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(B2) Le président américain Donald Trump ne porte pas ses alliés de l’OTAN en odeur de sainteté.
Donald Trump passe un savon en direct live à Jens Stoltenberg (crédit : OTAN)
Toutes ses paroles entremêlant vraie problématique et fausses informations ont une étrange odeur d’une propagande que l’Alliance atlantique entendait davantage en provenance de Moscou, tournant autour d’une seule rengaine : salauds d’Européens, tous des profiteurs. La Russie de Poutine n’a rien à faire. Trump fait le sale boulot de nettoyer au karcher l’Alliance, de semer le trouble et le doute, à la manière d’un sale gamin qui n’a qu’une envie qu’on lui dise ses quatre vérités et qu’il parte.
Les USA paient la défense, et les Européens encaissent les dividendes
Dès le lundi, Donald Trump entame la bataille par le biais de tweets vengeurs, assénant son sentiment dans un double tweet. « Les États-Unis dépensent beaucoup plus pour l’OTAN que n’importe quel autre pays. Ce n’est pas juste et ce n’est pas acceptable. Alors que ces pays ont augmenté leurs contributions depuis mon arrivée au pouvoir, ils doivent faire beaucoup plus. L’Allemagne est à 1%, les États-Unis à 4% ».
The United States is spending far more on NATO than any other Country. This is not fair, nor is it acceptable. While these countries have been increasing their contributions since I took office, they must do much more. Germany is at 1%, the U.S. is at 4%, and NATO benefits…….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 9, 2018
« Et l’OTAN bénéficie beaucoup plus à l’Europe qu’aux États-Unis. Selon certaines statistiques, les États-Unis paient 90% de l’OTAN, avec de nombreux pays maintenant proches de leur engagement de 2%. En plus de cela, l’Union européenne a un surplus commercial de 151 millions de dollars avec les États-Unis, [en ayant] de gros obstacles commerciaux sur les marchandises américaines. [C’est] NON! »
…Europe far more than it does the U.S. By some accounts, the U.S. is paying for 90% of NATO, with many countries nowhere close to their 2% commitment. On top of this the European Union has a Trade Surplus of $151 Million with the U.S., with big Trade Barriers on U.S. goods. NO!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 9, 2018
Le contribuable américain paie trop pour les Européens
Mardi 10 juillet, au matin, Donald Trump alors qu’il se dit « prêt à quitter (les USA) pour l’Europe » avec la même joie qu’un condamné à mort annonce qu’il part à l’échafaud, il répète sa formule mêlant questions de défense et commerciales : « les Etats-Unis dépensent beaucoup plus qu’aucun autre pays pour les protéger [les Européens]. Ce n’est pas juste pour le contribuable américain. Et en plus de cela, nous perdons 151 milliards de $ dans notre commerce (extérieur) avec l’Union européenne. Augmentons les tarifs (et les barrières). »
Getting ready to leave for Europe. First meeting – NATO. The U.S. is spending many times more than any other country in order to protect them. Not fair to the U.S. taxpayer. On top of that we lose $151 Billion on Trade with the European Union. Charge us big Tariffs (& Barriers)!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Des pays qui sont en retard de paiement
Le soir, le président Trump accentue cette idée en mettant l’accent sur les retards de paiement des pays membres de l’Alliance. « De nombreux pays de l’OTAN, que nous sommes censés défendre, sont non seulement à court de leur engagement actuel de 2% (ce qui est faible), mais ils sont également en retard depuis de nombreuses années dans des paiements qui n’ont pas été faits. Vont-ils rembourser les États-Unis ? »
Many countries in NATO, which we are expected to defend, are not only short of their current commitment of 2% (which is low), but are also delinquent for many years in payments that have not been made. Will they reimburse the U.S.?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Un amalgame qui ressemble plus à une fake news, peu digne d’un président en exercice. L’objectif de 2% est un objectif à atteindre au niveau de chaque budget national. Ce n’est pas une contribution au budget américain. Quand au budget commun de l’Alliance, s’il y a de retards de paiement, c’est l’OTAN qui en souffre. Dans aucun cas, il n’y aura remboursement au budget américain.
