Je participerai lundi soir prochain 18 mars (18h30-20h30) aux lundis de la cybersécurité, organisés par l'ami Gérard Peliks et le cercle d'intelligence économique du MEDEF.
Dans le cadre des "Lundi de la cybersécurité" organisés par le Cercle d'Intelligence économique du Medef Hauts-de-Seine, avec ParisTech Entrepreneurs à Télécom ParisTech
Venez assister à l'événement autour du thème : Les alliances dans le cyberespace
Lundi 18 mars 2019 de 18h30 à 20h30, accueil à partir de 18h00
Dans le cyberespace, les États ne comptent pas de vrais amis, seulement des alliés très souvent provisoires, et plus souvent d'autres États dont les intérêts stratégiques ou commerciaux peuvent entrer en concurrence directe. L'espionnage, par des moyens numériques, jusqu'au plus haut niveau, est une pratique courante. Mais tout est feutré jusqu'à ce qu'un média bien informé révèle ces actions inamicales. Parfois même un Etat envoie de fausses informations sur son rival, souvent au moment d'élections, voire essaie de saboter ses infrastructures vitales.
Comment peut-on risquer de toucher une confiance qui est jugée dispensable pour le fonctionnement normal d'une alliance, qu'elle soit bilatérale ou multilatérale ? Comment une telle alliance peut-elle survivre à de tels événements ? Y a-t-il des alliances spécifiques au cyberespace, ou des modalités particulières à ce milieu ?
Nous essaierons de répondre à ces questions le 18 mars 18h30 avec le général (2S) Olivier Kempf.
Lieu : Télécom ParisTech, amphi B310 46, rue Barrault - 75013 M° Corvisart ou Glacière, ligne 6 Participation gratuite
Inscription obligatoire par mail, voir en : http://www.medef92.fr/fr/evenement/lundi-de-lintelligence-economique-ie-4
Nous vous signalons également un autre évènement sur la cybersécurité : les GS Days, le mardi 2 avril, espace St Martin Paris 3e. Voir en https://www.gsdays.fr/
(B2) Un protocole sur la création d’un groupe analytique inter-agences (Inter-agency Regional Analytical Group) a été signé le 1er mars dans les bureaux d'EUBAM Moldova & Ukraine, à Odessa.
(crédits: EUBAM Ukraine & Moldova)
Les agences responsables de l’application de la loi dans la région d’Odessa, c’est-à-dire, l’agence de garde-frontières, les services de sécurité, la police nationale et le service national de fiscalité ukrainiens, ont lancé une initiative commune pour lutter contre le crime transfrontalier.
Soutenue par la mission de l'UE de renforcement aux frontières (EUBAM Ukraine Moldova), cette initiative prévoit la mise en place d’un groupe analytique chargé d’évaluer les risques et les menaces, ainsi que de renforcer la coopération et le partage d’informations entre les différentes agences.
Objectif : « fournir une réponse rapide et consolidée au crime transfrontalier », insiste le chef de mission d’EUBAM, Slawomir Pichor. Un objectif ambitieux... et réaliste ?
(MHA)
Cet article La lutte contre le crime transfrontalier dans la région d’Odessa s’organise est apparu en premier sur B2 Le Quotidien de l'Europe géopolitique.
(B2) La présidence de la république française s’est livrée à un petit bilan du discours de la Sorbonne prononcé en septembre dernier. Bilan somme toute intéressant et normal… s’il ne comportait pas de grossières erreurs, voire des tentatives de manipulations de faits
Dans le « point d’étape de l’initiative de la Sorbonne », diffusé ce mardi (5 mars) sur le site de l’Elysée, on retrouve sous l’intitulé : budget de défense commun… ceci :
Ceux qui connaissent le sujet, comme B2 le suit depuis des années, ont eu une étrangre sensation : aurais-je perdu une étape, oublié un chiffre quelque part…
Reprenons les éléments un par un …
1. « Le Fonds européen de défense […] est désormais opérationnel »
C’est une illusion. Le fonds européen de défense (FEDef) n’est pas encore opérationnel. Les négociateurs européens viennent juste de tomber d’accord sur une bonne partie du règlement. Mais celui-ci n’est pas encore approuvé définitivement, et ne le sera pas avant plusieurs mois. Et les appels à propositions sont loin d’être lancés. Tout simplement, car il reste un détail important à régler : le montant du fonds (13 milliards), qui ne fait l’objet d’aucun accord (cf. point 3). Le FEDef est donc virtuel et non opérationnel.
