyen de locomotion sera réprimé tout simplement par les agents des forces de défense et de sécurité.
Le Bénin est passé à 64 cas confirmés ce dimanche 26 avril 2020 avec 30 sous traitement, 33 guéris, et 01 décès.

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BR se réconcilie avec la communauté peulh

Mon, 04/27/2020 - 22:06

Me Rufino d'Almeida, membre fondateur du Bloc Républicain (BR) et tête de liste à Bohicon II pour les élections communales a rencontré ce samedi 25 avril 2020 les autorités morales et associatives peuhls et assimilés de la ville carrefour, suite aux propos ethnocentristes tenus par l'un de ses candidats. Au terme de la séance, le Bloc Républicain a reçu le pardon de la communauté peulh de Bohicon.

Après les propos ethnocentriques tenus contre les Foulanis par l'un des candidats du Bloc Républicain, Me Rufino d'Almeida a mené plusieurs démarches pour le retour à la paix.
Au cours de la rencontre qui a eu lieu avec les autorités morales et associatives des peuhls et assimilés de Bohicon et les candidats du BR dans l'arrondissement 2 de la commune, le leader Me Rufino d'Almeida a présenté des excuses au nom du parti à la communauté peulh indexée.
Des excuses qui ont été acceptées par le chef de la délégation. Les représentants ont réaffirmé le soutien de la communauté peulh et assimilés de Bohicon au Bloc Républicain pour une victoire écrasante au soir du scrutin du 17 mai prochain.

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Voici pourquoi le Bénin s'est retiré de la CADHP

Mon, 04/27/2020 - 21:33
Le Ministre de la Justice et de la Législation s'est prononcé ce lundi 27 avril 2020 sur le retrait de l'Etat du Bénin du protocole de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples. Pour le Garde des Sceaux, c'est une affaire commerciale opposant la Société Générale à une entreprise libanaise qui a obligé l'Etat béninois à se retirer de la juridiction africaine.

Lire l'intégralité de sa déclaration
La reprise par les réseaux sociaux de l'annonce du retrait par notre pays de sa déclaration facultative d'acceptation de compétence de la Juridiction de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples en matière de requêtes individuelles et des Organisations non gouvernementales a donné lieu, depuis quelques jours, à une vive polémique alimentée par des déclarations politiciennes aussi tendancieuses que partisanes malheureusement relayées par la presse nationale et internationale.

Pour ma part et en ma qualité de Garde des sceaux, Ministre de la Justice et de Législation, il est de mon devoir d'éclairer l'opinion sur les fondements de cette décision afin que cesse ce qui n'est ni plus ni moins qu'une cabale destinée à fausser le jugement de nos concitoyens et saper leur confiance dans les choix responsables opérés par le Gouvernement de notre pays.

Pour ce faire, je tiens à souligner que le Gouvernement de la République du Bénin considère que l'adhésion à un instrument international ne peut se réduire à la volonté de faire bonne figure en se parant de vertus.

Ainsi, les décisions d'engager notre pays par le truchement des accords ou traités internationaux ou celles de le délier de ces conventions ne peuvent être fondées que sur des principes et valeurs en tout point compatibles avec l'Etat de droit et les autres engagements souscrits par ailleurs dans l'intérêt bien compris de notre peuple et de ses aspirations légitimes.

Toute autre approche des relations internationales relèverait de vues de l'esprit nourries par une méconnaissance patente de la complexité du sujet.

Comme vous le savez, depuis plusieurs années déjà, certaines décisions rendues par la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples ont suscité de très vives préoccupations en raison de graves incongruités au point de conduire la Tanzanie, pays hôte, et le Rwanda, à se désengager en matière de recours individuels et des ONG.