Salauds d’Européens qui préfèrent se divertir au football ou faire du profit avec le commerce que de dépenser sur la défense
Le président débarque à Bruxelles. Peu de monde pour admirer son arrivée, accompagné de sa femme Mélania Trump. Tout le monde suit le match France-Belgique (autrement plus passionnant !).
President Trump has landed in Brussels, where he will participate in the NATO Summit. Follow @realDonaldTrump, @WhiteHouse, and @USNATO for updates. pic.twitter.com/9jkceAdm49
— The White House (@WhiteHouse) July 10, 2018
A peine arrivé sur le sol belge, Trump aligne l’Union européenne, ses agriculteurs, ses travailleurs et ses entreprises. « L’Union européenne empêche nos agriculteurs, nos travailleurs et nos entreprises de faire des affaires en Europe (déficit commercial de 151 milliards de dollars américains), et ils veulent ensuite que nous les défendions avec joie par l’intermédiaire de l’OTAN et que nous en payions gentiment. Ça ne marche pas ! »
The European Union makes it impossible for our farmers and workers and companies to do business in Europe (U.S. has a $151 Billion trade deficit), and then they want us to happily defend them through NATO, and nicely pay for it. Just doesn’t work!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Trois heures plus tard, juste avant d’aller se coucher (?), Donald Trump répète son antienne favorite, mais de façon plus concise : « Les pays de l’OTAN doivent payer PLUS, les États-Unis doivent payer MOINS. Très injuste ! ».
NATO countries must pay MORE, the United States must pay LESS. Very Unfair!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Une prose assez irréelle. Le budget américain de défense a d’autres impératifs que les budgets nationaux des autres membres de l’OTAN. L’augmentation des dépenses des seconds ne signifie en aucun cas, automatiquement, une baisse du budget américain de défense, qui aurait une conséquence néfaste d’ailleurs pour l’économie, les emplois et la croissance américaines.
L’Allemagne dans le viseur
Mercredi matin, la discussion commence (de façon assez classique) par un tête à tête entre le président américain et le secrétaire général de l’OTAN. Alors que les caméras tournent ce qui est d’ordinaire une atmosphère compassée, Donald Trump attaque bille en tête, avec essentiellement Berlin dans le viseur : « nous protégeons l’Allemagne, la France, … et un certain nombre de ces pays créent un pipeline avec la Russie. […] Nous devons les protéger contre la Russie, mais ils lui paient des milliards de dollars. Ce n’est pas vraiment juste. Et l’ancien chancelier allemand est le président de cette pipeline de gaz. L’Allemagne aura automatiquement 70% de son gaz contrôlé par la Russie. Dites-moi : est-ce juste ? (…) Je pense que non. (…) Et pendant ce temps, l’Allemagne dépense à peine 1% de son PIB pour la défense tandis que les USA plus de 4%, avec un PIB plus important ».
Bilateral Breakfast with NATO Secretary General in Brussels, Belgium… pic.twitter.com/l0EP3lzhCM
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 11, 2018
On ne peut pas dire que Jens Stoltenberg ait passé le meilleur quart d’heure de son histoire à la tête de l’Alliance. Avant que Trump recommence avec ses fermiers :« Je suis à Bruxelles, mais je continue de penser à nos fermiers ».
…things up, better than ever before, but it can’t go too quickly. I am fighting for a level playing field for our farmers, and will win!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 11, 2018
… à suivre… Le festival Trump continue !
(tweets rassemblés et commentés par Nicolas Gros-Verheyde et Aurélie Pugnet)
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(B2) Le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, a décidé ce mardi (10 juillet), de planter quelques banderilles dans l’impétuosité du président américain Donald Trump, ses rodomontades régulières diffusées à coup de tweet. Trois petites piqûres en guise de rappel à la réalité
Un superbe clin d’œil à la caméra sous le sourire complice de Jens Stoltenberg qui ne dit mot mais partage (sans le dire) une bonne partie du discours de l’Européen (crédit : Conseil de l’UE (flux Tv) – sélection B2)
Le message dont s’est fendu le président du Conseil européen à l’occasion d’une nouvelle déclaration d’amour entre l’OTAN et l’UE (lire : Une déclaration de notaire sur la coopération UE-OTAN) ne concernait pas tant le sommet de l’OTAN qui se tient à Bruxelles ces jours-ci, mais le ‘véritable’ sommet, celui qui se tiendra entre Donald Trump et Vladimir Poutine, à Helsinki le 16 juillet. Une rencontre qui inquiète très fortement certains dirigeants européens, surtout à l’Est du continent. Ce texte assez court mérite d’être connu car il est, à mon sens, la première réplique européenne aux diverses c… du président américain.