2. « L’Union investit 1,5 milliard d’euros en 2019 et 2020 […] dans des projets de recherche dans le domaine de la défense et dans le développement industriel de technologies de défense. »
C’est vrai sur le fond, faux sur le chiffre. Pour 2019-2020 il y a en effet deux programmes préliminaires au Fonds européen de défense, l’un pour le développement industriel (PEDID / EDIDP) doté de 500 millions € pour les deux ans (2019-2020) (1), l’autre pour l’action préparatoire doté de 90 millions € pour trois ans (2017-2020). Même en additionnant le tout, on n’arrive pas à 1,5 milliard. Il manque un milliard d’euros. Un véritable tour de prestidigitateur !
3. « … 13 milliards sur la période 2021-2027 »
C’est un chiffre putatif. Pour 2021-2027, il y a effectivement un montant proposé par la Commission européenne de 13 milliards d’euros sur les sept ans du Fonds européen de défense (FEDEF). Mais ce chiffre n’a pas été agréé, par personne. Et il est loin de l’être. Il fait partie en effet d’une vaste négociation sur ce qu’on appelle le MFF, le futur cadre budgétaire multiannuel pour les sept années à venir. Les chefs d’État et de gouvernement vont devoir arbitrer entre les différentes priorités, pour arriver à un accord… avec le Parlement européen, une négociation toujours rude, qui est aggravée par le départ du Royaume-Uni (qu’il va falloir remplacer). Cette négociation n’a pas encore vraiment commencé, elle ne devrait l’être qu’au second semestre 2019. Emmanuel Macron le sait bien. La France — comme plusieurs autres États membres — ne sont d’ailleurs pas très pressés, estimant qu’il y a encore du temps. Un accord devrait intervenir, au bas mot, que fin 2019 ou début 2020 (dans l’hypothèse optimiste…). Et il est très rare qu’une proposition soit acceptée sans voir son montant diminuer. Concrètement, si le FEDef sort de la bataille en étant doté de 10 milliards, cela sera considéré comme bien. Et si on atteint 12 milliards cela sera considéré comme une ‘grande victoire’.
De la désinformation pure
Annoncer l’opérationnel là où il y a putatif, faire une erreur (volontaire) sur les chiffres, prendre une prévision pour une réalité… Tout cela en une seule phrase, c’est un exploit ! On peut avoir un désir d’Europe, être volontaire, poser des ambitions. A un moment, il faut parler vrai et être réel. Sinon on passe pour un alchimiste, qui transforme le plomb en or. Ce n’est pas digne d’un président de la République, d’un responsable européen, surtout quand il affirme vouloir combattre la désinformation. On combat bien la désinformation quand on donne les bonnes informations.
(Nicolas Gros-Verheyde)
18-19 février 2019 Institut polonais des affaires internationales
compte rendu rédigé par Kinga Torbicka
Le 18 février 2019, à l'Institut polonais des affaires internationales a eu lieu la conférence "Renforcer l'économie de l'UE: la perspective V4-France”. Elle s'est déroulée dans le cadre du projet "Développement d'une nouvelle voie pour une coopération renforcée et améliorée V4-France" (cofinancée par les gouvernements de la République tchèque, de la Hongrie, de la Pologne et de la Slovaquie grâce aux subventions du Fonds international de Visegrad). Le lendemain ont eu lieu des ateliers d'experts sur la compétitivité et l'intégration dans l'Union européenne de la perspective du groupe de Visegrad et de la France ainsi que sur l'avenir de „l'Europe sociale”.
