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(B2) Un avion Mig21 s’est écrasé au sol samedi (7 juillet) vers 13h30, lors d’un show aérien organisé pour une journée portes ouvertes à la 86e base aérienne sur l’aérodrome militaire de Borcea. Le pilote n’a pas survécu.
(© Adrian Floroiu)
Un pilote expérimenté
Le capitaine de corvette Florin Rotaru, âgé de 36 ans, et était chef d’état-major au 861e groupe aérien de combat de la 86e base aérienne. Il avait plus de 400 heures de vol, dont environ 250 sur MiG-21, indique le communiqué du ministère.
Enquête en cours
Une commission d’enquête technique a été nommée pour enquêter sur les circonstances de la catastrophe. Le bureau du procureur militaire a été saisi. Et l’ordre de suspendre tous les vols avec ce type d’aéronef a été donné jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Un autre Mig 21 s’était écrasé l’année dernière, en juin 2017, alors qu’il était en approche de l’aéroport de Mihail Kogălniceanu, lors d’un exercice Thracian Eagle avec l’aviation bulgare. Le pilote avait pu s’éjecter.
La loi des séries
Après l’accident sur le Mig 29 polonais vendredi, c’est le second accident en deux jours touchant des avions de fabrication russe. Avec une conséquence concrète. Après les Mig 29 polonais, voici donc les Mig 21 roumains cloués au sol…
(NGV)
Lire aussi : Après le crash d’un Mig 29 de Malbork, tous les vols suspendus en Pologne
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(B2) Un avion Mig 29 polonais s’est écrasé cette nuit (6 juillet) à 1h57 près de Pasłęk (entre Malbork et la frontière russe de Kaliningrad). Le pilote est décédé
Mig 29 au sol (archives B2 / Crédit : MOD Pologne)
Un vol de nuit
L’avion MiG-29 qui appartient à la 22e base aérienne tactique de Malbork assurait un vol de nuit. Le pilote, expérimenté, a réussi à se catapulter. Mais il n’a pas survécu à l’accident. L’épave de l’avion a été trouvée à environ un demi-kilomètre de bâtiments. A 2h30, environ, un médecin ambulancier a confirmé la mort du pilote.
Un pilote expérimenté
Le pilote était « expérimenté » a indiqué le ministère. Il avait volé plus de 800 heures, dont plus de 600 heures sur MiG-29. Il a aussi participé plusieurs fois à des exercices nationaux et internationaux.
Enquête en cours
La Commission d’enquête aéronautique a déjà commencé ses travaux. La police militaire a rapidement sécurisé le lieu de l’événement. Elle mène des investigations sous la supervision du procureur du bureau du procureur du district d’Olsztyn Sud pour les affaires militaires.
Tous les vols suspendus jusqu’à nouvel ordre
« Jusqu’à ce que les raisons du crash du MiG-29 soient clarifiées, les vols utilisant cet avion ont été arrêtés » a indiqué le ministre de la Défense nationale, Mariusz Błaszczak, lors d’une conférence de presse tenue vendredi (6 juillet) au siège du ministère de la Défense à Varsovie.
Commentaire : l’avion Mig 29 est un avion relativement sûr. Mais il reste d’un maniement très délicat, demandant une haute précision des pilotes, une faute d’inattention et c’est un risque certain. Mais les mécanos et pilotes polonais basés à Malbork (j’avais rencontrés très sympathiques et passionés par leur métier et leur avion) sont des habitués de ces vols en condition difficile (nuit, froid, etc.) (1).
Ils sont d’ailleurs régulièrement mis à contribution, par les pays de l’OTAN, lors d’exercices servant alors de ‘sparring-partner‘ pour les pilotes occidentaux (français, belges, britanniques etc.) qui peuvent ainsi s’entraîner contre des ‘Mig’. Et ce n’est pas parfois l’avion le plus moderne qui gagnait… C’est dire la dextérité des pilotes polonais, de redoutables professionnels, comme me l’avait confié un officier.
Mais ces avions, qui ne sont plus tout jeunes, demandent aussi un entretien régulier. Plusieurs appareils sont d’ailleurs dépouillés, servant de réserve de pièces de rechange. Et la flotte aérienne polonaise vieillissante a connu plusieurs accidents mortels ces dernières années (2).
(NGV)
(1) Lire aussi :
(2) Un avion de combat MiG-29 s’était écrasé le 18 décembre 2017 près de Minsk Mazowiecki non loin de Varsovie. Un avion avion Casa C-295M s’était écrasé le 23 janvier 2008 près de la base aérienne de Miroslawiec, avec plusieurs hauts gradés à bord. Sans compter le crash de l’avion présidentiel à Smolensk, un cas autrement plus polémique et complexe (lire : L’avion présidentiel polonais crashe: président tué, Etat-Major décapité)
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(B2) Barkhane a terminé cette semaine une grande relève. Une opération d’ampleur qui « a mis à contribution de nombreux moyens nationaux, ainsi que des moyens étrangers » selon l’état-major des armées.
Le GT Logistique Dragon célèbre ses 209 jours d’engagement (crédit : DICOD / EMA)
Combien de matériels et hommes ont été acheminés ?
