(B2) L’Union européenne et le Canada se rapprochent sur le terrain irakien. Outre les projets de coopération, un officier de police canadien devrait prochainement rejoindre EUAM Iraq.
(crédit: EUAM Iraq)Une délégation du programme canadien d’opérations de paix et de stabilisation et l’Ambassadeur canadien en Irak ont rendu visite à EUAM Iraq à la fin du mois de mars. L’occasion de discuter de plusieurs pistes de collaboration entre le Canada et l’UE. Outre les projets concernant le genre, la paix et la sécurité, qui représentent une priorité commune, les détails concernant le futur déploiement d’un officier de police canadien au sein d’EUAM ont été finalisés. Le déploiement se fera « dans les prochains mois », a assuré la mission. Les ambassadeurs de l’UE, au sein du Comité politique et de sécurité (COPS) doivent encore donner leur accord avant que le déploiement ne puisse avoir lieu.
NB : Le Canada a actuellement le Commandement de la mission de formation de l’OTAN en Irak, avec 250 soldats et quatre hélicoptères CH-146 Griffon sur le terrain.
Après le Canada, la Nouvelle Zélande ?
La Nouvelle Zélande pourrait aussi rejoindre la mission. Le sujet a été abordé lors d’une rencontre entre le chef de mission et l’ambassadeur de Nouvelle-Zélande le 26 mars. « Aucun accord n’a encore été signé, mais cela pourrait se faire prochainement » a indiqué la mission à B2.
Un déploiement au sein d’une mission de la PSDC est possible depuis la signature d’un accord de partenariat sur les relations et la coopération (Partnership Agreement on Relations and Cooperation – PARC) entre la Nouvelle-Zélande et l’Union européenne le 5 octobre 2016.
L’Irak est le terrain sur lequel est déployé le plus grand nombre de militaire Néo-Zélandais : 143 militaires y sont aujourd’hui en mission.
(MHA)
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Ja participerai samedi 13 avril à la Journée de la Diplomatie, organisée par l'association des politistes de la Sorbonne. J'y évoquerai (de 15h00 à 16h00) le sujet suivant : Le cyber est-il un objet des relations internationales ?
S'inscrire pour venir. Tous les détails ici
Programme ci-dessous
// JOURNÉE DE LA DIPLOMATIE - 3ÈME ÉDITION \\
Vous êtes curieux et intéressé par la diplomatie et les relations internationales ? Pour tous les étudiants désireux de mieux comprendre les enjeux de notre monde actuel, les Politistes Sorbonne, en partenariat avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, vous invitent à la Journée de la Diplomatie pour sa 3ème édition ! Celle-ci se déroulera le Samedi 13 Avril 2019 de 14h à 18h dans le cadre du programme Quai d’Orsay Hors les Murs. #JDLD
Le programme de l’après-midi :
14h-15h : Conférence Introductive : « Déclin des États, remise en cause de l’ONU, réchauffement climatique… Sommes-nous prêts à entrer dans le nouveau monde ? »
15h15-16h : Deux tables rondes simultanées : « Le cyber est-il un objet des relations internationales ? » « Les relations France-Venezuela dans un contexte de crise économique et politique »
16h15-17h : Deux tables rondes simultanées : « Trois ans après la COP21, une diplomatie verte comme facteur de rassemblement mondial? » « La présence française dans l'Indo-Pacifique et ses enjeux : l'exemple de l'Australie »
Vous pourrez alors échanger directement avec nos intervenants, soit des diplomates ou des chercheurs.
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(B2) Les dirigeants européens ont passé une grosse soirée et une bonne partie de la nuit de mercredi à jeudi à s’occuper de leur nombril. Cette fois, c’est le britannique Brexit qui est au cœur du psychodrame. Durant tout ce temps, les ’27’ n’ont pas trouvé quelques minutes pour discuter de deux ou trois sujets internationaux vitaux
Dans le désert malin (crédit : DICOD / EMA)Des bouleversements notables
On ne peut qu’être étonné, perplexe, voire furieux devant une telle absence. Une telle inconsistance, face aux bouleversements en cours, est coupable. On peut cerner trois sujets qui auraient mérité un sommet exceptionnel (1).
1° La ‘ceinture sud’ de l’Europe est en effervescence
Le Soudan, où Omar El-Béchir paraissait indéboulonnable parmi les indéboulonnables, vacille. L’Algérie, en léthargie depuis plusieurs années, se réveille. Le départ du président mutique Description Abdelaziz Bouteflika est acté. Mais sa succession est encore en pointillé… La Libye s’enfonce dans une guerre civile. Le général Haftar soutenu par certains alliés arabes (Égypte, Émirats arabes unis) — et avec le consentement implicite de l’Arabie Saoudite comme de la Russie — est parti à l’assaut du pouvoir de Tripoli, bien décidé à le secouer, à défaut de pouvoir le conquérir. Sur tous ces dossiers, la réaction européenne reste peu adaptée aux enjeux.
