En prélude à la campagne électorale pour les élections communales et municipales de 2020 qui sera fortement médiatique, le gouvernement a décidé en Conseil des ministres ce mercredi 22 avril, de réquisitionner des plages horaires de radios et télévisions.
Cette décision a été prise en raison du contexte de la pandémie du Coronavirus dans lequel cette campagne va se dérouler.
Suivant le calendrier électoral de la Commission électorale nationale autonome (CENA), la campagne pour les élections communales et municipales du 17 mai 2020 démarre le 02 mai prochain, et prendra fin le 15 mai à minuit.
Selon les chiffres officiels du gouvernement, le Bénin compte 54 cas confirmés dont 27 guéris, 26 sous traitement et 01 décès.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 22 avril 2020, le gouvernement a pris plusieurs grandes décisions.
Cliquez pour lire l'intégralité de la décision
Au titre des mesures normatives, il y a la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant création de la Chambre des Métiers de l'Artisanat du Bénin (CMA-Bénin) ; les modalités d'identification des utilisateurs de services de communications électroniques en République du Bénin et la réquisition de plages horaires sur les radios et télévisions dans le cadre de l'organisation de la campagne, en vue des élections municipales et communales du 17 mai 2020, par voie médiatique.
Les communications portent sur l'approbation de la troisième Stratégie nationale de développement de la statistique et les modalités de mobilité des acteurs impliqués dans l'organisation et le déroulement des élections municipales et communales du 17 mai 2020.
Le gouvernement a également procédé à trois nominations au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche et au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi.
A. A. A.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 22 avril 2020 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs nominations ont été prononcées au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche et au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi.
Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche :
Directeur du Conseil agricole, des Innovations et de la Formation entrepreneuriale : M. Macaire Jules FABOSSOU
Directeur de la Législation rurale, de l'Appui aux Organisations professionnelles et à l'Entrepreneuriat agricole : M. Abdel Rachid NOUHOUM
Au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi :
Inspecteur général du ministère : M. Mamadou Adam DJAOUGA
Au cours d'une séance de travail tenue ce mercredi 22 avril 2020, les conseillers de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) ont défini de nouvelles mesures pour la gestion de la campagne médiatique dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain.
Selon les nouvelles dispositions, l'institution chargée de régulation des médias au Bénin interdit aux organes de presse la diffusion de chansons, jeux, spots, communiqués, proverbes, récits satiriques, caricatures et toute autre production qui sont de nature à inciter à la haine, à mettre en péril la cohésion nationale, à dénigrer ou à s'attaquer à un parti politique ou un candidat. A cela s'ajoute la diffusion de sondages en rapport avec les élections communales, et la revue de presse quelque soit la langue, ne sera diffusée.
L'autre décision importante de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication est l'interdiction formelle de couverture d'activités politiques à des fins propagandistes des partis politiques.
Conscient de la difficulté que pourrait provoquer ces mesures aux organes de presse, le président de la Haac, Rémi Prosper Moretti, invite les médias à faire ce sacrifice. Une subvention avec l'aide de l'Etat leur sera accordée pour compenser le manque à gagner, a-t-il annoncé.
F. A. A.
Audience plénière ce jeudi 23 avril 2020 à la Cour Constitutionnelle sous la présidence du Professeur Joseph Djogbénou.
Selon le service de presse de la Cour Constitutionnelle, 06 dossiers seront examinés lors de cette audience plénière. Il s'agit de :
1-Le Directeur Général de l'Agence nationale du domaine et du foncier, M. Victorien Kougblénou forme un recours en inconstitutionnalité de ventes immobilières opérées par Madame Chantal de Souza épouse Idohou.
2- Michel Ahohou forme un recours en annulation de décisions rendues par la Cour de justice de la CEDEAO contre le Bénin,
3- M. Prosper Allagbé forme une recours en inconstitutionnalité de l'examen du certificat d'aptitude à la profession d'avocat de mars-avril 2019.
