Le gouvernement de Patrice Talon entame la mise en œuvre d'un projet de taille visant le développement du tourisme au Bénin. Il s'agit du projet de construction d'un grand complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone Plm Aledjo-El Dorado.
« (...) Si ce lieu PLM Alédjo peut être le symbole de notre développement touristique, avec un complexe hôtelier extraordinaire qui va drainer des centaines, des milliers de personnes tous les ans, créer de l'emploi, créer de la richesse, nous rendrons davantage service à notre nation que de garder quelque chose en ruine », avait déclaré le président Patrice Talon en février dernier 2020, dans l'émission ‘'Le Moment politique'' à l'occasion du 30ème anniversaire de la Conférence nationale. Quelques semaines après l'annonce de la réhabilitation de l'hôtel ayant abrité les travaux de la Conférence nationale de 1990, le gouvernement a décidé de la réalisation d'un grand projet.
En Conseil des ministres du mercredi 15 avril 2020, le gouvernement a identifié la société britannique Halcyon Hospitality Advisors pour réaliser la mission de conception, de développement du plan d'affaires et d'assistance à la signature d'un accord de gestion du Grand Complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone du PLM ALEDJO – EL DORADO.
''All Inclusive'' ou le « Tout inclus » en français est une formule de restauration dans le secteur de l'hébergement touristique.
Le Tout inclus signifie que tous les frais sont déjà inclus dans le prix de la chambre à savoir les dépenses pour la nourriture, les boissons et autres activités annexes.
Toutefois, certains services ou activités sont presque toujours payants entre autres les soins au Spa (soins du visage, massage du corps, etc.) ; les sports nautiques motorisés, la plongée sous-marine et la connexion à Internet.
L'Hôtel peut aussi proposer aux touristes des vins et autres boissons alcoolisées importées.
La formule 'All Inclusive'' est définie selon chaque hôtelier ou voyagiste puisqu'il n'y a pas une norme internationale. C'est une formule appréciée parce qu'elle permet de maîtriser son budget.
L'ambition du gouvernement Talon est de faire du Bénin une destination touristique.
Le Bénin est l'une des meilleures destinations pour le tourisme en 2020 selon une étude réalisée par le site web Kiwi.
La poursuite des réformes engagées à travers la réalisation du grand complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone du PLM ALEDJO est source de création de richesse, d'emplois et de développement.
A.A.A
L'Etat du Bénin met tout en œuvre pour améliorer le climat des affaires. Dans ce cadre la Loi 2020-08 du 23 avril 2020 portant modernisation de la justice apporte d'importantes innovations. En l'occurrence, l'institution d'une chambre des petites créances (valeur égale ou inférieure à 5.000.000 FCFA) devant les Tribunaux de Première Instance et les tribunaux de commerce est une des innovations phares de la Loi 2020-08 du 23 avril 2020 portant modernisation de la justice.
La * https:/www.gouv.bj/actualite/640/amelioration-climat-affaires-benin-innovations-contenues-dans-2020-08-23-avril-2020-portant-modernisation-justice/'>Loi 2020-08 du 23 avril 2020 portant modernisation de la justice, était au cœur d'une conférence de presse co-animée par Monsieur Timothée YABIT, Directeur Adjoint de cabinet du ministère de la Justice et de la Législation et Monsieur Ilyas SINA, Conseiller technique au suivi des réformes au ministère de l'économie et des finances ce mercredi 29 avril 2020. De nombreuses innovations sont contenues dans les dispositions de cette nouvelle loi. De l'organisation judiciaire aux règles de procédures, tout est fait pour que les usagers aient un accès facile au service public de la justice.
L'institution d'une chambre des petites créances (valeur égale ou inférieure à 5.000.000 FCFA) devant les Tribunaux de Première Instance et les tribunaux de commerce est une des innovations phares du texte. En ce qui concerne la simplification des règles de procédures, les innovations sont entre autres :
L'introduction du formulaire normalisé en ligne pour la saisine simplifiée des juridictions en matière de petites créances (Article 116)
La procédure est orale et la preuve est libre
Le régime des exceptions et des fins de non-recevoir est aménagé de manière à éviter toute paralysie de la procédure
Le ministère d'avocat n'est pas obligatoire
L'encadrement des frais de transport judiciaire alignés sur le régime des frais de mission à l'intérieur du pays (Article 256)
L'institution d'un barème pour encadrer les frais d'expertise judiciaire (Article 337)
L'encadrement général plus strict des délais de procédure en général et notamment en matière d'exécution forcée.
Etc.
D'autres dispositions importantes sont également contenues dans la loi, notamment la création au sein des juridictions d'un service d'accueil pour orienter les usagers du service public de la justice.
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 17 avril dernier, un financement supplémentaire de 12,33 millions d'euros en faveur de la Commission de la CEDEAO pour couvrir une partie des frais liés à l'étude du projet de développement du corridor autoroutier Abidjan–Lagos.
Ce corridor relie les capitales de cinq États d'Afrique de l'Ouest -Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria- et couvre quelque 1 028 km et huit postes frontières. Le tracé actuel du corridor traverse les grands centres économiques des cinq pays membres participants, à partir de Bingerville, dans la banlieue d'Abidjan, jusqu'à Mile 2 (Eric Moore) à Lagos.