En tout, 422 tonnes de matériels ont été transportées entre la France et le théâtre. Près de 8000 militaires ont été transportés de la France vers le théâtre et vice-versa grâce à 22 vols aller-retour des avions de transport stratégiques des Armées (A310 et A340). Tous ces matériels et ces hommes sont arrivés dans les aéroports de N’Djaména et de Niamey, principaux points d’entrée.
Qu’est-ce qui était le plus difficile ?
Principale difficulté : acheminer matériels et hommes sur les différentes emprises de Barkhane. Des transports assurés par de nombreux convois terrestres et des rotations aériennes : avions de transport tactique et hélicoptères. Coté hélicoptères, ce sont des appareils de la MINUSMA qui prennent, pour une grande partie, le relais.
Qui compose l’opération Barkhane ?
Désormais, le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de la légion étrangère, basé à Calvi) arme le groupement tactique désert infanterie (GTD-I), le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) basé à Tarbes, arme le GTD-Blindé, le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) basé à Phalsbourg arme le GTD aérocombat, le 3e régiment du matériel basé notamment à Muret (3e RMAT) arme le groupe tactique logistique tandis que le 40e régiment de transmissions basé à Thionville (40e RT) arme le groupement transmission.
(NGV)
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(B2) Au dernier sommet de Bruxelles les 28 et 29 juin, les dirigeants européens sont sortis avec une promesse : le chiffre de garde-frontières et garde-côtes au sein de l’agence frontex va être augmenté à 10.000 non plus en 2027, mais pour 2020. Le chiffre est rond. Il est beau. Mais comment y arrive-t-on ?
Réponse : tout simplement par un tour de passe-passe, dont seuls les Européens ont le secret. Démonstration…
Quel est l’effectif actuel ?
En fait, aujourd’hui Frontex c’est environ 600 personnes (589 très exactement selon un dernier comptage effectué à Varsovie le siège de l’agence), dont 138 experts nationaux détachés (pour une période variable de deux ou trois ans en général). NB : précisons que la plupart de ces personnels servent à gérer toutes les tâches confiées à l’agence (en augmentation), seuls quelques dizaines sont déployés ou déployables sur le terrain (généralement pour une période assez courte.
Environ 1300 personnels déployés sur le terrain (Grèce, Italie, Bulgarie, etc.). Le chiffre varie de semaine en semaine, entre 1200 et 1400 officiers (1500 au plus fort de la crise). Ces personnels sont détachés par les États membres, pour une durée variable (une à quelques semaines).
A cela, on rajoute un pool de réserve de 1500 personnes qui a été créé en 2015 avec la mise en place du corps européen de garde-frontières.
On arrive ainsi déjà aujourd’hui à 3400 personnes (600 + 1300 + 1500).
Quel est l’objectif ?
En mai dernier, la Commission européenne envisageait de monter le chiffre des garde-frontières à 10.000 personnels d’ici 2027. Une proposition faite dans le contexte du prochain cadre financier pluriannuel (CFP ou MFF) pour la période 2021-2027. Devant la pression des évènements, la demande franco-allemande (lors de la déclaration de Meseberg), le débat politique au Conseil européen, la Commission a proposé d’avancer cet objectif à 2020.
Comment y arrive-t-on en 2020 ?
Pour y arriver on ne va pas recruter des centaines de personnes tous les ans.
Tout simplement, on reprend l’objectif fixé dans la décision de 2015 de renforcer le corps européen de garde-frontières et garde-côtes (Frontex) pour le porter progressivement jusqu’à 2020 de environ 300 à 1000 personnes (fonctionnaires, contractuels et experts nationaux détachés). NB : On est à peu près à la moitié de l’objectif (environ 600), ce qui est déjà un beau résultat.
Rajoutez à ceci, l’augmentation du personnel déployé pour le passer de 1500 à 2000 personnes en moyenne.
Et augmenter le pool de réserve de 1500 à 7000 personnes. Ni vu ni connu.
Vous arrivez à 10.000 = 1000 + 2000 + 7000. C’est merveilleux non ?
Est-ce du personnel permanent ?
Non. Dans les faits, les principaux effectifs (plus de 9000) sont fournis par les États membres (s’ils ont ces effectifs et s’ils le veulent), avec le soutien financier de l’Union européenne (qui assure les per diems). Simplement ce qui est prévu de progressivement avoir une moitié du personnel de réserve (soit 3500) par du personnel permanent d’ici 2027.
Pourquoi est-ce difficile de recruter ?
Cela coûte cher et ce n’est pas automatiquement soutenable financièrement. Mais la difficulté est surtout pratique. Tout d’abord, avec la mise en place de Schengen, la plupart des forces nationales (police des frontières et douanes) ont été diminuées au plus strict minimum. Il n’y a donc « plus vraiment de gras », comme le confie un haut gradé policier, ou de personnel largement disponible. Ensuite, avec l’alerte terroriste, les États ont certes repris le recrutement mais pour l’affecter au territoire national. Enfin, former et recruter du personnel demande du temps.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Cette disposition est consacrée par une phrase dans les conclusions : « le rôle d’appui joué par Frontex, notamment dans le cadre de la coopération avec les pays tiers, devrait être encore renforcé par une augmentation des ressources… »
Cet article Frontex : comment arrive-t-on au chiffre de 10.000 personnes promis par le Conseil européen est apparu en premier sur Bruxelles2.