2° Le processus de paix au Proche-orient est en coma dépassé
L’annonce du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’annexer la Cisjordanie enfonce un clou de plus dans le cercueil du processus de paix au Proche-Orient. La solution à deux États — soutenue à bout de bras par les Européens — n’est pas éloignée, elle paraît enterrée. Aucune alternative à ce processus n’a été proposée par les Européens, alors que Bibi est bien placé pour un nouveau mandat.
3° La Russie en embuscade
A tous les carrefours de la politique européenne, on retrouve… la Russie en embuscade. Peu importe qu’il s’agisse de l’Afrique, du Moyen-Orient, voire même du Venezuela. Il faudrait à un moment percer la politique du ni ni : ni main tendue ni adversité farouche. Il s’agit d’engager un dialogue stratégique avec Moscou, sans renoncer pour autant au langage de la condamnation de certains actes, pour éviter des entraves régulières.
Des orientations nécessaires des Chefs
Tous ces points auraient dû donner lieu à une discussion, vive au besoin, entre Chefs d’État et de gouvernement, à partir de papiers d’options. C’est à leur niveau, seulement, qu’une impulsion politique importante peut et doit être donnée. Les diplomates – ou les autres acteurs de la gestion de crises – peuvent proposer des idées ou mettre en musique des projets. Mais il leur faut des orientations politiques, des lignes directrices.
Des erreurs à répétition
Les 28 répètent ainsi l’erreur fatale des années 2010, voire des années 1990 (cf. encadré) !
La position de l’autruche sur la Libye
Obnubilés par la crise financière grecque (qui était grave), ils n’ont pas voulu affronter clairement leurs divergences sur l’intervention en Libye en 2011, et l’après-Kadhafi. Ils n’ont pas pris à bras le corps la reconstruction d’un modèle libyen, malgré quelques déclarations de bonnes intentions, l’abandonnant aux bons soins d’autres acteurs (ONU, etc.).
L’oubli de la Syrie
En 2012, bis repetitita. Divisés sur la guerre en Syrie (pour ou contre Bachar), ils ont ‘oublié’ ce point de leur agenda, se contentant de temps à autre d’une déclaration, ou d’une mise sous sanctions de responsables syriens. Un cautère sur une jambe de bois. Ils se sont, de fait, retirés de cette zone, laissant le soin à la Turquie, l’Iran et la Russie de faire la guerre… et la paix. Ils ont refusé de voir ensuite la crise des réfugiés, et de la migration que cela pouvait entraîner (1).
… débouchant sur une crise politique
Cette crise migratoire de 2015 était extrêmement prévisible. Et tout ce qui a été fait ensuite en catastrophe aurait pu être préparé, planifié auparavant. Elle a entraîné un bouleversement politique en Europe, une cassure, qui est autant voire davantage dommageable pour l’Union européenne que le départ du Royaume-Uni ou la crise financière grecque finalement.
Un effritement stratégique tacite
Ce qui vient de se passer au sommet européen du 10 avril — la cécité collective des 28 Chefs d’État et de gouvernement sur leur voisinage proche — est irresponsable. Cela participe de l’effacement lent, mais certain, du poids européen dans le monde. Il est inutile de se glorifier de ‘l’autonomie stratégique’ ou des ‘valeurs européennes’ si c’est pour arriver à ce résultat absurde.
Une seule cause : interne
Il est inutile d’accuser Donald Trump, Vladimir Poutine ou tous les autres de cet effacement. La cause est uniquement interne. Si les Européens perdurent dans cette absurdité, la stratégie de Theresa May et des Britanniques aura, finalement, gagné : ne laisser à l’Europe qu’un rôle de régisseur en chef des questions économiques intérieures et lui retirer toute capacité d’agir au niveau mondial.
Une nécessité : changer de processeur
Le temps où on pouvait évoquer un problème après l’autre est terminé. On ne peut pas rester concentré durant des mois (voire des années) sur une problématique interne, en traitant rapidement les problèmes externes. Car ils sont la préfiguration de la crise (interne) suivante. Les Chefs d’État et de gouvernement doivent changer leur processeur, passer du monotâche au multitâche, être capables d’évoquer toute une série de problèmes successifs, poser les bases d’une stratégie réaliste. Face aux divergences européennes, bien réelles, il faut sortir par le haut, proposer des approches nouvelles, plutôt que se réfugier derrière des déclarations qui ne pèsent plus dans le monde d’aujourd’hui.
(Nicolas Gros-Verheyde)
La leçon de la Yougoslavie n’a pas servi
Dans les années 1990, on avait assisté à un même phénomène. Les Douze (alors), tout attentionnés à la création de leur bébé — la monnaie unique —, avaient un peu délaissé la volonté d’agir sur leur voisinage proche, la Yougoslavie qui s’embrasait. Contrairement à ce qui est souvent dit, la Communauté européenne avait réagi, au départ, plutôt bien à la crise, avec les faibles moyens dont elle avait. L’ampleur de la réflexion comme l’action entreprise était, en fait, largement supérieure à ce qui s’est produit ces dernières années sur la Libye et la Syrie. Mais elle avait ensuite ‘baissé’ les bras devant l’amplitude de la crise et car elle avait des problématiques internes qui lui semblaient plus fortes. A la fin de cette guerre sanglante des Balkans qui a endeuillé une partie de l’Europe, des leçons avaient été tirées. On n’avait dit : ‘plus jamais’. Des outils, des moyens d’action extérieurs ont été mis en place. Ils sont disponibles aujourd’hui… Mais on ne les utilise pas ou trop peu.
