(B2) Les gardes-côtes du Somaliland sont formés pour assurer la sécurité maritime. La mission de l’UE en Irak visite les territoires libérés de Daesh. En Cisjordanie, EUBAM Rafah soutient l’agence de gestion des frontières palestiniennes… les dernières nouvelles des missions et opérations de l’UE déployées au titre de la PSDC
Anbar et Basra (Irak). EUAM Iraq dans les régions libérées de Daesh
Plusieurs experts d’EUAM Iraq se sont rendus dans la province d’Anbar (ouest de l’Irak) puis à Basra (sud-est), fin janvier. Objectif : s’informer sur les méthodes d’enquête, la police de proximité, la planification, la gestion de la criminalité et les opérations conduites par les forces de l’ordre irakiennes. La mission affirme que la coopération sera renforcée, en particulier avec la région d’Anbar, pour couvrir certaines problématiques, comme la formation policière et le renseignement dans les territoires récemment libérés de Daesh.
(crédits: EUAM Iraq)
Jericho (Cisjordanie). Don de matériel pour le checkpoint de Rafah
Un accord a été signé entre le chef de la mission de l’UE EUBAM Rafah, Günther Freisleben et le directeur général de l’Administration générale des frontières et des points de passage (GABC) le 16 janvier dernier. Le don de matériel et le soutien au centre de formation visent à renforcer les capacités des agences de gestion des frontières à opérer le checkpoint de Rafah « selon les standards internationaux ». EUBAM soutient également la création d’une équipe de formateurs au sein de la GABC ainsi que la fourniture d’équipements nécessaires. NB : Ce don fait suite à la réhabilitation du centre de formation GABC en 2017.
(crédits: EUBAM Rafah)
Somaliland. Exercice de recherche et sauvetage en mer au large de Berbera
Sur base de cinq scénarios, les garde-côtes du Somaliland ont effectué leur premier exercice de recherche et sauvetage en mer. A bord de trois navires, ils se sont entraînés à chercher et à communiquer des positions, et à mener des opérations de recherche de survivants. Les exercices étaient coordonnés par la salle d’opération de Berbera et la majorité des échanges se sont faits en anglais. L’exercice, organisé et facilité par EUCAP Somalia, « démontre les progrès effectués par les gardes-côtes du Somaliland ».
(crédits: EUCAP Somalia)
Somaliland. Les marins espagnols à bord des garde-côtes du Somaliland
Le navire espagnol Relámpago a accueilli à son bord fin janvier des gardes-côtes du Somaliland et des représentants du ministère de l’Intérieur. Objectif : une présentation sur la sécurité maritime et sur les procédures de contre-piraterie, suivie d’un exercice pratique. Les marins espagnols sont ensuite montés à bord des bateaux des garde-côtes, précise l’opération anti-piraterie de l’UE EUNAFOR Atalanta.
(crédits: EUNAVFOR Somalia)
Bamako (Mali). Protection des VIP
C’est vêtus de leurs costumes noirs de garde rapprochée et cachés derrière leurs lunettes de soleil, que les stagiaires maliens de la Brigade spéciale d’intervention ont effectué un exercice de mise en situation organisé par la mission EUCAP Sahel Mali. Objectif : assurer la sécurité d’une haute personnalité en visite au Mali. Pour l’occasion une dimension « grandeur nature » avait été donnée à l’exercice, avec location de véhicules particuliers et mise en pratique de toutes les techniques enseignées dans les cours théoriques.
(crédits: EUCAP Sahel Mali)
Sénou (Mali). Fin de la formation « fusiliers commandos »
Traiter un blessé en zone de combat, combattre en milieu urbain, ou bien sécuriser une base aérienne, sont autant d’activités auxquelles les « fusiliers commandos » maliens ont été formés par EUTM Mali. Cette formation, dispensée sur douze semaines, s’est clôturée par un exercice sur la base aérienne de Sénou, en présence du général de brigade (allemand) Peter Mirow, le chef d’EUTM Mali, et du chef de l’état-major de l’armée de l’air malienne, le général de brigade Bamba.