4- Les sieurs Adam Moussa, Abou Zato et Ignace Malonwe forment des recours en inconstitutionnalité d'une détention provisoire et de demande de mise en liberté d'office
5- M. Marc Gletton Quenum forme un recours en inconstitutionnalité de menaces proférées
6- Mme Lydie Kouchico forme un recours pour violation de la constitution.
A. A. A.
Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a présidé ce mardi 21 avril 2020, l'audience solennelle d'installation du président de la Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cyriaque Dossa, également président de la CRIET, et nommé par décret n°2020-206 du 11 mars 2020, a été officiellement installé dans ses fonctions.
Prenant les réquisitions, le procureur général près la Cour suprême, Onésime Madodé a félicité le président de la Chambre des appels pour la confiance renouvelée placée en lui. Cette nomination selon lui, n'est pas le fruit du hasard, elle est plutôt celui du mérite. Cyriaque Dossa, fait-il savoir, est titulaire d'un doctorat en droit privé en sciences criminelles. C'est un « expert dans la quasi-totalité des matières relevant de la compétence de la CRIET », a ajouté le procureur général près la Cour suprême avant de saluer son engagement au service d'une justice de qualité.
Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko a félicité le chef de l'Etat Patrice Talon pour son sens d'écoute. Le président de la République à l'en croire, a été sensible aux critiques et autres observations portées par certaines personnes et même des acteurs de la famille judiciaire contre la loi sur la CRIET dans son ancienne formule avec impossibilité d'appel de ses jugements pour les parties. Fier de ce que l'idéal du double degré de juridiction soit consacré avec l'avènement de la loi n°2020-07 du 17 février 2020 sur la CRIET qui crée désormais une chambre de jugement et une chambre des appels, il a souligné que c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour la CRIET, bien qu'il s'agisse de la même personne dans la même juridiction, le personnage, le cadre et le contexte juridique ont totalement changé. Ce qui, selon lui, appelle forcément à de nouveaux défis.
Pour cela, le président de la Cour suprême a exhorté le président de la Chambre des appels de la CRIET à avoir de la science, de la sagesse et du courage. En tant que président de la chambre des appels et président de la CRIET, Cyriaque Dossa doit relever plusieurs défis, dont celui de corriger les erreurs judiciaires des juges de la chambre de jugement, a-t-il précisé. L'impartialité et la crédibilité qui caractérisent l'office du juge n'ont pas été occultées dans le discours de Ousmane Batoko. Il a invité le président de la chambre des appels à ne jamais perdre cela de vue afin de rendre des décisions exemptes de tout préjugé où ne doit être suspecté ni le juge ni le politique.
La crédibilité et la prévisibilité dans l'office du juge en général et du juge d'appel en particulier doivent être de mise, a rappelé le président de la Cour suprême.
Juste après la cérémonie d'installation, le président de la Chambre des appels de la CRIET a présidé l'audience d'installation des conseillers assesseurs de la chambre des appels, du président de la chambre de jugement de la CRIET, du président de la commission d'instruction et ses conseillers assesseurs puis des 2e et 3e substituts du procureur spécial près la juridiction spéciale.
F. A. A.
Candidat titulaire sur la liste du parti Bloc Républicain (BR) dans la commune de Bohicon, Me Rufino d'Almeida était l'invité ce mardi 14 avril 2020 de la rubrique « Sous l'Arbre à Palabre », du journal ‘'L'Evénement Précis''. Evoquant sa candidature aux communales du 17 mai, le leader de la liste du cheval blanc cabré confie que l'objectif du parti BR est de rafler le maximum de sièges.
Premier suppléant sur la liste du Bloc Républicain dans la 23ème circonscription électorale du Bénin (Abomey, Djidja, Agbangnizoun et Bohicon) lors des élections législatives du 28 avril 2019, Me Rufino d'Almeida est positionné en tête de liste à Bohicon pour les communales du 17 mai prochain.
