You are here

Union européenne

L’Union pour la Méditerranée souhaite renforcer la coopération régionale

Euractiv.fr - Mon, 10/26/2020 - 08:30
« Les pays sont condamnés à coopérer et à trouver des solutions communes », notamment pour contrer les risques climatiques dans la région, a déclaré Nasser Kamel, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dans un entretien avec Euractiv.
Categories: Union européenne

Bélarus : l’opposante Tikhanovskaïa appelle à la grève générale

Euractiv.fr - Mon, 10/26/2020 - 08:30
La cheffe de file de l'opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa a appelé dimanche soir ses compatriotes à la grève dès lundi à la suite d'une nouvelle manifestation ayant réuni plus de cent mille personnes à Minsk contre le président Alexandre Loukachenko.
Categories: Union européenne

Terrorisme : « les silences éloquents ne seront pas oubliés », affirme M. Le Drian

Euractiv.fr - Mon, 10/26/2020 - 08:00
"C’est dans les épreuves qu’on reconnaît ses amis"affirmait le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian lors d'une audition au Sénat la semaine dernière. Le Quai d'Orsay a rappelé dimanche l’ambassadeur de France en Turquie, alors que la tension monte entre son président Recep Tayyip Erdogan et les autorités françaises.
Categories: Union européenne

L’OTAN veut protéger les câbles sous-marins des attaques russes

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 14:57
La protection des infrastructures critiques, notamment les câbles sous-marins transatlantiques, était à l’ordre du jour d’une réunion des ministres de la Défense de l’OTAN ce jeudi (22 octobre), craignant que ceux-ci soient détruits ou mis sur écoute par Moscou.
Categories: Union européenne

Brexit. Chaque jour compte, selon Michel Barnier

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 11:29
« Chaque jour compte », a déclaré Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, tandis que les discussions en face à face reprennent avec son homologue britannique, David Frost.
Categories: Union européenne

La Pologne restreint encore le droit à l’avortement

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 09:32
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Une BD-enquête sur le « scandale » des déchets nucléaires français

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 09:15
Cent mille ans allie le travail graphique de Cécile Guillard aux enquêtes journalistiques de Pierre Bonneau et Gaspard d’Allens. Dans cet ouvrage publié le 15 octobre, les deux journalistes reviennent sur un « scandale » à la française : l’enfouissement orchestré par l’État de 85 000 m3 de déchets radioactifs près du village de Bure, dans la Meuse.
Categories: Union européenne

L’UE doit trouver une solution « d’ici la fin de l’année » face au terrorisme en ligne (Beaune)

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 08:20
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, a plaidé pour trouver une solution "d'ici la fin de l'année" afin d'imposer aux plate-formes numériques de retirer rapidement les contenus terroristes en ligne.
Categories: Union européenne

L’Allemagne change timidement de position face à la Russie

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 08:00
Après des années d’équilibre entre pression et dialogue avec la Russie, l’Allemagne engage de plus en plus la confrontation. Un changement d’attitude opéré à la suite du meurtre au Tiergarten de Berlin. Un article d’Euractiv Allemagne.
Categories: Union européenne

Pour le Luxembourg, un pacte non contraignant sur l’asile est voué à l’échec

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 08:00
Le nouveau pacte européen sur l’asile doit disposer d'un « instrument » qui rende l'accueil des migrants « obligatoire », sans quoi il ne fonctionnera pas, estime le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Un article d’Euroefe.
Categories: Union européenne

« Venez comme vous êtes », un slogan à double tranchant chez MacDo

Euractiv.fr - Fri, 10/23/2020 - 08:00
"Venez comme vous êtes", c'est le slogan fétiche de MacDonald’s. Mais les 114 témoignages de salariés recueillis récemment en France raconte une toute autre histoire. Racisme, sexisme, harcèlement, grossophobie et même violences sexuelles, tout y passe. Vendredi 16 octobre, des employés de la multinationale ont manifesté devant le siège de l’enseigne.
Categories: Union européenne

Le Parlement européen souhaite renforcer l’engagement du bloc à la non-prolifération nucléaire

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 16:48
Mecredi 21 octobre, les législateurs européens ont appelé à un engagement européen plus fort en faveur de la non-prolifération nucléaire, notamment en soutenant un traité clé des Nations unies, dans un contexte d’incertitude mondiale sur le contrôle des armes nucléaires.
Categories: Union européenne