Premier rappel : Vous n’avez pas d’allié plus fiable que l’Europe… vous n’avez d’ailleurs pas vraiment d’autre allié
« Cher Président Trump: L’Amérique n’a pas, et n’aura pas un meilleur allié que l’Europe. Aujourd’hui, les Européens dépensent beaucoup plus pour la défense que la Russie et autant que la Chine. Et je pense que vous ne pouvez pas douter, Monsieur le Président, qu’il s’agit d’un investissement dans la défense et la sécurité commune des États-Unis et de l’Europe. Ce qui ne peut pas être dit avec confiance sur les dépenses russes ou chinoises. » Et tac… « Chère Amérique, appréciez vos alliés, après tout, vous n’en avez pas autant. » Et retac… « L’argent est important, mais la solidarité authentique est encore plus importante. » Et pan
Deuxième rappel : l’Amérique n’est pas seule, l’Europe était là le 11 septembre et a payé le prix du sang en Afghanistan
« En parlant de solidarité je voudrais dissiper l’argument du président américain qui dit que les États-Unis, à eux seuls, protègent l’Europe contre nos ennemis, et que les États-Unis sont presque seuls dans cette lutte. » La preuve : « L‘Europe a été la première à réagir à grande échelle lorsque les États-Unis ont été attaqués et ont appelé à la solidarité après le 11 septembre. Des soldats européens se sont battus côte à côte avec des soldats américains en Afghanistan. 870 hommes et femmes européens courageux ont sacrifié leurs vies, y compris 40 soldats de mon pays natal, la Pologne ».
Troisième rappel : Où est l’ami, où est le problème !
Et l’ancien Premier ministre polonais de conclure par une supplique et un appel à la raison. « Monsieur le Président [Trump] souvenez-vous de cela demain, lorsque nous nous rencontrerons au sommet de l’OTAN, mais surtout lorsque vous rencontrerez le président Poutine à Helsinki. Cela vaut toujours la peine de savoir : qui est votre ami stratégique ? Et qui est votre problème stratégique ? ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
Télécharger le discours de Donald Tusk (en anglais) – traduit par nos soins
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(B2) Le président américain Trump le serine à tout bout de champ. Et ce devrait être un des sujets majeurs du sommet de l’OTAN les 11 et 12 juillet prochains : il faut dépenser plus pour la défense. Est-ce justifié ? Qui respecte aujourd’hui cet objectif ? Quelles sont les arrières-pensées du président Trump ?
(crédit : DICOD / EMA)
Qui respecte aujourd’hui l’objectif de 2% ?
Le mouvement est engagé jure-t-on à l’Alliance. Selon le dernier rapport publié aujourd’hui, quatre pays membres remplissaient l’objectif de 2% en 2017 -2018 : les États-Unis (3,50%), la Grèce (2,27%), l’Estonie (2,14%) et le Royaume-Uni (2,10%), et quatre autres devraient l’atteindre en 2018 ou en sont tout proches : Lettonie (2,00%), Pologne (1,98%), Lituanie (1,96%) et Roumanie (1,93%). C’est encore faible. Trump le sait et appuie là où cela fait mal : les pays membres de l’Alliance ne respectent que peu leurs engagements… NB : les pourcentages indiqués sont extraits d’estimations pour 2018 réalisées par l’OTAN).
Et la France ?
La France n’est pas très loin de cet objectif, selon les statistiques OTAN (1,81%). Mais elle l’aurait déjà atteint si on prend en compte tous les éléments selon la Cour des comptes. Lire : La France a déjà atteint l’objectif de 2% de l’OTAN ! dixit la Cour des comptes.