Selon le Directeur de Cabinet du ministre d'Etat chargé du plan et du développement, l'objectif du Bloc Républicain est « non seulement de remporter la mairie de Bohicon, mais aussi les trois autres mairies de la circonscription électorale, et plus généralement toutes les mairies du Bénin ».
« Nous n'allons pas au combat battus d'avance. L'instruction donnée par notre Secrétaire général national (Abdoulaye Bio Tchané, ndlr) à tous les candidats, c'est de remporter le maximum de sièges, afin de sortir de ces élections communales avec un Bloc Républicain premier parti du Bénin », a déclaré le Directeur de cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement. A Me Rufino d'Almeida, le Bloc Républicain prend toutes les dispositions afin d'avoir le maximum de sièges sur les 29 attribués à la commune de Bohicon, sans sous-estimer quel que parti que ce soit.
Grâce au leadership de Me Rufino d'Almeida, la famille politique du Bloc Républicain s'agrandit dans la commune de Bohicon. Plusieurs membres du parti FCBE ont adhéré au Bloc Républicain. « (...) avec opiniâtreté, avec méthode, avec détermination, nous avons commencé tout doucement à convertir beaucoup qui étaient anciennement RB et aujourd'hui UP, FCBE. Et si vous observez bien cette région, vous verrez que tous les jours, il y a un leader influent de l'UP ou des FCBE ou d'autres partis éliminés de la course, qui nous rejoint », a affirmé Me Rufino d'Almeida.
« La 4ème commune de notre pays doit être en couleur blanche et verte, la couleur du Bloc Républicain », ajoute-t-il. « Je pense que Bohicon est l'une des communes dont le budget oscille entre 2,5 milliards et 3 milliards FCFA. On peut faire beaucoup de choses avec. On peut développer la coopération avec les communes étrangères, notamment les pays européens ou américains. Je ne vois pas ça. C'est une ville dont la propreté laisse à désirer. (...). », confie-t-il.
Maintien des communales au 17 mai
Concernant les prochaines élections, Me Rufino d'Almeida estime qu'il s'agit d'un jeu transparent et le gouvernement a maintenu la date du 17 mai en dépit de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus dans le souci de respecter le calendrier électoral.
« Le gouvernement a évalué la pandémie et pense que nous pouvons aller aux élections en prenant certaines mesures afin de respecter le calendrier électoral et aussi pour ne pas alourdir les finances de l'État. Parce que plus on reporte, plus on alourdit les finances de l'État », a-t-il expliqué.
Si d'aventure, poursuit Me Rufino d'Almeida, « la situation, je ne le souhaite pas bien évidemment, venait à prendre d'autres tournures, le gouvernement prendra ses responsabilités, comme il l'a toujours fait ». Il souligne que toutes les mesures prises par le gouvernement sont des mesures dynamiques qui s'adaptent au périmètre de sécurité sanitaire tel que constaté dans le pays.
A. A. A.
L'Organisation internationale koweitienne Direct-Aid Bénin accompagne le gouvernement dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Ce mardi 21 avril 2020, le ministère de la santé a reçu un lot de matériels de protection d'une délégation de l'organisation conduite par son représentant résident, Radouane Boukhanfra.
Le lot de matériels offert par Direct-Aid Bénin est composé de masques médicaux, de gels désinfectants, de solutions hydro-alcooliques, d'affiches de sensibilisation et de dispositifs de lave-mains.
« Je mesure les sacrifices que consentent tous les acteurs de la riposte à commencer par le Chef de l'Etat, les membres du gouvernement et en particulier le ministre de la santé et son équipe », a déclaré le représentant résident de l'Organisation Radouane Boukhanfra.
Présente au Bénin depuis plusieurs années, l'Organisation internationale koweitienne est connue pour ses actions dans les domaines de la santé, le social, l'éducation, l'hydraulique, les microprojets, les secours humanitaires et autres.