(crédits: EUTM Mali)
Lviv (Ukraine). La protection des lanceurs d’alerte
Un groupe de travail a été organisé par la mission de l’UE de conseil auprès des forces de sécurité intérieure (EUAM Ukraine), dans le but de faire un état des lieux de la protection des lanceurs d’alerte en Ukraine. Y participaient des représentants de l’administration régionale, de la mairie de Lviv, des forces de l’ordre, ainsi des ONGs luttant contre la corruption. Les expériences danoise et lituanienne ont été présentées, les participants ont débattu de la possibilité de faire de ces expériences des modèles à suivre pour l’Ukraine. NB : EUAM Ukraine avait déjà organisé deux conférences sur le sujet en février et novembre 2018 à Kiev.
(MHA)
(B2) Les détails de l’attaque sur le camp de Koulikoro, où sont déployés les formateurs d’EUTM Mali, dans la nuit de samedi à dimanche sont désormais plus clairs. En voici le récit fait par les Européens
Une attaque en deux phases
« Arrivés au voisinage du centre, les occupants d’un des véhicules sont descendus [de véhicule] et ont commencé à tirer à proximité d’une des portes d’accès secondaires. » Puis, les véhicules se sont dirigés vers l’accès principal, l’entrée sud du Camp. Les militaires espagnols de la brigade VII ‘Galicia’ qui assurent la protection du camp (‘force protection‘), ainsi que leurs homologues maliens, ont « repoussé le premier des véhicules » en tirant dessus.
Une première explosion suivie d’une seconde
Le conducteur a « alors actionné son gilet explosif » qui a provoqué l’embrasement du véhicule et son explosion. Voyant que le premier véhicule ne pouvait pénétrer dans le camp, le second véhicule « a alors explosé à proximité de la porte centrale, sans causer de gros dégâts », du moins au niveau humain.
Un des véhicules explosés à l’entrée du camp de Koulikoro (crédit : armée espagnole)
Sur les photos diffusées, on voit en effet que nombre véhicules présents à proximité, brûlés ou vitres éventrées.
vue aérienne du camp (crédit : armée espagnole)
Enquête en cours
Une enquête a été ouverte. Le « nombre d’attaquants notamment » reste encore à déterminer, indique EUTM Mali. Les militaires ont commencé les travaux « pour réparer les dégâts et revenir à la normale dès que possible ». Les militaires maliens blessés (trois selon EUTM Mali) seraient déjà sortis de l’hôpital, selon nos informations.
(NGV)
Le communiqué de la mission EUTM Mali
(B2) Un aviso de la marine français, l’enseigne de vaisseau Jacoubet (F-794) vient de rejoindre EUNAVFOR MED, l’opération maritime de l’UE de lutte contre les trafics en Méditerranée, a annoncé le QG de l’opération vendredi (15 février).
Pas trop seuls
La présence du navire de la Royale — qui n’en est pas à sa première participation dans cette opération —, permet aux Italiens de ne pas sentir trop seuls. L’opération Sophia ne compte en effet plus aujourd’hui qu’un autre navire, la frégate italienne de type FREMM, Luigi Rizzo (F-595), servant de navire amiral. Le mandat de l’opération se termine normalement le 31 mars 2019, et les ’28’ n’ont pas encore réussi à s’accorder sur sa prolongation.
Retour à la casa pour la Reina Sofia
La frégate espagnole Reina Sofía (F-84) a, en effet, terminé sa rotation. Après 124 jours en opération, elle a regagné, mardi (19 février), avec ses 215 hommes et femmes d’équipage son port d’attache. Durant ces quatre mois en mer, elle a vérifié l’identité de 58 navires de commerce (par voie de ‘hélage’) et assuré cinq approches plus directes, dites ‘approches amicales’. Le tout pour assurer la tâche de contrôle de l’embargo sur les armes visant la Libye, la lutte contre le trafic de pétrole et d’êtres humains.