Le projet Abidjan–Lagos, important corridor régional de commerce et de transport, assure la jonction entre des villes dynamiques sur le plan économique en Afrique, à savoir Abidjan, Accra, Cotonou, Lomé et Lagos. Il a pour vocation de renforcer les échanges et l'intégration en Afrique de l'Ouest, notamment en offrant un accès portuaire maritime aux pays enclavés.
Le secteur des transports de l'Afrique de l'Ouest joue un rôle essentiel dans le développement économique de la région et génère environ 5 à 8 % de son produit intérieur brut. Cependant, les déficits d'infrastructures matérielles et immatérielles diminuent considérablement ses retombées dans la croissance économique régionale. L'importance stratégique de ce projet tient au fait que l'axe Abidjan-Lagos pèse pour près de 75 % des activités commerciales sous-régionales.
Cet axe routier rejoint d'autres corridors le long de l'axe Nord-Sud et relie des pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. Il relie non seulement les zones les plus densément peuplées et économiquement actives de la sous-région ouest africaine mais il croise également un réseau ferroviaire et rejoint les principaux ports et aéroports.
Le corridor Abidjan–Lagos est un projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), initiative continentale dont la Banque africaine de développement est l'organe d'exécution. C'est une composante du vaste projet de corridor côtier Dakar–Lagos et constitue un tronçon important du réseau routier transafricain dans la région de la CEDEAO.
C'est lors du 44ème Sommet de la CEDEAO, tenu en mars 2014, qu'un traité sur la mise en place du corridor a été signé. La Commission de la CEDEAO, au nom des cinq pays membres concernés, avait sollicité, à cette occasion, le soutien de la Banque pour le financement des études préparatoires à la réalisation et à la gestion du projet du corridor autoroutier Abidjan–Lagos. La contribution totale de la Banque pour ce projet phare, s'élève à 22,4 millions d'euros.
Un nouveau cas de Coronavirus a été détecté au Port autonome de Cotonou (PAC) a révélé les autorités portuaires.
Le nouveau cas serait un agent de l'infirmerie portuaire. Ce dernier a été mis en quarantaine conformément aux dispositions prévues par le gouvernement. Apparemment bien portant, ce dernier ne présente pas de signe physique d'un malade, donc un porteur sain nous a confié notre source. La source précise que les activités de l'infirmerie portuaires sont suspendues et les portes sont fermées. Un plan de désinfection des lieux est prévu. Mais en attendant une enquête pour connaître les personnes qui sont entrées en contact avec ce dernier est en cours.
Ce nouveau cas serait détecté grâce au dispositif mis en place par les responsables du PAC qui ont décidé de renforcer les contrôles et mesures pour lutter contre le Covid-19.
En attendant que les voix officielles ne confirment ce cas qui porterait à 65 le nombre de cas de coronavirus au Bénin, le pays compte au total 64 cas confirmés dont 33 guéris et 1 décès selon les autorités béninoises.
Le Bénin reçoit un appui direct pour son plan de riposte au Covid-19 à travers un financement de 2 milliards de FCFA de l'Agence française de développement (AFD). Ce soutien de la France, va permettre au ministère de la Santé béninois de renforcer ses capacités de dépistage, de surveillance sanitaire, de prise en charge et de sensibilisation des populations face à la pandémie.
Selon le communiqué de l'Ambassade de France au Bénin en date en date de 29 avril 2020, ce financement mis en œuvre par l'Agence de coopération belge ENABEL, entre dans le cadre de l'initiative « COVID 19 - Santé en commun », lancée le 9 avril dernier.
Avec ce financement, plus de 60,000 tests naso-pharyngé (PCR) pourront être commandés d'ici le début du mois de mai, ainsi que l'équipement nécessaire à leur interprétation.
Des formations seront organisées au profit de personnels de laboratoire, notamment au profit du laboratoire de Parakou (Borgou).
La surveillance sanitaire au niveau de 64 points d'entrées du territoire sera renforcée à travers l'acquisition d'équipements de protection individuelle et de thermoflashs.
En termes de prise en charge, afin de leur permettre d'accueillir et de traiter des patients contaminés par le COVID19, plusieurs centres hospitaliers seront réhabilités ou aménagés. Ces travaux seront financés par la contribution de l'AFD.
A cela s'ajoutent des séances de sensibilisation et de communication à l'échelle communautaire qui seront organisées et la mise en place des dispositifs de téléconsultation médicale au bénéfice des populations.
D'après l'Ambassade de France au Bénin, « l'AFD apporte cette réponse rapide au plan de riposte du Bénin à travers une adaptation de son projet '' EQUITE ‘', qui bénéficie d'une subvention de 11 millions d'euros (7,233 milliards FCFA) dont une part sera dédiée à la lutte contre les effets du Covid 19 au Bénin.
L'AFD a également décidé de renforcer ce soutien par un financement complémentaire de 2 millions d'euros, portant ainsi sa contribution au plan de riposte sanitaire à 3 millions d'euros, soit 2 milliards de FCFA.