Le Représentant Résident de Direct-Aid Bénin a saisi l'occasion pour exposer la stratégie de l'organisation permettant d'accompagner les directions départementales de la santé sur l'étendue du territoire national. « Je reste convaincu que bientôt par la Grâce de Dieu cette pandémie sera derrière nous et nous allons nous revoir pour poursuivre l'œuvre de développement de ce pays que nous aimons tous », a-t-il affirmé.
Le Secrétaire général du ministère de la santé Dr Ali Imorou Bah Chabi a remercié l'organisation internationale pour son geste de solidarité qui vise à renforcer la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Covid-19. Selon lui, le lot de matériels reçu permettra d'assurer la protection du personnel soignant dans cette lutte contre le Covid-19.
F.A.A.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, Secrétaire exécutif national du parti Bloc Républicain (BR) a réagi à travers un communiqué dans la nuit de mardi 21 mars 2020 suite aux propos régionalistes et ethnocentriques tenus par Armand Gansè, candidat de la liste BR, lors d'un rassemblement politique à Bohicon, et qui ont fait le tour des réseaux sociaux.
Selon le communiqué du Secrétaire exécutif national, le Bloc Républicain tout en regrettant « ces propos attentatoires à l'unité et la cohésion nationales », a condamné avec fermeté les déclarations du DG de la SOGEMA qui n'honorent guère la démocratie béninoise. Pour lui, le parti BR qui prône « les valeurs d'unité, de tolérance, d'acceptation entre les différentes ethnies du pays, ne saurait tolérer aucun propos empreint de sectarisme, d'ethnocentrisme, de régionalisme, quel qu'en soit l'auteur ».
Par conséquent, « le parti se désolidarise entièrement de ces propos de Monsieur Armand Gansè », a-t-il souligné.
Pour le Secrétaire exécutif national, « aucune élection, quel que soit son enjeu, ne saurait justifier des propos régionalistes ou ethnocentriques ». « Le Bénin est un et indivisible et chaque citoyen, chaque politique, doit travailler au quotidien à ce qu'il en soit ainsi pour toujours », a-t-il ajouté.
Abdoulaye Bio Tchané, après avoir exprimé la solidarité républicaine du parti aux communautés stigmatisées par ces propos, a réaffirmé l'engagement du Bloc Républicain à « combattre ce genre d'excès quels que soient le cadre et l'auteur ».
Invitant les militants et responsables à divers niveaux du BR à la retenue, le leader du Bloc Républicain rappelle que « la compétition électorale doit se tenir dans un esprit pacifique empreint de courtoisie, de bon sens pour préserver l'unité nationale ».
F. A. A.
Une Mission du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par M. Luc Eyraud, a séjourné au Bénin du 9 au 17 avril 2020 pour la sixième revue du programme économique et financier triennal soutenu par le FMI dans le cadre de l'accord de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) avec le Bénin. Au terme de la mission, M. Luc Eyraud a notifié que les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par le FMI restent très satisfaisants.
Selon la déclaration faite par le chargé de mission M. Luc Eyraud les autorités béninoises et l'équipe du FMI ont conclu un accord au niveau des services du FMI, sur la dernière revue du programme soutenu par la facilité élargie de crédit.
« Les services du FMI recommanderont une augmentation du soutien du FMI au Bénin équivalant à 61,4 pour cent de sa quote-part (environ 103.5 millions de dollars) pour aider à financer les mesures sanitaires et économiques, répondre aux besoins de la balance des paiements découlant de la pandémie du Covid-19, et catalyser le soutien financier de la communauté internationale », a déclaré Luc Eyraud.
Sous réserve de l'approbation du Conseil d'Administration du FMI, cela porterait le total des décaissements liés à l'achèvement de cette revue à 125 millions de dollars. L'examen par le Conseil d'Administration du FMI est prévu pour la mi-mai 2020.
« Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par le FMI restent très satisfaisants. Tous les critères quantitatifs de performance à fin décembre 2019 et les repères structurels ont été respectés », a indiqué le chargé de mission du FMI.