(NGV)
(B2) Le centre de formation à Koulikoro, où sont déployés les militaires européens de la mission EUTM Mali, a été l’objet, cette nuit de samedi à dimanche (23 au 24 février), d’une attaque terroriste à la voiture piégée. Deux militaires maliens blessés. Pas de victimes côté européen
Centre de formation de Koulikoro (Crédit : Conseil de l’UE – archives B2)
Une attaque complexe, à la ‘voiture piégée’ suivie de tirs
L’attaque a eu lieu entre 2h50 et 3h10 du matin (heure locale, + 1 heure Bruxelles). Elle a été très courte, selon une méthode désormais éprouvée par les terroristes : tirs et voiture(s) piégée(s), par des engins explosifs (IED). D’après le gouverneur de la région, le col. major Mamary Camara, il ne s’agit pas d’un véhicule (comme évoqué au début), mais bien « de deux véhicules kamikazes avec un nombre indéterminé d’assaillants » qui ont mené l’attaque. Ils « ont d’abord ouvert le feu sur le poste de contrôle de Mafèya sur l’axe Koulikoro Banamba », puis foncer ensuite « vers le centre d’instruction militaire Boubacar Sada Sy où il se sont explosés à l’entrée ». Mais il n’a pas confirmé l’information de Mali24, parlant d’« une roquette tirée de l’autre côté du fleuve ayant explosé devant l’entrée du camp »
La bonne réaction des Maliens et de la force de protection
Les soldats maliens (FAMA) comme la force de protection du camp de l’UE ont bien réagi, repoussant l’attaque, selon nos sources. Ils ont ainsi largement contribué à ce que cette attaque ne soit pas meurtrière, comme escompté. Information confirmée du côté du ministère malien de la Sécurité et de la protection civile. « Face à l’alerte et la réaction des sentinelles, les assaillants se sont vus obligés de déclencher leurs systèmes juste à l’entrée du camp ». Le deuxième véhicule kamikaze « bourré d’explosifs » n’a ainsi pas « n’a pas pu être déclenché ». Les démineurs devaient procéder à « son explosion contrôlée » de façon à éliminer tout risque.
Deux militaires maliens blessés et un civil
Au bilan : deux militaires maliens ont été blessés, assez légèrement. Ils ont été pris en charge immédiatement par l’hôpital de campagne (le ‘Rôle 2’) déployé à l’intérieur du camp. Un civil a été plus « gravement » atteint, selon le gouverneur de Koulikoro, état revu ensuite à la baisse pour être qualifié de « léger ». Et « deux corps » ont été retrouvés sur les lieux (les assaillants). Il n’y a « pas de pertes à déplorer parmi les Européens » en l’état des informations disponibles, selon nos sources. Bilan officiellement confirmé par EUTM Mali dans un tweet à 12h20 : « Aucun membre d’EUTM Mali n’a été blessé. » comme par la Bundeswehr (1).
Pas de pertes côté européen
L’état-major des forces armées espagnoles a très vite communiqué pour indiquer que les militaires espagnols — qui assurent en partie la sécurité du camp – n’avaient à déplorer aucun blessé. « Tout va bien » ont-ils indiqué. Message destiné à rassurer les familles.
Ataque terrorista contra el Centro de Adiestramiento de Koulikoro @eutmmali1 . Ningún herido entre nuestros militares españoles. Todos se encuentran bien.
Esperamos la pronta recuperación de los heridos.@Defensagob @EjercitoTierra @Armada_esp @EjercitoAire @EmbEspMali pic.twitter.com/zhIHtpiNW5
— Estado Mayor Defensa (@EMADmde) 24 février 2019
De la même façon, le porte-parole du commandement des opérations de la Bundeswehr a tenu à envoyer le même message : « Les soldats de la Bundeswehr et ceux des autres forces de l’Union européenne ne sont pas affectés » comme le rapporte notre collègue à Berlin, Thomas Wiegold (Augengeradeaus).