C'est justement la réitération et la récurrence de ces dérapages qu'il n'est pas possible de sanctionner et que la Cour elle-même ne donne pas l'air de vouloir corriger en dépit des remous qu'ils provoquent en son propre sein qui ont amené notre pays à initier dans le courant du mois de mars dernier son désengagement de la compétence individuelle, objet d'une double notification dès le 16 mars 2020 au Président en exercice de l'Union Africaine et au Président de la Commission de l'Union en tant que dépositaire des instruments juridiques.

Pour en revenir aux décisions curieuses, en ce qui concerne notre pays, le rubicond a été franchi à l'occasion d'un contentieux opposant depuis quelques mois, au Bénin, la Société Générale Bénin (SGB) SA, à une société dénommée Société d'Hôtellerie, de Restauration et de Loisirs (SHRL) dont les promoteurs sont des ressortissants d'origine libanaise au sujet du remboursement d'un important crédit avoisinant quinze milliards (15.000.000.000) de nos francs.

Lasse des promesses vaines et après plusieurs reports d'échéances infructueux, la Banque créancière n'a eu d'autre choix que d'engager le recouvrement forcé de sa créance en procédant à la saisie de l'immeuble donné en hypothèque par la société débitrice conformément aux dispositions de l'OHADA seules applicables en la matière.

La procédure a été initiée devant le Tribunal de commerce de Cotonou et a abouti à l'adjudication de l'immeuble saisi au profit de la SGB SA en l'absence d'enchérisseurs, suivant un jugement contradictoire en date du 30 janvier 2020.

Aussitôt, la SHRL SA a relevé appel de cette décision et même formé pourvoi en cassation plus tard contre la décision d'adjudication devant la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA basée à Abidjan.

Mais bien qu'ayant exercé ces recours dont le dernier n'a toujours pas encore été vidé et comme cela est devenu presque de mode, cette société a parallèlement saisi la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples le 14 février 2020 d'un recours en présentant dans la même procédure une demande de mesures provisoires tendant au sursis à l'exécution du jugement d'adjudication.

La Cour africaine, omettant d'en aviser la Société Générale Bénin, a notifié le recours le 18 février 2020 à l'Etat béninois qui n'était pas partie à la procédure, en lui impartissant un délai de huit (08) jours pour répondre à la demande de sursis à exécution.

Le 28 février 2020, soit exactement quatorze (14) jours après sa saisine, elle rendait une ordonnance de mesures provisoires suspendant l'exécution de la décision d'adjudication de l'immeuble.

Cette décision a bien évidemment provoqué un désarroi dans les milieux d'affaires et celui des banques prêteuses en particulier dont le représentant n'a pas manqué d'exprimer au Gouvernement son vif émoi face à cette intrusion aussi incongrue, inopportune, qu'impertinente dans le domaine des relations commerciales entre particuliers.

C'est dire qu'en cette affaire, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples était radicalement incompétente et n'avait même pas pouvoir d'ordonner des mesures provisoires.

On ne rappellera jamais assez qu'en cette matière, la juridiction de dernier recours est et demeure la Cour commune de justice et d'arbitrage basée à Abidjan. Ce que le Président de la Cour Africaine des droits de l'homme et des peuples ne pouvait ignorer en sa qualité de ressortissant d'un Etat-membre de l'OHADA.

En faisant du droit comparé, la Cour européenne des droits de l'homme par exemple rejette systématiquement les demandes de mesures provisoires tendant à empêcher la démolition imminente d'un bien, une faillite imminente ou même la dissolution d'un parti politique.

La Cour africaine, non contente de s'aventurer sur un domaine qui n'est pas le sien, a fondé en l'espèce sa décision de sursis sur une méprise grossière du régime du titre foncier en République du Bénin.

Dans ce dossier, le mal juger est si manifeste qu'il prêterait à sourire s'il n'en résultait pas une grave remise en cause des fondements même du droit OHADA dont les dispositions se trouvent dorénavant conjointement justiciables et de la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA et de la Cour Africaine des droits de l'Homme et des peuples au mépris des mandats distincts donnés à chacune de ces juridictions par les Etats-membres.