Après une forte croissance estimée à près de 7% en 2019, poursuit Luc Eyraud, la pandémie ainsi que la fermeture prolongée de la frontière avec le Nigéria devraient affaiblir considérablement les perspectives économiques à court terme du Bénin.
L'expert du FMI souligne que la « croissance économique devrait décélérer à 3,2% en 2020 en raison des restrictions imposées par le Covid-19 sur l'activité domestique, la baisse substantielle de la demande extérieure et les perturbations du commerce mondial et des chaînes d'approvisionnement ».
Face à cela les autorités béninoises préparent un plan d'intervention d'urgence pour contenir la pandémie et en limiter les répercussions.
Selon le chargé de mission, « le plan de riposte, estimé à 1,7% du PIB comprend une hausse des dépenses de santé, une aide aux couches de la population les plus vulnérables et un soutien ciblé et temporaire aux entreprises affectées ».
« L'accès augmenté au financement du FMI permettra « de répondre aux besoins sanitaires et socio-économiques urgents, de catalyser le financement des autres bailleurs et de soutenir l'activité économique », renseigne le communiqué de presse du FMI.
Les autorités s'engagent aussi à maintenir une saine gouvernance et une pleine transparence dans la mise en œuvre de ces programmes.
Déficit budgétaire pour 2020
A en croire M. Eyraud, « Le déficit budgétaire pour 2020 devrait se creuser à 3,5% du PIB, en raison de la baisse des recettes, de l'augmentation des dépenses de santé et des mesures de soutien à l'économie ». A cet effet, « les autorités sont en train de mobiliser des financements supplémentaires auprès du FMI et d'autres partenaires internationaux pour financer cette hausse du déficit budgétaire ».
« Alors que la dette publique devrait atteindre 43,3% du PIB en 2020, les autorités restent pleinement dédiées à l'objectif de soutenabilité budgétaire, ancré dans une baisse constante du ratio de la dette publique sur le PIB à moyen terme, à mesure que la crise s'atténue », affirme Luc Eyraud.
Au terme de la mission, l'expert a remercié les autorités béninoises pour les discussions ouvertes et constructives dans ce contexte difficile.
Le programme du Bénin soutenu par la FEC a été approuvé par le Conseil d'Administration du FMI en avril 2017. La FEC est un accord de prêt qui prévoit un engagement soutenu du programme à moyen et long termes en cas de problèmes prolongés de la balance des paiements.
A.A.A.
Le ministre du travail et de la fonction publique a présenté le point des réformes et actions engagées dans l'administration publique 04 ans après l'avènement au pouvoir, du chef de l'Etat Patrice Talon. Sur le plateau spécial dédié aux membres du gouvernement sur la Télévision nationale pour cet exercice dans la soirée de ce mardi 21avril 2020, Adidjatou Mathys
a exposé les différentes réformes et les résultats obtenus au terme des 04 premières années du Nouveau Départ et la Rupture dans le département ministériel dont elle a la charge.
A l'entame de l'émission, le ministre du travail et de la fonction publique a rappelé que le chef de l'Etat Patrice Talon après son accession au pouvoir, et sur la base de son projet de société a mis en place un ambitieux Programme d'actions du gouvernement (PAG) sur la période 2016-2021, qui sera à la hauteur des défis à relever pour mettre le Bénin sur l'orbite du développement. Dès cet instant, tous les membres du gouvernement se sont activés pour la mise en œuvre de ce programme, a-t-elle précisé.
Selon Adidjatou Mathys, dans l'architecture gouvernementale mise en place, le département dont elle a la charge occupe « une place plus ou moins importante » en ce sens qu'il s'agit « d'instaurer une administration qui sera véritablement au service du développement de toute la nation, par la mise en œuvre de l'action N°1 intitulé ‘'Dynamiser et moderniser l'administration'', de l'axe 2 ‘'Améliorer la gouvernance'' du pilier 1 du PAG intitulé ‘'Consolider la démocratie, l'Etat de droit, et la bonne gouvernance ».