Selon Véronique Brumeaux, Ambassadrice de France au Bénin, « à travers cet appui, la France concrétise son engagement à se tenir aux côtés du Bénin pour faire face aux enjeux sanitaires induits par une crise inédite à l'échelle mondiale ».
« Partie-prenante de l'élan de solidarité mondiale sans précédent pour faire face à la crise sanitaire COVID19 en Afrique, l'AFD est pleinement engagée dans une réponse ciblée aux enjeux sanitaires posés par cette pandémie », a souligné le Directeur général de l'AFD. « Compte tenu de la situation d'urgence, l'agence mobilise l'ensemble de ses équipes et de ses moyens, avec pour objectif prioritaire de renforcer les systèmes de santé les plus vulnérables et de soutenir les acteurs engagés dans cette lutte qui nous concerne toutes et tous », a indiqué Rémy Rioux.
La fondation ABAKE a fait don ce mercredi 29 avril, de 1500 masques et gels hydroalcooliques aux radios, télévisions, journaux de la presse écrite et presse en ligne. Plusieurs couches vulnérables de la société béninoise ont reçu également des masques et gels hydroalcooliques, mais en plus, des vivres pour mieux faire face à la pandémie.
Au total 8000 masques de protection, plusieurs dizaines de litres des gels hydroalcooliques fabriqués au Bénin et des vivres ont été distribués ce mercredi par la fondation de Mme Abakè Assongba de Rosa, une habituée des actions sociales à l'endroit des couches défavorisées.
Soucieuse bien-être des populations en ces temps de pandémie de coronavirus, ABAKE Foundation a décidé de porter une aide significative aux couches les plus démunies en mettant à leur disposition des matériels de protection.
Dans ce contexte particulier de pandémie de Covid-19, les médias béninois ont été pris en compte. 1500 masques et gels hydroalcooliques ont été remis aux radios, télévisions, journaux de la presse écrite et presse en ligne.
En dehors des médias, plusieurs couches sociales de Cotonou, Dassa, Abomey, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou ont été soutenues.
« Le reste de ces masques seront distribués comme suit : 1000 à Cotonou ; 1000 à Dassa ; 1000 à Abomey-Calavi ; 1000 à Porto-Novo ; 1000 à Abomey ; 1000 à Parakou et 100 pour l'association des garagistes du Bénin », a expliqué le responsable en charge des médias de la fondation. Abd'el Khader ACHIROU a précisé que « Ceci n'est qu'une première phase pour ce qui est de la contribution de la fondation ABAKE contre la propagation du Coronavirus au Bénin. D'autres villes et d'autres associations professionnelles seront prises en compte lors de la seconde ou encore de la troisième phase de cette initiative salvatrice ».
Abake's Foundation est une fondation américaine qui s'active à porter assistance aux enfants et aux personnes en situation difficile. Cette fondation de renommée internationale avec l'installation de plusieurs ramifications de part et d'autres en Afrique, en Amérique et en Asie a essentiellement vocation sociale. Ses mérites sont reconnus par le gouvernement béninois, les différentes associations ou creuset regroupant les béninois de la diaspora.
Abake's Foundation a pour mission d'aider les couches vulnérables à bâtir leur propre avenir et s'insérer dans le processus de développement de leur pays.
Les actions réalisées par la fondation au Bénin ces dix dernières années peuvent être consultées sur le site : https://www.abakesfoundation.org/.
Eugène Lonègnon, maire d'Avrankou dans le département de l'Ouémé est décédé ce mercredi 29 avril 2020 des suites d'une courte maladie.
Le maire d'Avrankou a rendu l'âme ce mercredi.
Pour les élections communales du 17 mai, il est tête de liste du parti Union Progressiste (UP) dans l'arrondissement d'Atchoukpa à Avrankou. Le défunt maire est marié et père de trois enfants.
Dans le rapport 2019 de l'enquête sur le budget ouvert (OBS) de l'International Budget Partnership (IBP), le Bénin passe au premier rang dans le classement en Afrique francophone pour la transparence budgétaire avec un score de 49 sur 100 et au 6ème rang sur le continent.
Cliquer pour lire l'intégralité du rapport
Pour cette enquête, le système budgétaire du Bénin a été évalué à trois niveaux à savoir : transparence budgétaire, participation du public et du contrôle budgétaire.
S'agissant de la transparence « l'OBS mesure l'accès du public aux informations sur la manière dont le gouvernement central lève et dépense les ressources publiques ». Il évalue également la disponibilité en ligne, l'actualité et l'exhaustivité de huit documents budgétaires clés en utilisant 109 indicateurs pondérés de manière égale et note chaque pays sur une échelle de 0 à 100.
Le Bénin est placé en tête en Afrique francophone suivi du Sénégal en deuxième position (46 sur 100), autrefois leader en 2017.
Un score résultant des actions menées par le Bénin. Selon le rapport de l'enquête, le Bénin a augmenté la disponibilité des informations budgétaires en : publication de la revue de mi-année en ligne, augmentation des informations fournies dans le projet de budget de l'exécutif et celles fournies dans le rapport de fin d'année.