L’opposition biélorusse sacrée par le prix Sakharov 2020

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 15:12
L'opposition démocratique en Biélorussie, emmenée par Svetlana Tijanovskaya, sa cheffe de file en exil, a reçu le prix Sakharov 2020 du Parlement européen, qui récompense « la liberté de l'esprit ». Un article d’Euroefe.
Categories: Union européenne

Allemagne. Vent debout contre l’accord sur la réforme de la PAC

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 12:23
L’accord conclu par les ministres européens de l’Agriculture sur la réforme de la politique agricole commune (PAC) a essuyé plusieurs critiques de la part de l’opposition et des sociaux-démocrates (SPD) au sein du parlement allemand. Un article d’Euractiv Allemagne.
Categories: Union européenne

L’UE achète des drones à Airbus pour repérer les bateaux transportant des migrants

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 11:15
Airbus et deux sociétés d'armement israéliennes ont reçu 100 millions d'euros pour faire voler des drones au-dessus de la Méditerranée. Le but : identifier les bateaux chargés de migrants qui tentent d’atteindre l'Europe, selon le Guardian. Un article d’Euractiv Italie.
Categories: Union européenne

D’après la Commission, Thierry Breton n’a pas participé à l’appel d’offres européen remporté par Atos

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 09:41
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Macron rend hommage à Samuel Paty, « héros tranquille » de la République

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 09:07
Emmanuel Macron a présidé mercredi soir (21 octobre) à La Sorbonne une cérémonie d’hommage national à l’enseignant Samuel Paty, “héros tranquille”, “visage de la République” dont l’assassinat près de son collège par un musulman radicalisé a ému la France.
Categories: Union européenne

Assassinat de Samuel Paty. Ce que l’on sait des sept suspects mis en examen

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 08:38
Le parquet antiterroriste a fait savoir dans la soirée de mercredi (21 octobre) que les sept personnes déférées le même jour ont été mises en examen pour « complicité d’assassinat terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste » dans l’enquête sur la mort de l’enseignant Samuel Paty.
Categories: Union européenne

La nouvelle stratégie entre l’Afrique et l’UE doit renforcer les relations commerciales

Euractiv.fr - Thu, 10/22/2020 - 08:00
L’Union européenne et l’Union africaine devraient utiliser le nouveau « partenariat stratégique » pour renforcer leurs relations commerciales.
Categories: Union européenne

Brexit: the never-ending story

Coulisses de Bruxelles - Wed, 10/21/2020 - 21:13

L’histoire sans fin qu’est le Brexit s’invite à nouveau au Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement de ces jeudi 15 octobre et vendredi 16 octobre. Car la négociation d’un accord commercial avec le Royaume-Uni est totalement bloquée. Les Vingt-sept qui ont autre chose en tête entre la pandémie de coronavirus, le casse-tête de leur fonds de relance à 750 milliards d’euros bloqué par la Pologne et la Hongrie qui ne veulent pas que le versement des fonds soit conditionné au respect de l’Etat de droit et les exigences du Parlement européen qui exige une augmentation du budget européen, vont donc une nouvelle fois devoir consacrer du temps au patient anglais…

La bonne nouvelle est que les Vingt-sept, en dépit des efforts de Boris Johnson, le Premier ministre britannique, demeurent unis : il est hors de question d’accorder au Royaume-Uni un accès préférentiel au marché unique s’il persiste à refuser de respecter les règles européennes en matière de concurrence et de normes. Les Européens estiment qu’il reste encore quelques semaines pour parvenir à un accord même si BoJo avait fixé au 15 octobre la date limite pour un accord, « mais c’est lui tout seul qui l’a annoncé », s’amuse un négociateur européen. En tous les cas, « ce n’est pas l’Union qui va tirer la prise : on va répéter nos exigences minimales », explique un ambassadeur. En clair, ce sera à Londres d’assumer l’échec. En attendant, les Européens vont se préparer au pire, au cas où. Décryptage.

• • Va-t-on vers un accord ?