Ne pouvant rester en marge de la dynamique impulsée par le PAG, elle dit s'être mise très tôt au travail avec ses collaborateurs pour réfléchir à la conception et à la mise en place d'un certain nombre de réformes, dont la dématérialisation de l'administration.
La première action fut la mise en place d'une équipe numérique, a-t-elle rappelé. Adidjatou Mathys souligne qu'en faisant le point des effectifs dans son ministère, elle a remarqué qu'il y avait un certain nombre d'informaticiens qui n'étaient pas utilisés. D'où une séance d'échanges pour réfléchir au renforcement des capacités en vue d'engager les différentes réformes.
Le tout premier secteur impacté par ces réformes, est l'organisation des concours.
La réforme au niveau des concours
Selon le ministre du travail et de la fonction publique, avant l'arrivée au pouvoir du régime du président Patrice Talon, les concours organisés ne donnaient pas satisfaction à la population. Pour remédier à cela, elle a rappelé avoir conçu un module, et mise en place une plateforme de pilotage et de gestion des concours qui a pour finalité, la gestion des dossiers de candidatures, le classement des candidats par centre et par salles de composition. L'une des innovations importantes apportées à ce niveau est que, avec un SMS, le centre et la salle de composition sont indiqués aux candidats. A cela s'ajoute le module de gestion du secrétariat. « Il y a l'identifiant pour pouvoir faire l'anonymat, au niveau du secrétariat, il y a les corrections à suivre par les jurys, il y a la saisie des notes et il est très difficile de changer de notes parce que lorsqu'une note est changée, le système le signale automatiquement.
Au niveau de la délibération, les membres du jury font un classement manuel à comparer à ce que la machine va faire ressortir, […] et c'est les plus méritants, qui sont retenus, sans favoritisme, et sans considération politicienne », a expliqué Adidjatou Mathys. A l'en croire, il s'est agi pour le gouvernement de mettre en place un système transparent et crédible de recrutement à la fonction publique.
Dans le cadre de concours organisés, elle a rappelé que des candidats ayant constaté qu'ils ont travaillé et qu'on les aurait mis de côté, ont assigné l'administration auprès de l'ANLC. Sur près de 15 recours, tous les dossiers ont été vidés au profit de l'administration, a confié le ministre du travail et de la fonction publique.
Suivant la méthode actuelle d'organisation des concours, la proclamation se fait immédiatement sur place, et est publiée, a-t-elle précisé. Contrairement à ce qui se faisait par le passé où les dossiers attendent longtemps, et passent par le ministère voire la présidence et font attendre les candidats pendant des mois, 05 à 06, tout se fait sur place.
Avec le système actuel de gestion des concours au Bénin, le temps maximum entre l'organisation des concours et la proclamation des résultats, est de 02 semaines, a précisé Adidjatou Mathys.
F. A. A.
Une Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement (CCEG) de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se tiendra par visioconférence le lundi 27 avril 2020 à partir de 11H. Elle sera présidée par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA.
Les travaux seront consacrés aux meilleures réponses à apporter à la pandémie du COVID-19 aux plans sanitaire et économique.
Les Chefs d'Etat échangeront notamment sur les réponses collectives à mettre en place pour d'une part, limiter la propagation de la pandémie et, d'autre part, atténuer les effets pervers de ces mesures sur les économies des Etats membres de l'UEMOA. L'objectif poursuivi est la création des synergies d'action pour plus de cohérence et d'efficacité des mesures prises et pour préserver les acquis de l'intégration régionale.
Il s'agira d'analyser et d'évaluer les plans de riposte des Etats de l'Union, afin de dégager une stratégie communautaire, face notamment aux défis liés aux besoins en matière d'équipements et d'intrants médicaux (masques, appareils respiratoires, produits pharmaceutiques, ....), aux impacts socio-économiques immédiats et à court terme ainsi qu'à la fermeture des frontières nationales aériennes et terrestres.