En ce qui concerne la participation du public, le score est de 24 sur 100. A ce niveau, l'OBS a évalué les opportunités formelles offertes au public pour une participation significative aux différentes étapes du processus budgétaire. Il s'agit aussi d'examiner « les pratiques de l'exécutif du gouvernement central, du pouvoir législatif et de l'institution supérieure de contrôle (ISC) à l'aide de 18 indicateurs de pondération égale ».
En ce qui concerne le Contrôle budgétaire, il est question « d'examiner le rôle que jouent les législatures et les institutions supérieures de contrôle (ISC) dans le processus budgétaire et la mesure dans laquelle elles assurent la surveillance ».
Le rapport indique que « le pouvoir législatif et l'institution supérieure de contrôle au Bénin, ensemble, assurent un contrôle limité pendant le processus budgétaire, avec un score de contrôle composite de 57 sur 100 ».
Pour améliorer la gouvernance, l'OBS a fait plusieurs recommandations afin de corriger les insuffisances.
L'enquête sur le budget ouvert (OBS) est le seul instrument de recherche indépendant, comparatif et factuel au monde qui utilise des critères internationalement reconnus pour évaluer l'accès public aux informations budgétaires du gouvernement central. L'enquête aide la société civile locale à évaluer et à discuter avec son gouvernement des rapports et de l'utilisation des fonds publics. Cette 7e édition de l'OBS couvre 117 pays.
L'aéroport international Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou va subir des aménagements pour se conformer aux normes internationales. C'est dans ce cadre que la Société des aéroports du Bénin (SAB) a démarré le vendredi 24 avril 2020, les travaux « de mise en conformité et de resurfaçage » de la piste d'atterrissage de l'aéroport de Cotonou.
Dans un entretien accordé au quotidien ‘'La Nation'', Nabil Abdoulaye, président du Conseil d'Administration de la SAB s'est prononcé sur les travaux.
Selon le président du Conseil d'Administration de la Société des aéroports du Bénin (SAB) Nabil Abdoulaye, l'aéroport de Cotonou sera rénové en attendant le démarrage des travaux de celui de Glo-Djigbé d'où les travaux « de mise en conformité et de resurfaçage ». « La piste de Cotonou avait un problème de conformité réglementaire ».
« Ce sont des éléments qui obéraient la compétitivité de l'aéroport de Cotonou puisque certaines compagnies ne pouvaient pas atterrir ici. Les travaux de réhabilitation qui seront réalisés au bout de trois mois, permettront d'augmenter la capacité d'accueil de notre plateforme, d'élever le degré de conformité de l'aéroport par rapport aux standards internationaux », a-t-il confié au quotidien national d'information. Ce projet ambitieux du gouvernement Talon est d'environ 11 milliards de FCFA. D'après Nabil Abdoulaye, il « consiste à reprendre intégralement toute la piste de l'aéroport ».
« La reprise n'est pas superficielle. Elle va jusqu'à la structure. En plus du revêtement des couches et du nivellement, les travaux toucheront le balisage, les pentes, les accotements, la signalisation, les ouvrages hydrauliques.
A la fin des travaux, nous aurons une piste entièrement rénovée et surtout une piste mise aux normes », a-t-il déclaré.
En prélude à la construction de l'aéroport de Glo-Djigbé poursuit-il, le gouvernement est en train de faire un aéroport moderne qui fera la fierté de tous les Béninois.
D'autres travaux sont également en cours notamment « au niveau du circuit Arrivée et du circuit Départ ainsi qu'au niveau des aires de parking ». L'aéroport aura une grande capacité d'accueil et les encombrements seront conjugués au passé.
« Au bout de la période contractuelle des travaux, on aura un aéroport entièrement rénové et qui est conforme aux standards internationaux. Vous ne reconnaîtrez plus l'aéroport de Cotonou, pour ceux qui l'ont vu avant les travaux », a affirmé le PCA de la Société des aéroports du Bénin.
Construction de l'aéroport de Glo-Djigbé
La construction de l'aéroport international de Glo-Djigbé est l'un des projets phares du gouvernement Talon. Par rapport au démarrage des travaux, Nabil Abdoulaye a déclaré que le projet est ‘' en très bonne voie''. « Depuis plusieurs mois, les équipes travaillent sur le projet. Nous sommes en pleine phase d'expropriation ; le domaine est en train d'être libéré et sécurisé. Nous avons un bureau qui est en train de faire les études et la mobilisation du financement suit également son cours », informe-t-il.
« C'était inimaginable qu'on pouvait exproprier les gens. Aujourd'hui, c'est chose faite. Une fois les études en cours seront finies et le financement bouclé, le lancement des travaux aura lieu. Et c'est pour bientôt », annonce le président du Conseil d'administration de la Société des aéroports du Bénin.
Fra' Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto élu 80e Grand Maître de l'Ordre de Malte est décédé dans la nuit de mercredi 29 avril 2020 à Rome des suites d'une maladie à l'âge de 75 ans. Suite à l'annonce de son décès, le Président de la République Patrice Talon a présenté ses condoléances à la famille de l'illustre disparu et à tout le peuple de Malte.