(1) D’autres sujets sont aussi inquiétants. La situation au Mali et au Burkina-Faso (pays d’émigration) devient de plus en plus préoccupante. On n’est pas à l’abri de bouleversements supplémentaires, de coups d’état ou autres qui nous fassent revenir quelques années en arrière.
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(B2) Deux Eurofighter italiens ont intercepté mardi (9 avril) un aéronef dans le ciel monténégrin, réalisant la première mission de police de l’air de l’Otan dans ce pays. Il s’agissait d’un avion de transport civil qui avait perdu le contact avec le contrôle aérien indique l’OTAN.
(RM)
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Cet article (B2 Pro) Les Européens divisés pour désigner Haftar comme responsable de la crise est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’ordre d’évacuation a été donné aux experts européens d’EUBAM Libya encore présents à Tripoli, plus précisément dans leur camp sécurisé de Palm City, ville balnéaire, au bord de mer de la capitale libyenne.
Relocalisés à Tunis
Ils ont quitté leur base hier soir, nous a confirmé une source européenne, pour être « relocalisés » sur Tunis, là où est implantée la mission de renforcement des capacités aux frontières libyennes de l’UE. Pour cela, ils ont utilisé la voie maritime, couramment employée pour les allées et venues entre Tripoli et Tunis. Les diplomates européens de la délégation de l’UE pour la Libye sont présents.
Trois ambassades ouvertes
Plusieurs pays européens ont décidé de rapatrier leurs diplomates. A Tripoli, selon nos informations, trois représentations restent en place : l’Italienne, la Française et la Hongroise (qui est restée tout au long de la guerre de 2011).
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) La mission de renforcement des capacités au Mali (EUCAP Sahel Mali) a fait don de divers matériels et équipements à la police malienne.
(crédit: EUCAP Sahel Mali)La brigade fluviale de Bamako est, depuis peu, dotée d’une nouvelle vedette. Ce don a été fait par EUCAP Sahel Mali le 27 février au cours d’une cérémonie au club nautique de Bamako.
Dix militaires de la gendarmerie fluviale de Bamako et de Mopti ont reçu une formation théorique et pratique afin d’être en mesure de maintenir le nouveau bateau. Le navire a été livré avec une remorque ce qui permettra de déplacer et d’utiliser l’embarcation par voie routière sur l’ensemble du territoire.
La mission européenne a également donné à la police scientifique et technique malienne quelques matériels destinés à la collecte des preuves lors des enquêtes : des combinaisons ou des gants par exemple, nécessaires pour éviter toute pollution d’une scène d’infraction.
(crédit : EUCAP Sahel Mali)(MHA)
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Cet article Entre Chine et Europe, une alliance qui n’est pas que de circonstance… malgré les différends est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La fermeture des points de passages contrôlés était au cœur des discussions du mécanisme de réponse et de prévention des incidents (IPRM – Incident Prevention and Response Mechanism), réuni le 22 mars 2019 à Ergneti, près de l’Ossétie du Sud
(crédit : EUMM Georgia)Pour le chef de mission d’observation de l’UE (EUMM Georgia), Erik Høeg, les différents acteurs devraient davantage utiliser la ligne d’urgence pour « prévenir les incidents et échanger les informations de manière optimale ». Il souhaite ainsi « autant que possible, limiter les effets néfastes de la fermeture des points de passage contrôlés » sur la « limite administrative » (= frontière). Il faut veiller à « l’impact sur la liberté de mouvement » insiste-t-il. Cela concerne tant la libre circulation des denrées alimentaires que l’accès aux écoles ou aux centres de soins. Prochaine réunion est prévue : le 16 mai 2019.
(MHA)
Lire aussi : Patrouille avec EUMM à la « frontière » entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud
Cet article Le message de Erik Høeg aux Géorgiens et Ossètes : utilisez davantage la ligne rouge est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Carnet (10.04.2019). Confidentiels (COPS, Martin Selmayr). PESC (Gardiens de la révolution et sanctions). Défense (Commandement de Brunssum, Intelligence artificielle, Char Lourd, Royaume-Uni anti-drones, Estonie cyber, Croatie salon). Diplomatie (Libye conférence, Syrie réfugiés). Aides (cyclone Idai). Sécurité (Contenus internet, Ecris, Désinformation, Frontière autrichienne). Pouvoirs (Italianer). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Le fichier des casiers judiciaires (ECRIS) étendu aux citoyens de pays tiers est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Theresa May demande quelques semaines. Donnons lui un an dit Donald Tusk. Sa lettre d’invitation au sommet européen est apparu en premier sur Bruxelles2.