La lutte contre les actes terroristes et de banditisme sera également abordée.
Pour rappel, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement (CCEG) est l'Organe suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l'Union. Selon l'article 17 du TRAITE , elle se réunit au moins une fois par an.
Le Béninois de la diaspora Richard Ouorou Boni contribue à la lutte contre la propagation du coronavirus au Bénin. Il a mis à la disposition des organes de presse un lot de matériels de protection.
Le don du politologue Richard Ouorou Boni est constitué d'un kit de protection composé de flacons de gel hydroalcoolique à usage collectif et individuel, des gants, des masques de protection lavables et réutilisables. Ce don permettra au personnel de la presse de se protéger contre le Covid-19.
Les professionnels des médias saluent ce geste de solidarité du politologue et consultant international, Richard Ouorou Boni.
A.A.A
De nombreux dégâts matériels ont été enregistrés suite à la forte pluie qui s'est abattue sur la ville de Natitingou ce lundi 20 avril 2020, notamment dans le village de Sinaïciré. Plusieurs habitations et des salles de classe de l'école ont été décoiffées.
Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais l'enlèvement des toitures des habitations a fait plusieurs sans abris.
F. A. A.
De la 96ème place en 2019, le Bénin s'est retrouvé au 113ème rang au dernier classement de ‘'Reporters sans frontières'' (RSF). Selon le rapport publié lundi 20 avril 2020, le pays a perdu en l'espace d'une année, 17 places.
Selon l'Organisation de défense de la liberté de presse, le Code du numérique serait à l'origine de cette régression du pays. « Plusieurs journalistes et blogueurs ont été poursuivis depuis l'adoption en en avril 2018, de la loi portant Code du numérique », renseigne le rapport. Certaines dispositions répressives entravent la liberté de la presse en criminalisant les délits de presse en ligne », souligne ‘'Reporters sans frontières''.
Evoquant le cas de Ignace Sossou, condamné à 18 mois de prison, RSF a précisé que « c'est la première fois qu'en Afrique de l'Ouest, un journaliste se retrouve en prison pour avoir relayé sur les réseaux sociaux, des propos qui ont été bien tenus ». A cela s'ajoute la fermeture de certains organes de presse.
F. A. A.
Dans un entretien accordé à Urban FM, l'avocat béninois, Me Cyrille Djikui s'est prononcé sur la décision de la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuple (CADHP) pour la suspension des élections communales et municipales du 17 mai prochain, suite à une requête de l'homme d'affaires et opposant au régime du président Patrice Talon, Sébastien Ajavon.
Pour le Bâtonnier, la juridiction continentale s'autorise trop de choses, et interfère « un peu trop dans les affaires des Etats ». « On a l'impression que les Etats n'ont plus de souveraineté, les Etats ne peuvent plus s'auto-déterminer », a-t-il dénoncé.
Selon Me Cyrille Djikui, on ne saurait apprécier la vie d'un Etat à travers un individu. Pour le Bâtonnier, on ne peut suspendre les élections du 17 mai prochain parce que Sébastien Ajavon ne va à ces élections. Aucun « acte concret » ne l'empêche de participer aux élections, a-t-il souligné.
F. A. A.
« Deuil » dans le monde artistique et culturel béninois. L'artiste Ambroise Akoha a tiré sa révérence. Il est décédé dans la matinée de ce mardi 21 avril 2020 des suites d'une longue maladie.
Hospitalisé depuis des mois, la mort a finalement eu raison du chanteur Ambroise Akoha. Le grand artiste du Zou laisse derrière lui, une veuve, des orphelins et une riche discographie.
Ambroise Akoha est l'auteur de la chanson ‘'Djodjoklidjo'' des années 80.
A.A.A
Les députés ont adopté ce lundi 20 avril 2020 en séance plénière deux lois. Il s'agit de la loi relative à la création, mission, organisation et fonctionnement du Haut-commissariat de la prévention de la corruption, et celle portant modernisation de la Justice en République du Bénin.