« Je viens d'apprendre la triste nouvelle du décès du Prince et Grand Maître de l'Ordre de Malte, Son Altesse Eminentissime Fra'giacomo Dalla Torre Del Tempio Di Sanguinetto qui m'avait reçu chez lui le 18 mai 2018 et qui nous a fait l'honneur de visiter notre pays le Bénin du 22 au 25 janvier 2020 », a notifié le président Patrice Talon.
Dans son message, le Chef de l'État a souligné que l'Ordre de Malte est un allié du Bénin qui accompagne le gouvernement « dans la mise en œuvre de projets humanitaires relatifs à la santé maternelle et infantile ».
« Le Grand Maître qui vient de nous quitter s'était engagé, au cours de nos récentes discussions, à soutenir les réformes en cours au Bénin dans le secteur de la santé, ce qui renforce davantage la coopération entre notre pays le Bénin et l'Ordre de Malte », a-t-il souligné.
« Au nom du Gouvernement, du peuple béninois et en mon nom personnel, je présente mes condoléances à la famille de l'illustre disparu et à tout le peuple de Malte. Puisse son âme reposer dans la paix éternelle », a conclu le Président de la République.
Le Développement touristique de la Route des Pêches est un projet phare du gouvernement Talon qui vise à renforcer le secteur du tourisme. En Conseil des ministres ce mercredi 29 avril 2020, le gouvernement s'est penché sur la délimitation du périmètre dudit Projet.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, « le décret du 3 novembre 2005 portant classement de la zone à vocation touristique exclusive de la route des pêches prescrit une superficie de 15.853 hectares ». Une superficie largement supérieure à l'emprise du projet qui est de 3712 hectares sur terre ferme.
Le gouvernement a décidé de corriger « les coordonnées géographiques du périmètre objet de la déclaration d'utilité publique intervenue en 2006 ».
Le Conseil a également retenu la création de zones d'aménagement concerté dans le périmètre afin d'assurer l'adéquation des constructions environnantes avec la vocation du site. Ce qui permettra également un ‘'développement harmonieux'' de la zone.
Dans cette perspective, il sera procédé au dégel des demandes de titres fonciers en instance portant sur des parcelles de la zone déclassée.
Les ministres concernés par la mise en œuvre du dossier accompliront toutes les diligences nécessaires à cet effet.
Drame ce mardi 28 avril 2020 à Cotonou dans un immeuble situé dans les environs de l'ex-cinéma vogue. Un Libanais a été retrouvé mort dans sa chambre. Sa copine de nationalité béninoise est arrêtée.
Selon ''Le Télegramme'', le Libanais était dans la nuit du lundi 27 avril 2020 avec sa copine quand le drame s'est produit. Souffrant d'une maladie mentale, il n'a pu se rendre dans son pays pour les soins à cause de la pandémie du Covid-19.
Le corps sans vie a été découvert dans la matinée de mardi par sa copine. Suicide ou meurtre ? La dame a été arrêtée par la police qui a ouvert une enquête.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 29 avril 2020 sous la présidence du Chef de l'État, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises par le gouvernement.
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Il s'agit entre autres de la création de l'Agence nationale de Contrôle de la Qualité des produits de Santé et de l'Eau, et approbation de ses statuts ; composition, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national sur les Changements climatiques et l'exécution des travaux de la phase II du projet d'alimentation en eau potable de la ville de Parakou et mission de contrôle et de surveillance du chantier.
Les autres décisions concernent la réglementation de la pose ou de la dépose de conduites diverses dans l'emprise des routes et voies urbaines et de l'occupation du domaine des voies publiques et la délimitation du périmètre du Projet de Développement touristique de la Route des Pêches.
Par ailleurs, 15 nominations ont été prononcées au ministère du Travail et de la Fonction publique et au ministère des Sports
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 29 avril sous la présidence de Patrice Talon. Au terme des travaux plusieurs nominations ont été faites au ministère du travail et au ministère des sports
Au ministère du Travail et de la Fonction publique
Sur proposition du Ministre
Directeur de Cabinet
Monsieur Victorien Vidjanagni HONVOH
Inspecteur général des Services et Emplois publics
Monsieur Nounagnon Germain ALOKPO
Conseiller technique juridique
Monsieur Gilbert AMINOU
Conseiller technique à la Fonction publique
Monsieur Prosper KOUKOUI
Conseiller technique à la Prévoyance sociale
Monsieur Issa Mama ABOUDOU
Conseiller Technique à la Modernisation des Services
Monsieur Vincent DENAKPO
Conseiller technique au Travail et au Dialogue social
Monsieur Pierre ZANOU
Secrétaire général du ministère
Monsieur Norbert Boccace KANHOUNON
Secrétaire générale adjointe du ministère
Madame Izbath DJABOUTOUBOUTOU
Directeur de la Programmation et de la Prospective
Monsieur Aboudoulaziz MALICK
Directeur de l'Administration et des Finances
Monsieur Eric Brice Edjrossè PEDE
Au ministère des Sports
Sur proposition du Ministre
Directeur départemental des Sports pour l'Atlantique
Monsieur Angelo Evariste AHOUANDJINOU
Directeur départemental des Sports pour le Plateau
Monsieur O. A. Djamal ISSA
Directeur du Fonds national de Développement des Activités de Jeunesse, Sports et Loisirs
Monsieur Imorou BOURAIMA
Directeur du Sport et de la Formation sportive
Monsieur Okry NONVIGNON
Huit personnes ont été condamnées par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) ce lundi 27 avril 2020 lors de l'audience de la deuxième chambre correctionnelle.