« Les négociations n’avancent pas du tout même si les Britanniques expliquent qu’il y a urgence », regrette un ambassadeur européen. « Ils disent qu’ils espèrent entrer bientôt dans un « tunnel », c’est-à-dire une négociation au finish au cours de laquelle on s’échangerait des concessions, style plus de poissons contre moins de normes sanitaires, poursuit un négociateur européen. Mais ça n’est pas comme ça que ça marche, il n’y aura pas de grand marchandage final, car ce n’est pas comme cela que fonctionne cette négociation ». De fait, il faut revenir au point de départ pour comprendre ce qui se joue : l’Union a offert au Royaume-Uni, qui restera géographiquement, c’est une évidence, et économiquement proche d’elle, un accord commercial sans précédent dit « zéro droit de douane, zéro quota », c’est-à-dire un large accès au marché intérieur. Mais en échange, elle veut que les conditions de concurrence (level-playing field) soient les mêmes de part et d’autre de la Manche, en clair que Londres s’engage à respecter les règles de l’Union matière d’aides d’État aux entreprises et applique ses normes environnementales, sanitaires, sociales, etc.

Or, pour les idéologues brexiteurs, c’est tout simplement impossible : « ils nous disent que le Royaume-Uni a récupéré sa « souveraineté » et qu’il doit pouvoir décider ce qu’il veut », explique un diplomate européen. « Ils ne veulent même pas prendre d’engagement à ne pas diverger de nos normes sur le long terme. Dans ce cas, on doit pouvoir leur appliquer des droits de douane ou limiter leurs importations s’ils pratiquent un dumping normatif ou budgétaire », poursuit ce même diplomate. Pour la pêche, autre sujet explosif, c’est exactement la même chose : Londres s’estime souveraine et ne veut donc prendre aucun engagement. « En réalité, on n’est pas dans une négociation rationnelle », regrette un ambassadeur européen. « On est face à une virulence émotionnelle contre l’Union », poursuit un eurocrate : « alors que les Britanniques acceptent des contraintes lorsqu’ils négocient avec des pays tiers, ce qui est la base du droit international, ils les refusent dès qu’ils nous parlent » !

Alors, accord ou pas accord ? « Rationnellement, Boris Johnson en a besoin : il est contesté en interne, il a mal géré la crise du coronavirus, il est confronté à une crise économique majeure, Donald Trump qui le soutient, et encore, risque de perdre les élections, il n’a donc aucun intérêt à ajouter la crise à la crise », analyse-t-on à Bruxelles. « Mais franchement je ne parierai pas un euro sur la rationalité de Johnson », soupire un eurocrate.

• • Qu’est-ce qui coince ?

Les points les plus contentieux sont au nombre de trois. Il y a d’abord bien sûr la question du “level-playing field”. Des progrès techniques ont été réalisés récemment, mais Londres refuse tout engagement contraignant comme vient encore une fois de le montrer le refus des députés britanniques d’inscrire dans la loi un engagement à appliquer les plus hauts standards sanitaires sur les produits alimentaires. Londres veut se ménager la possibilité de conclure des accords commerciaux avec des pays moins regardants que l’Union comme les États-Unis qui pourraient ainsi exporter vers le Royaume-Uni leurs poulets désinfectés à la chlorine, une pratique interdite dans l’Union. Le second point de blocage concerne la question de la gouvernance de l’accord en cas de viol des engagements ou de désaccords sur son application. S’il y a eu des avancées techniques, là aussi, le récent projet de loi sur le marché intérieur britannique qui autorise le Royaume-Uni à violer la partie de l’accord de retrait conclu avec l’Union concernant l’Irlande du nord a tout bloqué : comment faire confiance à un futur partenaire commercial, s’il menace, avant même de signer un accord, de rompre ses engagements ? « Ils ont sans doute voulu nous impressionner », analyse un négociateur européen, « mais l’effet a été inverse : on se méfie encore plus d’eux et on a mis davantage l’accent sur la gouvernance pour exiger le maximum de garantis ». Et le Parlement européen a prévenu : pour ratifier un accord, il exigera que cette loi britannique qui institutionnalise la violation du droit international soit abrogée. Un nouvel élément dans l’équation…

Dernier point qui coince, la pêche. Le Royaume-Uni souhaite reprendre le contrôle de ses eaux très poissonneuses et négocier tous les ans un accès limité des chalutiers européens. L’Union, elle, souhaite conserver le large accès tel qu’il existe aujourd’hui. C’est une question très délicate pour les États côtiers, la Belgique, les Pays-Bas, l’Irlande, le Danemark et la France évidemment, qui est particulièrement intraitable sur le sujet. La question n’est pas qu’économique, pour le Royaume-Uni, le secteur de la pêche ne représentant que 0,1 % de son PIB. Elle est avant tout politique : s’y mêlent la question de la souveraineté retrouvée, mais aussi le souci de soutenir de petites industries, réservoirs de voix pour les élections. Sur le sujet, l’Union comme le Royaume-Uni disposent chacun d’un fort levier. Si les eaux britanniques sont très poissonneuses, plus des deux tiers des poissons pêchés par les chalutiers britanniques (plus de 70 %) sont revendus en Europe. Les Britanniques mangent moins de poissons, et moins de variétés de poissons, que les Européens : « qu’ils le vendent au Pérou, on verra s’ils y parviennent », se marre un diplomate européen. En outre, les Britanniques pêchent aussi dans les eaux européennes. Les deux côtés auraient donc en principe tout intérêt à trouver une solution. En principe.