Une attaque condamnée
L’attaque a été condamnée « fermement » par le représentant spécial de l’UE au Sahel, Angel Losada, affirmant que l’Union européenne continue de se tenir aux côtés du Mali et des forces armées maliennes (FAMA).
Je condamne fermement l’attaque qui a frappé le camp de Koulikoro ce matin. L’#UE est aux côtés du #Mali, comme #EUTM l’est aux côtés des #FAMAS à #Koulikoro.
— Angel Losada (@AngelLosadaEU) 24 février 2019
Un contexte bousculé
Visite française et neutralisation de plusieurs terroristes
Cette attaque survient dans un contexte marqué à la fois par la visite au Mali du Premier ministre français Edouard Philippe et de la ministre des Armées Florence Parly, arrivés vendredi soir dans le pays, mais aussi de l’annonce de la ‘neutralisation’ par les forces françaises de l’opération Barkhane d’un des responsables d’AQMI dans le pays, Yahia Abou Hamman (Le numéro 2 du RIVM abattu par les forces françaises au nord Mali).
Des Européens devenus une cible
Ce n’est pas la première fois que les Européens sont pris délibérément pour cible au Mali. En mars 2016, le QG de la mission à Bamako avait été attaqué, sans dégâts. En juin 2017, l’attaque terroriste contre l’hotel Le Campement où se trouvaient plusieurs militaires européens au repos, avait fait plusieurs victimes, dont un soldat portugais et un agent de la délégation de l’UE (près de Bamako. Des morts parmi les Européens). Ce sans compter les victimes d’attentats en ville : un Belge, agent de la sécurité pour la délégation de l’UE au Mali, avait été tué en mars 2015 lors de l’attentat dans un restaurant de Bamako. (2) En l’espèce, les terroristes semblaient tout autant viser l’armée malienne que les Européens, comme ils l’avaient fait contre le QG du G5 Sahel à Sévaré en juin 2018 (lire aussi : L’UE va financer la reconstruction du QG du G5 Sahel à Sévaré).
Le principal camp de formation de l’armée malienne
Le camp de Koulikoro abrite l’école militaire inter armées (EMIA) de l’armée malienne, dénommée Boubacar Sada Sy. C’est dans cette structure située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Bamako, légèrement à l’extérieur de la ville, près du fleuve Niger, que sont assurés la plupart des formations assurées par les Européens depuis le début de la mission en 2013.
(Nicolas Gros-Verheyde, avec Leonor Hubaut)
Trois casques bleus tués à Siby
On a appris également que trois Casques bleus du contingent de Guinée Conakry de la MINUSMA qui partaient en permission à bord d’un véhicule de location, ont été attaqués vendredi (22 février), vers 22h, « par des hommes armés non identifiés sur la route de Siby », selon la Minusma. Au bilan : trois casques bleus tués et un blessé. Le civil, qui conduisait le véhicule, « a également été blessé ». Siby est situé à 44 km au sud-ouest de Bamako, à l’exact opposé de Koulikoro par rapport à la capitale malienne.
Mis à jour le 24. fév. entre midi et 14h, avec les informations de la Bundeswehr (V2), la confirmation EUTM Mali (V3), le rappel des attaques récentes (V4), le bilan officiel du gouverneur malien de la région (signalé par Jigi Africa – V5), avec les détails sur les circonstances de l’incident par le ministère malien de la sécurité et de la protection civile (V6) – (19h) le conditionnel enlevé sur le bilan de l’attaque (V7).
(B2) Devant l’assemblée fédérale russe, mercredi (20 février), le président russe a menacé assez directement les occidentaux. Mais l’essentiel n’est-il pas ailleurs ?
(photo : Kremlin)
Si les missiles américains sont déployés sur le continent européen, « la Russie sera obligée de créer et de déployer des armes pouvant être utilisées non seulement dans les zones directement menacées, mais également dans les zones comportant des centres de décision pour les systèmes de missiles qui nous menacent » lance un Vladimir Poutine un rien vindicatif. L’installation de « lanceurs en Roumanie et en Pologne » emportant des « missiles de croisière Tomahawk […] créera une « menace sérieuse pour la Russie, car certains de ces missiles peuvent atteindre Moscou en seulement 10 à 12 minutes » (1). Mais, dans le même temps, l’homme fort du Kremlin lance un appel à « l’Union européenne » de prendre « enfin les mesures qui s’imposent pour rétablir les relations politiques et économiques avec la Russie ».