La Cour a vidé six dossiers relatifs à des faits d'escroquerie par le biais d'un système informatique ou d'un réseau de communication électronique, de trafic international de substances psychotropes, d'escroquerie et d'abus de confiance, et de faux en écriture privée, vol et blanchissement de capitaux.
Elle a condamné six personnes à des peines d'emprisonnement ferme allant de 2 à 7 ans. Un autre prévenu a été condamné à 60 mois d'emprisonnement dont 12 assortis de sursis.
Trois personnes ont été relaxées au bénéfice du doute. Le montant total des amendes au profit du trésor public est de 9.500.000 de FCFA.
L'artiste Théodore Gougounon alias GG Lapino fait désormais parler de lui en politique. Pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain, il est positionné sur la liste du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Afiavi Prudencio. Un tandem idéal pour la commune d'Abomey-Calavi.
Connu dans tous dans les quartiers de l'arrondissement de Godomey et environs, Théodore Gougounon alias GG Lapino candidat aux élections communales est très aimé de par sa musique et son contact facile. GG Lapino est un artiste très apprécié par les populations pour son sens d'humilité et d'écoute.
Il en est de même pour l'honorable Claudine Afiavi Prudencio, qui a une notoriété dans la sixième circonscription électorale regroupant les communes d'Abomey-Calavi, Sô-Ava et Zè. L'amazone a déjà été deux fois élues député de cette circonscription électorale.
Ces deux candidats sont aussi mieux imprégnés des attentes des populations de Godomey et de la commune d'Abomey-Calavi, dont la majorité est en disgrâce avec certaines formations politiques.
C'est un tandem qui déjà assure la victoire de l'UDBN au soir du scrutin du 17 mai 2020.
Absent des dernières élections législatives de 2019, le parti UDBN compte prendre sa revanche avec les élections communales et municipales 2020.
L'ancienne ministre et député, Claudine Afiavi Prudencio avec son carnet d'adresse bien rempli a le profil et les capacités pour être maire de la commune d'Abomey-Calavi.
Le port de masque est obligatoire sur toute l'étendue du territoire national mais certains citoyens se déplacent sans ce moyen de protection contre le coronavirus. C'est le cas d'un adepte du culte Vodoun interpellé par les forces de l'ordre ce mardi 28 avril 2020 à Sèhouè.
Suite à son interpellation de l'individu à Sèhouè pour non port de masque, les dignitaires du culte vodoun se sont rendus au poste de police pour demander la libération du contrevenant.
Les éléments des forces de défense et de sécurité veillent au respect strict du port de masque. Tout contrevenant quel que soit son moyen de locomotion sera réprimé
Les maux dont souffre l'école sinon le système éducatif béninois sont nombreux et multiformes. Loin de tous les regards curieux, dans les champs quelque part dans l'arrondissement d'Aplahoué, se trouve une école primaire publique toute particulière qui semble être la résultante de tous les handicaps de l'école béninoise. L'école primaire publique d'Atohoué, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, fait partie des écoles primaire qui tant bien que mal tiennent le coup des tristes réalités d'un système qui peine à retrouver ses lettres de noblesse.
Trois cabanes en guise de salles de classe, une cabane servant de direction, un hangar comme cantine scolaire et le plus luxueux, une baraque en feuille de tôle servant de magasin des vivres pour le compte de la cantine scolaire. Voilà en quoi se résume l'école primaire publique d'Atohoué, située à près de 20 kilomètres du tribunal de première instance d'Aplahoué, loin de tous les regards et dans les champs.
Elle reste la concentration de presque tous les maux de l'école béninoise avec des acteurs aussi particuliers les uns comme les autres.
Il sonnait 8heures 40 minutes quand notre équipe fit son entrée dans cette école aussi particulier que rocambolesque. En effet, située à peine à deux kilomètres environ des rives du fleuve Mono dans la partie béninoise, cette école primaire publique semble la plus éloignée des grandes agglomérations du côté gauche de la route nationale inter-Etat N°4 (RNIE4), en quittant le centre-ville d'Aplahoué pour la frontière bénino-Togolaise à Tohoun. Pour y accéder, c'est la croix et la bannière. Il n'y a pas de saison favorable. En temps pluvieux comme en sécheresse, il faut être gymnaste professionnel pour se rendre à l'EPP Atohoué. Pourtant, elle vit et de nombreuses âmes y vont pour acquérir le savoir . ‘'Notre école est créée en 2008 par le sieur Jacob Adjahossou. Elle école a déjà connu la succession de quatre (04) directeurs mais pauvre en infrastructures scolaires, seulement trois (03) cabanes qui abritent ses cinq (05) groupes pédagogiques et un hangar de trois mètres carrés coiffé de tôles et entouré des haies et branches de palme servant de direction. Ce n'est que tout récemment qu'une famille de la localité nous a donné des feuilles de tôle pour construire le magasin pour le stockage des vivres pour la cantine scolaire'', a narré l'actuel directeur de cette école.