De toute évidence, les égarements de la Cour africaine sont devenus source d'une véritable insécurité juridique et judiciaire à laquelle il est de la responsabilité des gouvernants de porter remède.

Ce sont ces considérations qui ont donc amené le Gouvernement de la République du Bénin à prendre la décision de désengagement pour ce qui concerne la compétence de la Cour relativement aux requêtes individuelles et des ONG.

Il est bien entendu que le Bénin demeure partie au protocole portant création de la CADHP et qu'à ce titre, il reste justiciable de cette juridiction dans les conditions fixées par les dispositions de l'article 5 dudit protocole

C'est pourquoi d'ailleurs, le Chef de l'Etat a prévu d'exposer à ses pairs lors de la prochaine conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, un projet de réforme des Institutions juridictionnelles de l'Union Africaine à travers la mise en place rapide d'une Cour africaine de Justice et des droits de l'Homme tel que voulue par la 3ème Session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine (UA) tenue en juillet 2004.

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Un camion renversé avec des sacs de riz

Mon, 04/27/2020 - 20:13

Un accident de circulation s'est produit ce lundi 27 avril 2020 à Parakou. Un camion transportant des sacs de riz s'est renversé au niveau du carrefour Hubert Maga.
Il n'y a pas eu de perte en vie humaine mais des dégâts matériels ont été enregistrés.

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« Il faut qu'on apprenne à vivre avec cette maladie (...) »

Mon, 04/27/2020 - 17:57

La vie reprendra son cours normal au Bénin dans les prochains jours. L'État continuera à assurer la sécurité des citoyens à travers la mise en place d'un dispositif qui permettra d'identifier les foyers à risque afin de les protéger.

Selon le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni, lors d'une émission spéciale ce dimanche 26 avril 2020 sur la télévision nationale, il faut qu'à partir du 11 mai « qu'on apprenne à vivre avec cette maladie en prenant toutes les mesures d'anticipation ». Et ce, tout en respectant les mesures barrières et les consignes.
« Nous avons appris à vivre avec le paludisme avec des mesures d'hygiène, avec des mesures de distribution de moustiquaires, avec des mesures de prises en charge, des tests aussi au niveau des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans », a-t-il déclaré. A croire M. Wadagni, le paludisme en 2019 a tué plus de 3000 personnes. Plus de 200 000 cas graves et 2 000 000 de cas sec de paludisme ont été détectés.
« Quelque part, nous sommes dans la logique de dire quand on est pauvre comme nous, il faut tout faire pour vite retourner au travail », a souligné le ministre des Finances.
Il rassure que le retour au travail sera dans un contexte où l'État va assurer la sécurité pour chacun et pour tous.
« C'est pour ça, que ça nous coûte beaucoup d'argent, plus de 27 000 000 000 investis jusque-là et nous continuons à le faire parce que les instructions sont claires (...) », a affirmé l'argentier national.
D'après lui, un dispositif de géolocalisation va être bientôt lancé afin de permettre « au gouvernement et au ministre de la Santé en temps réel d'identifier les foyers de concentration et les foyers de risque du coronavirus››. ‹‹ Ce qui permettra au gouvernement « de concentrer ses efforts sur les lieux et de mieux protéger nos populations », a-t-il conclu.

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Homéky explique les réformes dans le secteur du sport

Mon, 04/27/2020 - 00:58

Le ministre des sports était sur l'émission ‘'Le temps des moissons'' de la Télévision nationale ce samedi 25 avril 2020. Durant l'entretien avec les journalistes, Oswald Homéky a fait le point des réformes engagées par le président Patrice Talon dans le secteur du sport.