· Qu’en est-il de l’Irlande du Nord ?

Le traité international de retrait de l’Union, conclu le 17 octobre 2019 est accompagné d’un Protocole nord-irlandais, supposé résoudre la question épineuse de la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Cette ligne invisible de 499 kilomètres est la seule frontière terrestre entre l’Union et le pays tiers que devient le Royaume-Uni. L’idée est d’éviter l’instauration d’une frontière “en dur”, inconcevable politiquement pour des raisons historiques (les catholiques nord-irlandais, bientôt majoritaires, souhaitent leur rattachement à la mère patrie et ce désir a entraîné une guerre civile de 30 ans - les Troubles - dont la fin a été signée par un traité de paix en 1997). L’accord prévoyait que l’Irlande du Nord reste, de facto, à l’intérieur du marché intérieur européen, et que les contrôles sanitaires, sur la conformité ou le paiement de la TVA, soient réalisés entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, soit dans les ports d’entrée d’Irlande du Nord soit à bord des bateaux sur la mer d’Irlande. Mais avec sa loi sur le marché intérieur britannique, Boris Johnson s’est ménagé le droit de ne plus respecter le droit européen sur les aides d’État et de suspendre les contrôles en mer d’Irlande : « ça nous contraindrait à imposer des droits de douane aux produits nord-irlandais entrant en République d’Irlande », explique un eurocrate, autrement dit à rétablir une frontière… C’est pour cette raison aussi que le retrait de cette loi britannique est désormais un préalable à tout accord.

• • Que se passera-t-il le 31 décembre 2020 ?

« Le risque d’un no deal sur l’accord commercial n’a absolument pas la même importance qu’un no deal sur le Brexit », explique un diplomate européen. « Avec l’accord de retrait, on a organisé une sortie ordonnée du Royaume-Uni qui a débuté le 31 janvier avec son départ des institutions. Et quoi qu’il arrive, il sortira du marché intérieur le 31 décembre à minuit ». C’est à ce moment-là que 80 % du choc aura lieu et un accord sur un traité de libre-échange n’y changera strictement rien : à la fin de l’année, on va jeter une poignée de sable dans un moteur jusque-là parfaitement huilé, ce qui va ralentir les échanges. En clair, les douanes vont se mettre en place de part et d’autre de la Manche, les marchandises vont être contrôlées, notamment les produits agroalimentaires qui devront répondre aux normes phytosanitaires européennes, il n’y aura plus de reconnaissance mutuelle automatique, des tonnes de papiers devront être remplies, la TVA du pays de destination devra être payée à la frontière… Il faut imaginer les scènes de chaos que cela va entrainer, les Britanniques exportant essentiellement vers l’Union et étant largement dépendants d’elle pour ses importations.

S’il n’y a pas d’accord commercial, cela va juste un peu plus compliquer les échanges. En clair, les Européens et les Britanniques vont, en plus des contrôles douaniers qui se mettront en place quoiqu’il arrive, appliquer droits de douane et quotas quantitatifs exactement comme ils le font avec les pays avec lesquels ils n’ont pas conclu d’accord de libre-échange. Mais le choc sera terrible pour le Royaume-Uni et dans une moindre mesure pour l’Union, puisqu’il est bien plus intégré économiquement à l’Union que l’Australie ou le Canada.

Pour éviter une rupture totale, quelques accords sectoriels seront signés avec Londres, notamment dans le secteur aérien pour permettre aux avions des compagnies britanniques d’atterrir en Europe, mais sans droit de cabotage (plus de Londres, Paris, Rome par exemple). Mais pas question d’aller au-delà, sur le modèle suisse par exemple, le Royaume-Uni étant un concurrent potentiel d’une autre dimension…

N.B.: version longue de l’article consigné avec Sonia Delesalle Stolper et publié sur le site de Libé le 15 octobre

Categories: Union européenne

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.