Malgré ses 11 années, l'Ecole Primaire Publique d'Atohoué est privée du minimum : pas d'eau, pas d'électricité, pas de toilettes, offrant à ses usagers et apprenants une vie d'enfer. L'éducation de qualité y demeure un luxe.
Une école aux mille et un problèmes...
Très tôt la déception s'est emparée des parents qui ont salué la création de cette école à cause de la qualité peu satisfaisante des services qu'offre ce lieu de savoir aux bénéficiaires. ‘'Je me suis encore résolu à ramener les enfants au village à cause de l'état et du mauvais fonctionnement de cette école. Je suis simplement déçu », a insisté le parent d'élève Balo N'Towoussi, qui se plaint des balades incessantes et inutiles de ses enfants sur les sentiers de l'école. ‘'La régularité des enseignants laisse à désirer dans cette école. C'est rare fois que les enfants travaillent dans cette école du lundi au vendredi à cause de l'absentéisme des enseignants. Même si l'actuel directeur fait des efforts. Nos cabanes sont très distantes de l'école et quand les enfants s'y rendent une ou deux jours sans voir les enseignants, eux-mêmes décident de rester à la maison sous prétexte que les enseignants ne viennent pas. Et des fois, si vous les forcez à y aller, ils reviennent le soir dire qu'ils ont attendu toute la journée sans enseignants. Ça fait que quand des fois, ils décident à ne pas y aller, nous ne nous opposons plus à leur décision parce qu'ils peuvent passer toute la journée à se reposer à l'école alors que s'ils sont avec nous dans les champs, nous pouvons les surveiller et ils peuvent aussi nous aider. Parfois aussi, quand ils restent à la maison, leurs camarades passent les soirs les informer que l'instituteur était présent'', narre tout confus, Balo N'Towoussi. ‘Il s'agit d'une situation très complexe. La voie qui mène du goudron jusqu'à l'école est impraticable. Et quand il pleut, c'est très difficile d'emprunter cette voie. C'est d'une part la raison qui justifie l'absence des enseignants parce qu'après la pluie, il faut attendre deux ou trois jours pour emprunter aisément cette voie. D'autre part, les cabanes qui servent de salle de classes sont délabrées. Alors, quand ils sont en classe et que la pluie commence, c'est très pénible pour les élèves et les enseignants d'y rester.
Tout en étant dans les salles de classe, ils sont mouillés de la tête aux pieds à cause des toitures qui sont faites de pailles et en moindre quantité. De même, les enseignants ont de la peine à garder les enfants, craignant que la cabane branlante qui les abrite ne s'écroule. C'est un véritable dilemme qui fait qu'en saison pluvieuse, par exemple, il est préférable que les enseignants restent chez eux à cause des difficiles conditions de travail. Et donc, ça fait aussi que quand les enseignants viennent dans l'école quand le temps est beau, ils ne voient pas aussi les écoliers qui, entre temps, ont jugé ne plus venir perdre le temps à l'école. C'est une cacophonie pour laquelle il ne faut pas tenir les enseignants pour responsables.'', raconte avec objectivité Houêdji Séwadé, un autre parent d'élève conscient de la réalité de cette école. ‘'L'école d'Atohoué est particulière en son genre à cause de ses multiples problèmes'', conclut-il.
L'EPP Atohoué dans l'arrondissement d'Aplahoué est d'une singularité inouïe. Créée pour sauver les enfants des agriculteurs, elle est bien loin de satisfaire aux exigences d'une éducation de qualité. Perdue là-bas dans les champs, elle se révèle être la concentration de tous les maux dont souffre le système éducatif béninois : manque d'infrastructures adéquates, manque d'enseignants, absentéisme des enseignants, mauvaise volonté et manque d'engagement des élèves et parents d'élève…Toutes les conditions sont réunies pour qu'on se demande si l'ODD 4 de l'agenda 2030 pourrait atteint dans cette contrée perdue du Bénin. Atohoué révèlerait-elle le vrai visage de l'école béninoise dans son ensemble ?