Le classique russe
Ce ‘chaud et froid’ est plutôt classique, dans le chef des dirigeants russes. Et le propos de Vladimir Poutine n’est ni plus ni moins celui que peuvent proférer les dirigeants russes depuis plusieurs années. S’en émouvoir et menacer de prendre des mesures de rétorsion est un jeu non seulement dangereux, mais ridicule. Etre conscient de la menace potentielle russe ne signifie pas se précipiter tête baissée dans tous les chiffons rouges agités au Kremlin…
Les innovations russes
L’élément essentiel de ce discours semble être ailleurs. On peut lire ainsi un long énumératif des différents projets de l’armée russe, notamment l’annonce de la mise au point d’un « missile hypersonique pouvant atteindre une vitesse de Mach 9 environ et toucher une cible à plus de 1000 km, sous l’eau et au sol ». Missile pouvant être lancé « à partir d’eau, de navires de surface et de sous-marins », précise Vladimir Poutine. De quoi atteindre, sûrement, le territoire européen.
L’expérience en Syrie : précieuse pour toute l’armée russe
Mais c’est surtout le retour d’expérience de la Syrie, qui mérite l’attention. « Nous continuons à développer nos forces armées et à améliorer l’intensité et la qualité de l’entraînement au combat, en partie grâce à l’expérience acquise lors de l’opération anti-terroriste en Syrie » précise le président russe. Et d’ajouter : « Pratiquement tous les commandants des forces terrestres, les forces d’opérations secrètes et la police militaire, les équipages de navires de guerre, l’aviation militaire, tactique, stratégique et le transport militaire ont acquis une grande expérience » écrit-il. Avis aux amateurs…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2) Les forces françaises de l’opération française Barkhane ont « neutralisé » dans l’après midi de jeudi (21 février) « un des principaux responsables de l’organisation terroriste dans la région de Tombouctou », Yahia Abou Hamman.
(crédit : DICOD / EMA – Oper Barkhane)
Trois véhicules suspects et un chef identifié
Selon le récit officiel, cette opération a été « déclenchée suite à la détection de trois véhicules au comportement suspect » progressant au nord de Tombouctou. Il a alors été « décidé de l’intercepter ». Plus exactement, selon un autre récit officiel, Yahia Abou Hamman, numéro deux du RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans) et chef de l’Emirat de Tombouctou a été « identifié au sein d’un groupe de véhicules en progression au Nord de Tombouctou ». L’opération a été particulièrement complexe, combinant moyens motorisés terrestres et héliportés avec un drone Reaper en soutien.
Onze terroristes tués
Lors de l’approche des commandos, « les occupants des véhicules ont ouvert le feu avant d’être neutralisés par les hélicoptères en appui ». Au bilan : « onze terroristes mis hors de combat », dont Yahia Abou Hamman et ses deux principaux adjoints qui ont été tués. Des pick up et de l’armement ont également été saisis.
Un coup dur pour le groupe terroriste
« Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche. C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel » a salué la ministre française des Armées Florence Parly dans un communiqué. « Le RVIM aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année. Tous étaient des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly. La disparition d’un chef de premier plan permet de démanteler les réseaux et d’enrayer la dynamique du terrorisme dans la région. Sans chef, plus de direction ni de coordination : les combattants sont désemparés. »
Félicitations du CEMA
« Cette opération audacieuse allie un travail méthodique et persévérant avec une capacité d’intervenir efficacement dans des délais très réduits » précise le général François Lecointre, chef d’état-major des armées (CEMA). « Elle témoigne du haut niveau d’expertise acquis par les militaires français dans la conduite d’opérations complexes. »
(NGV)