En tant qu'organisation régionale à forte ambition géopolitique et économique, le groupe Visegrad doit redéfinir ses relations avec la France comme l'un des partenaires stratégiques en Europe. La volonté de renforcer le partenariat franco-allemand sur le forum européen, l'approche du Brexit va changer l'avenir du processus décisionnel au niveau de l'UE, sa dynamique de pouvoir et la construction d'une coalition. La nouvelle situation reste sans aucune doute un défi pour l’unité du V4 et la défense de leurs intérêts communs. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un niveau de coopération socio-économique bilatérale et / ou multilatérale entre le V4 et la France.
Durant la première journée la conférence a servi aux échanges parmi des invités. Selon Daniel Bartha (Centre d'intégration euro-atlantique et de démocratie) du point de vue du pragmatisme économique, la France reste et restera à jamais un partenaire plus important pour la Hongrie que d’un point de vue politique. Vincent Biret (Conseiller pour les affaires économiques de l'ambassade de France en Pologne) estime que la coopération entre la France et le V4 crée des fondements importants pour la coopération au niveau de l'UE.
Emmanuel Macron, dans son discours à la Sorbonne à Paris le 26 septembre 2017, a souligné la nécessité de réformes dans l'UE afin de protéger l'économie européenne. Pour la France, le V4 reste un partenaire économique important en Europe. Une éventuelle coopération peut avoir lieu dans le cadre du marché unique numérique. Cette position est partagée par Martin Michelot (Institut Européen pour la politique européenne).
La République tchèque considère la France comme un partenaire important dans le commerce et l’investissement. Matej Navrátil (Département des sciences politiques, Université Comenius) a souligné que le V4 reste une force économique régionale importante. La Slovaquie, en tant que membre de la zone euro, participe à presque tous les projets ID. Selon Sebastian Płóciennik (Institut polonais des affaires internationales), l'Allemagne, en raison de sa proximité avec les pays du V4 et de la vigueur de son économie, reste un partenaire économique important en tant que facteur d'équilibre de la coopération germano-française.
L’adaptation des réglementations légales, y compris les réglementations fiscales, au développement de la coopération économique dans de nouveaux domaines, tels que les nouvelles technologies, l’innovation, le secteur bancaire et les infrastructures, constitue le défi le plus important auquel sont actuellement confrontés les pays de V4. Le projet de la création d’une zone de développement industriel en Europe centrale à l’instar de la "Silicon Valley” constitue un défi pour l’avenir.
Il est important de montrer la coopération entre le V4 et la France dans un contexte européen. Il existe de nombreux problèmes communs dans lesquels il est possible de rapprocher (ou non) le V4 de la France: le budget de l'UE, le changement climatique, la Chine, l'union bancaire et les règles de la compétitivité.
Un rapport spécial sera publié à la fin de 2019.
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18-19 luty 2019 Polski Instytut Spraw Międzynarodowych
Konferencja i warsztaty „Wzmocnienie gospodarki UE: perspektywa V4-Francja”
18 lutego 2019 roku w Polskim Instytucie Spraw Międzynarodowych miała miejsce konferencja „Wzmocnienie gospodarki UE: perspektywa V4-Francja” zorganizowana w ramach projektu „Opracowanie nowej drogi dla wzmocnionej i ulepszonej współpracy V4-Francja” (współfinansowany przez rządy Czech, Węgier, Polski i Słowacji poprzez granty Wyszehradzkie z Międzynarodowego Funduszu Wyszehradzkiego). Następnego dnia miały miejsce warsztaty ekspertów dotyczące konkurencyjności i integracji w Unii Europejskiej z perspektywy Grupy Wyszehradzkiej i Francji oraz przyszłości „Europy socjalnej”.