EPP Atohoué, pourtant d'une grande utilité pour les enfants des agriculteurs
A Atohoué, les conditions de vie et de travail sont d'une précarité insolente et ne concourent nullement à l'instauration d'un cadre d'instruction propice. Et pourtant, il faut bien un lieu de savoir, une école pour ces nombreux enfants de parents paysans qui vivent dans cette localité . ‘'Sans une école dans les environs, les enfants de ces fermiers n'auront aucune chance d'être instruits comme tous les enfants du Bénin'', a reconnu le directeur de l'école. ‘'Cette école est non seulement d'une grande utilité pour l'instruction de nos enfants, en dépit des conditions, mais aussi et surtout pour nous les parents. Autrefois, nous laissions nos enfants auprès des voisins ou des parents proches dans nos villages loin d'ici afin qu'ils aillent à l'école là-bas. Mais, la conséquence, c'est que nous sommes bien obligés de rentrer au village une ou deux fois par semaine pour aller s'occuper des enfants. Nul n'ignore l'obligation de la présence continue des parents aux côtés de leurs enfants de nos jours afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes à l'école. Mais, compte tenu de notre absence prolongée au village à cause des travaux champêtres, l'instruction de nos enfants est négligée et bâclée et le suivi scolaire laisse à désirer. Nous remercions donc ceux qui ont œuvré pour l'implantation d'une école ici pour nous épargner des navettes sur vingt, trente, quarante et même soixante kilomètres pour certains qui veulent rentrer tous les jours au village afin de s'occuper de l'instruction de leurs enfants'', a confessé, tout ému, Paulin Sobakin le président de l'Association des Parents d'Elèves de l'EPP Atohoué. Ses propos seront corroborés par un autre parent d'élève, Balo N'Towoussi, qui est aussi tout ému de la création de cette école quoique les conditions ne soient pas toutes réunies. ‘'La création de cette école a été d'un grand secours pour l'instruction de ses enfants. Moi, je suis d'Atomey et cela n'a pas été du tout facile pour moi avant que mon aîné n'ait le BEPC. Faire la navette entre le champ et la maison pour chaque fois subvenir à ses besoins n'était pas aisé surtout que mon absence dans le champ empiète sur le bon déroulement des activités champêtres. J'ai alors décidé de mettre un terme à l'instruction de mes autres enfants à cause des difficultés à rallier chaque fois le village et le champ et sans le champ, ma famille ne peut pas joindre les deux bouts. C'est alors que mon épouse m'a demandé de ramener les enfants avec nous au champ pour les inscrire dans cette école. Les autorités de la commune d'Aplahoué ont bien fait d'avoir créé cette école », a-t-il affirmé. A tout point de vue, ce n'est pas la pertinence de la création de cette école qui crée de problème. Mais, faut-il créer une école juste pour le plaisir d'en créer ? Quels moyens disposent les autorités qui ont favorisé cette création ?
Toutefois, il est plus responsable de reconnaître que cette école n'est pas un cas complètement isolé dans la commune d'Aplahoué.
Vivement que les autorités compétentes, à partir des autorités communales à qui les ressources de l'enseignement primaire sont affectées, prennent leur responsabilité afin que le tir soit corrigé pour ne pas écarter certains enfants du Bénin de la jouissance de leur droit à une éducation de qualité.
Cokou Romain COKOU
Les prochaines élections municipales s'approchent à grand pas, face aux immenses chantiers et défis en vue, l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a trouvé la solution idoine pour s'affirmer : La jeunesse consciente et active pour relever les nombreux défis.
La liste de candidature du parti est constitué en grande partie des jeunes. une place de choix a été faite aux jeunes, et pas des moindres. Des enseignants, des artisans, des étudiants, des comptables, des juristes, des producteurs et autres. Leur âge oscille entre 20 et 40 ans. Dans leur majorité, cette jeunesse est mobilisée sur la liste du parti selon leurs compétences et leurs aptitudes essentiellement constituées de leur force de travail et revendiquant une autonomie générationnelle. De Banikoara à Cotonou en passant par Bohicon et Parakou, le parti a positionné des jeunes capables de relever les défis d'aujourd'hui et de demain pour leurs localités avec confiance et passion.
Ce choix s'explique par les besoins immenses et l'enjeu important qu'offrent les prochaines élections municipales et communales : offrir à la proximité et à la base, le pouvoir de prendre effectivement des décisions en connaissance de cause à petite échelle, et de fluidifier leur mise en œuvre pour un impact plus significatif et plus direct. Mais alors que les jeunes représentent une bonne frange de l'électorat et de la population béninoise, ils restent cependant sous représentés dans les partis politiques. Une tare que l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) envisage de corriger à travers les prochaines élections.
En témoigne, les dossiers de candidature transmis à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
C'est une évidence connue de tous : les jeunes impulsent la transformation.
En choisissant de faire confiance à la jeunesse, le parti de Claudine Afiavi Prudencio compte libérer pleinement son potentiel en adoptant une stratégie de proximité. Par l'approche du positionnement des jeunes, l'UDBN facilite le mouvement des idées et la réalisation d'initiatives profitables à l'ensemble des arrondissements du pays. "C'est avec les jeunes que nous comptons impulser à la base la transformation que nous voyons déjà au sommet sous le leadership du Chef de l'Etat", confie un membre de l'état-major du parti.
Et cela se remarque aisément dans les projets que propose le parti de façon spécifique à chaque commune.
La gouvernance que compte insuffler le parti UDBN repose sur la jeunesse du personnel politique qu'il met à disposition des communes et des municipalités.
La lutte contre l'insécurité surtout foncière, l'assainissement et l'attractivité des villes, l'autonomisation des femmes, la protection des plus vulnérables, la mise en œuvre des schémas directeus d'aménagement du territoire et l'accès aux services essentiels (eau potable, assainissement, électricité, accès aux soins, à l'éducation, aux sports et loisirs) sont des défis majeurs que seule la jeunesse peut relever par son courage et son souci de l'intérêt général.