L'Assemblée nationale joue sa partition dans la modernisation de la Justice ainsi que la prévention et la lutte contre la Corruption au Bénin. Les députés de la huitième législature ont adopté à l'unanimité la loi N° 2020-09 portant création, mission, organisation et fonctionnement du Haut-commissariat de la prévention de la corruption et la loi N°2020-08 portant modernisation de la Justice en République du Bénin. Ces deux projets de loi ont été transmis respectivement au Parlement par le gouvernement le 1er avril et le 20 mars 2020.
L'initiative des deux projets examinés en urgence a été faite par le député Euric Guidi et neuf autres élus du peuple conformément aux dispositions du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Elle a été validée en plénière le mardi 14 avril. Les deux dossiers ont été vidés lundi dernier par les députés de la huitième législature.
A.A.A
Dans le but de maintenir en bon état les stocks de vivres disponibles avant la reprise des classes le lundi 11 mai prochain, il est prévu à l'intention des directeurs des écoles bénéficiaires du Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNSAI) une mission d'appui-conseils sous la supervision du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et de ses partenaires (ONG).
Selon la correspondance du ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou en date du 17 avril, adressée aux directeurs départementaux, l'opération se déroulera du mercredi 22 avril au vendredi 08 mai 2020 dans les écoles ciblées.
La mission d'appui-conseils aura lieu uniquement dans les matinées du lundi, du mercredi et du vendredi de chaque semaine de 9 heures à 11 heures.
Les directeurs départementaux sont chargés d'instruire les Chefs des Régions Pédagogiques, les Conseillers Pédagogiques de Zones et les directeurs d'écoles concernés à se rendre disponibles en vue d'assurer une parfaite réussite de l'opération. Durant la période indiquée, ils doivent ouvrir et aérer les magasins, vérifier l'état des stocks, faire nettoyer les magasins, faire vanner et sécher les produits en cas de constat d'infestation.
« Les équipes de supervision du PAM et de ses partenaires (ONG) apporteront un appui à cette opération », précise le ministre des enseignements maternel et primaire.
Les séances d'appui-conseils réuniront les directeurs d'écoles, les magasiniers, les présidents des comités de Gestion et un membre désigné des Bureaux des Associations des Parents d'Elèves des Ecoles dotées de Cantines.
A.A.A
Le Mouvement pour l'émancipation des élites engagées (Moele-Bénin) s'est engagé à soutenir les candidats du parti Union Progressiste (UP) dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain. Au terme d'une rencontre ce dimanche 19 avril 2020, une déclaration a été rendue publique, et signée des présidents Jacques Ayadji du Moele-Bénin et Bruno Amoussou de l'UP.
Dans cette déclaration, l'Union Progressiste tout en saluant la décision de haute portée politique du Moele-Bénin, l'a appréciée comme « une contribution importante à la promotion, à la primauté et au triomphe des combats d'idées et de propositions dans la conduite des activités politiques ».
Remerciant Moele-Bénin pour ce saut important dans l'action politique, l'UP a souligné que « cette vision novatrice ouvre de nouvelles perspectives à la satisfaction des aspirations du peuple béninois ».
Dans cette perspective, les deux partis ont décidé de mettre en place un Comité paritaire chargé de la rédaction d'une feuille de route et de préciser les mécanismes d'actions communes des militants dans les circonscriptions électorales que sont les arrondissements.
Tout en réaffirmant leur autonomie existentielle et organisationnelle, le parti Moele-Bénin et l'Union Progressiste ont salué la réforme du système partisan. Ils entendent contribuer à sa mise en œuvre dans un esprit de grande ouverture, et d'engagement politique.
Dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai 2020, Moele-Bénin a été écarté par la Commission électorale nationale autonome (CENA) à l'étape de complétude des dossiers de candidature.
F. A. A.