Comment expliquer que les pays augmentent leurs dépenses et que l’augmentation soit si nulle ?
Une explication : la croissance économique retrouvée. Même si certains pays ont augmenté leur budget de défense, cette augmentation est annulée par la croissance économique, comme l’a confirmé à B2 un diplomate occidental. « À politique inchangée, l’augmentation du budget de la défense dû qu’à une augmentation légère du pourcentage du PIB consacré à la défense, du fait de l’augmentation de la croissance économique ».
Quand l’objectif de 2% est redevenu d’actualité ?
Ce n’est pas Donald Trump qui en a été le vecteur (contrairement à ce qu’on pourrait croire), c’est le contexte international, notamment à l’Est de l’Europe. C’est en particulier l’offensive russe en Ukraine, avec l’annexion de la Crimée au printemps 2014 et l’agitation rebelle dans l’Est du pays, qui remettent cette question ardemment sur le devant de l’actualité. En septembre 2014, lors du sommet du Pays de Galles, les pays de l’OTAN s’engagent ainsi à cesser de couper dans leurs dépenses de défense et de les augmenter progressivement vers l’objectif de 2% de leur PIB d’ici 2024.
Cet objectif est-il garant d’une défense efficace ?
Pas du tout. Cet objectif mathématique ne rend pas compte de l’effort particulier de certains pays (PIB par habitant par exemple), ni ne rend compte de la qualité de l’investissement, comme de la volonté politique. Certains pays ont un investissement inférieur à 2% du PIB et ont, malgré tout, une défense opérationnelle (exemple : le Danemark). D’autres remplissent cet objectif (exemple : la Grèce) mais n’ont pas vraiment les moyens d’être efficaces. La réalité est donc complexe, comme le démontre notre analyse complète (qui vient de paraître) : Le vrai faux débat du partage du fardeau. Entre mythes et réalités.
Pourquoi Trump agite-t-il cet objectif ?
C’est un argument de commercial en chef. Ce message ‘made in USA’ n’est pas nouveau en soi. Mais en mettant en défaut, de façon beaucoup plus incisive, ses principaux alliés, Donald Trump crédibilise l’idée — qu’il répand à foison dans l’opinion américaine — que les États-Unis paient pour tout le monde, à l’aide d’un outil facilement mesurable, quasi mathématique. Il justifie au passage les mesures de rétorsion économique (comme la hausse des droits de douane sur l’acier) envers ces ‘profiteurs’ d’Européens. En obligeant les Européens à accélérer le pas, il les met enfin en demeure de s’équiper. Et quoi de mieux que le matériel américain, disponible, opérationnel, interopérable, et souvent moins cher (à l’achat du moins) pour cela. Le 2% est, en fait, surtout un moyen de dire ‘achetez US, et vite’.
Quand Trump dit si les Européens dépensent plus, les Américains dépenseront moins, dit-il vrai ?
Non. Cela n’a aucun rapport. L’objectif de 2% ne correspond pas au budget des frais communs de l’Alliance atlantique ni à ce qui serait à un budget commun de défense. Le budget de défense américain obéit à certains impératifs qui ne sont pas automatiquement ceux de l’OTAN. A l’inverse, les budgets de défense des pays européens ne satisfont pas automatiquement tous les objectifs américains.
NATO countries must pay MORE, the United States must pay LESS. Very Unfair!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Cette maxime de Donald Trump est donc une pure absurdité, économique comme politique. Si on la prend au pied de la lettre, elle signifierait que le gouvernement fédéral américain entend diminuer le budget de la défense (ce qui n’est pas la tendance actuelle). Elle engendrerait également une baisse des emplois US (le secteur de la défense US étant particulièrement protégé et peu propice aux importations). Ce qui est totalement contraire à la politique de Trump.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Pour tout savoir :
Cet article Où en est l’objectif de 2% de l’OTAN ? Trump dit-il vrai ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le vrai faux débat du partage du fardeau. Entre mythes et réalités est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article A l’agenda du Conseil des affaires étrangères (16 juillet 2018) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Le transfert du QG de l’opération anti-piraterie Atalanta bientôt acté est apparu en premier sur Bruxelles2.