Grupa Wyszehradzka jako organizacja regionalna z silnymi ambicjami geopolitycznymi i gospodarczymi w zaistniałej sytuacji musi przedefiniować swoje relacje z Francją, jako jednym ze strategicznych partnerów w Europie. Chęć wzmocnienia partnerstwa francusko-niemieckiego na forum europejskim, zbliżający się Brexit zmienią przyszłość procesu decyzyjnego na szczeblach UE, jej dynamikę władzy i budowanie koalicji. Nowa sytuacja stanowi bez wątpienia wyzwanie dla jedności V4 i obrony wspólnych interesów. Wobec tego konieczne jest znalezienie płaszczyzny społeczno-ekonomicznej współpracy bilateralnej i/lub multilateralnej między V4 a Francją.
Według Daniel Bartha (Centre for Euro-Atlantic Integration and Democracy). Z punktu widzenia ekonomicznego pragmatyzmu Francja jest i będzie dla Węgier ważniejszym partnerem niż z perspektywy politycznej. Vincent Biret (Conseiller do spraw ekonomicznych Ambasady Francji w Polsce) uważa, że współpraca między Francją a V4 stwarza ważne fundamenty kooperacji na płaszczyźnie UE. Emmanuel Macron w swojej przemowie na Sorbonie w Paryżu 26 września 2017 roku podkreślał, że w UE jest potrzeba reform aby chronić gospodarkę europejską. Dla Francji V4 pozostaje ważnym partnerem gospodarczym w Europie. Potencjalna możliwa współpraca może odbywać się w ramach jednolitego rynku cyfrowego. Stanowisko to podziela Martin Michelot (EUROPEUM Institute for European Policy). Republika Czeska postrzega Francję jako istotnego partnera w wymianie handlowej i inwestycjach. Matej Navrátil (Departament of Poliitcal Science, Comenius University) podkreślił, że V4 pozostaje znaczącą regionalną siłą ekonomiczną.
Słowacja jako członek strefy euro uczestniczy w prawie wszystkich projektach DI. Zdaniem Sebastiana Płóciennika (Polski Instytut Spraw Międzynarodowych) Niemcy ze względu na bliskie sąsiedztwo z krajami V4 i silną gospodarką pozostają ważnym partnerem ekonomicznym jako czynnik równoważący współpracę Niemcy-Francja. Najważniejszym wyzwaniem jakie stoi obecnie przed państwami V4 to dostosowanie regulacji prawnych, w tym podatkowych do rozwoju współpracy gospodarczej w nowych dziedzinach, takich jak nowe technologie, innowacyjność, sektor bankowy, infrastruktura. Takim wyzwaniem może być stworzenie w Europie Środkowej na wzór „silicon valley” strefy rozwoju przemysłowego.
Ważne pozostaje ukazanie współpracy między V4 a Francją w kontekście europejskim. Pojawia się dużo wspólnych problemów, w których pojawia się możliwość zbliżenia (lub nie) między V4 a Francją: budżet UE, zmiany klimatyczne, Chiny, unia bankowa, zasady konkurencyjności.
Podsumowaniem dwudniowego spotkania ma być raport, który będzie opublikowany pod koniec 2019 roku.
Je participerai au festival de géopolitique organisé par la revue italienne Limes, ce weekend à Gênes.
Quelques éléments pour comprendre :
J'y évoquerai les difficiles relations entre la France et l'Italie. Sujet d'actualité, direz-vous ? Oui, mais nous avions décidé de ce sujet, avec Lucio Caracciolo, l'été dernier lors de son passage à Paris, alors que nos constations déjà qu'il y avait de la friture sur la ligne. Les récents événements n'ont fait que rendre visible ce qui était déjà patent pour qui savait observer.
Mon intervention aura trois thèmes successifs :
O. Kempf