Ces réformes selon le ministre des sports, ont permis d'avoir d'importants résultats et de révéler le Bénin aussi bien au niveau des différentes équipes que dans les disciplines individuelles.
L'un des actes forts posés par le gouvernement du président Patrice Talon pour redorer le blason du sport béninois est la subvention accordée aux différentes fédérations. Ces subventions selon le ministre des sports, ont connu une augmentation jusqu'à atteindre la somme de 653 millions de francs CFA en 2019 sur l'ensemble des fédérations. Elles connaîtront cette année 2020, une augmentation, a annoncé Oswald Homéky.
Le gouvernement en mettant en place ces ressources, souligne-t-il, a décidé qu'elles ne seront renouvelées qu'aux fédérations qui auront justifié de leur utilisation l'année précédente. Aujourd'hui, fait-il savoir, les subventions sont reçues directement, les montants sont dits publiquement, les chèques sont remis devant tout le monde, et les ressources virées à chaque fédération, qui conformément au principe de reddition de compte, se doit de justifier de l'utilisation qui a été faites des ressources de l'année précédente avant d'être éligible à celles de l'année suivante.
Selon Oswald Homéky, ces subventions ont beaucoup amélioré les performances. « Dans plusieurs disciplines, les athlètes font des victoires qui autrefois, n'étaient pas habituelles. Que ce soit au niveau des équipes que des disciplines individuelles, plusieurs succès sont enregistrés », a-t-il expliqué.

L'implication du secteur privé dans le financement du sport

Parallèlement à ses nombreuses actions dans le développement du sport, le gouvernement du président Patrice Talon dans son ambition de mieux révéler le Bénin, a pris l'initiative d'impliquer le secteur privé au financement des activités sportives.
Malgré les subventions accordées par l'Etat, le constat selon le ministre Homéky est que les associations sportives ont encore des besoins. D'où l'implication du secteur privé. Dans cette perspective, le gouvernement a mis en place une mesure incitative qui consistait à défiscaliser les salaires, et des investissements sportifs.
Dans la loi des finances, il est décidé que les entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur ou égal à 1 milliard de francs CFA, contribueraient à 1/1000 hors toutes taxes, a-t-il expliqué. Le ministre a souligné que la possibilité leur est offerte de choisir la discipline dans laquelle ils souhaitent intervenir, et de devenir propriétaire ou copropriétaire d'associations sportives.
Cette année 2020, le gouvernement a élargi le bénéfice de cette contribution aux fédérations sportives. A en croire Homéky, il n'y a plus de sportif sans contrat, il n'y a plus de sportif sans accompagnement à partir de la saison 2020.

Développement des infrastructures sportives

Le sport au Bénin ne saurait se développer si les infrastructures n'existent pas. D'où un vaste programme de développement des infrastructures sportives au Bénin.
Outre la réhabilitation du stade de l'Amitié et des stades de grandes tailles tels que Charles de Gaulle et René Pleven, la stratégie du gouvernement selon le ministre des sports, est de doter les communes de stades afin de permettre aux populations d'être proches d'infrastructures aux normes internationales.
Dans cette perspective, il y a eu dans un premier temps, un programme de construction de stades omnisport dans 22 communes avec une capacité de 3000 places dont 1000 places couvertes, a rappelé le ministre. Les travaux sont en cours, et le taux moyen d'exécution sur l'ensemble est de 50%. D'autres avoisinent 70%.
A terme, ces 22 stades qui sont dans la première phase, chaque commune aura un stade omnisport.
La 2ème phase qui concerne également un nombre important de communes sera lancée, a expliqué Homéky. L'objectif à terme selon lui, est de faire en sorte que chaque commune du Bénin puisse être dotée d'infrastructure sportive.
Les ressources pour la seconde phase ont été mobilisées, le gouvernement attend d'être à un très bon niveau d'avancement par rapport aux travaux des 22 premiers stades avant de se lancer dans la nouvelle procédure d'appels d'offres pour la sélection des entreprises devant conduire les travaux dans les commues restantes, a-t-il expliqué.

F. A. A.

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